L’ATTAQUE DE LA TOUR 2

V 4.0

Scénario
Jonathan NOURISSAT & Alexandre SERRANO & Arthur FANGET
SCENE 0 – VILLAGE SOUS LA TOUR – AVANT SPECTACLE
Durant les premières minutes et au fur et à mesure de
l’arrivée des spectateurs, des villageois viennent se placer
sur la place du village et déploient leurs échoppes et leurs
affaires.
Des scènes de vie se mettent en place
-Guillaume entraîne la garnison composée de quelques soldats.
Il se bat contre une recrue, la vainc, explique comment il s’y
est pris, puis passe à la recrue suivante.
-Les artilleurs préparent les canons, les nettoie.
GONTRAND, le maître d’arme aide et engueule ses troupes pour
qu’elle se dépêche.
-Les archers s'entraînent à tirer en direction de la forêt.
Certains tirent sur le poulailler, hilares. Le paysan
propriétaire de poules débarque et les engueule. Pendant ce
temps le cuistot se faufile derrière et vole les deux poules
qui reviendront plus tard en poulet rôti.
-Des paysans fauchent l’herbe, et s'occupent des champs.
-Un paysan passe avec une vache le long du public.

-Un marchand ambulant vend de petites tours souvenirs en bois

(porte-clés). Il s’enfuit comme un vendeur à la sauvette
lorsque les bandits arrivent.
-Une échoppe vend des produits fermiers et de la nourriture.
-Une petite taverne est fréquentées par deux soldats et un
fermier complètement ivres.
-Un soldat, LOUIS est en train d’essayer de déterrer les roues
embourbées d’une énorme charrue remplie de tonneaux étiquetés
“danger” posée en plein milieu. Son collègue, RICHARD, est
quand à lui en train de prendre les tonneaux à la main pour
les monter vers les canons positionnés à côté de la tour.
PHILIPPE, soldat aveugle, tente quand à lui de faire avancer
la charrue en fouettant des chevaux qui ne sont pas là.
-La comtesse, ses suivantes et quelques villageois apportent
le matériel et les victuailles pour un futur banquet.
GONTRAND(sonorisé)
Bandes d’incapables ! Finissez de monter les tonneaux à la
main plus vite que ça ! (top 1)
SCENE 1 – VILLAGE SOUS LA TOUR – INTRODUCTION
Le pont-levis s'ouvre, un homme sort de la tour, c’est LE
NARRATEUR.
Il commence à déambuler sur la place du village en présentant
l’endroit :
NARRATEUR
Je les vois encore comme si c'était hier... Hommes d'armes
maniant l'épée, paysans travaillant leur terre, villageois
dressant la table... Les voyez-vous comme moi ? Ha, pauvres
hères que ceux-ci... Et sordide histoire qu'il m'est tenu de
vous conter. A les oublier, je ne peux me résoudre car il
n'est plus cruel destin pour les héros qui se sont sacrifiés.
Ils étaient là, innocents, insouciants, le cœur réjouit comme
chaque début de printemps, s'affairant pour accueillir leur
seigneur, le Comte d'Andilly (top 2), pour sa visite annuelle.
Je le vois ! Là-haut sur la colline ! Quelle prestance au pied
de notre fière tour, toujours accompagné de son intendant, le
brave Philibert !(top 3)
Le narrateur s’éclipse en se mélant à la scène paysane.
SCENE 2 – VILLAGE SOUS LA TOUR – ARRIVÉE DU CONTE
PHILIBERT, LE COMTE arrivent en sortant par la tour. Ils sont
escortés par deux soldats.
PHILIBERT
Ha ! La Fête du Printemps !
Qu'il me tarde de découvrir toutes les délicieuses surprises
que nous ont concocté vos fidèles ouailles, mon Seigneur.
LE COMTE
Mon cher Philibert, ton éternel enthousiasme n'a de cesse de
m'étonner.
PHILIBERT
Mais oui. Comment ne pas être en joie devant ces magnifiques
étendues de verdure grouillante de vie ?
LE COMTE
C'est un champ, Philibert, c'est un champ...
PHILIBERT
Allons ! Ne retardons point les festivités, mêlons nous à
votre chère populace !
Philibert et le Comte descendent les escaliers et tombent sur
Gontrand, arquebuse à la main.
Le Comte s'arrête.
LE COMTE
Serait-ce des arquebuses que manient ces braves soldats ?
PHILIBERT
Mon Seigneur a l'oeil ! J'ai doté notre garnison des tous
 derniers traits à poudre, la crème de la technologie.
Avec ça, nous serons imprenables ! J'ai dépensé sans compter.
GONTRAND
Encore faudrait-il qu’on est de la poudre. Cet âne bâté a
coincé la charrette de poudre au milieu du champ.
PHILIBERT
Fais nous donc monstre de la puissance de cette nouvelle arme,
fier Gontrand !
Gontrand montre du doigt un villageois qui mange
tranquillement une pomme.
GONTRAND
Voyez ce bougre monseigneur.
(au villageois)
Hé toi la bas !
Le villageois comprend que l’on parle de lui, il commence à
prendre peur.
GONTRAND
Mets y ta pomme sur la tête !
L'homme s'execute, hésitant.
GONTRAND
Mais arrête donc de bouger !
Gontrand tire(top 4) dans sa direction mais… c’est le
poulailler presque 10 mètres à côté qui expulse des plumes…
Philibert applaudit à tout rompre, puis se reprend devant
l’air peu convaincu du Comte.
LE COMTE
Mon bon Gontrand, encore cette vieille cataracte qui te joue
des tours.
PHILIBERT
Qu'à cela ne tienne ! Nous mangerons de la volaille ce soir !
La Comtesse vient les chercher.
COMTESSE
Quand Mes seigneurs auront fini d’éparpiller le repas de ce
soir au quatre coins du comté, peut-être que nous pourrons
passer à table.
PHILIBERT (Hilare au Comte, en lui donnant du coude)
Hola ! Il semblerait que madame ait ses humeurs.
COMTESSE (a entendu)
Vous vous y connaissez en intimité féminine mon cher
Philibert?
Je vous imaginais plutôt joueur de flûte.
 PHILIBERT (en s'eclipsant)
A table !
LE COMTE
Allez en avant, je vous rejoins. Je m'en vais quérir notre
maître d'arme. Vous le connaissez, tout dévoué qu'il est à sa
tâche, il va encore oublié de manger.
Le Comte rejoint Guillaume qui ploie le genou en le voyant.
LE COMTE
Mon fidèle Guillaume, accompagne moi à dîner.
Je sais que ça te coûte mais tu connais ma Dame, elle ne
tolère pas les armes à table...
Guillaume fait signe à son écuyer de récupérer son épée.
Ils descendent vers la table.
LE COMTE
Ah Guillaume, toujours le plus farouche à l'entraînement ! Tu
vas épuiser toutes nos recrues à t'acharner de la sorte. Ma
foi, c'est sans doute pour cela qu'on te considère comme la
plus fine lame de la région.
Tous autour de la table. Bénédicité de la Comtesse.
COMTESSE
Mes chers enfants, prions.(top 5 tout le monde s'agenouille)
En cette chaleureuse journée de printemps, prenons tous un
instant pour remercier ensemble le Seigneur pour sa bonté et
sa miséricorde.
Accueillons-le humblement dans nos coeurs.
Remercions-le également de la grande joie qu’il nous fait de
partager chaque année ce repas ensemble.
Joignons nos âmes dans la communion avec le Père, le Fils et
le Saint Esprit.
Amen(top 6)
SCENE 3 – VILLAGE SOUS LA TOUR – ARRIVÉE DES BANDITS
Soudainement UN COR SONNE (sonorisé).
Des villageois affolés rentre sur la place en courant.
VILLAGEOIS
MONSEIGNEUR ! NOUS SOMMES ATTAQUÉS !
LE COMTE
A moi la garde !
PHILIBERT
Mes bonnes gens, réfugiez vous dans la tour!(top 7)

Tout le monde court se réfugier vers la tour.

GUILLAUME monte chercher ses armes.
LES PREMIERS BANDITS ARRIVENT.
Ils saccagent les échoppes.
Un bandit armé charge Philibert.
TCHAC ! Un coup de masse dans le dos, PHILIBERT MEURT.
Un Bandit attrape un villageois et le projette sur la table du
banquet (table truquée).
Guillaume combat vaillamment, retient les bandits et résiste.
Il se bat contre quatre bandits.
Un coup à la jambe le fait chuter, puis un autre.
GUILLAUME MEURT.(top 8)
Les bandits maintenant présents envahissent la place puis se
dirigent vers la tour, ILS CHARGENT. PAN PAN !
Deux coups d’arquebuse en provenance de la tour les stoppent
dans leur élan : Le conte est devant son pont-levis, flanqué
de deux tireurs.
GONTRAND
Vous pensez pouvoir m’attaquer à 10?
COMTE
Vous ne faites pas le poids.(top 9)
UN COR SONNE.
L’ENSEMBLE DE LA TROUPE ARRIVE.
GONTRAND
Ah.
Le comte fait volte-face et rentre dans sa tour. Le pont-levis
se ferme.
SCENE 4 – VILLAGE SOUS LA TOUR – ASSAUT DES BANDITS
Les bandits se mettent à crier de joie.
Celui avec le clairon est en tête :
BANDIT CLAIRON
(COUP DE CLAIRON) TUUUUT !
LES BANDITS
OUAAAAAIIIS !
Au milieu de la foule de bandits on entend et on distingue une
petite silhouette tenter de se frayer un chemin, c’est LA
FOUINE.
LA FOUINE
Poussez vous…
Poussez vous !
BANDIT CLAIRON
(COUP DE CLAIRON) TUUUUT !
LES BANDITS
OUAAAAAIIIS !
BANDIT CLAIRON
(COUP DE CLAIRON)TUUU-
PAC ! La fouine tape sur le clairon.(top 10) Il pousse
violemment le bandit au clairon. Tous se taisent immédiatement
et s'agenouillent.
LA FOUINE
Taisez-vous bande de dégénérés.
BANDIT SOURD
OUAIIIS !
LA FOUINE met une calotte au bandit au clairon.
GONTRAND
Monseigneur, qu’est-ce que je fais? Je le descend?
COMTE
Attends. Il a peut être quelque chose à dire.
LA FOUINE (se tournant vers la tour)
Je représente Alberic le cruel, fléau des terres noires.
Mon cher Comte…
Nous n’étions point au courant de votre présence ici
aujourd’hui.
Mais puisque vous nous faites l’honneur, peut-être pourrez
vous nous faciliter la tâche…!
Ne serait-il pas plus sage pour vos sujets de ne pas mourir
déchiquetés dans d’atroces souffrances?(top 11)
Voici ce que je vous propose, en échange de…
PAN ! Le bandit au clairon et étendard tombe à l’avant au
ralenti dans le silence. MORT.
Le coup d’arquebuse provenait de la place d’artillerie :
GONTRAND
Ah. Désolé ! J’ai la mèche qu’est monté un peu courte.
Les bandits s’agitent.
LA FOUINE
A L’ASSAUUULT !(top 12)
LES BANDITS CHARGENT.
Ils se séparent en trois groupes :
Le groupe principal (Troupe 1) attaque au centre avec des
boucliers en tête et des archers derrière. Il s’en prennent
directement à l’avant de la tour. Arrivé au niveau du pont-
levis deux soldats courent, prennent appui et accrochent deux
grappins pour tentent de forcer le mécanisme en tirant dessus,
couverts par l’acherie.
Un plus petit groupe (Troupe 2) attaque par la gauche pour
tenter de s’emparer des pièces d’artillerie. Il se font rincer
par 6 tirs d'arqubuses(top 13) et de nombreux meurent au
milieu des explosions.
Certains parviennent néanmoins jusqu’à la place d’artillerie
et se battent au corps à corps avec les soldats. Il s’emparent
des canons et tournent le plus gros d’entre eux en direction
des remparts. Ils tirent (top 14) et parviennent à y ouvrir
une brèche mais sont immédiatement cueillis par des soldats
derrière.
Enfin le troisième et plus petit groupe (Troupe 3) part par la
droite : un bandit escalade et l’autre monte à la corde, les
deux se font repousser et chutent lourdement. Les autres sont
tués par les archers.(top 15)
LE COMTE
Ils ont fait une percée, préparez le ribaudequin !(top 16)
Le groupe central (Troupe 1) finit par tirer les cordes
accrochées au le pont-levis. Le pont-levis cède.
Le ribaudequin avance et ouvre le feu. 5 ou 6 bandits meurent
ou sont gravement blessés et évacués.
LA FOUINE
Vous avez peur d’une petite flamme?
Je vais vous montrer moi !
La fouine réunit les troupe et s’apprête à charger.
Gontrand et un soldat sorti par la porte du côté retienne les
bandits en haut des escaliers.
GONTRAND
Monseigneur ! Ca ne suffit pas, ils reviennent !
COMTE
J’ai une idée.
Vous !(pointant trois archers)
Enflammez vos traits. Visez la charette.(Top 17)
Les archers s'exécutent, allument leurs flèches et tirent sur
la charrue.
RICO (sourd)
Attention, ça va péter !
Courez !
BOUUUUM !
UNE ÉNORME EXPLOSION COUCHE TOUT LE MONDE.
Sauf le bandit sourd. Toujours debout et maintenant en feu.
RICO (sourd)
Mettez vous à l’abri, ça va péter !
BANDIT
T’es en feu !
RICO (sourd)
Quoi?
BANDIT
T’ES EN FEU !
Le bandit sourd s’en rend compte et commence à courir à
travers le champ jusqu’à une auge pour le bétail, il saute
dedans.(top 19)
SCENE 5 – VILLAGE SOUS LA TOUR – LE DUEL
En se relevant une partie des bandits s’enfuient, les autres
sont choqués.
Arrive alors un énorme golgoth en armure du côté des bandits,
c’est ALBERIC. Il est accompagné de sa garde, trois gredins
menaçants.
Il fait une manchette à un des bandits en train de fuir.
ALBERIC s’avance jusqu’au centre, ou la fouine vient de se
relever.
LA FOUINE (s’inclinant)
Chef…
Le conte est descendu au niveau du pont-levis de la tour :
COMTE
Fuyez, pauvres fous !
Vous voyez bien que notre puissance de feu est largement
supérieure à la votre.
Albéric pousse une cri gutural.
La fouine hoche la tête.
LA FOUINE
Mais nous sommes toujours 10 fois plus nombreux que vous !
Peu importe le nombre de morts qu’il faudra, nous prendrons
cette place forte.
COMTE
Pourquoi sacrifier inutilement des vies humaines…
Réglons cela dans un duel.
GONTRAND
Bien parlé mon seigneur !
Ou est notre plus fine lame?
Où est Guillaume?
Tout le monde se tourne vers le cadavre de Guillaume.
GONTRAND
Ah.
Qui est notre deuxième plus fine lame?
Tout le monde montre du doigt LOUIS, qui est en train
d’uriner.
GONTRAND
Nous sommes condamnés.
COMTE
Va jeune soldat, et représente moi, notre vie à tous dépend de
toi !
La fouine se tourne vers Albéric dans l’attente d’une
réaction.
Albéric hurle quelque chose d'incompréhensible.
LA FOUINE
Bien. Nous acceptons.
Que justice se fasse lors d’un duel.
Le champion bandit, VLADIMIR, apparaît tandis que LOUIS, le
nouveau champion du comte s’avance.(top 20)
Les deux adversaires se font face et le combat s’engage.
COMBAT DES CHAMPIONS
Louis finit par vaincre Vladimir.(top 21)
GONTRAND
Ca c’est mon champion !
J’ai toujours cru en toi gamin !
COMTE
Déposez les armes(top 22), vous avez était déf…
BOUM ! LE COMTE EST PROJETÉ EN ARRIÈRE, DANS LA TOUR, TOUCHÉ
PAR UN TIR D’ARQUEBUSE. LE COMTE MEURT.
Albéric tient encore la grosse arquebuse, fumante.
TCHAC ! La fouine s’est glissé derrière Louis et le poignarde
par derrière. LOUIS MEURT.
COMTESSE (depuis la tour)
NOOOOOOON !
SCENE 6 – VILLAGE SOUS LA TOUR – LE MASSACRE
La comtesse sort par l’avant de la tour, les mains couvertes
de sang.(top 23)
COMTESSE
Vous avez tué mon époux, mais vous n'avez eu qu'une tête.
D'autre prendrons la relève pour protéger notre duché. Andilly
tient sa force de sa terre de Savoie, et la terre de Savoie
c'est des hommes et des femmes aux cœurs vaillants.
Mes enfants, la Savoie vous appelle à la défendre!
Protéger votre terre, protéger vos familles, protéger vos
vies!
Andilly, soulève toi!
Pendant que la comtesse fait son discours, seule sur l’avant
du pont-levis. Les hommes de l’armée du comte, sortent
doucement de la tour et de de derrière les barricades, pour
l’entourer, motivés par ses mots.
Alors qu’elle termine sa tirade, toute l’armée ainsi que le
peuple sont maintenant présents face aux bandits, armes et
outils aux poings. Ils acclament !
La fouine se retourne vers les bandits restants.
 LA FOUINE
Qu’est ce que vous attendez !
A L’ATTAQUE !(top 24)
Les bandits chargent.
La bataille fait rage et les pertes sont colossales des deux
côtés. Submergés, l’armée du comte se replie doucement dans la
tour. Finalement, seul une trentaine de bandits survivent,
tandis que le sol du champ de bataille est jonché de cadavres.
Cette poignée d’hommes rentre dans la tour, on y entend le
massacre qui a lieu.
La comtesse apparaît à la fenêtre de la tour avec le
narrateur. Elle l’incite à descendre par une corde qu’elle a
déployé et lui parle pendant qu’il descend.
COMTESSE(top 25)
Ils arrivent.
Mon destin ne sera pas différent de celui de mes gens... de
mon époux... Mais cette terre peut encore être sauvée !
Cachez vous dans la forêt du Moulin, ne craignez pas les fées,
elles vous dissimuleront aux yeux des brigands.
Quand la voie sera libre, courez prévenir ma tante, la
duchesse de Savoie.
Elle défendra notre pays et vengera notre mort. Fuyez!
Alors qu’il finit de descendre à la corde sur le champ de
bataille couverts de morts, les derniers bruits de luttes se
font entendre dans la tour.
LA FOUINE
Chère comtesse, que diriez-vous de vous joindre aux festivités
avec mes hommes ?
COMTESSE
Plutôt mourir.
LA FOUINE
A votre guise.(top 26)
On entend des cris. De la fumée commence à s’échapper de la
tour.
Et tout à coup quelques têtes ensanglantées et des tripes sont
envoyées du haut de la tour et dévalent la pente.
NARRATEUR
Tous morts… De mon beau village grouillant de vie, il ne reste
qu’un charnier. De ce terrible jour, je ne m’explique toujours
pas pourquoi le Seigneur m’a épargné.
Mais leur mort ne fut pas vaine…
Franchissant grâce à eux les lignes ennemies, je pus rejoindre
la Duchesse de Savoie et ses armées.
Tremblez ! Tremblez vermines ! Vous ne pourrez en réchapper.
La Savoie s’est rassemblée !
L’Histoire se souviendra de mes compagnons, de leur sacrifice…
L’Histoire se souviendra des hommes et des femmes d’Andilly
qui un jour donnèrent leur vie pour protéger notre beau Pays
de Savoie.(top 27)

FIN.