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LES DÉLÉGUÉS INTERNATIONAUX AU 35E CONGRÈS DE L’UNION DES

SOCIÉTÉS DE GYMNASTIQUE DE FRANCE – GRAND HÔTEL DU PALAIS


ROYAL À PARIS – NOVEMBRE 1908

L’Union des sociétés de gymnastique de France (USGF), fondée le 28 septembre 1873 par Eugène


Paz, est l’organisme qui gère la gymnastique masculine en France jusqu’au 2 avril 1942, date à
laquelle la Fédération française de gymnastique (FFG) lui succède. La gymnastique, qui s’est
développée en France dans la bourgeoisie urbaine sous la Restauration et le Second Empire,
devient un véritable enjeu national aux débuts de la IIIe République. Un tenancier de salle de
gymnastique, journaliste et professeur au lycée Condorcet, est à l’origine de l’Union des sociétés de
gymnastique de France en 1873. Celle-ci bénéficie rapidement de l’expérience des gymnastes
alsaciens exilés à Paris et l’un d’eux, Jean-Jacques Ziegler, est à l’origine de la première fête
fédérale en 1878. Cette fête devient ensuite l’enjeu principal de l’Union qui élit chaque année son
nouveau comité directeur pour mener à bien cette opération.
À partir de 1897, on assiste à une stabilisation de l’organe directeur qui est présidé pendant 34 ans
par Charles Cazalet. Patriote social convaincu, celui-ci lui donne rapidement une dimension
nouvelle en s’appuyant sur le succès de la fête fédérale de 1900, organisée dans le cadre de
l’Exposition universelle. Sans renoncer aux valeurs républicaines et patriotiques, il entraîne
progressivement l’Union sur la voie de la compétition sportive et de l’excellence internationale en
s’appuyant sur la formation des cadres. À son départ en 1931, l’USGF se retrouve quelque peu
déstabilisée. En 1940, le gouvernement de Vichy l’oblige à prendre le titre de fédération et à intégrer
la fédération féminine qui s’est développée en parallèle depuis la précédente guerre.
L’actuelle FFG résulte de l’application de ces deux mesures.
Le désastre de 1870 achève d’inscrire la gymnastique parmi les priorités nationales, mobilisant au-
delà de la seule sphère politique : dès 1872, l’École normale militaire de gymnastique de
Joinville devient École de gymnastique et d’escrime en s’ouvrant à toute la Nation et en particulier
aux instituteurs qui doivent y faire un stage de trois mois à l’occasion de leur service
militaire. Eugène Paz, un professeur de l’école normale d’Auteuil, qui participe activement à ce
mouvement fonde l’USGF le 28 septembre 1873. Le journal Le moniteur de gymnastique qu’il a
créé en 1868 devient alors Le Gymnaste, titre que la revue fédérale de la Fédération française de
gymnastique porte encore à ce jour, et la devise « Patrie, courage, moralité » est adoptée par la
nouvelle union qui marque par là son engagement dans le relèvement national après la défaite face à
la Prusse et le drame de la Commune de Paris. Deux ans plus tard l’USGF regroupe déjà 250
associations. Mais les pouvoirs publics sont encore réticents face aux initiatives associatives qui lui
rappellent la Commune. Paz, écartelé entre la nécessité de les rassurer et l’activisme des réfugiés
alsaciens revanchards qui lui reprochent sa modération, doit céder la place et la présidence change
ensuite tous les ans à chaque Fête fédérale à organiser.
En 1878 le nouveau président Jean-Jacques Ziegler, mentor de Joseph Sansbœuf, organise les 16 et
17 mai une grande Fête de la régénération nationale présidée par Jules Simon. À partir de cette date
la Fête fédérale se déroule chaque année et l’élection du président fédéral change tous les ans jusqu’à
1897 au gré de son organisation. Parmi les plus illustres d’entre eux figurent Félix Faure en 1880
et Joseph Sansbœuf, fondateur avec Paul Déroulède, Armand Goupil et Henri Martin de la Ligue
des patriotes. Sansbœuf est alors le seul à faire deux mandats consécutifs en 1888 et 1889. En
réunissant devant le président de la République Sadi Carnot plus de 10 000 gymnastes issus de 830
sociétés étrangères et françaises en 1889 à la XVe fête fédérale de Paris au polygone de
Vincennes celui-ci scelle enfin l’alliance entre les gymnastes de l’USGF et l’État français. À partir de
cette date les présidents successifs de la République honorent souvent la fête fédérale de leur présence
effective et les sociétés de gymnastique sont « autorisées à défiler derrière les corps de troupe avec
leur musique et drapeau ».
Ce succès fait évoluer les mentalités mais il faut encore attendre 1903 avant que ne soit organisé le
premier tournoi international sous l’égide du bureau européen à Anvers où la France prend la
première place par équipe. La même année l’USGF est reconnue d’utilité publique le 12 avril. Fort de
ces succès Charles Cazalet, vice-président du bureau européen et futur président, déjà favorable à la
compétition prend en charge le tournoi suivant à Bordeaux en 1905. La France récidive : l’USGF
entre dans l’ère sportive. Pendant dix ans, la France dispute la première place à la Bohême, ne
terminant jamais en deçà de la seconde place entre Anvers (1903) et Paris (1913).
Individuellement Josef Martinez, Marcel Lalue et Marco Torres montent chacun sur la plus haute
marche du podium, deux fois pour le dernier. L’USGF investit également l’Empire colonial — Jean
Jean Latte dans son ouvrage cite Algéria-Sports et la Tricolore de Dakar parmi les grandes
associations de l’Union — et elle organise sa fête fédérale à Alger dès 1896 puis à Tunis en 1912.
L’Afrique du Nord lui fournit alors ses plus grands champions : outre les champions du
monde Joseph Martinez et Marco Torrez d’Oran déjà cités et Louis Ségura de Sidi-bel-Abbès on
note aussi les internationaux Castelli et Ben Sadoum également de l’Oranaise et Chrech d’Alger.
L’USGF porte une grande attention à la formation de ses cadres, souvent issus de l’École de
Joinville. Afin de leur assurer une formation de niveau supérieur, elle finance en 1903 le Cours
supérieur d’éducation physique créé à la Sorbonne par Georges Demenÿ, assistant d’Étienne-
Jules Marey à la station physiologique du parc des Princes. Ce cours préfigure l’intégration
universitaire de la formation des enseignants. Cependant l’objectif majeur reste bien patriotique
et l’USGF, qui regroupe 1 100 associations à la veille de la Grande Guerre, contribue largement à
fournir à la nation les soldats qu’elle espère pour assurer la revanche. Elle est alors exclusivement
masculine et l‘Union française des sociétés de gymnastique féminine n’apparaît qu’en 1912. Celle-
ci devient en 1921 Fédération des sociétés féminines françaises de gymnastique et des
sports (FSFFGS) et se transforme le 12 octobre de la même année en Fédération féminine française
de gymnastique et d’éducation physique (FFFGEP). Depuis 1906 les gymnastes bénéficient de
nombreux avantages lors de leur service militaire lorsqu’ils sont titulaires du Brevet d’aptitude
militaire. Aussi et à cette fin le programme de ses compétitions reste surtout collectif et très
éclectique. Les titres de champions se décident autant au saut à la perche ou au lever de gueuses
qu’à la barre fixe ; même aux championnats du monde cela persistera jusqu’en 1954. Seuls les
tournois des Jeux olympiques se limitent aux seules pratiques gymniques aux agrès. Grâce à cette
excellence physique pluridisciplinaire, la gymnastique fournit à l’Armée beaucoup de ses cadres et
une grande partie de ses troupes d’élite pendant la guerre 1914-1918 dont elle sort renforcée alors
que l’Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) se dissout à travers les
nouvelles fédérations unisports.
Le Grand Hôtel du Palais Royal est un hôtel de luxe situé à Paris, dans le premier arrondissement.
Voisin du Palais-Royal, il se trouve en face du Ministère de la Culture.

https://snippetofhistory.wordpress.com/portfolio/les-delegues-internationaux-au-35e-congres-de-
lunion-des-societes-de-gymnastique-de-france-grand-hotel-du-palais-royal-a-paris-novembre-1908/

“Los delegados internacionales en el 35° Congreso de la Unión de las Sociedades de Gimnasia de


Francia – Grand Hôtel du Palais Royal en París – noviembre de 1908”

La Unión de Sociedades de Gimnasia de Francia (USGF), fundada el 28 de septiembre de 1873 por


Eugène Paz, fue la organización que gestionó la gimnasia masculina en Francia hasta el 2 de abril de
1942, cuando le sucede la Federación francesa de gimnasia (FFG). La gimnasia, que se desarrolló en
Francia entre la burguesía urbana bajo la Restauración y el Segundo Imperio, se convirtió en un
verdadero problema nacional a principios de la Tercera República. Un arrendatario de sala de
gimnasio, periodista y profesor del Lycée Condorcet, estuvo en el origen de la Unión de Sociedades
de Gimnasia de Francia en 1873. Ésta se benefició rápidamente de la experiencia de los gimnastas
alsacianos exiliados en París y uno de ellos, Jean-Jacques Ziegler, estuvo en el origen de la primera
fiesta federal en 1878. Esta fiesta se convirtió entonces en el tema principal de la Unión, que cada año
elegía su nuevo comité directivo para llevar a cabo esta operación.

A partir de 1897, se produjo una estabilización del órgano de gobierno, que estuvo presidido durante
34 años por Charles Cazalet. Patriota social convencido, rápidamente le dio una nueva dimensión a
partir del éxito de la fiesta federal de 1900, organizada en el marco de la Exposición Universal. Sin
renunciar a los valores republicanos y patrióticos, conduce gradualmente a la Unión por el camino de
la competición deportiva y la excelencia internacional apoyándose en la formación de directivos.
Cuando se fue en 1931, la USGF se encontró algo desestabilizada. En 1940, el gobierno de Vichy la
obligó a tomar el título de federación y a integrar la federación de mujeres que se había desarrollado
en paralelo desde la guerra anterior. La actual FFG resulta de la aplicación de estas dos medidas.

El desastre de 1870 completó la inclusión de la gimnasia entre las prioridades nacionales,


movilizándose más allá de la sola esfera política: en 1872, la Escuela Normal Militar de Gimnasia de
Joinville se convirtió en Escuela de Gimnasia y Esgrima abriéndose a toda la Nación y en particular a
los profesores que tienen que hacer allí una pasantía de tres meses durante su servicio militar. Eugène
Paz, profesor de la École Normale d'Auteuil, que participó activamente en este movimiento, fundó la
USGF el 28 de septiembre de 1873. El periódico Le Moniteur de Gymnastique, que creó en 1868, se
convirtió entonces en Le Gymnaste, título que la revista federal de la Federación Francesa de
Gimnasia sigue vigente hasta el día de hoy, y el lema "Patria, coraje, moralidad" fue adoptado por la
nueva unión que marca así su compromiso con la recuperación nacional después de la derrota contra
Prusia y la tragedia de la Comuna de París. Dos años después, la USGF ya reúne a 250 asociaciones.
Pero los poderes públicos aún se muestran reacios ante las iniciativas asociativas que les recuerdan a
la Comuna. Paz, dividido entre la necesidad de tranquilizarlos y el activismo de los refugiados
alsacianos revanchistas que le reprochaban su moderación, tuvo que ceder y la presidencia cambió
entonces todos los años en cada Fiesta Federal que se organizó.

En 1878 el nuevo presidente Jean-Jacques Ziegler, mentor de Joseph Sansbœuf, organizó los días 16 y
17 de mayo una gran Fiesta de la Regeneración nacional presidida por Jules Simon. A partir de esta
fecha la Fiesta federal se lleva a cabo todos los años y la elección del presidente federal cambia cada
año hasta 1897 según su organización. Entre los más ilustres de ellos se encuentran Félix Faure en
1880 y Joseph Sansbœuf, fundador con Paul Déroulède, Armand Goupil y Henri Martin de la Liga de
los Patriotas. Sansbœuf fue entonces el único que cumplió dos mandatos consecutivos en 1888 y
1889. Al reunir frente al Presidente de la República Sadi Carnot a más de 10.000 gimnastas de 830
compañías extranjeras y francesas en 1889 en la 15ª fiesta federal en París en el El polígono de
Vincennes finalmente sella la alianza entre las gimnastas de la USGF y el Estado francés. A partir de
esta fecha, los sucesivos Presidentes de la República suelen honrar la fiesta federal con su presencia
efectiva y las sociedades gimnásticas quedan “autorizadas a desfilar detrás del cuerpo de tropa con su
música y bandera”.

Este éxito cambió las mentalidades, pero no fue hasta 1903 que se organizó el primer torneo
internacional bajo los auspicios de la oficina europea en Amberes, donde Francia ocupó el primer
lugar en el equipo. El mismo año, el USGF fue reconocido como de utilidad pública el 12 de abril.
Sobre la base de estos éxitos, Charles Cazalet, vicepresidente de la oficina europea y futuro
presidente, ya partidario de la competición, se hizo cargo del siguiente torneo en Burdeos en 1905.
Francia lo hizo de nuevo: la USGF entró en la era deportiva. Durante diez años, Francia disputó el
primer puesto con Bohemia, sin quedar nunca por debajo del segundo puesto entre Amberes (1903) y
París (1913). De forma individual Josef Martinez, Marcel Lalue y Marco Torres suben cada uno al
escalón más alto del podio, dos veces para el último. El USGF también invierte el Imperio colonial -
Jean Jean Latte en su libro cita Argelia-Sports y el Tricolore de Dakar entre las principales
asociaciones de la Unión - y organiza su partido federal en Argel en 1896 y luego en Túnez en 1912.
África del Norte luego la dotó de sus grandes campeones: además de los campeones del mundo Joseph
Martinez y Marco Torrez de Orán ya mencionados y Louis Ségura de Sidi-bel-Abbès, también
destacamos a los internacionales Castelli y Ben Sadoum además de Oranaise y Chrech de Argel.

La USGF presta gran atención a la formación de sus ejecutivos, muchas veces desde la Escuela de
Joinville. Para proporcionarles una formación de nivel superior, en 1903 financió el Curso Superior de
Educación Física creado en la Sorbona por Georges Demenÿ, ayudante de Étienne-Jules Marey en la
estación fisiológica del Parque de los Príncipes. Este curso prefigura la integración universitaria de la
formación docente. Sin embargo, el objetivo principal siguió siendo muy patriótico y la USGF, que
reunió a 1.100 asociaciones en vísperas de la Gran Guerra, contribuyó en gran medida a proporcionar
a la nación los soldados que esperaba para asegurar la revancha. Entonces era exclusivamente
masculina y la Unión Francesa de Sociedades Gimnásticas Femeninas recién apareció en 1912. En
1921, se convirtió en la Federación de Sociedades Gimnásticas y Deportivas Femeninas de Francia
(FSFFGS) y se transformó el 12 de octubre del mismo año en Federación Femenina Francesa de
Gimnasia y Educación Física (FFFGEP). Desde 1906, las gimnastas se han beneficiado de muchas
ventajas durante su servicio militar cuando son poseedoras del Brevet d'aptitude militaire. Asimismo y
en este sentido el programa de sus competiciones sigue siendo ante todo colectivo y muy ecléctico.
Los títulos de campeones se deciden tanto en el salto con pértiga o el levantamiento de pesas como en
la barra fija; incluso en los campeonatos mundiales esto persistirá hasta 1954. Sólo los torneos de los
Juegos Olímpicos se limitan a prácticas gimnásticas en aparatos. Gracias a esta excelencia física
multidisciplinar, la gimnasia proporcionó al Ejército muchos de sus cuadros y gran parte de sus tropas
de élite durante la guerra de 1914-1918, de la que salió fortalecida cuando la Unión de Sociedades
Deportivas Atléticas Francesas (USFSA) se disuelve por la vía de las nuevas federaciones
monodeportivas.

El Grand Hotel du Palais Royal es un hotel de lujo ubicado en París, en el primer distrito.

Próximo al Palais-Royal, se encuentra frente al Ministerio de Cultura.

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