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Plantesbio-indicathces

^ lim e K it a i» *e s e t m é d ic in a l

G u id e d e d ia g n o s t ic d e s s o ls

Cjérard ^jbucerfl

Volume2
y v i ìm e .n t a ii*e s e t m é c l i c i k ic iIe s

C t n id e d e d i a g n o s t ic d e s s o l s

Volume 2
^ A l i m e n + c i i e . t m e - d io in c ile ^ s

Volum e 2
« Je ne comprends pas... Comment cela est-il possible ?
dit l'homme de bon sens.
La réponse, c'est qu'il n'y a rien à "comprendre"...
C'est comme ça. »
H u b e rt Reeves
Pati ence dans l'azur

d o it être obéie »
F rancis Bacon
N ov um O rganum
TABLES DES MATIERES

Introduction_________________________________________ __________ 8____


Comprendre les bases de la vie 8
Description des facteurs influents sur la vie microbienne aérobie ou anaérobie
Coefficient de fixation (C F ) ..................................................................................... 11
B a s e s ............................................................................................................ 12
Calcium M â j 13
....................... 14
E a u ............................................................................................................... 14
Matière organique riche en Carbone (jÿ O (C j) ................................................................ 18
Matière organique riche en NJtrates (M O (N))................................................................. 16
'Nitrite 17
L e s sem elles de labour et asphyxie ___________l 8__
Les quatre grands systèm es français 19
Les grand s biotopes naturels et leur préservation 25
A - É vo lu tio n à partir d e s rivières, fleuves, la c s et é ta n g s 25
G roupem ents aquatiques ....................................................................................... 26
Sables, lim ons hum ides d e s p la n s d ’eau à niveau variable ...................................................28
Végêtaponhaute d e s g rè v e s alluviales et d e s bras m orts 28
B o rd s d e s eaux, zo n e s m arécageuses, cançaies 29
ÿ a ljé e s alluviales 30
M arais tourbeux et tourtières 31
Prairies | 32
M égaphqrbiaies, zo n e s engorgées à hautes herbes 32
M iiieux forestiers - forêts riveraines, ripisylves, forêts de ravin 33
Forêts hum ides, saulaies, forêts intermédiaires 34
B - É vo lu tio n à partir d e s sa b le s et d e s ro c h e rs 34
L e s sa b le s et limons, le s dunes fipppâfës 34
L e s rochers, daïles rocheuses, éboulis 35
L e s z o n e s cultivées et les m o isso n s 36
L e s prairies et p e lo u se s su r so ls siliceux 37
L e s prairies et p e lou ses su r so l calcaire profond 38
L e s prairies et p e lou ses su r so l calcaire peu profond 38
L a n d e s su r substrat siliceux 39
La n d e s su r substram t calcaire 40
G arrigues m éditerranéennes et m aquis 40
Ourlets'forestiers 4^
H a ie s d e s b o ca ge s 42
M ilieux forestiers de plaine 42
Forêts m éditerranéennes .......................... 48
C- L e s é ta g e s m o n ta g n a rd s et alp in s, d e la p la in e a u x n e ig e s éternelles 47
H êtraies 48
Hêtraies, sapinières ...........................48
fi/pi/sses ef /andtes alpines ............................ 49
E ta g e s supérieurs, p e lo u se s alpines, étage nival ...........................49
L e s rochers et d a lle sro ch e u se s ............................. 50
L e s com b e s à neige .......................... 5^
B o rd s d e s eaux, zo n e s hum ides d ’altitude......................................... ........................... 5 ^
Présentation d es fiches 54
Fiches descriptives des plantes________________________________ 56-321
*. 323
Index d es plantes par nom s français _______________________________ 336
Index d es plantes par nom s scientifiques 343
Publications P R O M O N A T U R E 350
Remerciements 351
introduction

O N NE POURRA PAS DIRE “ Q U ’O N NE SAVAIT PAS ”

Depuis la p a ru tio n du volum e 1 de “ l’ E ncyclopédie des plantes bio-indicatrices


m édicinales et alim entaires ” , en 2 0 0 5 , l’é ta t des sols s’est considérablem ent aggravé.
Tant dans les zones cultivées que dans les zones sauvages, les problèm es sont fla ­
grants et de plus en plus alarm ants.

Chacun est concerné !

Cet ouvrage a pour but de nous donner des outils p o ur com prendre et ré ag ir
efficacem ent.

Il est urgent que chacun sache reconnaître l’état de santé des sols et des milieux
naturels et se donne les m o y e n s de participer à la s a u v e g a r d e de la planète.
9

Il est im p o rta n t dans le contexte actuel de destruction d e là biodîversité, de reconnaître,


lors de vos prom enades, les grands biotopes naturels encore vivants dans votre
environnement pour les préserver. Vous po urrez in fo rm e r votre entourage, les
responsables, décideurs, p ro p rié ta ire s de ces m ilieux, de la présence et de l’utilité de
ces zones qui sont des réservoirs de semences en dorm ance et po urron t à nouveau
lever lorsque l’ Homme aura pris la décision d ’a rrê te r les destructions.
La continuité de la biodiversité est à ce p rix , si aucune zone re fu g e n’est préservée,
si les stocks de graines de la N atu re sont détruits, notre ère sera celle d ’une nou­
velle g ra n d e extinction p la n é ta ire au même titre que celle qui s’est prod uite pour
les trilobites il y a 4 4 0 millions d ’années, ou pour les dinosaures il y a 65 millions
d ’années.
La planète a vécu 5 grandes extinctions depuis 5 0 0 millions d ’années, nous sommes
au seuil de la sixième si nous ne devenons pas responsables et acteurs de notre destin.

Il est urgent de mettre en place des pratiques a g r ic o le s qui respectent la vie des
sols encore vivants et de restaurer les sols d é g r a d é s ou les sols morts.

O utre toutes les indications et solutions décrites dans l’o u vra g e précédent, nous allons
a p p o rte r de nouvelles idées, de nouveaux concepts, pour m aintenir les sols vivants et
perm ettre à la planète de respirer et é vite r son asphyxie.

L agriculture b iologiqu e a peu progressé, voir régressé d a n s certaines régions.

6 V o lu m e -
Un discours politiquement correct essaye de nous faire croire que le réchauffement
climatique est uniquement dû à la “ sacro-sainte bagnole h L’agriculture industrielle
porte une très grande responsabilité dans la production des g a z à effet de serre.
La mécanisation de plus en plus puissante, de plus en plus poussée, de plus en plus
lourde consomme de plus en plus de pétrole pour fonctionner.
L’utilisation de doses croissantes de pesticides, tous fabriqués à partir du pétrole, produit
de plus en plus de pollutions directes et de pollutions indirectes p a r production de
g a z à effet de serre. La France est quand même le pays qui utilise la plus gra n d e
quantité de pesticide à l’hectare au monde, loin devant les plus gros consommateurs
que sont les Etats Unis, Israël et bientôt la Chine.

Le plus gros secteur de production de gaz à effet de serre est la maltraitance


des sols et des matières organiques.

Un sol compacté, asphyxié, en anaérobiose, c’est-à-dire un sol mort, produit des


hydrocarbures et du méthane, g a z à effet de serre redoutables, beaucoup plus pol­
luants que le simple C 0 2 .
Les matières organiques animales ou végétales non compostées, c’est-à-dire
décom posées en anaérobiose, les fumiers bruts, produisent des quantités énorm es
de méthane.
Les purins et les lisiers, qui sont majoritaires aujourd’hui, produisent encore plus de
méthane à la tonne que les fumiers bruts.

Les élevages industriels, de plus en plus nom breux et importants en nom bre d e têtes
de bétail, agissent sur deux tableaux :
- la production directe de méthane p a r les fermentations intestinales des anim aux,
particulièrement des bovins.
- la production p a r ces anim aux de déjections qui ne sont p a s compostées, m ais uti­
lisées sous forme de fumiers bruts, purins et lisiers sur des sols morts. C e système est
extrêmement grave dans la production de g a z à effet de serre.

Ne nous laissons pas impressionner par les beaux penseurs du politiquement


correct, agissons en citoyen et exigeons des explications et des prises de position
de la part des professionnels de l’agriculture.

D E V E N O N S R E SPO N SA B LES !

L’ENCYCLOPÉDIE ~r
COMPRENDRE LES BASES DE LA VIE

Formation et vie des sols : des lichens aux fougères

es plantes sont sorties de l’eau, il y a environ 4 0 0 m illions d années, pour colo­


L niser la p la q u e terrestre entièrem ent rocheuse à I o rig in e . C ette colonisation a
été très lente jusqu’à l’a p p a ritio n des v é g é ta u x dits “ supérieurs ” , c’est-à-dire des
végétaux vasculaires : les psilophytes, les ancêtres des prêles, lycopodes et fougères
d ’a u jo u rd ’hui.
Depuis la sortie de l’eau il y a 4 0 0 millions d ’années, les v é g é ta u x se décomposent
et laissent sur la p la q u e terrestre une tra ce a p p e lé e matière o r g a n i q u e qui a beau­
coup changé le p a ysa g e de notre p la n è te .

Devenir plante terrestre p o ur les algues a été une tâ che très d iffic ile , en e ffe t dans
le milieu m arin, les plantes sont hydratées en perm anence tandis que sur la plaque
terrestre il fa u t a tte n d re la pluie. Etre o b lig é e s d ’a tte n d re la pluie p o ur s’alim enter
et se re p ro d u ire n’a pas permis aux prem ières plantes de be au co u p se développer.
Dès l’a p p a ritio n des racines pour puiser l’eau dans le sol, les psilophytes vont atteindre
une ta ille beaucoup plus g ra n d e .
Les prêles et les fougères vont de ven ir géantes, certaines vont culm iner à trente
mètres de haut et posséder un tronc de d ix mètres de d ia m è tre .
Ce grand dévelo pp em e nt va “ ch a n g e r la fa c e du m onde ” .
En e ffe t lorsqu’une fo u g è re de cette ta ille m eurt et se décom pose, elle laisse des
tonnes de m atière o rg a n iq u e sur le sol.
Une p a rtie de cette m atière o rg a n iq u e va se fossiliser dans les couches profondes et
nous donner les gisements de charbon et de p é tro le . M ais la plus g ra n d e p a rtie va
se com biner avec les m inéraux de la roche mère, avec les m icro-organism es et les
anim aux, pour donner cette couche vivante : le sol.
Petit à p e tit ce sol va s’épaissir et de ven ir le lieu d ’échanges g a ze u x et minéraux
entre l’atm osphère et la roche mère.
G râce aux bactéries aérobies du sol et aux bactéries a n a é ro b ie s de la roche mère,
la planète respire et transpire.

Le sol est la peau de la terre.


Si le sol meurt, la terre s’asphyxie.

8 L M iN C Y C L O P L D IL
Volume ~
P l c m t f s b i o - i n c l i c o t r ic c * s
CO M PREN DRE L E S B A S E S DE LA

Le sol est un milieu vivant d’échanges entre la roche mère et l’atmosphère

Les besoins du sol : de l’eau, de l’air et des éléments fertilisants transportés par
les bactéries.

Pour vivre, le sol a besoin d ’air, d ’eau, d ’éléments fertilisants et d e ré gu le r ces


a p p o rts :

ce sont les bactéries qui assurent cette régulation.

Comment fonctionne le sol ?

Lorsqu’il pleut et que le sol est à saturation d ’eau, g râ c e a u travail d e s b actéries et


d e s anim aux, l’ea u va percoler vers les couches p ro fo n d e s et alim enter les n a p p e s
phréatiques. D e même, en cas d e sécheresse du sol, cette e a u v a rem onter et alim enter
les plantes.
Les éléments fertilisants sont égalem ent stockés p a r les com plexes arg ilo -h u m iq u e et
o rgan o -m îné ral form és g râ c e à l’humus d e décom position d e s plantes.
Lorsque le sol est carencé en éléments sim ples com m e le phosphore, le potassium ou
le m agnésium , ces éléments vont se “ libérer ” d e la roche m ère g râ c e à l’action d e s
bactéries et venir alimenter ces complexes.

Sans bactéries aérobies, il n’y a plus d’échanges entre le ciel et la terre : le sol meurt.

Si la vie m icrobienne a é ro b ie diminue ou disparaît, il ne peut plus y a v o ir d ’é ch a n g e s


entre le ciel et la terre.
Ainsi en p ério d e pluvieuse, a u lieu d e s’infiltrer d a n s les couches profondes, l’e a u se
met à ruisseler à l’horizontale et v a grossir les ruisseaux, les rivières, les fleuves, p o ur
provoquer les inondations calam iteuses qu e nous subissons d e plus en plus souvent.
En p é rio d e d e sécheresse, l’ea u ne remonte plus p o ur nourrir la vé gétation qui se
dessèche inexorablem ent.
D e même, les éléments fertilisants ne sont plus stockés et fixés, c a r il n’y a plus d e
com plexes faute d ’humus. Les bactéries étant absentes, il n’y a plus d e libération
d ’oligo-élém ents : le sol est carencé.

La mort de nos sols s’annonce par un enchaînement observable.

C e processus, enclenché p a r la disparition d e s bactéries aérob ies, est jalonné p a r


une succession d ’événements a uxquels l’Hom m e ne porte p a s toujours attention ou
dont il ne perçoit p a s le lien existant entre ces phénom ènes.

L'ENCYCLOPÉDIE
v~l. J.
COMPRENDRE LES BASES DE LA VIE

Il fa u t bien observer et re m a rq u e r que ces événem ents se succèdent toujours dans le


même o rd re dans l’espace et dans le temps.
Les sols com mencent à p e rd re leur fe rtilité p a r p e rte de l’humus, ils se lessivent. Puis
arrivent les inondations p a r p e rte de porosité des sols.
Le point le plus spe cta culaire a rrive lorsqu’il y a érosion, glissem ent de te rra in , form ation
de canyons ou de “ dos d ’é lé p h a n t ” : c’est la p e rte physique et active des sols.
Souvent, se ra jouten t aux érosions p a r l’eau, l’action des vents de poussière : c’est
l’érosion éolienne.

La mort définitive des sols se traduit par la désertification irréversible.

O ù en êtes-vous d a n s votre région ?

Vous pouvez, g râ ce à l’o b se rva tio n de ce processus, connaître la p a rtie im m ergée


de l’ice b e rg et é va lu e r l’é ta t des sols de vo tre ré gion .
C ette échelle progressive d ’in sta lla tio n et d ’a g g ra v a tio n des désordres perm et de
mesurer l’é ta t dans lequel se trouve la p la n è te .

1 — La perte de porosité des sols : l’INRA nous a inform és dans le courant de l’année
2 0 0 7 que 7 1 % des sols a g ricole s fra n ça is ont p e rd u leur porosité.

2 — Le le ssiv a g e des sols, la disparition des c o m p le x es a r g ilo -h u m iq u e ou organo-


minéral. C'est ce p ro b lè m e spécifique qui fa it utiliser des doses croissantes de fe rti­
lisants m inéraux solubles et polluants, v o ire e xp lo sifs, comme le n itra te d ’ammonium.
La p ro lifé ra tio n des algues vertes sur les côtes bretonnes est une des conséquences
de ces lessivages.

3 —Les érosions du M o y e n -â g e qui ont p ro vo q u é la fo rm a tio n des “ dos d ’éléphant ”


du sud de la France a va ie n t les mêmes origines que les érosions actuelles : destruction
des forêts, déboisem ents inconsidérés, su re xp lo ita tio n s cé ré a liè re s, surpâturages.

4 — L’accentuation de la fréquence et de la gravité des ino ndatio ns d e v ra it être


un puissant signal d ’a la rm e du dysfonctionnem ent des sols.

5 — La prochaine étape est l’accentuation des érosions, des glissements de


terrain, des effondrem ents routiers ou d ’h a b ita tio n s. Ces phénom ènes sont d é jà très
présents et très actifs dans le centre et le sud de l’Espagne.

6 - Attendrons-nous la désertification to ta le et toutes ses conséquences pour ré a g ir


et a g ir avec bon sens ?

1D L ’E N C Y C L O P E D I E
PlaiA i«.*s U i o - i n d i c a t r i c e *
V o Iu ilK -
DESCRIPTION D ES FACTEURS INFLUENTS SU R LA VIE M ICRO BIENN E
A ÉR O B IE OU ANAÉRO BIE.

n agriculture, un certain nombre de facteurs géologiques, climatiques et surtout


E les pratiques agricoles, vont influencer la qualité et la vitalité de la vie micro­
bienne aérobie. Certains facteurs peuvent la faire disparaître. Nous allons ana ly­
ser les conséquences de la variation de quelques facteurs clés.

C e chapitre a pour objectif, de vous aider à comprendre et à utiliser le tableau des


“ Conditions de levée de dormance des principales plantes bio-indicatrices ”.
Il explique les différents facteurs influençant la vie des sols et fait référence aux
termes contenus dans les colonnes du tableau de cet ouvrage complémentaire à
T Encyclopédie des plantes bio-indicatrices.

CF

C F est l’abréviation de Coefficient de Fixation. Le C F correspond à la capacité de


stockage du sol en éléments fertilisants et en eau. Il est proportionnel à la quantité et
à la qualité des argiles, des limons et de l’humus. Si un ou plusieurs de ces éléments
sont déficients ou absents, il ne peut plus y avoir de fixation dans le sol par
absence de complexe argilo-humique ou organo-minéral, particulièrement lorsque
la vie microbienne aérobie est faible ou absente.
Les déficiences de CF se traduisent p a r la levée de dorm ance de Achillea millefolium,
Aira caryophyllea, Aira praecox, Am brosia artemisaefolia, Erophila verna, M ibora
minima, Sedum sp, Vulpia sp.

LE REMÈDE :
Renforcer le complexe organo-minéral ou le complexe argilo-humique en apportant
de très bons composts équilibrés C/N en quantité modérée (3 à 5 tonnes par ha et par
an).
Si le sol est compacté, relancer la vie microbienne aérobie par un décompactage léger
avec un outil de type 11 actisol ” à 15 — 2 0 cm de profondeurjam ais plus profond.

L’ENCYCLOPÉDIE
description des facteurs influents sur la vie microbienne
AÉROBIE OU ANAÉROBIE.

Bases
lllllllllllllltlll
La richesse du sol en bases, p a rtic u liè re m e n t C a, K et M g , va influencer l’activité
des bacté ries a é ro b ie s. Elles ont un m axim um d e v ita lité et d ’a c tiv ité à 6 ,5 de pH et
lorsqu’elles disposent de q u a n tité d e bases é q u ilib ré e s . Si le pH m onte ou descend,
l’a ctivité m icrobienne a é ro b ie dim inue. Lorsque le sol est carencé en bases, elle
dim inue ég a le m e n t. Lorsqu’il y a excès de bases dans le sol, e lle d isp a ra ît.

Les sols riches en bases sont généralem ent


très riches en crucifères et en légumineuses :
C a p s e lla b u r s a -p a s t o -
ris, M e d ic a g o a ra b ica ,
Raphanus ra p ha n istrum ,
V icia sativa, V icia se -
p iu m , C e n t a u r e a cy a n u s,
P a p a v e r rhoeas.

Dans les haies et petits bois e n to u ra n t vos p a rc e l­


les riches en bases, vous tro u ve re z : A c e r c a m p e s-
tre, C o rn u s sa n g u in e a , C r a t a e g u s la ev iga ta , H e lle b o -
rus foetidus, e tc...

A t t e n t io n !
Le pH du sol v a rie suivant les heures de la jour­
née, suivant les saisons et é g a le m e n t sur de plus
longues durées p a r ra p p o rt aux cycles c lim a ti­
ques selon qu ’ils sont fro id s et humides ou chauds
et secs.

Un sol peut p a ra ître a cid e avec un pH de 5 ,5 et ê tre très riche en bases. Dans les
arènes g ran itiq ue s ou schisteuses qui contiennent des micas, nous aurons des sols
très riches en K et M g . Si nous a p p o rto n s sur ces sols un a m e n d e m e n t contenant des
bases nous allons p e rtu rb e r la vie m icrobienne. Sur les sols riches en bases il fa u t
p re n d re des précautions pour e ffe c tu e r des am endem ents basiques p a rticu liè re m e n t
des am endem ents calciques.

LE R E M E D E :
D a n s les sols riches en bases, m ê m e s’ils ont un p H inférieur à 6, il faut p re n d re des
p ré ca utio ns p o u r a p p o rte r des a m e n d e m e n t s ca lciq u e s. Il faut r é c la m e r à votre four­
nisseur l’étiquette d u produit, ca r les m ultiples form es d es a m e n d e m e n t s ca lciq u e s sont
toujours p résentées sous le n o m a b u sif d e 11 c h a u x ”.
S u r les terrains riches en bases il n e faut e n a u c u n cas a p p o rte r d e c h a u x vive o u de
c h a u x éteinte.

P référer im p é ra tiv e m e n t les ca lca ires crus b ro y és g ro s s iè re m e n t et v e n d u s sous l’étiquette


de ca rb o n a te d e c a lc iu m ”, R e fu se r les c a rb o n a te s d e c a lc iu m b ro y és finement.

L E N C N C I O P E D IE
Volitfiu ►
V l c m t f s l> io -m d ic n t a *ic
DESCRIPTION D ES FACTEURS INFLUENTS SU R LA VIE M ICRO BIENN E
AÉRO BIE OU ANAÉRO BIE.

Les épandre à la dose maximale d ’une tonne par ha.


De même pour les amendements d’origine marine de type lithothamne ou maërl, vous
devez exiger des broyages grossiers et refuser les broyages fins et les “ semoulettes
Les épandre à la dose maximale d’une tonne par ha.
L’épandage des sables fins, ou sables à maçonner (0,1 à 0,5 de granulométrie), issus de
carrière calcaire bien sûr, est l’amendement calcique idéal avec un effet durable et non
perturbant pour la vie microbienne du sol, à la dose maximale d’une tonne par ha. De
plus, en ces temps difficiles, c’est la forme la plus intéressante du point de vue économique.

Ca
iimiii
Ca est le sigle du calcium.
Le signe “ + ” dans cette colonne signifie la présence de calcaire actif dans le sol
et généralement d ’un pH élevé, c’est-à-dire supérieur
à 7. C e type de sol provoquera la levée de dorm an­
ce des espèces dites calcicoles :

Picris echioides, Picris hieracioides,


Plantago media, Réséda lutea, Sinapis
arvensis, etc...

LE REMÈDE
Dans les sols riches en calcaire actif et à pH supérieur à 7, il faut proscrire tout amen­
dement calcique. Il faut également éviter les fumiers et composts de mouton car ils sont
alcalinisants et riches en potasse qui est une base.
Dans les sols à pH élevé, le phosphore est souvent bloqué par déficience de la vie
microbienne aérobie. Ils seront améliorés par des engrais verts de M o u ta rd e ou des
cultures de Luzerne. Toutes les crucifères sont amélioratrices de ce type de sols.

Le signe dans cette colonne signifie que votre sol


est en cours de décalcification, elle provoquera la levée
de dormance de Bellis perennis, Salvia
pratensis...

Votre sol peut égalem ent être naturel­


lement carencé en calcium et lèvera la
dormance de Corynephorus canescens,
Spergula arvensis, Calluna vulgaris, Betula
alba, Betula pendula, etc...
description des facteurs influents sur la vie microbienne
AÉROBIE OU ANAÉROBIE.

LE REMEDE :
D a n s les sols c a re n c é s e n ca lca ire, il faut a p p o rt e r d e s a m e n d e m e n t s ca lciq u e s en prenant
les p ré ca u tio n s d écrites d a ns le ch a p itre “ B a s e s ” !

Air
lllllllll
Les ba cté rie s a é ro b ie s ont besoin de l’o x y g è n e de l’a ir
p o ur vivre. La b a tta n c e des sols
lim oneux et les c o m p a c ta g e s p a r
les machines tro p lourdes ou le sur­
p â tu ra g e , en chassant l’a ir du sol,
m ettent les b a cté rie s a é ro b ie s en
d a n g e r d ’a sp h yxie .

La b a tta n c e lève la d o rm a n ce des


Conyza ca n a d en sis, Conyza sum a -
trensis, E rig e ro n a n n u us, e t c . ..
Les co m p a cta g e s p a r les m achines
tro p lourdes lèvent la d o rm a nce de R u m e x p ulch er, P la n -
ta go major, C a p se lla bursa-pastoris, C ré p is foetida, C ré p is
setosa, C o n v o lv u lu s arvensis, T a ra x a cu m officinale, e tc ...

LE R E M È D E :
P o u r éviter la b a tta nce d es sols lim o n e u x , il faut éviter les p ré p a ra tio n s d e sol affinant
trop la terre. La m e ille u re solution p o u r les sols lim o n e u x est d e s u p p r im e r les labours.
Les la b ours sont toujours très déstructurants p o u r le s o l , la p ra tiq u e d u “ sans la b o u r ”
évite ces inconvénients.
S i le sol est co m p a cté , re la n c e r la vie m ic r o b ie n n e a é r o b ie p a r un d é c o m p a c t a g e léger
a v e c un outil d e type “ actisol ” à 15 — 2 0 c m d e p ro fo n d e u r, ja m a is p lus profond.
L’a p p o rt d e très b o n co m p o st riche en h u m u s est é g a le m e n t u n é lé m e n t structurant d u sol
à la d o se m a x im u m d e 1-3 tonnes p a r ha.

Eau
iimiinii

Les excès d eau vont chasser l’a ir du sol et p ro v o q u e r la d is p a ritio n des bactéries
aérobies du sol. Le re m pla cem e nt des b a cté rie s a é ro b ie s p a r les bactéries
a n aé ro bies va é g a le m e n t p ro v o q u e r des hyd ro m orp hism e s avec déstructuration
des argiles, des lib é ra tio n s d ’A I-F++, F e + + + , et la p ro d u c tio n d e nitrites.

Il existe deux types d hydrom orphism e, les hydrom orphism es naturels ou g é o lo ­


giques et les hydrom orphism es induits p a r les p ra tiq u e s a g rico le s.
Les hydrom orphism es g é o lo g iq u e s et naturels des zones hum ides, marais et
tourbières lèvent la do rm a nce de J u n c u s sp, E p ilo b iu m sp, P u lic a ria sp, Aconitum

14 l-’E N C Y C l O IM l> ll
Volum«* 1
P I a n t e s b i o - ¡n i [i c a î ri c *•s
DESCRIPTION DES FACTEURS INFLUENTS SUR LA VIE MICROBIENNE
AÉROBIE OU ANAÉROBIE.

napellus, Filipendula ulmaria, Lotus pedunculatus, Carex acuta, Carex acutiformis,


Scirpus sylvaticus, etc...

Les hydromorphismes induits par les pratiques humaines :


déstructuration de sols,
surpâturage par temps
de pluie, travail du sol
par temps de pluie, excès
de matière organique
animale, épandage de
lisiers, tassement du sol
par les machines et par
temps de pluie, se tra­
duisent par la levée de dormance de ; Ranunculus
repens, Ranunculus sardous, Agrostis stolonifera, Alopecurus
myosuroides, Rumex obtusifolius, Plantago major, Rumex
pseudalpinus, Ranunculus aconitifolius, Veratrum album.

Les excès d’irrigations vont également provoquer des


anaérobioses et des sali­
nisations de sol qui lè­
veront la dormance de
Datura stramonium, Abu­
tilón theophrastii, Cyperus
rotundos, Artemisia verlio-
torum, Beta marítima, Sal­
sola kali, etc...

LE REMÈDE :
Ne pas travailler les sols humides, ne pas travailler les sols par temps de pluie, ne pas faire
de pâturage par temps de pluie pour éviter les déstructurations et les anaérobioses.
Ne pas épandre de lisiers, toujours composter la matière organique animale avant son
utilisation.
Ne pas dépasser par ha et par an la dose de 5 tonnes de compost sur cultures et 3 tonnes
dans les prairies de fauche. Ne jamais épandre de matière organique animale sur les
prairies pâturées.
Ne jamais faire pâturer les prairies humides, para tourbeuses ou marécageuses. Préférer
la fauche tardive lorsque le sol est bien ressuyé, c'est le seul moyen d’améliorer la qualité
du fourrage et la productivité de ce type de parcelles.
Eviter les irrigations par temps chaud et par aspersion, limiter les quantités d’eau apportées
et préférer les gouttes à gouttes enterrés pour éviter les évaporations.
Le mulching au Bois Raméal Fragmenté (BRF) est le meilleur moyen de supprimer les
irrigations, particulièrement en zones chaudes et sèches.

L’ENCYCLOPÉDIE
description des facteurs influents sur la vie microbienne
AÉROBIE OU ANAÉROBIE.

M O (C)
Ce sîgle sign ifie M a tiè re O rg a n iq u e v é g é ta le riche en C a rb o n e .
C ette m a tiè re o rg a n iq u e a la p a rtic u la rité d ê tre tra n s fo rm é e en humus par les
bacté ries a é ro b ie s si celles-ci disposent de nitra te s. En I absence de nitrates,
les ba cté rie s a é ro b ie s seront re m pla cée s p a r les b a c té rie s a n a é ro b ie s qui vont
fossiliser ce tte m a tiè re o rg a n iq u e , c’e s t-à -d ire la
rendre non b io d é g ra d a b le et non tra n s fo rm a b le
en humus.
La richesse du sol en m a tiè re o rg a n iq u e v é g é ta le
lève la do rm a nce des espèces p ré fo re s tiè re s ou
forestières : A c h ille a m illefolium , V e ro n ic a h e d e r a e -
folia, V e ro n ica c h a m a e d ry s, F estu ca rubra, P te rid iu m
aq uilinum , R u b u s sp, R o sa sp , C r a t a e g u s sp, P ru n u s
spinosa, C o rn u s sa n g u in e a , e tc . ..

LE R E M È D E :
Il faut é q u ilib rer la m a tière o r g a n iq u e v é g é ta le c a r b o n é e p r o d u it e en p e r m a n e n c e par
la nature p a r des apports d e m a tiè re o r g a n iq u e a n im a le rich e e n a z o te d e m a n ière à
éq uilib rer C N : 5 tonnes d e c o m p o st p a r h a et p a r a n su r cultures, 3 tonnes p a r ha et
p a r an sur les prairies d e fauche.

A t te n t io n !
N e jam ais é p a n d re d e m a tière o r g a n iq u e a n im a le sur les pra iries p â tu ré e s.

C e sigle représente la présence (+) ou la carence (--)


de M a tiè re O rg a n iq u e riche en a zo te et en nitrates.
La richesse ou l’excès de nitrates se tra d u it p a r la
levée de d o rm a n ce des espèces
n itra to p h ile s :
C o n v o lv u lu s arvensis, V e ro n ic a
persica, G e r a n iu m dissectum , C h e -
n o p o d iu m a lb u m , L a m iu m p u r p u -
re u m , B r o m u s h o r d e a c e u s , C y n o -
surus cristatus, e tc ...

LE R E M È D E :

Lo rsq u e le sol est e n g o r g é en nitrates, il faut s u p p r im e r les a p p o rts et p articulièrem ent


ne jam ais é p a n d re d e lisiers o u d e nitrates d ’a m m o n iu m .

A m e n d e r a v e c des co m p o sts éq uilib rés C / N , très m ûrs, d e fa ç o n à a m é lio r e r la teneur du


sol en h u m u s et favoriser les c o m p le x e s o r g a n o - m in é r a l et a r g ilo -h u m iq u e .

16 I I. N C V C l O IM . O U

1* L m f c 's L » io -in c lic o f fie es Y o lt u it t 2


DESCRIPTION DES FACTEURS INFLUENTS SUR LA VIE MICROBIENNE
AÉROBIE OU ANAÉROBIE.

Les carences en nitrates se traduisent par la levée de


dormance des espèces du carbone [voir paragraphe
M O (C)], et par les espèces d’affaiblissement du CF par
carence en humus :
Achillea millefolium, Festuca rubra, Luzu-

®
la campestris, Carex caryophyllea, Ge­
ranium molle, Brachypodium pinnatum,
Bromus erectus, Erophilla verna, Hypo-
chaeris radicata, Hypochaeris glabra,
Rumex acetosella, Cynodon dactylon,
Mibora minima, etc.

Nitrite
iiiiimiiiiiiiiiii
Dans cette colonne sont signalées les espèces qui indiquent la présence de nitrites
par le signe “ + Nous pouvons distinguer les nitrites d’origine naturelle des zones
ncepq, humides, marécages et tourbières sous le sigle + G et les nitrites ayant pour origine
les hydromorphismes induits par les pratiques agricoles sous le sigle +P.
m ière à
Les nitrites sont produits lorsque le sol est en anaérobiose totale, par l’aggravation
îrhaei des hydromorphismes, et lèvent la
dormance de :

Geranium rotundifolium, Rumex


crispus, Rumex obtusifolius, Ranun­
culus sardous, Ranunculus sceleratus,
Agrostis stolonifera, Calystegia se-
pium, Cirsium palustre, Rumex pseu-
dalpinus, Veratrum album, Ranunculus
aconitifolius, etc....

LE REMÈDE :
En présence de nitrites il faut relancer la vie microbienne aérobie du sol. Supprimer tout
apport de matière organique animale. Les lisiers particulièrement sont à proscrire.

Si les nitrites apparaissent sur une parcelle pâturée, arrêter le pâturage et passer à la
prairie de fauche pendant plusieurs années.

\e$ Si besoin est, aérer le sol par des décompactages (voir paragraphe “ Air ”).

Vr'lMrr.» f L’ENCYCLOPÉDIE
____ ,__ ____ ,_____
D E S C R IP T IO N D E S F A C T E U R S I N F L U E N T S S U R L A VIE MICROBIENnp
A É R O B IE O U A N A É R O B IE . - fc

Les sem elles d e la b o u r


....................................................................................................................................

Dans les colonnes de commentaires, vous allez p arfois rencontrer la problémati0ll


“ semelle de labour ” et “ asphyxie ” : ces phenom enes sont egalem ent responsable
de la perte de porosité des sols et de la disparition de la vie bactérienne aérobie

l’enfouissement de matières organiques,


, ,„nt provoquées p a r i en f nd d e la raie de labour ou au
Les semelles de labour v " rtPs, fumiers, c o m p o s t m a,ières organiques se trouvent
pailles, herbes, engra familiaux. qui supprim e toute possibilité
fond du bêchage pour ^ 1 . ^ une sorte d écran q ^ 6 ,a longue la

rÆï
S
:ssr*—
*ssi*»- *pi°--
LE R E M E D E :
Il est toujours p lu s fa cile d e p r é v e n ir q u e d e g u é r ir . N e j a m a is e n fo u ir d e matière
o r g a n iq u e e n p r o f o n d e u r est la m e ille u r e p r é v e n t io n .
L o r s q u e v o u s a v e z d e s m a tiè r e s o r g a n iq u e s s u r vos p a r c e lle s , q u e lle s q u ’elles soient :
pailles, m a u v a is e s h e rb e s, fum ie rs, c o m p o s t s , e n g r a is v e rts, v o u s d e v e z im pérativem ent
les d é tru ire et les in c o r p o r e r d a n s les c in q c e n t im è t r e s d e s u r f a c e , u n m o is avant le
la b o u r o u le b ê c h a g e .
P o u r é viter les s e m e lle s d e la b o u r , il fa u t é g a l e m e n t p r o s c r ir e l ’e m p l o i d e tout appareil
rotatif (rotavator, h e rse s ro ta tiv e s, e t c . . . ) à p lu s d e c in q c e n t im è t r e s d e profondeur.
L ’e m p lo i d ’u n a p p a r e il rotatif d e v r a ê tre s u iv i d ’u n d é c o m p a c t e u r t y p e “ actisol ”,

Un conseil aux jardiniers amateurs :

I^ T s o l s Pdte ia r d iÎier f mploient,le mot°oulteur à fraises pour nettoyer et préparer


est rotatif. Il faut donc prépareM e
très attention de frnk^r ol uniquement en surface avec les fraises, faire
pour effet de détruire les h e r b « 6 U s V centirnètr®f. supérieurs, ce qui aura
composts. ' s en9 rais verts et d ’incorporer les fumiers et

1 - ¡ard.ns : ^ T ” “ “ * ‘ Pè“ ‘ ' “ l"“


eptans, R a n u n c u lu s r e p e n s e t C o n v o l v u l u s arvensis.

18 l/ l N C Y C l .OIM IM
V lc m U v s b io - ii\ d ic o

LE S QUATRE G RAN D S SY ST È M E S FR A N Ç A IS

’agriculture française peut se diviser en quatre grands systèmes intimement liés à la


L gestion des matières organiques, particulièrement de la matière organique végétale
carbonée. Quelle que soit la production agricole, prairies, céréales, vignes, vergers,
maraîchages, etc, vous produisez et disposez de matière organique végétale
carbonée.
Pour se transformer en humus ou se minéraliser et se nitrifier, cette matière organique
doit être transformée par les bactéries aérobies du sol. Celles-ci, pour effectuer un
travail efficace doivent disposer de nitrates et de potasse. Si les bactéries aérobies ne
disposent pas de nitrates pour transformer la matière organique végétale carbonée,
elles cèdent la place aux bactéries anaérobies qui vont fossiliser cette matière
organique. Tout d’abord, elle va devenir archaïque, puis fossile, c’est-à-dire non
biodégradable. L’état fossile est irréversible ; dans plusieurs millions d’années, votre
matière organique sera toujours dans le même état, elle est définitivement perdue en
ce qui concerne sa transformation en humus et son action sur la vie aérobie du sol.
6 iWière

5 soient; 1 — Premier grand système français :


tfwemejif imiiiiiiiiiiiiiiiiitimiiiiiiiimTniiiiimimiiiiiiimimiimmiimmiiimmiiiiiflmmmiiii
avant le
C ’est le système le plus extensif, qui consiste à ne faire aucun apport d ’amendements
appareil azotés ou potassiques. Vous fossilisez votre matière organique végétale qui devien­
yfondeur. dra non mobilisable, ni minéralisable : la perte de fertilité du sol est évidente.
w Le coefficient de fixation s’effondre et le potentiel de production agricole diminue.
LES QUATRE GRANDS SYSTÈMES FRANÇAIS

le le vé e d e d o rm a n c e d e s especes preforestières 0l|


C et éta t se m anifeste p a r ne du so| : Veronica h e d e r a e f o lia , V e ro n ica d iamaedrys
forestières liées au ta u x d e c a t o n c g m p e s t r k , P t e r id iu m a q v ilin u m , tout le genr'

stuca rubra, Carex c a r y o p y R u b us,le g e n re Rosa, tous les


a rb u s le s en g é n é ra l. C ’est l'é v o ­

lu tio n vers la fo rê t. Il se m a n i­
fe ste é g a le m e n t p a r la le v e e
d e d o rm a n c e des esp è ce s liées
a u x ca re n ce s d ’a z o te et aux
carences d ’humus : le g e n re
R / i i n a n t f i u s , a c e t o s e lla ,
Cynodon d a c t y lo n , le g e n r e O x a h s , Portuloca oleraceo,

etc. Les espèces d g m fic a t'v e s i es P e r A * rn lc iu m ou des é ta ts d e décalcification


^ arvensis, Salvia
lèvent fréquem m ent dans ce Typ
pratensis, C a llu n a vulga ris, etc.

2 - Deuxièm e gran d systèm e fra n ç a is :


iiiiimiiNiiiimiiimiiMiiiiiiiiiiiimmiiiiiiiiimiiiiimmiiiiiiiimimimiiiiimiiiiimiiiiimimi

C ’est le système des gra n d e s plaines c é ré a liè re s , Beauce, Brie, C ham pagne, Berry,
e tc ... Il consiste à a p p o rte r des am en de m en ts azo té s e t potassiques massifs. Nous
retrouvons ce système aussi bien dans les fe rm e s co n ve n tio n n e lle s avec des apports
massifs de nitrates d ’am m onium , que dans les fe rm e s en a g ric u ltu re biologique avec
l’alternance Blé-Luzerne.
mwmm

. . i> v ï i 1 O IM l

"Plantes l>io-i»ulir
L E S QUATRE G R A N D S S Y S T È M E S F R A N Ç A IS

Dans ce système, on accélère la transformation de la matière organique végétale


p a r les apports de nitrates chimiques ou p a r les apports azotés de la Luzerne. N e
pas oublier que la Luzerne fixe entre 6 0 0 kg et 8 0 0 kg d ’azote p a r ha et p a r an.
C ’est le système le plus productif p a r lequel on a atteint à la fin du XXèm e siècle des
productions records aussi bien en chimie qu’en agriculture biologique. Cette méthode
est à l’origine du “ Club des 100 quintaux ”.

Ce système va droit dans le mur en raison de son hyper-efficacité et de son


hyper-performance.

La minéralisation annuelle de matière organique est supérieure à la production


naturelle. Le capital “ M atière O rganiq ue ” du sol s’épuise petit à petit, année après
année et on arrive à la consommation et à la perte totale de la matière o rgan iq ue
du sol.
Un sol sans matière organique meurt, la vie microbienne aérobie disparaît, les argiles
se pulvérisent, c’est ce que l’on appelle la désertification au sens premier et scientifique
du terme. Il faut prendre conscience que ce phénomène n’est plus une simple hypothèse
aléatoire, mais est déjà en formation et devient actif chez nous. C e la n’arrive pa s
qu’aux autres quoi qu’on en dise ou qu’on essaye de nous faire croire officielle­
ment.

Les plantes qui jalonnent la désertification apparaissent souvent dans le même


ordre, tout d ’abord une levée de M yosotis arvensis, puis de Rum ex acetosella,
Cynodon dactylon et enfin d ’A m brosia artemisaefolia.

Souvent nous constatons une nette diminution de


levée des plantes adventices même en agriculture
biologique. Et cette absence de levée est souvent
considérée par l’agriculteur comme un indice de
réussite de ses pratiques agricoles au lieu de la
considérer comme une alarm e et le symptôme de
la désertification ram­
pante.

La disparition des “ mauvaises ” herbes que ce soit en


agriculture chimique ou biologique est un signal d’alarme
grave de début de désertification.

Lorsque la biodîversité diminue le désert n’est p a s loin.


LES QUATRE GRANDS SYSTÈMES FRANÇAIS

3 - Troisième g ra n d sy stè m e fra n ç a is :


....... ............... imiiiiiiiimiiiiimiiiiiiiiMimmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiMimiimiiimii

Ce système co rresp on d à la v é rita b le “ A g ric u ltu re d u ra b le

Par cette m éthode, on é q u ilib re le r a p p o r t C /N du sol p a r des a p p o rts raisonnables


de m atière o rg a n iq u e a n im a le riche en a z o te e t en po ta sse sur la m a tiè re organique
vé g é ta le carbonée p ro d u ite n a tu re lle m e n t.
C ’est le système rencontré dans d e sfe rm e s d e p o ly c u ltu re -é le v a g e ou dans lesgrandes
fermes céréalières a va nt 1973 où, sur ch a q u e fe rm e , on a v a it un a te lie r d ’engraisse­
ment de bovins, et le fu m ie r é ta it restitué a u x p a rc e lle s d e céréa le s.
Ce système nest pas le plus p e rfo rm a n t, il ne p e rm e t p a s d ’a tte in d re des records de
rendement, mais c est “ le s y s t è m e d u r a b l e ” et le se u l s y s t è m e durable.

Plusieurs espèces sont là p o ur nous c o n firm e r l’é ta t d ’é q u ilib re du sol et lèvent leur
LE S QUATRE G RANDS SY ST E M E S FR A N Ç A IS

dormance : Rumex acetosa, Trisetum flavescens, Lotus corniculatus, Cynosurus cristatus,


Stellarla media/ Géranium colombinum/ Festuca pratensis, M edicago arabica/ etc.

L’équilibre entre matières organiques végétales et matières organiques animales est


nécessaire pour obtenir un humus stable et une bonne vie microbienne des sols. Cet
équilibre est garant de la continuité de la biodiversîté et de la fertilité des sols.

4 — Quatrièm e grand système français :


111111111111111111111111111111111111111111111iTn1111111111 il 11111111n11111111111111111111111111111111 ■ m1111111111111

C ’est le tout animal, rencontré en montagne, rarement en plaine, où toute la surface


est consacrée au pâturage bovin. O n le rencontre fréquemment en production lai­
tière, particulièrement en production de fromages A.O.C.
Ce système est très dégradant pour les sols, car il y a excès de matière organique
animale et particulièrement de nitrates, nitrites et potasse. Ce système est encore
aggravé par les températures froides d ’hiver (Est de la France, montagnes, etc...). Il
est également aggravé lorsque l’on passe d ’un é pan dage de compost à un épan da­
g e de fumier brut. Il est particulièrement pénalisant pour les sols en cas d’épandage
de purins et de lisiers.
Lorsque le sol est saturé ou largement excédentaire en potasse, nitrates et nitrites,
la vie bactérienne aérobie disparaît. Elle est remplacée par la prolifération des
bactéries anaérobies, annonciatrices des putréfactions ou des fossilisations.

L’ENCYCLOPÉDIE
f les quatre grands systèm es français

M êm e sans excès im p o rta n t d 'e a u , le sol d e v ie n t h y d ro m o rp h e avec fo rmation


gley ou pseudogley, p ro d u c tio n d e n itrite s, lib é ra tio n d 'a lu m in iu m (A I+ + + ),
m otion du fe r fe rre u x en fe r fe rriq u e (F e + + + ).
Ces sols sont l a r g e m e n t r e s p o n s a b l e s d e l’a c c r o i s s e m e n t d e s m alad ie s de
d é générescen ces n e rv e u se s, a n i m a l e s o u h u m a i n e s .

Des espèces souvent considérées com m e in d é s ira b le s , v o ire com m e des pestes agricoles
lèvent leur dorm ance dans ce ty p e de sol p o u r le s o ig n e r e t c o rrig e r nos erreurs :
R u m e x crispus, R u m e x obtusifolius, R u m e x p s e u d a lp in u s , V e r a t r u m a lb u m , tout le genre
Cirsium , p a rticu liè re m e n t C irsiu m a r v e n s e , tout le g e n r e C a r d u u s , R a n u n c u lu s sardous,
R a n u n c u lu s rep ens, R a n u n c u lu s a conitifolius, e t c ...
L E S G R A N D S B IO T O PES N AT U RELS ET LE U R P R ÉSER V A T IO N

ans ce chapitre, les grands biotopes naturels sont décrits dans le sens de la colo­
D nisation et de l’évolution des algues, depuis la sortie de l’eau, il y a 4 0 0 millions
d ’années.
Ils sont décrits d ’abo rd p a r rapport à la colonisation des lacs, étangs, fleuves et
rivières, puis dans une deuxième partie, à partir des sables, des limons et des plaques
rocheuses, jusqu’à la forme la plus évoluée de colonisation, le stade apparent d ’équi­
libre nommé climax, l’état le plus avancé étant la forêt.
Dans un troisième temps sont décrits les étages m ontagnards et alpins, d e la plaine
aux neiges éternelles.

Les espèces citées sont celles qui permettent d ’identifier le biotope, elles sont ca ra c­
téristiques de celui-ci, bio-indicatrices de la vitalité du biotope et particulièrement
de sa bonne santé. Elles sont facilement observables et reconnaissables, ce ne sont
pas forcément les plus caractéristiques en phytosociologie.

A - Evolution à partir des rivières, fleuves, lacs et é ta n g s :

Depuis 4 0 0 millions d ’années, la nature comble les lacs et étangs de façon à les
mettre “ hors d ’eau ” et permettre à la forêt de s’installer. Les b a rra g e s et les
pollutions aquatiques peuvent nuire considérablement à ces flores spécifiques.
NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION
LES GRANDS BIOTOPES

Les petits plans d ’eau, re fu g e s d ’espèces ra re s ou p ro té g é e s , sont fré q Uem


rem blayés e t com blés p o u r a g r a n d i r des p a rk in g s , des p a rc e lle s agricoles, etc. to u ^
sortes de non-sens s ig n ific a tifs d e la f o lie d e la croissance perm anente. Lorsqu’il
sont comblés p a r des ordures m é n a g è re s ou in d u s trie lle s com m e dans la vallée d
la Saône au sud d e C ha lon sur S aône, non se u le m e n t une p la n te ra re et protégée
d ’im p o rta n ce p a trim o n ia le e u ro p é e n n e : M a r s i l e a q u a d r if o lia va d isp a ra ître , mais la
n a p p e p h ré a tiq u e va ê tre p o llu é e e t p ro v o q u e r l’e x tin c tio n d ’autres espèces rares
et protégées sensibles com me N y m p h o i d e s p e lt a t a e t S tr a t io t e s a lo id e s dans les plans
^ ’^n n n a rfo is éloignés, mais en co m m un icatio n a ve c la n a p p e .

M a r s i l e a q u a d r ifo lia , Stra tio te s aloides, Hotto-

n ia p a lu stris, N u p h a r p u m ilu m , Potam ogetón


sp, M y r io p h y l lu m sp, C e r a t o p h y llu m sp, N a ­
jas m in o r, N a j a s m a r in a , V allisneria spiralis,

S a g it t a r ia sa gittifo lia
A lis m a p la n t a g o ,
L u r o n iu m n a ta n s,
A lis m a g r a m ín e a ,

C a ld e ssia parnassifolia, B a ld e llia |


ra n u n cu lo id e s, H y d ro c h a ris m or-
I
su s-ra n a e , N y m p h o id e s peltata,
M e n y a n th e s trifoliota, Butom us
u m b e l latus, U tricula ria sp, e tc ...

Les plans d'eau oligotrophes :


.............................................................................................................................................................................................................. ..

" S S° nt caractérisés p a r des eaux très


P s contenant peu ou pas de matière
g ™gue, p as de nitrates ni de p h o sp h a -
eS Son* s°uvent a lc a lin e s et peu-
P P ar des espèces caractéristiques
me ^es ^ o ro s p et les N ite lla sp, deux
9 res intermédiaires entre les algues et

GS p antes vasculaires.
Pàces de ces deux genres sont très

r a g i es et d is p a r a is s e n t lo rs d e l’eutrophi-

l.’F .N C Y C 1.01*1 D U Volui>u‘


T -’ U m f e s b i o - i i u lit* o f f i c e s
LES GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

sation de ces eaux. Les characées ne supportent pas


des doses de phosphates de 0,02 mg par litre. Ces
milieux sont en voie de disparition. t t

Helosciadium nodifiorum, Nasturtium officinale, Chara W -h


%£.
Hum o fficinale
sp, Nitella sp...

Les p la n s d ’eau eutrophes :


iiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiTiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Ce sont les plans d’eau riches en éléments minéraux et en matière organique, à


végétation abondante, parfois luxuriante. Ils peuvent être très vite “ asphyxiés
si cette prolifération végétale se fait trop rapidement. Actuellement beaucoup
Pos i de plans d’eau naturellement eutrophes deviennent asphyxiés, et meurent par les
apports urbains et domestiques de polluants naturels ou chimiques.
n e ria spirà
De nombreuses espèces de Potamoge­
tón sp, Najas sp, Myriophyllum sp,
Ceratophyllum sp, Zanichellia sp,
disparaissent sous la pression de ces
pollutions organiques ou chimiques.

Les e a u x courantes, ruisseaux, rivières, fleuve s :


miiiiiiiiiiiimimtiimiiiiiimmiimmmimiiimiiiiiimiiiiiiiiiimimmmimiiiiimmimiiiiinmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Les eaux courantes des fleuves et ri­


vières sont totalement tributaires de
leur régime hydrique et de la qualité
m des eaux. Les multiples barrages
■ installés depuis 1950 et les pollutions
■ agricoles, domestiques ou industriel­
■ les, ont considérablement fait dimi­
nuer la biodîversité de ces milieux.
Ils ont également été victimes
des endiguements et “ aménage­
ments ”, particulièrement les fleuves

L’ENCYCLOPÉDIE 37
biotopes naturels et leur préservation
les grands

et rivières du bassin du Rhône et de la Loire.

Helosciadlum nodiflorum, Helosciadlum Ranunculus fluitans, Pot


nodosus, Ranunculus penicillatus, etc...

r l i _c p* limons h u m id es des p io n s d eou à niveou voriobia


mimim11,mm11im1111mimnun1mni1
1i«ii mi mini muimimiiiiii ........ "„„„.„„„„„„..„„„„„„H,, 5 ,'8,8
et des m ares tem poraires :
IMIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIRUUm|llllllll,lllllll’*IIIIIIIIIMIIIIII,ll,IIM

Ces milieux sont directement victimes des pollutions agricoles aux pesticides et des
aménagements touristiques.
R a n u n c u lu s o p hio glo ssifo liu s, Littorella lacustris, H y p e r i c u m h e lo d e s , Scirp us fluitans,
------ . A p iu m in u n d a t u m , Elatine hexandra,
E la tin e tria n d ra , P u lic a ria vulgaris,
M y r io p h y l lu m verticillatum , Pilula-

ria g lo b u life r a , D a m a s o n iu m alisma,


P o te n tilla su p in a , C yperus fuscus,
L im o s e lla a q u a t ic a , Ranunculus
n o d iflo ru s , O p h io g lo s s u m sp, Sedum
v illo su m , M y o s u r u s m in im us, etc...

Cette végétation très riche en espèces rares


et en danger d’extinction, est menacée par
la pollution des rivières et l’implantation des
espèces exogènes envahissantes, les pestes
végétales telle R e y n o u tria ¡a p o n ic o .

V o lu n u - -
LES GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

Bidens cernua, Bidens radiata,


Chenopodium rubrum, Brassica
nigra, Carex bohemica, Cryp-
sis alopecuroides, Dam aso-
nium a/isma, Leersia oryzoides,
Potentilla supina, Ranunculus
sceleratus, Rum ex maritimus,
Schoenoplectus supinus, Poly­
gonum mite, etc...

Bords des eaux, zones marécageuses, cariçaies, zones humides :


miimiiiiiiiiimmiiiiiiiiiiiiimimmiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiimiimiiimmiimiiiiiiiiiMmiiiiiiimiiliiiMmiiiMimmiimimiimiiiiiimiiiii

Les zones humides sont devenues “ peau de chagrin ”, grignotées dans tous les sens,
par les drainages agricoles, par la mise en cultures de maïs, par les aménagements
routiers et urbains, particulièrement les Z.I.P, Z.A.C, Z.U.P qui sont toutes construites
sur ce type de milieu. Elles sont également victimes des aménagements touristiques.

Typha minima, Hydrocotyle vulgaris, Lysimachia thyrsiflora, Hippuris vulgaris, Carex


diandra, Carex limosa, Carex mairii, Cyperus longus, Cyperus fuscus, Pycreus flavescens,
Dactylorhiza incarnata, Serratula tinctoria, Erica tetralix, Genista anglica. Scorzonera
humilis, Lotus pedunculatus, Viola palustris, Pinguicula sp, Samolus valerandi, Drosera
rotundifolia, Primula farinosa, Anagallis tenella, etc...
b io t o p e s n a t u r e l s e t l e u r p r é s e r v a t io n
r LES GRANDS

C e s groupem ents relictuels d is p a ra is s e n t très v ite lors des am énagem ents routier
forestiers, lors des tra v a u x d ’a m é n a g e m e n t des c a p ta g e s d e sources, rectifiCQf ^
des ruisseaux, re c tific a tio n des fossés d e d ra in a g e s . D e nom breuses espèces de
sources et ruisselets sont en n e tte régression. Les “ p la tiè re s ” du bassin parisien
sont m enacées p a r les pollutions
a g ric o le s a u x pesticides et par |
to urism e .

C h r y s o s p le n iu m o p p o s itifo liu m , C h r y s o s p le n iu m alternilo-


lium , M o n t ia fo n ta n a , R a n u n c u lu s h e d e r a c e u s , Catabrosa
a q u a tic a , C ic e n d ia filiform is, L im o s e lla a q ua tica , Juncus
ca pitatus, P y c r e u s fia v e s c e n s , O p h i o g l o s s u m sp, Ranunculus
n o d ifìo ru s, C r a s s u la vaillantii, P in g u ic u la sp, Anagallis
tenella, e t c ...

Vallées allu viale s :


iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Les prairies naturelles perm anentes des g ra n d e s v a llé e s a llu v ia le s sont particulière­
ment riches en espèces p a trim o n ia ­
les, protégées, rares ou menacées.
La transform ation de ces m ilieux
naturellem ent riches, en désert de
maïs, menace gravem ent la b io d i­
versité et la q u a lité des eaux, p o l­
luées p a r les pesticides.

2
V o l i l i » 1'
LES GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

G ra th ia officinalis, Althaea officinalis, Thalictrum flavum, Oenanthe fistulosa, Oenanthe


silaifolia, Hordeum secalinum, Allium angulosum, O phioglossum vulgatum , O rchis laxi-
flora, C arex melanostachya, Fritillaria meleagris, Senecio paludosus, Senecio aquaticus,
Viola elatior, Salix repens, Cyperus esculentus, Trifolium subterraneum, Euphorbia palus­
tris, Pulicaria vulgaris, etc. . .

M a r a is tourbeux et tourbières :
iimhihimmumililimiimi ninniiiimiiiii ilihunilumilihhnuhhhi»um

Les tourbières ont perdu une grande


partie de leur surface depuis 1950
um altéré
par la surexploitation de la tourbe.
's, Catabna
Plus que l’extraction de la tourbe,
¡tica, Jm c’est le drainage des tourbières qui a
i,Rannidi fait le plus de dégâts en empêchant
j, A n a g é leur reconstitution après l’exploitation
comme à Allanche dans le Cantal.

irtic^

Ligularia sibirica, Dianthus superbus, D rosera sp, Vaccinium vitis-idaea, Androm eda
polifolia, Vaccinium oxycoccos, Eriophorum sp, Sphagnum sp, Polytrichum commune,
Lycopodiella inundata, Lycopodium annotinum, Aconitum napellus, Gentiana pneum o-
nanthe, Dianthus superbus, M yrica gale, Erica tetralix, Erica ciliaris, Rhynchospora alba,
Rhynchospora fusca, etc...

L’ENCYCLOPÉDIE ~3«
les grands biotopes N A I . •' 1 l4UWl-iw ni nj|^

_ . . h u m id e s e t p a r a t o u r b e u s e s :
P r a ir ie s n u r r iia e ^

Ces prairies re m a rq u a b le s p a r la richesse d e le u r flo r e o n t presque toutes *


du fa it des d ra in a g e s a g ric o le s e t du s u r p â tu ra g e p a r les bovins et |es 0vins
absolum ent p ré se rve r le peu d e sur- W
face qui subsiste en France. O n y
trouve de nombreuses espèces ra re s
ou protégées.
D ro se ra rotundifolia, W a lh e n b e r g ia

h e d e ra c e a , C a rex p a n ic e a f Lotus

p e d u n cu la tu s, D a c t y lo r h iz a m a c u la t a ,

D a cty lo rh iza m ajalis, D a c t y lo r h iz a

incarnata, P rim u la farinosa, C a rum

verticillatum , A r n ic a m onta na ,
D a n th o n ia decum bens, G e n is t a
anglica, G e n t ia n a p n e u m o n a n t h e , P e -

dicularis sylvatica, P o ly g a la se rp y llifo lia , e t c . . .

y p ra tiq u e r la fa u c h é tard0 ^ " ^ ^ d ra in é e s ou P a r é e s . O n doit simpler

pour la production de f r o m a ^ e r A ^ C ^ 6 " ° " ^ ^ f ° U rra 9 e ' *rèS ar° ma'

/VI© h

......... .............................................................

• ^“ es z °n e s h u m id e s sont égalem ent en


* te d im in u tîo n d u f a it des enrésinements <
I in s ta lla tio n des in fra s tru c tu re s touristique
-> m o n ta g n e . Il ne fa u t ni d ra in e r ni enrésîne
m ô g a p h o rb ia ie s re sta n te s.
LES GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

Mulgedium alpinum, Mulgedium plumier!, Doronicum austriacum, Scrophularia umbrosa,


Thalictrum sp, Géranium phaeum, Senecio caca/iaster, Peucedanum carvifolia, Senecio
helenitis, etc...

Milieux forestiers - forêts riveraines, ripisylves, forêts de ravin :


11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111il111il1111111111111111il1111il111T
1111111n1111111111111il11111111111111111111111111111111111111111111111

De tous les milieux naturels, les milieux


forestiers sont mieux conservés que les
milieux ouverts. Toutefois, les am énage­
ments des fleuves et rivières ainsi que les
enrésinements sont un danger permanent
pour le maintien de la biodiversité des
forêts riveraines et alluviales ou des forêts
de ravin.

! Scilla lilio-hyacinthus, Lunaria rediviva, Hesperis matronalis, Tilia cordata, Tilia platyphyllos,
efl
Í Stellaña nemorum, Ulmus glabra, Anemone ranunculoides, Chrysosplenium oppositifolium,
Æ> Galanthus nivalis, Equisetum hiemale, G agea lutea, Lathraea clandestina, etc...
K
ré¡>fl
*

Voliimi- 2 L’ENCYCLOPÉDIE
GRANDS B IO T O P « "M , -
i njlN

..................................................................... , i ,

, es, c a ra c té ris é e p a r I a b o n d a n c e des lianes et p|ant _


° r r s r e c a la c t é r is t ip u e d e c e s f o r ê t s : V » W n / fe ra s e b s p s W v esW s, lfl ^

>a L a u b o r d d e l’e x t in c t io n e n F r a n c e .

C a la m a gro stis e p ig e io s, C a la m a g r o s t is a r u n d i n a c e a , C r é p is p a lu d o s a , Polygonatum ver-

f¡cillatum, C irsiu m o le r a c e u m , A e g o p o d i u m p o d a g r a r i a , G e r a n i u m p h a e u m , Stachys pc-

lustris, Vitis vinifera su b sp sylvestris, V io la e la t io r ; U l m u s la e v is , R ib e s rubrum, Molinio

ca e ru le a subsp altissim a, P e u c e d a n u m g a llic u m , e t c . . .

B - Évolution à partir des s a b le s et roch ers :

Les sables et lim ons, les d u n e s litto ra le s :

Ce groupem ent colonise des m ilie u x s a b le u x ou lim o n e u x très secs, sans argiles
sans m atière o rg a n iq u e et d e plus, souvent salés ou soum is à des embruns salés. Ce
milieux sont très riches en espèces ra re s e t m e n a c é e s d ’e x tin c tio n . L’agriculture et 1«
tourisme d é g ra d e n t constam m ent le litto r a l e t
“ rongent ” inéluctablem ent l’a ire d e r é p a r titio n
de ces espèces.

Dianthus gaHicos, H/eracium e r io p h o r u m , Ca


arenana, Ammophila a r e n a r i a , L e y
arenarius,C a l y s t e g i a
soldait,a
lEe r y n g iu m
m a ritim u m , A n t h é m is
m aritim a, LE ipnheeadrraa d is
a /s--
. hya' O t a n t h u s m
a
ritu ileih i”C o
s,Cr u c i a n e l l o maritintOi
t'm a , H o n c k e n y a p e p lo id e s , e t c ...

vol«"''
1 ïl l-*E N C 'V C L O P É n iP
L E S G R A N D S BIO TO PES N ATU RELS ET LE U R P R ÉSER V A T IO N

Les sab le s et lim ons, les dunes continentales, les arènes


iiiiiiiiiim iiim iiiiiiiiiiiiiiiifiiiiiiim iiiiiiiiiiiiiiM im m iiM iilim m iiiiim iiiiiim iiiiiifim iiiiiiiiiiiim iiiiiiiiNiiiiiiiiiiim m iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim i
schisteuses et granitiques :
il 11111111111111111111111111111111111111111 iTfti 11111111111111111 ri 11n 111111111111

C e groupement colonise des milieux sableux ou limoneux très secs, sans argile et
sans matière organique, parfois très riches en bases, comme les arènes schisteuses et
granitiques, parfois complètement lessivés et désaturés comme les sables siliceux des
dunes éoliennes intérieures.

Spergularia morisonii, Spergularia pentendra,


Teesdalia nudicaulis,
M ibora minima, A ira
praecox, A ira caryo-
phyllea, Corynephorus
canescens, Ornithopus
perpusillus, Aphones
aeurntSlac^ inexspectata, nombreux lichens, etc...

Les rochers, dalles rocheuses, é b ou lis et autres m ilie u x


iiiiiiiiim iiiiiiim iiiim iiiiiiim iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim iiiiiiiiiim iiiiiiiiiiiiiiiiim iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim iiiiiiiiiiiiiiiiii
caillouteux :
pïï»iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii_______________

Les dalles rocheuses, les rochers et les éboulis


sont les témoins de la “ stratégie ” mise au
point p a r la nature pour coloniser la p laq ue
terrestre il y a 4 0 0 millions d ’années.
sans argils C es milieux sont des reliques nécessaires
,runssalé^ pour comprendre l’évolution des sols et leur
griculwrf colonisation.
C e livre grand ouvert
où il suffît de lire, peut
être irrémédiablement détruit par les grands travaux routiers,
carrières, etc...

a - rochers, dalles et éboulis calcaires :

C es milieux ont généralement un pH très élevé souvent supérieur à 8 ; les espèces


pouvant vivre sur les roches calcaires ont acquis des formes adaptatives particulières.
Les rochers et éboulis sont égalem ent très secs, et nécessitent la mise en place de
stratégies de survie impressionnantes. C es milieux sont détruits par les ouvertures de
carrières ou les aménagem ents touristiques. L’exploitation des carrières de C ry dans

L'ENCYCLOPÉDIE qq
Volume 2
---------------- « ' n i

GRANDS B IO T O P » " "

„ » d H p o ™ - » » * * è” W
' « , „„ bord d . I'.rdinotron.

A s p l é n i u m p e t r a r c h a e , A s p l é n i u m viride, Pofen«||a co

cens, A s p l é n i u m s c o lo p e n d r iu m ,

P r im u la a u r ic u la , Sedum a cre,

P r im u la m a r g i n a i a , S a x i f r a g a fri-

d a c ty lite s , T e u c r iu m m onta num ,

L a c iu c a p e r e n n is , C ornus m as,

G a liu m fle u ro tii, S is y m b r iu m

supinum, V io la hispida, B ic u t e lla sp , C a r d a m i n o p s i s a r e n o s a ,

& t c » ••

b - rochers, dalles et éboulis non calcaires ou siliceux :

Comme les rochers ca lca ires, les ro ch e rs s ilic e u x sont d é tru its p a r les ouvertures de
carrières et les a m én ag em e nts to u ris tiq u e s . Ces ro c h e rs g é n é ra le m e n t à pH acide à
très acide sont les d e rn ie rs re fu g e s d e c e rta in e s e sp è ce s a c id o p h ile s ou calcifuges.

A s p l é n i u m s e p t e n t r io n a le , A s p l é n i u m

billotii, A s p l é n i u m f o r e z ie n s e , P o l y c a r -

pon t e t r a p h y llu m , S e d u m t e le p h iu m

subsp m a x im u m , Sedum h ir s u t u m ,

S e d u m a n g lic u m , S e d u m a n d e g a v e n -

se, A n t h ir r h in u m la t ifo liu m , A s a r in a


p ro cu m b e n s, S ile n e a rm e ria , S ile n e v is c a r ia , e t c . . .

immmiii5SimS.m..mîÎ^*V ® e s l© S m o Î S S O n S I

Les plantes adventices des cultures é g a le m e n t a p p e lé e s p la n te s compagnes


P es messicoles, sont, p o u r c e rta in e s , a u b o rd d e l’e x tin c tio n en raison de lemi
es pesticides en a g ric u ltu re . O n ne les tro u -

intensT ^ Ue daPS 20nes d e m o n ta g n e non


ensifiees ou en a g ric u ltu re b io lo g iq u e .

é t e i n t e l ^ n ^ r j r c a m l / - 0 ^ / 65 ^ L l" S° nt

e p i,in - - « c o , j ; z : l z z c : ; : : ,a

1
LES GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

Un comble, Lolium temulentum, l’ivraie de la bible, est pratiquement éteinte et n’est


maintenue que parce qu’on la cultive pour ses propriétés médicinales !
Une bonne centaine d’espèces adventices sont éteintes ou au bord de l’extinction.

Adonis sp, Centaurea cyanus, Agrostemna githago, Arnoserís mínima, Linaria arvensis,
Chrysanthemum segetum, Silene gallica, Ranunculus arvensis, Consolida sp, Delphinium
sp , Delia segetalis, Veronica acinifolia, Myosurus minimus, Bifora testiculata, Asperula
arvensis, Androsace maxima, Nigella arvensis, Cornelina sativa, Tulipa sylvestris, Tulipa
praecox, Tulipa oculus-solis, Gagea villosa, Physalis alkekengi,
Lolium temulentum, etc...

r es 0uvertures.
|le n t à pH oo^

e s o u calcify

Les prairies et pelouses sur sols siliceux et autres substrats


iiiiiimiiiiTiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiimiiiimiiiimiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiimiiiiiiiiimmiiiimmimiiiiiiimiiimiiiiiiiimiiiiiiiiii
non calcaires :
miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiimii

Ces prairies sont très riches en espèces patrimoniales européennes et sont de ce fait
éligibles au titre des zones NATURA 2000, particulièrement les prairies de fauche.
Leurs dégradations et disparitions viennent du
surpâturage et du labourage pour les trans­
former en cultures intensives.
Linum bienne, Jasione
montana, Anthoxanthum
odoratum, Narduus
stricto, Arnica montana,
Deschampsia flexuosa,
Saxifraga granulata,
Dianthus armeria, Luzula
campesfris, Carex caryophyllea, Agrostis canina, Narcissus pseudo-narcissus, Narcissus
poeticus, Erythronium dens-canis, Polygala vulgaris, Polygala serpyllifolia, Galium verum,
Orchis mascula, Orchis ustulata, Trisetum flavescens, Orchis mono, Senecio adonidifolius,
Spiranthes spiralis, Antennaria dioica, Danthonia decumbens, etc...

Vnlnm,» 2 L’ENCYCLOPÉDIE 37
nm
LES GRANDS B I O T O P

I , , c » t sur so l c a lc a ir e p ro fo n d :
Les prairies .... .... ..... ... .................
sur substrat calcaire a sol profond corresPonfj
Les prairies perm ane^ Habitat. ^ caractérisées par ^ % ,

“ mé5î d 0é e r C e sont souvent les milieux p rairiau x les plus en danger, car
en orchl^ e® S0|S riches fa vo ra b le s au x cultures cereaheres intensives.

B r o m u s e r e c t u s , K o e l e r i a valesiana, Pu/satilla

g a r is , A l l i u m f l a v u m , G a l i u m g/aucum, F ili p p

v u lg a r is , C a m p a n u la rom b h oid a lis, Camp™*

glom era ta , C a rlin a a c a u lis , C a r lin a

cynara, C a rlin a a ca n th ifo lia , C ir s iu m


acaule, G e n t ia n a lutea, G e n t i a n a c r u c ia t a , G e n t i a n a c a m p e s -

tris, R a n u n cu lu s g ra m in e u s , O r o b a n c h e a lb a , A n t h e r i c u m lilia g o ,

O dontites luteus, L in u m t e n u ifo liu m , P o l y g a l a c a l c a r e a e t d e

no m b re u se s o rc h id é e s : O r c h is sp, O p h r y s sp , T r a u n s t e in e ir a

globosa, A c e r a s a n th r o p o p h o r a , e t c . . .

Les prairies et p e lo u se s sur so l c a lc a ir e peu profond :


l'" " " " " n" i'" " " " " " " ... 1............................ ............. .. ..........!....... .. .... .................

A pH élevé, ces pelouses et p ra irie s sont p e u p lé e s p a r des espèces spéci


résistantes au calcium ou au m a g n é s iu m . C e son t p re s q u e toujours des «
P ¡moniales protégées, rares ou m e n a c é e s . Elles so n t m e n a cé e s p a r le surpô
P * ièrem ent le s u rp â tu ra g e ovin . D ’a ille u rs , ce son t p re sq u e toujours d
cours ovins qui sont p ra tiq u é s sur ce t y p e d e

rkh p 9rQndS dan9erS P ° ur ces P ra ' ries


enresinement en P in s s y lv e s t r e ou
en P in s d ’A u t r ic h e

fer
♦ •
%
comme il est prati- I •

qué sur le C a u sse mP iu v .

*
de Sauveterre où il a y

| fait disparaître une /</«.» > < tl

esPèce protégée

38 X.'tv**
LE S GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

fs c
w au niveau national : Adonis vernalis.

IV Adonis vernalis, Bromus erectus, Trinia glauca, Ajuga


genevensis, Gentianella germanica, Orobanche alba, Cir-
sium acaule, Carduncellus mitissimus, Carex halleriana, Carex
humilis, Koeleria vallesiana, Linum
leonii, Sesleria caerulea, Coronilla
minima, Cyiisus decumbens, Fumana
procumbens, Helianthemum apen-
ninum, Stipa pennata, Astragalus monspessulanus, Veronica
teucrium, Veronica prostrata, Viola rupestris, etc...

Landes sur substrat siliceux :


■111111111111111111H1111111111111111111111111111111111111111111111111N111111111111111

Les landes sont souvent “ sacrifiées ” sur l’autel des “ déclarations d’utilité publique ”
lors des études d’impact des grands travaux. Lorsqu’il y a le choix de faire pa s­
ser une autoroute ou un T.G.V sur une lande ou sur une riche terre agricole, ce
sont toujours les landes qui perdent la partie,
car considérées comme des friches improduc­
tives. Ces milieux riches en espèces a d a p ­
tées et patrimoniales font partie des biotopes
éligibles au titre des NATURA 2000.

Teucrium scorodonia, Polygonatum odoratum,

fond:
IIIIIIIIIIH11""
Peucedanum oreoselinum, Calluna vulgaris, Erica
cinerea, Ulex europaeus, Ulex nanus, Genista
pilosa, Ajuga occidentalis, Lobelia urens, Lycopo­
jèces jap dium clavatum, Arenaria montana, Simethis mattiazzii, Hypericum perforatum, Genista
ours I s* sagittalis, Genista anglica, Salix repens subsp argentea, Erica tretalix, Carum verticillatum,
ggl Pedicularis sylvatica, etc...

0 U¡OUfS i

L’ENCYCLOPÉDIE 39
Volume 2
L E S G R A N D S B IO T U t 't z o iv«

■ n j p c s u r s u b s tr c it c o lc o ir © •
Lono.r.r.nmniHiiimminiHiH
. 0Or d Ô e \ o F r a n c e , o n \ « ^
pS d o n s ' 0 rn 0 J ' * o W é s u d e t e n z o n e métfte,I0.
»cotre s o n ' ' ° r d a ns ' ° d é c rtte s à - d e ^ d a ^
d. „ , L* ’
i« » " d < * « * * £ . * * -

^ t

s ilic e u x .

Peucedanum a lsa ticu m , J u n ip e r u s o x y c e d r u s , J u n i p e r u s c o m m u n is , Bup/eurum fa/c

tum, A s t e r a m e llu s, H ip p o c r e p is e m e r u s , G e n i s t a t in c t o r ia , O r i g a n u m vulgare Genist


g e rm a n ica , Potentilla m o n t a n a , A s p h o d e l u s a lb u s , H y p o c b a e r i s m a c u la ta , etc

Garrigues m éditerranéennes su r c a lc a ire •


i i i i i i i i i i i i i i i i r n i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | M | | | | | | | | | | )| | | | | | | |

Les garrigues m é d ite rra n é e n n e s, sur s u b s tra t c a lc a ir e e t trè s sec, sont particulièrement
sensibles au su rp â tu ra g e et a u x in c e n d ie s . Les d e u x sont d a ille u rs souvent liés, les
éleveurs p ra tiq u a n t la p o litiq u e d e la “ te rre ^ _____ _
brûlée ” au sens p ro p re com m e au sens fig u ré .
La recherche de p â tu ra g e s à to u t p r ix va
p ro v o q u e r d e g ra v e s
érosions e t la d is p a ­
ritio n de n o m b re u ­
ses espèces ra re s ou
p ro té g é e s d o n t b e a u ­
coup sont p a trim o n ia -
les.

R o s m a r in u s o f f ic in a lis , C is f u s a / b id u s ,

B u x u s s e m p e r v ir e n s , J u n i p e r u s oxy­

c e d ru s, L a v a n d u la la t if o lia , Bup/eu­

ru m f r u t ic o s u m , G lo b u la r ia a ly p u fT i/
O p h r y s lú te a , O p h r y s f u s c a , e t c . . .

40 %

A
I h N C Y C l ( ïim i m p
LES GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

juis et garrigues méditerranéennes sur silice :


iiiimiiiimiiiMiiiiiimiiiiTniMiiiiimiTrmimiifiiiiiiiJiiiimiMiiimiiiiiimiiimiiiiiimiimimiiiiiiiiiiiimiiiimiiiiiiiiiiiii

La situation des maquis est très variable d’une région à l’autre, mais les incendies
sont pour tous une épée de Damoclès présente partout.

Cistus ladaniferus,
Lavandula stoechas,
Smilax aspera, Arbutus
unedo, Cistus salvi-
folius, Simethis plani-
folia, Erica arborea,
Erica scoparia, Cleisto-
gene serotino, Cytinus
hypocistis, Cytinus
ruber, Calycotome spinosa, Calycotome villosa, etc...

Ourlets forestiers sur calcaire :


iiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiimmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiii

Ces milieux plus ou moins stables sont liés aux activités humaines qui maintiennent
les milieux ouverts. L’abandon de ces pratiques provoque l’absorption de ces milieux
par l’avancée de la forêt.
I
Geranium sanguineum, Trifolium medium, Peu-
cedanum cervaria, Daphne cneorum, Aster
amellus, Campanula persicifolia, Laserpitium sp,
Melampyrum cristatum, Thalictrum minus,
Trifolium rubens, Secu-
rigera varia, Limodo-
rum abortivum, M e­
lampyrum cristatum, Cephalanthera rubra, Filipendula vulgaris,
Ranunculus gramineus. Anemone sylvestris, Lathyrus niger,
Berberis vulgaris, Colutea arborescens, Laburnum anagyroides,
Peucedanum officinale, Peucedanum alsaticum.

W~1----- •> L’ENCYCLOPÉDIE


> ' m i lU N
BIOTOPES NAIUK c l o u ,
9 LES GRANDS

Ourlets forestiers sur silice :


................... I M » * " " ...............

urlets fo restie rs sur sols silice u x subissent les m em es contraintes qUe |es

lents sur substrat c a lc a ire . . . .


j o n i a , P e u c e d a n u m gallicum,We.
T e u c r iu 0 1 sc ° r° 6 ( D e s c h a m p s ia flexuosa, |>i

| am p yrun1 P c 0 n o p o d iu m m ajus, Genista gem».


^ o n a r ia sp . t- ° ^ M e sp ||us germ anica, Sedum
„ ¡c a , L 'n a r i a ^ e p e u r p u r a s c e n s , S e d u m telepWm
I u îu rn su b sp r r •£ I?—

...............................

Haies des b o ca ge s :
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiin

Ces milieux très riches en espèces a n im a le s e t


végétales sont ce rta in e m e n t un des b io to p e s
ayant payé le plus lourd trib u t à l’a g ric u ltu re
et à l’am énagem ent du te rrito ire . D e n o m ­
breuses espèces trib u ta ire s d e ces m ilie u x
vont s’éteindre et d is p a ra ître d e la p la n è te .

R h a m n u s cathartica, R h a m n u s fr a n g u la , C r a - ............... ........... —


taegus la eviga ta , S o r b u s to rm in a lis, F a lc a r la

vulgaris, In u la h e le n iu m , G é r a n i u m p r a t e n s e , U l m u s m in o r , A r c t i u m tomenfosurri,

taglottis se m p e rv ire n s, S c r o f u la r ia v e r n a lis , S c u t e l l a r i a c o l u m n a e , H esp eris motroi


Sison a m o m u m , e tc ...
■ LE S GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

M ilieux forestiers — Hêtraies de plaine sur calcaire :


IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Les hêtraies sont des milieux privilégiés, peu anthropisés, mais deux menaces se
profilent à l’horizon : l’exploitation intensive avec des machines de plus en plus mons­
trueuses et destructrices des sols et surtout les
enrésinements massifs.

Neottia nidus-avis, Cy-


pripedium calceolus,
Cephalanthera rubra,
Epipacfis atrorubens,
Leucoium vernum,
Daphne mezereum,
Carex pilosa, Narcis­
sus pseudo-narcissus, Asarum euro-
paeum, Scilla bifolia, Viola mirabilis,
Carex alba, Hepática nobilis, Coral-
lorhiza trífida, Pyrola rotundifolia,
Moneses uniflora, etc...

M ilieux forestiers — Hêtraies de plaine sur silice :


iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim im iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Les hêtraies de plaine sur silice ont pratiquement disparu


par leur transformation en chênaie de production ou leur
enrésinement, particulièrement en Sapin de Douglas. De
plus, l’exploitation des bois par des machines de plus en
plus monstrueuses risque de détruire les sols et les stations
de plantes rares ou les espèces très localisées en plaine
,0^ (Arnica montana, Genfiana lutea).

Arctostaphyllos uva-ursi, Ribes pe-


traeum, Streptopus amplexifolius,
Hippophae rhamnoides, Epipo-
gium aphyllum, Equisetum syl-
vaticum, Galium rotundifolium,
Oreopteris limbosperma, Prenanthes purpurea, Pyrola minor,
Pyrola media, Asperula taurina. Senecio ovatus, Sambucus
racemosa, Orthilia secunda, Pyrola rotundifolia, etc...

L’EN C Y C L O PÉ D IE 4 3
— w - . x v / ^ i H j r ç

LES GRANDS BIOTOPES N A iu k c l .^

' , a * r<*H e liste son t d is p a ru e s en

7 " T e iT e s l trouvent plus que d an s les forêts m onta-


; “L » i l'étage < 4 * . La d i, p o t io n d „ M M »
°â plaine a été fatal, aax popalatlons d é pla.ne d e tes

espèces.

Pinèdes de p lain e :
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Q uoique p o ur b e a u c o u p , n a tu ra lis é e s ou d ’o r ig in e a n th ro p iq u e , les p , - ^


plaine a b rite n t un c e rta in n o m b re d ’e sp è ce s ra re s e t p ro té g é e s . S de

M o no tro p a h y p o p it h y s , R u scu s ocu/eaiu;


P y r o la r o t u n d if o lia ,

G ood yera rep ens,

M oneses u n i flo ra ,

O r t h ilia secund o,

C h im a p h ila u m b e l­

la ta , P y r o l a c h l o r a n -

tha, C y t is o p h y llu m

s e s s ilifo liu m , e t c __

Forêts de plaine de la série du C h ê n e p é d o n c u le :


........................................................................................................ ....................................................................................................................................................................................................... ..

sont de plus en plus ra re s, c a r a n th ro p is é e s e t e n vah ies p a r le Robinier,


R o b in ia ou le C hâtaig ne r, Costa-
n e a sa tiv a . D e plus ce sont ces forêts qui ont été

s y s té m a tiq u e m e n t en résinées en Sapin de Dou­


g la s , P s e u d o t s u g a m e n z ie s ii.

a la r ia m a ja lis , L e u c o b r i u m g la u cu m , Epif

P p a r a t a , V e r o n i c a m o n t a n a , C irc a e a lutei

c o r y d a lis s o lid a , «l

S t a c h y s a lp in a , H e l -
le b o r u s viridis, A d o x a m o s c h a t e -

Im a , P a ris q u a d r if o lìa , P h y t e u m a

s p ic a tu m , V ì n c a m in o r , e t c . . .

44 »
LES GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

Forêts de plaine de la série du Chêne sessile :


miiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMmiiiiiiiiiiiiimmiiiimiimiiiiiiiiii

Généralement sur substrat acide, cette forêt


est assez pauvre en espèces, toutefois certaines
espèces rares et protégées sont présentes.
Cette forêt peut être dégradée ou anéantie par
les enrésînements.

MespHus germ a­
nica/ Leucobrìum
glaucum, Festuca
heterophylla, Festuca fìliformis, Carex pìlulifera, Hypericum
pulchrum, Co nvalaria ma ¡alis, M elam pyrum pratense,
Luzula multiflora, Oreopteris limbosperma, Ilex aquifolium,
etc...

Forêts de plaine de la série du Chêne pubescent :


iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

La chênaie pubescente de plaine est le milieu refuge des espèces méditerranéennes


dans la moitié nord de la France. Sa conserva­
tion est nécessaire au maintien de ces espèces
généralement rares et protégées. L’enrésine-
ment des chênaies pubescentes de plaine ferait
disparaître de nombreuses espèces. Ces chê­
naies situées dans des zones rocheuses sont
également victimes des ouvertures de carrières
ou des plantations de vignobles.

Q uercus humilis, A cer monspessulanum, Cornus mas,


Am elanchier ovalis, Q u er­
cus cerris, Sorbus domestica,
Sorbus latifolia, Lithospermum
purpureocaeruleum , Rubia
peregrina, Tilia platyphyllos,
Melitis melissophyllum, Rosa tomentosa, C o ­
lutea arborescens, Laburnum anagyroides,
Lim odorum abortivum , Berberis vulgaris,
Coronilla emerus, Anem one sylvestris, etc...

L’ENCYCLOPÉDIE 4R
biotopes n a iu k c l * - . ■«-wuiv»ni njN
les grands

. ¿ „„„R S de la s é r ie du C hêne p u b r> c .


Forêts m é d i t e r r a n e e n n e s ^ o ................................................................................. ....................| q

..c............
h ê n a• . e U
i b l lrai nn rch he e :im

La chênaie blanche est certainement |e


fo r e s tie r le
conservé en 2one N '*ü m ie u x
M
^édi.
te rra n é e n n e . Elle a dim in ué de surfa
Ce Qvec
j: les e m p ris e s u rb a in e s et touristiqUes
e n ré s in e m e n ts en P in d ’A le p , outre les surfQ
>~L Y
**% < ""».rf 'J t
p ré le v é e s , ris q u e n t à te rm e de faire dispara^
JJ: t f
• A

-n la fo rê t m é d ite rra n é e n n e en raison Hp


son
in fla m m a b ilité et d e s a f a c i l i t é d e transmission

des in c e n d ie s . ____

Q u e r c u s h u m ilis , A c e r m o n s -

p e s s u la n u m , C ornus m as,

A m e l a n c h i e r o v a lis , Q u e r c u s

cerris, S o r b u s d o m e s t i c a , S o r-

bus la tifo lia , L ith o s p e r m u m

p u r p u r e o c a e r u le u m , R u b ia

p e r e g r in a , Tilia p la t y p h y llo s ,

M elitis m elisso p h y llu m , R o s a t o m e n t o s a , C o l u t e a a r b o r e s c e n s , L a b u r n u m anagyroides,

V iola ¡ordanii, e tc ...

Forêts m éditerranéennes de la série du Chêne vert,


lllllllllllllllllllllllllll|||||||||||||||||||||||||||||||||||lllllllllll,ll, n, 1 , 1 1 1 , 1 1 1 ,, M ilium n i, im iiiii, mi ||, n u i llllllllllllllllllllIllIllUllllillllIll11111
la yeuseraie :
iiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

La yeuseraie est la fo rê t m é d ite rra n é e n n e p a r e x c e lle n c e ,


sur sols p lu tô t a c id e s . C ’est
le s ta d e d ’é v o lu tio n c lim a -
c iq u e des m a q u is e t g a r r i­
gues. Q u o iq u ’assez p a u v re
en e sp èce s, e lle o ffre
q u e lq u e s e sp è ce s ra re s ou
m e na cée s d o n t c e rta in e s sont
p ro té g é e s .

Quercus i/ex, A r b u t u s „
acu W o /iu s, S m ila x aspera ’ USCUS a c u , e o f u s ' A s P
1 ! • • •

46
%Xk L E S G R A N D S B IO T O PES N ATU RELS ET LE U R P R ÉSER V A T IO N

K Forêts m éditerranéennes de la série du C hêne liège,


iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiijifiiiiiifiiifiijjiijfiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiT n iiiiri

b>\ la subéraie :
S jim iiiiiiiiiH iim iiim iiiiiiim i

Cette forêt caractéristique des sols acides sur arènes granitiques, sur grès métamor­

H
i li P,H*,
phiques et sur schistes, a été malmenée p a r les enrésînements en P in s m aritim es
dans le sud-ouest et en P in s d ’A le p dans le
sud-est. Du fait de l’enrésinement en Pinus hale-
pensis, transmetteur d ’incendie et très inflam­
mable, elle a égalem ent été malmenée p a r les
incendies répétés. Des espèces rares et proté­
gées sont caractéristiques de ce type de forêt.

Quercus suber, Cistus


ladaniférus, Arbutus unedo,
Calycotome spinosa, Caly-
cotome villosa, Narcissus
bulbocodium, etc...
abumum am

C - Les étages m o n tagn a rd s et alpins, de la p laine a u x n e ig e s


Chêne1 éternelles :
IIIIIIIWMM1

Nous allons ici retrouver deux stades forestiers communs avec les forêts de plaines :
hêtraies et sapinières, puis les étages plus spécifiquement alpins. Ces végétations
sont influencées par l’altitude et le climat, mais aussi p a r leur orientation nord ou sud
(ubac - adret).

L’ENCYCLOPÉDIE 4 7
ES GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR P R É S E R V A T IO N

Hêtraies de montagne :

lot hètraiet «ont dot milieux privilégiés, peu anthropisés, mais deux menaces t*
profilent a l’horizon : l’exploitation intensive avec des m a ­
chines de plut en plut monstrueuses et destructrices des|
soit et surtout let enrétinementt mattift.

Noallla nidut-avit, Cypripedium calceolus, Cephalanfhera


rubra, Epipactl* otrorubem, Leucoium »imum, Daphne me-
ztnum, Carex pilota, Narch
tut pteudo-narciuut, Atarvm
europaeum, Scilla btfolia, Vio­
la mirabilh, Carex aibo, Hepa-
tica nobllb, Ccrallorhiza tnMa.
Pyrola roivndifoUa, M o n e t * »
uniflora, etc...

Hltraies-sapiniires, melezin :

Is t fo>4tt montagnardot tont de loin let p lu t p f l M n < n H m !e to n t itoiureitem tni


pcir I« cllmut ol I* roll©!. Toutofoit, l'o x p lo ito tio n de* b o il po » h e : c o p ie r e t et poi dtn
ntcichlnt* d o plut on plut m o n ttru © u tM rltq u e d© dAerutc© I m M h e» Im Station* de
p lo n lo t rcirot Ire» localltiot

Pinot eembfo. Arc totl&phylb* ovo uru, Jumpe-


rut nana, Clemofn
alpina, Ribe* pe
traeum, Stroplopoa
ampioxifofiut, Mip
pophae rhamnoidm*.
Polygala chôma*
buxut, Circoeo
alpina, ipipogium
uphyllum, («ulwtvni ijdvaticurn, Cofium rotundifolium,
Oreopterh llmbotpermo, Prenanthe* purpurea, Pyrola
minor. PyreUi media, Aiperula taurina, Vurc/nium vifit
itkteu, Puhatilh menton©, etc...
LES GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

Brousses et landes alpines :


1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111Pi111111111111111111

Naturellement protégés par l’altitude et le


climat, ces milieux sont très menacés par les
nouvelles infrastructures des stations de sport
d’hiver. Une très belle lande à Rhododendron
ferrugineum, Gentiana purpurea et Arnica mon-
tana a disparu sous les constructions du Plan
de l’Etal à M anigod. Une très belle station
d’Allium victorialis a été très endom magée par
le passage des conduites d’eau à destination
des canons à neige dans la région de Font-Romeu et des Lacs des Bouillouses.

Rhododendron ferrugineum, Juniperus sabina, Juniperus nana, Vaccinium vitis-idaea,


Loisleuria procumbens, Lonicera caerulea, Sorbus chamaemespilus, Pinus mugo, Aquile­
gia alpina, Gentiana burseiri, Gentiana purpurea, Arnica montana, Allium victorialis,
Pulsatilla halleri, Pulsatilla alpina, Pulsatilla sulphurea, Orthilia secundo, etc...

Étages supérieurs, pelouses alpines,


miimiimiiMiiiiiiiiiiiiimiiiimiiiiiiiiiimiimiimiiiiimiimiiiiiiimimiimimiiiiiiiiimmi
étage nival :
iiiiiiiiiinTiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiii

Ces milieux très particuliers, souvent inaccessibles,


sont surtout menacés par le surpâturage systéma­
tique dans certains massifs comme le Galibier, La
Croix de Fer, le Col du Glandon, le Col du Granon,
etc...

Ranunculus glacialis, Campanula alpestris, Campanula


barbota, Gentiana verna, Gentiana acaulis, Geum
montanum, Geum reptans, Phyteuma michelii, Meum
athamanticum, Sedum anacampseros, Rhodiola rosea,

L’EN C Y C L O P|É, D IE,


V o lu m e 2 ____ I , J>,
LES GRANOS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRESERVAI

Trifolium alpinum, Veronica


allionii, Asler alpinui, Dianthus
ghcialh, Silene acaule, Andro-
taco sp> Paraditoa IfHasfrum,
PultalHla verna, oie...

l i s rocher» et dalles rocheuses siliceux d'altitude :

C e s m ilieux sont e n g é n é r a l p r o t é g é s p a r le u r situation


In a cce ssib le . Toutefois, le s p la n t e s d e p i e d s d e s rochers
et d e fa la is e s sont m e n o c é e s d ir e c t e m e n t p a r le sur-
p â t u r a g e d e s m o u to n s et ta
cueillette par le s to u riste s
non Inform és.

Eriirichum nonurr», Frèn ulo


lotlfolio, Saxífraga sp, Androtace holvofica, Arlonvda j e » -
pi, Potentilla tp, Sem p orvlvum tp, etc ..

I t i rochérs et dallés calcaires d'altitude :

lit sont d a n s la m êm e situation q u e les d a lle * • '


ruchers siliceux N o u s y trouvons certain«*-, p e
fîtes plantes rare s el p ro té g é e s très esth é tiqu e s
et recherchées d e s am a te u rs d e p la n te s d e

► lordlni d e roc aille ou d e s am a te u rs d e liqueurs


originales. Il ne tau* plus sur cornber a la
tian d e lo cueillette et préserver ces e spè ce s
tenta

Des horticulteurs vendent m aintenant ces


e spè ce s en provenance d e culture et se feront
une |ole d e vous
les vendre pour a g ré m e n te dtn o u f o
votre liqueur

Primula marginato, P r im u la a u r ic u la , Kernerei it f t t o lU h i A t '

femisia spiccilo, Artemisia genepi, m /,


LES GRANDS BIOTOPES NATURELS ET LEUR PRÉSERVATION

Les combes à neige :


111111111111111111111111111111111111111111111111111im11111111

Ces zones où s’accumulent de fortes épaisseurs de neige tout au long de l’hiver ont une
période de végétation très brève, parfois quelques semaines seulement ; certaines
années la neige ne fond jamais. Ces milieux
sont très rarement en danger, car ils sont
protégés naturellement par leur situation.
Toutefois, on peut constater des dégradations
par surpâturage dans les grands cols comme
le Galibier, Plseran, le Col de la Croix de Fer,
le col du Parpaillon, etc...

Les espèces caractéristiques sont souvent des espèces “ fri­


leuses ” qui craignent les très basses températures et qui sont
ici efficacement “ protégées ” du froid par l’épaisse couche
de neige.

Salix herbacea, Salix serpyllifolia,


Arabis caerulea, Carex ornitho-
podioides, Sibbaldia procumbens,
Minuartia biflora, Soldanella alpina,
Tofieldia pusilla, etc...

Bords des eaux, zones marécageuses, cari< :aies,zones hum ides


iiiiiiiiiiiimimiiimiiiiiiiiiitimiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiimmmmimiiiiiimimiiiiiiiii riiiiiiiiiiiiiriiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiimiii
d’altitude :
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Les zones humides d’altitude résistent


mieux que celles de plaine du fait de
leur localisation mais elles sont également
victimes des aménagements touristiques :
de nombreuses zones à Drosera rotundi-
folia, Primula farinosa ont disparu sous les
parkings des stations de sports d’hiver,
Alpes d’Huez, Le Plan de l’Etal à Manigod,
etc...

L’ENCYCLOPÉDIE 51
Bfolnmf 2
ION

• • „ H v d r o c o t y l e v u lg a r is , Lysim achia thyrs¡f|0


T y p h a m in im • d ia n d r a , C a re x limosa, Can»

HÌPPUnc Z r u s lo n g o s , C y p e r o s foscas, Pycreus flave«**,


maini, <-yH arnata, Serratola fmcforia, Erica felrolix,
D a c ty lo rh iz a me n o n e fa ham ilis, Lotus pedúnculo)*,
G e n is t a a n g [C°' ¡cuh s p , S a m o lu s valerandi, Drosere
Viola p a lo s t n s , ^ f a r in o s a , A n a g a llis tenella, Swertie

ro tu n d ifo lia , F r io o h o r u m scheuchzeri, Eriophorum


perennis, Drosera sp,
gracile/ e tc ...
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V A I n
WKê
PRÉSENTATION d e s f ic h e s

I caqc n n r o rd re a lp h a b é tiq u e d e leur nom scientific^


es plantes sont classe ^ ( P confusions que p ro vo q u e n t les multiples noms co'm"0" PoUr,
Usavant mais pou . n binôm e dont le pre m ie r term e indique |e n m ns- ir*
Le nom scientifique est tou| acetosella, R u m ex obtusifolius. C ’est |e Rre et ie -
l’espèce - Rumex acefosa, f X n t e reçoit selon les traditions et les lieux des^
les confusions cctr une m P ut désigÇner d e u x ou plusieurs espèces totalement
Inversement, un meme . six plantes a u m oins sont a p p elé es /ourier
C'est le lauriergui bc Laurus nobilis,le laurier de
ÎT ^ 'e r ? e r k ë Prunus laurocerasus et le laurier rose, oleander, ces
le laurier cerise, r r u n u . prem iers sont com estibles. rnier$é,„
extrêmement toxiqu ^ a enre indiquent p a rfo is d e s caractères compléter*
* plUSs flx e Pmple des r t p E l décrits fa n s les fiches : le premier'

bonne’ a c tiv i^ ’m icro ^ e n n è ^ t le troisième Plant m edi


montre l’importance de l’identification precise, non seulem ent du genre, mais é g o f e
l’espèce. n' :
d e s c r ip t io n , . ..
La description botanique de l’a p p a re il de reproduction (fleur et fruit), seul caractère fioku
stable, permet de trouver la famille et le genre. La description de la morphologie, relié»
conditions de milieux, permet de trouver I espece. N o u s a vo n s pris le parti d ’employer . 2
de termes scientifiques possibles pour ne pas alourdir le texte, tout en essayant de rester12
Dans le volume 1, des dessins explicatifs illustrent les p rin cip ale s familles citées et les mots "c
la botanique". |
BIOTOPE P R IM A IR E BIOTOPE SECONDAIRE C A R A C T È R E S INDICATED
Lieu où l’espèce pousse Lieu cultivé ou m odifié Conditions de levée de
naturellement sans intervention par les p ra tiq u e s dorm ance de la grd-
humaine. humaines où on peut indiquant les modifkxdk
trouver l’espèce. du biotope secondaire et <
REMARQUE : d e g ré de dégradation.
Dans les fiches, nous utilisons des a b ré via tio n s C U IS IN E
ou les symboles chimiques des éléments : La qualité gustative et
u sa ge s possibles des pion*
Fe : Fer comestibles sont indiqués.
Ca : Calcium M É D E C IN E
C: Carbone
C/N : Rapport carbone/azote Donne des informations sur
usages connus et les proprié'
MO : Matière organique médicinales de l’espèce
CAH Complexe argilo humique L ’usage de plantes médiane!
N, p, K : Azote, phosphore, potassium doit être encadré par
médecin. L’auto médical
Cf : rCoefficient
^ : el! T nl POUr N' P’ K' en Kg/ha/an
de fixation peut présenter des risqué K
r i e I I
négligeables.
y
b , : - dan9er‘ G ra ve s déséquilibres du sol. Seuil d e non retour atteint ou prod"

en changeant de pratiques'* ^ p o ss'k l e d e fa ire pen che r la balance dans l'autre


%
Bî0 lndÎCQtriCe * " " " * * - I est en état d ’équilibre.
T Informations suonl '
naturels. Anecdotes sur la p ^ a n ™ ^ 0rtanteS/ Ut'*es P our com p ren d re la gestion de>r

Rlen à signaler de particulier su^ cette espèce,


riante rnédicin I
*
Professionnels n?éd¡cParut Sen,an, U" e ce rta in e dont l'usage est réservé
Plante
nd
certain d e g ré de toxicité qua
®! “ n u
Attention i pi0nt ' o x a lls- ) .
• r|ante comestihi
6 P ° UVant ^ r e con fon d u e a ve c d es espèces t a x i * *
PRÉSENTATION DES FICHES
es
¡1 1 1 ®
! mmWÈË
mm b k Utile à trè s utile a u x
H a b e ille s ^ Attention d a n g e r p our le sol
i H Attention d é g ra d a tio n en cours du sol
ü ë l re.
A Le sol est en état d ’équilibre
f / s / 6ä
B i ü
■ N om scientifique
N om français
Ü I

D e bonne à très bonne


plante m édicinale
tenana ser
H Description

IBI
La Sabtine à feuilles de Serpolet est une
petite plante annuelle ac 5-25 cm,
étalée-ascendante. Les tiges portent
B W des feuilles opposées, sesslles, pres­
l0|es que engainantes, ovales-aigues, a une
nervure. Les fleurs pédicellées _sont
réunies en cymes dichotomos fouillées
et lâches. Les 5 sépales libres sont
lancéolés et à 3 nervures. La corolle
a 5 pétales bien plus courts que les
sépales. Le fruit est une capsule ovale, Plante n’a y a n t p a s ou peu
ventrue, égalant ou dépassant
le calice, s'ouvrant au sommet par d ’u sa g e s m édicinaux connus
6 dents dressées pour laisser échapper
les nombreuses graines chagrinées.

Biotope primaire
B 8 de
romance l Sables et limons des vallées alluviales.
Eboulis fins en plaine et en montagne.
indiquant | Pelouses écorcnées.
Biotope secondaire
du biotope Bords des chemins et des routes,
terrains vagues.
Cultures, vignes et vergers, maraîchages.
aegre dedégrS
*
CUISINE I Floraison avril à septembre
Plante m édicinale to x iq u e

Yfc
1
La qualité gJ s

usages H i I
comestibles sorti
MÉDECINE 1
Donne desmu D e bon à très bon com estible
usages connusélit
médicinales dehf
.’usage deplaitsi
1 H
Caractères indicateurs
loit être I S o ls très riches en bases, souvent à pH
élevé.
lédecin, l'ovh t I Sols très m inéraux, sab leux, caillou-
le u x ou rocheux.
I C aren ce en M O et en azote.
eut présenter det
ÎM cdedne Com estibilité inconnue
igligeables. Riche en vitam ine C , en chlorophylle e t ^ jp
en sopooosides.

retour atteintce? [ Cuisine


Toutes les p a rtie s tendres y com pris les
! fleurs sont com estibles crues ou cuites.
i balance H A consommer a ve c m odération c a r la
! plante contient d e s sopooosides.

— A n o te r - — ----------- — — — - . r . —
'L exi rm très D âlvm orohe et représentée en France p a r plusieurs sous-espèces et variétés, ^ ta m m w t A ren an a
leolochdof fflc^b.) (luss. qui est une plonte très petite et très grê le d a n s toutes ses parties, a capsule
ventrue, poussant d o n s les so ls encore plu s pauvres e t rocailleux._________________ ________________________.
Plante non com estible ou
toxiq ue à forte d o se
L'LNCYCLOfÉDtE

§B 1
Volumi 2 P la n â t bio-inJlfûtnrr*
d re la
0

» Inform ations supplém entaires im portantes Plante toxique. D a n g e r


isa g e
est

Rien à sig n a le r d e particulier


e Ba 1
lillülo PINACÉES (ABIÉTACÉES)(ei

pcscriptlon bre élevé,

peUemenj Pfs d’un peign ! eaUX

s ™ V a s » * ° s ? r P s

a s a j î s f e s . ' S s !

s ? p T U .• ■
£ l ô n e s son, t ? % e, les

cône reste w 1 ° rbrde chandeliers.

E & S t « déPassen’ le
écailles du cône.

Biotope primaire
Forêts de montagne.

Biotope secondaire
Tl
n Forêts enrésinées, plantations.
T-
n>
avril - mai
Floraison
octobre
Fructification

Caractères indicateurs
Absence de sol, sols rocheux riches en
bases, humus archaïque, microclimat
froid. _______ _________

M édecine
Les bourgeons et les feuilles :
Antiseptique puissant, décongestion­
nant, reminéralisant, tonique, forti­
fiant, désinfectant.
TM & MG :
Décongestionnant respiratoire de la
sphère oto-rhino, asthmes, allergies,
angines, rhino-pharyngites, anémie,
déminéralisation, caries dentaires.
Utilisée traditionnellement pour la
désinfection des locaux.

Cuisine
Les jeunes pousses tendres :
En jus d’herbe , crues en salade,
aromatisant des plats crus ou cuits,
des préparations sucrées ou salées,
sirops, crèmes anglaises, crèmes g la ­
cées, sorbets.

— - n o tci____________________ _____ r ,.e


dépasse p a s ^ 0 eVcnie ° m d ’altitude, pourvu que la tem pérature moyen'
H v°t normalement enfrl 20 û T ,n! i ^ ir soit hu.™ de permanence. . _ dans I
primaire et avant les pollutions^ddes QnS ma'S certa'ns mdividus ont dépasse 800 a
Le bojs est très estimé*auîourH’hn?P' r env.a ^lssante en plaine : elle s’installe d a n s les coup®Sg "nobles
Nos Sapins de N o ë l " ne sont ™ a ï P^ lnt > d e détrôner certaines essences considérées comme
Arbre produisant de la r é s i n J ^ Î eSu *P,ns mais des Epicéas (Picea abies). • i de $ap‘n’
resme e, des huiles essentielles.^ fournit du miellat a p p e lé miel de « V
MALVACEES e n ( U 'i c c i i i i a e

(il'iililcn
A futiion tíieopirast11
Description
L’Abutilon est une plante herbacée,
annuelle, pouvant atteindre 1 à 2 m
de haut, velue, à poils étoilés. Les
feuilles alternes sont grandes,
veloutées, en forme de cœur. Les
fleurs jaunes, solitaires, axillaires
«

et terminales, sont portées p a r des


pédoncules plus courts que le pétiole
des feuilles. Le calicule est nu| ou
absent. Le calice est à 5 lobes aigus.
La corolle dépasse peu le calice.
Les stigmates nombreux sont en tête
dépassant les étamines. Le fruit est
formé de 1 2 à 15 capsules soudées
à la base, disposées en roue, velues,
plus longues que le calice, à deux
valves et deux pointes.

Biotope primaire
Vases et limons, bras morts des
fleuves et rivières de la région
méditerranéenne.

Biotope secondaire
Cultures de maïs irriguées.
Cultures céréalières.
Fossés, terrains vagues.

Floraison juillet - août

Caractères indicateurs
Hydromorphismes induits, déstructura-
tîon du CAH, anaérobioses totales.
Présence a e nitrites ou autres
polluants.

Médecine
Les feuilles sont émollientes, les
graines sont diurétiques et apéritives.
T M : Toute la plante s’emploie com­
me la M auve dans les irritations
pulmonaires ou intestinales.
E F : Les élixirs floraux soignent les irri­
tations émotionnelles ou psychiques.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs.
Jeunes pousses, fleurs, feuilles, sont
comestibles crues ou cuites comme
beaucoup de Malvacées.

---------;----------------------------------------------- -fl
g» noten
m u u î i _____________________________________________________________ ^
« O11' H , espèce, encore extrêmement rare en France jusqu'en 2 0 0 0 , est en progression impressionnante dansA
Ou ie Wu •VJes régions productrices de maïs industriel.
------------------------------------------------------------------------------------------------------- — ) m

g l
y Voli L’E N C Y C LO P ÉD IE
P I — ¿ i L : - 4*:.. -Ji— i 57
a n o s a r r e i / M s , , , , ,

D e sc rip tio n
0
D_ Le Calament des champs esf une petite
5 plante herbacée annuelle ou bisa n ­
3 nuelle de 10 -5 0 cm, non radicante.
ft
Les feuilles opposées sonf petites,
> ovales Wou
W lancéolées,
---------------- ' - - t souvent
• aiguës.
\ ~ '
-+ •
Les fleurs généralement violacées,
û- rarement blanches, sont disposées
ft en verticilles à l’aisselle des feuilles
Vi supérieures et les dépassent rarement.
o Le calice, poilu, courbé, bossu à la
x base, est à deux lèvres, la lèvre supé­
D rieure a trois dents, l’inférieure a deux
3 dents. La corolle a deux lèvres d é p a s ­
TJ sant le calice. Le fruit est forme de
V) 4 carpelles en croix au fond du calice
donnant à maturité 4 akènes.

Biotope primoire
fl • Sables des plateaux calcaires et
n basaltiques.
T Sables et limons des vallées alluviales.
fD
Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes.
fO Anciennes carrières.
Cultures, vignes et vergers.
-A

Floraison mai - juillet

.
. i

\ T | w

C aractères in d ic a te u rs

Absence de sol ou sol très rocheux.


Sol sableux 6 très faible pouvoir d e
rétention. , .
pH7,5.élevé généralement supérieur
à

Compactage
Espèce des sols très alcalins.
calcicole.

M é d e c in e

O IP La plante entière fleurie est tonique,


stimulante, fongicide.
TM : Mycoses, dermatoses.
Cuisine

(rn|\ les fleurs.S PQrtieS te" dres Y Compris


Les parties aériennes tendres —
aromatisantes dans les plats
cuits, sucrés ou salés. P
RANUNCULACÉES (RENONCULACÉES) :omtum napeltus

;Acorvi+ l'ACipe.l Casque de ¿Jupiter Char de Vé


Description
L’Aconit napel est une plante
vivace pouvant atteindre 2 m
de haut, à souche tubéreuse. La
tige unique, très feuillée, plus ou
moins rameuse est pubescente
dans le haut. Les feuilles alternes sont
profondément divisées à divisions
linéaires ou lancéolées. Les fleurs sont
réunies en gra p p e s denses, simples
ou rameuses, au sommet des tiges.
Elles sont d ’un bleu foncé, rarement
panachées de blanc ou de bleu clair,
à 5 sépales pétaloïdes, le supérieur
en forme de casque recouvrant les
2-5 pétales très irréguliers. Le fruit
multicarpelles est à 3 -5 follicules,
alabres à la maturité et s’ouvrant
latéralement.

Biotope primaire
M a ré c a g e s et tourbières, prairies
para-tourbeuses sur substrats alcalins.

Biotope secondaire

n ° 2 .6 2 .
Plante hautement spécialisée, d ’où sa
rareté, ne poussant pas, ou très ra re ­
ment, en biotopes secondaires.

Floraison juillet - septembre

P ic k e
Caractères indicateurs
Engorgement total
tôt en eau et en
MO carbonée, hydromorphismes,
I anaérobiose totale, presence de tourbe.

Médecine
Plante toxique^ utilisée uniquement
en hautes dilutions homéopathiques
(4 à 30 CH) dans les fievres, les
anxiétés, les refroidissements, les
angoisses, les angines de poitrine.

Cuisine
Plante extrêmement toxique.

Espèce rare des milieux fragiles et en régression : les m arais et tourbières.


Les prairies humides, m arécages et tourbières sont les derniers réservoirs en eau qu’il va nous rester avec le
réchauffement climatique. Si nous ne savons pas les préserver, les sécheresses seront beaucoup plus sévères
et difficiles à supporter.
C es milieux sont egalement des réservoirs de biodiversité pour de nombreuses espèces rares ou en danger
yd'extinction. ________________________________________________________ __________

L ’E N C Y C L O P É D I E
Munie 2 -ni — 1 . - I J : — . 59
C O I llà ( ^
lamas
y D e scrip tio n
0
0
%
S i t e i - Æ & ç 9 ro : ; ;
<
%

D ¡’onguemenfS linéaires en forme de


nlnive comme les Ins. Elles on ,
% large, elles sont enaainantes, très
7j
o
longues, ondulées sur les bords. Les
ir» fleurs hermaphrodites sont Jaunie
a
en épi serré, le spad.ee cylindrique,
sessile, jaunâtre, paraissant lateral
o
G - sur la tige, qui est en réalité prolon­
0
gée au-dessus de l’inflorescence,
par'une spathe de même forme que
les feuilles. Périanthe à 6 divisions
courtes et scarieuses. Les 6 étamines
sont à filet filiforme et portent des
anthères à deux loges. Le stigmate
71 est entier et sessile. Le fruit est une
n capsule coriace, en pyram ide renver­
j " sée, à 2-3 loges et 2-3 graines.
ft
Biotope primaire
fo Mares, lacs, étangs, rivières à cours
o d ’eau très lent.

Biotope secondaire
Mares, lacs et étangs artificiels.

Floraison mai-août

Caractères indicateurs

phisation M O ' r,sc*ues d ’e.

Médecine

anti.
°nS
ti:K m m â °ô 'rer tsit f asr o

i n s u f f l f e 5loÆ Pfnibles e. di

¥ Sx-
Cuisine

■ a i
méeies ont
toxique. Pyrite es

n W is é e ^ 'g ^ m a tiq ,
Poudre en î hees et
* la ¿ a n n e K '8 «">-
la Muscade. ' C?ing
POACÉES (GRAMINACEES) (GRAMINEES) y^\e(ji(oj)s ouata

;A é g ilo p s
Description
L’A égilops est une plante annuelle de
1 0 - 4 0 cm, velue, a racines fibreuses.
Les tiges sont en touffe, genouillées
redressées. Les feuilles, planes et rudes,
sont munies d ’une ligule courte. Les
épis courts et robustes sont com posés
d e 2 -4 épillets, le supérieur souvent
plus petit et stérile. Les épillets fertiles
sont ovoïdes, renflés ventrus, à environ
1 2 arêtes étalées, longues d e 2 - 3 cm
et scabres. Les 2 glum es ventrues sont
à 4 arêtes longues, les 2 - 4 glum elles
sont à 2 arêtes longues. Le fruit est
un ca ry o p se poilu a u sommet, o blong,
muni à la fa ce interne d ’un sillon.

Biotope primaire
Ste p p e s et g a rrig u e s m éditerranéen­
nes, oueds.

2<54-
Biotope secondaire
Cultures, vign es et vergers.
Bords d e s chemins et routes, terrains
vagues.

Floraison mai-juillet

Caractères indicateurs
Sols minces très alcalins à p H g é n é ra ­
lement supérieur à 7,5.
C aren ce en M O anim ale et en humus.

Médecine
Les grain s ge rm és sont toniques et
reconstituants d e l’organism e.

Cuisine
Les gra in s sont com estibles et consom ­
m és comme beaucoup d e céréales,
germ és, moulus en farine, gruau,
fermentés, etc.

Les A egilops sont des proches parents du Blé et à l’origine d e la création de celui-ci p a r l’homme.
En effet différentes espèces de ce genre ont été utilisées d a n s la création, la sélection et l’amélio
’am élioration des
Blés depuis l’agriculture préhistorique.
Tous les Blés ont été sélectionnés à partir de diverses gram inées sauvages.
C e s gram inées sont donc à l’origine d e s espèces et variétés cultivées actuellement. Elles sont absolument
nécessaires comme réservoir génétique pour pallier a u x déficiences d e s Blés m odernes et permettre leur
pérennité.
sa u v a g e s disparaissent, les espèces et variétés parentes cultivées disparaîtront ave c elles,
caractéristiques des prairies fa v o ra b le s à l’é le va g e d e s ovins. .

F Volume 2
L'EN CYCU O PÉD IE
i . - I.: I: - ■
61
una
4 P I,C ÍK I « * * .

ï Description
n>
%
L'Herbe à ta
cr vivace her^.a^ H re 1 m de haut. Les
n> pouvant atteindra I com posees,
feuilles, ahernej p tants
D' divisées en , (biternées). Les
chacun trois iohoteî pédicellees,
d”
inférieures s0" f lo J sifes SUr une gaine
CÛ les supérieures ess^ sont de section
o renflee. Les P fleurs planches sont
<*
r
í t é S 'e n " de 12 -2 0 rayons
ft


o
X
C
Û - S i s H S ï ï # " '
r- portent 5 côtes filiformes égalés.

Biotope primoire
Ti• Clairières et lisières forestières
o fraîches.
r Forêts alluviales.
(t
3
Biotope secondaire
o Fossés de routes et chemins, talus,
to coupes de bois, plantations de
0 peupliers hybrides.
01
Floraison mai - août

Caractères indicateurs
Engorgement en eau et en M O
vege.de des sols riches en b a ie s
souvent à pH alcalin supérieur à 7 '

Médecine

S y D r a f e " " d i f ? îurie fruc,ifiée .


carminatif. dlure" ^ e. digestif,

dS ™ e s ! t e Î ^ i 9?U,,e' * * » •
LT laires/D igesH oLTnïï °;res et
intestinales. s' ormentations

Cuisine

feurs sontew e'llVntef65 1 COrT1P rii les


ou cunes comme tous les U 6n salade
'" ’^ a n t e pour ^ ¡ ^ ^ u m e s .

J ^ tô x & s ,d^?^™ Tdâiwl^7ëm îfcr~ü------- ^ no te c_______ _______


— ^ L f* ^ J ^ ta b |e ^ ^ et engorgés en MO est un des
HIPPOCASTANACEES (HIPPOCASTANÉES) e scu lu s lupp oca st.anum
Description
Le Marronnier d’Inde est un arbre
élevé à la silhouette large et arron- -n
die pouvant atteindre 5 0 m de haut, v
à feuilles caduques. Les bourgeons
sont gros et très collants-visqueux.
Les feuilles sont composées, digitées, '"c
à 5-9 folioles ovales, aiguës et dentées.
Les fleurs, réunies en thyrses, sont irré­
gulières, blanches, tachées de rouge
et de jaune. Le calice en cloche est
à 5 sepales soudés. La corolle est
à 4-5 pétales inégaux, chiffonnés,
pubescents. 7 étamines inégales et
saillantes portent des anthères couleur
saumon. L'ovaire monocarpelle est
terminé par un 1 style et 1 stigmate
aigu. Le fruit est une capsule épineuse
contenant une grosse graine ronde et
lisse : le marron d’Inde.

Biotope primaire
Espèce introduite des montagnes de
l’Albanie et de la Grèce et rarement
subspontanée ou naturalisée en France.

Biotope secondaire
Parcs et jardins, remblais, décharges
sauvages.

Floraison mai
Fructification septembre - octobre

cMédecine
L’écorce de rameaux et les marrons
sont astringents, toniques, fébrifuges,
anti-inflammatoires.
M G & TM : Circulation veineuse,
hémorroïdes, varices, ulcères vari­
queux, prostate.
our le plan émotionnel, permet de
progresser dans la compréhension,
l’observation, la sagesse.
EF : Ruminations stériles, obsessions.
Permet de retrouver la tranquillité et
le repos de l'esprit.

Cuisine
Toxique pour l’homme Ne pas con­
fondre avec les châtaignes (Castanea
sativa) parfois nommées marrons.

I^rrj----- ---------------------------------------------- -R ----------------------------------------------------------------------


noter —--------- --- v V
Autrefois avec la farine de marrons d’Inde on rendait fringants les chevaux poussifs, avant de les mener à j J
la foire pour les vendre. ___ I M

L ’E N C Y C L O P É D I E
63
ir t P 1 1 1 ,1 1

Description
? La Petite ciguë est une plante
annuelle, glabre, d'un vert som bre
De taille très variable, generalem ent
0 de 10 à 8 0 cm elle peut atteindre
c5‘ 1 5 m et même dépasser 2 m. Les
? tiges striées, creuses, portent souvent
(fc: des lignes ou des taches rouges
violacées. Les feuilles molles, triangu­
laires, deux fois divisées, ressemblent
étrangement aux feuilles du Persil
simple. Les fleurs blanches sont en
ombelles à 5 -1 2 rayons inégaux.
L’involucre est nul ou à une foliole.
L’involucelle est à 3 -5 folioles très a l­
longées, étroites et réfléchies, ce oui
donne un air "barbu" à l’involucelle
lorsqu’on la regarde de profil. Le
calice est nul, le fruit est petit, rond,
glabre, à 5 côtes petites mais saillan­
tes. Les styles et stigmates sont très
Tî • courts.
0
n> Biotope primaire
Lisières et clairières forestières,
vallées alluviales, forêts alluviales.
fc
& B io to p e s e c o n d a ir e
N
vigf„aef I ? ^ gerTaraîCha9eS'
p & rndnes;X 1nes°UPeS ^ b° ’' S'

Floraison mai-septembre

* —

Caractères indicateurs
Pollution
les par les engrais chimiques et
pesticides.
Sols engorgés
substrat alcalin.en azote et en sels sur
pH alcalin supérieur à 7,5.

Médecine

Plante très toxique uniquement utilisée


en dilutions homéopathiques (4 à 3 0 CH)
contre les intolérances gastriques des
nourrissons.

C u isin e

Plante mortelle.

64
pmonia, eupatoria

jA iq t'em oiiae e u p a to i^ e
Description
L'Aigremoine eupatoire est une plante
vivace herbacée de 30-60_ cm
énéralement, maïs pouvant atteindre
m, à souche épaisse, à tige simple
ou peu rameuse. Les feuilles alternes
embrassent la tige p a r des stipules
incisées dentées. Elles sont composées
imparipennées, les 5 -9 folioles, ovales
lancéolées, sont très fortement den­
tées, entremêlées de segments plus
petits. Les fleurs ¡aunes sont disposées
en longue g ra p p e terminale. Le calice
fortement sillonné, a 5 sépales soudés
à l’ovaire, recourbés en ded ans après
la floraison, hérissés au sommet de
soies raides et crochues. La corolle a
5 pétales insérés à la g o rg e du calice
avec les 1 0 -1 5 étamines. L’ovaire, à
2 styles terminaux, est infère. Le fruit

2 ô ô
sec est à 1 -2 carpelles enfermés dans
le tube du calice presque ligneux.

T -ick e. ia°
Biotope primaire
Lisières et clairières forestières.
Landes, pelouses des vallées alluviales,
des plateaux calcaires et basaltiques,
des plaines et des montagnes.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, bords des chemins et
des routes, fossés, haies des bocages,
friches, terrains vagues.

Floraison juin-septembre

I Caractères indicateurs
Engorgement en M O végétale des
sols humides ou asphyxiés.
Evolution vers la forêt. Carence en
M O animale. Carence en N.

Médecine
La plante entière fleurie est astrin­
gente.
T M : Asthmes, acidité gastrique, diabè­
te, toux asthmatiques, toux rebelles.
EF : L’Aigremoine très discrète, peu
visible, permet l'acceptation de soi
et de ses conditions d e vie. Toxicoma­
nies, états dépressifs.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs.
Les parties tendres sont aromatiques
I dans les salades et les plats cuisinés.

65
CARVO PHYLIACÉES (Caryq

j Uéc est une plante


La Niel-Ie Q u e l l e pouvant à é p o s-
herbacee annueM f simple ou
ser 1 m f rameuse dons le . haut,
légèrement rameuse ^ |anCeolees
Les feuilles oppos <5 es ainsi que
linéaires et velues y fleurs rouges,
toute la P ant e ra rement blanches
roses, ou viola«„édonculées. Le calice
sont longuement pe f té au

à 5 • * * « £ & S » d é P a5sent
l Pétales libres, entiers
la corolle a o P f e grosse
ou émargées. U fruit es* ydentSi
^ S t S t nombreuses et grosses
graines en rem, tuberculeuses.

Biotope primaire
Steppes, pelouses écorchées, oueds
. r K • • ___ ^ A ^ î t o r r n n P P n n G .

Biotope secondaire
Cultures céréalières, Blé, Seigle,
Triticale.

Floraison juin-juillet

Caractères indicateurs

ne pouvonî'déoo Ce" e e!pèce' nous


bio-indicateur po?r Î C l a n " . “ ™ ^ ™

Médecine

Cuisine
Toxique, surtout les g raines

Espèce en très
en raison h L f.Torte régressinn T -------- — J1 n o t e r
PeSrêrmae t ^ ^ e 'e ^ p è c * d ®s ettinCtit0n, totalem ent d isp a ru e d e nombreu
amè?e t?-ntS',des ïn t e S S S u # mé|angées aüx 2 ° U res P es^ i d e s . H
- _ l _ ^ desa9réab|e ? gr.a v e s bien c o n n u ï^ F 65' ° nt P rovoc|ué autrefois, avant I '
----- ~ - ^ l _ _ ^ a ^ p a i n . c°nnues. En quantité faible, non toxique, elles
POACÉES (GRAMINACEES) (GRAMINÉES) y ^ L r o s t i s caj)i (ta ris
vsfis vulaia ns rosi is tenuis

Description
L’Agrostis commune est une plante
vivace herbacée, non traçante, de
2 0-60 cm, entièrement gla b re à
tiges dressées. Toutes les feuilles sont
pîanes et à ligule courte. L’épi forme
une large panicule étalée à la florai­
son, à axes et rameaux généralement
lisses. Les épillets très petits, à 2 glumes
presque égales, ne possèdent qu'une
seule glumelle fertile, beaucoup
plus courte que les glumes, mutique,
très rarement aristée. Le fruit est un
caryopse glabre.

Biotope primaire
Pelouses et prairies, landes, lisières et
clairières forestières.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, vignes, vergers,
bords des chemins et des routes,
friches, terrains vagues, coupes de
bois.

Floraison juin-septembre

Caractères indicateurs
Engorgement en M O végétale carbonée
archaïque.
Compactage.
I Carence en M O animale, carence en N.

A noter_______________________________________ ^
L’Agrosfis commune est une espèce des prairies d e fauche de la Directive Habitat. C es prairies sont riches
en espèces rares et protégées. La biodiversité rem arquable d e ces milieux garantit l’équilibre des sols et la
bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent. C es prairies, riches d ’un grand nombre d ’espèces,
sont des réservoirs à semences dans lesquels nous pourrons puiser pour revégétaliser les déserts que
l’agriculture actuelle crée.
Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées
(« le moins souvent possible.

olume 2 L ’E N C Y C L O P É D I E
67
Le Bugle petit Cyprès est une plante
annuelle de 5 -2 0 cm, velue her.ssee,
très odorante. Les tiges sont olus o u
moins couchées diffuses parfois re­
dressées, rameuses et florifères des
la base. Les feuilles très serrées sont
divisées en 3 segments linéaires.
Seules les radicales sont parfois entières
ou simplement à 3 lobes. Les fleurs
jaunes, à l’aisselle des feuilles, sont à
une seule lèvre inférieure p a r avorte­
ment de la lèvre supérieure. Le fruit
est formé de A carpelles en croix au
fond du calice.

B io to p e primaire
Pelouses écorchées, steppes, oueds de
la région méditerranéenne.
J .Ni
Biotope secondaire I j >/. .A- k/ • Jhs
1. -
?">, ' ‘
’V * '
r^, i » • •Ç' -V .-v
/VV “1 l»r *)>^c'/ L ' if'"
Cultures céréalières, moissons, vignes -*/r.• 'À,rk' . W
J
vergers. '

Floraison avril-octobre

n 9enéra
en humtic
ce cin e
fé?nte e"'¡
ret,que, t0r
■ 1 Goutte

erbants
ues, en nette régression en
MALVACEES hennis rosea

T^ose ti*émiè^e
Description
La Rose trémière est une plante
bisannuelle de 1 à 2 m de haut à tige
unique, peu feuillée, à feuilles presque
toutes radicales, grandes (jusqu’à 30 cm),
rondes, entières ou légèrement den­
tées, pétîolées. Les fleurs sont gra n ­
des (6 à 8 cm), disposées en g ra p p e
qui s’allonge au fur et à mesure de la
floraison. Le calicule à 6 parties trian­
gulaires est plus court que les sépales.
Les fleurs sont roses ou blanches mais
des formes horticoles existent en
¡aune, rouge, violacé...

Biotope primaire
Espèce exotique rarement subspontanée.

Biotope secondaire
Se rencontre uniquement dans les jar­
dins ou autour des habitations, parfois
dans les décharges sauvages et les

2 - Y 2.
remblais.

F lo r a is o n m ai-août

( Caractères indicateurs T~lcke


Plante cultivée ou subspontanée, non
significative en France.

| Médecine
Plante adoucissante et mucilagineuse.
TM : Irritations pulmonaires, gastri­
ques ou intestinales.
EF : Irritations émotionnelles et
psychologiques, caractères irritables.

[ Cuisine
Toutes les parties tendres, y compris
les fleurs sont comestibles crues ou
l cuites.
J l I1016E-
Les Roses trémières sont largement plantées comme plantes ornementales sous une multitude de formes et de
Gcouleurs horticoles.

Volume 2 L’ENCYCLOPÉDIE
GB
Q c S C r ip t,0 ° t u n e p la r
° - 20deT °.oÎ
tivace h e r b ° f eémettant des
che p f « C est e n v i r o n ^ ' feU-
courts- La ' 9 ( feu'll®;“ veh
long®® luisantes en dessus, dess<
vertes, 'u' argentees . base
soyeuses, *|Sées lus<^ |ancéol<
Elles sont 0blongues > fl<
sap

5/ r Su s o n r m e n ^ §fsposéet
de Jfitres ou i°îun, fae sont à cor
y®rd° en haut de la H | leS disp
^Xip Le calice a ^ calcule)

œ ^ > , s o n . a L -2 9

B io to p e p rim o ire
Rochers e, ébouHs des ntontag

scco n cJo ire

floraison

Caractères indicateurs
Sols minces, très alcalins, rocheux a
f o r e ^ f M - o t S e 'e T é n L ^
Carence en N.

IVtédecinc
La plante entière fleurie est astrin­
gente, antidiarrhéique, hormone-like,
vulnéraire et hémostatique.
TM : Stimulant hormonal, régularise
le cycle mensuel de la femme.
Dysménorrhées.
EF : Le désir d’une nouvelle virginité.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs.
Comestible mais astringente, à utiliser
avec parcimonie dans les plats crus ou
cuits.

CMira jter'stique des prairies fa v o ra b le s à l’éle' ige d e s ovins et d e s mj|-ieUx


mille des Alpes est une espèce des b io top es de 3 Directive H abitat. C ^ bo
î P r°tégées. Leur biodiversité re m a rq u a b le g a intit l’é q u ilib re d e s s t de
iques qui les pâturent. Ces biotopes, riches d ’un ran d nom bre d espe » actl
nous pourrons puiser pour re vé gé taliser le s déserts que l a 9." i ¡n<3( oi
»mbreuses espèces proches, récemment différe n ciée s d ’Àlchem i
es e' ’es memes propriétés médicinales.
BRASSICACÉES (CRUCIFÈRES)

Description ^
L'Alliaire est une plante bisannuelle à
forte odeur d ’A il (exception dans les
crucifères). Tige ae 4 0 - 8 0 cm pou­
vant atteindre 1 m, velue hérissée
à la base, feuillée tout du long p a r
des feuilles de plus en plus petites
jusqu’au sommet. Les feuilles sont
ovales ou rondes, en coeur à la base,
crénelées dentées, terminées en pointe.
Les fleurs blanches sont assez grandes.
L’inflorescence forme une g ra p p e
très allongée en fin de floraison. Les
siliaues. anguleuses, dressées, sont à
éaicelles courts. Elles sont longues^ et
E osselées, les graines sont disposées
sur un rang p a r valve.

Biotope primaire
Lisières et clairières forestières des
plateaux calcaires et basaltiques.

T-ïcke. p\° 2 7 A
Forêts alluviales des fleuves et des
rivières.

Biotope secondaire
Haies agricoles des bocages, bords
des chemins et des routes, terrains
vagues, friches, vignes, vergers,
prairies agricoles.

Floraison avril-juin

Caractères indicateurs
Sols frais, riches en bases, plus ou
moins engorgés en M O végétale
archaïque, évolution vers la forêt.
Carence en N. Com pactage.
1-----------------
Médecine
Diurétique, antiscorbutique, anti-
infectieuse, dépurative.
T M : Carence en vitamine C,
extinctions de voix, toux, enrouements,
angines.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs. Très bonne plante arom a­
tique utilisée comme les ails : salades,
plats cuisinés, tartes salées, etc...Elle
est meilleure crue car elle devient
amère à la cuisson.

Volume 2 L ’E N C Y C L O P É D I E
71
P la n te s b io - in d ic a t r ic e s
íliiy n ce p a alliacées
(WACÉEStfA

Q Description
CD l’Oiqnon est une plante vivace, g la b re
à bulbe solitaire (oignon), parfois très
0 qros, à une seule tige, grosse et creuse,
terminée p a r une ombelle de fleurs
très nombreuses. Les feuilles sont
cylindriques, très creuses presque
toutes situées à la base de la tige,
se desséchant très rapidem ent a
la floraison. Les fleurs blanches ou
verdâtres sont portées par des pedi-
celles fins de 4-5 fois leur longueur.
Le périanthe est à divisons étalées,
les étamines sont saillantes, les 3 inté­
rieures munies à leur base, de chaque
côté, d'une dent triangulaire. Capsule
triaone à 3 loges contenant chacune
1-2 rarement 3-6 graines.

Biotope primaire
Espèce exotique introduite très ancien­
nement de la région pontique comme
légume et cultivé sous une foule de
sous-espèces, variétés ou cultivars.

0 (iiotope secondaire
T
n> Pas de biotope secondaire, ne se
naturalise pas en France.

fc juillet-septembre
Ol

Caractères indicateurs

¿ r u is
a M é d e c in e

J f diurétique an,
r¡f ™¡*pt¡querm,fü9e' ontiáabéHqS;
^ cjrculatoiîes' ^ ype"e n sio n troubl
cholestérol dinK°*asites ¡ntesHn b ®S
d' ab- e , rétentiorTu ur¡ne./
Cuisine — ___
L 0 /'gnon
Qr9ernent utii^- ®9ume bio
0U cuits, salé! ' Se dQns les ni" Connu
une confiture d *QS.Ucrés : on fa ?/ S 5 rus
ci °'9nons. ait ™ êm e

L O,9oon fst un
VAil et I©
les d introduction très ancienne.
------ ^ i P j ^ P n e t é s médicinales.
ALLIACÉES (LILIACÉES)(AMARYLLIDACÉES) ÿrjUttium nolijantkum
Description |
Le Poireau sauvage est une plante
vivace, glabre, à bulbes multiples
entourés de bulbilles, à forte odeur de g
Poireau. La tige épaisse, cylindrique, 3?

P o i r e a u s a u v a g e Poi
de 4 0 - 8 0 cm, est terminée p a r une
grande ombelle de fleurs très nom­
breuses, sans bulbilles. Les feuilles sont
planes, lisses, allongées gram inoïde^
presque toutes situées dans la moitié
inférieure de la tige. Elles se^ des­
sèchent très rapidement après ^la
floraison. Les fleurs roses ou violacées
sont portées par des pédicelles fins de
2 -3 fois leur longueur. L’inflorescence
est enveloppée dans une spathe
membraneuse terminée en pointe
courte. Le périanthe est en cloche.
Les étamines égalent ou dépassent
un peu le périanthe. Leur filet a trois
longues pointes, la centrale portant
l’anthère ¡aune. Le style est saillant.
C apsule trigone à 3 loges contenant
chacune 1 -2 rarement 3 -6 graines.

Biotope primaire

T ~ ic K e v \° 2 . Y ó
Pelouses, prairies naturelles et landes
des plateaux et des vallées alluviales.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, vignes, vergers,
bords des chemins et des routes,
terrains vagues.

Floraison juillet-septembre

Caractères indicateurs
Sol riche en argiles et en bases,
blocage de la potasse p a r déficien­
ce d e la vie microbienne aérobie,
asphyxie, compactage.
V.
Médecine
Anti-infectieux, diurétique, anti-pa- H S p
rasitaire, vermifuge, antidiabétique, l^lfX
antiseptique. fÿ i
T M et H E : Hypertension, troubles cir- El
culatoires. parasites intestinaux, cho- 4 P
lestérol, diabète, rétention d'urine.

Cuisine
S ’emploie comme les Poireaux cultivés.

- f l noter.
: ne P as employer de Poireaux sauvages provenant de terrains traités aux produits chimiques, par-
yticulièrement les fongicides et les insecticides, ils sont hautement toxiques

Volume 2 L 'E N C Y C L O P É D I E
I--!——i—-l! -----
iiu ii u r s u u iin a l l ia c é e s

y D e scrip tio n
l'Ail des ours est une plante vivace,
alabre à bulbe petit et ob,° n9 '
g forte odeur d'Ail. La t.ae faible
demi-cylindrique, de 2 0 -4 0 cm, est
terminée par une petite om be ,^e
fleurs peu nombreuses, sans bulbilles.
Les feuilles sont ovales lanceo ees,
larges, planes, à nervures parallèles
et convergentes, peu nombreuses,
toutes situées à la base de la tige.
Elles se dessèchent très rapidem ent
après la floraison. Les fleurs ad'un
’i blanc
pur sont portées par des pédicelles
fins de 2-3 fois leur longueur.
L’inflorescence est enveloppée dans
une spathe membraneuse ou herbacée
à 1-3 valves. Le périanthe est étalé
à divisions lancéolées aiguës. Les é ta ­
mines sont incluses, elles sont à filet
simple. Le style porte un stigmate obtus.
Capsule trigone à 3 loges contenant
chacune 1-2 rarement 3-6 graines.

Biotope primaire
Forêt de ravins, forêts humides, forêts
alluviales.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, haies agricoles,
coupes de bois.

florQÎSOn avril-juin

Caractères indicateurs

¡ t « Che? ? r9 'les et en bases


« de9e|odeve° r OS^ P° r défleien-
oSph;xii?coV"pam«org l,enne ° éTObie'

M édecine

H ÎTsVtaV mif Ui erétFq U ant,'-P a -


2 P antiseptique. ™ 9 ' ant'diabétique,
TM et HE • w
circulatoires* Dï erÎ nsion- troubles
C& cholestérol, diabète ^ 5 intest'naux
^ Le vin d'Ail des o u r s J ^ ' 00 d 'ur]ne-
Protecteur cardio-vasculafre.6* 06^60*

Cuisine

PQr,te « u S $ * ,V0I> " « I * ^ 'n s ta

Atte^ T 7 ^ — — — — ________________

«.mes*

--------- ~ - i _ J ^ ^ ] * ° d e u r d'A;/ d Al1 ' les feuilles de M uguet n


itiS

ALLIACÉES (LILIACÉES)(AMARYLLIDACÉES) ilium victoriale


A h imu vicfonahs
Description
L'Ail victoria! est une plante vivace,
glabre, à bulbe simple, allongé,
recouvert d'une tunique tenace, à fibres
entrecroisées, de couleur brûnatre.
L'Ail victoria! n'a qu’une légère odeur
d ’Ail. La tige épaisse, cylindrique, de
4 0 - 8 0 cm. est terminée p a r une om­

.Ail vic+onal
belle de rieurs très nombreuses, sans
bulbilles, à pédicelles presque égaux,
1-2 fois plus longs que la fleur. Les
feuilles sont larges, planes, lisses,
ovales lancéolées, à nervures p a ra l­
lèles et convergentes, presque toutes
situées dans la moitié inférieure de
la tige. Elles se dessèchent très rapi­
dement après la floraison. Les fleurs
blanc-verdâtres ou jaunâtres sont très
serrées. L’inflorescence est enveloppée
dans une spathe univalve, ovale, plus
courte que l’ombelle. Le périanthe est
en cloche, les étamines sont saillantes
et dépassent le périanthe. Elles sont
toutes à filet simple et à anthères jaunes.

P i c k e k\° 2 7 8
Capsule triaone à 3 loges contenant
chacune 1-2 rarement 3 -6 graines.

Biotope primaire
Pelouses, prairies naturelles et landes
des montagnes.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, alpages, reboisements.

Floraison juin-juillet

Caractères indicateurs
Sol riche en argile et en bases,
blocage de la potasse p a r déficien­
ce de la vie microbienne aérobie,
asphyxie, compactage.
y ---------------------- ---------
[ Médecine
Anti-infectieux, diurétique, antiparasi­
taire, vermifuge, antidiabétique, anti­
septique.
T M et HE : Hypertension, troubles
circulatoires, parasites intestinaux,
cholestérol, diabète, rétention d ’urine.

Cuisine
S ’emploie crue ou cuite dans divers
plats, salades sauvages, tourtes,
tartes...
O n fait un excellent velouté à l'Ail vic-
torial et à l’Ortie.
Attention : ne jamais arracher cette
espèce rare, se contenter de cueillir
des feuilles, pour ne pas la détruire et
la faire disparaître.
_fl notetL
L’Ail Victoria! a été utilisé comme plante m agique pour s'assurer de la victoire, protég er les soldats et leur
gard e r la vie sauve pendant les guerres (XVI ème siècle) d ’où son nom de "victorial".
Il était sensé, également, guérir les plaies p a r arme blanche.
Attention : ne pas confondre les feuilles d 'Ail victorial, excellent comestible, avec les feuilles coriaces
du M uguet qui est une espèce très toxique. Le Muguet a des fleurs totalement différentes de celles de l'Ail
victorial et surtout n'a jamais de parfum d'Ail. Les feuilles de M uguet ne sentent rien, ce sont ses fleurs qui ont
\u n e odeur suave (non pas une odeur d'Ail).

Volume 2 1.’E N C Y C L O P É D I E
l - ^ I n n L - s L> i o - i n d i c c i f r i etc? s
75
y Description
— l'Aulne glutlneux est un arbre assez
3 éievé à écorce brunâtre crevassee a
^ racines munies de nodosités (fixation de
û l’azote de l’air p ar les azotobacters).
=“ L’écorce, lorsqu’on l'enlève en période
4. de sève, s’oxyde très rapidem ent a la
i face interne et prend une cou leur brun
orangée. Jeunes rameaux, bourgeons
: et feuilles sont glabres et glutlneux
< (collants). Les bourgeons sont obtus à
> une seule écaille. Les feuilles entières,
alternes, sont rondes, souvent rétuses,
irrégulièrement dentées, vertes sur les
deux faces, glabres ou un peu poilues
à l’aisselle des 6-9 paires ae nervures
secondaires. Les fleurs se composent
de 3-6 chatons mâles, longs, pendants
et violacés, 3-6 chatons femelles très
petits et très courts, violacés é g a le ­
ment. Les fruits sont réunis sur un cône
ovoïde, pédonculé, à écailles coriaces.
Le fruit est pentagonal, à aile coriace
plus étroite que la graine.

Biotope primaire
Bois humides, bois m arécageux
ripisylves.

Biotope secondaire
Haies agricoles, mares et étangs
artificiels, friches.

Floraison
|anvier-mars
Fructification
septembre-octobre

cecine
'nflamma
- c,catrisa
et TM -
BÉTULACÉES (BÉTULINACÉES)(BÉTULINÉES) incanci
Description
L’Aulne blanc est un arbre ou un arbris­
seau, à écorce lisse, grise ou araentée,
à racines munies de nodosités {fixation

;A u ln e b la n c .Aune bl.
de l'azote de l’air par les azotobacters).
Jeunes ram eaux et bourgeons sont
pubescents. Les bourgeons sont obtus à
une seule écaille. Les feuilles entières,
alternes, sont ovales aiguës, irrégu­
lièrement dentées, vertes en dessus,
pubescentes blanchâtres en dessous,
à 1 0 -1 5 paires de nervures secon­
daires. Les chatons se composent de
2 -4 chatons mâles, longs, pendants,
2 -4 chatons femelles très petits et très
courts, violacés. Les fruits sont réunis
sur un cône ovoïde, presque sessile,
à écailles coriaces. Le fruit est penta­
gonal, à aile coriace, aussi large que
la graine.

Biotope primaire

T~iche. n° 2 8 0
Bois humides, bois m arécageux,
ripisylves des montagnes.

Biotope secondaire
Haies agricoles, mares et étangs
artificiels, friches.

Floraison février-avril
Fructification septembre-octobre

i Caractères indicateurs
Engorgement total en eau et en M O
sur substrat riche en bases, sous micro­
climat froid. Présence d e vase.
Hydromorphismes.*I

[Médecine
Anti-inflammatoire, astringent, fébri­
fuge, cicatrisant.
: MG et T M : Fièvres, angines,
I diarrhées. Efficace contre les m aux de
l^tête et les migraines.
y ^ fltlic ie d c a iiiK ilin d

Ç] Description
- G: r Pr an f e ^ c e d>ecr |
3
o
r
<
H)
guéauées.
s t i «
Les /leurs roses, solitaires
?
O U géminées son! axillaires et ter nu-
fb noies, portées par des pédoncules
r 1-2 fois plus ,°<n9/s P ue ,a Quille.
Le calicule est à 6 -9 lobes étroits,
lancéolés, soudés à la base, plus courts
V) que le calice. Le calice est a 5 lobes
n_ ovales acuminés. La corolle d é p a ssé
rt) le calice. Les stigmates, nombreux,
sont en tête dépassant les étamines.
o Le fruit est formé de carpelles
D glabres, ridés, plans sur le dos, disposés
en roue autour d ’un axe central.
O
C“ B io to p e p rim a ire
5o
Ripisylves, forêts alluviales, bras morts
des fleuves et rivières.
H
■L Biotope secondaire
ftl Fossés, bords des canaux, bords des
routes et des chemins, terrains vagues,
friches.
10
00 Floraison juin-septembre

f
> »
1 r&W*

Caractères indicateurs
Engorgement en e a u
iê vegetale des sols r?r-k * en M O
souvent alcalins et de p H > 7% bases/
ydromorphismp àa/^>P » '/5.
chaïque, vie m ic/obTe™^8^ 1? ’6 a r’
* ficiente. D enne aerobie dé-

M éd ecin e

tu8iv«Uill|es T .émo"fen,e5 et an).


cpé n^L « ^

™ la MauueP d™ e ! ,e mP lo'e com

.............
Î
Cuisi„c " ques-
Toutes loc „
les fleurs. P°n,es ,end
Jeunes p o u «.. „ y comPris
comestible«; S/ ^eurs -n
beaucoup deCJwef ° u 'c ift e i e!' s°">
1 a* ^alvacées 5 co'Pme
MALVACEES y ^ t k mea hcina lis
Description

gu im a u v e officinal
La Guimauve officinale est une plante
vivace herbacée, dépassant 1 m de
haut, velue blanchâtre. Les feuilles
alternes sont grandes, tomenteuses,
ovales, à 3 -5 lobes peu profonds.
Les fleurs d ’un blanc plus ou moins
rosé, fasciculées, sont portées p a r des
pédoncules plus courts que le pétiole
de la feuille. Le calicule est à 6 -9 lobes
étroits, lancéolés, soudés à la base,
plus courts que le calice. Le calice est
à 5 lobes ovales acuminés, appliqués
sur le fruit. La corolle est gra n d e et
dépasse le calice. Les stigmates nom­
breux sont en tête dépassant les éta­
mines. Le fruit est formé de_ carpelles
tomenteux, à bords obtus, disposés en
roue autour d ’un axe central.
Biotope primaire
Vases et limons salés du littoral ou des
lagunes salées. Sources salées continen­
tales.

282
Ripisylves, forêts alluviales, bras morts
des fleuves et rivières.
Biotope secondaire
Fossés, bords des canaux, bords
des routes et des chemins, prairies
agricoles, terrains vagues, friches,
cultures, vignes et vergers.
Floraison juin-septembre

Caractères indicateurs
Salinisation des sols, présence de
sels, excès d ’irrigation, remontées de
sel p a r com pactage sur le littoral.
Asphyxie et anaérobiose totale.
Hydromorphisme, MO végétale
archaïque, vie microbienne aerobie
déficiente.
Engorgement en eau et en M O
végétale des sols riches en bases,
souvent alcalins et de pH > 7,5.

Médecine
Les feuilles et les racines sont émol­
lientes et antitussives, les graines
diurétiques et apéritives.
T M : Toute la plante, mais surtout
les racines, s’emploie dans les irrita­
tions pulmonaires ou intestinales, les
inflammations diverses, les cystites.
C ’est également un excellent régula­
teur du transit intestinal. Les racines
sont données aux enfants à mâcher
pour "faire les dents" car elles sont
émollientes et calmantes.
E F : Les élixirs floraux soignent les
irritations émotionnelles ou psychi­
ques.
s
Cuisine
Jeunes pousses, fleurs, feuilles, sont
comestibles crues ou cuites comme
beaucoup de Malvacées.

-A noten
O n trouve cette espece en abondance dans la Bresse et la Dom be qui furent dans des ères géologiques
reculees, des mers intérieures, comme le montrent les noms de lieux-dit ou de la rivière "Saône1 et les nom­
breux gisements de sel gemme et les sources salées situées à la périphérie de ces régions. Mêm e la simple
mémoire du sel leve la dormance des graines de Guimauve.

L ’E N C Y C L O P É D I E
P la n te s b io - m d ie a t i» ir
79
D e sc rip tio n

La Vésicaire renf^ eJauquet Kerbacée,

sLes %feuilles,
^ S .S férjeures
s r ovales
* ^ et
entières, es<.linp rieures g la b re s et
ciliées, les supérieur q 9, s é p a |es
lanceolees Le 1 sont bossus a
dresses, laîer jauneS/ a rondes
la ba-S% oétafes entiers. Elles sont
sont a 4 pe courte a pe-
(b disposees e n grapP étalés ou
dicelles fruct'f grosse silicule,
fenfléeS vésiculeusefdéhîsœnte, à valves
• L ___

B io to p e p rim a ire
Rochers et éboulis des montagnes.

B io to p e s e c o n d a ir e
Bords des chemins et des routes, talus
routiers.

Caractères indicateurs
Zones rocheuses, riches en bases
a°u vent calcaires et à pH > 7 5 '
Absence de sol. Risques d ’ébou-
r o h în-tS' Z-°nes instcjbles. Sol sans
cohésion ni pouvoir de rétention
Microclimat chaud et sec.

M éd ecine

Æ ’e u «; dép" raC,°vre U,ique' an,i-

tions de v o d o u x gtamme c , extinc-


nes. ' ux' enrouements, angi-

Cuisine

eaucoup de Crucifères teS comme

noter pas
tres local •isee
<
a ceuilli avec b e a ucoup d e moderation pour ne

BQ
sum ahjssoides
r
y ^ j ly s x u m catijcuiiun

ÿAlyssott à c a lic e s
Description
l'Alysson à calices est une petite plante
heroacée, annuelle, d e 5 - 2 0 __ cm,
d ’un vert blanchâtre, ram euse d è s la
base. Les petites feuilles sont alternes
et ovales. Les fleurs très petites sont
disposées en g r a p p e term inale allon­
gée. Le calice, form é d e 4 sépales, est
persistant sur le fruit. La corolle ¡aune
p â le a 4 pétales d é p a ssa n t à peine
le calice. Elle devient plus ou moins
blanchâtre en fin d e floraison. Le fruit
à pédicelle étalé, est une petite silicule
oroiculaire à 2 loges, échancrée, à
style presque nul. Les graines, 1 -2 p a r
loge, sont étroitement ailées.

Biotope primaire
Lieux sa b le u x et p ierre ux des
lateaux calcaires et basaltiques.
f a b le s et g ra vie rs d e s rivières
intermittentes.

T- ic k e ¡¡fP 2 8 4
Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes.
Cultures, vign es et vergers. Terrains
vagues, anciennes carrières.

Floraison avril-juin

Caractères indicateurs
Sols rocheux ou sa b le u x à très faible
pouvoir d e rétention.
Sols calcaires et à pH souvent élevé
(pH > 8).
C a re n ce en humus stable. C a re n ce en
M O anim ale et en azote.

Médecine
Diurétique, antiscorbutique, anti­
infectieuse, dépurative.
TM : C aren ce en vitamine C,
extinctions de voix, toux, enrouements,
angines.

Cuisine
Jeunes pousses, fleurs, feuilles, sont
comestibles crues ou cuites comme
beaucoup de Crucifères mais utilisa­
bles seulement finement coupées en
arom ate dans les plats.
a m m a n t w c ìk
(le c iz c it^
...s a v in th u s W '

D escription
des bois est une plante
L 'A m a ra n te
herbacée, annuelle de 2 0 -6 Ü cm,
glabre, d’un vert pâle ou rougeâtre,
plus ou moins couchée ou dressee.
Les feuilles alternes sont simples,
entières et ovales. Les fleurs verdâtres
ou rousses sont réunies en glomérules
axillaires. Les inflorescences sont
feuillées jusqu’au sommet. Les bractées
sont aiguës, ae la longueur du périanthe
à 3 sepales aigus. Les fleurs sont à
3 étamines. Le fruit ovale, rugueux,
dépasse beaucoup le périanthe et
s’ouvre en travers.

B io to p e p rim o ire
Sables des fleuves et rivières, vallées
alluviales de la région m éditerra­
néenne.

B io to p e s e c o n d a ir e
Bords des chemins et des routes, rues et
terrains vagues des villes et des villaqes
Cultures, vignes et vergers.
Maraîchages et jardins familiaux.

Floraison juillet-octobre

Caractères indicateurs

ou org°oniqdu e rU,eS " ° " " « - m im iques

Cuisine

'es fleurs erSes'ou^uîtet"65 7 comP ris

note
ne p as cueilli
cette e sp e ce cl ans des zones
4.
QJ
P
Description

jA m e lc m c
L'A m élanchie r est un arbuste ou arbris­
seau de 1-3 m, inerme, à bourgeons
glabres et brillants. Les feuilles ovales
sont finement dentées, blanches
tomenteuses en dessous et à la fin
glabres. Les fleurs blanches sont
réunies en petits corymbes. Le calice
à 5 sépales aigus est persistant. La
corolle a 5 pétales blancs oblonas
en coin, beaucoup plus longs que Te
calice. L’ovaire infère porte 5 styles
soudés à la base. Le _fruit globuleux,
de la taille d ’un pois, est bleuâtre/
pulpeux, sucré à maturité, il est appelé
amélanche. Il contient ae nombreux
pépins.

Biotope primaire
Rochers, coteaux secs et pierreux
des montagnes et des collines, des
plateaux calcaires et basaltiques.

T ~ ic k e . p\° 2 .8 6
Biotope secondaire
Pas de biotopes secondaires connus.

Floraison avril-mai
Fructification août-septembre

Caractères indicateurs
Sols rocheux ou pierreux basiques,
calcaires ou à pH elevé (pH > 7,5).

Médecine
Les fruits sont adoucissants.

Cuisine
Les amélanches sont de très bons fruits,
très doux, à manger crus ou à préparer
de maintes façons (Jus, sirops, confitures,
compotes, glaces, etc.).
Ji noten
jeunes rameaux ont été utilisés pour la confection de balais. T
L ’E N C Y C L O P É D I E
83
P la n t e s b io - in d ic a t n t r e s
tM H l U IÜ J H S

Description
>
3 L'Ammi commun est plante
5 herbacée annuelle de 2 0 - 8 0 cm, plus
ou moins glauque, pouvant atteindre
0 1 m, à racine pivotante. La tige
0 dressée, rameuse, est striée jusqu au
sommet. Les feuilles inférieures sont
pennatisséquées à segments ovales,
5 les supérieures bipennatisséauées a
r
**

2 segments linéaires. Les folioles sont


dentées en scie et portent des dents
blanches et cartilagineuses au sommet.
Les ombelles à nombreux rayons grêles
portent un involucre à folioles divisées
en 3-5 lanières filiformes. Le fruit, petit,
est un diakène ovoïde, comprimé
par le côté, portant 5 petites côtes,
surmonté par deux styles à la fin
réfléchis.
D
3
û - Biotope primaire
Limons, sables et graviers des vallées
alluviales de la région méditerra-
néenne.

Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers

Bords des chemins et des routes
terrains vagues. '

(0 Floraison
a juillet-septembre

J*jf*/*
N

$
4 » « s e ^

R * * #

Caractères indicateurs
Sais riches pn k
Là Saîin'ieU-r à 7^ baSSS °U à PH ¿levé
* f e r ^ par les engrais
^ labour
anlnrale. hum“ stable ou en M O

n M édecine
Ü ? f° n utilise les f • t
c£k fructifiées fru,ts ou les ç
¿P TM ; An, s°mmités
C& gestives ° Sm°dique dp
V aye. ' “"'que, 3 ige$ £ v°j?s di-
____ arrhées. fotulences , ' 'UreH-
Cuisine ' 6!’

r
Toxique.

un o ‘ e t_ ________________________
Ptychotis anjouan.
BORAGINACÉES (BORAGINÉES) y ^ i c k u isa arvensis

3 w g lo s s e d e s c h a m p s
Description
La Buglosse des champs est une plante
herbacée annuelle, ae 2 0 -6 0 cm, à
racines grêles, hérissée de soies raides,
piquantes. La tige dressée, souvent
rameuse dès la base, est terminée par
des rameaux rapprochés en corymbe.
Les feuilles ovales allongées, sont sinuées,
ondulées, lancéolées, les inférieures
nettement pétiolées, les supérieures
sessiles. Les petites fleurs bleues ou
bleuâtres sont réunies en gra p p e s
compactes à la floraison, très fâches à
la fin de la fructification. Les bractées
sont plus longues que le^ pédicelle.
Le calice a 5 lobes lancéolés inégaux.
La corolle monopétale est à tube
grêle et courbé, dépassant le calice.
Le fruit est formé p a r 4 carpelles
grisâtres à maturité^ courbés vers
Taxe de la fleur, difficiles à voir car
situés au fond du calice persistant.

Biotope primaire

v\° 2 8 8
Limons, sables et graviers des vallées
alluviales, des plateaux calcaires et
basaltiques, arènes granitiques.

Biotope secondaire

P ic h e
Cultures, vignes et vergers. M a r a î­
chages, ¡arains familiaux. Bords des
chemins et des routes, talus des voies
ferrées et des routes. Terrains vagues.

Floraison mai-novembre

Caractères indicateurs
Sols riches en bases à très faible
pouvoir de rétention. Carence en
humus stable. C A H faible ou déficient.

Médecine
Les préparations à partir de la plante
entière sont dépuratives, diurétiques,
sudorifiques, adoucissantes, laxatives.
Cette plante permet d'éliminer les ex-
cès de sels de l’organisme, les chlorures ‘-jïp
particulièrement.
Affections pulmonaires, rhumes, bron­
chites, rétentions d ’urine, états fébri­
les, rougeole, scarlatine, constipation.
* À ; ri£ .
"''TL Cuisine
“A * ; - f Comestible, comme la Bourrache
mais immangeable en raison des poils
silicifiés piquants.

Volume 2 85
Description
La Grande androsace est une petite
plante herbacée annuelle de 5 - 1 5 cm,
un peu velue, à racine très grêle. Les
feuilles, glabrescentes, ovales en coin,
dentées dans le haut, forment une
rosette radicale dense. Les ham pes
florales, à rameaux pubescents,
portent 3-8 fleurs en ombelle dressée,
à pédicelles plus courts ou é g a la n t
l'involucre foliacé. Le calice, velu, est
grand et très accrescent (il grandit
après la fécondation de la fleur). La
corolle blanche ou rosée, monopétale,
en soucoupe, est beaucoup plus courte
que le calice. Le fruit est une capsule
plus courte que le calice.

Biotope primaire
Steppes, pelouses écorchées, oueds
de la région méditerranéenne.

Biotope secondaire
Cultures, surtout céréalières.

Floraison nv/rîl-îi im

fàà W ! J
1 l *M
I
m r'

Caractères indicatt
Sols alcalins à pH égal
Carence en humus stc supérieur <
M O animale, carence if carence
azote.
Médecine
Pas d ’usage connu.

Cuisine
0

Non comestible.

t
_________
cv.e encore courante y
dans les m oissons ne
il y _af lune
bord de l'extinction. Partout où cette esp è ce es
vegarde pour éviter sa disparition.
chinées, la Grande androsace est
est urgent d e prendre des
APIACÉES (OMBELLIFÈRES) ittica archanqçlica

;A n g é liq u e a r c h a n g é liq u e
Description
L'Angélique archangélique est une
grande plante, robuste, herbacée,
■ bisannuelle pouvant atteindre 1 à 2 m.
La tige épaisse, glaucescente ou rou­
geâtre est creuse, dressée, striée,
rameuse dans le haut. Les feuilles sont
très grandes, bitripennatisséquées, à
folioles ovales-lancéolées, dentées en
scie. Les supérieures sont portées p ar un
pétiole dilaté en grosse gaine ventrue.
L’ombelle principale est grande, à
2 0 -5 0 rayons pubérulents, a involucre
nul. Les fleurs, blanches ou rosées, ont
des pétales à pointe dressée. Le fruit
est un diakène comprimé p a r le dos, à
ailes marginales grandes et m em bra­
neuses, plus ou moins ondulées et à 3
côtes dorsales.

Biotope primaire
Vases côtières soumises aux marées.

Biotope secondaire

T lc h e n° 2 9 0
Espèce uniquement cultivée, elle ne
possède pas de biotopes secondaiires
en France.

Floraison juillet-septembre

Caractères indicateurs
Salinisation et asphyxie. Anaérobiose
totale. Hydromorphismes.

Médecine
Stimulant, tonique, digestif, carminatif, r§ jn
antispasmodique. 13Ü,
Contre-poison de la Belladonne, Cigüe
et Colchique.
Fatigue générale, ballonnements,
migraines nerveuses, règles insuffisantes
ou douloureuses, toux au fumeur.

Cuisine
Les jeunes pousses blanchies sont
comestibles crues ou cuites mais très
I aromatiques et désagréables au goût.
Les pétioles, eux aussi très aromati-
i ques, sont utilisés confits en pâtisserie
et confiserie.
Les fleurs peuvent être utilisées pour
aromatiser crèmes anglaises, sirops,
{ boissons et divers desserts.
L -----------------------:------- |-------- fl noter_______________________________________
Les grain e s ont une durée de vie très courte, il faut les semer d è s la récolte, à peine mûres.
Il est égalem ent nécessaire d e les semer d a n s un terrain très tassé et com pact (roulage nécessaire).
De nom breux échecs d e semis sont dus au non respect d e ces deux param ètres.

L'ENCYCLOPEDIE
Volume 2 87
ty c je lic d s y

r~ r*
Description
>
CD
V A » * robuste,
plante, *» he & . 2 m La tige
pouvant at, escente ou rougeâtre
_ 5 ‘ épaisse, g |aVc®SCée striée, rameuse
s est creuse dre see,feui||es sont très
fD dans le hha.ut.‘ nnatisséquées, a fo-
grandes, biitr p < iAes dentees en
û-
|,oles o v a 'esH. s sont portées p a r
<J) scie. Les suP.®r . nrosse qaine ven-

si»B fe'S ?Ê
cr
o_
¡7,’

®SaHesd :akf g T n X mgiamndes e. mem­


braneuses, plus ou moins ondulées et
à 3 côtes dorsales.

Biotope primoire
Lisières et clairières forestières.
Marais et tourbières. Landes numides.

0 Biotope secondaire
r Fossés et haies agricoles.
Bordures des mares et des étangs
3 artificiels.
Coupes de bois. Cultures, vignes et
«j vergers.
'O
Floraison juillet-septembre

Caractères indicateurs
Hydromorphismes, engorgements en
0 eau et M O végétale. Anaérobiose
totale. Présence de nitrites.

M édecine

# a n ™ p S S q que' di9eS’ if' Ca™i" ° lif.


ÿ 10 a-
QÇ Fatigue générale, ballonnements mi-

Cuisine

comestibles cru e s^ J rb!.anchies. sont


Qromatiques et dpcnn ' UIl^ s m a*s très
L^ f Pédales ’ p e u vlrn! abi f s ou 9oût.
confits en pâtisserie el re .uti>'sés
que moins a ro m n tîn confiserie, bien
orchongé/zque. qUes que ''Angélique

aîornatlserP crèmes pour


b° '» ° n s et divers d e a lr , ! '“ 5' Sir° ps'

noter.
' Ces'nSneeS à suPP°rterUe' S‘< noeu
nous ?n^sav^ns^pJs0^
: leS <rlerniers réservoirs en eau qu’il va n<
^ t f e o Î . SOm e9°lement des réserv Préserver' les «cheresses seront beau.
^ ~ -------------------- be b'°diversité pour de nombreuses espèces
88
ASTÉRACÉES (C0MP0SITAÉES)(C0MP0SÉES) ntennaria (lioica

P ied d e chat
Description
Le Pied de chat est une plante dioïque,
vivace, herbacée, de 1 0 -2 5 cm à
souche émettant des rejets feuilles
couchés. La tige simple très feuillée,
cotonneuse, munie d'une rosette de
feuilles basales, porte 3 -8 capitules
réunis en corymbe serré et ombelli-
forme. Les feuilles ovales, spatulées
à la base, lancéolées et linéaires au
sommet, sont blanches tomenteuses
en dessous et vertes ou vertes-
blanchâtres en dessus. L'involucre est
à folioles blanches ou rosées, larges
et ovales dans les capitules mâles,
roses, oblongues ou lancéolées dans
les capitules femelles.

Biotope primaire
Lisières et clairières forestières, lan­
des et pelouses alpines.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, alpages, arènes

2Ç2
granitiques.

Floraison mai-juin

P ic h e pa°

Caractères indicateurs
Absence de sol, sol à très faible
pouvoir de rétention, carence en Ca.

Médecine
La plante entière fleurie est béchique,
antinévralgique, cholagogue.
O n l'emploie traditionnellement en
cas de toux, bronchites, névralgies
rhumastimales, règles douloureuses.

- f l noter.

/ Volume 2 L ’E N C Y C L O P É D I E
89
lËÉL P la n ta s
I
^ / / / / .v a r ASTERACÉES
(COMPOSITAÉESHCOWosfc

o Description
o La Camomille des champs est une plante
3 armuelle de 1 0 -5 0 cm, pubescente,
dressée ascendante ou étalée, très
rameuse. Les feuilles bipennatissé-
uées, sont à segments tres finement
n> 3 écoupés en lobes linéaires cuspidés
D_ (terminés par une pointe). L’inflores­
ft cence, très rameuse, est formée de
(/) nombreux capitules. Les folioles de
O ¡’involucre sont scarieuses au sommet.
5 Le réceptacle conique porte des
D écailles linéaires lancéolées, brusque­
ment acuminées, dépassant un peu les
X fleurs centrales, tubuleuses et jaunes.
y» Les fleurs périphériques sont ligulées
et blanches. Les akènes, longs de
71 •J 1 à 2 mm, sont lisses et surmontés d ’un
r*
V.

rebord.
7

D
Biotope primaire
Sables et graviers des vallées alluviales
et du littoral.

Ü% Biotope secondaire


7/ Cultures, vignes et vergers, jardins,
£ ¿_ terrains vagues.
y.
a

Floraison juin-septembre
y» ■j

H
n_
n>

fo
X
UO

Caractères indicateurs
Sols très minces ou à très faible
pouvoir de rétention.
Sables siliceux acides, carence en Ca.

» •
V î
' ÉJ I

*1 1

k „
t

r Une des nombreuses ___________________I

espèces appellée
note
"C a m o m ille ", à identifier avec précision.
90
ASTÉRACÉES {COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES) T a llitile mis estuici

d ia m o m i lie p u a n t e Mai-ouïe
Description
La Camomille puante est une plante
annuelle de 1 0 -5 0 cm, glabre, à
odeur fétide, dressée ascendante
ou étalée, très rameuse. Les feuilles
bipennatisséquées, sont à segmentstrès
finement découpés en lobes linéaires,
filiformes, cuspidés (terminés p a r une
pointe). L’inflorescence très rameuse,
est formée de nombreux capitules.
Les folioles intérieures de l’involucre
sont scarieuses et lacérées au sommet.
Le réceptacle conique porte des
écailles intérieures linéaires, subulées
(comme une alêne fine et pointue).
Les fleurs centrales sont tubuleuses et
jaunes. Les fleurs périphériques sont
ligulées et blanches. Les akènes, longs
de 1 à 2mm,sontfortementtuberculeux
et dépourvus de rebord au sommet.

Biotope primaire
Sables et limons des vallées alluviales.

2 9 ^
Biotope secondaire


Cultures, vignes et vergers, jardins,
terrains vagues.

T lc k e
Floraison mai-novembre

Caractères indicateurs
Com pactage et asphyxie des sols
riches en bases.

Médecine
Sédatif, antispasmodique.
Paludisme, névroses.

K _fl noter___________________________________________________________________________
--------------------------------------------------------------------------------------■ » iiu u îi

B [ Une des nombreuses espèces appellée populairement "Camomille", à identifier avec précision

Volume 2 L ’E N C Y C L O P É D I E
PL-mtr»*; Uif»tm.-lif-,i+fir-
'„¿t-iscus cet a ,|ACÉES ÎOmBEI|

Description
?AI+|V13 jiv . 3 ^ 3 ^ , Le cerfeuil cu/tM es. une. g g * »
annuelle ou bli an™ <:|ne pivotante. La
aromatique, é pubescente est
tige. d,r«s"au-ae
épaissie ü e V i« des ènœuds. Les
finement
feuiH« K inférieures sont bi-
pubescentes. Le seam ents ovales,
penn°!-nnrqtit! à lobes courts, obtus et
p e n oané? Les ombelles sont à myo lucre
mucrones. Le folioles anceolees,
nu| ou parfois 2-3 tohoies .
réfléchies.. Les styles, « “f ' |inéaireSj

S T
Biotope primaire
Espèce uniquement cultivée, rarement
suCspontanee au voisinage des h a b i­
tations et des jardins, bords de route.

mai-août
Floraison
^ VP U -
^¿ 33

J~U Médecine

t f
diurétique.StlmUlante' carm'native et
diurétique.
E nnnrriûiv,__.
égorgem ents du foip m i j.
P ^ u , digestion" d S i e s
urinaires, cystites, goutte '

Cuisine
C)

de
" hlases

l i f t

d r ^ Cs0nsaiadn esaiI e et °.roma ,ique


plats cuisinés. Peut .° mP°sées et les

T
" ser 1« desserts e9alem e"f a ro n tl!

• PQS COnf ^ j n o t e r ___ --------------------------------- ----------------


— ------avec Ig Petite cigüe, Aethusa cynapium.
ËRICACEES (ERICINEES (INCLUS LES EX-VACCINIEES))

Description

ÿ A rb re a f r a is e s
L'Arbousier est un arbuste ou un petit
arbre de 1 à 6 m de haut, à tige
dressée, à jeunes ram eaux rougeâ­
tres, rudes et poilus. Les feuilles sont
persistantes, grandes, ovales-lancéo-
lées. dentées en scie, coriaces, glabres
et luisantes. Les fleurs blanchâtres,
vertes au sommet, sont réunies en
gra p p es rameuses courtes. Le calice
est à 5 lobes courts, la corolle est
monopétale à 5 lobes courts, les filets
des étamines sont velus à la base.

; A r b o u s ie r
Les fruits sont des grosses baies g lo ­
buleuses, pendantes, hérissées de
tubercules pyramidaux, rouges à m a­
turité, à 5 loges contenant chacune
4 -5 graines.

Biotope primaire
Différents types forestiers du sud et
de l’ouest de l’Europe.
Forêts méditerranéennes, yeuseraies,
maquis et garrigues.

2.ÇÔ
Biotope secondaire
Coupes de bois.

k\°
F lo ra is o n Fleurs et fruits a p p a ra is­

T -jc k e
sent d ’octobre à janvier.

Caractères indicateurs
Sols^ rocheux, acides, riches en bases,
à très faible pouvoir de fixation.
Micro-climat chaud.

Médecine
Les feuilles et jeunes rameaux.
Diurétique, astringent, anti-infectieux.
T M : Particulièrement efficace dans les
infections urinaires : cystites, etc....
Hypertension artérielle, congestion de
la prostate.

[ Cuisine
Les baies mûres sont comestibles crues
ou cuites. O n peut en faire des sirops,
des confitures, des liqueurs ainsi que
des alcools p a r fermentation (eau de
vie).

---------------fl noter_____________________
Le bois est considéré comme un excellent combustible.
T
L 'E N C Y C L O P É D I E
lume 2 93
lu~< iti'ii-i'S
’c t v s t ü p l l l j h > . S u v a - n r s i é r ic a c é e s (é r ic in é e s (inclus
« ex.

y^\rl'itlns iwa-invi
hj Description
La Bussero/e est un petit arbuste ou
sous-arbrisseau, couche-rampant, de
1 à 3 m, à tiges gré es et |eunes ra ­
meaux pubérulents. Les feuilles sont
persistantes, petites, très entreres,
coriaces, glabres et finement ve -
nées en réseau en-dessus. Les fleurs,
blanchâtres ou rosées, sont reunies
en grappes serrees. Le calice est
5 lobes courts, la corolle est m ono­
pétale à 5 lobes courts. Les filets des
étamines sont velus à la base.
Les fruits sont des petites baies
globuleuses, de la grosseur d un pois,
lisses et luisantes, rouges à maturité,
à 5 loges contenant chacune 4-5 graines.

B io t o p e p rim a ir e
Bois et rocailles des forêts de
montagne.
Lisières et clairières forestières
montagnardes.

B io t o p e s e c o n d a ir e
Talus des chemins et des routes.

Floraison avril-juin
Fructification septembre-octobre

Caractères indicateurs

y Sols rocheux très riches en bases et


en carbone.

M é d e cin e

S 3 i®s fey”1« et jeunes rameaux.


Diurétique, astringent, anti-infectieux.
_ rq P.artlcul.ier<rment efficace dans les
CVS infections urma.res : cystites, etc....
d e là prostate. artér' e ^e' congestion

Cuisine

^ goût'médiocre! COmes,ibles ™ i s de

94 N
tARYOPHYLLACÉES yen a n a , s^rm
Description
La Sabline à feuilles de Serpolet est une
petite plante annuelle d e 5 - 2 5 cm,
étalée-ascendante. Les tiges portent
des feuilles opposées, sessiles, pres­
que engainantes, o vales-aiguës, a une
nervure. Les fleurs pédicellées sont
réunies en cym es dicnotomes feuillées
et lâches. Les 5 sé p a le s libres sont
lancéolés et à 3 nervures. La corolle
a 5 pétales bien plus courts que les
sépales. Le fruit est une capsule ovale,
ventrue, é g a la n t ou d é p a ssa n t
le calice, s’ouvrant a u sommet p a r
6 dents dressées pour laisser é c h a p p e r
les nombreuses graines chagrinées.

Biotope primaire
S a b le s et limons des vallées alluviales.
Eboulis fins en p la ine et en m ontagne.
Pelouses écorcnées.
Biotope secondaire
Bords des chemins et d e s routes,
terrains vagues.
Cultures, vignes et vergers, maraîchages.

Floraison avril à septem bre

Caractères indicateurs
So ls très riches en bases, souvent à pH
élevé.
So ls très minéraux, sableux, caillou­
teux ou rocheux.
C a re n ce en M O et en azote.

Médecine
Riche en vitamine C, en chlorophylle et
en saponosides.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont comestibles crues ou cuites.
A consommer avec m odération car la
plante contient d e s saponosides.

-R noten
Espèce très polym orphe et représentée en France p a r plusieurs sous-espèces et variétés, notamment Arenaria
!
leptoclados (Rchb.)G uss. qui est une plante très petite et très grêle d a n s toutes ses parties, à capsule non
ventrue, poussant d an s les sols encore plus pau vres et rocailleux.

L ’E N C Y C L O P É D I E
K Volume 2
"P lan tes b io - -in d ic a tric e s
ie m is ia a b s iu llu u m ASTÉRACÉES

Description
>
G" l'Absinthe est une vivace herbacée de
l/l 40-90 cm. dressée, blanchatre-soyeuse.
Les feuilies sont a ternes blancha-
tres-soyeuses. pétiolees, bipennatis-
séauées à iobes oblongs, linéaires
^ la n c é o lé s , tous obtus. Les fleurs
sont réunies en petits capitules,
disposés en longue et grande particule
feuillée, à rameaux dresses. Les petits
capitules de 3-4 mm de diamètre,
sont brièvement pédicelles. L involucre
blanchâtre est à folioles extérieures
linéaires à peine scarieuses et a
folioles intérieures ovales, très obtu­
ses, largement scarieuses. Les fleurs,
toutes tubuleuses, à corolle jaune, sont
petites et souvent difficiles à observer. * >» < 1/ * l ^
Les fruits sont des petits akènes lisses •- .
*

disposés sur un réceptacle couvert de --------------------

longs poils blancs. * ' V


. *
M*
Biotope prim aire
Reposoirs à animaux des montagnes.

Biotope secondaire
Souvent naturalisée dans les lieux
incultes, les terrains vagues, les bords
des routes et des chemins, les rues
et jardins des villages.
Prairies agricoles et alpages.

Floraison juillet-septembre

Caractères indicateurs

élevériCheS 8n bases' souvent à pH


^ l Cnè.S ,de. M O animale, particulière­
ment de fumier de mouton.
Surpâturage par les moutons.

Médecine
Parties aériennes fleuries

et
e9alement un excellent antimite. C*esf

Cuisine

? 0“™ nt,rpré°enTr0unTcen -rès amere


SuSSre n
La célèhr^ i* Htinre
dan° nouveaue fa b ° ''p ,emPs interdite
d ° " S certaines r é g ® ' 8* « vendue

^Absinthe ^ ' --------------- n


et permet d " é j £ udre de P l a n t e n t -------- ^ n 0 t c c ______

~ ------ Ih T 'c h o Îed u C,r,S I e ,|,eau est égalem ent insectifl


' ------ ------- ------- er de la pomme, etc....
Ia STÉRACÉES (COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES) rtermsia annua
Description
L’Armoise annuelle e s t u n e p la n te h e r­
b a c é e a n n u e lle , g l a b r e , d e 4 0 - 9 0 cm ,
f »ouvant d é p a s s e r 1 m, d re ssé e . Les
e u ille s s o n t a lt e r n e s , v e r t - j a u n â t r e s ,
p é t îo lé e s , b i- t r îp e n n a t is s é a u é e s , à
lo b e s t r è s fins, lin é a ir e s o u la n c é o lé s .
L e s fle u r s s o n t r é u n ie s e n t r è s p e t its
c a p it u le s g l o b u le u x , d i s p o s é s e n lo n ­
g u e e t t r è s g r a n d e p a n ic u l e fe u îllé e ,
a ra m e a u x d re ssé s ou p e n ch é s. Les
pe tits c a p itu le s, p e n c h é s, d e 1 - 2 m m d e
d ia m è t r e , s o n t p é d ic e llé s . L’in v o lu c r e
lisse et b r illa n t e st à f o lio le s e x t é r ie u r e s
lin é a ir e s à p e in e s c a r îe u s e s e t à
f o lio le s in t é rie u r e s o v a le s , t r è s o b tu se s,
l a r g e m e n t s c a r ie u s e s . L e s fle u rs, t o u t e s
t u b u le u s e s, s o n t t r è s p e t it e s e t s o u v e n t
d if fic ile s à o b s e r v e r . L e s f r u it s s o n t
d e s p e t its a k è n e s lis s e s d i s p o s é s s u r un
r é c e p ta c le g la b r e .
T o ute l a p l a n t e e s t t r è s o d o r a n t e .

Biotope primaire
P la n t e e x o t iq u e o r i g i n a i r e d e C h in e ,
n a t u r a lis é e a a n s le s g r a n d e s v a l l é e s
a llu v ia le s .

Biotope secondaire
B o r d s d e s c h e m in s e t d e s ro u te s.
Z o n e s ind u strie lle s, fr ic h e s in d u strie lle s,
t e r r a in s v a g u e s .
C u lt u re s , v i g n e s e t v e r g e r s .

Floraison j u ille t - s e p t e m b r e

Caractères indicateurs
S o l à t r è s f a i b l e p o u v o ir d e ré te n tio n .
C a r e n c e e n h u m u s, c a r e n c e e n M O .

M é d e cin e
L a p a r t ie a é r ie n n e fle u rie .
P l a n t e t o x i q u e , t r è s t o x i q u e e n H E.
T M : H é p a t it e s v ira le s.
P a lu d is m e e n p r é v e n t if e t e n cu ratif.

rCuisine
P la n t e t r è s a r o m a t iq u e e t t r è s a m è r e
p o u v a n t p r é s e n t e r une c e r ta in e toxicité,
à u tilise r e n a r o m a t e e n t rè s p e t ite
q u a n tité .

.A noter.
D ’a p r è s c e r t a in e s in fo rm a tio n s , s o n p o lle n s e r a it a u s s i a l le r g is a n t q u e c e lu i d e l'Ambroisie, r é a lit é o u c o n fu s io n
b o t a n i q u e a v e c c e tte e s p è c e ?
Artemisia annua e st c u ltiv é e e n A f r i q u e e t d 'a u t r e s p a y s e n v o ie d e d é v e lo p p e m e n t p o u r lutte r c o n t re le
p a lu d i s m e e t la m a la r ia .

Volume 2 L 'E N C Y C L O P É D IE
97
i ' e r i c 11w r i i m ASTERACÉES
te n n s ia (compositabes)(Co
Description
>
% r Armoise de Verlot est une plante
3 herbacée pouvant atteindre
>
0 1 m et d I u s à souche stolonifere et
if,' rèT dragëonnante. Les feuilles sont
(D alternes, blanchâtres-tomenteuses en
Û- dessous, vertes et glab re s en-dessus,
bipennatisséquées, à lobes oblongs,
aigus, linéaires et allonges. Les
»< fleurs sont réunies en petits capitules,
disposés en longue pamcule feuillee. a
0 rameaux dressés. Les petits capitules
de 3-4 mm de diamètre, sont briève­
ment pédicellés. L’involucre rougeâtre
est à folioles extérieures linéaires a
peine scarieuses et à folioles intérieures
ovales, très obtuses, largement sca ­
rieuses. Les fleurs, toutes tubuleuses,
sont petites et souvent très difficiles
à observer. Les fruits sont des petits
akènes lisses disposés sur un récepta­
cle glabre. Se différencie d ’Artemisia
vulgaris par sa floraison beaucoup
plus tardive et automnale. Toute la
plante est très aromatique.

3 Biotope prim aire


4- Espèce exotique originaire d'A sie
centrale, naturalisée dans les vallées
alluviales.

Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes.
Friches agricoles et industrielles,
terrains vagues.
Cultures, vignes et vergers, maraîchages.
Floraison septembre-novembre

Caractères indicateurs >

dvièreToï^î«ePx0i l ^ ' i ! ’^ d ? ions des


^ompacti
limoneux.

Médecine

Uwfiée tdanst |ère fleurie-


ser le sommeil®5 ° re' llers favori-

Cuisine

quantité. e" omo,e en £ S ' Z

- — ------- ---- y

N e P a s 'c o Îfo n l“' ^ f O t e r __________

-— ___ ______ 9 0 n s > - voir volume 1 -


98
CHÉNOPODIACEES (SALSOLACÉES)
A >
'If9tex. hortensia

jA tv o c k e d e s ja ^ d i^ s
Description
L'Arroche des jardins e s t u n e p la n t e
a n n u e lle h e r b a c é e d e 6 0 c m à p lu s
d ’ I m 5 0 , à r a c in e p r in c ip a l e a s s e z
d é v e l o p p é e , à t ig e d r e s s é e , a n g u l e u ­
se, r a m e u s e . L e s fe u ille s a lt e r n e s , g l a u ­
q u e s , p a r f o i s r o u g e â t r e s , s o n t p lu s o u
m o in s f a r in e u s e s e n d e s s o u s . L e s fe u ille s
in fé r ie u r e s o n t u n lo n g p é t io le e t un
lim b e t r ia n g u la ir e e n f e r d e h a l l e b a r ­
d e , le s s u p é r ie u r e s s o n t e n tiè r e s , a l ­
lo n g é e s . L e s fle u r s p e tite s, v e r d â t r e s ,
s o n t r é u n ie s e n g r a n d e s g r a p p e s c o m ­
p o s é e s , t e r m in a le s e t a x il la i r e s . L e s
fle u r s f e m e lle s o n t d e u x s é p a l e s lib r e s
q u i f o r m e n t d e u x v a l v e s a r r o n d ie s ,
a p ic u lé e s , e n t iè r e s , m e m b r a n e u s e s et
v e in é e s e n r é s e a u , d e 6 à 1 0 m m d e
l a r g e a u t o u r d u f r u it à u n e g r a in e .

Biotope primaire
E sp è c e o r ig in a ir e d ’ A s ie et d e S ib é ­
rie.

302
Biotope secondaire


U n iq u e m e n t c u ltiv é e , e lle s e r e n c o n t r e
à p r o x im it é d e s z o n e s d e c u ltu r e s e t

T lc h e
d a n s le s d é c o m b r e s . E lle e s t n a t u r a lis é e
su r le litto ra l m é d it é r a n é e n .

Floraison j u ille t - s e p t e m b r e

Caractères indicateurs
L ib é r a t io n s b r u t a le s d ’a z o t e .
T r a v a il d u s o l p a r t e m p s se c. E x c è s d e
M O a n im a le r ic h e e n a z o t e .

[Médecine
E m o llie n t e t la x a t if.

Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is
le s fle u rs, c r u e s o u cuites.
C o m m e t o u t e s le s e s p e c e s d e ce tte
fa m ille , l’Arroche des jardins co n tie n t
d e l’a c id e o x a liq u e , le s p e r s o n n e s
s e n s ib le s d o iv e n t f a ir e atte n tio n .

L ’E N C Y C L O P É D I E
T r ia n t e s b io - m d ic c it r ic *
99
I

Description
La Belladonne est une plante vivace
herbacée atteignant 1m et plus, verte,
ftnomont m/bescente, à odeur fétide.
Les feuilles supérieures sont éminées,
inégales, toutes pétiolées. Iles sont
généralement assez grandes, ovales-
acuminées, nervées, entières ou un peu
sinuées. Les fleurs pourpres-brunatres,
très rarement jaunâtres, sont axillaires,
solitaires ou aéminées, pédonculées et
penchées. Elles ont un calice pubes-
cent, à sépales largement soudés à
la base, à 5 lobes ovales acuminés,
d ’abord en cloche, à la fin étalés en
étoile sous le fruit. La corolle de 2 -3 cm
est pubérulente. Elle est tubuleuse en
clocne, à 5 pétales soudés, à lobes
courts. Les 5 étamines inégales, sont
incluses. La baie globuleuse est à
2 loges, de la grosseur d ’une cerise,
plus courte que le calice, noire et
luisante à maturité, très vénéneuse.

Biotope primaire
Lisières et clairières forestières.

Biotope secondaire
Coupes de bois, pistes et layons
forestiers, p ace des dépôts de bois
d„ec°mbre,s> Çords des chemins et des

juin - août

Caractères
in d ic a te
Engorgement
sols riches > en M O
pH généralen bases ou
lement sur>^
Médecine
A réserver c
la plante en
pour fabriq ^ou
thique "Belladonna".
En haute dilution (4 c
est fébrifuge et fait
rapidement la tempéra
chez l’homme que che
domestiques.
Cuisine
Toute la plante est extr«
que, les baies sont m<^4
Atena sativa

A voin e
Description
L'Avoine e st u n e p la n t e a n n u e lle
h e r b a c é e d e 5 0 c m à p lu s d 'I ^ m,
g la b re o u p u b e sc e n te , à r a c in e s
fib re u s e s . L e c n a u m e p o r t e d e s fe u ille s
p la n e s , g l a b r e s o u p u b e s c e n t e s , à
lig u le co u rte et tro n q u é e . L 'é p i
c o m p o s é f o r m e u n e a m p l e p a n ic u le
é t a lé e e n t o u s se n s, p y r a m id a l e ,
lâ c h e , d r e s s é e e t v e rt e . L e s é p ille t s
p e n d a n t s , l o n g s d ’e n v ir o n 2 cm , so n t
t r è s o u v e rts, a 2 fle u r s f e r t ile s n o n
a r t ic u lé e s a v e c le r a c h is . L e s g lu m e s , à
5 - 7 n e rvu re s, p r e s q u e é g a le s , d é p a s ­
se n t le s fle u rs. L e s g l u m e l le s p r e s q u e
é g a l e s s o n t b id e n t e e s a u s o m m e t e t
p o rte n t g é n é r a le m e n t une a rê te
d o r s a l e t o r d u e e t g e n o u illé e , u n e f o is
p lu s l o n g u e q u e le s g lu m e s . L e f r u it e st
un c a r y o p s e restan t e n fe rm é à m a tu ­
rité d a n s le s g lu m e lle s .

Biotope primaire
D ’o r ig in e in c o n n u e o u in c e r t a in e , c ’e st

F ic h e |§ 3 0 4
v r a i s e m b l a b l e m e n t u n e c r é a t io n d e
’h o m m e .

Biotope secondaire
P la n te a u j o u r d ’hui u n iq u e m e n t cultivée,
trè s ra re m e n t su b sp o n ta n é e .

Floraison m a i-ju ille t

Médecine
L'Avo/ne r é c o lté e e n fin d e flo r a is o n , e st
u n e p l a n t e re c o n st itu a n te , v it a lis a n t e ,
t o n ia u e , c ’e st é g a l e m e n t u n e x c e lle n t
a n t id é p r e s s e u r . E lle e st t r è s r ic h e e n
v it a m in e s B l , B 2 , D e t E.
L e s g r a i n s g e r m é s o n t é g a l e m e n t le s
m ê m e s p r o p r ié t é s .
L a f a r in e d Avoine e s t u tilis é e p o u r s e s
e f f e t s a d o u c is s a n t s d e la p e a u .
O n l’utilise é g a l e m e n t e n c a t a p l a s m e s
p o u r s o ig n e r le s a f f e c t io n s c u t a n é e s
( e c z é m a s , z o n a s , etc.).
T M : L a p a r t ie a é r ie n n e e n fin d e
f lo r a is o n o u le s g r a i n s g e r m é s .
S té r ilit é s fé m in in e s , c o n v a le s c e n c e ,
d é p r e s s i o n s n e r v e u s e s , é p u is e m e n t s
n e r v e u x , in s o m n ie s , é t a t p h y s iq u e
d é fic ie n t.

Cuisine
L e s g r a in s , t r è s r ic h e s e n a m id o n , e n
v it a m in e s e t e n s e ls m in é r a u x , s o n t t rè s
n o u rr is sa n ts . O n p e u t le s u tilise r c r u s o u
cuits, e n g r u a u , f a r i n e o u e n flo c o n s.
L a f o r m e la p lu s n o u r r is s a n t e e t la
p lu s d ig e s t e e s t in c o n t e s t a b le m e n t le s
g r a i n s g e r m é s crus.
Avena saliva a s o n g r a i n e n f e r m é d a n s
le s g lu m e lle s , il f a u t d o n c le d é c o r t iq u e r
p o u r s o n u tilisa tio n a lim e n ta ir e .

Il e x is t e d ’a u t r e s e s p è c e s d'Avoine c u ltiv é e : Avena orientais, Avena strigosa à g r a i n s v ê tu s e t q u 'il fa u t


d é c o r t iq u e r m a is é g a l e m e n t Avena nuda, ¡’Avoine à gruau, d o n t le s g lu m e lle s s e s é p a r e n t a u b a t t a g e
e t q u i n 'a p a s b e s o in d ’ê t r e d é c o r t iq u é e p o u r s a c o n s o m m a tio n .
T o u te s c e s Avoines o n t le s m ê m e s q u a lit é s a lim e n t a ir e s e t p r o p r ié t é s m é d ic in a le s .

Volume 2
L'ENCYCLOPÉDIE 1Ü1
____
P I tinte s bio-indicatrices
f llo t a n u j ym

D e sc rip tio n

o' a s K S a - t E S
(D
i S r S 't a r 'r i s s
ÏV
-4 -
'crénd ijs . c r a ü . ™ 0
d! nefvées-réticulées. Les fleurs blanches
n>
rosées violacées ou purpurines, son
dis oosée s en verticilles compacts.
¿ calice velu, élargi de là g o rg e au
sommet, a 5 dents égalés, etalees,
et brièvement mucronees. La corolle,
dont le tube dépasse la g o rg e du
calice, a 2 lèvres ouvertes, la supérieure
couverte en dehors de poils blancs
appliqués. Le fruit est compose de
4 carpelles en croix, arrondis au som­
met, inclus au fond du calice.

Biotope prim aire


Vallées alluviales, forêts alluviales,
ripisylves.

"il
Biotope secondaire
0 Bords des chemins et des haies,
environs des villages et des bergeries,
fli décombres, terrains vagues.
Cultures, vignes et vergers, maraîchages.

Floraison mai-septembre
U3
O
Ul

Caractères indicateurs

Srssn ; » ,
Saturation du complexe PH eleve*

Médecine

b,i,aires' ia p o ü : K ilnea,ehépa,°-
Cuisine ~ ---------
Toutes les

personnes les e rri0r,de. Certn- S


r _ _ _ _ ^ ° UV6" t n a u s é a b o n d

Cette espèce notci ?


est fa *
---- i _ j l et P r° P a g é e p a r les moutons.
BERBÉRIDACÉES (BERBÉRIDÉES) 4ens. viilcjans
QJ
Description É<Ü
L’Épine vinette e st un a r b u s t e o u un r
a r b r is s e a u t r è s é p in e u x d e 1 à 3 m , à
b o is ¡ a u n e t r è s o d o r a n t . L e s r a m e a u x
d r e s s é s , c a n n e lé s , p o r t e n t d e s fe u ille s
o v a le s -o b lo n g u e s , a t té n u é e s e n p é tio le ,
d e n t e lé e s e t m u n ie s a u s o m m e t e t a u
b o r d , d e cils ra id e s . E lle s sont ré u n ie s e n
f a is c e a u x situ é s a u - d e s s u s d e s é p in e s
à 3 b r a n c h e s e t t r è s v u ln é r a n t e s . L e s
1
fle u rs e n f o r m e d e g r e l o t s o n t e n
g r a p p e s p lu s l o n g u e s q u e le s fe u ille s.
L e c a lic e e st f o r m e d e 6 s é p a l e s p é t a -
lo ïd e s c a d u c s , la c o r o lle d e 6 p e t a l e s
¡aunes, c o n c a v e s et m unis d e 2 g l a n d e s
à la b a s e . L e s 6 é t a m in e s s o n t o p p o s é e s
a u x p é ta le s. Le fru it e st u n e p e tite
b a i e a l lo n g é e , r o u g e - v if à m a t u rit é ,
c o n t e n a n t 1 - 3 g r a in e s .

Biotope primaire
B o is e t c o t e a u x d e s p l a in e s e t d e s
m o n t a g n e s , d e s p l a t e a u x c a l c a ir e s e t
b a s a lt iq u e s .

Biotope secondaire

T~icKe ia° 3 0 6
F r ic h e s a g r ic o l e s , h a ie s d e s b o c a g e s ,
t e r r a in s v a g u e s .

Floraison m a i-ju in
Fructification se p te m b re -o c to b re

Caractères indicateurs
S o l s r o c h e u x , a b s e n c e d e sol.
S o l s t r è s r ic h e s e n b a s e s o u à P h é le v é
( s u p é r ie u r à 7 ,5 ) .

Médecine
T M : L a r a c in e .
A n t iv ir a l, a n t îb a c t é r ie n , c h o lé r é t iq u e ,
v a s o d ila t a t e u r , h y p o t e n s e u r .
P la n t e u t ilis é e dans le s lit h ia s e s
r é n a le s e t b ilia ir e s , ictè re , h y p e r t e n ­
s io n a r t é r ie lle , a f f e c t io n s v ir a le s , le s
tro u b le s d ig e st ifs liés à une in su ffisan ce
h é p a t iq u e .
P la n t e u tilisé e é g a l e m e n t e n d ilu tio n s
h o m é o p a t h iq u e s .

Cuisine
L e s fru its a c id u lé s s o n t e x c e lle n ts c ru s
o u cuits. O n e n f a it d e s g e lé e s , d e s
c o n fitu re s, d e s jus d e fruits, d e s siro p s.

--------------- ---------------------- fl noter______________________________________ I


C e t t e p la n t e a fa illi d i s p a r a î t r e a u X I X è m e s iè c le su ite a u x a r r a c h a g e s s y s t é m a t iq u e s p o u r s o i- d is a n t
lutter c o n tre la c a r ie d u b lé . Toutes le s c a m p a g n e s d ’é r a d ic a t io n d ’u n e e s p è c e s a u v a g e n atu re lle , a n im a le ou
v é g é t a le , so n t d e s a b s u r d it é s g u i n u ise n t g r a v e m e n t a u x g r a n d s é q u il ib r e s é c o lo g iq u e s (-Voir volume 1-
Cirsium arvense, Ambrosia artemisaefolia, e tc....).
^ L e b o is d e s r a c in e s e st tin c t o ria l e t te in t e n ja u n e -__________________________________ __________________ ___ __________ m
&
A
'd i s i 'h a iim n id
rie ¡v a iu c a n a '• « S I C A C Î 5 J |C|

VS///// U U d l i m i l
Description y
>
l'Alysion blanchâtre est une plante
I/. bisannuelle, pubescente blanchâtre,
/ de 2 0 -6 0 cm, à port dresse.
U Les feuilles alternes, lanceolees ou
elliptiques, entières ou un peu sinuées,
sont pubescentes-blanchatres. Les
fleurs, disposées en g ra p p e terminale,
sont blanches. Le calice a 4 sep a les
dressés, égaux à la base. La corolle
a 4 pétales profondément bifides.
La grap pe fructifère est longue, à
pédicelles grêles, dressés, 2 fois plus
longs que les silicules petites, ellÎDti-
ques-oblongues, dressées, à valves
convexes, etroitement bordées. Les
graines disposées sur 2 rangs sont
comprimées et ailées.

Biotope prim aire


Sables et graviers des dunes littorales
et continentales.
Sables et graviers des vallées alluviales,
arènes granitiques.

Biotope secondaire
Bords des routes et des chemins,
carrières, sablières, lieux de stockage
des sables et graviers, terrains vaques,
cultures, vignes et vergers.

'jC floraison l'uin-octobre

Caractères indicateur:
A
Absence de sol.
k r A n . _ I

Sols très pauvres en M O et en argile.


CF très bas.
Carence en M O et en azote.

M é d e c in e

TM : Plante entière fleurie.


Fr
Anti-infectieux, dépuratif, diurétique.
M aladies infectieuses, problèm es
circulatoires.

C u isin e

Toutes
les les parties tendres y compris
fleurs.
H
Très bonne plante comestible crue ou
cuite, particulièrement les rosettes de
première année, plus tendres.

ll)«4
BÉTULACÉES (BÉTULINÉES) T Ê & u la verrucosa

S o u lea u vefm qw eux 3oulat*d


Description
L e Bouleau verruqueux e st u n a r b r e
p r é c o c e , à fle u r s n a is s a n t a v a n t le s
fe u ille s, d e 1 0 à 3 0 m d e h a u t, à
é c o r c e b la n c h e , p a p y r a c é e . b rilla n te ,
su r le tro n c, b r u n e su r le s j e u n e s
r a m e a u x . C e u x - c i s o n t g r ê le s , t r è s f le x i­
b le s, g l a b r e s et p o r te n t d e s v e r r u e s q u i
le s r e n d e n t t r è s r u d e s . Les b o u r g e o n s
sont g la b r e s . L e s f e u ille s o v a l e s - m o m -
b o ï d a l e s o u t r ia n g u la ir e s , a c u m in é e s ,
so n t d o u b le m e n t d e n t é e s , n e r v é e s et
g l a b r e s . L e s fle u r s m o n o ï q u e s s o n t
r é u n ie s e n c h a t o n s m â l e s p o r t a n t
le s é t a m in e s e t e n c h a t o n s f e m e lle s
p o r ta n t le s pistils. Les c h a t o n s fe m e lle s
so n t p é d o n c u lé s , p lu s ou m o in s
p e n d a n t s , à é c a ille s t r ilo b é e s . Le
fru it e s t un a k è n e e llip t iq u e p o r t a n t
2 a ile s d e u x fo is p lu s g r a n d e s q u e lui.
é g a l a n t o u d é p a s s a n t le s s ty le s. Il
c o n tie n t u n e g r a in e .

Biotope primaire
B o is e t f o r ê t s d e s p l a in e s e t d e s m o n ­

î~ich e i^° 3 0 8
tagn e s.

Biotope secondaire
P la n ta tio n s d e ré sin e u x , h a ie s a g ric o le s ,
p a r c s e t ja rd in s, a lig n e m e n t s d ’a r b r e s .

Floraison m ai
Fructification j u ille t -a o û t

Caractères indicateurs
A c id if ic a t io n d e s s o ls a s p h y x ié s , m a l
d r a in é s .
C o m p a c t a g e s , a s p h y x ie s , h y d r o m o r ­
p h ism e s . C a r e n c e e n ca lc iu m .

Médecine
Toutes le s p a r t ie s d u Bouleau so n t utiles.
Il e s t d iu r é t iq u e , d é p u r a t if , a n t is e p t i-
I q u e , s u d o r if iq u e .
I Les M G d e b o u r g e o n s so n t e m p lo y é s
c o m m e d r a in e u r s d a n s le s p r o b lè m e s
r é n a u x e t le s rh u m a tis m e s, ils fo n t
b a i s s e r le t a u x d ’u ré e .
L e s M G d e c h a t o n s s o n t stim u la n ts, ils
s o ig n e n t le s sté rilité s e t la t h y r o ïd e .
La TM de fe u ille s et d ’é c o r c e
e st e m p lo y é e dans le s lit h ia s e s
u r in a ir e s , l’h y p e r t e n s io n a r t é r ie lle , le s
r é t e n tio n s d ’e a u , le s rh u m a tis m e s, la
g o u t te , le s u ric é m ie s.
L e b o i s d e Bouleau e st t r è s r ic h e e n
c a lc iu m e t p e u t ê t r e u tilisé c o m m e
r e c a lc ifia n t .
A r b r e p o u r v o y e u r d e ré s in e s ré c o lté e s
p a r les a b e ille s p o u r é la b o re r la propolis.

W [ Cuisine
I L e s je u n e s fe u ille s s o n t a j o u t é e s a u x
s a la d e s co m p o sé e s.
Il e st p o s s i b le d ’e x t r a ir e u n e s o r t e d e

A f a r in e d e l’é c o r c e e t d u bo is.
M a i s la p a r t ie la p lu s u tilisé e e s t la
s è v e d e Bouleau r é c o lt é e a u p r in t e m p s
lo r s d e s p r e m iè r e s "montées de s è v e ".

T
JT___________________ fl noter__________________ I E lle e st lé g è r e m e n t su cré e , e lle p e u t
Le Bouleau q u i p o u s s e là o ù il y a d e s p r o b lè m e s d ’e a u d a n s le so l ê t r e c o n s o m m é e f r a îc h e o u c o n s e r v é e
s o ig n e le s e x c è s d ’e a u c h e z l’h o m m e . <_'est u n t r è s g r a n d d r a in e u r . p a r p a s t e u r is a t io n . O n p e u t é g a l e ­
Befula alba L. ( = Betula pubescens), le Bouleau blanc p o s s è d e le s m e n t la f a ir e f e r m e n t e r p o u r e n f a ir e
^ m ê m e s q u a lit é s a l im e n t a ir e s e t le s m ê m e s p r o p r i é t é s m é d ic in a le s , y I u n e lim o n a d e o u v in d e b o u le a u .

L'ENCYCLOPÉDIE
Volume 2 105
b o r a g in a c é e s (B0Ra

Description
La Bourrache est une P la n te ^ n n u e ^ ^
0
r*

D dressee et très . et ndees,


n_ alternes son I . brusquement
0) les inférieures ^ S o îe les supérieures
rétrécies en long. san'tes Les fleurs
sessiles e. * " * : aS^ d a n c u lé e s sont
bleues' E f feuillées inférieurement,
en grappes teuwev à la fin.
devenant très a ' ^ j U c é o l é s en

trakène à 4 carpelles bruns, gros, très


obtus.
Biotope prim aire
Vallées alluviales de la région m édi­
terranéenne.
Biotope secondaire
Terrains vagues, décombres, cultures,
vignes et vergers, maraîchages, envi­
rons des villages et des fermes.

Floraison avril-septembre

Caractères indicateurs
_A en eau, en M O
et en nitrates. Engorgement des sols
riches en bases. Espèce nitratophile.

Médecine

J f p t Z iïj & s s g in,es,ino1' d é p -


excè* ¿ T e 'f s t \ T ' d ' éliminer les
r« Particulièrement 9Qnisme- chl°ru-

chites, rTteStens°d°'rhe
rougeole, scarlatine, c o m Îp a tîln

Cuisine

° n peut6a jo u té fle '11* * ! ? cuites-


b la d e s composées ^ S dans >es

— ---------— — n n o t e r ________
----- -—__ __ ^ ^Oturolisç k: i L" ~ -------------------- “-------------
----- ---- en ans *es biotopes à micro-climat chaud et
ID G
POACÉES (GRAMINACEES)(GRAMINEES) j iza media
di

3 H z e ii'x+e. tM-néd ia ire. A ^ o w f e t t e


Description
L a Brize intermédiaire e st u n e p la n t e
v iv a c e h e rb a c é e de 3 0 -6 0 cm ,
, a b r e , à s o u c h e r a m p a n t e sto lo n ifè re .
a t ig e d r e s s é e p o r t e d e s fe u ille s
p la n e s , a s s e z c o u rte s, r u d e s , à g a i n e
s u p é r ie u r e beaucoup p lu s lo n g u e
q u e le lim b e . L a lig u le e st c o u r t e et
t r o n q u é e . L 'é p i c o m p o s é f o r m e u n e
1» » Jj + j p a n ic u le a m p le , é t a lé e , à lo n g s
r a m e a u x c a p il la ir e s p o r t a n t p lu s ie u r s
$ ¡W ] é p ille ts. L e s é p ille t s à 5 - 9 fle u rs, so n t
r r IP p e tits ( 4 - 5 m m ), o v a le s - o r b ic u la ir e s ,
• Il v io la c é s , r a r e m e n t v e r d â t r e s , t r e m ­
, F f b lo ta n ts . Ils so n t f o r m é s d e 2 g lu m e s
• Jti é g a l e s p lu s c o u r t e s q u e le s g lu m e lle s .
L e c a r y o p s e e st o v a le .

1 1 Biotope primaire

M
M tl 4
J
TV v
’( i j h a 1 / m f i
L is iè r e s et c la ir iè r e s

a llu v ia le s e t a lp in e s .

Biotope secondaire
f o r e s t iè r e s ,
p e lo u s e s d e s p l a t e a u x c a l c a i r e s e t
b a s a lt iq u e s , p e l o u s e s des v a llé e s

C o u p e s d e b o is , b o r d s d e s c h e m in s e t

r\° 3 "10
d e s ro u te s, p r a ir ie s a g r ic o le s .

Floraison m a i-ju ille t

F ic k e
nCaractères indicateurs
j E n g o rg e m e n t e n M O a r c h a ïq u e d e s
s o ls r ic h e s e n b a s e s . E v o lu tio n v e r s la
fo rê t.

Cuisine
O n p e u t m a n g e r le s é p ille ts.

i l noten
f l Brize intermédiaire e s t u n e e s p è c e d e s p r a i r i e s d e f a u c h e d e la D ir e c t iv e H a b it a t . C e s p r a ir ie s so n t ric h e s
e n e s p è c e s r a r e s e t p r o t é g é e s . L a b io d iv e r s i t é r e m a r q u a b l e d e c e s m ilie u x g a r a n t ît l’é q u il ib r e d e s s o ls et la
b o n n e s a n t é d e s a n i m a u x d o m e s t iq u e s q u i le s p â tu r e n t. C e s p r a ir ie s , r ic h e s d ’un g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s ,
sont d e s r é s e r v o ir s à s e m e n c e s d a n s le s q u e ls n o u s p o u r r o n s p u is e r p o u r r e v é g é t a lis e r le s d é s e r t s q u e
l’a g r ic u lt u r e a c t u e lle c ré e .
P o u r m a in t e n ir c e tte b io d iv e r s i t é , c e s p r a i r i e s d o iv e n t ê t r e f a u c h é e s , si p o s s i b le e n f a u c h e t a r d iv e , e t p â t u r é e s
le m o in s s o u v e n t p o s s ib le .
Elle e st c a r a c t é r is t iq u e d e s p r a i r i e s f a v o r a b l e s à l’é l e v a g e d e s m o u to n s. E lle fo u rn it p e u d e f o u r r a g e m a is
c e lu i-c i e st d 'e x c e l le n t e q u a lit é .

Volume 2 L ’E N C Y C L O P É D I E
P l. in f . -s 107
r f l,< di»icU
( jj Description
K La Bryone est une plante dioique,
0 vivace herbacée, à racine très grosse,
5 charnue, cylindracée, pouvant dépasser
fD 10 kg. C est une plante a tige très
longue, rampante ou grim pante p o u ­
vant dépasser 5 m. Elle est hérissée
de petits poils renflés à la base et est
2 munie de vrilles doublement spiralées,
o opposées aux feuilles. Les feuilles
S
palmatilobées, en cœur à la base,
à 3-5 lobes aigus, sont sinuées dentées.
Les fleurs veinees, verdâtres, dioïques
sont disposées en fascicules axillaires.
Les fleurs mâles sont plus gra n d e s et
bien plus longuement pedonculées
ue les femelles. Le calice est com posé
É ■J
3
_e 5 sépales triangulaires soudés à la
s base et soudés à l'ovaire. La corolle
a 5 pétales en roue. L'ovaire est infère.
Le fruit est une baie rouge écarlate à
maturité, elle contient 4 -6 graines.

Biotope prim aire


Lisières et clairières forestières, forêts
-il4* alluviales, ripisylves.
n_
Biotope secondaire
ft
Haies des bocages, bois résiduels.
Cultures, vignes et vergers, maraîchages,
0 lerrains vagues, clôtures de barbelés.
03
-A Floraison mai-septembre
-A

Caractères indicateurs
Évolution vers la forêt.
Engorgement en M O archaïque des
sols riches en bases.
Médecine
r. Plante très toxique, violent purgatif.
□ j Usage homéopathique uniquement.
LJ Dilutions 4 -3 0 C H pour soigner les in­
flammations glandulaires.
Cuisine
Plante toxique.

r La Bryone est la plante qui a "inventé'


fragilité de sa tige, d ’atteindre ri*
■ ÏS Ü ^ t t e ln ^ ----------------------------------------------------- — --

108 ------ï ï ! Î ^ o n g u e ? r s 0en un ? Systèm e " d ’a m o rtisse u r lui perntel


APIACÉES (OMBELLIFERES) umum vulvocastanum
Description
c (mini in/locasi animi

L a Noix de terre e st u n e p l a n t e v iv a c e

^ k a + a ig i^ e d e
h e r b a c é e d e 3 0 - 7 0 cm , g l a b r e et
v e rt e , à r a c in e r e n f lé e e n b u l b e g l o ­
b u le u x d e 1 - 2 c m d e d ia m è t r e . L a t ig e
d r e s s é e , g r ê le , fin e m e n t s illo n n é e e st
r a m e u s e e t p e u fe u illé e . L e s fe u ille s
a lt e r n e s s o n t b i- t r ip e n n a t is s é q u é e s , à
la n iè re s liné a ire s. Le s fe u ille s c a u lin a ire s
s o n t s e s s ile s s u r u n e g a i n e a l lo n g é e .
L’in f lo r e s c e n c e e s t u n e o m b e l l e c o m ­
p o sé e à 8 - 2 0 rayo n s p re sq u e é g a u x ,
toujours g rê le s. L 'invo lucre a 6 - 1 0 fo lio ­

/\)o ix d e tet*t*e
les la n c é o lé e s - lin é a ir e s . L e c a lic e e s t à
d e n t s t r è s c o u r te s . Le s t y le e s t u n p e u
p lu s lo n g q u e le s t y l o p o d e . L e s p e d i -
c e lle s e t le s c a r p o p h o r e s s o n t t o u j o u rs
n o n é p a is s is . L e fr u it e s t u n d i a x è n e
o v o ïd e - o b l o n g , à m é r ic a r p e s c o n t ig u s ,
à c ô t e s filifo rm e s.

Biotope primaire
P r a ir ie s e t a a z o n s d e s p r a i r i e s n a t u ­
r e lle s d e s p l a in e s e t d e s m o n t a g n e s .
nm

Biotope secondaire

T ic k e y\° 3"12
P r a ir ie s a g r ic o l e s , p a r c o u r s , c u ltu r e s
c é r é a liè r e s .

Floraison juin-juille t

I Caractères indicateurs
E n g o rg e m e n t e n M O a r c h a ïq u e d e s
s o ls r ic h e s e n b a s e s , g é n é r a le m e n t à
? H s u p é r ie u r à 7 , 5 .
o is r ic h e s e n a r g ile .

I Cuisine
L e b u l b e o u Noix de terre, p e u t ê tre
c o n s o m m é c r u o u cuit.
Il e st t rè s n o u r r is s a n t : 2 - 4 b u l b e s p a r
I p e r s o n n e a s s u r e n t un r e p a s c o m p le t.

N e p a s c o n f o n d r e a v e c Conopodium ro a / u M Ia Noisette de terre) d o n t


Ge x c e lle n t c o m e s t ib le t r è s n o u rr is sa n t.
le b u lb e , p lu s p e tit, e s t é g a l e m e n t un

Volume 2 L'ENCYCLOPÉDIE
109
)C i t i i v i i s
ix iis s e m i BUXACÉES ® •eupH0|

$ Description

If)

vemeni S S V ^ “
L V fle u « j’ une® sessiles, en glomérules
P i l a i r e s compacts, sont monoïques,
pk, eurs fleurs mâles entourant une
fleur femelle centrale. Le perianfte
a 4 sépales inégaux entoures de
bractéoles à la base. Les 4 etamines
sont libres et opposées aux sépales.
L’ovaire est surmonte p ar J styles
courts et épais. Le fruit est une capsule
sessile, coriace, ovoïde, à 3 cornes,
s’ouvrant par 3 valves. Le fruit est a
3 loges contenant chacune 2 graines.

Biotope prim aire


Plateaux calcaires et basaltiques des
plaines et des montagnes.
Landes à Buis, forêts sèches.
71
[L Biotope secondaire
ft) Prairies agricoles, parcours, coupes
de bois.

Floraison mars-avril
to
-A
to

Caractères indicateurs

y Î È S f f Soî trS r& ! ^ **•


p P H e|evé supérieur à 7*5. bQSeS ° U

Carence en ^ o 'a n im a fe eVen'azo?«^.


Médecine

dese£ ? ^ * nde S “* ayan' ser'


es boissons alcoolisé^ ° por,*™er

r sont sous0n n ^ 7 b iô tô p e sd e ïâ lv ~ ---------- fl f lo lc t ______ _____ _


Orchidées, son, souvent colonisés P -
------- - ^ _ ° W a n t des,rumeurs ^ ,odi^ r s it é peut | ,r» ? p a r so u d d * Préservation. La «
------- -----^ u r s j u n que l’o u t r e L î rl COI?,raire à leur maintien en bon état. Le ‘
---------- - l î reporter ou gra p h iq u e de la p a ge 5 3 du vo/u"
lin
ASTÉRACÉES (COMPOSITAÉES)(COMPOSEES) ^alendula. oJücinalis
(i.

S o u ci
Description
L e Souci e s t u n e p l a n t e a n n u e lle d e
2 0 - 5 0 cm , d r e s s é e , a s c e n d a n t e o u
d iffu se , à r a m e a u x é t a lé s . L e s fe u ille s
a lt e r n e s sont s e ss ile s , s p a t u lé e s .
L e s fle u r s s o n t r é u n ie s e n c a p it u le s
d e 2 - 4 cm d e d ia m è t r e à fle u r s
p é r ip h é r iq u e s f e m e lle s e t fle u r s c e n ­
t r a le s m â le s . L e s f o lio le s d e P in v o lu c re ,
d is p o s é e s su r d e u x r a n g s , so n t p r e s a u e
é g a l e s , la n c é o lé e s a c u m in é e s . L e s
fle u r s p é r ip h é r iq u e s d e c o u le u r j a u n e
à o r a n ga e foto n cé , so n t lig u lé e s, celles^ d u
c e n t re t u b u le u s e s. L e fr u it e s t u n a k è n e
s a n s a ig r e t t e , g é n é r a le m e n t c o u r b e ,
c o u v e r t d 'a s p é r it é s , m a is p o u v a n t ê t r e
d e fo rm e s trè s v a ria b le s.

Biotope primaire
E s p è c e u n iq u e m e n t c u lt iv é e e n E u r o p e ,
tre s r a r e m e n t s u b s p o n t a n é e .

Floraison a v r i l- o c t o b r e

3 "14-

(f- ► ^ÊÊ

K ick e
■M)

M éd e cin e
L e s c a p it u le s s o n t e m m é n a g o g u e s ,
h y p o t e n s e u r s , d é p u r a t if s , d i a p h o r é -
t iq u e s e t c h o l a g o g u e s . Le Souci e st
>l<
é g a l e m e n t u n e x c e lle n t v u ln é r a ir e .
A p p l i q u e r d e la T M d e Souci s u r le s
p iq û r e s d e t iq u e p o u r é v it e r l a t r a n s -
m is sio n d e l a m a l a d i e d e L y m e . H Sp
T M : In fla m m a tio n s d iv e r se s , r è g le s d o u -
lo u r e u se s , c ic a t r is a t io n d e s p la ie s , t o u s a p
le s p r o b lè m e s d e la s p h è r e o t o - r h in o
e n a s s o c ia t io n a v e c Plantago major
ÈGrand plantain).
:F : A i d e à c o m p r e n d r e le s e n s d e s
p a r o l e s d ’a u t r u i a u - d e l à d u s e n s d e s
m ots. P o u v o ir d e g u é r is o n d e s m ots.
M H : E x c e lle n t e h u ile d e s o in s et
d ’e n t r e t ie n d e l a p e a u .

Cuisine
Le s c a p it u le s sont c o m e stib le s et p e u v e n t
ê tre a jo u té s a u x s a la d e s .
C ’e st e g a le m e n t une p la n t e a r o m a t iq u e
u tilisé e p o u r p a r f u m e r le s p l a t s crus
c o m m e le s p la t s cuits, le s p r é p a r a t io n s
s a lé e s c o m m e le s p r é p a r a t io n s sucrées.
Les b o u t o n s f lo r a u x o n t é g a le m e n t été
c o n s e r v é s a u v in a ig r e e t utilisés co m m e
le s c â p r e s .
J) noten
E s p è c e f r é q u e m m e n t p l a n t é e c o m m e p l a n t e o r n e m e n t a le , e lle s e r e s s è m e là o ù o n la cu ltiv e m a is n e se
n a t u ra lis e p a s . L’e x t r a it f e r m e n t é d e f e u ille s d e Calendula officinalis r e n f o r c e e t d o n n e d é j à v ia u e u r ^ a u x
p la n t e s d e ja rd in , s u rto u t a u x Choux e t a u x Tomates. L’e s p è c e s a u v a a e Calendula arvensis, a le s m e m e s
^ q u a lit é s a l im e n t a ir e s e t le s m ê m e s p r o p r i é t é s m é d ic in a le s (voir volume 1)._______________________________________ x

L’ENCYCLOPÉDIE
Volume 2 P la n te s bio-indient.-ic. 111
/ fI ' «' / .Y
/
D e sc rip tio n
0
0 I n Campanule raiponce est une plante
“ aceT erb acée 5 e 5 0 - 9 0 cm, velue
un peu rude, à racine charnue en
D forme de navet. La " g e effiiée,
r* «•¡mole ou rameuse dans le haut, est
peu feuillée. Les feuilles inferieures
rT sont oblongues. ondulees-crenelees,
> atténuées en pétiole, pubescentes ou
D glabres. Les fleurs bleues, dressees,
sont disposées en longues g ra p p e s
0 terminales munies à la base de
rameaux courts et dresses. Le calice
n glabre est à 5 sépales linéaires,
a soudés à la base, égalant la moitié
de la corolle à 5 pétales soudés en
cloche. L’ovaire est surmonté p a r
3 stigmates longs et fins. Le fruit est
une capsule dressée recouverte p a r
les restes de la corolle et du calice.

B io to p e p r im a ir e
Lisières et clairières forestières.

B io to p e s e c o n d a ir e
Prairies agricoles, talus des routes et
0
des chemins, terrains vagues, cultures,
fl) vignes et vergers.

o
Floraison mai-août

'jû
-i
Ul

Caractères indicateurs

sols rkhes en' b as^


a r':hQ''que des
°

$ Médecine

« X & S S S tf™ '


~~------ -------- N

«s, 9Qlacto.

Cuisine — ■
_____
Toutes les r*

r T°Utes leq r
. e l l e é fc iit Q^ P o n u / e s ç ------ ___ r*

--------- -------------------------------------------------------------- -

ne
CAMPANULACEES W M ji ta rlwmtioulalis
Description

C û m p û h w le i4 \o m b o ïd ale
L a Campanule rhomboïdale e s t u n e
p la n t e v iv a c e h e r b a c é e d e 3 0 - 8 0
cm, p o ilu e o u g l a b r e s c e n t e à r a c in e
c o r ia c e n o n c h a r n u e . L a t ig e é la n c é e ,
c re u se , a n g u le u s e e st t r è s t e u illé e . L e s
fe u ille s so n t t o u t e s o v a le s - r h o m b o ï-
d a l e s o u o v a le s - l a n c é o lé e s , 1 - 2 f o is
p lu s lo n g u e s q u e la r g e s , é l a r g i e s à
l a b a s e , s e ss ile s , d e n t é e s e n sc ie , v i ­
s ib le m e n t n e r v é e s , p u b e s c e n t e s o u
g l a b r e s . L e s fle u r s b le u e s , p e n c h é e s ,
s o n t d is p o s é e s e n g r a p p e s o u e n p a -
n ic u le s é tr o ite s u n ila t é r a le s . L e c a lic e
g l a b r e e s t à 5 s é p a l e s lin é a ir e s , s o u ­
d é s à la b a s e , é t a lé s - r é f lé c h is , d é p a s ­
s a n t s o u v e n t l a m o itié d e la c o r o l le à
5 p é t a l e s s o u d é s e n c lo c h e . L’o v a i r e
e st s u rm o n t é p a r 3 s t ig m a t e s l o n g s e t
fins. L e fr u it e s t u n e c a p s u l e p e n c h é e
r e c o u v e r t e p a r le s r e s t e s d e l a c o r o l le
e t d u c a lic e .

Biotope primaire
B o is e t p r a ir ie s p e r m a n e n t e s d e s m o n ­

T ic k e . y \ ° 3 ' l ô
tagnes.

Biotope secondaire
P r a ir ie s a g r ic o l e s , p a r c o u r s , a l p a g e s .

Floraison ju in - a o û t

| Caractères indicateurs
E q u ilib r e d e s p r a ir ie s e n M O a n im a le
e t M O v é g é t a le .

[M é d e c in e
L a p l a n t e e n t iè r e fle u r ie e st g a l a c t o -
| g è n e , a d o u c is s a n t e .
z'
Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is
le s fle urs.
T o u te s le s Campanules so n t e x c e lle n te s
a u s s i b ie n c r u e s d a n s le s s a l a d e s
s a u v a g e s q u e cuites.

.fl n o t c n
T o u te s le s Campanules s o n t d ’e x c e lle n t s c o m e s t ib le s , f e p è e e d1e s P r u Q |jt^ o r g a n o le p t iq u e
p r o d u c t io n la itiè r e , c e t te p l a n t e f a i t p a r t i e d u c o r t e g e d e s e s p e c e s n e c e s s a ir e s a .a q u a y

*W
^d e s f r o m a g e s , p a r t ic u l iè r e m e n t d e s f r o m a g e s A . O . C .

.
I Volume 2 I.’ENCYCLOPÉDIE
P lcm tes (.»io-mdiratpu 113
[
B . , Urs«1" BRWSKACÈBLCRVJCte.
|> tf

0
Description
0 La Cardamine hirsute est une petite
plante annuelle, hérissée à la base,
D- à racine pivotante, sans fibres
D capillaires, de 10 à 2 0 cm de haut et
> peu fouillée. Les feuilles alternes sont
pennatisséquées à 5 -9 lobes. La tige
(l porte 1 -3 feuilles caulinaires plus p e ­
tites que les radicales, sans oreillette à
la base, à lobes oblongs ou linéaires.
(/) Les fleurs blanches sont réunies
en grap pe terminale, longuement
fl dépassée par les siliques inferieures.
Le calice a 4 sépales dressés presque
aussi longs que la corolle à 4 pétales
0 étroits et dressés. Fleurs portant
aénéralement 4 étamines. La grap p e
(l fructifère est assez longue avec des
(A
7i siliques dressées à bec de moitié plus
0 court que leur largeur. Les graines
sont petites et non ailées.
.J
fl
Biotope primaire
fl Lisières et clairières forestières, forêts
alluviales, ripisylves.
11 Biotope secondaire
Q_
Vieux murs, talus des chemins et des
fl routes, cultures, vignes et verqers
maraîchages, jardins familiaux, baies
des bocages.
o
U Floraison mars-juin

NJ

Caractères indicateurs
Sol à très faible pouvoir de rétention.
Engorgement en M O archaïque.
Lessivages et érosions.

Médecine
La plante entière fleurie est tonique,
stomachique, expectorante, antiscor­
butique, diurétique, anti-infectieuse,
dépurative.
TM : Carence en vitamine C, extinc­
tions de voix, toux, enrouements, a n g i­
nes, spasmes nerveux, épilepsie, m a­
ladies de peau.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs, particulièrement les rosettes
p iu
tiles s>utilisent
en crues
^,ver ou
et cuites.
au printemps,

» — ------ fl noter____ _______________________ -


2
i ! L Ü !!” en Æ r i r f ! ! lir- d a n s d e s H e u Æ , ' 6 e s' v e n d u * ^ur les m a rc h é s sous le nom
-----_ _ J * i m i q ue j J PO |l|es. F a ire p a rticu liè re m e n t attention de ne
------- ----------- ~ L L £ g l l ICullerem ent polluées.
114
BRASSICACÉES (CRUCIFÈRES) am im praten¿i$,
Description
L a Cardamine des prés e st u n e p la n t e
v iv a c e h e r b a c é e , g l a b r e , à s o u c h e
é p a isse , co u rte et tro n q u é e , d e 2 0 - 4 0 cm.
L a tig e , sim p le , p o r t e d e s fe u ille s a l ­
te rn e s. L e s r a d ic a le s so n t ly r é e s à f o ­

Cûf'diûmMe
lio le s o v a le s -a r r o n d ie s , les c a u lin a ire s
p e n n é e s à 6 - 1 2 fo lio le s p r e s q u e é g a le s ,
la n c é o lé e s et entières. Les fleurs b la n c h e s
à r o s e v if s o n t d is p o s é e s e n g r a p p e
t e r m in a le . Le c a lic e a 4 s é p a l e s c o u rts
et d re ss é s . La c o r o lle a 4 p é t a l e s é t a ­
lés, 3 fo is p lu s l o n g s q u e le c a lic e . L e s
a n t h è r e s d e s é t a m in e s s o n t ¡a u n e s.
L a g r a p p e fr u c t ifè re , a s s e z lo n g u e ,
p o r t e , s u r d e s p é d ic e ll e s é t a lé s - d r e s -
sé s, d e s s iliq u e s é tro ite s, à b o r d s r e le ­
v é s. L e s g r a i n e s s o n t n o n a ilé e s .

Biotope primaire
M a r a i s e t p r a ir ie s h u m id e s , t o u r b iè r e s ,
b o r d u r e s d e s lacs.
F o r ê t s a llu v ia le s , r ip is y lv e s .

Biotope secondaire

THc-Ke- ||F 3 i 8
B o r d s d e s c h e m in s e t ro u te s, fo ss é s ,
m a r e s e t é t a n g s a rtific ie ls , p r a ir ie s
a g r ic o le s .

Floraison a v ril-ju in

Caractères indicoteurs
S o ls e n g o r g é s en eau et en M O
h y d r o m o rp h is m e s .
<M é d e cin e
L a p l a n t e e n t iè r e f le u r ie e st t o n iq u e ,
s t o m a c h iq u e , e x p e c t o r a n t e , a n t is c o r ­
b u t iq u e , d iu ré t iq u e , a n ti-in fe c tie u se ,
d é p u r a t iv e .
TM : C aren ce en v it a m in e C,
e xtinctions d e v o ix , to u x, e n ro ue m e nts,
a n g in e s , s p a s m e s n e r v e u x , é p ile p s ie ,
m a la d ie s a e p e a u .

Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is
le s fle u rs, p a r t ic u liè r e m e n t le s ro se tte s
d e fe u ille s e n h iv e r e t a u p rin te m p s.
E lle s s’utilise nt c r u e s o u cuites.

.fl noten
Toutes le s Cardamines s o n t d ’e x c e lle n t s c o m e s t ib le s . E s p è c e c a r a c t é r is t iq u e d e s p r a ir ie s f a v o r a b l e s à la
p r o d u c tio n la itiè re , c e t te p l a n t e f a it p a r t i e d u c o r t è g e d e s e s p è c e s n é c e s s a ir e s à la q u a lit é o r g a n o le p t iq u e
p i p i f r o m a g e s , p a r t ic u liè r e m e n t d e s f r o m a g e s A . O . C .
T
Volume 2 L’ENCYCLOPÉDIE
T r ia n t e s b i o - i n d i c a t r i c e s 115
llllll d r a f <i
a n u d bras$icacée:

? O c s c r ïp ü o n
Le Pain blanc est une plante vivace
herbacée pubescente blanchâtre, a
herbacee, i 1 0 -4 0 cm de haut.
VJ
r i * ! T e s t é e est'raide, très feuillée,
§ ^ram eaux dressés. Les feuilles alternes
n sont oblongues, sinuees-dentees les
raulinaires embrassantes-auriculees.
Les fleurs blanches, nombreuses, sont
en grap pe terminale ou en particule
corymbiforme. Les pedicelles fructi­
fères sont dresses, 2-4 fois plus longs
que les silicules en coeur, plus larges
que longues, renflées, glabres, indé­
hiscentes, non échancrées ni carenees,
à style très saillant.

Biotope prim aire


Maquis et garrigues, oueds, pelouses
écorchées de la région m éditerra­
néenne.

Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes, talus,
“H
#
carrières, remblais, terrains vagues.
Cultures, vignes et vergers.

(b Floraison avril-juillet
5
o

'O

Coroctères indicateurs

M édecine

$ t e v f 1 ™"'-în,e0c S ; ;

tinctio„sC d e nÎo ix en,0uxamine C - ex-


angines, spasmes n e r v ^ u x " ^ " 16" 15'
maladies de peau ' e P'lepsie,

Cuisine ---------------- N

S S S î g j - y compris
et ôtu qUi blent àf ri Ceî Ces e"
Peuvent être des Broco/fs
6 m e m a n iè r e crues ou c ^ S de

t d 'a n n e ^ ç ^ ^ ---- — fl noter____


frente¡ni
un
èrem ent vers le nord depuis
116
ASTÉRACÉES (COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES) ai aims. nutan$

d\at*dcm pencKé
Description
L e Chardon penché e s t u n e p la n t e
b is a n n u e lle p o u v a n t a t t e in d r e 1 m,
à t ig e la r g e m e n t a il é e e t é p in e u s e ,
b r iè v e m e n t n u e s o u s le s c a p it u le s ,
o r d in a ir e m e n t trè s ra m e u se . Les
fe u ille s, a r a n é e u s e s e n - d e s s o u s , so n t
d é c u rr e n te s , p e n n a t if id e s , à s e g m e n t s
lo b é s , a n g u le u x , f o r t e m e n t é p in e u x .
L e s fle u rs s o n t r é u n ie s e n c a p it u le s
s u b g l o b u le u x , p é d o n c u lé s , o r d i n a i r e ­
m ent p e n c h é s, trè s g r o s et p o u v a n t
a t t e in d r e 3 -5 cm de d ia m è t r e .
L’in v o lu c r e a r a n é e u x e s t à f o lio le s
a ssez la r g e m e n t la n c é o lé e s t r ia n ­
g u l a ir e s , t e r m in é e s p a r u n e f o r t e
e p in e , p l ié e s e n d e s s o u s d u m ilie u
e t r é f r a c t é e s o u é t a l é e s e n é to ile .
L e s fle u r s r o s e s à p u r p u r in e s s o n t
to u te s t u b u le u s e s. L e fr u it e s t u n a k è n e
s u rm o n té d ’u n e a ig r e t t e à s o ie s
s c a b re s , de nticulé e s, ja m a is p lu m e u se s.
E sp è c e trè s p o ly m o r p h e c o m p o r ta n t
p lu s ie u r s s o u s - e s p è c e s o u v a r ié t é s .

Biotope primaire

iche. y ° 3 2 0
E b o u lis e t z o n e s r o c h e u s e s d e s p l a ­
t e a u x c a lc a ir e s e t b a s a lt iq u e s .
S a b l e s e t g r a v i e r s d e s v a l l é e s a llu ­
v ia le s .

Biotope secondaire
B o r d s d e s r o u t e s e t d e s c h e m in s , t e r ­
r a in s _ v a g u e s , c a r r iè r e s , s a b liè r e s ,
p r a ir ie s a g r ic o l e s , cu ltu re s, v ig n e s e t
v e rge rs.

Floraison j u ille t - s e p t e m b r e

i Caractères indicateurs

C o m p a c t a g e d e s s o ls r ic h e s e n b a s e s
o u à p H é le v é .
B l o c a g e d e P.
S o l s à t r è s f a i b l e p o u v o ir d e ré te n tio n .
C A H o u C O M d é f a illa n t o u a b s e n t
p a r c a re n c e e n hum us e t/ o u a n a é ro -
b io s e s.

M é d e cin e
L a p l a n t e e n t iè r e fle u rie .
T M : P la n t e t r è s ric h e e n p h o s p h o r e
I a s s im ila b le e t e n o m é g a 3.
M a la d ie s d e d é g é n é re sc e n c e n e r­
v e u se , m a l a d i e d ’A lz h e im e r , s c lé r o s e
e n p la q u e .
C a r e n c e e n p h o s p h o r e et e n o m é g a 3.
In t o x ic a t io n s p a r l’a lu m in iu m , p a r t ic u -
| liè r e m e n t A I ” "1'.

Cuisine
I T rè s b o n n e p la n t e a lim e n t a ir e goût à
à
d'Artichaut m a is d if fic ile e m p l o y e r
e n r a is o n d e s é p in e s .

-- nnoter.
-----------------------------------------------------------------------.fl o t é e — -------------------------------------------------------------------------------------
L a m a j e u r e p a r t i e d e s e s p è c e s d u g e n r e Carduus p o s s è d e le s m ê m e s p r o p r ié t é s q u e Carduus nutans. T
L 'E N C Y C L O P É D I E
Volume 2 117
P U -< » c
ASTÉRACÉES (COMPOSEES),C0MP0s.

Description
La Carline acaule est une plante
bisannuelle à tige nulle ou atteignant
parfois 3 0 cm, à un seul capitule
de 6 -1 2 cm de diamètre. Les feuilles
pétiolées sont glabres, pennatis-
^>|>T0 3MO

séquées, à segments très épineux.


Les fleurs sont réunies en gros capitule.
Les folioles extérieures ae l'involucre
sont foliacées et épineuses, les in­
térieures linéaires lancéolées, lisses,
rayonnantes, membraneuses et blanc-
argenté. Les fleurs sont toutes tubuleu­
ses à corolle blanc-iaunâtre. Les fruits
sont des akènes oblongs, couverts de
poils jaunes opprimés.

Biotope primaire
Rochers et prairies naturelles des
plaines et des montagnes.

3iotope secondaire
Prairies agricoles et parcours, anciennes
carrières.
août-septembre
Floraison

Caractères indicateurs
Absence de sol. sol très rocheux.
Compactage des sols très riches en
bases ou à pH élevé (supérieur à 8).
Blocage de P.
Médecine
TM : Plante très riche en phosphore
assimilable et en oméga 3.
Maladies de dégénérescence ner­
veuse, maladie d’Alzheimer, sclérose
en plaque.
Carence en phosphore et en oméga 3.
Intoxications par l’aluminium, particu­
lièrement Al+++.

Cuisine
Très bonne plante alimentaire à goût
d'Artichauf mais difficile à employer
en raison des épines.

_____________________________________

fordive ef Pour e "ces dans


m Pei |e m? rquab|e ri ° Directive H 7 kCU Iefem enf d e ! fromages;
------ Ü L ^ é e s r l n'» n tr c S lL V f lo S k n Z P a , W e n t C ? e ces n ti| £ L H ° b '° > - C « Prairies sont /
souvent b,° d lv e r?Ü i Pourrons D ,,e P 'm 'r ie s rirh
s ''é q u ilib re des sols
en' P o islb le ? * ' ces p°rS0P « ses rdoivent
p our - 9 taliser
d 'u n les
g radéserts
nd n om que
b re
I og
/«'
efre fauchées, si possible en I

lin
1
APIACÉES (OMBFLLIFFRES) arum caj'Vi
Description
Le Carvi e st u n e p la n t e b is a n n u e lle d e
3 0 - 6 0 cm, g l a b r e , à r a c in e c h a r n u e ,
p iv o t a n t e e n f u s e a u , n u e a u s o m ­
m et, t r è s o d o r a n t e . L a t ig e s illo n n é e -
a n g u le u s e e st r a m e u s e d è s la b a s e .

C u m in
L e s fe u ille s s o n t b ip e n n a t is s é q u é e s à
la n iè r e s lin é a ir e s c o u r te s , p a r a i s s a n t
e n c r o ix su r le p é t io le e t le ra c h is.
L e s fe u ille s s u p é r ie u r e s s o n t m u n ie s à
la b a s e d e la g a i n e d e d e u x s e g m e n t s
fin e m e n t d é c o u p é s . L e s fle u r s s o n t r é u ­
n ie s e n o m b e ll e d e 6 - 1 2 r a y o n s t rè s

CSco-vi
in é g a u x , d r e s s é s a p r è s la flo r a is o n .
In v o lu c r e e t in v o lu c e lle s o n t n u is o u
à 1 - 4 fo lio le s . L e s s t y le s s o n t u n e f o is
p lu s lo n g s q u e le s t y l o p o d e . L e fr u it
e s t u n d i a k è n e o v o ï d e c o m p r im é p a r
le cô té , g l a b r e , à 5 c ô t e s filif o r m e s
é g a l e s . L e fr u it e st é g a l e m e n t t r è s
a r o m a t iq u e .

Biotope primaire
L is iè r e s e t c la ir iè r e s f o r e s t iè r e s , p r a i ­
rie s n a t u re lle s .

322
Biotope secondaire
P r a ir ie s a g r ic o l e s , a l p a g e s , c o u p e s d e
b o is.

p\ °
Floraison m a i-ju ille t

T~\c.[\e.
Caractères indicateurs
E n g o r g e m e n t e n M O a n im a le .
S u r p â t u r a g e . C o m p a c t a g e d e s s o ls
t r è s r ic h e s e n M O e t e n b a s e s , g é n é ­
r a le m e n t à p H s u p é r ie u r à 7 , 5 .

[ M éd e cin e
L a p l a n t e e n t iè r e f r u c t ifié e e s t c a r m i-
| n a t iv e , stim u la n te , d ig e s t iv e .
H E e t T M : P r o b l è m e s d ig e s t ifs , b a l ­
lo n n e m e n ts, a é r o p h a g i e , fla tu le n c e s,
c r a m p e s d ’e s to m a c .

Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is
le s fle urs, c r u e s o u cuites. Les g r a in e s
s e r v e n t à p a r f u m e r c e r t a in s f r o m a -
g e s , biscu its, p â t is s e r ie s . O n peut
e g a l e m e n t e n f a ir e d e s Î u e u rs. Le s
fru its d e Carvi s o n t u tilisé s e p u is p lu s
d e 5 0 0 0 an s.
-fl noten
E sp è ce c a ra c té ris tiq u e d e s p r a ir ie s f a v o r a b l e s à la p r o d u c tio n la itiè r e b o v in e . C e tt e p la n t e fa it p a r t ie d u c o r t è g e
d e s e s p è c e s n é c e s s a ir e s à la q u a lit é o r g a n o l e p t i q u e d e s f r o m a g e s , p a r t ic u liè r e m e n t d e s f r o m a g e s A . O . C .
Le Carvi e st u n e e s p è c e d e s p r a i r i e s d e f a u c h e a e la D ir e c t iv e H a b it a t . C e s p r a ir ie s s o n t r ic h e s e n e s p è c e s
r a r e s e t p r o t é g é e s . L a b io d iv e r s i t é' r e m u x g a r a n tn iti ________;l:l____l------------------------------------------------
—a r q u a b■ l■ e d■ e c eSBs __i n _______________
m ilie l’é q u ilib r e d e s s o ls et la b o n n e
s a n té d e s a n i m a u x d o m e s t iq u e s q u i le s p â t u r e n t . C e s p r a ir ie s , r ic h e s d ’un g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s , so n t d e s
r é s e r v o ir s à s e m e n c e s d a n s le s q u e ls n o u s p o u r r o n s p u is e r p o u r r e v é g é t a lis e r le s d é s e r t s q u e l’a g ric u ltu r e
a c tu e lle c ré e . P o u r m a in t e n ir c e tte b io d iv e r s i t é , c e s p r a ir ie s d o iv e n t ê t r e f a u c h é e s , si p o s s i b le e n fa u c h e
t a rd iv e , e t p â t u r é e s le m o in s s o u v e n t p o s s ib le . ______,

L 'E N C Y C L O P É D I E
Volume 2 119
L>io-inL~iitmt>*ic
fagacées
sa lù «
i w 'a
)
0 a s U
,
D e scrip tio n J
Le Châtaigner est un a rb re élevé
pouvant atteindre 4 0 m et vivre
plus de 2 0 0 0 ans. Son e co rce fe n ­
dillée en losan ge est caractéristique.
Les bourgeons sont ovoïdes globuleux
à deux écaillés. Les feuilles entières
dentées-cuspidées sont arandes,
oblongue s lancéolées, g la b re s et
luisantes en dessus. Les fleurs m onoï­
ques sont disposées en chatons. Les
chatons mâles longs et e ffilé s ont
des fleurs à périanthe pubescent et
8 -1 5 étamines. Les fleurs femelles
sont renfermées p ar 2 -3 d a n s un
involucre formé de nombreuses
bractées. Périanthe à 5 -8 divisions,
3-6 stvles, ovaire à 3 -6 loges biovulées.
L’involucre fructifère (la bogue) est
subsessile, arrondi, coriace, hérissé
d'épines vulnérantes fasciculées.
Il souvre p a r 4 valves et renferm e
1-3 fruits ap p e lé s châtaignes.

B io to p e p rim a ire
Jj Bois et forêts de la région méditerra-
]_ néenne, naturalisé partout.

îd Biotope secondaire
\ B°is résiduels, haies des b ocages
0 Plantations, alignements d ’arbres.
'\uin-\uiHet
‘î l l o t
Floraison octobre
Fructification

Caractères indicateurs
Sols acides riches en bases et en M O
archaïque, bien drainés. Microclimat
chaud.
Espèce acidophile et thermophile.

M édecine
De nombreuses parties de cet arbre
sont utilisées : bourgeons, fleurs, fruits,
écorce, feuilles, etc. , elles sont astrin­
gentes, sédatives, hémostatiques et
nutritives.
TM et M G de bourgeons : ulcères
variqueux, varices, oedèmes, cellulite.

Cuisine
On utilise surtout les fruits, les
châtaignes, p o u r d e multiples usages
bien connus : fraîches, crues, bouillies,
grillées, torréfiées (succédané du
café), séchées, ou moulues en farine.
Cette farine sert à faire des plats
salés et sucrés.
Les châtaignes sont particulièrement
nutritives et ont été depuis l’antiquité
la base de l’alimentation de nombreux
peuples et civilisations, notamment des
montagnes siliceuses du bassin m édi­
terranéen.
On utilise également les feuilles pour
affiner les fromages de chèvre.
—— oique**'
note
----- ^— ;------------------- ---------------------------- n uwiv>i---------------------------- .. . . perches» H 'r chofl
Le Châfaigner a également de nom breux u sa g e s pour son b o is d e n y a 1 ‘ r les cuits*
charpente, menuiserie, ébénisterie, bois de ch au ffage , etc. L’écorce seit a
Uiafaigner sont réputées ne pas prendre de toiles d 'a ra ig n é e .
ASTÉRACÉES (COMPOSITAÉE$)(COMPOSÉES) ^^atam nc^w

d - u p id o u e
Description
L a C ata n a n ch e b leu e e st u n e p la n t e
v iv a c e h e r b a c é e d e 5 0 à 8 0 cm,
d r e s s é e , p o ilu e , r a m e u s e à r a m e a u x
lo n g u e m e n t nus au so m m e t. Les
fe u ille s so n t lin é a ire s , lo n g u e m e n t et
é tr o ite m e n t la n c é o lé e s , t r in e r v é e s ,
le s in f é r ie u r e s r é t r é c ie s e n p é t io le
o f f r a n t o r d in a ir e m e n t à la b a s e d e s

^ a + a u a u c h e b le u e
d e n t s o u d e s la c in iu re s. L e s fe u ille s
b a s a l e s s o n t r é u n ie s e n r o s e tt e d e n s e .
Les fle u rs b le u e s, t o u t e s lig u lé e s so n t
r é u n ie s e n c a p it u le s d e 2 - 3 c m d e
d ia m è t r e . L e s c a p it u le s s o n t s o lit a ir e s
su r d e t r è s lo n g s p é d o n c u le s g r ê l e s
e t lo n g u e m e n t nus. L 'in v o lu c re e st à
f o lio le s im b r iq u é e s , a p p e n d ic u lé e s , le s
a p p e n d i c e s f o r m é s d e l a r g e s é c a ille s
a r g e n t é e s , t r è s é lé g a n t e s , f a i s a n t un
"c h a n t d e c ig a l e " l o r s q u 'o n le s fr o is s e .
L e r é c e p t a c le e st h é r is s é d e s o ie s .
L e s fr u its so n t d e s a k è n e s o b c o n iq u e s ,
striés, t r o n q u é s a u s o m m e t, c o u r o n n é s
d e 5 - 7 é c a ille s la n c é o lé e s , lo n g u e m e n t

che n° 324-
a c u m in é s e n a r ê t e fine .

Biotope primaire
M a q u is et g a rr ig u e s , p e lo u se s é c o r­
c h é e s d e la r é g io n m é d it e r r a n é e n n e .

Biotope secondaire
T a lu s d e s c h e m in s e t d e s ro u te s, f r ic h e s
a g ric o le s, p r a ir ie s et p a r c o u r s a g ric o le s.

Floraison ju in - a o û t

I Caractères indicateurs
S o l s r o c h e u x . A b s e n c e d e sol.
C o m p a c t a g e d e s s o ls à p H é le v é ,
g é n é r a le m e n t s u p é r ie u r à 8.

[ Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is le s
fle u r s s o n t e x c e lle n t e s c r u e s o u cuites.
L e s fe u ille s b a s a le s , s o u v e n t c o n f o n ­
d u e s a v e c P lan tag o co ro n o p u s (Plan-
j tain co rn e d e cerf) so n t u n e s o u r c e
d ’a lim e n t a t io n r e m a r q u a b l e d a n s d e s
z o n e s a r i d e s o ù il n ’y a p a s g r a n d
' c h o s e d 'a u t r e à s e m e ttre s o u s la dent.
_______________________ _____fl noter_____________ . - -------------------
'C e t t e p la n t e e st u n e d e s e s p è c e s le s p lu s g r a c i e u s e s e t d e s p lu s g o û t e u s e s d e s z o n e s a r i d e s d e la
ré g io n m é d it e rra n é e n n e . N e p a s o u b lie r d e f a i r e fo n c tio n n e r to u s s e s se ns p o u r id e n tifie r les p la n te s, l’o u ïe
e st t rè s u tile p o u r id e n t ifie r la C a ta n a n c h e (b r u it d e "c ig a le ") . En ro se tte , il n e f a u t p a s la c o n f o n d r e a v e c
le Plantain corne d e cerf. R a s s u r e z - v o u s , c ’e s t un e x c e lle n t c o m e s t ib le lui a u ssi, m a is il n 'in d iq u e p a s le s m ê m e s
c h o s e s a u n iv e a u d u sol.

Volume 2 121
G E N T IM A C É E S

u ta u n u iu c n u tu %

i ijl/ iH icd mm

D e scrip tio n
La Pelite centaurée est une plante
bisannuelle de 10-60 cm, glabre,
simple à la base et très rameuse au
sommet. Les rameaux quadrangulaires
sont dressés. Les feuilles o p p o sé e s
sur la tige, sont en rosette à la base.
Elles sont oblongues, très entières, à
3-7 nervures. Les fleurs roses, ra re ­
ment blanches, sessiles, sont réunies
en corymbe dense au sommet d e s ra ­
meaux. Le calice tubuleux, a 5 sépales
soudés, 5 angles saillants et 5 lobes
linéaires. La corolle a 5 pétales soudés
à la base. Elle est en entonnoir, à tube
allongé, à 5 lobes entiers ou denticulés.
Les 5 étamines sont insérées à la g o rg e
de la corolle. Les anthères, saillantes,
sont tordues en spirale après l’émission
du pollen. Le fruit est une capsule plus
longue que le calice contenant d e
nombreuses graines très petites.

3iotope primaire
Lieux humides, inondables, mares
temporaires. Clairières forestières.

Biotope secondaire
Anciennes carrières, bords des mares
et des étangs artificiels.
Prairies agricoles.

juin-septembre
floraison

Caractères indicateurs
*—
Forts contrastes liuHrinues
hydriques, zones inon­
dables en hiver et très sèches en été.
Hydromorphismes temporaires.
mt^ÊÊÊmrnm iium ■ ■ m m ■ ■ ■ «i ■ ■ ■ ■ ■ '■

Médecine
La plante entière fleurie sert à de
nombreuses préparations. Elle est
tonique amère, tonique digestive,
fébrifuge, stimulante, cholagogue.
Elle stimule la multiplication des
globules blancs.
TM : Plante remarquable pour stimuler
les défenses immunitaires. Elle est
utilisée avec succès en association avec
d’autres plantes, dans la prévention
du paludisme et des parasitismes en
général. Elle est également active en
traitement curatif des hépatites virales
et du paludisme. Troubles digestifs,
fièvres intermittentes, insuffisances
hépatiques et biliaires.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs. Cette plante très amère
n’est guère utilisable en cuisine. Par
contre on peut préparer d ’excellents
sirops ou liqueurs qui sont souvent
plus fins que ceux préparés avec sa
cousine la Gentiane.

------------------------------------------ ------------R n o t e r ---------------------- - - ^ r ^ ^ ^ T s o n t an


Petite centaurée est une espèce des biotopes de la Directive H abitat. ® j |a bonne s
rares et protégées. Leur biodiversité rem arquable garantit l ’é q u i l i b r e a sont des r
domestiques qui les pâturent. Ces biotopes, riches d 'un g ra n d nom bre d e sp ^ actuel!
^dans lesquels nous pourrons puiser pour revégétaliser Tes déserts que 1 ctg
BORAGINACÉES (BORAGINÉES) eru minor

^Aé.1 i K\e.+
Description
Le Mélinet e st u n e p la n t e v iv a c e d e
2 0 - 5 0 cm, g l a b r e , a s o u c h e é p a i s s e
e t n o irâ tr e . L a t ig e g l a b r e , d r e s s é e ,
p o r t e d e s fe u ille s a lt e r n e s , g l a u q u e s
et lisses, n o n cilié e s, r a r e m e n t un p e u
t u b e rc u le u s e s. Le s fe u ille s in f é r ie u r e s
so n t s p a t u lé e s , le s s u p é r ie u r e s e m b r a s ­
s a n t e s e n cœ ur. L e s fle u r s j a u n â t re s ,
m u n ie s d e g r a n d e s b r a c t é e s fo lia c é e s,
sont ré u n ie s e n g r a p p e t e r m in a le
s c o r p io ïd e . Le c a lic e a 5 s é p a l e s s o u ­
d é s à la b a s e , p r o f o n d é m e n t d iv is é s e n
5 lo b e s a c c re sc e n ts, f o lia c é s , in é g a u x .
L a c o r o lle à 5 p é t a l e s s o u d é s e st
tu b u le u se , n u e à la g o r g e , à 5 d e n t s
la n c é o lé e s-lin é a ire s . a c u m in é e s, d r e s -
s é e s - c o n n iv e n te s . L e s a n t h è r e s so n t
su b se ssile s. Le s ty le e st sa illa n t, filiform e ,
le s t ig m a t e e n tête . Le fr u it e s t un
t é t r a k è n e à 4 c a r p e lle s p e tits, p a r f o i s
1 - 3 p a r a v o rt e m e n t.

326
Biotope primaire
L is iè r e s e t c la ir iè r e s f o r e s t iè r e s des
m o n t a g n e s , p e l o u s e s a lp in e s .

pa°
Biotope secondaire
A l p a g e s , t a lu s d e s c h e m in s e t d e s r o u ­
tes. C o u p e s d e b o is.

Floraison m a i- a o û t

Caractères indicateurs
A b s e n c e d e sol, s o ls r o c h e u x r ic h e s e n
b a s e s , h u m u s a r c h a ïq u e , m ic ro c lim a t
f r o id .

Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is
le s fle u rs, c r u e s o u cuites. ^
I C 'e s t la s e u le Boraginacée à n e p a s
| a v o i r d e p o ils s ilic in é s c e q u i la r e n d
p lu s a g r é a b l e à m a n g e r .

-fi noter.
Le Mélinet^ e s t u n e e s p è c e d e s b i o t o p e s d e la D ir e c t iv e H a b it a t . C e s m ilie u x s o n t r ic h e s e n e s p è c e s r a r e s
et p r o t é g é e s . L e u r b io d iv e r s i t é r e m a r q u a b l e g a r a n t it l’é q u il ib r e d e s s o ls e t la b o n n e s a n t é d e s a n im a u x
d o m e s t iq u e s q u i le s p â t u r e n t . C e s b io t o p e s , r ic h e s d ’u n g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s , so n t d e s r é s e r v o ir s à s e m e n c e s
d a n s le s q u e ls n o u s p o u r r o n s p u i s e r p o u r r e v é g é t a l i s e r le s d é s e r t s q u e l’a g r ic u lt u r e a c t u e lle c ré e .

Volume 2 L ’E N C Y C L O P E D I E
TSI'gm fras L > io -m d ir-e ite 123
O,
pivotante et en ruseau. lu ..y<r
dressée, pleine, striée, fortement ren­
flée sous les noeuds, tachee de brun
dans le bas. Les feuilles sont d ’un vert
sombre, bipennatisséquées, à lobes
ovales-obtus, mucronulés. Les fleurs
sont réunies en ombelle penchée avant
la floraison, à 6 - 1 2 rayons inégaux
et pubescents. L’involucre est à une
foliole, l’involucelle à 5 folioles lan­
céolées, ciliées et réfléchies. Les fleurs
blanches sont à 5 pétales glabres.
Les styles, qui égalent le stylopode,
sont à la fin courbés en dehors. Le
fruit est un diakène oblong-linéaire,
comprimé par le côté, un peu atténué
au sommet, sans bec, glab re et lisse.

ßiotope prim aire


Forêts alluviales, ripisylves.

ßiotope secondaire
Forêts entropisées, bords des chemins
et des routes, haies des bocaqes
terrains vagues.

Floraison

avec |es
Qer°phylllUm

Parfois
irs et lis; ; Ur)e p,
eonfusi . va g e s rïe T am" ’®nt aux M
Ü^Porto
^ f l e r avec „ . . ° r|g in e industrielle, boues de stations
— -— -^L££Precisio
CHÉNOPODIACÉES (EX SALSOLACÉES) voims-lienricus
Description
Le C h é n o p o d e b o n H en ri e st u n e p la n t e
v iv a c e h e r b a c é e d e 2 0 - 6 0 cm , p u l v é ­
rulente, in o d o r e , à s o u c h e é p a is s e . Les
t ig e s so n t d r e s s é e s o u a s c e n d a n t e s .
L e s fe u ille s a lt e r n e s , so n t g r a n d e s ,
t r ia n g u la ir e s - h a s t é e s ou s a a it t é e s ,
e n tiè re s o u fa ib le m e n t sin u é e s-a e n té e s.
L e s fle u rs h e r m a p h r o d it e s s o n t r é u ­
n ie s e n g l o m é r u le s v e r d â t r e s f o r m a n t
d e s in flo r e s c e n c e s s p ic if o r m e s nu e s,
f e u illé e s s e u le m e n t à la b a s e . Le p é -
ria n th e , h e r b a c é m ê m e à la m a t u rit é , à
5 d iv is io n s, d e v ie n t s u b g l o b u le u x . L e s
fle u r s t e r m in a le s d e s g l o m é r u le s so n t à
5 é t a m in e s e t la g r a i n e e s t h o r iz o n t a le ,
le s a u t r e s so n t a 2 - 3 é t a m in e s e t la
g r a i n e e st v e rt ic a le . L e s g r a i n e s d e
2 m m , b r u n e s , s o n t à b o r d s é p a is .

Biotope primaire
R ip is y lv e s , f o r ê t s a llu v ia le s , r e p o s o ir s
à a n im a u x .

Biotope secondaire
B o r d s d e s c h e m in s e t d e s ro u te s, p a r c s
à a n im a u x , p r a ir ie s a g r ic o l e s , e n v i­
r o n s d e s h a b it a t io n s , d e s v illa g e s , d e s
b e r g e r ie s , d e s b â t im e n t s d ’é le v a g e .

Floraison j u in - s e p t e m b r e

Caractères indicateurs
E n g o r g e m e n t e n M O a n im a le d e s so ls
r ic h e s e n b a s e s . S u r p â t u r a g e .
H y d ro m o rp h is m e s induits, a n a é r o b io s e s .

Médecine
L a _p l a n t e e n t iè r e fle u r ie e s t d é p u -
ra tîv e , la x a t iv e , a d o u c is s a n t e , a n ti-
a n é m iq u e , é m o llie n te , r a fr a îc h is s a n t e .
T M : c o n s t ip a t io n , a s th é n ie , a n é m ie .

Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is le s
fle u r s s o n t c o m e s t ib le s c r u e s o u cuites.
L e Chénopode bon Henri s e m a n g e
c o m m e le s é p i n a r d s cultivé s, m a is il e st
b e a u c o u p p lu s d o u x et o n p e u t d e c e
f a it le c u isin e r d e n o m b r e u s e s fa ç o n s.
C o m m e t o u t e s le s Sa/so/acées, ce tte
e s p è c e co n tie n t d e l 'a c i d e o x a liq u e ,
le s p e r s o n n e s s e n s ib le s d o iv e n t p r e n ­
d r e d e s p r é c a u tio n s .

_fl noten
■ . Chénopode bon Henri f a it p a r t i e d e s |légumes oubliés", il é t a it e n c o r e c u ltiv é d a n s le s j a r d in s c o m m e
le g u m e a u d é b u t d u X X è™ siè cle .
j
Volume 2 L'ENCYCLOPÉDIE 125
T-^InnttíS l’i o - m d i c n l m
Description
Le Chénopode fétide est une plante
annuelle de 1 0 -5 0 cm, toute pulve-
rulente-blanchâtre, a odeur fetide
rappelant le poisson pourri. Les tiges,
couchées-diffuses ou ascendantes,
sont cylindriques et très rameuses. Les
feuilles sont alternes, petites, ovales-
rhomboïdales, très entières, les
supérieures sont souvent opposées.
Les fleurs sont réunies en glom érules
blanchâtres formant des petits épis
axillaires et terminaux, rapprochés
au sommet des rameaux, non feuillés.
Elles sont hermaphrodites, sans
bractées. Le périanthe herbacé, même
à la maturité, à 5 divisions, devient
subglobuleux et cache le fruit. Celui-
ci est à lobes non carénés. La graine
horizontale est luisante, finement
ponctuée, à bords subaigus, elle est
très petite, généralement 1mm.

Biotope prim oire


Vallées alluviales, reposoirs à animaux.

Biotope secondaire
Terrains vagues, cultures, vignes et
vergers, maraîchages, décombres,
vieux murs

Floraison juillet-septembre

C a ra ctè re s indicateurs
Engorgement en M O, en azote
bases, potasse notamment.
Sols très riches en bases, souvent
élevé, engorgés en MO.
Espèce nitratophile et nitritophile
M é d e c in e
La plante entièrr
et rééquilibrante
sédativ(
C u isine nerveux

Comestible mais
de son odeur de
si l’on aime en

' . ^ a n im
i noter
nels. aux --------------------------------------------------
ri9mes industrielles, boues de stations
ASTÉRACÉES (COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES) (á ^ fw n d riU a
)
wwea

C kcm drille
Description
L a Chondrílle e st u n e p la n t e b i s a n ­
n u e lle p o u v a n t a t t e in d r e e t d é p a s s e r
1 m. E lle e st h is p id e in fé r ie u re m e n t. La
t ig e e st d r e s s é e , g l a b r e , p r e s q u e nue,
à r a m e a u x t r è s e ffilé s, r a id e s , é ta lé s .
L e s fe u ille s in f é r ie u r e s r é u n ie s e n
rose tte , s o u v e n t d é t r u it e s à la flo r a is o n ,
so n t s in u é e s - ro n c in é e s . L e s s u p é r ie u r e s ,
Ee u n o m b re u se s, so n t p e tite s e t entières,
e s fle u r s ¡ a u n e s s o n t r é u n ie s e n
p e tits c a p it u le s , s u b s e s s ile s , s o lit a ir e s
o u f a s c ic u lé s p a r 2 - 3 . e s p a c é s le lo n g
d e s r a m e a u x . L’in v o lu c r e c y l in d r iq u e
e st à 8 - 1 0 f o lio le s lin é a ire s , un p e u
f a r in e u s e s , d is p o s é e s s u r u n se u l r a n g .
L e s fle u r s so n t t o u t e s lîg u lé e s . L e s fru its
s o n t d e s a k è n e s m u r iq u é s a u s o m m e t
e t t e r m in é s p a r u n e p e t ite c o u r o n n e
d e 5 d e n t s a l l o n g é e s e t é c a ille u s e s .
Ils s o n t s u rm o n té s p a r un p a p u s s tip ité
à s o ie s p lu m e u se s .

Biotope primaire
V a llé e s a l lu v ia le s de la r e g io n
m é d it e r r a n é e n n e .

F ic k e l i 3 3 0
Biotope secondaire
C u ltu re s, v ig n e s e t v e r g e r s , b o r d s d e s
c h e m in s et a e s route s, t e r r a in s v a g u e s .

Floraison j u ille t - s e p t e m b r e

Caractères indicateurs
C o m p a c t a g e d e s s o ls r ic h e s e n b a s e s
o u à p H é le v é , g é n é r a le m e n t s u p é r ie u r
à 7 , 5 e n m ic ro c lim a t c h a u d .
E s p è c e c a lc ic o le e t t h e rm o p h ile .

Cuisine
L e s r o s e tt e s d e fe u ille s a u p r in t e m p s
p e u v e n t ê t r e m a n g é e s c r u e s o u cuites,
m a is c e tte e s p è c e d e v ie n t v ite a m è r e
lo r s q u ’e lle m o n te e n fleur.
O n p e u t é g a le m e n t ra jo u te r le s c a p itu le s
fle u ris d a n s le s s a l a d e s c o m p o s é e s.

_fl n o te n
C e tte p l a n t e t h e r m o p h ile (qui cherche la chaleur) s e p r o p a g e r é g u liè r e m e n t v e rs le n o r d d e p u is u n e tre n ta in e
d ’a n n e e s . C ’e s t u n e e s p è c e in d ic a t r ic e d u r é c h a u f f e m e n t c n m a tiq u e .

Volume 2 L O P É D IE
die '-~c*
127
n l i m i u m

Description
O Q

La D o n n e a feU^ eS5 ° ^ ° l m , couchée


3 U W

plante «voce de 5 ^ a[)S ' |e b a s,


diffuse, pubescentje érieure. Les
glabre dans la P quacjrangulaires.
tiqes sont taioies i toutes brie-
O

Les feuill®5ét° ^ e s demi-orbiculaires,


vement pe J J écurrentes sur le
tronquées ou sinuees au
S 3 3 S o d d o

t iovaP °éelenséC ° o f Z f ^ e
Elles ont 8 é t a m in e s et 2 sty le s. Le fru i
e t une c a p s u le s ’o u v r a n t a u s o m m e t
et ju sq u ’a u m ilieu e n 2 v a l v e s p l a n e s
et é ta lé e s. Le fruit o u v e rt, m o n t r a n t le s
n o m b re u s e s g r a in e s n o ire s, a l l o n g é e s
et luisantes, r e s s e m b le a un n id
d ’o is e a u m iniature .

ßiotope prim aire


Rochers humides, ripisylves, forêts al­
luviales.
ßiotopc secondaire
Murs de soutènement, digues, enro­
chements.

Floraison m a rs -ju in

Caractères indicateurs

Médecine "

b ilia ire s, e n à o r « Î Ü S h e P a t iq u e s et
la vé sicule b^lia?rem entS Gt c ° lculs d e

Cuisine ~ ■-s

^ffeurs^crues^ou $ £ ? y COmP ^

------- " noter______________________ _____


: la bile de 1°
POTieri1'? ."i c? lcy|s- sur des cailloux) soigne l’eau sur les cailloux : lo
à a lte rn e s), pousse dons les mêmes
-------- l ^ l ^ m e m d e |Q D o r i™ à f e û T ' e ,e s m édicinales. P
— --------- —[eûmes opposées p ar ses feuilles qui sont justement
ASTÉRACÉES (COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES) icer iita p lumief i
Description ^ y o n c h u .s p lu m ie ri

J_ai+ue d e l-^lum ie
L a Laitue de Plumier e s t u n e p l a n t e
v i v a c e h e r b a c é e p o u v a n t a t t e in d r e
1 m e t p lu s. L a t i g e s im p le , d r e s s é e ,
g la b r e , e st r a m e u se a u som m e t. Les
f e u ill e s g l a b r e s , s o n t p r o f o n d é m e n t
p e n n a t ip a r t it e s . à s e g m e n t s à p e u
p r è s é g a u x . E lle s e m b r a s s e n t l a t i g e
C'a r d e l a r g e s o r e il le t t e s a r r o n d i e s ,
e s b r a c t é e s f lo r a le s so n t é g a le m e n t
e m b r a s s a n t e s . L e s f le u r s b l e u e s à
v io l a c é e s , t o u t e s lig u lé e s , s o n t r é u n i e s
e n c a p it u le s n o m b r e u x d i s p o s é s e n
c o r y m b e à r a m e a u x g l a b r e s . L’in v o -
lu c r e e s t à f o l i o l e s n o m b r e u s e s , i n é g a ­
le s, g l a b r e s , i m b r i q u é e s s u r p l u s ie u r s
r a n g s . L e s f r u it s s o n t d e s a k è n e s g r i ­
s â t r e s , l o n g s d e 8 m m e n v ir o n , t r è s
c o m p r im é s , e ll ip t iq u e s , a t t é n u é s a u
so m m e t, à a ig r e t t e se ss ile .

Biotope primaire
L is iè r e s e t c l a i r i è r e s f o r e s t iè r e s .

T ~ icke p\° 3 3 2
Biotope secondaire
C o u p e s d e b o is , b o r d s d e s c h e m in s e t
d e s ro u t e s , l a y o n s f o r e s t ie r s .

Floraison j u ille t - a o û t

Caractères indicateurs
P l a n t e a c i d o p h i l e d e s s o ls r o c h e u x o u
s a b l e u x e n g o r g é s e n M O a r c h a ïq u e .

Médecine
L a p l a n t e e n t i è r e f le u r ie e s t s t o m a c h i­
q u e , c h o l a g o g u e , d é p u r a t iv e .
TM : In s u f f is a n c e s h é p a t iq u e s et
b ilia ir e s , d r a i n a g e d u fo ie , é lim in a tio n
d e s t o x i n e s a u p r in t e m p s .

[ Cuisine
T o u t e s le s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r is le s
fle u r s, c r u e s o u c u ite s. P la n t e a m è r e ,
à c o n s o m m e r su rto u t t rè s je u n e a u
p r in t e m p s . L e s f le u r s s o n t t r è s d é c o r a -
( 9 )
\ t iv e s d a n s le s s a l a d e s s a u v a g e s .
---------------------------------------------- fl noter__ ________________________________________
V e tte p l a n t e f a i t s o u v e n t d e s a p p a r i t i o n s s p e c t a c u l a i r e s e t é p h é m è r e s d a n s le s c o u p e s d e b o i s o u le s c h a b lis . J T
Volume 2 L'EN C Y C LO PÉD IE 129
T ria n tes b io -in d ic u te ic e s
irsi/uu oie
œ y^irse m a r a îc h e r e st u n e p l a n t e v/v,
h erb acee p o u v a n t a t t e in d r e 1
g la b r e ou p r e sq u e g la b r e L n tl
d r e s s é e , s i m p l e Su ",
somme), n o n a ilé e . L e s f e u i l l e t m l l l ,

t ,t n n r em brofte
son ! % Z e t E' k
p a r t ît e s o u ly r ê e s à cor, ' P f nr,afi
L c é o lé s, b ord és

mentenlièrVs * * 'Z

^ r c i c t è r e s ¡n ^
a " 9 ,0 ^ " « " ) 'C Q te “ rs

haicl“e des si"/ <rQu <


w/s riches (
/v,Cc/cc/nc
r X i ? û ? n fe e n f/ è re

\imii° b ïe e t ^ rich? e n n h
de9 é n è r J f en ° m é a ^ phoi
-v re n c * _
n* ^ e °
r' . s c / e r o ^ _ U s e ,

en e °u q u ’il v a n o u s reste1,
e s s e r o n t b e a u c o u p plus &
k' s it é p o u r d e nombreuses e
Il U U Ù ll

£Si+t*cmk\iet*
Description
Le Citronnier e st un a r b u s t e o u un p e t it
arb re d e 3 à 1 0 m, p lu s o u m o in s
é p in e u x , t rè s t o r tu e u x . L e s fe u ijle s
p e rsista n te s so n t o b l o n g u e s la n c é o lé e s,
à lim b e n e tte m e n t a r tic u lé a v e c le
p é tio le . Le p é t io le e st n o n a ilé . Les fle u rs
a x illa ir e s , à 5 p é t a l e s b l a n c v io la c é ,
s o n t s o lit a ir e s o u e n p e t its c o r y m b e s .
Elles so n t p a r f o is u n ise x u é e s. Les m â le s
c o n t ie n n e n t 2 0 é t a m in e s lib r e s o u
s o u d é e s . L e s fr u its b ie n co n n u s, le s
citrons, s o n t o v o ï d e s o b l o n g s , p lu s o u
m o in s p o in t u s e t ¡ a u n e v if à m a tu rité .

Biotope primaire
A r b r e o r i g i n a i r e d e l’In d e , c u ltiv é
e n E u r o p e d e p u is 2 0 0 0 a n s p a r le s
R om ains.

Biotope secondaire
Il n ’y a p a s d e b io t o p e s e c o n d a ir e .
A c tu e lle m e n t ce tte p la n t e e st u n iq u e m e n t
c u ltiv é e d a n s le s r é g io n s le s p lu s c h a u ­

T ~ ic k e . •'v0 3 3 4
d e s d u m id i m é d it e r r a n é e n , e lle n ’e x is t e
p a s à l’é t a t n a tu re l.

Floraison m a i-ju ille t

L’é c o r c e e t le s fr u its : stim u la n t, a n ti-


in fe c t ie u x , c a lm a n t , s é d a t if , a n t is p a s ­
m o d iq u e . L e s fru its s o n t trè s r ic h e s e n
v it a m in e C . L’a d jo n c t io n d e s u c r e a u
jus d e c itro n d o n n e un m é d ic a m e n t d e s
in s u ffis a n c e s h é p a t iq u e s c o n n u s o u s le
n o m d p "sorbitol".
MG : É c o r c e d e tig e .
V a r ic e s , a r té r ite s , é t a t s g o u tte u x ,
c ir rh o s e s, m ig r a in e s .
| TM : C ic a t r is a n t.
HE : L’e s s e n c e e x t r a it e d e s z e s t e s e st
un f o r m i d a b l e p r o t e c t e u r e t r é g é n é ­
r a t e u r h é p a t iq u e . E lle e st r a jo u t é e
a u x H E "agressives" e n u s a g e in te rn e
p o u r p r o t é g e r le fo ie .

Cuisine
Les fru its so n t u tilisé s d a n s d e n o m b r e u ­
s e s p r é p a r a t io n s s a lé e s o u su cré e s,
c r u e s o u cuites. L e s H E s e r v e n t à
p a r f u m e r d e n o m b r e u s e s p r é p a r a t io n s ,
e lle s re n tre n t d a n s la c o m p o s itio n d e s
lim o n a d e s t ra d itio n n e lle s.

131
niais iencclH ASTERACÉES
(COMPOSITAÉES)(Co

Description
0
le ^ ^ tc h é ^ d if fuse o Z J ü a T e ,
r l o T - S û £ ? à peine é p in ou *.
i:)orte des rameaux divariques
1 ^ S S a s s e n t le capitule primaire
qUI -d nf Le' feuilles pennatifides,

g i w » £ ;

[es’ eau linaires°se^siles et bHèvement


décurrentes. Les fleurs |aunes, toutes
tubuleuses, sont réunies en capitule
ovoïde, assez gros, envelopoe et
même dépasse par les tolioles
extérieures de I involucre. L involucre
a les folioles extérieures developpees
en forme de feuilles, dentées et
spinuleuses, les intérieures lanceolees,
terminées par une longue pointe mu­
nie de chaque côté d’épines etalees.
Les fruits sont des akènes cylindriques,
bruns, luisants, plus courts que l’aigrette
persistante à soies non plumeuses.
Le réceptacle est couvert d ’écailles
filiformes.
Biotope prim aire
Maquis et garrigues, vallées alluviales,
pelouses écorchées de la région
méditerranéenne.
Biotope secondaire
Espèce pratiquement éteinte : elle
existait autrefois dans les cultures,
vignes et vergers, maraîchages,
terrains remués de la région méditer­
ranéenne.
Floraison avril-juillet

Ü H B fe y jt'

m
¡H B » ¿ » « H f .
v j ’

Caractères indicateurs
Plante thermophile et caldcóle.
Médecine ------

^ - “l a m e 'c L l a a o 6 * St a P é -
dicjestive. ' la9ogue, tonique,

hépatiques0 et^ b il"^ ' insuff|sances


dC i'* j d®S udque Effiro é“" * " a « £
maladie de Yym e ° Ce COntre la
°vec d’autres plantes T QS?odati°n
compresse est ré *?,’a L° plante en
engelures. eputee guér¡r )es
Cuisine — __

alimentaire! ,OX'que' non utiliSable en

plus Üiser en mede


cuerlllr d a n s la nature. N'utili
BRASSIC AC ÉES (CRUCIFÈRES) ocŸiieana o S

Description o
V)
L a Cochléaire officinale e s t u n e p la n t e £
b is a n n u e l le o u v iv a c e , a s c e n d a n t e <3
o u é ta lé e d if fu s e de 1 0 -3 0 cm ,
e n t iè r e m e n t g l a b r e . L e s f e u ill e s i n f é ­ 0
r ie u r e s s o n t a r r o n d i e s e n c œ u r, e n t iè r e s
ou a n g u le u s e s , non d é c u rre n te s
e t p é t io îe e s . L e s s u p é r i e u r e s s o n t e m -
b r a s s a n t e s - a u ric u lé e s , à 1 -2 de n ts
a
d e c h a q u e c ô t é . L e s f le u r s b l a n c h e s
s o n t d i s p o s é e s e n c j r a p p e t e r m in a l e .
L e c a l i c e e s t à 4 s e p a l e s é g a u x à la
b a s e , o r d in a ir e m e n t d r e s s é s -é t a lé s .
L e s f le u r s à 4 p é t a l e s o b o v a l e s e t
e n t ie r s s o n t 1 - 2 f o is p lu s lo n g u e s q u e le
c a lic e . L a g r a p p e f r u c t if è r e e s t c o u r te ,
le s p é d i c e l l e s s o n t é p a i s , u n e f o is
p l u s l o n g s q u e le s s ilic u le s o v a l e s -
a r r o n d ie s , n o n v é sic u le u s e s . L e s g r a in e s ,
o v o ï d e s c o m p r im é e s , n o n a il é e s , s o n t
t u b e r c u le u s e s . E sp è ce p o ly m o rp h e ,
ayant p l u s ie u r s so u s-e sp e c e s ou
v a r ié t é s .

Biotope primaire
R o c h e r s h u m id e s lit t o r a u x , sou rce s
s a l é e s d e l’in t é rie u r .

Biotope secondaire
E s p è c e l o c a l i s é e e t s p é c i f i q u e n ’a y a n t
p a s d e b io t o p e s s e c o n d a ir e s .

Floraison m a r s - j u ille t

Caractères indicateurs
S u in t e m e n t s d ’e a u x sa tu ré s en s e ls H
m in é r a u x .

I Médecine
L a p l a n t e e n t i è r e f le u r ie e s t c h o l a g o - n
g u e , t o n iq u e , s t o m a c h ia u e , d iu ré t iq u e , nSn
a n t i- s c o r b u t iq u e , a p h r o d i s i a q u e . P la n t e 1 -U
t r è s r ic h e e n v it a m in e C e t e n s o u fr e .
T M : T o u x , b r o n c h it e , c o n v a le s c e n c e ,
m a l a d i e s in f e c t ie u s e s , é lim in a t io n d e
l’a c i d e u r iq u e , g o u t t e , m a l a d i e s d e s
v o i e s r e s p i r a t o ir e s , e n g o r g e m e n t s d u
f o i e e t d e l a v é s ic u le b ilia ir e .

Cuisine
T o u t e s le s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r is
le s fle u r s, c r u e s o u cu ite s.
.B noten
I ^°cMéaire officinale f a i t p a r t i ex. d e s légumes oubliés", e ll e é t a it e n c o r e c u lt iv é e d a n s le s j a r d in s c o m m e
K ° la d e d é b u t d u X X ime s ie c le . s o u v e in t s o u s le n o m d e Cranson officinale.

■ Mïlume 2 L'EN C Y C LO PÉD IE


"Plantas fc*i©-indicat>*ices 133
Description rnoiH 'Jiniii (Ic im d a lu in
La N o is e t t e de /erre est une
vivace herbacée d e 2 0 -6 0 cm . c i l a b r e ,
à r a c in e renflée en bulbe g l o b u l e u x
d e la grosseur d 'u n e c e r i s e . L a tige est
grêle, striée, nue et flexueuse i n t é r i e u ­
re m e n t, simple ou un peu rameuse au
sommet. Les feuilles sont bi-tripenna-
tisséquées, les i n f é r i e u r e s t r i a n g u l a i r e s
d a n s le u r p o u r t o u r à lobes lancéolés-
linêaires. L e s f e u ille s caulinaires s o n t
à lanières linéaires. Les fleurs blanches
sont réunies en ombelles 6 7 -1 2 r a y o n s
g r ê le s et glabres. L’involucre est nul ou
a 1-2 folioles, l'involucelle a 2-5 folioles
linéaires. Les fleurs sont à calice nul, la
corolle a des pétales é g a u x , obovales,
émarginés à pointe c o u r b é e . Les
PP!
V
styles sont dressés sur un stylopode v x s B
conique. Le fruit est un diakène ovoïde
ob long, comprimé par le côté, atténué
au sommet, sans bec, g l a b r e , lu is a n t ,
n o ir à m a tu rité .

Biotope primaire
i $ « prairies naturelles des
Plaines et des montagnes.
Lisières et clairières forestières.

liiotope secondaire
H T '? 5 a9 r,j olesi Parcours, coupes de

& « oo d i v ou’es

floraison

o ca sta

,erre) dont le bulbe est é g a le m e n t on


, RANUNCULACÉES (RENONC ü LACÉES)
a ojyiQ lida , r ç ^ a lis
e/jilii'niHiii consolida ^

T ) a w p k i^ e ll
Description
Le Pied d’alouette e st u n e p la n t e a n ­
nue lle , p r e s q u e g l a b r e , d e 2 0 - 4 0 cm,
g r ê le , à r a m e a u x é ta lé s . L a t ig e p o r t e
d e s fe u ille s a lte r n e s, m u ltifid e s, à
la n iè r e s lin é a ir e s e t a l lo n g é e s . Les
b r a c t é e s so n t t o u te s s im p le s , lin é a ire s ,
beaucoup p lu s co u rte s que le s
p é d ic e lle s é ta lé s . L e s fle u rs, d ’un b le u

" P ie d d ;cilowe++e
vif, s o n t d is p o s é e s e n g r a p p e s c o u r t e s
e t p a u c iflo r e s . C e q u e l’o n p o u r r a it
p r e n d r e p o u r la c o r o lle e s t e n f a i t le
c a lic e f o r m é d e 5 s é p a l e s p é t a l o ï d e s
ir r é g u lie r s e t s o u d é s . Le s u p é r ie u r e st
p r o l o n g é e n é p e r o n a llo n g é . L e fru it
e st un fo llic u le u n iq u e e t g l a b r e . Les
g r a i n e s n o ire s , o b l o n g u e s , p o r t e n t d e s
r id e s t r a n s v e r s a le s d iv is é e s e n f o r m e
d ’é c a ille s .

Biotope primaire
S t e p p e s e t o u e d s d e la r é g io n m é d i­

P ic k e ip 3 3 8
te rra n é e n n e , p e lo u se s é c o rch é e s.

Biotope secondaire
C u lt u re s , v ig n e s e t v e r g e r s , s u rt o u t le s
m o isso n s.

Floraison ju in - a o û t

Caractères indicateurs
S o l à p H é le v é , c a r e n c é en M O
a n im a le e t e n hum us.
r,
Médecine
P la n t e ir rit a n t e e t v e r m if u g e su rto u t
u tilisé e e n d ilu tio n s h o m é o p a t h iq u e s .

Cuisine
P la n t e t r è s t o x iq u e c o m m e t o u te s les
r e n o n c u la c é e s .

jR noter.
E sp è c e e n c o r e c o u r a n t e d a n s le s m o is s o n s il y a u n e c in q u a n t a in e d 'a n n é e s , a u j o u r d ’hui a u b o r d d e l’extinction,
s a d ° U* ° ’1-C e^ e e s P ® c e e st e n c o r e p r é s e n t e il e st u r g e n t d e p r e n d r e d e s m e s u r e s d e s a u v e g a r d e p o u r é v ite r

Volume 2 L’ENCYCLOPÉDIE 135


"Pinnies U io-indicatfu
% n i l u s
Alma C 0 R Y L a c ÉES (Cu
Description
"¿
o. 1 fdnicptier est un arbuste ou petit
ÛT n^bre°de 2 à 8 m, grisâtre, à rameaux
fl flexible* pubesœnts. Les feu,Iles
-+■
alternes, pubescentes sur les deux faces,
f l '

■7
sont suborbiculaires, acummees
doublement dentées. Le Noisetier est
d ? "p ré co ce ", c'est à dire que es
fleurs paraissent longtemps avant les
feuilles. C'est un arbuste monoïque
à fleurs mâles disposées en longs
chatons jaunes ou jaunâtres, sessiles,
P pendants, produisant beaucoup de
pollen jaune soufre. Les etammes
sont barbues. Les fleurs femelles, au
nombre de 1-5, sont peu apparentes
n
et cachées dans un bourgeon ecailleux.
Seuls sont visibles à la floraison les
2 longs stigmates rouges. Le fruit,
enveloppé efans un involucre fructifère
en cloche et foliacé, est une noisette
ovoïde ou globuleuse, apiculee, à péri­
carpe ligneux, contenant une graine.
Biotope prim aire
71 Forêts collinéennes et montagnardes,
Q _
bois et forêts de ravins, lisières et
clairières forestières, fruticées.
fi
Biotope secondaire
0
Friches urbaines et agricoles. Forêts
de recolonisation après aband on
U) de l’agriculture. Haies des bocages,
'O coupes de bois, vignes et v e r g e l
prairies agricoles, prés-bois.

Floraison janvier-mars

Caractères indicateurs
dprVtLCh»-S Gn .silLc,e' à faib|e pouvoir
c c . r a n c é 'e n 'N e S Q n ' S' , r è s s e P | l a ™ .

¿R . ¿ g -
Médecine
Feuilles et écorce, bouraeonc .

»asoconsW ciur^oni'' an,icoa9 ul°nt,


Les n oise«« veine« -
vermifuges de noisette sont

amaigrissantsS°nt dlaP horétiques et


Í

flujiie varicesfuicères ^ rcula,ion san-


de feuilles ? varl9^eux.
Veineux. et d « ° rc e ; Tonique

Cuisine — ~----- ---------- I

s s a a . 'ï B S ï ï

r
ro sacées
& il de(jils

Description
L'Azerolier e st un a rb u ste ou un £
Cetit a r b r e d e 5 - 8 m, p e u é p in e u x . qj
e s fe u ille s, o b o v a l e s e n c o in , s o n t (\j
p r o f o n d é m e n t d iv is é e s e n 3 - 5 lo b e s
e n tie rs o u un p e u d e n tic u lé s. L e s
p é t io le s so n t p u b e sc e n ts , c o t o n n e u x
à la b a s e . L e s je u n e s r a m e a u x e t les
p é d o n c u le s sont p u b e sc e n ts-to m e n te u x
o u c o t o n n e u x . L e s fle u r s b l a n c h e s
s o n t ré u n ie s e n c o r y m b e s r a m e u x .
Le c a lic e v e lu , e st à 5 s é p a l e s à lo b e s
t r ia n g u la ir e s . L a c o r o lle a 5 p é t a l e s
su b o ro îc u la ire s. L’o v a ir e p o r t e 1 - 2 s ty ­
les. Le fr u it e st u n e b a ie , a t t e ig n a n t 1
cm d e d ia m è t r e , à 1 - 2 n o y a u x , a p ­
p e l é c e n e lle .

Biotope primaire
l'Azeroüer, o r i g i n a i r e du su d de
l’E u r o p e e t d e l’A s ie , a é té in tro d u it
e t c u ltiv é c h e z n o u s. O n le t r o u v e
s u b s p o n t a n é o u n a t u r a lis é d a n s le s
r é g io n s litto ra le s.
B o is e t r ip is y lv e s d u p o u r t o u r m é d it e r ­
r a n é e n , m a q u is e t g a r r ig u e s .

Biotope secondaire
C u lt iv é e t n a t u r a lis é d a n s le s t e r r a in s
v a g u e s e t le s fr ic h e s d e la r é g io n
m é d it e r r a n é e n n e .

Floraison a v r i l- m a i

Caractères indicateurs
E s p è c e c a lc ic o le e t t h e r m o p h ile .

Médecine
F le u rs e t fru its s o n t t o n ic a r d ia q u e s ,
h yp o te n se u rs, v a s o d ila t a t e u r s , a n ti
s p a s m o d iq u e s , s é d a t ifs . L e s fru its so n t
é g a l e m e n t t r è s r ic h e s e n v it a m in e C .
F le u rs e t fru its s o n t u tilisé s p o u r s o ig n e r
le s é t a t s d e stre ss, le s h y p e r t e n s io n s ,
le s in s o m n ie s e t c o m m e t o n iq u e s c a r ­
d io - v a s c u la ir e .

Cuisine
L e s fruits, t r è s p a r f u m é s e t a c id u lé s ,
s o n t u tilisé s d e n o m b r e u s e s fa ç o n s,
c r u s o u cuits. O n e n c o n fe c t io n n e
d e s ¡us, siro p s , c o m p o t e s , co n fitu re s,
liq u e u rs, v i n a i g r e s etc.
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m ­
p r is le s fle u rs, t rè s tô t a u p rin te m p s,
p e u v e n t ê t r e r a jo u t é e s a u x s a l a d e s
co m p o sé e s.
Ji noter.
E sp è c e d e ^ p lu s e n p lu s r a r e , à p r é s e r v e r . Il s e r a it in t é r e s s a n t d e r e p la n t e r d e s Azeroliers issu s d e g r a in e s
^sauvages p o u r p r é s e r v e r e t m a in t e n ir le s v a r i é t é s lo c a le s e t é v it e r s o n e xtinction.

Volume 2 L ’H N C Y C L O P B D I K
137
T r i a n t e s b io - in c lic a t »
rents tiwiÛ> astéracées
(C O M P O SE
AÉE$)IC
0
Description
■%

fDv la Crépide bisannuelle est une plante

51
13 herbacée, bisannuelle, pouvant
atteindre 1 m et plus, a racine pivotante.
ft> La tige dressee, cannelee, hispicJe
inférieurement est rameuse au sommet.
G "
Les feuilles pubescentes sont ronemées,
75
( * pennatifides ou pennatipartites, les
D inférieures pétiolées, les caulinaires
3> sessiles, auriculées à la base, à
oreillettes dentées/ non sagittées. Les
fleurs, toutes ligulées, sont réunies en
gros capitules disposés en co rym b e .
['involucre est pubescent-tomenteux,
avec quelques poils noirs. Il est à
folioles pubescentes à la fa ce interne,
les extérieures lancéolées-linéaires
sont étalées. Les fruits sont d e s a k è n e s
jaunâtres, lisses, longs de 4 -5 mm,
plus courts que l’aigrette blanche, et
pourvus de treize cotes fines.

Riotope primaire
Prairies naturelles des p la te a u x
calcaires et basaltiques des plaines et
des montagnes.

Riotope secondaire
Prairies agricoles, bords d e s chem ins
et des routes, terrains vagues.

Floraison m ai-juillet

Caracteres indicateurs
Sols riches en M O anímale
« d 'e x c è s

Cuisine

les fleurs son U o m e stîb ^65 y ComP r's


ameres. Elles sont * b es mais souvent
cuites. som souvent meilleures

suite '^nlaesïon d°ubles nerveux


F let
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e t a t e m 'é lit 1 ^ ? C e s l l ^
“«umolalfee rS ndu« toxlqueP5 a " ’es
Apposés accirt» . Pesticides I £ ar
«ont très S S . n,s d w à cet.» , Ces
signalé. n» cf n,s. et n’aynnt ■ ,e P anfe
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encore » d i d ™ Sn'°.rce 'es
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ps p g -n f
ASTÉRACÉES (COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES)

Description
, sancta
a sancta ^
£
G
(fi
L'Herbe sainte e st u n e p e tite p la n t e
<U
a n n u e lle , à s o u c h e p iv o ta n te , o r d i ­
n a ir e m e n t m u ltica u le , d e 1 0 - 3 0 cm, i.
d r e s s é e e t p u b e s c e n t e . L e s fe u ille s JJ
s o n t to u te s r a d ic a le s , e n rose tte ,
p u b e s c e n te s , o b l o n g u e s , d e n t é e s o u
4-
ly r é e s - p e n n a t if id e s . L e s fle u r s ja u n e s,
to u te s lig u lé e s, so n t r é u n ie s e n p e t its
c a p it u le s lo n g u e m e n t p é d o n c u lé s . L e s
f o lio le s d e P in v o lu c re so n t h is p id e s
e t s c a r ie u s e s s u r le s b o r d s . L e s fru its
s o n t d e s a k è n e s d e d e u x s o rte s,
d ’e n v iro n 4 m m d e lo n g , é g a l a n t à p e u
p r è s l 'a ig r e t t e b la n c h e . L e s a k è n e s d u
c e n t re so n t lin é a ire s , s u b c y lin d r iq u e s ,
c e u x d e la c ir c o n f é r e n c e é l a r g i s et
a ilé s. Le r é c e p t a c le e st g a r n i d e
lo n g u e s s o ie s fib rille u se s .

Biotope primaire
S a b l e s e t lim o n s d e s v a l l é e s a llu v ia le s ,
o u e d s d e la r é g io n m é d it e r r a n é e n n e . 01
C e t t e e s p è c e e st la r g e m e n t n a t u r a lis é e 4-
d a n s to u te l’E u ro p e . en
0
£
Biotope secondaire
Qj
T e r ra in s v a g u e s , v ig n e s e t v e r g e r s ,
c u ltu re s e t m a r a îc h a g e s . u
B o r d s d e s c h e m in s e t d e s route s. 1

Floraison m a rs-m a i

-----
Caractères indicateurs
C o m p a c t a g e e t a s p h y x ie . C a r e n c e
e n hum us. S o l à C F b a s . D é fic ie n c e
d u C A H o u d u C O M . S o ls à f a ib le
p o u v o ir d e fix a tio n .

Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is
le s fle u rs so n t c o m e s tib le s m a is so u v e n t
a m è r e s . E lle s s o n t s o u v e n t m e ille u r e s
cuite s. O n s i g n a l e d e s t r o u b le s n e r v e u x
su ite à l’in g e s t io n d e c e r t a in e s e s p è c e s
d e Crépides (o u Liondents ? ) c h e z le s
h o m m e s e t le s c h e v a u x . C e s a c c id e n t s
s o n t -ils r é e ls o u s u p p o s é s ? Peut-il
y a v o i r e u c o n fu s io n a v e c d ’a u t r e s
e s p è c e s ? C e s p la n t e s é t a ie n t - e lle s
r e n d u e s t o x iq u e s p a r a c c u m u la tio n
d e p e s t ic id e s ? C e s s u p p o s é s a c c id e n t s
d u s à ce tte p la n t e é ta n t trè s récents,
et n ’a y a n t ja m a is é té s ig n a lé s p a r
le p a s s é , ce ci re n fo r c e le s su sp icio n s
d ’e rr e u rs d 'id e n tific a t io n o u e n c o r e
p lu s p r o b a b le m e n t d e t o x ic ité d u e
à l'a c c u m u la t io n d e p e s t ic id e s d e
s y n t h è s e é p a n d u s d a n s le c h a m p
in crim in é o u le s c h a m p s voisins.

Volume 2 L ’E N C Y C L O P É D I E
P I a n ies b io -m d ico teices
-iâ m m m W ll,U U IH APiACÉES $A
t.

(° MBELUFEPf. t
«S
D e s c r ip t io n
0
io Crisfe marine
i3T
- H est une plante
fl vivace herba­
cée de 10-50
cm, un peu
charnue, g l° '
bre, glauces-
ft
cente, couchee
ou ascendan­
te à souche
r a m p a n t e .

La tige striée
? est flexueuse en zigzag. Les feuilles » ••
r

n sont bi-tripennatisséquées, a s e g ­
(i ments linéaires, lancéolés charnus,
aigus et étalés. Les fleurs d un blanc-
â '
verdâtre, sont réunies en ombelle
composée, brièvement pédonculée,
I à 10-20 rayons épais. L’involucre
et les involucelles sont à folioles
nombreuses, lancéolées et réfléchies.
Le calice est à limbe nul. Les fleurs
n à ovaire infère, ont 5 pétales subor-
biculaires, entiers, enroulés en d e ­
dans. Le fruit est un diakène ovoïde,
r. spongieux, à bords contigus, à côtes
égales, carénées, tranchantes, les
0 côtes marginales un peu plus larges.
U)
4> Biotope prim aire

Sables et rochers littoraux salés ou
soumis à embruns salés.

Biotope secondaire
Plante uniquement littorale n’ayant
pas de biotope secondaire.

Floraison juillet-octobre

Médecine

f sels minéraux

dissoudr^ies calculs J ® * *
T en

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Cuisine

q S neurs utiîjfe nt6 c rueS V COmP ris


P n P eut également i l 65 °„u cu'tes.
le vinaigre, e||es s-uti ®s COnfire dans

À « U y 0eUrlV oCJ îrnicho" * C°mme ' eS


Sü C rés’ c r è m e i 'e s p la t,

r tlu Xl^è[ue<s[ecîe’r" r p a ," e des "U noter V

X
9 mes oublies , elle était encore cultivée d a n s les jardins comn1
1 / I r >
rUBIACÉES
e
ruciata taevives
nj)i

(M a ille t c r o is e t t e
Description
Le Gaillet croisette e s t u n e p la n t e
v iv a c e h e r b a c é e d e 2 0 - 6 0 cm , d ’un
v e r t -j a u n â t r e , à s o u c h e g r ê le , à t ig e s
f a i b l e s e t sim p le s, c o u c h e e a s c e n d a n ­
te, h é r is s é e d e lo n g p o ils é t a lé s , n o n
s c a b r e . L e s fe u ille s v e r t ic illé e s p a r
4 s o n t o v a le s , e llip t iq u e s , o b t u s e s ,
m u tiq u e s, f a ib le m e n t t r in e r v é e s , v e ­
lue s, la p l u p a r t p l u s c o u r t e s q u e le s
e n t r e n œ u d s . L e s r ie u rs ja u n e s , à o d e u r
d e m iel, s o n t r é u n ie s e n c y m e s a x i l l a i ­
r e s b ie n p lu s c o u r t e s q u e le s fe u ille s.
L e c a lic e e s t à lim b e nul. L a c o r o lle
a 4 p é t a l e s o v a l e s d i s p o s é s e n ro u e ,
s o u d é s à la b a s e , b r iè v e m e n t a c u m i-
né s. L e s p é d o n c u le s f r u c t if è r e s s o n t
c o u r b é s e n a r c e t c a c h e n t le s fr u its
s o u s le s fe u ille s. L e f r u it e s t u n d i a k è -
n e g lo b u le u x , g l a b r e e t lisse.

Biotope primaire
L isiè re s et c la ir iè r e s f o r e s t iè r e s ,
fru tic é e s , la n d e s .

3 4-4-
Biotope secondaire
H a i e s d e s b o c a g e s , f r ic h e s a g r ic o l e s ,

k\°
p r a ir ie s a g r ic o le s , t e r r a in s v a g u e s ,
v ig n e s e t v e r g e r s .

T ic k e .
Floraison a v ril-ju in

Caractères indicateurs
E v o lu tio n v e r s la fo rê t. E n g o r g e m e n t
e n M O v é g é t a l e a r c h a ïq u e .
C a r e n c e e n N o u e n M O a n im a le .

Médecine
T M : L a p la n t e e n t iè r e fle u r ie e st
d ig e s t iv e et c h o l a g o g u e . O n l’utilise
é g a le m e n t en u s a g e e x te rn e p o u r
s e c h e r le s d a rt re s .

Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is
le s fle u r s so n t c o m e s t ib le s e t trè s
a r o m a t iq u e s ( o d e u r d e m ie l) m a is
d ’e m p lo i d iffic ile e n r a is o n d e le ur
a m e rtu m e .

_fl n o te n
L e s r a c in e s , c o m m e b e a u c o u p d e Rubiacées, t e ig n e n t en rou ge.

i L 'E N C Y C L O P É D IE
Volume 2
; s ( ? ¡ o - in d ¡ c a t K ¡
D e s c r ip t io n
0 • «et un arbuste ou un
0 Le Cognassier es de 3 .9 m, sans
*i « ? i s s o v i 6

petit arbre rr.meaux tomenteux.


epine, à ¡ e ^ f . ^ p é t i o l é e s , sont
Les feuilles, c°u ,e J è ° blanchâtres-
o v a l e s a r r o n d i e s , e n n e r e ^ , ^ f l e u r s

tomenteuses . sont grandes,


blanches oU, ¡i s au bout des

a A S S y S ü s S5SS
¡ 5 C T & ™ & . L'ovaire,

in' e,,e
é r a r f r v i ë ; s°oudé^à'la base!
U f!u itPest une grosse baie, en forme
de noire appelée coing, ombiliquée
au sommet N est tomenteux, coton­
neux jaune, très odorant a maturité.
Il contient 10-15 graines entourées de
mucilaqe.

Biotope prim aire


Espèce originaire d ’Asie et simplement
cultivée ou subspontanée en France.
^ vP t l

Floraison mai
Fructification octobre
v *
o

Caractères indicateurs
Sols riches en bases.

Médecine

q û W 'ïiS s Sr i" L ° S,rin9? n,s' st°machi-

b ém oî

’ ww» • L/ |

Relance
™ : Dt u
S’S d^ : ^ e e s .
l’envie de s*»r c«;«
soignere e’ redonne
EF • O, so,9ner.
SouffrancenexninV®Z d ' ê,re «>gné
Réveiller l’espoir en ramomur.SOChiSme'
Cuisine
0n Utilise les fr. -e
Parfumés, dan! de tres od°rants et
Parafions. Chacun n°mbreuses pré
— d - o i n gQCdensoSn
ee ^ > - e ^

n o t e r ______________________________ __
--------E— plcrnté d a n s les " c o in s ” d e s parcelles pour serv
ASTÉRACÉES (COMPOSIT

;AH-ickau+
Description
L’Artichaut e st u n e p la n t e v iv a c e
h e r b a c é e p o u v a n t a t t e in d r e 2 m, à
t ig e d re ss é e , ra id e , ro b u ste , a n g u le u s e .
Les fe u ille s b la n c h e s , a r a n é e u s e s o u
t o m e n t e u se s e n d e s s o u s s o n t d é p o u r ­
v u e s d ’é p in e s . Les fe u ille s s u p é r ie u r e s
s o n t p e n n a t ifid e s , l o b é e s o u p r e s q u e
entières, les a u tre s sont p e n n a tip a rtite s.
Le s fle u rs b le ue s, to u te s tu b u le u se s, sont
r é u n ie s e n t rè s g r o s c a p it u le c h a rn u .
L’involucre, à fo lio le s la r g e m e n t o v a le s ,
c h a r n u e s à la b a s e , o r d in a ir e m e n t
é c h a n c r é e s et m u c r o n é e s a u so m m e t,
e st g lo b u le u x o u o b lo n g . Le r é c e p t a c le
e st n é riss é d e s o ie s (le fo in d u c œ u r
d ’Artichaut). L e s fr u its s o n t d e s a k è n e s
o b o v a le s , t é t r a g o n e s , u n p e u c o m ­
p r im é s. L e s s o ie s d e l 'a ig r e t t e so n t
lu m e u se s e t s o u d é e s e n a n n e a u p a r
ea b a se .

Biotope primaire
E s p è c e o b t e n u e p a r l’h o m m e à p a r t ir
d e s Cynara cardunculus s a u v a g e s .

■ Rcke i l 3 4 6
Biotope secondaire
T rè s rarement s u b s p o n t a n é d a n s le s
lie u x o ù il e st cultivé.

Floraison a o û t-se p te m b re

Médecine
L e s fe u ille s s o n t c h o l a g o g u e s , d iu r é t i­
q u e s , la x a t iv e s , h y p o c n o ïé s t é m ia n t e s .
L Artichaut e s t u n t o n iq u e a m e r.
T M : In su ffisa n c e s b ilia ire s, in su ffisa n c e s
h é p a t iq u e s , c h o le sté ro l, trig ly c é r id e s .
A c t iv a t io n d e s fo n c t io n s r é n a le s , é lim i­
n a t io n d e l’u ré e .
C o m m e to u s le s C h a r d o n s, l'Artichaut
c o n tie n t d u p h o s p h o r e a s s im ila b le . Il
e s t utilisé p o u r s o ig n e r le s m a l a d ie s
d e d é g é n é r e s c e n c e n e rv e u s e .

Cuisine
L e s b o u t o n s f lo r a u x (le s Artichauts)
s o n t m a n g é s c ru s o u cuits.

-fl notec.
Tous le s Artichauts o n t é t é s é le c t io n n é s à p a r t i r d e Cynara cardunculus. C e t t e e s p è c e e st d o n c à l’o r ig in e d e s
e s p è c e s e t v a r i é t é s c u ltiv é e s a c tu e lle m e n t, e lle e st a b s o lu m e n t n é c e s s a ir e c o m m e r é s e r v o ir g é n é t iq u e p o u r
f e rm e ttre le u r p é r e n n it é e t p a l l i e r a u x d é f ic ie n c e s d e s e s p è c e s cu ltiv é e s.
i l’e s p è c e s a u v a g e d i s p a r a î t , le s e s p è c e s e t v a r i é t é s p a r e n t e s c u ltiv é e s d is p a r a ît r o n t a v e c .
L'Artichaut, d é j à c o n n u e t u tilisé p a r le s E g y p t ie n s fut in tro d u it e n E s p a g n e e t e n It a lie d è s le X V è m e siè cle . ^

L ’E N C Y C L O P É D I E
Volume 2 143
L
fyjnenis rotutulus
Description
Le SoucheI est une plante vivace
herbacée de 2 0 -4 0 cm, g la b re , a
rhizomes grêles, se renflant ça et la en
tubercules noirâtres ovoïdes oblongs.
La tige dressée est grele et triquetre.
Les feuilles nombreuses, gram inoides,
larges de 2 -6 mm, sont carenees.
L'inflorescence est en ombelle de
4 - 1 0 rayons dressés, très in é g a u x ,
égalés ou dépassés p a r 2 -4 feuilles
florales. Les épillets sont brun-rou-
geâtres, linéaires, longs de 1 0 -2 0 mm,
en fascicules ombelliformes courts. Les
fleurs sont réunies en épillets à a x e
ailé, aux écailles densément imbri­
quées, subaiguës, faiblement nervées,
à bords pâles. Les fleurs Dortent 3
étamines et 3 stigmates. Le fruit est un
akène triquètre de moitié plus court
que l’écaille.

Biotope primaire
Sables et limons des vallées alluviales
en région méditerranéenne.

Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes,
terrains vagues. Cultures, vignes et
vergers, m araîchages.

F lo ra iso n août-novembre

Caractères indicateurs
Engorgement en eau des sols riches en
bases, excès d’irrigation.
Hydromorphismes. Salinisation des
sols par excès d’irrigation.

Médecine
Les racines ou la plante entière fleurie.
TN\ : Parasiticide utilisé pour lutter
contre la gale.

Cuisine
Les renflements charnus des racines
sont comestibles, d’odeur désagréable
uand ils sont frais, mais celle-ci
3isparaît au séchage. O n peut faire
une sorte de farine avec les tubercules
secs. Les Espagnols font avec cette
plante une ' boisson nationale".

En " ^
pollut&n aVié|'onnn4 ’c|'"nées^ e,,e P'an'e démontre l'a g g m ^ o |!*
1 9 '° n m é d iterran ée n ne Cette plante nous dit "altenhon
C Y P R Y P É D IA C É E S ( O R C H ID A C É E S ) ( O R C H ID É E S )
O T T
Description
e c liu n i. c a lc e p iu s

L e Sabot de Vénus e st u n e p la n t e
v iv a c e h e rb a c é e de 3 0 -6 0 cm ,
p u b e sc e n te , à so u c h e ra m p a n te , à
f i b r e s n o m b r e u s e s . L e s 3 - 5 f e u ill e s
a lt e r n e s , e m b r a s s a n t e s , s o n t l a r g e ­
m ent o v a le s -la n c é o lé e s et à n e rv u re s
p a r a l l è l e s t r è s s a ill a n t e s . L a f le u r ( t r è s
ra re m e n t d e u x ) e st trè s g r a n d e et
t e r m in e l a t ig e . E lle e s t p e n c h é e , p o r t é e
p a r u n l o n g p é d o n c u l e m u n i d ’u n e
g r a n d e b r a c t é e f o lia c é e . L e p é r i a n t h e
b r u n - p o u r p r e e s t f o r m é d e 4 d iv is io n s
é t a l é e s e n c r o ix , le s 2 l a t é r a l e s l a n ­
c é o l é e s a c u m in é e s , l a s u p é r i e u r e p lu s
l a r g e , l’in f é r ie u r e b i l o b é e . L e l a b e l l e
e s t t r è s g r a n d , s a n s é p e r o n , j a u n e v if
o u j a u n â t r e s t r ié o u n o n d e p o u r p r e ,
r e n f lé -o v o ïd e e t c r e u s é e n f o r m e
d e s a b o t p l u s c o u r t q u e le s d i v i s i o n s
la t é r a le s . L e a y n o s t è m e e s t p e n c h é ,
t r îfid e , à d iv is io n c e n t r a l e p é t a l o ï d e ,
le s 2 l a t é r a l e s p o r t a n t c h a c u n e u n e a n ­
t h è r e u n iv a lv e . L 'o v a i r e e s t p u b e s c e n t ,
E'é d i c e l l é e t n o n c o n t o u r n é ,
e fr u it e s t u n e c a p s u l e s ’o u v r a n t
e n lo n g p a r 3 v a lv e s q u i re ste n t
a d h é r e n t e s a u x d e u x b o u t s . Il c o n t ie n t
d e t r è s n o m b r e u s e s g r a i n e s , t r è s p e t it e s
e t s a n s r é s e r v e n u tritiv e .

Biotope prim aire


F o r ê t s c o ll in é e n n e s e t m o n t a g n a r d e s .
L is iè r e s e t c l a i r i è r e s f o r e s t iè r e s .

Biotope secondaire
C o u p e s d e b o is , f o r ê t s e n r é s in é e s .
T a lu s d e s c h e m in s e t d e s r o u t e s.

Floraison m a i- j u ille t

Caractères indicateurs
S o ls e n g o r g é s en b a se s et en M O
a r c h a ïq u e . P r é s e n c e d e su in te m e n ts d ’e a u
^ s a t u r é e e n c a lc a ire , tufs e t tra v e rtin s.

P la n t e p r o t é g é e . N e p a s c u e illir.
-fl n o te n
P la n t e d e v e n u e t r è s r a r e , p a r t i c u l i è r e m e n t e n p l a in e . C 'e s t u n e p l a n t e p r o t é g é e a u n i v e a u n a t io n a l, c ’e s t
à d ir e s u r l 'e n s e m b l e d u t e r r i t o i r e f r a n ç a i s . D e c e f a i t il e s t d o m m a g e q u e le s o r g a n i s m e s h a b ilit é s à
e n tre te n ir le s t a lu s d e s r o u t e s n e p r e n n e n t a u c u n e p r é c a u t i o n e t b r o ie n t le s Sabots de venus p r é s e n t s d a n s
c e s b i o t o p e s s e c o n d a i r e s , e n p l e i n e fle u r , e t d o n c t r è s f a c il e m e n t r e p é r a b l e s , c o m m e je l’a i v u p r a t i q u e r a u
C o l d u G r a n ie r e n C h a r t r e u s e e t à C le lle s a u p ie d d u M o n t A ig u ille a v e c u n e a u t re e s p e c e p r o t é g é e trè s r a re
C o r e x ornithopodioides. Il e s t é g a l e m e n t d o m m a g e q u e l’o n p u i s s e p r a t i q u e r d e s e n r e s in e m e n t s in t e n s ifs d a n s
d e s h ê t r a i e s q u i c o n t ie n n e n t u n e d e s d e r n i è r e s s t a t i o n s d e Cypripeaium calceolus.
C e s p r a t i q u e s d ’u n a u t r e â g e , d e l’é p o q u e d e s "trente glorieuses”, n e s o n t p l u s a c c e p t a b l e s e n c e d é b u t d e
B s iè c le . _________________________ I

V olum e 2
U E N C Y C L O P É D IE 145
P l n n l , * s n in - iiA Y t iV iìf I
B R A Ç Ç ir a

^ l o l a x i t

d Dcscription
-g_ Le Diplotoxis à ¡¡£ ¡¡*¡¿ ¿ £ 3 0 -8 0 cm,
o plante vivace herbacee odorante.
glabre, glaucescente er base,
D
'X La tige, très feuillée.
Ü )'
robuste, d re?sf , #. res sont penna-
les f w i " « bl"|e| X S x !‘linéaires e.
T ' “ es supérieures entières ou
entiers, fleurs jaune-soufre,
Peu 2-3 fois' plus longs
a a pedicel es e aussi longs
t/>
-+ -
qUG '? Cailîa u e s o n ? disposées en
cjrappe terminale sur les ram eaux.
>
&lesPPsont odorantes, a 4 s®Pa.^ s
s étalés à 4 pétales dresses ou étalés,
(/> deux fois plus longs que le calice.
Le stiqmate est entier ou em argine.
? Le fruit est une silique redressee sur
de longs pédicelles étalés. Elle est
5
</■ à deux loges séparées p ar une
fl
membrane centrale. Les graines ovales, *.■

3 un peu comprimées, sont disposées


Sj
c* sur 2 rangs dans chaque loge.
a
ï
n> Biotope prim aire
Vallées alluviales, oueds, pelouses
73 écorchées de la région m éditerra­
o
jj néenne.
k .

4: Biotope secondaire
ni
t/> Bords des chemins et des routes,
Dr~ terrains vagues, cultures, vignes et
< vergers.
D
n> Floraison mai-septembre

11
n_
ni

U)
4>
K)

' '

Caractères indicateurs

k t r i n ebo£mi
généralement supérieur à 7 ^5 . 6

Médecine

lanîe, diurétique6 expect * * Stimu_


* antiscorbutique. x P ectorante et
: Cette plante troc • l
et. en vitamine t e M * n - * n SOufre
soigner les bronchitlf i ,See P°ur
°Utres maladies inféctîeusesC^éiteS
Cuisine

1« « "ip r ls
R °quette n m p 0 sé e s c o m m îï m ent

J
ASTÉRACÉES (COMPOSITAEESHCOMPOSÉES)
Description % t a riscosa

CJfevu le v i s q u e u s e
l'Inule visqueuse e st u n e p la n t e v iv a c e
h e r b a c é e d e 5 0 - 9 0 cm , g la n d u le u s e ,
trè s v is q u e u s e , o d o r a n t e , p o u v a n t
a t t e in d r e 1 m. E lle e st d r e s s é e e t trè s
fe u illé e . L e s fe u ille s s o n t la n c é o lé e s ,
e n tiè re s ou d e n té e s, a ig u ë s, g la n d u le u ­
se s su r le s d e u x fa c e s . L e s fe u ille s c a u -
lin a ire s s o n t e m b r a s s a n t e s e t c o r d é e s
à l a b a s e . L e s fle u r s s o n t r é u n ie s
e n c a p it u le s a s s e z g r o s d is p o s é s
e n lo n g u e s g r a p p e s p y r a m i d a l e s à
l’e x t ré m it é d e s r a m e a u x . L’in v o lu c r e
e st à f o lio le s lin é a ire s , le s e x t é r ie u r e s
s c a r ie u se s , v e r t e s su r le d o s , o b t u se s ,
le s in t é rie u r e s s c a r ie u s e s , a i g u ë s et
cilié e s. L e s fle u rs, t o u t e s ja u n e s , so n t
d e d e u x sorte s, les c e n t ra le s tu b u le u se s,
le s e x t é r ie u r e s lîg u lé e s e t r a y o n n a n t e s ,
b e a u c o u p p lu s l o n g u e s q u e (’in v o lu c re .
L e s fru its so n t d e s a k è n e s d é p o u r v u s
d e cô te s, c o n t r a c t é s e n c o l a u s o m m e t
é la r g i e n f o r m e d e cu p u le , su r la q u e lle
so n t in s é r é e s le s s o ie s c a p il l a ir e s d e
l 'a ig r e t t e d is p o s é e s s u r u n se u l r a n g .

Biotope primaire
V a llé e s a llu v ia le s , o u e d s d e la r é g io n
m é d it e r r a n é e n n e .

Biotope secondaire
T e r ra in s v a g u e s , b o r d s d e s r o u t e s e t
d e s c h e m in s.
V i g n e s e t v e r g e r s , fr ic h e s a g r ic o le s .

Floraison se p te m b re -o cto b re

350
p\°
T- i c k e

f Caractères indicateurs
A s p h y x i e p r o f o n d e d u sol. S e m e lle d e
l a b o u r p r o f o n d e , e n fo u is s e m e n t d e
M O e n p r o fo n d e u r .
S o l s h y a r o m o r p h e s , e x c è s d ’ir rig a tio n .

f Médecine
T M e t H E : A n t is p a s m o d iq u e , a n -
th e lm in th îq u e e t in se c tifu g e . E lle est
u tilisé e p o u r c a lm e r le s c o lite s s p a s m o ­
d iq u e s et lutter c o n t re le s v e rm in o se s.

[ Cuisine
l P la n t e t o x iq u e .

_______________ fl noter_________________________
L a p o u d r e d e p l a n t e s è c h e e s t a r a c h n ic id e ( s y n o n y m e : a c a r ic id e ) . f
L 'E N C Y C L O P É D I E
Volume 2 147 ;
PI/-ni-t-gg k i o - m d i m t t M r . g s
s DRYOPTÉRIDACÉES
(ASPIDIa c éf :

P
I
©

I.stlillUIII lilù 1,1(1

0^ mâle est une plante vi-


La F o u g e r e m ale ce5piteuse, pouvant
c£ vace herbae»«. £c ,rès ép aisse et
fl'

H) quées, coutje^eent petKjlees^ p ^es


et rachis très nénuées inferieu-
Di lanceolees très |a nd u leuses. Les
fl rement, sont " ° resJ sont étroitement

C e s s e z gros (ï à ? mm) toujours


distincts, en lignes rapprochées d
nervure médiane et couvrant a peine
les 2/3 inférieurs des lobes.

Biotope primoire
Bois et forêts collinaires et montagnards.

Biotope secondaire
Haies des bocages, talus des chemins
“il et des routes.
n Prairies agricoles, vignes et vergers.

a juin-octobre
Floraison
0

VjO
Ul
-A

Caractères indicateurs
Engorgement en M O végétale archaï­
que, carence en M O animale ou en N.
Sols a bonne rétention en eau.

Médecine

K t T è f . o x i q ^ l“ 0 la plan'
Cette plante est utilisée en poudre
Îoiq^ ern'îesSecl'
eioigner e P°Urparasites
les insectes élim'ner H°u
pc

^ g n e s , Xe tc ° m e St'p u e s = p ~ * P - e s

Cuisine

1« » s°m en réalité
(S) se, sont comestibles Pnr
condition quelles nW
de cros'
6 ,b lanches (à
Photosynthèse). En effet* I ? " aucune
qu elles verdissent un tnnt ' du momer>t
fabriquent des a f r •J ° f peu< elles
Pour l'homme | * C° !° ,des toxiques
«aire cuire. Sf nece» a ir e de les

La
r ne coût e''n fo uge re . ) ) ,----------- ^ " O t c t ______________________________-~
if if f m p o s t s deQMO°!!®1r d ° ns 'a nature“ m K P ou,r •¡»•ère d e s a n im au x vient en partie dj
---------------'male enrichis en f o u r IUSSI qu elles perm ettent d e lutter contre les '
----- - — i ? fQU9 e res sont très riches et très fertilisants.
1 SW r»
ASTÉRACÉES (COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES) mcea purpurea

&c\\\v\acé.e. pourpre.
Description
L'Echinacée pourpre e st u n e p la n te
v iv a c e h e rb a c é e de 5 0 -9 0 cm ,
t rè s fe u illé e , p u b e sc e n te , d r e s s é e à
s o u c h e ro b u ste . L e s fe u ille s so n t g r a n ­
d e s , o v a l e s la n c é o lé e s , r u g u e u s e s et
d e n t ic u lé e s . L e s f le u r s r o s e - p o u r p r e ,
s o n t r é u n ie s e n g r o s c a p i t u l e s p o u ­
v a n t a t t e in d r e 5 c m d e d ia m è t r e .
E lle s s o n t d e d e u x s o r t e s , le s p é r i -
p h é r iq u e s lig u lé e s , ra yo n n a n te s,
reto m n bbca n t e s , le s c e n t r a le s tubu­
le u s e s, g r o u p é e s s u r u n r é c e p t a c l e
c o n iq u e . L e s b r a c t é e s d e l’în v o lu c r e ,
l a n c é o l é e s lin é a ir e s , e n t iè r e s , s o n t
p u b e s c e n t e s s u r l a f a c e in t é r ie u r e .

Biotope primaire
E s p è c e N o r d A m é r ic a in e u n iq u e m e n t
c u ltiv é e e n F r a n c e , r a r e m e n t s u b s ­
p o n tan é e .

Biotope secondaire
E s p è c e c u ltiv é e , s a n s b i o t o p e s e c o n ­
d a ir e e n F ra n ce .

352.
Floraison j u ille t - s e p t e m b r e

THche. p\ °

Médecine
A n t iv ir a le , stim u lan te , a n t i- in fla m m a
to ire , im m u n o stim u la n te .
H
T M : P la n t e e n tiè r e fle u r ie d e p lu s d e
3 a n s. E lle e st u tilisé e p o u r stim u le r les
d é f e n s e s im m u n ita ire s.

Cuisine
E s p è c e n o n c o m e stib le .

noten
C e tte e s p è c e e st s o u v e n t c o n f o n d u e a v e c u n e a u t r e Echinacée (Echinacea angustifolia) q u i p o s s è d e le s m ê m e s
^ p ro p rié té s e t e s t é g a l e m e n t u n e e s p è c e u n iq u e m e n t c u ltiv é e e n F ra n c e , r a r e m e n t s u b s p o n t a n é e .

L ’E N C Y C L O P E D I E
149
Volume 2 bio-indieoL
« A C IW c s
(J u in U
¿if

< Description
Le Vi» ét % T e \ Pè ° T é e ht p i
V.

1J
. « S ' S Î î S ^è^ram
f « euse,
" " l
dressée,^ordinairement

í f e í Sr o ^ ¿ K Ü T o u - Æ
[orígue^panícule. g é n e a d e rn e n f^ / ro ^
Le calice hispic/e a 5 sépales soudes
est à lobes f î n é a i r e s dresses et p res­
que égaux. La corolle de 12-1 8 mm,
à pétales soudés est a tube inclus dans
le calice, à limbe élargi et irrégulier,
presque 2 fois aussi longue que le
calice. Les étamines à filet g la b re et
le stigmate bifide dépassent de la
corolle. Le fruit est formé de 4 car­
pelles libres de 2 mm, brièvement
tuberculeux, inclus au fond du calice. ^ A

Tl
n Biotope prim aire
Dunes littorales et continentales, s a ­ I
bles des fleuves et rivières, arènes
granitiques ou schisteuses.
£ TJ
Biotope secondaire
Anciennes carrières, terrains vagues, * * à A
bords des chemins et des routes.
Cultures, vignes et vergers, prairies r
agricoles.

Floraison mai-août
fl

Ht

Caractères indicateurs

carSe n « rèèn,a^ m u ? 0ë r ir ^
brûlés par le soleil pu '* eM eaU- Sois
couverture végétale ^ manque d e

Médecine

^ ° T o u % ediüorf r ' L° racine 55


ütllls? e comme anti ¡nfln0^ 6' a été
a Pplicari0n locale ét eM ernet0ire e"

Cuisine
: 'v y
Non comestible.
■— - i- * *

^e^ i laA^T^iTbiûié7^rT---- :---- A notée____ __—


<le ,ous* ,es ouSde°bofs ro0r!S0ii f d* 1"e n 't e Io n e $ Les terrai«
C1 ^rQgmenté (BRF) a u ' seron* am élioré s p a r des couvertur
O ÉNO THÉRACÉES (O N A G R A C É E S )

mm svicolim i Description
L e Laurier de Saint Antoine e s t u n e
p la n t e v iv a c e h e rb a c é e dé p as­
s a n t 1 , 5 m, d r e s s é e , t r è s f e u illé e ,
g l a b r e , à s o u c h e r a m p a n t e . L e s f e u ille s
e p a rse s. a lt e r n e s , sont s e ss ile s ,
la n c é o lé e s , e n t i è r e s e t v e i n é e s e n
r é s e a u . L e s f le u r s s o n t r é u n i e s e n u n e
lo n g u e gra p p e t e r m in a le , f e u ill é e
s e u le m e n t à l a b a s e . L e s f le u r s r o s e s
o u ro u g e s, sont g r a n d e s ( 1 5 - 2 0 m m )
e t m u n ie s d e b r a c t é e s é g a l a n t à p e in e
le p é d ic e l l e . L e s f le u r s s o n t à o v a i r e
in f é r é . L e c a lic e à t u b e a l l o n g é e s t
à 4 l o b e s a i g u s e t é tr o its . L a c o r o l l e
à 4 p é t a le s o b o v a le s , un p e u in é g a u x ,
e n tie r s , à o n g l e t c o u r t, e s t g r a n d e
e t é t a l é e e n r o u e . L e s 8 é t a m in e s
s o n t r é p a r t i e s e n 2 s é r ie s i n é g a l e s .
L e s ^ 4 _ s t ig m a t e s so n t e n c r o ix e t
r é flé c h is . L a c a p s u le , l o n g u e e t l i n é a i ­
re , t r è s l é g è r e m e n t t o m e n t e u s e , e s t
à 4 l o g e s e t 4 v a l v e s s ’o u v r a n t d e h a u t
e n b a s. Les g r a in e s , t rè s n o m b r e u s e s ,
s o n t m u n ie s a u s o m m e t d ’u n e l o n g u e
a ig r e t t e so y e u se .

Biotope prim aire


L is iè r e s e t c l a i r i è r e s f o r e s t iè r e s .

Biotope secondaire
C o u p e s d e b o is , b o r d s d e s c h e m in s e t
d e s ro u t e s , p r a i r i e s a g r i c o l e s .

Floraison j u in - s e p t e m b r e

Caractères indicateurs
E n g o r g e m e n t e n M O a r c h a ïq u e .

Médecine
L a p l a n t e e n t i è r e f le u r ie e s t a s t r in g e n t e ,
é m o llie n t e , r é s o lu t iv e , s é d a t iv e , r ic h e
e n s u c r e e t e n v it a m i n e C .
T M : In s o m n ie s , m ig r a in e s , m a u x d e
tê t e , c a l m a n t d u s y s t è m e n e r v e u x .

Cuisine
T o u t e s le s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r is
le s fle u r s. L e s j e u n e s p o u s s e s s o n t d e
lo in le s p a r t i e s le s p l u s g o û t e u s e s d e
c e t t e e s p è c e . E lle s s e m a n g e n t c r u e s
o u c u ite s. O n p e u t é g a l e m e n t m a n g e r
c ru e , l a t ig e , a p r è s r a v o i r p e l é e . E lle
e s t m u c il a g in e u s e e t s u c r é e .
Les f e u illq s ^ s é c h é e s de p lu s ie u r s
e s p è c e s d'Epilobe s o n t u t ilis é e s c o m m e
s u c c é d a n é a u thé.

L 'E N C Y C L O P É D J H
Volume 2 151
P l a n i t i s b io - in d i< E C » + H c f iS
sI n l o l 'i i i i i i
I lush
)Ü V
oénothéracées

(T) Description
i ’Épilobe des marais est w e p ia n te
vivace herbacée de 2 0 -8 U cm,
0
0 “
dressée ou ascendante, glabrescente,
ft 6 souche rampante émettant des stolons
souterrains filiformes ,!=la" ch° [ « . L°
CL tiae est arrondie sans lignes saillantes.
n>
(fl Les feuilles, sessiles, sont opposées,
sauf les florales. Elles sont lanceolees-
.> linéaires, entières, atténuées a la base,
D et à bords généralement enroules. Les
fleurs sont réunies en une longue g ra p p e
D terminale, feuillée seulement a la
w base. Les fleurs roses, petites (4-6 mm),
sont penchées avant la floraison. Les
fleurs sont à ovaire infère. Le calice
à tube allongé est à 4 lobes aigus
et étroits. La corolle est à 4 pétales
dépassant peu le calice. Les 8 étamines
sont réparties en 2 séries inégales.
Le stigmate est en massue. La capsule,
longue et linéaire, est à 4 loges et
4 valves s’ouvrant de haut en bas. Les
graines, très nombreuses, sont munies
au sommet d ’une aigrette soyeuse.
T| #
Biotope prim aire
0 Marais, tourbières, tremblants et
J" radeaux (végétation avançant au
ft) dessus de I eau).
Biotope secondaire
Plante rare, spécifique, se trouvant très
U)
rarement en biotope secondaire. Elle
'J l ne peut survivre gue dans les prairies
Ul para-tourbeuses fauchées et les p ra i­
ries humides en fauche tardive.

Floraison luillet-septembre

Caractères indicateurs
y Engoraement en eau et en M O des
géologiques!

Médecine

gen?e, émolHenfe^ré^r!-6 6St astrin~


rH t m T ' T 1" h° ™ o n a i ’ SedQ,ive'
J f ÿ PouÆ c'o VoaS eS' ^
S P E|le est utilisée c?anstousî e!° S rostate-
Prostatiques. Par frnrifJeS Qdenomes
* foutes les Fp,Votes à n *r!° n *°n utilise
efficaces que les F n ’l /ltes ^eurs plus
f le - r s p o u r 'lë îp ^ P 'W . e s à grandes

Cuisine ~~— -----.

1« fleul-r £ ? ? ' « ,e"d ra s y com .

“ mme su«édané c f t é . 50" ' u*'l'sees

r fciuHrair,es à é o iu u
nous reesterdive-
;— —
^ n o t c t__________
:
_____

nombreuP plus s é v ^ ï ^ C ^ ] , m aréc a g esa e ?T o u ° b ' ° fre P âturées/ '• Faut exclusivem ent^
^ esPècrs r n ; diff,cile s T s u n ^ atique Si nous n ^ S° nt les derniers réservoirs en ea
~~~— -— ° u en clanapi 0,iîer'^ -es milieux s s.a.von,s P a s les préserver, les seche ¡f
~~~~-------- - - L ^ l £ ^ t i n c t i 0n x SOnt e ga le m e n t des réservoirs de biodiver
ÉRICACÉES (ÉRICINÉES (INCLUS LES EX VACCINIÉES)) nca cinerea
Description

B m v è fe c e n d ré
L a Bruyère cendrée e st u n e p la n t e
s o u s - a r b u s t iv e o u s o u s - a r b r is s e a u , d e
2 0 - 6 0 cm , à t ig e t o rtu e u se , à r a m e a u x
d r e s s é s , c e n d r é s - p u b é r u le n t s . L e s je u ­
n e s r a m e a u x p o r t e n t d e s fe u ille s t rè s
p e tite s, v e rt ic iilé e s p a r 3 e t m u n ie s à
le u r a is s e lle d e fa s c ic u le s d e fe u ille s.
E lle s so n t e n f o r m e d 'a i g u i l l e d e
4 - 7 m m , g l a b r e s , lu is a n t e s e n d e ssu s,
a v e c un sillo n e n d e s s o u s . L e s fle u rs
r o u g e - v io la c é e s , s o n t c o m m e v e r t i-
c illé e s, f o r m a n t d e lo n g u e s g r a p p e s
co m p o sé e s, a u som m e t d e s ra m e a u x .
L e s p é d o n c u le s s o n t un p e u p lu s c o u rts
3 u e la c o ro lle . L e c a lic e e s t f o r m é
e 4 s é p a l e s la n c é o lé s , g l a b r e s a u i
é g a l e n t le tie rs d e s p é t a le s . L a c o r o lle
e st fo rm é e d e 4 p é ta le s s o u d é s en
f o r m e d e p e t it g r e lo t o v a l e à 4 d e n t s
c o u r t e s e t ré flé c h ie s . L e s a n t h è r e s
in clu se s so n t m u n ie s d e 2 c o r n e s.
Le s t ig m a t e e s t lé g è r e m e n t sa illa n t .
L e fr u it e st u n e p e t it e c a p s u le g l a b r e .

Biotope primaire

356
L a n d e s d e s p l a in e s e t d e s m o n t a g n e s .

Biotope secondaire

F i c h e ¡¡g
C o u p e s d e b o is , lis iè r e s e t c la ir iè r e s
fo re s tiè r e s , fr ic h e s a g r ic o le s . P a r c o u r s
e t p r a ir ie s a g r ic o le s .

Floraison j u in - o c to b r e

Caractères indicateurs
S o l s s ilic e u x d é c a lc ifié s , à t r è s f a i b l e —v
p o u v o ir d e ré te n tio n .
E s p è c e a c id o p h il e e t d e s s o ls p a u v r e s
e n hum us.

Médecine
L e s so m m it é s fle u r ie s so n t a s t r in g e n t e s ,
d é p u r a t iv e s , d iu r é t iq u e s e t a n t is e p t i­
q u e s d e s v o ie s u rin a ire s .
T M : L e s so m m it é s fle u r ie s s o n t trè s
e f f ic a c e s p o u r s o ig n e r le s in fe c tio n s
u r in a ir e s , le s c y s t ite s a i g u ë s o u c h r o ­
n iq u e s p a rt ic u liè re m e n t. O n p e u t e m ­
p l o y e r la Bruyère cendrée s e u le o u e n
a s s o c ia t io n a v e c d ’a u t r e s E r ic a c é e s
c o m m e la Callune o u la Busserole.

Cuisine
Il a é t é p r é p a r é p a r le p a s s é u n e b o is ­
s o n a lc o o lis é e r e s u lt a n t d e la f e r m e n ­
t a tio n d e m ie l d a n s d e s d é c o c t io n s d e
Bruyère cendrée o u d e Callune.

Calluna et Erica s o n t s o u v e n t c o n f o n d u e s e t a p p e l é e s "Bruyère". D u p o in t d e v u e b o t a n iq u e il e st a is é d e


les d if fé r e n c ie r p a r le u rs fle u rs. Calluna vulgaris a d e s p é t a l e s n o n s o u d é s , lib re s, a l o r s cju'trica cinerea a les
p é ta le s s o u d é s e n g r e lo t . L e s d e u x e s p è c e s o n t le s m ê m e s q u a lit é s a l im e n t a ir e s e t p r o p r ié t é s m é d ic in a le s .
Les d e u x e s p è c e s so n t é g a l e m e n t t in c t o r ia le s e t t e i g n e n t le s tissu s e n v e r t o u e n v io le t s u iv a n t le s p a r t ie s d e
la p la n te o u le s m o r d a n t s utilisés.
La Bruyère cendrée e s t u n e e s p è c e d e s b i o t o p e s d e la D ir e c t iv e H a b it a t : " l e s la n d e s to u s t y p e s " . C e s m ilie u x
sont rich e s e n e s p è c e s r a r e s e t p r o t é g é e s . L e u r b io d iv e r s i t é r e m a r q u a b l e g a r a n t it l’é q u ilib r e d e s s o ls et la
b o n n e s a n té d e s a n i m a u x d o m e s t iq u e s q u i le s p â tu r e n t. C e s b io t o p e s , r ic h e s d ’un g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s ,
sont d e s r é s e r v o ir s à s e m e n c e s d a n s le s q u e ls n o u s p o u r r o n s p u is e r p o u r r e v é g é t a lis e r le s d é s e r t s q u e
^ ’a g ric u ltu re a c t u e lle c ré e ._________________________________ ____________________________________________________________ p

L 'E N C Y C L O P E D I E
Volume 2 ~Pli_-n-\f<-»s b i o - i n d i m f i * i c t * s
153
Description
û D ra vePWnta^ . e s , u n e r e m , p la n ;
■ ;

0 :e herbacée, a n n u l e a cyc^^ .
<
0) Elles est Plus °u [e et nuPe . Les feuilfes
je 3-15 cm, s I ie sont toutes en
2 . de cette plan*« sp atulées,
rosette radica e, el es rigides n.
lancéolées ou blanches
coriaces. Les P ^ tes î^ te et lâche.

■s æ s a s
fl
i £ S :

^ d M e L~ o b b n g ü ê f g la b re
à style presque nul. Les g r ain®s son
nombreuses dans chacune des 2 loges
cénarées par une membrane centrale.

Biotope primaire
Dunes littorales et continentales,
tables et arènes de décomposition
des roches.

3iotope secondaire
Jords des chemins et des routes,
errains vagues. Cultures, vignes,
/ergers, maraîchages, jardins fami-
iaux. Prairies agricoles.

Floraison février-juin

Caractères indicateurs
Danaer immédiat de lessivages ou de
très Tortes érosions.
Danger immédiat que la terre soit
emportée au moindre oraqe
«
.errTnr S " “ * ™ " ' 5 d*

rétention d t f t o îs ^ ^

f e œ f i . fi
P°r les labours e,

M é d e c in e

* c ,rès riche
ra,iv‘ «• amb°tfLctleùUsee' iqUe' dépu‘
Cuisine ~~— -------
0)

Cette esnA^T _ A
r
ont toutesC? mpoI te de
E 1l l e ,s ---------------------------- A flO t c t _ ----------------------------------------------------------------------------------- _ _ ------ — -
V^ ^ î ^ ! j ^ a n 1
ctrneS qualités alimentaires^les00 •sous' esP èces difficiles à reconrj°fmênî
--------;— s, les m em es p ro p rié té s m édicinales et le
Description £
Le Pavot de Californie e st u n e p la n t e 0
h e r b a c é e a n n u e lle d e 2 0 - 5 0 cm ,
g l a b r e , r a m p a n t e o u é r ig é e , t rè s r a ­
c
m e use . Le s fe u ille s d ’un v e rt-b le u â tre ,
d e 1 5 - 2 0 cm d e lo n g , so n t fin e m e n t U
d é c o u p é e s e n s e g m e n t s lin é a ire s . Les <u
fle u rs, s o lita ire s, d ’un j a u n e - o r a n g e ~u
vif, o n t 4 p é t a l e s s a t in é s d is p o s é s
en fo rm e d e co u p e , d e 3 à 7 cm d e g
d ia m è t r e . Le s s é p a l e s f o r m e n t c o m m e
un bonnet" p o in t u q u i s e d é c h ir e à la o
ç-
flo r a is o n . L e s fr u its s o n t d e s g o u s s e s
a r q u é e s s ’o u v r a n t e n d e u x . 0
(/)

Biotope primaire Q
V)
E sp è c e n o r d -a m é r ic a in e s u b s p o n t a n é e U
l à o ù e lle a é t é cu ltiv é e .

Biotope secondaire .S!


E sp è c e e x o tiq u e q u i n’a p a s d e b io t o p e *-
s e c o n d a ir e . , P

Caractères indicateurs
E s p è c e x é r o p h ile e t t h e rm o p h ile .

Médecine
L a p la n t e e n t iè r e fle u r ie e st r e la x a n t e ,
d é s tr e s sa n te .
T M : U tilisé e p o u r f a v o r is e r l’e n d o r ­
m isse m e n t. A m é l io r e la q u a lit é d u
so m m e il. I
E F : P e u r d e la se x u a lit é .

Cuisine
N o n c o m e stib le . si
l l l l l l l l ASTÉRACÉES
im a lo n u iu c a n n a (C O M P O S A ,,,..

pcscriptio*1
(ft
? l'Eupatoire c/» ^ r,J® * 1^ d ’un 'mètre
v i v a c e , h e r b a c e e , d eE||e e$t
^ ? ^

D pouvant mem a 5Quvent roUgeatre a


K Sressées e,'robustes. Les_f|u,lies
ft opposées sont compo / dentés,
n lîtents peholules, anceo e f .||es
8land“ ure!eison- p o rto s »impies. Les
D
✓ -

pemseUcapi.ules réunis en corym bes

ft “ c y Œ e s o b lo n g t , son,
o n Æ de 3 -1 0 fleurs, linvolucre
« , à folioles intérieures scaneuses,
oblongues linéaires très obtuses les
extérieures sont ovales. Le fruit est un
akène surmonté d ’une aigrette a soies
sur un seul rang. Le réceptacle est nu.

Biotope primaire
Lisières et clairières forestières.
Aulnaies et frênaies.
11
mm0
Biotope secondaire
n
Coupes de bois, bords des fossés,
bords des canaux, des mares et des
étangs artificiels.
Vignes et vergers, prairies agricoles.

Floraison juillet-août

il il

Caractères indicateurs
Engorgement en M O végétale a r­
cllaïque e, en en.,
chaïque et ar

'humide ™ ! \ ^ . ? ° ,uraP e
Tra^ ' ^ Par

Médecine ;

JE
J^T
P B & e;ô ^ u
rifíque.
eeflr i an,ivi'° le.
qUe< dluretique et sudo-

L® J les infections vPrafeTen n* ®fflcaire d ans


en cu«-atif. Remède dePLeV^ t,f com™e A
e de !a grippe.
Cuisine
Plant
e n°n comestible.

d iffe ^ 'à ms7 '= '^ o trq u e e^ n9P t o u r b iè r e ! »m Tês' S e ' ê' fe P â,uré? s mais fauchées en
r0r6! °“ S ï S S ï ï Æ S Ü - i P t é ^ r i e l U X ^ s s e s feronTb o u c o ^ P'“;
° é m o tio n . gaiem ent des re se rvo irs d e biodiversité pour de nomDr*
eupho rbiacees
ia esula

^ w p k o t* b e ésw
L’Euphorbe ésule e st u n e p la n t e v iv a c e
h e r b a c é e d e 3 0 - 8 0 cm , g l a b r e , à
so u c h e ra m p a n te . Les tige s, n o m b re u se s,
so n t h e r b a c é e s , d r e s s é e s , e t p o r t e n t
à le u r e x t ré m it é d e s r a m e a u x sté rile s
e t flo r ifè re s . L e s fe u ille s é p a r s e s so n t
o b lo n g u e s , la n c é o lé e s o u lin é a ire s ,
e n tiè re s. Les fe u ille s o m b e lla ir e s ,
la n c é o lé e s o u e llip t iq u e s , so n t m u c ro n u -
lé e s. Les o m b e lle s a u x r a y o n s n o m b r e u x
e t b if u r q u é s p o r t e n t d e s b r a c t é e s
flo r a le s la rg e m e n t o v a le s -t r ia n g u la ir e s ,
m u c ro n é e s. L e s fle u rs j a u n â t r e s s o n t à
g l a n d e s e n cro issan t, a c o r n e s co urte s.
L e fru it e st u n e c a p s u le d e 3 mm ,
t rig o n e , g l a b r e , un p e u r u d e su r le d o s
d e s c o q u e s . L e s g r a i n e s s o n t o v o ïd e s ,
g r is - b r u n â t r e , lisse s e t c a r o n c u lé e s .
E sp è c e trè s p o ly m o r p h e c o m p o r ta n t d e
n o m b r e u s e s s o u s - e s p è c e s e t v a r ié t é s .

Biotope primaire
V a llé e s a l lu v ia le s d e s fle u v e s e t d e s
r iv iè re s.

36O
Biotope secondaire
B o r d s d e s c h e m in s e t d e s ro u te s, t e r ­

§|p
ra in s v a g u e s , r u e s d e s v ille s e t v illa g e s .
C u lt u re s , v ig n e s e t v e r g e r s , p r a ir ie s
a g r ic o le s .

Floraison m a i- s e p t e m b r e I

I Caractères indicateurs
In t o x ic a t io n d e s s o ls p a r le s c r u e s d e s
r iv iè r e s e t d e s fle u v e s p o llu é s .
S a lin is a t io n des s o ls par excès
d ’ir r ig a t io n o u d ’e n g r a i s cn im iq u e s.
P o llu tio n d e s s o ls p a r le s p e s t ic id e s en
a g ric u ltu r e .
P o llu tio n d e s s o ls p a r le s é m is sio n s
u r b a in e s e t d o m e s tiq u e s .

[ Médecine
P la n t e u tilisé e e x c lu siv e m e n t en
d ilu tio n s h o m é o p a t h iq u e s .

Cuisine
P la n t e e x t rê m e m e n t t o x iq u e e t a lle r-
l gène.

u a n d o n la c a s s e ) , p e u t p r o v o q u e r , p a r s im p le co n tact,
d p < UCí.d e s .f u P /,orfces' Ü "lai*"
^ a l l e r g i e s g r a v e s e t m è ra e Q u in c k e .

Volume 2 157
i
Jurlia liilhnns
Description

%
0 La Grande • f."r9n*nu| î!e “"'p o u v a n t
>
D-
fl pivotante. La f J ^ ram euse dans
(l creuse, dlr e s ,oll;|ies o p p o sé e s sont
le haut. Les réguliers. Elles
'j
r-
disposées sur 4 rangs rey^ ^ ep_
% * > '" ° S r Uvées et sans stipules. Les
CD ombelles sont^gtandej ^ J 2 -5 rayons
fl

S 2 é & * s f t
f t

TJ
grosse de 2 cm de diamètre, ovp.de-
0 triqone, glabre, a coques arrondies et
lisses. Les graines de 5 mm, brunes, son
fl réticulées-rugueuses et caronculees.

fl'
tj
Biotope primaire
Espèce d ’origine incertaine souvent
cl naturalisée dans les vallées alluviales
fi des fleuves et des rivières.

H Biotope secondaire
n Bords des chemins et des routes,
terrains vagues, rues des villes et
R» villages. Cultures, vignes et vergers.
Fréquemment cultivée comme H erbe
à la taupe" dans les jardins où elle est
souvent subspontanée et peut même
CC devenir envahissante.
- l
Floraison mai-juillet

Caractères indicateurs
Intoxication des sols par les c ru *. Ho

«
sols pa^9les^pestici^esS
Pollution des sols no e? a 9riculture.
urbaines et domotiques. emissions
Médecine

H on"'h cm éopa,hrquëfenien' en di'u-


Cuisine — _____ _

gène® eX,remement toxique et aller-

Le
r desUQ I i l m -------— fi noter_____________________
provoquer, P P r
u^eTê<?o.^écîenc^e? uOœdè96 f t an^ on la casse)> Peut elle
Pro'
--------- ^ ^ o u j o n n o . ce fait e,.e est très rep
FAGACÉES (CUPULIFÈRES)
fu¡ sy Ivatic:a

F o y a i*d
Description
L e Hêtre e st un a r b r e é le v é d e 3 0 -
4 0 m, p o u v a n t v iv r e 3 0 0 a n s e t plus,
à é c o r c e lisse et g r is â t r e , s o u v e n t
f ia r c o u r u e d e r id e s h o riz o n t a le s . Les
euille s, c o u r te m e n t p é t io lé e s , so n t

F a ya rd
o v a le s , e n tiè re s, p u b e s c e n t e s s o y e u s e s
a u b o r d e t su r le s n e rv u r e s. L e s b o u r ­
g e o n s , lo n g s d e 2 cm , so n t f u s if o r m e s
e t p o in tu s, p iq u a n t s, b r u n - o r a n g é et
ilian ts. L e s fle u r s s o n t m o n o ïq u e s , le s
b rilla
m â le s d is p o s é e s e n c h a t o n s g l o b u le u x ,
le s f e m e lle s g r o u p é e s p a r 2 - 3 d a n s

Flette.
un in v o lu c re à 4 d iv is io n s. L e p é r ia n t h e
e st v e lu e t la cin ié . L’o v a ir e a 3 l o g e s
b io v u lé e s , p o r t e 3 s ty le s filifo rm e s. Le
fru it e st u n e c a p s u le lig n e u s e , h é rissé e ,
à 3 - 4 v a lv e s e t c o n t e n a n t 3 - 4 f a în e s
t rig o n e s . Les 2 c o t y lé d o n s d e m i-
c ir c u la ir e s e t a u r îc u lé s à la b a s e , so n t
t rè s fa c ile s à r e c o n n a ît r e a p r è s la
g e r m in a t io n d e s g r a in e s .

Biotope primaire

K'° 3 6 2
F o r ê t d e s p la in e s e t d e s m o n t a g n e s .

Biotope secondaire
B o s q u e t s et h a ie s d e s b o c a g e s , b o is et
b o s q u e t s ré s id u e ls.
A n c ie n n e s h a ie s p le s s é e s .

Floraison a v r il- m a i

Caractères indicateurs
S o l s r ic h e s e n b a s e s , h u m id ité a t m o s ­
p h é r iq u e .

Médecine
O n utilise le s b o u r g e o n s , le s fe u ille s,
l’é c o r c e e t le s f a in e s q u i o n t d e s
p r o p r ié t é s a s t r in g e n t e s , f é b r if u g e s ,
a n t is e p t iq u e s , d é s in fe c t a n t e s.
TM d e r a m e a u x fe u illé s e t MG d e
b o u r g e o n s : A n g o is s e s , stre ss, d é p r e s ­
sio n s, b r û lu r e s d ’e s to m a c , stim u la tio n
d e s d é f e n s e s im m u n ita ire s.
L e s m a c é r a t s g ly c é r in é s d e b o u r g e o n s
so n t é g a l e m e n t a n t i- h is t a m in iq u e s et
«
utilisé s c o n t re le s a lle r g ie s .
EF : R e m è d e d e la fo lie , d e l’e x c lu sio n
e t d u m a l-ê t re .

Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s p e u v e n t
ê tre a jo u té e s a u x s a la d e s c o m p o ­
s é e s o u a u x p la t s cuits. L e s f a în e s sont
m a n g é e s c r u e s o u cuites. O n e n tire
é g a le m e n t une huile g r a s s e co m e stib le
a y a n t s e r v i a u t r e f o is à a lim e n te r les
la m p e s à huile.

_A noten
Le b o is d e Hêtre a l a r g e m e n t é té u tilisé e n é b é n is t e r ie , m e n u is e r ie , c h a r r o n n a g e , lutherie, t o u r n a g e , etc....
O n en tire un g o u d r o n n o m m é "créosote", u tilisé c o m m e a n t is e p t iq u e e t d é s in f e c t a n t d e s lo c a u x d ’h a b it a t io n
et d ’é le v a g e d e s a n i m a u x d o m e s t iq u e s . Il é t a it r e n o m m é e f f ic a c e p o u r la d é s in fe c t io n d e s lie u x c o n ta m in e s
U > a r la tu b e rc u lo s e . C ’e s t é g a l e m e n t u n e x c e lle n t b o is d e c h a u f f a g e . ___________________________ j,

L'ENCYCLOPEDIE 159
Volume 2
y
'eslueci I H U I l C U l c e POACEES (GRAMINACÉES)(Gr

L tI
D e s c r ip t io n 7 '" '
Tl
fl'
-f-
r-
La « ' ur ' b° ; P e0dp*uvantUT « e in d r e
> vivace herbace P E|)e est glabre,
_D
r et dépasser 1 e bu|be allonge.
fi à * ? CÎ ! Tonauement nues, portent
D' Lf
desS feules
fpuilies piquantes, glauques
P.Jjes racjjca| en
es sont Ion-
'/i
“C

D
D l.
l S f u r T r a n d e e pankPu 'l e T a ^ e
n ’
0 -♦ ü obiongue,
roussatre, nhfonaue souvent
w . penchee,
éoïllets
n> à rameaux gemmes. Les epmers
Tl de 1 0 - 1 6 mm sont larges, o b o va fT
fl*
oortent 3-6 fleurs mutiques. Les glumes
S un peu inégales, largem ent
scarieuses, fortement membraneuses.
Les glumelles, d ’un roux mat, sont
étroitement scarieuses, aigues, a
fl
5 fortes nervures. L’ovaire est velu au
Q_
sommet.
0
ri- B io t o p e p rim a ir e
a Pelouses et gazons alpins, prairies
naturelles des montagnes.
Lisières et clairières forestières.
Tl
mmi0
0 B io t o p e s e c o n d a ir e
fl Parcours, alpages, prairies agricoles.
Coupes de bois.

F lo ra iso n avril-août
U
On

Caractères indicateurs
« surpâturage.’ E x c è d e ° " T le ^
surpâturage des ovins P asse P ar

Cuisine “ — *>

infestées par'des chamD-S°nt frécluement


(mycotoxlnes) quj |e parasites
'" ’P - P - s a l a ^ o ^ ^ S '^ iq u e s e,

r agdeo^h° (spod''ce^ r ^ r r ' — ;----;— 0 noter


riches fi* '^ ^ '^ E r e ^ e ^ 5
îe v Ia ^ T ^ ^ ^ n o m b ^ 6 t -la b ° n ie sa n fé
_______________________ -
' 1' e^ s o n t7i c h e T en * b io to P es d e 'a Directive Habitat, en raison c
S S p 6 C e ? r a r e s et P r o t é g é e s . Leur b i o d . v e r s ^
.très ripe? lser *es déserta °' esPéces, sont des rii e^ eS ? niry a u x do m e stiq u e s qui les pâture •
de ce tvDC,Uî a.9r'culture c i c t u '^ rvoi.rs à sem ences d a n s lesquels nous P ? v"° ç
------- ---- ! l i Z P ^ e m ^ e ^ ure actuelle créé. Il faut veiller notamment à arrêter le
MORACEES (ARTOCARPEES)
eus carica
Description
Le Figuier est un arbuste ou un petit
arbre de 2-5 m, presque grimpant
comme une liane, à bois très souple,
fortement drageonnant. Les tiges
contiennent un latex corrosif, abondant
et très odorant. Les feuilles alternes
sont entières ou palmatilobées en
cœur, à 3-7 lobes obtus, ondulés-den-
tés. Elles sont épaisses, pubescen­
tes et rudes, à stipules caduques.
Les fleurs pédicellées, monoïques,
minuscules, très nombreuses, sont
contenues à l’intérieur d ’un réceptacle
charnu en poire, vert jaunâtre ou
violacé. Les fleurs supérieures mâles
sont à périanthe à 3 divisions, 3
étamines dressées, opposées aux
sépales, les inférieures femelles sont
à périanthe à 5 divisions soudées
en tube décurrent sur le pédicelle et
à 2 styles latéraux. Les fruits, minuscu-
‘es, sont drupacés et enfermés dans le
réceptacle accrescent (appelé Figue)
et à la fin caduc.
Biotope primaire
Ripisylves des rivières méditerranéennes.
Forêt galerie méditerranéenne.
Biotope secondaire
Subspontané là où il a été planté.
Bords des routes et des chemins,
vignes et vergers, rochers et garrigues,
terrains vagues, friches agricoles.

Floraison juin-septembre
Fructification juillet-novembre

Caractères indicateurs
Absence de sol. Sols rocheux riches en
bases sous microclimat chaud.
Espèce thermophile et xérophile.

Médecine
Les rameaux feuillés et les bourgeons
sont analgésiques, antidépresseurs.
Le latex, très corrosif, a été employé,
en usage externe, pour résorber les
corps au pied et les verrues.
M G : Ulcérés à l’estomac, dépressions
nerveuses, migraines, douleurs diverses
physiaues ou psychiques, eczémas,
maladies psychosomatiques, résorption
des hématomes intracrâniens.
EF : M al être. Accession à la spiritualité.

Cuisine
Seules les Figues (réceptacle contenant
les vrais fruits) sont comestibles. Cette
espèce est un archéophite planté dans
toute la moitié sud de la France pour ses
fruits appréciés et utilisés de multiples
façons.s. Les
Le figues sont consommées
crues, séchées, salées, sucrées, fermen­
tées, en boisson alcoolisée, confitures,
sirops, etc.
-fl notée.
Cette plante marque l’évolution du p a ssa ge des lianes aux arbustes et aux arbres. Elle marque ce passage
aussi bien par sa morphologie, (ce n’est ni une liane ni un arbuste, le Figuier est complètement intermédiaire),
que par ses milieux de
ae vie î: originaire des forêts____________
origi____ __________ riveraines et alluviales comme les lianes, le Figuier sort de
Fit
la forêt intermédiaire à lianes et colonise même les falaises situées en dessus de ce biotope. Le Figuier est un
»espace intermédiaire, un point de passage. y * ' * ' __________________________________ ✓

Volume 2 ■
LT: N O
1
Le Fenouil est une plante vivace h e rb a­
cée de 1 à 2 m, glabre, un peu glauque,
très aromatique, à souche épaisse.
La tige robuste est striée et rameuse.
Les feuilles 3-4 fois pennatisséquées,
sont à lanières nombreuses, filiformes
et très allongées. Les supérieures sont
portées par une gaine plus longue que
le limbe réduit. Les fleurs sont réunies
en grandes ombelles longuement
pédonculées, à 1 0 -3 0 rayons très
longs, presque égaux et glabres.
Le calice est nul. La corolle est formée
de 5 pétales obovales, entiers, tronqués
et roulés en dedans. Les 2 styles sont
très courts et un peu divergents. Les
fruits sont des diakènes de 4 mm de
long environ, glaucescents et à odeur
d'Anis. Ils sont oblongs, non comprimés,
glabres, à 5 côtes saillantes, obtuses,
un peu carénées.

B io t o p e primaire
Maquis et garrigues, oueds méditer­
ranéens.

Floraison juillet-octobre

Caractères indicateurs
Carence en M O animale
sols a pH élevé > 8.
bol générajement mince,
bien très minerai.

M éd e cin e

î « S Æ : r iSé' *
^o«ogè„;, h o rm fe ikT

& X a,ions

permettre*' sélec> notée,____


Partir des f
, en/cu/um sauvages. Cette espèce est don
L ? " e est absolu
IC|ences. Si p a Jn?ent nécessaire comme réservoir 9en
-spece sauvage disparaît, les espeC^.V
SP,?Ceiest en Progression importante de sa réçjion a
5 e devient
très invasive clans certaines régionS 0
RHAMNACÉES (RHAMNÉES)

r a m ma (nu

3 o u t* d a m e
Description
La Bourdaine est un arbuste de 1 -5 m,
dressé. Les rameaux sont alternes, non
épineux, les jeunes sont glabrescents.
Les feuilles alternes sont caduques,
ovales elliptiques, entières ou un peu
sinuées, munies de chaque côté de la
nervure centrale de o -12 nervures
latérales saillantes, parallèles et
presque droites. Les stipules é g a ­
lent la moitié du pétiole. Les fleurs
hermaphrodites sont verdâtres et réu­
nies en faisceaux p e u fournis. Le calice
a 5 pétales lancéolés soudés en tube
dans leur moitié inférieure. La corolle
est à 5 pétales ovales. Le style simple
porte un stigmate en tête. Le fruit est
une baie noirâtre à maturité contenant
2-4 noyaux osseux à une seule graine
munie d ’un sillon profond sur le dos.

Biotope primaire
Lisières et clairières forestières hydro-
morphes.

F icK e ¡¡I 3 6 6
Biotope secondaire
Coupes de bois, haies des bocages,
bois résiduels, bords des mares et
étangs artificiels.

Floraison avril-juillet
Fructification août

ractères indicateurs
dromorphismes par engorgement
eau et en M O fossile.

Médecine
L’écorce séchée, vieillie pendant 3 ans,
est vomitive, cathartique, laxative et
vermifuge. Fréquemment employée
comme laxatif, cette plante toxique
*
est à utiliser avec précaution.

Cuisine
Plante toxique.
n notée
Le charbon de bois de Bourdaine rentrait autrefois dans la composition de la poudre noire. Cette espèce a
également été utilisée en vannerie et pour la fabrication d e balais. L’écorce est tinctoriale et teint en rouge,
es fruits donnent une teinte verdâtre.
f
Tl Description
T La FnViV/oire çwrfa«* ^ q .^ o cm, un
vivace herbacee dans |e quart
peu glauque, a 9. globuleux et
•% inférieur, a • J blanchâtre.
fl
f ° n r.'5 i Ü I L iS T e s , allongées,
T5

O
û _
fl
n : i T i r i % £ £
Pf,nCà e 6 divisions libres oblongues
ou obovales. Il est de couleur pour­
pre panaché de taches blancha-
0 très en forme de damier comme les
s plumes de la pintade, d ’où son nom.
Le style est trifide au sommet a stig­
fl mates lonas de 3-4 mm. Le fruit est
une capsule subglobuleuse a 3 loges,
presque aussi large que longue.
Elle contient de nombreuses graines
planes.
ß io to p c p r im a ir e
Prairies et pelouses naturelles des
vallées alluviales inondables.

ß io to p e s e c o n d a ir e
Prairies agricoles, fossés.
Tl
Floraison avril-mai

fl Plante protégée. Ne pas cueillir.

U
O
N

Caractères indicateurs
Sols alluvionnaires basiques ou riches
en bases, inondables, engorgés en
M O vegetale archaïque.
éq'ÜÎfbrée°irie permanen,e °H“vialle
Cuisine '
Plante toxique.

la françaises. La Fritillaire pintade est une espèce des I


~ i eqüi|ibre des SQ|s e[ )a b ° "* " ches ®n espèces rares et protégées. Leur biodiversite remc
r e v è n  ^ r 9rc?nd nombre d ’espèces sont j ante. des a nim au x dom estiques qui les pâturent. Ce
y a unp rit?61 eS déserts que l^tqriculture l 6 * r^ ?e rv ? irs à sem ences d a n s lesquels nous pourrons P

r présente ¡.9u° n,aine d ’années, e?le est nuirt.^ün! ® cre.e * Espèce encore courante dan s les vallees e
les vallées nM Ul^9 f nt de prendre des m e in r l^ l101 ° U b o r d d e l’extinction. Partout où cette espec
mais elles n ou T T 6S *ont' non seulement d e f
restauration) d e s°
des Ui r SSent aui°urd’hui
°U^-ISSent auiourd’hui une rr. e esse ™
s a Vve 9 a r d e pour éviter sa disparition,
, oirs d e biodiversité riches en espèces rares
de
deseaux
des ea e U t ^oim
erL^m ^ ilf6^
ees. a
a !^u,dales
'- i i l e s en
en p d ^ f^ 6 P,artie
p ra ^ d e F d e d e notre
notre ea ea u
u ""ddlfe
ite P
p o°tab le".
'° b,e Le ^ \
Pour la faune pour i n ! C e a bi°diversïté. Leur trr, T 6 a .v e c ia u c h e ta rd ive perm et le maintl* s
permanentes des vr ir 0re et pour 1° qualité des ns*orm atl°n en ch a m p s d e m aïs industriels est c
P.° l*n est r e s p o n s a h l^ 5 °.»^iales en ? h ?m n ° ÜX P o ta b le s- C ’est ¿g a ie m e n t la t r a n s f o r m a ^ ,
visfble et aigy d de p|us en p|us d ’allerciies r& maiS ^ ui P ro v o q u e la prolifération de ' .¡c(
proliferation commence re9 '° n Lyonnaise dan<^iC,V^M p o u v a n t m êm e être mortelles. C e d est p
d ’essïyeern5 ? * ? °P P°raître dans \ n Z \ l î S' lo" a,P in d e Lyon à G re n o b le et actuel'*
— ^ ^ _ o r a d i q u e r l’Ambro"s/e ch « n ® d e 1A ll' er e " Bourbonnais.
-----------î_____ 9 eons les p ratiq u e s a g ric o le s ! __
fUCACÉES ^kiçus vesiculosa
Description o

Le Fucus vésiculeux est une alaue de q


20 cm à 1 mètre, à frondes divisées #-r
en lanières aplaties et pourvues d ’un >J
pied court muni d ’un disaue adhérent.
Les frondes en lames foliacées brun-
vert, linéaires, non dentées, sont di-
visées à la base, puis ramifiées par r~i
bifurcations dichotomiques (en y).
Elles sont parcourues p a r une nervure Q
médiane et portent, a l’extrémité du
thalle, des fructifications enflées (les
vésicules), qui leur permettent d e flotter.

Biotope primaire
Zones marines rocheuses peu profondes
de l'Artique au Massachussetts.

Biotope secondaire
Gois, digues, ports.

Caractères indicateurs
Zones soumises à marées.

[ Médecine
La plante entière est diurétique,
stimulante, circulatoire et drainante.
Elle contient de l’iode, attention aux
allergies.
TM : Puissant draineur des métaux
lourds et des substances radioactives.
Goitres, hyperthyroïdies, obésité,
eczémas, psoriasis.
MH : Les nuiles de macération solaire
(parfumées avec quelques gouttes
crHE de Menthe) sont utilisées en usage
externe pour activer la circulation
sanguine.

[ Cuisine
Toutes les parties tendres se mangent
crues ou cuites.

--------------------A noter_______________ __________________


i ^ÜCÜS yésiculeux fait partie des algues qui composent le Goémon, utilisé comme engrais.
f
Volunie 2 L 'E N C Y C L O P É D I E 165
T il - . . J.--
ASTERACEES (C0MP0SITAÉES)

II Inlaid
D e sc rip tio n d " 1'
o G o s u ip v j)

Le Ga//nsoga est une^^petite^gla

^ e n ete.0n.rés rameuse, dans e


Saut. Les rameaux^ ^
duleux “ " ' V i i J a fleurs mixtes,

¡WSsSrSfi wstt
5 pe"n e, bractées ovales de 4 mm.
Les ^5 fleurs llgulées, blanches, aussi
laraes que longues, a 2-3 dents a
sommet, dépassent rarement 1 ;2 mm
Les fleurs tubuleuses son t,,
Le réceptacle est garni d écaillés
entières Le papus surmontant le fruit
est réduit à quelques écaillés g é n é ra ­
lement aristées. Le fruit est un akene
pubescent.

Biotope primoirc
Lisières et clairières forestières des
vallées alluviales.
Biotope secondaire
Cultures, maraîchages, jardins fam i­
liaux, vignes et vergers.
Bords des routes et des chemins, villes
o v'

et villages, terrains vagues.

mai-octobre
6$>£

Floraison

Caractères indicateurs

en°MO°végétalèaarchaïque9 0 ^ 6 ™ 6111
Carence en M O animale ou en N.

M é d e cin e

plantes «mmeremède^ï d'° U'res


de serpent en Inde. d d morsures
Cuisine

[ « f l e J r ^ e T u W ^ T f es * '° m p ris
E|les parfument nr CrUuiS ° u cuites
salades sauvages t ^ p ^ * " * les

Un a u tre G n F ----------------
m ê m e s q u a l it é 0 9 ? : G a l'nsog a n ar.if) r " O t e r ____ __________________ _______ ¿¿d e

différer
et les n^mesapropfiérrOChhe botaniquement, difficile à
-------------bio-indicatrices et médicinale es. Les G
rUBIACÉES / 4 sf e r u l a o d orala 0doratimi

jVl'ugiwefi de Hinge
Description
L'Aspérule odorante est une plante
vivace herbacée de 1 0 -4 0 cm,
glabre, noirâtre et odorante une
fols sèche, à racines très grêles,
longuement traçantes. La tige simple
est dressée, quadrangulaire, lisse,
avec un anneau de poils sous les
vertlcilles de feuilles. Celles-ci sont
verticillées p a r 6- 8, longues de 2 -4 cm,

T^spé.t'wle o d o r a n te
oblongues lancéolées, mucronées,
glabres et scabres au bord. Les fleurs
blanches sont disposées en corymbe
terminal court, lâche, non feuillé. Les
bractées sont sétacées. L'ovaire est
infère, le calice est nul. La corolle en
cloche est à 4 pétales soudés en tube
un peu plus court que les lobes. Le
fruit est un diakène hérissé de poils
crochus.

Biotope primaire
Lisières et clairières forestières, forêts
des plaines et des montagnes.

T~icKe kv° 3 7 0
Biotope secondaire
Coupes de bois, bois résiduels, lisières
forestières dans les prairies agricoles.

Floraison mai-juillet

I Caractères indicateurs
Engorgement en M O archaïque des
sols ricnes en bases. Sols très riches en
I bases souvent à pH > 7,5.
Y
Médecine
La plante entière fleurie est sédative,
diurétique, tonique, tranquillisante,
apaisante et digestive.
I T M : Insomnies des enfants et des
adultes, angoisses, états dépressifs,
troubles digestifs. Sédative du sys-
| tème nerveux.

f Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs sont très aromatiques une
j fois séchées. Aromatise les plats crus
ou cuits, salés ou sucrés. Excellent
aromate des crèmes anglaises, liqueurs
et glaces. O n trouve des glaces à
l'Aspérule vendues dans le commerce
sous le nom de "G lace au foin".
Par macération dans du vin blanc elle
sert à fabriquer le fameux "V in de
m ai". Les fruits murs, torréfiés, rentrent
dans la composition d e succédanés
I du café, purs ou en mélange avec
I d ’autres espèces.

_fl notée
surtout pré se nt" d'onTte» " Hêtraies à aspérule" subit de fortes diminutions de M
v -------- °ns g cause des enrésinements artificiels ou i n d u s t r i e l s . ____________________________________ j

urne 2 L’ E N C Y C L O P É D IE 16 7
a ù iü u v e i w i

D e sc rip tio n
o
Le GaMet vrof
herbacee de 2 0 ° herbier,
{T
a souche $ QU asCendante5;
%
a?rondiès, sôn.simplesou - m e u r e s Les

tées,^longues de’l ^ 'c m , étroitement


o
D [«fleurs, d ï ^ n e ' ’*5, sont odorantes,
nombreuses, réunies en longue panicute
(T
étroite et dressée. Les pedice les
D tifères étalés sont un peu plus longs
que la fleur et le fruit. L’ovaire est in­
fère, le calice est nul. La corolle a 4
0 pétales obtus ou subaigus soudes a
la base. Le fruit est un diakene, petit,
H) glabre et lisse.

B io t o p e p rim a ir e
Prairies et pelouses des plaines et des
montagnes.
n
*•<

n> B io t o p e s e c o n d a ir e
o Talus, bords des chemins et des routes,
<JÛ terrains vagues, friches agricoles.
Ni
Prairies agricoles.
-1

floraison juin-septembre

Caractères indicateurs
Engorgement des sols en M O v é g é ­
tale archaïque.
Carence en humus stable, déficience
du coefficient de fixation par carence
en humus. Carence en M O animale ou
en N, évolution vers la forêt.

Médecine

I L |Lnn>»a ü,e e" ,ière fleUrie es* “ agu -


c V p ° e' digestive, sédative, anti-dior-
fP theique, galactogène.

J P ™ e t ,rê,e bS diarrhées • " quelques


L? '« 'roubles digestifs, épilepsie
Z | nerVeUSes' ,roubl« du sam

Cuisine "

Ï Ï Z f c y compris
(S)
produit substitutif' aux rfS- ,rès bon
a été utilisée aussi Ç,esuresO G M .
Jai er le lai, que B “ 'rb:en P°ur faire
fromages. p ur aromatiser les
pOACÉES (G RA M IN AC ÉES)(G RAM IN ÉES)
auainia trac9
Description Q)

La Gaudinie fragile est une plante


annuelle, herbacée, de 5 0 -8 0 cm,
mollement velue sur les feuilles et les
„aines, à racines fibreuses. Les tiges
8 asciculées, dressées ou ascendantes,
portent des feuilles planes à ligule
Q)

courte et tronquée. L'inflorescence


vert-pâle forme un épi simple, long, I
étroit, articulé, fragile. Les épillets
distiques sont sessiïes et solitaires
dans chaque excavation du rachis,
<3
appliqués par une de leur face, com­
primés par le côté. Ils sont glabres
ou velus, à 4 -1 0 fleurs espacées,
stipitées et aristées. Ils sont
composés de 2 glumes inégales, plus
courtes que les glumelles et les fleurs,
l'inférieure aiguë et à 3 -5 nervures, la
supérieure obtuse et à 7 -9 nervures.
Les glumelles sont carénées, acuminées,
plurinervées, bidentées, munies sur
le dos, vers le tiers supérieur, d ’une
arête tordue-genouillée très saillante.
Le fruit linéaire oblong, canaliculé, est
un caryopse velu et terminé en cupule
ciliée au sommet. CM
N
Biotope primaire CO
Vallées alluviales. Dunes littorales et 0
continentales. Sables et arènes. £
Pelouses sableuses.
<u
Biotope secondaire
U
Bords des chemins et des routes,
terrains vagues.
Prairies agricoles.
1
Cultures, vignes et vergers.

Floraison avril-août

Caractères indicateurs
Sols très filtrants à très faible pouvoir
de rétention.
CF très bas.
Carence en argile et en humus.
Carence en M O animale et en N.

- __________________________ fl noter_______________________- — --------------- -


Gaudinia fragilis est une espèce des prairies de fauche de la Directive Habitat. Ces prairies sont riches en
espèces rares et protégées. La biodiversité rem arquable de ces milieux garantit l’équilibre des sols et la
bonne santé des animaux domestiques qui les pâturent. Ces prairies, riches d ’un grand nombre d ’espèces,
sont des réservoirs à semences dans lesquels nous pourrons puiser pour revégétaliser les déserts que
l’agriculture actuelle crée.
Pour maintenir cette biodiversité, ces prairies doivent être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées
le moins souvent possible.
Les prairies à Gaudinie sont favorables à la production de from ages A.O.C et à la production de fourrages
de qualité. _____________________________________________________________________ g ______________ J
C a lcu l m ini l'or lu a n a
entiafui
Description
fl
La f eehéXcée°caullscente! glabre,
pouvant^atteindre 10 cmf à souche
^naisse et charnue, tronquee, sai
fl
f.otons La tige dressée porte 2 paire
de feuilles caulinaires opposées et
D 1 rosette basale. Les feuilles
n radicales, en rosette lâche de 5-15 cm
D de diamètre, sont rétrécies en pet.ole,
d’un vert mat, molles, non marcescen
fi
tes, grandes, ovales elliptiques, subob-
tusés à 1-3 nervures faibles. Les fleurs
d’un bleu éclatant, sont solitaires tres
D qrandes et atteignent 4-6 cm de long.
a
Ce calice à 5 sépales soudes porte 5
lobes courts, lâches, un peu rétrécis a la
D base, à sinus tronqués, égalant le quart
(i de la corolle. Les 5 pétales soudes
forment une corolle tubuleuse en cloche
Cl à 5 lobes aigus, tachée de vert à la
fl lorge. Le styie
/H nul ou très court porte
A 2 stigmates persistants. Le fruit entouré
0 par la corolle marcescente, est une
0 capsule à une loge et 2 valves, qui
contient de nombreuses graines.
Tl Biotope primaire
n Pelouses et gazons alpins.
fi Biotope secondaire
Alpages, prairies agricoles, talus des
chemins et des routes.
03
N Floroison juin-juillet
03

Caractères indicateurs
Plante acidophile et mésophile.
So s décalcifiés. Sols pauvres en bases,
bols bien alimentés en eau et drai­
nants.

Médecine
La plante entière fleurie est apéritive
fébrifuge. d'9eS,iVe' *

™ nrAwAniiX
Fn i i S r s,imuler ies dé,en-

$
Cuisine
La plante entière •
aromatique mak i« i ne est très
r*-,YVon arnertume<eHp1ent ,rès ° ™ è -
3g a fabriquer d‘exrr.11 °e f300* serv'r
l'queurs. H d excel|ents sirops et

r
L g in k g o a c é e s
IM a
Description

jA^b^e. a u x é c u s
Le Ginkgo est un arbre dioïque pouvant
atteindre et dépasser 4 0 m, à l’as­
pect d ’une grande pyramide aiguë.
Le tronc droit, à l’écorce grisâtre et
fissurée, porte des branches horizon­
tales ou parfois courbées vers le sol.
Le feuillage est d ’un vert clair, jaune
d ’or éclatant à l’automne. Les feuilles
caduques, sont en fait des aiguilles
aplaties, à limbe en forme d ’éventail
et à pétiole long et fin. Elles sont insé­
rées par bouquet de 5 -7 feuilles sur
des rameaux courts et tuberculeux.

Ê ftlakq o
Les nervures sont rayonnantes à partir
de la base du limbe. Les inflorescen­
ces des pieds mâles, sont des chatons
lâches. Les fleurs des pieds femelles,
sont réduites à un seul ovule nu, lon­
guement pédonculé, recouvert d ’une
partie charnue nauséabonde à dé­
composition rapide. Cette espèce ne
possède pas ae graine, la plantule
démarre au moment de la féconda­
tion de l’ovule p a r des anthérozoïdes
mobiles. Ce mode de fécondation ex­
trêmement archaïque apparente le

374
Ginkgo aux Cryptogam es vasculaires,
particulièrement aux Fougères pré­
spermatiques.

k\°
Biotope primaire

T ~ ic K e
L’espèce est considérée éteinte à
l'état sauvage, il ne reste plus que des
arbres plantés p a r l’homme.

Floraison printemps

Médecine
Les feuilles jaunissantes d ’automne
notec. sont circulatoires, antispasmodiques,
vaso-dilatatrices, antî-inrlammatoires.
La reproduction du Ginkgo, très primitive et archaïque, est intermé­ I T M : Tous les problèmes circulatoires,
diaire entre les Cryptogam es pré-sperm atiques et les P h a n é rog a ­ microcirculation, protection des tissus
mes Gym nosperm es évolués comme les conifères. veineux.
Au printemps lovule (fleur femelle) est entouré d ’un tégument ouvert Acouphènes, bourdonnements d'oreilles,
au sommet p ar un pore (le micropyle). Le pollen transporté p a r le vertiges, maladie de Raynaud.
vent vient s'accumuler dans la cham bre sous-micropylaire grâce à | Le Ginkao est également un excellent
un liquide visqueux qui suinte p a r le micropyle. antivieiiïissement et agit dans les per­
En fin d’été les ovules mûrissent, semblables à des prunes jaunes et tes de mémoire.
tombent au sol. La partie jaune devient pulpeuse, nauséabonde et Les Asiatiques emploient l’ovule comme
se décompose, la fécondation n’a toujours p a s eu lieu. sédatif, expectorant, digestif et ver­
En début d’hiver le pollen féconde l’ovule, la plantule démarre mifuge. Il est également utilisé dans
JB onner un nouvel arbre. les conjonctivites et les leucorrhées
Le Ginkgo biloba ne fait ni fruit, ni graine, ni germination, il produit (action antibiotique).
des ovules et du pollen qui en se réunissant (fécondation) donnent En Asie on utilise également les feuilles
une plantule (un nouvel arbre). comme insecticide et antifongique.
Du fait de ce mode de reproduction très aléatoire, le Ginkgo biloba
est le seul rescapé de la lignée des G inkgophîtes qui abondaient Cuisine
sur notre planète il y a 200 à 1 5 0 millions d'années. La pulpe qui entoure les ovules est
C'est un arbre sacré planté abondam m ent autour des temples toxique, l’amande contenue dans les
d’Asie ce qui a évité son extinction totale. Aujourd'hui il est planté
ovules est comestible.
partout sur la planète.
h e je m c e a
W l M

Description
v1 v i 3 t _ ^

Le Lierre terrestre est uneJ P lc,r^ „ Vement


herbacée de j £ 3 < ^ „ t e , à tiges
pubescente, couche , sjmp|eSi |ongues
a

florifeces rec s ^ .,|es sont oppo-


de 5’2ftiolées suborbiculaires en rem
sées, pétiole«, u vertes, molles et
ou en cœur crenelees,^urs mauves Q
palmatmervees. nournre, sont gran-
violettes, Elles sont réunies par
2?3 à Faisselle des feuilles supérieures
et orientées du ^ ¿ p a i e s soudés, est
n oeuPinigales.
droVtetà 5 dents un peu ¡né^alesAaLa'co-
co-

L a supérieure est Cessée, plane


U| è v r e

échancréè La lèvre inférieure est a 3


lobes" dont le médian est en cœur ren-
versé Les 4 étamines sont rapprochées,
ascendantes, les deux intérieures plus
longues. Les anthères disposées en cro x
sont à lobes divergents. Le fruit est un
tétrakène dissimulé au fond du calice.
Biotope primaire
|
I_

Lisières et clairières forestières.


7
^ ’V | Z

Forêts alluviales.
Forêts des plaines et des montagnes.
q V I

Biotope secondaire
Bords des routes et des chemins,
< S

terrains vagues, friches agricoles.


/

Haies des bocages. Cultures, vignes


et vergers, maraîchages, jardins f a ­
miliaux.

Floraison mars-mai

Caractères indicateurs
9

Evolution vers la forêt.Engorgement en


M O végétale archaïque.
Carence en M O animale ou en N.

Médecine
TM : La plante entière fleurie est toni­
que, diurétique, béchique, vulnéraire,
antispasmodique et antibiotique.
Elle est utilisée pour résoudre les infec­
tions à répétition ou revenant tous les
J1 ani 4a la même date : angines, rhumes,
C.* □ cystites, etc...,
rr A '; ? ctl°ns du nez. de la gorqe de la
S Î 3 nPH6re ° « 'rhi.no' bronchite9 chroniques
gU asthme, affections urinaires, lithiase^ hé-
1A p maturie. Leucorrhées.
a ï 6 ^ 9 alement dans les intoxications
plomb' etcUX : ° IUminiUm' zinc'

p SSxSSi
Cuisine

 r Y C r,id % S - Y c o m p r is
f1« Plats cru s oJcuHs 6X S a r ° " ’a , e !
.Lf s , crèmes des GS ° u sucrés.
aniile-Lierre terres,re so m T u M m e s^

Ne Pas 5confondre
.onfondi |T7^ ~ -----— ------ ^ H O tCC______ _________________________ ___ ____ ____
I.- Lrerre (Hedera hederojreo) plante com estible de lo 18«
------ — -----que Cte la fam ille d e s A R A L IA C E E S. (Voir Volume! P 0 ^ ^ ^ .
17
¿STÉRACÉES (COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES) napliaÙum uÎicjin&sum
Description i|
Le Cnaphale des marais est une petite
plante annuelle herbacée de 10-30 g
cm, toute blanche-tomenteuse, dressée
ascendante ou étalée, à tiges £
nombreuses ou solitaires, rameuses -2
dès la base. Les feuilles sont sessiles,
lancéolées linéaires, atténuées à la
base, aiguës, tomenteuses, blanches ou
verdâtres. Les fleurs jaunes, toutes
tubuleuses, groupées en petits capitules (/)
sessiles, sont réunies en alomérules
très compacts, entourés a ’un épais
tomentum blanc. Ils terminent la tige
et les rameaux et sont accompagnés
de feuilles involúcrales linéaires qui
les dépassent nettement. L'involucre
brun est formé de nombreuses folioles
disposées sur plusieurs rangs, les
extérieures sont velues. Le réceptacle
est nu. Les fruits sont des akènes
minuscules, finement hispides, très
rarement glabres.
Biotope primaire
Vases exondées des fleuves et des
rivières. Vases exondées des lacs et
étangs à niveau variable.

Biotope secondaire
Bords des mares, lacs et étangs
artificiels.
Cultures,vignes et vergers,maraîchages,
jardins familiaux.
Bords des canaux, fossés, chemins
forestiers.

Floraison juillet-octobre

Caractères indicateurs
Asphyxie par engorge
engorgement en eau,
hydromorphismes, îs , formation
F dé
gley
, . ou, pseudo-gley.
-gley.
Tr
ravail du sol ou pâturage par
temps humide, hydromorphismes in­
duits.
Excès d’irrigation.

[ Cuisine
Espèce non comestible.

/--------------------------------------- fi noter------------------------------- ---------------- ------ v


Les prairies humides, marécages et tourbières sont les derniers réservoirs en eau qu’il va nous rester avec le
réchauffement climatique. Si nous ne savons pas les préserver, les sécheresses seront beaucoup plus severes
et difficiles à supporter. , ,
f
Ces milieux sont également des réservoirs de biodiversité pour de nombreuses especes rares ou en danger
\d’extinction._______________________________________________________ _____________________ - is

" I" I.n_1


L ’E N C Y C L O P É D I E 173
anuni w, s i
'iimnuuui
D e sc rip tio n
'Z ’î
'T rln Virainie est un
L'Hamamehs de 9 ^ de 5 - 1 0 m
arbuste ou un J ^ fleurs jau-
à écorce grisatre^-sse^Les^ ^ ^
nés, cjroup étroits et chiffonnes,
^ s ^ i p p a r d s s e m en hiver dès que

la Æ t Î deesnpe.ites
cansules ligneuses arrondies, comme
y s d e s’ noisettes, qui R
éjecter les graines au loin (p us de % ,rl

l ' m !). Les fruits mûrissent sur I a rb re ■ r**r


pendant une année ce qui fait qu on
trouve des fleurs et des fruits en meme
temps. Les feuilles sont g ra n d e s et
7. larqes, cordées a la base, dentees,
velues en dessous : elles ressemblent > »

a*
aux feuilles du noisetier. Elles devien­
nent jaune d ’or à pourpre en automne. -*r ’ ■
■ ^¡41
B io t o p e p rim a ir e
Originaire d ’Amérique du Nord,
il nexiste que planté en France,
rarement subspontané.
H
m
mm0
Floraison décem bre-février
n
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-K

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>

M é d e cin e

ques,rC bcKrté rici des*' ' ^nti0^# ant't3îotî-


vasoconstrictrkes tnnfr nfectieuses,
analgésiques, héniostr!?™65 veineu*,
tGS' nerr>ostatiques, astrin- /

hémorro?des!S a f f e c t ® 5 VQr.'queux,
co,'>gestions utérine«; «♦ °ns veineuses*
rr'Ofragies, ménopau! e OVariennes* h *-

Cuisine

comestible® (|nf? lea9 ineuses sera'


(Indiens d * mér,qüe)<,ient 0,

ta
t. *» / «
ASTÉRACÉES (COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES) <¿4 tiding italicum
\ J { eti c i ru s u m a n a u s lijo t iu n i
Description ^

'H é lic k t 4y s £ d M 7 ta li
VHélichryse d’Italie est une plante vivace
herbacee, très odorante, sous-frutes­
cente [ligneuse) à la base, de 20-70 cm,
dressee ou ascendante, rameuse et
tomenteuse. Les feuilles linéaires,
alternes, très étroites, grêles et al­
longées, atteignent 2-3 cm de long.
Elles sont enroulées en dessous par
les bords, tomenteuses, verdâtres ou
vertes sur les deux faces. Les fleurs
toutes tubuleuses, jaunes, sont réunies
en nombreux petits capitules formant
une panîcule jaune-pâle terminant les
tiges. L’involucre est petit, 2-3 mm de
diamètre, franchement oblong-cy-
lindrique, à folioles dressées-appli-
quées, disposées sur plusieurs rangs,
les extérieures ovales, les suivantes
oblongues très obtuses, les intérieures
linéaires, chargées de glandes sur
le dos. Les fruits sont de minuscules
akènes couverts de petites glandes
blanches et brillantes.

3~ZS
Biotope primaire
M aquis et garrigues de la région
méditerranéenne.

Biotope secondaire
Bords des chemins et routes, friches
agricoles, zones incendiées.

Floraison juin-juillet

Caractères indicateurs
Sols rocheux, très riches en bases, K et —^
M g, particulièrement sous microclimat AÉ
chaud. Absence totale d ’humus et de
M O . CF très bas ou nul.

Médecine
Les parties aériennes fleuries sont très
riches en HE.
T M et H E : Anti-hématome, anti-cho­
lestérol, antispasmodique, cicatrisant,
antiphlébitique.
Le plus puissant des anti-hématomes, le
plus puissant vitalisant et reconstituant
des^ veines abîmées par traumatisme,
hlébites, para-phlébites, maladie de
B upuytrens, arthrites, polyarthrites.
M H : Les macérations oléiaues ren­
trent dans la composition d ’nuiles de
m assage d ’utilisation externe pour les
mêmes indications que les macéra­
tions hydro-alcooliques (T M ) ou l’huile
essentielle (HE).

Cuisine
Les parties aériennes fleuries sont utili­
sées comme aromate dans les plats cui­
sinés crus ou cuits, salés ou sucres. A utili­
ser avec beaucoup de modération, vu la
puissance aromatique de cette plante.

Cette espèce ne doit plus être cueillie en France continentale car elle y est devenue extrêmement rare. Par
contre il n’y a aucun danger de la cueillir en Corse où elle est très abondante dans la totalité de I île, dans la
majorité des milieux. Son utilisation dans les cosmétiques pose problème car la production ne peut pas suivre
Ja demande et cette HE très utile comme médicinale devient rare et chère._______________________ J

L'ENCYCLOPÉDIE 175
ASTÉRACÉES

D e sc rip tio n
Of
"O ré n n rv iè re des murs est une plante
ft> vivace herbacée, phyllopode, de
%
< 3 0 -6 0 cm, rameuse, subcorym bi-
(V forme à pédoncules très étalés,
% flexueux, très gland u leu x^ 1 «
fl
dressées portent une rosette cle
û- feuilles à la base. Elles sont nues ou
(l portent parfois une feuille caulm oire
</i
pétiolée. Les feuilles radicales
en rosette sont ovales, lanceolees
ou elliptiques, entières, dentees ou
V) incisées à la base, plus ou moins poilues,
ou glabrescentes, à poils m arginaux
courts et mous. Le limbe est tronqué,
cordé ou subcordé, brusquement
rétréci en pétiole. L’involucre entourant
les fleurs jaunes, toutes ligulées, est
hispide et très glanduleux. Les fruits
sont des petits akènes de 3 -4 mm,
surmontés d ’une aigrette à soies
roussâtres et inégales, jamais plumeu­
ses. Plante extrêmement polym orphe
comportant de nqmbreuses sous-es­
pèces ou variétés. Egalement très diffi­
cile à différencier des espèces proches
fl avec lesquelles elle peut s' hybrider.

0 Biotope primoire
Lisières et clairières forestières des
<JÛ plaines et des montagnes.
N]
'O Biotope secondaire
Talus des chemins et des routes, friches
agricoles, coupes de bois.
Haies des bocages.

Floraison mai-août

Coroctèrcs indicateurs
Engorgement en M O végétale archaï­
que des sols riches en bases.

Médecine

P lante entière fleurie est


antibiotique, antiseptique, diurétique
puissant, antifongique. qU6
Ile est traditionnellement em ployée

efficacem enMes’^ma! F *
E T ,a
o ^ r m u enesP ' 0qüe' Sid° ' " ° ' « * . ,

régimes a m a f g ^ o m r '50" ' P ° ür les

Cuisine
0 Non comestible.

r plus deS200resnAr 6St U° 9enre extrêmement difficile à ap p réh e n d er en fc»ota n•q u sont
s'hybrider entre elle SS °U sous-esP èces. ^ e s très polym orphes, dont un g ra n d nombre

espèces. Les pflu'fintéîp^ proP r,®tés médicinales m ais plus ou moins puissamment selon ^e/)(
V ----- --------U Ü_US lntéressantes sont Hieracium pi/osella, k e rac/u m murorum et H i e r a c i u m u n ^
1 " 7 r -
ASTÉRACÉES (COMPOSITAÉES)íCOMPOSÉES)
ieracium vetiatum
Description ==
oJ
L Epervière en ombelle est une plante _Q
vivace herbacée, aphyllopode, de £
30 -90 cm, glabre, très feuillée. Le o
corymbe ombelliforme est souvent ^
accompagné de rameaux inférieurs rj
à pédiceiïes munis seulement de poils V
étoilés. Les tiges dressées portent des QJ
feuilles sessiles, lancéolées linéaires,
sub-linéaires, ou oblongues lancéolées, --
dentées ou presque entières. L'involu-
cre entourant les fleurs jaunes toutes
ligulées, est ovoïde, glabre ou presaue O
glabre, à folioles obtuses disposées n\
sur plusieurs rangs. Les folioles exté-
rieures sont à pointe courbée en dehors
au sommet. Les fruits sont des petits
akènes de 3-4 mm, d ’un brun-rou­
geâtre ou noirâtre, surmontés^ d’une
aigrette à soies roussâtres et inégales,
jamais plumeuses. Plante extrême­
ment polymorphe comportant de nom­
breuses sous-espèces ou variétés. Ega­
lement très difficile à différencier des
espèces proches avec lesquelles elle
peut s’ hybrider.
«. . . O
Biotope primaire oo
Lisières et clairières forestières des
laines et des montagnes,
Eandes littorales ou continentales. C
.
Biotope secondaire _r
U
Talus des chemins et des routes, friches rr
agricoles, coupes de bois. M-
Haîes des bocages.

Floraison mai-août

Caractères indicateurs
Engorgement en M O végétale
archaïque des sols à très faible CF.

Médecine
TM : La plante entière fleurie est
antibiotique, antiseptique, diurétique
puissant, antifongique.
Elle est traditionnellement employée
dans les campagnes pour soigner
efficacement les maladies auto­
immunes, la fièvre de Malte, la bru­
cellose.
Sclérose en plaque, sida, maladies
auto-immunes. C'est un diurétique
puissant pour les régimes amaigris­
sants.

Cuisine
Non comestible.

--------------------------------------fl noter______________________ _ — ----------------


Le genre Hieracium est un genre extrêmement difficile à appréhender en botanique systématique. Il compte'
plus de 200 espèces ou sous-espèces, toutes très polymorphes, dont un grand nombre sont capables de
s’hybrider. T
Elles ont toutes les mêmes propriétés médicinales mais plus ou moins puissamment selon les espèces ou sous-
espèces. Les plus intéressantes sont Hieracium pilosella, Hieracium murorum et Hieracium umbellalum.______ y

Volumi- 7
L 'E N C Y C L O P É D I E 177
h w o p lm c ......
lu
y

y Description
•„ un arbuste ou un
L'Argousier est épineux, très
arbrisseau d.o , eonnant. Les
toüffU' dG étalés brun9 foncé, sont
rameaux eta «s °écorce e5t rise a
densement teuiii • ¡||es alternes
reflets argentes. - oblongues
s c n t s e s s i i e ^ s i ^ p l e ^ e ^ ^ e ^ j ^ |o n g u e s

ou l a n c é o l é e s , beauco P f tées puis


que larges d a b o rd a g $ont
S e ? e? apparaiise n t avant les
feuiSes Les fleuVs mâles sont reunies
en courts chatons latéraux et sessiles a
l’aisselle d ’écailles. Les fleurs femelles
sont solitaires, axillaires et brièvement
pédicellées, à perianthe bifide. Les 2
sépales sont verdâtres le stiamate est
en languette. Les nombreux fruits sont
des baies jaunes ou oranges, g lo b u ­
leuses de 6-8 mm de diamètre, a s a ­
veur très acide, disposées en g ra p p e s
<;ur le bois de 2 ans.

B io t o p e p rim a ir e
jl Fruticées des vallées alluviales ou des
H* éboulis des montagnes.
” Fruticées des dunes et arrières-dunes
ft littorales.

B io t o p e s e c o n d a ir e
ijj Talus des routes, des chemins et des
rp voies ferrées.

“ Floraison mars-avril
Fructification août-septembre

Caractères indicateurs
Sols alluvionnaires ou mobiles sans
structure ou non encore structurés.
Zones instables, zones à glissement
de terrain.
Plante fixatrice des sols instables et
mobiles.

Médecine

f*-UitS SOnt antiscorbutiques,

riches en v?tamtne
^ r nB
n! j ) 6 !« lü n*nt des vi,amines
nfiii 9*coo|atures et jus de fruits sont
t lises comme tonique général et
anti-infectieux et pour ,
carences en vitamine C 9 ^ 'eS
Cuisine

vitamine utilisés^ très/ iches en


sirops, confitures rn m i P*°Ur faire des
Eviter la cuisson ' °mP oies et gelées.
Ies Précieuses v ita m h e ? P ° S ^ étruire

i w - '
[ r rQ^ e l d e T / t hae rV n o / 3 e s d ? a f i * -mRIS A ^ ? 5
Ut,lisé p o u r r e v é a f t ° U|S' e r so n f P o u r v u e s d ^ n ® | d * S E L E A G n a c É E S
^ ^ ÎÎl^ o ie s le S io ,es terrains nus e i dan îî® 5 V - f,xent ra z o te d e ra ir-
------- -----— __________ en d a n g e r d érosion lors de g ra n d s travaux (piste

17R
d a CÉES (G RAM INACÉES)tCRAM INÉES)
eum munnum

C Vqe des t*ats


Description
L’O rge des rats est une plante herbacée,
annuelle, d e 2 0 - 6 0 cm, verte, à
racines fibreuses, à tiges nombreuses
en touffe, genouillées-ascendantes,
feuillées jusqu'au sommet. Les feuilles
sont planes, rudes, mollement velues.
Les gaines sont glabres, la ligule est
courte et tronquée. L’épi simple est
assez gros, subcylindrique, à a x e
fragile. Les épillets sont réunis p a r
3. Seuls les épillets moyens à glum es
linéaires-lanceolées, ciliées et egales,
sont fertiles. Les latéraux sont steriles.
Ils sont pédicellés, à glum es sétacées et
un peu inégales. Les glumelles fertiles
sont atténuées en arêtes 3 fois plus lon­
gu es qu’elles et dép assan t longuement
les glumes. Le fruit est un caryo pse
o blo ng adhérent aux glumelles.

Biotope prim aire

382
Vallées alluviales, forêts alluviales.

Biotope secondaire

T"”ic k e k\°
Bords des chemins et d e s routes, rues
des villes et des villages, terrains
vagues.
Cultures, vignes et vergers.

Floraison m ai-août

Caractères indicateurs
Espèce nitratophile d e s sols e n g o rg é s
en M O et a sphyxiés p a r feutrages ou
com pactages.

Médecine
Les jus d ’O rg e (O rge en herbe), très
riches en chlorophylle, rééquilibrants
d e s métabolismes, riches en M g ,
peuvent être réalisés avec un extrac­
teur d e jus d ’herbe et consommés
rapidem ent a p rè s leur extraction.
T M : La plante entière fleurie est
tonique, rééquilibrante, stimulante.
Utilisée comme « fortifiant » dan s tou­
tes les m aladies gra ve s et pour les
sportifs.
Y
Cuisine
Les grain s sont comestibles, on peut
en faire d e la farine, mais il faut j
beaucoup d e patience pour les M J'
récolter.

N é s le s p|u s — » n o i e t - I -------- N
11 v°^are ; Worj ^ am5 ^ w em P^°y®es en u sa g e s alim entaire et médicinal sont les O rge s du grou pe A
um distichum, Hordeum zeocnton, Hordeum hexastichum. _______________________ J
Description
0 U Mon est une liane dioique,
r Le Houb/on est sarm enteuse,
cr herbacée, ^ ¿ ' o u v a n t atteindre
grimpante, ra feuilles o p p o sé e s
o
5 sont grandes, longuement^

palmmbtantea'ux feuilles de Vigne, à


Î V l Æ s ovales acuminés et cTen.e^
? : f S e s supérieures sont souvent
L.eS ! i 0r fleurs vert-jaune sont dioi-

S ta n s / s
a9filet court. Les fleurs femelles sont
disposées en cônes pendants ovates
nnnosés et pédoncules. Elles sont
groupées par 2 à l’aisselle des b ra c­
tées foliacées du cône. Le fruit sec, a
une graine, est ovoïde, un peu aplati et
rouvert de a landes ¡aunes arom atiques.

B io t o p e p rim a ir e
Forêts alluviales et riveraines.
Ripisylves, aulnaies marécageuses,
forêt intermédiaire à lianes.
r.
B io t o p e s e c o n d a ir e
n>
Haies des bocages, coupes de bois,
0 bois résiduels.
Cultures industrielles de Peuplier
CD hybride.

Floraison juin-septembre

Caractères indicateurs
Engorgement du sol en eau et en M O .
Hydromorphismes.

Médecine
Les cônes femelles sont sé
hypnotiques, euphorisants, anaphro-
t X « ™qUeS' *tao,od* W *

/ On en fait des oreillers pour lutter


contre b s insomnies et les énurésies
Ï K o a l a r T ^ é" Urésies< horrîone-
¿nî.'iiïl t0gene' anti-inflammatoire
S br i , n
a?sr d é à :u,i-?
modique et ia lm a n t ï6“ ' ' 5' Qn,isp° 5-

Cuisine
Le.s jeunes poussée ^
printemps comme L l mangent au
ou cuites. es asP e rges crues

parfumer IcTbiei’é 'd e n s6rvent à

t e r des fl^ " r sfeds i ess t ande!


des

r l 1lfM o rc ^isS
^nrfV^ J^
j ^ n ° tCC-----------------------------
^ ------ - ^ Ü Ü L f n p e u t en ?i?er ?,n *"1 extrait les fibres pour faire
----- — _ l^ _ ^ _ co lo ran t rouge-violace.
A5TÉRACÉE$ (COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES) ¡ftifypQcluiÇ} 1 S (j m

iotion C ^ n p o iiç e r w qtqi r a


Descriptioi
<u
La Porcelle glabre est une plante a n ­

P c» *c e Ile g la b t 4!
nuelle, Herbacée, acaule, d e 1 0 - 4 0
cm, à racine simple, grêle, pivotante.
Les tiges ascen dantes ou dressées, sim­
ples ou rameuses, sont g la b re s, nues,
o ffra n t sim plem ent q u e lq u e s écailles
h e rb a cé e s a u sommet. Les feuilles, tou­
tes en rosette radicale, sont g la b re s
ou ciliées, oblongues, atténuées à la
base, sinuées ou pennatifides à lobes
aigus. Les capitules, plutôt petits, sont
form és d e fleurs jaunes, toutes ligu-
lées, entourées d ’un involucre à folioles
gla b re s, très inégales, les intérieures
é g a la n t à peu p rè s les fleurs. Les fruits
sont d e s a k è n e s d e d e u x sortes, ceux
du centre atténués en bec, les e xté ­
rieurs d é p o u rvu s d e bec, très rarem ent
tous atténués en bec. Tous les a k è n e s
sont surmontés d ’un p a p p u s à soies
plumeuses.

B iotope p rim a ire


D unes littorales et continenta les, a rè n e s

384-
schisteuses ou granitiques, sa b le s d e s
fleuves et d e s rivières.

B iotope secondaire

"R c k e n °
B ord s d e s routes et d e s chemins, c a r­
rières et sablières.
Cultures, vign e s et vergers, prairies
agricoles.

Floraison m a i-a o û t

I Caractères indicateurs
S o l à très fa ib le pouvoir d e rétention,
C F très bas.
C a re n c e en a rg ile et en humus.
C a re n c e en M O anim ale.

Cuisine
Toutes les p a rtie s tendres y com pris
les fleurs lorsque la plan te est jeune.
Elle devie nt d u re et a m è re en vieillis­
sant.
La s a la d e d e rosettes d e feuilles
d e Porcelle servie a ve c d e s la rd on s
^ c h a u d s est un p la t recherché.

La Porcelle glabre colonise les dunes et a rè n e s qui sont d e s b io to p e s d e la Directive H a b ita t riches en espèces
rares et protégées. Leur biodiversité re m a rq u a b le g a ra n tit l’équ ilibre d e s sols et la bonne santé d e s anim aux
domestiques. Ces biotopes, riches d ’un g r a n d n o m b re d ’espèces, sont d e s réservoirs à sem ences d a n s lesquels
nous pourrons puiser pour revégé taljser les dé se rts q u e l'agriculture actuelle crée.
Plusieurs espèces d ’H ypochaeris, très p ro ch e s botaniquem ent, ont les m êm es qualités alim entaires et les
mêmes conditions de levée d e d o rm a nce d e s graines.
Voir Hypochaeris radicata volume 1 p a g e 1 9 5 .
> « rlJ..
± D e sc rip tio n
Le H oux est un arbuste ou un petit
arbre de 2 -1 0 m mais pouvant attein­
dre 20 m chez les individus très âges.
|| est à feuilles persistantes, alternes,
coriaces, courtement pétiolées, luisan­
tes, ovales, lancéolées, ondulées é p i­
neuses sur les jeunes ram eaux, ovales,
entières et vert sombre chez les sujets
les plus âgés. L’écorce jaune-verdâtre
est lisse, elle devient chez les sujets
âgés gris-jaunâtre puis noirâtre et fi­
nement crevassée. Les jeunes ram eaux
sont verts et finement pubescents.
Les fleurs régulières, blanches ou un
peu rosées, brièvement pédonculées,
unisexuées, sont disposées en petits
fascicules axillaires. Le calice persistant
est à 4-5 sépales, petits, soudés à
la base. La corolle en roue est à 4 -5
pétales soudés entre eux et avec les
filets des étamines. Les 4 -5 étamines
sont alternes avec les pétales. Les
4-5 stigmates sont presque sessiles.
Le fruit est une drupe charnue, g lo ­
buleuse, plus grosse qu’un pois, rouge
écarlate à maturité, luisante et persis­
tante tout l’hiver. Le fruit contient 4 -5
noyaux triangulaires.

B io t o p e p r im a ir e
Forêt des plaines et des montagnes.
Hetraies a Houx.

B io to p e s e c o n d a ir e

b o trSé^dSUals°Ca9eS' C° üpeS de bois-

Floraison mai-juin

C a ra c tè re s in d ic a te u rs
Région à humidité atmosphérique im­
portante. , . .
Sols rocheux engorges en M O v é g é ­
tale archaïque.

M é d e c in e

Les racines sont émollientes et réso­


lutives.
Les fruits sont violement purgatifs, vo-
j-|_ mitifs et drastiques.
C>J Les feuilles sont diurétiques, laxatives,
toniciues et fébrifuges.
Q<p Les M G de jeunes pousses de Houx
sont utilisés pour soigner les m aladies
oculaires, cataractes, dégénérescence
rétinienne, liées à l’âge, les syndro­
mes prémenstruels, les acouphènes et
bourdonnements d ’oreille.
EF : Je cherche qui je suis ! Je cherche
de quel sexe je suis !

C uisine

les b a ie s *S tOX,que' Particulièrement

N. » V_l
— ues manches dr Qrain très "O C C £ __
ré sIs?a S’ ! é b é ü ü t iT liT T é t ' '------- i-------------- T T
' --------— - «„de
A$TÉRACÉES(COMPOSITAÉES)(COMPOSÉE$) Jhuita fielemum
Description
La G rand e aunée est une plan te viva ce
h e rb a c é e à g ro sse racine charnue, d e
1 à 2 m d e haut, robuste, dressée, pu-
bescente et ram euse a u sommet. Les
feuilles alternes sont dentées, p u b e s-
centes-tom enteuses en dessous, vertes
et ru des en dessus. Les inférieures très
d é v e lo p p é e s, p o uva nt a tteindre 8 0
cm d e long, sont elliptiq ues-o blo nau es,
décurrentes et longuem ent pétiolées.
Les feuilles sup é rie ure s sont o v a le s-
lancéolées, sessiles et un p e u e m b ra s­
santes. L’inflorescence est fo rm é e d e
très g r o s capitu les réunis en c o ry m b e
a u som m et d e s tiges. Les fleurs ¡au­
nes sont tubuleuses a u centre, les e x ­
térieures ligulées et rayonnantes. Le
capitule est entouré d ’un involucre à
b ra c té e s intérieures scarieuses, o b lo n -
g u e s et obtuses, les exté rie u re s her­
b acées, la rges, o v a le s et tom enteuses.
Les fruits sont d e s a k è n e s blonds, sub-
té tragones, g la b re s, surm ontés d ’une
a igre tte roussâtre.

B iotope p rim a ire


Lisières et cla irière s fo restiè res d e s
va llé e s alluviales. M é g a p h o r b ia ie s .

B iotope secondaire
Fossés, lisières forestières, co u p e s d e
bois.
B ord s d e s chem ins et d e s routes, ter­
rains vagues.
Prairies agricoles.

Floraison juillet-août

Caractères indicateurs
S o ls allu vionn aire s riches en a rg ile s,
en b a s e s et en M O v é g é t a le a rc h a ï­
que.
Sote a y a n t un très fort p o u v o ir d e ré ­
tention en e a u et en élém ents nutri­
tifs.

Médecine
La plan te entière fleurie est utilisée
d e p u is l’antiquité p o u r ses p ro p rié té s
toniques, expectorantes, c h o la g o g u e s,
stom achiques, antiseptiques, diuréti­
qu es et verm ifuges.
T M : Leucorrhées, p ertes blanches,
bronchites, verm inoses, dartres, her­
pès, p iq û re s d ’insectes.

Cuisine
Les jeunes feuilles peuvent se m a n g e r
cuites d a n s plusieurs eaux.
O n p eu t rajouter les fleurs extérieures
ligulées a u x s a la d e s c a r elles sont ri­
ches en vitam ine A.
Elle a été utilisée confite a u sucre ou
a u miel. Elle peut servir à aromatiser,
a v e c parcim onie, certains plats cuits
ou desserts (g â te a u x , s a la d e s d e
fruits, crèmes, glaces).
i ) n o te n
Cette espèce originaire du Su d -e st d e l’E u ro p e n’est q u e naturalisée en France suite a u x très nom breuses
lantations qui ont été faites p o u r ses p ro p rié té s arom atiqu es, m édicinale s et ornem entales,
S u fait de l’abandon des cultures, cette e sp è c e est en très fo rte ré g re ssio n en France actuellement, il serait
»temps de refaire quelques plantations si l’on veut éviter sa disp a rition totale.________________________________ ,

L'EN CY CLO PÉD IE 1OT


'¡Ians recj ici
D e sc rip tio n
m ,
un arbre majestueux pouvant
Le Noyé feuilles caduques, a tronc
atteindre JU m, a ma estueux
relativement Æ ’“ d uTronc ¿ 'a b o r d

% T o Ifg la r ^ T e s J e u n ë ;
pousses, à l’éclosion des bourgeons sont rouge
lif. Les feuilles alternes sont grandes, compo­
sées, imparipennées à 5-9 folioles ovales, la
terminai plus grande. Les fleurs monoïques,
apparaissent sur des rameaux differents.
Les fleurs mâles sont réunies en gros chatons
verdâtres pendants au sommet des rameaux
de l’année précédente. Les fleurs femelles
réunies par 2-4 à l'extrémité des rameaux
de l’année, sont rudimentaires, formées d un
ovaire portant 2 larges stigmates en éventail,
courbés en dehors. Le fuit drupacé, arrondi,
vert, est formé d ’un brou charnu se déchirant
irrégulièrement à maturité pour libérer la
graine qui est une noix à 2 valves ligneuses,
ridées, renfermant une amande à 4 lobes
sinués-lobulés.
B io t o p e p rim a ir e
Le Noyer n’a pas de biotope primaire en
France. Il est originaire des Balkans et lar­
gement planté en Eurc~~ —
l’époque gallo-romair
naturalisé dans les gr
du Rhin et de la Loire.
B io t o p e s e c o n d a ir e
Naturalisé dans les haies des bocages, parti­
culièrement dans le bocage Brionnais (71)
On le trouve également naturalisé en bordure
de champs (Limagne), dans les viqnes et
vergers, petits bois résiduels. Il peut coloniser
abondamment les friches agricoles.
Floraison avril-mai

Caractères indicateurs

Arbre renommé^ansTertaînes pouM ocaHser^es’t^rres^tes’pîus’ricïies’


Médecine
Les
propriétéfaTringln^' et le brou toxications à diverses molécules de synthèses (pestrode
ques, antiseptiques v e r m i f u ^ ^ u S' toniq u.es, str et aux antibiotiques et sont utilisés également dam
M G et TM sont particulièrement etfr y p °9 'y c®m' an traitements du diabète.
maux d ’estomacT b r û t f l f ^ t eff,caces P°ur ap<
aigreurs d’estomac, h y p e r a c id f r "? 0' dl9 estior|s d HUILE : L'huile de noix est vermifuge et fait diminue ^
t e taux de cholestérol dans l'organisme de par sa te
acides g ra s polyinsaturés.
Cuisine POW te! d®s'nfox'cabon:

elles so n f u i ^ e x c e H e n t Î r e^ ^ ^ ^ m e n t a i r e s 6 n fé e S OU un d é lic ie u x b e u r r e v é g é ta l,
minéraux. Comme b e a u c o u n Î es/ ic.he ,e n vita m in e s et en P n p e u t é g a l e m e n t o b t e n ir un siro p en foiso
soir 3|0n.n® SOUrce d e fer O n V ^ ruits ° Q m a n d e la noix ♦ lo n g u e m e n t T a s è v e su c ré e a u b a in m a rie (comme
SQ ° d e ,res a ro m a tiq u ^ gj e x ir ? it é g a le m e n t u n e ^ u H f f 2 ° ,Utilise les ¡ ^ " e s p o u s s e s ro u g e s, ou les no.x v
H f ren°mmee. On peut en faire d eS f j f ™ pour f°briquer un excellent vin de no
LécorceA e itlïlîîT - "" * O
D escription -§
Le Jo n c des crap a u d s est une petite <j
plan te h e rb a c é e annuelle d e 5 - 3 5 O
cm, à racines fibreuses, à tige s g r ê - <3
les, d re ssé e s ou diffuses, p o rt a n t 2 - 3 s-
feuilles. Les feuilles ra d ica le s, plus U
courtes q u e la tige, sont toutes li- i/>
né aires-canalicu lées, non noueuses, à
g a in e non auriculée. Les fleurs d ’un T3
ve rt pâle , d is p o sé e s en c y m e s lâches,
sont solitaires et e s p a c é e s le lo n g d e s g
ra m e a u x. Les b ra c té e s fo lia c é e s sont 0
plus courtes q u e l’inflorescence. Le p é - JT)
rianthe, lo n g d e 5 mm est à 6 divisions
in é g a le s, la n cé o lé e s en alêne. La fleur
contient 6 étam in es et un o v a ir e sur­
m onté d e 3 stigm ate s plus ou moins
enroulés ou o n d u lé s et velus. Le fruit
est une c a p su le o b lo n g u e , obtuse, mu-
cronulée, plus courte q u e le périanthe,
à trois v a lv e s et trois lo g e s contenant
d e n o m b re uses g r a in e s minuscules.
E sp è ce p o ly m o rp h e p ré se n ta n t d e
n o m b re u se s so u s-e sp è c e s ou v a rié té s
d o n t certa ines ont été é le v é e s a u ra n g
d ’espèce.

B io to p e p rim a ire oo
Limons, s a b le s et g r a v ie r s e x o n d é s
en
d e s fleuves et d e s rivières, p a rf o is d e s ^
b o rd s d ’é t a n g s et d e lacs.

B io to p e secondaire
B o rd s d e s lacs et é t a n g s artificiels.
Fossés, c a n a u x , biefs.
P rairies a gricole s, cultures, v ig n e s et
ve rgers, chemins.

Floraison m a i-se p te m b re

rCaractères indicateurs
A sp h y x ie , e n g o rg e m e n t en eau, b a t-
tance, co lm a ta ges.
Lit d e sem ence a terre trop fine. Travail
d u sol p a r tem ps humide. Excès d ’irri­ 0
gation.
P â tu ra g e ou su rp â tu ra g e p a r tem ps
hum ide. Piétinem ent d e s anim aux.

[ Cuisine
N o n com estible. 0
1RR
)g }% $ ¿ U 77
cedrus cupressacé
Es(C0
% ES:
D e sc rip tio n
0
I p Genévrier code est un arbuste pouvant
deverib un petit arbre de 1-8 m, dresse,
< àbourqeons écailleux, a rameaux ob-
tusément triangulaires. Les feuilles très
( 5
'
étalées sont des aiguilles verticillees
par 3 et disposées sur 6 rangs. Elles
o sont toutes linéaires en alene, a pointe
D fine et piquante, articulées, non decur-
£L rentes marquées en dessus de deux
sillons blanchâtres sépares par la ner­
vure centrale, à caréné obtuse en des­
sous Les fleurs dioiques sont a I aisselle
0 des feuilles à l’extremité des rameaux.
D Les fleurs mâles sont réunies en chatons
c jaunâtres, solitaires, petits, subglobu­
a leux. à écailles peltées portant chacune
3-1 2 anthères. Les fleurs femelles sont
réunies en minuscules chatons verd â­
tres, solitaires, axillaires, à écailles peu
nombreuses, appliquées, les supérieures
portant chacune à leur base un ovule nu
et dressé. Ce que l’on appelle les baies
de Genévrier sont en réalité des cônes
charnus aux écailles plus ou moins sou­
dées entre elles en rorme de baie. Ils
Tl * contiennent 2-9 graines à 2 cotylédons,
n_ osseuses, anguleuses et non ailées. Les
> <( baies » du Genévrier cade sont grosses,
d 8-10 mm de diamètre, rouqes-orangées
et luisantes à maturité, dépassées ou
égalées par les feuilles.
u> B io t o p e p rim a ire
CD Matorrals et landes à G enévrier , m a­
vQ quis et garrigues.
Riotopc s e c o n d a ir e
Parcours à moutons, friches agricoles,
floraison mai
Fructification
Atari! W mbre de la deuxième année.
Ains, Ion trouve, comme chez la plupart
des comf 3 générations sur le
meme arbre, les fleurs, les fruits verts
de première année et les fruits mûrs
de deuxieme année. S

Caractères indicateurs

« rétention,Très riches Î n b® P ° UVoir de


à pH élevé en dases/ souvent

Carence

M é d e cin e

¡ { B S S K 6’ ,rüi,S mÛrSS° m diUré,i^ s- ■ » • * « * stomachiques,

J
s 5
H 'w W r S S *

S ? " "
é9 ° S n f u » é e p o u f é l 'inSUff,?°nCeS rénales-
U bois coupé en pe,its mor

nom d « huji^ï^'ayait !e goudron H


P e l °' 9ner

u .
insectes, les mites

9
perm et éooiem en,
S aussl mi,es d e s grain s

d%VC^/2 qSfr?lhl^ "^ r ig è n e “ o Pry r^ ^ e e t W d e e Génévrier cade sous le


_fl notcL
^ l e G enévrier cade eS,‘Jf)Q*f#
des biotopes de a f
Habitat. Ces milieux son
en espèces rares e £ fquob'?
Leur biodivers.te * * *
garantit l'équilibre
isine la ren°uveler trè! *0™ ° , “” ' e,ficace- mais é,an' la bonne santé ae* ¿fur*1'
» CO n rs. _I domestiques qu' n grfij
lls SontnagÎéah|US' apPelés « h • C e s biotopes, riches
nom bre d eSPe^ ' s dan5 T
W S S r Ï Ï j Î ^ r o ru r ? lV-n rs'u c ?ér ^ bJ ei " - au cuits. réservoirs à sem püiser
quels nous pourrons P rfs cre_e
s o r ,e d e
ne le G e n e v n ^ r rn m m ..n
SSACÉES (CONIFÈRES) emcea
s-iip RE

d e T-^kénicie
Description
Le Genévrier de Phénicie est un arbuste, gé­
néralement touffu, pouvant devenir un petit
arbre de 1-8 m, dressé, à écorce brun-
rougeâtre, à bourgeons nus, à rameaux
cylindriques. Les feuille
feuilles sont en forme
cl’écailles,
T é ...........
étroitement appliquées,
...............
ap p lu imbri-
iuées sur 4-6 rangs, ovales-rhomboïdales,
décurrentes,non articulées, jamais piquantes.
Elles sont glanduleuses, très odorantes,
bombées sillonnées sur le dos. Les fleurs
dioïques sont à l’aisselle des feuilles à
l’extrémité des rameaux. Les fleurs mâles
sont réunies en chatons Jaunâtres, solitaires,
petits, subglobuleux, a écailles peltées
portant chacune 3-12 anthères. Les fleurs
femelles sont réunies en minuscules chatons
verdâtres, solitaires, axillaires, à écailles
peu nombreuses, appliquées, les supérieures
portant chacune à leur base un ovule
nu et dressé. Ce que l’on prend pour les
fruits sont en réalité des cônes charnus aux
écailles plus ou moins soudées entre elles en
forme ae baie. Ils contiennent 6-9 graines
à 2 cotylédons, osseuses, petites, profondé­
ment sillonnées, anauleuses et non ailées.
Les (( baies )> du Génévrier de Phénicie

390
sont grosses, 6-10 mm de diamètre, à chair
fibreuse très ferme, rouges-orangées et
luisantes à maturité.

k\°
Biotope primaire

T ic k e .
Matorrals et landes à Genévrier, maquis
et garrigues. Rochers et falaises.

Biotope secondaire
Parcours à moutons, friches agricoles.

Floraison février-mars
Fructification
août-novembre de la deuxième an­
née. Ainsi l’on trouve, comme chez la
plupart des conifères, 3 générations
sur le même arbre, les fleurs, les
fruits verts de première année et
les fruits mûrs de deuxième année.

Caractères indicateurs
Sols très secs à très faible pouvoir de
rétention, très riches en bases, souvent
à pH élevé.
Sols rocheux ou caillouteux. Carence
en humus, carence en MO.

J) noten Médecine
le Genévrierde Phénicie est une espèce des biotopes de la Directive Habitat. Réservé au corps médical ou à l’usage

I
Ces milieux sont riches en espèces rares et protégées. Leur biodîversité vétérinaire.
remarquable garantit l’équilibre des sols et la bonne santé des animaux
domestiques qui les pâturent. Ces biotopes, riches d’un grand nombre
d’espèces, sont des réservoirs à semences clans lesquels nous pourrons Cuisine
Miser pour revégétaliser les déserts créés par l’agriculture d'aujourd'hui. Plante très toxique, les baies peuvent
'J0TE5 : Dans la flore française trois Genévriers sont comestibles : être mortelles.
Juníperos commuais J Juniperus oxycedrus / Juniperus nana (= Juníperas
alpina)(= Juniperus sibirica).
B trois Genévriers sont des toxiques graves et peuvent être mortels :
Juniperus phoenicea / Juniperus sabina / Juniperus thurifera.
Dans les deux groupes nous trouvons des espèces à baies bleues, des espèces à baies rouges-orangées. Le seul
moyen de les distinguer sans erreur possible repose sur la forme
torme des feuilles : les trois espèces
especes comestibles ont des
feuilles en forme d’aiguilles piquantes et les trois espèces vénéneuses ont des feuilles en forme d’écailles étroitement
appliquées, non articulées ce qui rend les rameaux non piquants.
Pour être sur de cueillir une espèce comestible il faut se piquer les doigts pendant l’opération.
Attention aux mélanges, les Genévriers cade peuvent faire des buissons imposants et un Genévrier de Phénicie peut
avoir poussé à l’inténeur et être ainsi peu repérable. Bien regarder avant de cueillir:_______________________ .

L’HNCYCLOPEDIE 187
/, n h m inili
< 7
i i /
(Ilio ' j e i l o CRUCIFÈRES

D e sc rip tio n
Le Tabouret perfolié est une plante
annuelle de 15 - 3 0 cm, grele, g la b re et
alauque, à racine pivotante. Les tiges
sont dressées, souvent flexueuses.
Les feuilles entières ou denticulees,
alternes, sont de deux sortes : les
radicales en rosette sont obovales, les
caulinaires ovales-oblonaues, sesslles,
embrassent la tige p ar des oreillettes
obtuses ou subaiguës. Les fleurs sont
réunies en longues g ra p p e s terminant
les tiges. Les fleurs, petites, sont à 4
sépales dressés ou un peu étalés. La
corolle a 4 pétales blancs presque
égaux. Les étamines, plus courtes que
les pétales, sont à anthères ovales et
jaunâtres. La g ra p p e fructifère, assez
longue, porte de nombreuses silicules
aplaties, longuement pédicellées, éta-
lées-dressées. Les fruits sont des silicules
ovales en coin, un peu atténuées à
la base, largement ailées au sommet
et échancrées. Le style très court est
inclut. Les graines, 3-5 p a r loge, sont
lisses.
B io to p e p r im o ir e
Pelouses écorchées des plateaux c a l­
caires et basaltiques. Sab les secs et
nus des vallées alluviales.
B io to p e s e c o n d a ir e
Bords des routes et des chemins, ter-
rains vagues.
Cultures, vignes et vergers.
■■ •

Prairies agricoles, vieux nu


murs, décom-
bres.
Floroison mars-mai

C a ra c tè re s in d ic a te u rs

Compactage des sols riches en bases


ou à pH élevé. Blocage de P.

M é d e c in e

La plante entière fleurie, riche en vi­


tamine C et en chlorophylle est utili­
sée comme anti-infectieux, dépuratif,
circulatoire,
laire. protecteur cardio-vascu­

C uisine

Toutes les parties tendres y compris


les fleurs.

Comestible crue ou cuite comme toutes


les crucifères.

'-ette espèce -----~-------------------- n


Cette
nautia arvensis

K n autie d e s c k a m p s Scabieuse des ckam ps


Description
La Knautie des cham ps est une plante
vivace herbacée, entièrement velue,
d e 2 0 - 8 0 cm. pouvant m êm e a t­
teindre 1 m 20 , a souche é p a isse et
oblique. Les feuilles o p p o sé e s sont
d ’un vert terne et grisâtre. Les infé­
rieures, entières, dentées ou pennati-
fides, sont à lobes lancéolés-linéaires
et aigus. Les m oyennes et supérieures
sont généralem ent pennatisséquées.
Les capitules sont portés p a r d e lo ngs
•édoncules, non ou peu glandu leux,
i érissés d e longs poils entrem êlés d'un
duvet court et crépu. Les fleurs roses
ou lilas, insérées sur un réceptacle hé­
rissé d e soies, sont g ro u p é e s en têtes
hém isphériques. Les fleurs extérieures
sont rayonnantes. L’involucre est à fo ­
lioles lancéolées plus courtes q u e les
fleurs et d isp o sé e s sur plusieurs rangs.
Le calice à lim be h e rb a c é et stipité
(sé p a ra b le du fruit), po rte 8 dents en
arete, é g a la n t les 2 / 3 d e la longueur
du calicule. Espèce polym orphe, p a r ­
ticulièrement p a r ra p p o rt à la form e
d e s feuilles. Le fruit entouré p a r le
calicule adhérent et persistant, est un
a k è n e velu hérissé.

B iotope prim aire


Prairies naturelles, lisières et clairières

392
forestières.

B iotope secondaire
B ord s d e s chemins et d e s routes, p a r ­
cours, p ra irie s agricoles. Q)
Terrains vagues, friches agricoles. r*
Ü
Floraison juin-août

Caractères indicateurs
Espèce d e s prairies équilibrées, riches
en M O végétale, p a rfo is carencées
en N.
So ls équilibrés en M O et en eau.

Médecine
Un nom bre im pressionnant d'espèces,
cueillies et conditionnées sous le nom
d e Scab ie u se font p a rtie d e s ge nres
Knautia, Su ccisa et Scabiosa. Problè­
mes d e peau, grip p e s, bouche sèche.

_fl noten
Espèce caractéristique des prairies fa v o ra b le s à la production laitière. Cette plante fait partie du cortège
des espèces nécessaires à la qualité o rga n o le p tiq u e d e s from age s, particulièrement d e s fro m a ge s A.O.C.
La Knautie des champs est égalem ent une e sp è ce d e s prairies d e fauche d e la directive Habitat. C e s prairies
sont riches en espèces rares et protégées. La biodiversité re m a rq u a b le d e ces milieux garantit l’équilibre
des sols et la bonne santé d e s anim aux dom estiques qui les pâturent. C e s prairies, riches d ’un g ra n d nom bre
d'espèces, sont des réservoirs à sem ences d a n s lesquels nous pourrons puiser pour revégé taliser les déserts
T
que l’agriculture actuelle crée
Pour maintenir cette biodiversité, ces pra irie s doivent être fauchées, si p o ssible en fauche tardive, et pâturées
le moins souvent possible. .
r/ r/ z/ a / j K ’ i a u u s T£RACÉES
(COMPOSITAÉES){CO

r Description
p
La Laitue vivace est une plante vi-
ïaee herbacée, de 2 0 -5 0 cm, a tiges
n dressées glabres et rameuses. Les
feuilles glabres, sont profondém ent
< pennatipartites, souvent roncinees, a
P segments oblongs ou presque linéai­
n res, anguleux ou entiers. Les feuilles
ri radicales sont pétiolées, les cauli-
naires embrassent la tige p a r deux
oreillettes arrondies. Les capitules,
longuement pédicellés sont disposés
ri' en panicule corymbiforme étalée. Les
N fleurs bleues, toutes ligulées, sont en­
fl' tourées d ’un involucre oblong cylindri­
CD
r— que pourvu de folioles à sa base. Le
>
fl réceptacle est nu. Les fruits sont des
akènes noirs à maturité, finement ri­
dés en travers, oblongs-fusiformes, à
côtes très visibles, pourvus d ’un bec
aussi long qu’eux, de 1 3 -1 4 mm de
long y compris le bec. Les akènes sont
Tl surmontés d'un pappus à aigrette
ri blanche à soies non plumeuses.

fi
Biotope primoire
->
0 Rochers et éboulis pierreux des p la i­
nes et des montagnes, des plateaux
'G calcaires et basaltiques.

Biotope secondaire
Talus des chemins et des routes, a n ­
ciennes carrières, champs pierreux.

Floraison mai-juillet

Caractères indicateurs \
Sol très rocheux ou pierreux très riche
« rieur à“ ’' !0UVen' ° pH élevé !uP é ’
Carence en humus. Carence en M O et

M é d e cin e * N

La plante entière fleurie ™i


,e, emolliente, laxative d l Î <?n"
* et rafraîchissante. Elle est Î fr ït *
très riche en vitnm:« 6 ,egalement
e' aminés « s e n t i t mi" érau*

Cuisine " nJ

¡e s te u ir Par' ies ,e"dres y compris

V
¡¡?n p T l e™ a !re“! n ra ' ° ' °fd 6 S ” 9 ue
vu/gare) en France (avec Picri-

CUi,e' « « * ¡1 e s ,
d é ile u se X C re Une « P * 2
J ^ a c t u c a ^ s é m o la .

.Laitue sauvage
Description ¿M á c h ic a scariota
La Laitue scarole est une plante bisan­
nuelle, pouvant atteindre et dépasser
1 m, a tiges dressées, hispides dans le
bas, glabres et rameuses dans le haut, à
ram eaux étalés. Les feuilles dressées, la
plupart déviées obliquement p a r ra p ­
port à la tige, glauques, spinuleuses sur
les bords et sur la nervure dorsale, sont
profondément pennatipartites ou pen-
natilobées à lobes larges, parfois pres­
que entières. Les feuilles radicales sont
pétiolées, les caulinaires sont em bras­
santes, auriculées et non décurrentes.

Laitue scarole
Les capitules, subsessiles ou courtement
pédonculés, sont disposés en panicule
corymbiforme étalée. Les fleurs jaunes,
toutes ligulées, sont entourées d ’un in­
volucre oblong cylindrique pourvu de
folioles à sa base. Le réceptacle est nu.
Les fruits sont des akènes obovales, gris
à maturité, à bords aigus, munis de cils
courts au sommet. Ils sont prolongés par
un bec égalant leur longueur. Les akènes
sont surmontés d ’un p appu s à aigrette
blanche à soies non plumeuses.

«a0 3 9 4
Biotope prim aire
Prairies, lisières forestières des va l­
lées alluviales.
Biotope secondaire
Talus d e s chemins et des routes, friches
agricoles, décombres, terrains vagues.
Cultures, vignes et vergers. Jardins f a ­
miliaux et m araîchages.

Floraison juillet-août

Caractères indicateurs
en azote
des sols riches en bases.
Itop
| com plexe p a r les b a se s et les nitra­
tes.*I

| Médecine
La plante entière fleurie est calmante,
émolliente, laxative, dépurative et ra­
fraîchissante. Elle est egalement très
riche en vitamines, sels minéraux et
acides aminés essentiels.
TM : M a la d ie s nerveuses, névroses, dé-
cessions, ulcères à l’estom ac
C e latex des plantes en fleurs d e Lac-
I tuca serriola et Lactuca virosa fournit,
une fois déshydraté, une substance
brun foncé, très am ère : le lactucarium,
a u x propriétés antispasmodiques, som-
I nifères, sédatives, hypnotiques et ex­
pectorantes. Les effets thérapeutiques
sont proches d e ceux de l’opium sans
les effets secondaires ou la toxicité de
ce dernier.
Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
Joutes les Laitues ont été sélectionnées à partir de plusieurs espèces de les fleurs sont comestibles mais très
Lactuca sauvages dont Lactuca serriola. am ères et même souvent très âcres.
Cette espèce est donc à l'origine des espèces et variétés cultivées Seules les rosettes d e jeunes feuilles
actuellement, elle est absolument nécessaire comme réservoir généti­ ou les très jeunes pousses en hiver et
que pour pallier à leurs déficiences et permettre leur pérennité. au printemps sont consommables en
Si l'espèce sauvage disparaît, les esoèces et variétés Darente: sa la d e ou cuites dans plusieurs eaux
yées disparaîtront avec pour éliminer l’amertume.
d m c iin ju ic d
PINACÉES
a r 7u r d e n clt (ABIÉTACÉE:
üs
Description
fl'
LÎH itd re % eOn ^ ' d e f o m ^ p r o m M e ,

6 m étdées O U réfléchies, eparses,


sont êtaiees « feuilles sont des a?
S " d e 1! d2§'"slrtS n isd ^ n W b e ^ u le '« v . JVfc
¡llnn, E||es sont linéaires, molles, ■ / p 'j p

herbacées ef d'un vert clair. Les fleurs


m o n d e s ton. réunies en chatons de * •

fleurs mâles globuleux et aunatres


Su en Tône J e fleurs femelles roses ■-» »

rouges ou violacées mais toujours de


couleur très vive et muni de bractées % ■
à la base. Les cônes sont dresses, V * <■
solitaires, ovoïdes oblongs, longs Le “
de 3-4 cm, gris brunâtre, a écaillés ^ J.
ligneuses, minces, persistantes, rhom­
boid a les, tronquées ou échancrees,
lâchement imbriquées, égalant ou
débordant les bractées. Les graines
géminées, obovales-tronquées, sont
largement ailées et à 5-7 cotylédons. I

Biotope prim aire


Forêt d’altitude dans les Alpes du Sud :
le Mélézin
Biotope secondaire
Prés-bois, alpages, plantations, parcs /,
et jardins.

Floraison avril-juin
en automne de la
Fructification même année

Caractères indicateurs
Espèce pionnière héliophile des ter­
rains filtrants bien alimentés en eau.

Médecine
Les jeunes pousses sont neurotoniques
expectorantes, sédatives, antisepti­
ques des voies respiratoires. P
vulnéraire.6 éC° rœ (le cambium>
- j.
JJ® eV ™ : Rhumes, bronchites affec­ in i

tons diverses des voies respiratoires


HE : Pour assainir les locaux à uflisp'r
en vaporisation ou dans Ser *7
en cas d’épidémie d,ffuseurs

- S v t e n r la « « * » > « , -
H
emménagogue e ^ ^ a i r T ^ * " 9*'

Cuisine —
#|L 4f

Les jeunes pousses V C %


i
temps servent à arom ati?*6? QU .prin‘
composées |es liqueur 2 r * S Salades
La seconde écorce / CrLemes- -

comestible, elle n . CQmbluni) est i


.(1
1 tA

te s te z
l«n"omdAe 'l f M S ^ r ! ! u ,au,re,0 <swuS
sucrées de cet arbre. « « “dations i ^ I

à -«

aux inte^l-1lr iputrescible, ¡| est 7 HOtCC________________________— — -


1
,
exp
------ |
eeT,ch°Yé danS des constructions extérieures fortemei
Qrpentes, constructions navales, etc.... ___
PABACÉES (LÉGUMINEUSES)(PAPILLIONACÉES) utfiurus tuv erosus
Description
La Gesse tubéreuse est une plante
vivace herbacée d e 3 0 - 8 0 cm, glabre,
à nombreuses tiges anguleuses, faibles
et grimpantes. La souene profonde est
munie d e tubercules ovoïaes.
Les feuilles alternes, à une p a ir e de
folioles elliptiques ou oblongues.
mucronulées, ont un pétiole non aile
é g a la n t les stipules linéaires-lancéo-
lées. Elles sont munies à leur extrémité
d ’une vrille rameuse.Les fleurs rose-vif
ou rouges, sont assez g ra n d e s (1 4 -1 6
mm) et odorantes. Elfes sont réunies
en g r a p p e s lâches bien plus longues
que la feuille. Le calice est form é a e 5
sép a le s soudés en cloche et à 5 dents.
La corolle est constituée d ’un étendard
orbiculaire et de 2 ailes plus longues
ue la carène. Le style arqué-ascen-
3ant est tordu sur son axe. Le fruit est
une gousse d e 2 5 - 3 5 mm d e long sur
4 - 6 mm d e large, linéaîre-cylindrique,
veinée, g la b re et fau ve à la maturité.

Biotope primaire
Pelouseset ourlets forestiers d e s plaines
et d e s m ontagnes d e s pla tea u x
calcaires et basaltiques.

Biotope secondaire
Talus, b o rd s d e s chemins et des routes,
terrains vagues.
Cultures, vignes et vergers.

Floraison juin-septembre

f
Caractères indicateurs
C o m p a c ta g e des sols riches en bases,
souvent à pH > 7,5.
Sols argileux, compacts, humides plus
ou moins asphyxiés.

Médecine
U s a g e réservé au corps médical.

| Cuisine
Les racines et tubercules, au goût de
châtaigne, ont été utilisés en période
d e disette. Il faut les m anger bien cuits
ca r ils sont d a n ge re u x crus comme
toutes les légumineuses.
O n a consommé égalem ent d e la
même m anière les jeunes gousses et
les grain es mais attention toujours
bien cuites : crues ou mal cuites elles
peuvent provoquer une m aladie de
dégénérescence nerveuse a p p e lée
l <( lathyrisme ».

_fl n o te r
Espèce encore courante dans les cultures il y a une cinquantaine d ’années, aujourd’hui les populations se ra- \
réfient en plaine
... j___ comme en m ontagne. Partout où cette espèce est encore présente il est urgent d e prendre
....................ontaçj ^
^des mesures de sauvegarde pour éviter sa disparition.

L 'E N C Y C L O P É D I E
’oiur 193
LAURACÉES
h u n v nc

r Description
p Le Laurier noble est un arbuste ou un
r*
2 petit arbre de 5 -2 0 m, aromatique,
(5 ’
toujours vert, très rameux et a
rameaux dressés. Les feuilles alternes
sont persistantes, coriaces, elliptiques-
0 lanceolées, atténuées en court pétiole,
penninervées, à bords entiers et
fi ondulés. Les fleurs jaunâtres ou blan­
châtres sont dioïques, odorantes et dis­
posées en petites ombelles axillaires
pédonculées et involucrées. Les fleurs
mâles, au périanthe à 4 divisions égales
et obovales portent 8 -1 2 étamines
disposées sur deux rangs, à anthères
s'ouvrant de la base au sommet par
des valvules. Les fleurs femelles, é g a ­
lement à périanthe à 4 divisions égales
et obovales portent un ovaire libre,
entouré de 2-4 staminodes tripartits.
Les ovaires portent 1 style court et
épais, à stigmate subcapité. Le fruit
est une drupe noire, ellipsoïde, à une
seule graine.

Biotope p rim aire


Forêts riveraines des oueds et rivières
méditerranéennes. Forêt galerie mé­
0
diterranéenne.
Biotope secondaire
vO Subspontané là où il a été planté, petits
N bois, friches agricoles et urbaines.

Floraison mars-mai

Médecine
Les feuilles et les fruits de Laurier
n o b le sont stimulants, stomachiques,
carminatifs et antiseptiques.
TM : Rhumatismes, digestions difficiles,
aphtes, gingivites, grippes, rhumes,
infections ORL.
HE : Anti-infectieuse, expectorante,
antispasmodique puissante, antalgi­
que. On utilisera les huiles essentielles
pour arrêter des douleurs aiguës
physiques ou psychiques, grippes,
infections ORL. arthrites, polyarthrites,
hépatites virales, acnés et furoncles.

Cuisine

Les feuilles sont très aromatiques et


largement employées dans la cuisine.

les Emp e re urs o ma in 5°tre ssch ent° d ^° P ° Ur ses P r.° P d é té s m é d ic in a le s et p o u r s’élever sPjJ^ple
^ e leurs triomphes. cour°n n es d e L a u r i e r n o b l e p o u r s ’é le v e r a u -d e ssu s

1 Q /I
I ta, ajicjuïti

Lavande officinale Lavande fine


r Description
La Lavande officinale est une p la n ­
te vivace sous-arbustive, d e 2 0 - 6 0
cm, brièvem ent pubescente, à tiges
nom breuses et ligneuses à la base.
Les ra m e a u x sont simples, longuem ent
nus a u sommet, à 1 -3 entrenceuds
Infrafloraux allongés. Les feuilles
o p p o sé e s sont llnéalres-oblongues,
allongées, atténuées p r è s d e la b a s e
sur les ra m e a u x florifères. C elle s d e s
ra m e a u x stériles sont plus étroites.
Les fleurs sont réunies en é p is un peu
lâches ou Interrompus. Elles sont bleues,
à o d e u r arom atiqu e et se détachent
très facilement. Les bra ctée s florales
sont larges, ovales, m em braneuses,
brunes et nervées, a c c o m p a g n é e s
p a rfo is d e très petites bractéole s sca-
rleuses. Le calice tubuleux, à 1 3 - 1 5
nervures, est à 5 dents in é g a le s conni­
ventes, les 4 Inférieures très courtes, la
supérieure p ro lo n g é e en a p p e n d ic e
en form e d e capuchon. La corolle, à
tube saillant, un peu dila té à la g o rg e ,
est à 2 lèvres, la supérieure à 2 lobes,

y\° 3 9 8
l’Inférieure à 3 lobes, tous p re sq u e
é g a u x et étalés. Les 4 étam ines sont
courtes, incluses, un peu réfléchies sur
la lèvre Inférieure d e la corolle.
Les anthères sont à une loge. Les 4
carp elle s sont oblongs, g la b re s et

T”iche
lisses. Le fruit est un tétraxène Inclus
a u fond du calice.

Biotope primaire
Prairies et pelouses d e s m ontagnes.

Biotope secondaire
B ord s d e s chemins et d e s routes,
friches agricoles, p a rcou rs pasto ra ux.

Floraison juin-août

[ Caractères indicateurs
So ls rocheux à très fa ib le po u vo ir d e
rétention, carencés en humus, à p H
élevé, généra lem ent supérieur à 8 .
Espèce strictement caldcole.

I Médecine
Les sommités fleuries sont d ’activité
antispasm odique, calmante, sédative,
décontractante musculaire, antal­
gique, antl-Infectieuse, cicatrisante.
TM et HE : Douleurs diverses, Insom­
nies, stress, ne ttoya ge d e s caries et
a b c è s dentaires, brûlures.
L’u s a g e le plus Im portant d e l’HE de
Lava nde officinale est le traitement en
prem ière intention d e s brûlures.

Cuisine
Les sommités fleuries sont très a ro m a ­
tiques, particulièrement d a n s les plats
sucrés, glaces, sorbets, crèmes dessert,
sirops, etc... Le miel d e Lava nde est
très parfum é.

ta c
^AMlACÉE s
Description J J , (irdihliild si >n a
la La va n d e est une plante vivace
a sp ic

sous arbustive, de 20-80 cm tomenteu-


se-blanchâtre, à tiges nombreuses e
ligneuses à la base. Les rameauxc sont
divisés en ramuscules étalés a 3-6 en
trenœuds infrafloraux très allonges. Les
feuilles opposées sont tomenteuses. Les
inférieures rapprochées, sont oblongues-
spatulées, atténuées depu.s le tiers su­
périeur. Celles des rameaux stériles sont
plus larges. Les fleurs sont réunies en épis
un peu lâches ou interrompus. Elles sont
violettes, à odeur aromatique de cam­
phre et se détachent très difficilement.
Les bractées florales sont linéaires, ver­
dâtres, accompagnées de petites brac-
téoles persistantes. Le calice tubuleux, à
13-15 nervures, est à 5 dents inégales
conniventes, les 4 inférieures très courtes,
la supérieure prolongée en appendice
en forme de capuchon. La corolle, à tube
saillant, un peu dilaté à la gorge, est à
2 lèvres, la supérieure à 2 lobes, l’infé­
rieure à 3 lobes, tous presque égaux et
étalés. Les 4 étamines sont courtes, inclu­
ses, un peu réfléchies sur la lèvre infé­
rieure de la corolle. Les anthères sont à
une loge. Les 4 carpelles sont oblongs,
glabres et lisses. Le fruit est un tétrakène
indu au fond du calice.

Biotope prim aire


Maquis et garrigues, pelouses écor­
chées.
Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes, friches
agricoles, parcours pastoraux.
Floraison let-septembre

Caractères indicateurs
Sols rocheux à très faible pouvoir de
retenKo", carencés en h u i s , à pH
eleve, généralement supérieur à ft
Espece strictement calcicole 8'

Médecine

s a r s s « ?

abcès dentaires1 y 9 deS Canes et


E a v a S e 'a ÿ c « r e 0 " ' .de ' HE de
Première intention d « bini'tement en
°.” utilise également ÎHF JiUres-
Pece pour calmer les d f de Cette es'
dues aux piqûres dînsectes0 " 960150" 5
Cuisine — -------- ^
L.es sommités fleurie
P p ^ c ü lK ïm V n ïï très. aroma-
drops' t e “ ’’ Sorb^ c r t ne sd S P 'a,s
islUlACÉES
qousia_ spçcutiuiirveneris
via speculum

À/\ii*oii* de Vervus
Description__________________
Le Miroir de Vénus est une plante
annuelle d e 1 0 - 4 0 cm, pubescente
ou ' glabrescente, à tige dressée,
ordinairement rameuse à ram eaux
étalés. Les feuilles alternes sont un peu
rudes, sessiles, obovale s ou oblongues,
faiblem ent ondulées crénelées. Les
fleurs violettes, dressées, subsessiles,
nombreuses, sont disposées en
petits corym bes form ant une panicule
terminale. Le calice form é de 5 sépales
soudés en tube allongé, pubérulent
ou glabre, est à 5 lobes linéaires en
alêne, étalés, à peine plus courts que
le tube à la floraison. La corolle à
5 pétales est assez grande, environ 1
cm de long, étalée en roue, égalant
ou dép assant un peu le calice. Le fruit
est une capsule longue de 1 0 - 1 5 mm,
contractée au sommet.

T~\cV\e. v\° 4 -0 0
Biotope primaire
Steppes, pelouses écorchées, oueds
d e la région méditerranéenne.

Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers, jachères,
jardins, m araîchages.
S a b le s d e s fleuves et rivières, terrains
vagues.

Floraison mai-juillet

Caractères indicateurs
Sols à faible pouvoir d e rétention, ca­
rence en argile s et en humus.
Sols généralem ent riches en bases.

Médecine
| Pas d ’utilisation connue.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs sont comestibles.

. H ____________ fl
v K *e encore courante dans les moissons il y a une cinq« présente il est urg
2 ? de? Pesticides. Partout où cette espece est encor
—--- “— r jdes
Z mesures
l’extinction
de
v— f9Qrde pour éviter sa disparition.

L ’E N C Y C L O P É D I E 197
ASTERACÉES
\w i d o cio IL ( U l i U l I M C I l u * ,C O M P OS'TAÉES)(c o M|

r Description
i. Hondent est une plante
d ’a u t o m n e
f v a c e C b a c é e de 10-50 en, a souche
courte ordinairement multicaule. ,
Les nombreuses tiges sont dressees,
ordinairement rameuses et presque nues.
Les feuilles radicales disposées en ro­
sette, sont longues, glabres pennatific es
ou pennatipartites. Les caulmaires et le
supérieures sont linéaires et entières.
Les capitules sont dresses avant la floral-
son, solitaires sur des pédoncules un peu
épaissis au sommet et munis de petites
écailles. L’involucre un peu pubescent est
à folioles inégales imbriquées.
Le réceptacle est nu. Les fleurs, toutes
liaulées, sont ¡aunes. Les fruits sont des
akènes rugueux transversalement, atté­
nués au sommet, surmontés d’une aigrette
d’un blanc roussâtre à soies toutes
plumeuses disposées sur un seul rang.

Biotope prim aire


Prairies et pelouses des vallées
alluviales.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, bords des routes et
des chemins.
Gravières, anciennes carrières, terrains
vagues.
Friches agricoles et urbaines.

Floraison juillet-octobre

Caractères indicateurs
Engorgement en M O des sols riches en
bases.
Compactage des sols, surpâturages.

M é d e c in e
Les racines ou la plante entière fleurie •
Tonique, digestif, amère, cholagoguei
TM : Engorgements du foie par excès
de nourriture. H

Cuisine

comestibles^cru 'es o^u cu¡tes Y COmpris les fleurs sont

¿ S|cac t o r é ' r ^ ecoSié'iliSen' C°mme “ ‘« d a n é


de certaines' espèces''clVCreDÎde^Uf^ °l .l in9 esflon
0) chez les hommes et les chevaux Ÿ J 00 L l? n<* e n ,s ?)
' s reels ou supposes ? Peut!?“ • accidents sont-
d autres espèces 2 Çes nlnnt ^ ? v? ,r confusion avec
•oxiques paPr a « u mCj ; ^ n^ De'°'.on.-olles rendues
Ces supposés VT ■ pesticides ?
'écents, et n’ayamlamafs'été c.ene Riante étant très
oeci renforce fes s u E m ï s'9n° rés P ar I® passé

dans le cha^ " lu,,,p s v o is in s . m

t
en raison de pra,

1QD
(OMBELLIFÈRES) icunh olncmate
Description

Uvècke ;Acke de. mon+cxgne


fe & A X É É Sh est une plante vîvace
h®r .aSee Qlabre et luisante pouvant
atteindre et dépasser 2 m. La tige
dressee, robuste, creuse, striée, est
rameuse au sommet. Les feuilles infé­
rieures amples, triangulaires dans leur
pourtour, sont bi-tripennées à folioles
larges, ovales-rhomboïdales, pétiolées
et en coin à la base, incisees-lobées
au sommet. Les fleurs jaunâtres sont
reunies en nombreuses ombelles de
8-15 rayons. L’involucre a plusieurs
folioles lancéolées, membraneuses au
bord et réfléchies. Les fleurs sont à
calice nul, à corolle à 5 pétales orbi-
culaires et non échancrés. Le fruit est
un diakène ovale, un peu comprimé
par le dos, à 10 ailes, surmonte d’un
stylopode discoïde. Les méricarpes, à
bords écartés, sont à 5 côtes épaisses,
ailées, les marginales deux fois plus
larges que les dorsales.

¿+02.
Biotope primaire
Originaire du Sud de l’Europe,
il n’existe pas de biotope primaire
en France où cette espèce n’est que
subspontanée.

Biotope secondaire
Pelouses et prairies montagnardes,
haies, environs des villages ou des
chalets.

Floraison iuillet-août

Caractères indicateurs
Absence de sol, sols rocheux riches en
bases, humus archaïque, microclimat
froid.

Médecine
Utilisée pour les problèmes gastriques,
flatulences, système urinaire.

Cuisine .
Toutes les parties tendres y ccttgpds
M Ë «% «
et utilisées f f ig Æ f j w
«
également
les racines cu|tesjo On ea ( eg jges ^
consomme les pet côtes de
la même maniéré que les w
, Bettes.

H ---------------------------------------------------- Ifl nOtCC— ---- -- éation des bouillons lyophilisés en


'egneîi.W uti,isée depuis l’antiquité. Elle est à *’®[î?i”ei/y!efce en Allemand. . - i-état «sauvage».
espfc* Ü grande marque porte le nom commun de la de l’extinction a I état is a ----
J ÏÏÜ if ^ s p o n t a n é e en France, de moins en moins cultivée, e s t a u o a ^ -----------------
P L U M B A G IN A C É E S (PLOMBAGINACÉE
S!lpL0MBAfïlKlr..

Description
{J)
ÇL i C n ln d e lle est une plante vivace her-
D La Sa,° f ' f ne fln ' glabre et a sou-
£L ^ ¿ o a i s s e ^ e s feuilles vertes, toutes
che épaisse. son, grandes,
ü.
radica es, onqu e s o u lancéolées,
(T
°b°v^H éres et pennatinervées. Les
|res fW nles sont robustes, arron-
dtesP rameusesSdans le haut et por-
tent de nombreuses fleurs. Les epillets,
nombreux à 1-3 fleurs, sont droits et
souvent imbriqués en épis assez courts,
denses ou un peu lacnes, étalés et a
la fin arqués-réfléchis. Les rameaux,
peu allongés, sont longuement nus a
la base. La bractée intérieure est 3
fois plus longue que I extérieure Le
calice est inséré obliquement, il est a
limbe liliacé, à 5-10 dents triangulai­
res aiguës. La corolle violacée est a d
pétales concaves et arrondis. Le fruit
est une capsule déhiscente à une loge
et une graine.
y Biotope prim oire
Vases et sables salés du littoral.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, cultures, vignes et
vergers.
Fricnes, terrains vagues, bords des
chemins et des routes.

Floraison juillet-octobre

Caractères indicateurs

* S - Î i s ' s f e r
compactage des sols. ° ral par

Médecine

^ ^ S X S « q4£ fl6urie « utilisée


Cuisine

par,ies ,endr« y com p r i 5

le1P oladen' ecomp90°é'er lé' a9rémente

Cette espèce ..«• ■


—— ^
a c c o m p a ^ l^ 'q ^ m e n tT îm T ^ T ------- — ^ n° L -------------------------------- ---- ----- — ^
o l b u T ^
outresUe s p | ^ * holooV ‘f 9 " ? |le plus en P lus de ,errain °
------------ - l es hal°phfles : Salsola so Salsola kall, Bela "
SCROPHULARIACÉES (SC ROFULARIACÉES) maria vulgaris

com m une
Description
La Linaire commune est une plante
vivace herbacée, g la b re (sauf l'inflo­
rescence pubérulente-glanduleuse),
d e 3 0 - 8 0 cm, à souche rampante.
Les nom breuses tiges sont dressées,
robustes, simples ou ram euses et très
feuillées. Les feuilles alternes, éparses,

.L in a i
sont lancéolées linéaires, peu épaisses
et glaucescentes. Les fleurs d'un jaune
soufre à p a la is o ra n g é sont g ra n d e s et
réunies en longues g r a p p e s spiciformes
et serrées. Le pédoncule est un peu
plus long que le calice. Les bractées
linéaires sont réfléchies. Le calice à 5
sép a le s soudés à la b a se est à lobes
lancéolés-aigus. La corolle bilabiée
en form e d e masque, à g o rg e
généralem ent fermée, longue d e 20 -
3 0 mm, porte un éperon aussi long
qu’elle, conique en alêne et un peu
courbé. Les d e u x lèvres sont inégales,
la supérieure est dressée et bilobée,
l'inférieure est trilobée et munie d ’un
p a la is o ra n g é saillant, b ilo b é et fer­ 0
£
mant la go rge . Les 4 étamines portent
des anthères à d e u x lo ge s s’ouvrant U
en long. Le fruit est une capsule de _r
6-8 mm ovoïde, 2 fois plus longue que a
le calice, contenant d e nom breuses
grain es orbiculaires et ailées.
Biotope primaire
S a b le s et limons d e s vallées alluviales,
arènes et éboulis des pla tea u x calcai­
res et basaltiques.

Biotope secondaire
Bords d e s chemins et d e s routes,
terrains vagues.
Cultures, vignes et vergers.
Prairies agricoles, haies des bocages,
friches agrico le s et urbaines.
Ballast d e s voies ferrées.

Floraison juin-octobre

Caractères indicateurs
So ls à très fa ib le pouvoir d e cohésion
et d e rétention. C aren ce en M O et en
humus.
Lessivages et érosions p a r manque
d'hum us ou sols compactes.

Médecine
La plante entière fleurie est émolliente,
adoucissante, légèrem ent narcotique,
diurétique. Elle est réservée au corps
m édical pour soigner les hémorroïdes,
les derm atoses et les dartres.

Cuisine
Plante toxique.

------ ------- --------------------------------------- __fl


n inoten
i u i e i --------------------- ------------------------------------------------------------s
sols où pousse la Linaire commune ou la Linaire rampante sont en d a n g e r d ’érosion horizontale active lors
de pluies importantes ou d ’orages. Il est urgent d e les p ro téger p a r une couverture végétale, enherbement,
V ira is verts, ou des paillages, mulchings, bois ra m éa l fragm ente, etc..______________________________ _______,
BORAGINACÉES

Description

Le d f 3 0 - s t Z

très feuiilées. Les feuilles ^nœ olees-


nriiminées sessiles, très rudes, sont a
nervures latérales saillantes en des­
sous. Les petites fleurs blanches ou blan­
châtres, très nombreuses, subsessiles,
sont réunies en grappes feuillees,
non recourbées, a Ici fin longues
et lâches. Le calice à 5 sepales soudes a
la base est hérissé et a lobes lineaires-
obtus. La corolle, à 5 pétales soudes
en tube de 4-5 mm, a 5 lobes eta es
et obtus, dépasse peu le calice.^ elle
est pubescente en dehors et a la
gorge. Le fruit est un tétrakène a 4
carpelles d'un blanc de nacre, luisants,
durs comme la pierre, ovoïdes-obtus
et ressemblants a des perles.

ßiotopc primaire
Lisières et clairières forestières des
plaines et des montagnes.
Lisières et clairières des forêts alluvia­
les.
ßiotopc secondaire
Coupes de bois, layons forestiers.
Bords des chemins et des routes,
friches agricoles.
Vignes et vergers, prairies agricoles.

Floraison m ai-septem bre

Caractères indicateurs
Engorgement en M O archaïque des
sols riches en bases souvent à pH
supérieur à 7,5.
Evolution vers la forêt.

Médecine
La plante entière fleurie et fructifiée
est dujretmue et dissolvante.
: CaJculs biliaires et rénaux
ithiases, rhumatismes, goutte '
Usage externe : y
En cas de corps étrangers d a n s l’œil
p iè re rLesfn9raine sè xhe sous la p a u -
8 ia s u ^ ; r d r nc e n roarPnParaî,re
pellicule m ucilagineuse e9t

P°ur les propriétés cnn perm um


leurs racmesP contraceptives de

Cuisine ^
Non comestible.
.J J
'J

---------------------------------------------------------------------------------- —
IAMIACÉES (LABIÉES)
ijcopus euroj)aeus
Description
Le Lycope d’Europe est une plante
vivace herbacée, glabrescente ou pu-
bescente, à souche rampante, pouvant
atteindre et dépasser 1 m. Les tiges
carrées et sillonnées sont dressées.
Les feuilles opposées, courtement pé-
tiolées sontgrandes, ovales-lancéolées,
dentées-incisées et souvent penna-
tifides à la base. Les petites fleurs
blanches, ponctuées de rouge, sont
réunies en verticilles axillaires sessiles,
écartés et très denses. Le calice en
cloche, pubescent, est à 10 nervures
peu saillantes, à 5 dents égales,
lancéolées en alêne, à pointe rigide.
La corolle à deux lèvres en entonnoir, à
tube inclus dans le calice, est à 4 lobes
presque égaux, le supérieur un peu
échancré. La fleur porte 4 étamines,
les 2 supérieures rudimentaires et sté­
riles, les 2 inférieures fertiles et diver­
gentes. Le fruit est un tétrakène à 4
carpelles très petits, lisses, carrés et
tronqués-bordés au sommet.

Biotope primaire
Bords des lacs et étangs, bras morts
des fleuves et rivières.
Ripisylves et forêts alluviales. Zones
marécageuses. Bordures aquatiques
hautes.
Biotope secondaire
Bordures des lacs, étangs et mares ar­
tificiels. Fossés et canaux.
Prairies agricoles, vianes et vergers.
Sorties de stations drépuration, fosses
septiques, fosses à lisier, écoulement
de purins et lisiers.

Floraison juillet-septembre

Caractères indicateurs
Engorgement en eau et en MO.
Hydromorphismes, formations de gley
ou pseudo-gley.
Présence de nitrites.

Médecine
La partie aérienne fleurie est utilisée
30ur résoudre les hyper-thyroïdies et
es hypo-thyroïdies.
Les alcoolatures de Lycopus europaeus
associées à i’Aubépine (Crataegus
monogyna) et à la Pâquerette (Bellis
perennis), ont été employées avec
efficacité pour faire disparaître les
nodules thyroïdiens.

Cuisine
Non comestible.

__________________________ fl notée--------------------------- ---- ---------------------- -


|les prairies humides, marécages et tourbières sont les derniers réservoirs en eau qu’il va nous rester avec le
réchauffement climatique. Si nous ne savons pas les préserver, les sécheresses seront beaucoup plus severes
ef difficiles à supporter. . . . » . , ,
Ces milieux sont également des réservoirs de biodiversite pour de nombreuses especes rares ou menacees
d'extinction.
/jfc a lu ç ,, i i n u n i . s
( l o w & t i c a '(‘H

r-t
D e s c r ip t io n
o1 3 Le P o m m i e r c o m m u n e s t u n a r b r e à
feuilles caduques de 5-15 m a fortes
racines rameuses. Les rameaux peu
ou p o in t é p i n e u x , étalé s, portent des
bourgeons blanchâtres tomenteux. Les
feuilles adultes sont grandes, ovales,
crénelées-dentées, plus ou moins
velues en dessous et à limbe une fois
plus long que le pétiole. Les fleurs
blanches, contemporaines, sont legere-
ment rosées. Elles sont grandes, a p é ­
doncule et tube du calice tomenteux.
Le calice a 5 sépales tomenteux soudés
à la base. La corolle a 5 pétales subor-
biculaires. L'ovaire infère et adhérent
est surmonté par 5 styles soudés à la
base. Les fruits (les pommes) sont gros
(25-30 mm de diamètre) à saveur
plus ou moins douce à maturité. Ils sont
à endocarpes membraneux et cartila­
gineux, à 5 loges contenant chacune
T-2 graines (les pépins).
Biotope prim aire
Espèce originaire du Caucase et de
la Perse, subspontanée en France,
rarement naturalisée dans divers bois
et forêts.
4> Biotope secondaire
Haies des bocages, friches agricoles.
Anciens vergers en friches, coupes de
bois, bois résiduels.
Cultures, vignes et vergers.
Floraison avril-mai
Fructification juillet-octobre

Caractères indicatcurT

S M S bases'.0 a ' Cha^


Evolution vers la forêt.

Médecine

Les M G H^de Mali's “Jwti a.l?tirhumat'smales et d é p u ra ttve ^ F lfe f5 antitus ,ives' rafraîchissantes diuréli
*

ur a c , i = ^ - S iib id o . '" 65 6 ' fémini" 65' ,e5'° 5' e'° "e

*-es (( pommades » étaient,? ,Ck ^ . ° ,reS/ a r t h r o s e , h y p e r t e n s i o n a r t é r i e ll e .

nomination « pommade » a d 'e p ^ l'a n tîq u fté 'fa iH a ? ° 7 mes d a "S lequel on rajoutait de l'huile d oliv.
Cuisine 4 * r a " la for»une de nombreux apothicaires.

Les î;üjl| d°ux p|uven„'tPê“^ : P h*s peuiem 'être * ' re a i°utées aux salades composées.

' ,ePorer des sauces salades f f a ma« r e r dans d e '?a <°mpo,es- confitures etc...
___________ ° " P eut également les fa ?™ fUmUre P our foire un <( vinaigre » aromatique (
i e P o m m ie r ----------------- - ermenter pour produire des c i d r e s et des vu
e*trêmementC°r?,ïlün est cu l t î i T ï w ^ ~ T ------ ° H O tC t_________
e sp e f*
^ W t T ^ i t° e, alimentai r e ^
r •nterrom ® r lS.m,s de g é n é r a l Creer des ve ra JX * 3r,etes dont beaucoup sont en voie de dis|

“ v ï î S h p a re n t"^ ® 'P e rm e t,re 'U^ ee^®P^nc l l ^ « t 'a b d f Aia,us d° "-« « c o . Cette espèce es, donc o t

e,péc”
a
Q)
Description **CU
O
La M a u v e alcée est une plante vivace
herbacée, plus ou moins blanche, to-
menteuse, couverte d e poils étoilés à <U
tiges ronaes, robustes, dressées, attei­
g n a n t 1 m. Les feuilles sont d e d e u x
sortes, les ra d ica le s suborbiculaires,
les caulinaires et les supérieures
sim plem ent lo b é e s ou profondém ent
pennatipartites à segm ents incisés
dentés. Les fleurs roses sont g ra n d e s,
solitaires à l’aisselle d e s feuilles et
fasciculées à l’extrém ité d e s ram eaux.
Le calicule situé à la b a s e du calice est
à 3 sé p a le s o va le s ou lancéolés, non
so u d é s entre eux, é g a la n t le tube du
calice accrescent à 5 sé p a le s soudés,
à 5 lo b e s largem en t triangulaires.
La corolle a 5 p é ta le s o b o v a le s en coin
3 - 4 fois plus lo ngs q u e le calice. Les stig­
m ates et les étam ines, nom breux, plus
ou moins so ud és à la b a se , sont d is p o ­
sés en colonne se rré e a u centre d e la
fleur. Les ca rp e lle s g la b r e s o u un p e u 00
hérissés, rides, noircissant à m aturité
sont d isp o sé s en roue et r a n g é s en <r
cercle autour d ’un a x e central. O
£

Biotope primaire QJ
-T
S a b le s, g ra v ie rs et pelou ses des U
va llé e s alluviales.
1
Biotope secondaire
Prairies agricoles, cultures, v ig n e s et
vergers, jachères.
B ord s d e s chem ins et d e s routes,
terrains va g u e s, friches agricoles.

Floraison juin-septem bre

Í Caractères indicateurs
S o ls à très fa ib le p o u vo ir d e rétention
et à p H supérieur à 7 ,5 ou très riches «
en bases.
C a re n c e en humus et en argile.

[ Médecine
La plan te entière fleurie est m ucilagi-
neuse, adoucissante, calm ante, ré g u ­
latrice d u transit intestinal, émolliente,
exp ecto rante et laxative.
T M : Irritations pulm onaires ou intes­
tinales, constipation, dém an geaisons,
toux, bronchites.

Cuisine
Toutes les p a rtie s te ndre s y com pris
les fleurs sont com estibles crues ou
cuites, en sa la d e , en so up es ou cuisi­
nées a e multiples façons.

tes Af
LQ^ooveeS Son^JtîliséZr *---------------------S-F) n--------------------------------------------------------------------------------------------
o te n -
une l’antiquité, e Iles étaient cultivées com m e légum e en Egypte.
? mes« q u & Leur b io d i£ ec-f * s bîot<>pes d e la directive H abitat. C e s milieux sont riches en e sp èces rare s
^ |eso.iiiqu,les P â t u r é re m a rq u a b le ga ra n tit l’é q u ilib re d e s sols et la bonn e santé d e s anim aux
'4~®||n©us B | 9 S Ü biotopes, riches d ’un g r a n d no m b re d ’espèces, sont d e s réservoirs a sem ences
T
— ■— — l ° ns Puiser p o ur re v é g é ta lise r les déserts créés p a r l’agriculture d aujourd hui._______
‘unie 2
Description
t
0 in M a u v e à fe u ille s r o n d e s est une
r
< niante annuelle, munie de poils mous,
n> £ abondants, à tiges nombreuses
lo 90-50 cm couchées ou etalees.
les feuilles sont toutes suborbiculaires,
superficiellement lobées ou crenelees
Les fleurs blanches ou hliocees sont
petites et disposées en fascicules axil-
Lires. Le calicule situe a la base du
calice est à 3 sépales étroits, linéaires,
S ^ p V IO v I

non soudés entre eux, naissant près du


pédicelle, plus courts que le tube du
calice. Celui-ci est peu accrescent, a 5
sépales soudés, à 5 lobes triangulaires
ne cachant pas les carpelles. La corolle
a 5 pétales obovales en coin, 1 -2 fois
plus longs que le calice, à onglets
barbus. Les stigmates et les étamines,
nombreux, plus ou moins soudés à la
¿5 0 + 7 0 V1 a V l :>!^L

base, sont disposés en colonne serrée


au centre de la fleur. Les carpelles
pubescents, lisses, à bords non dentés,
jaunâtres à la maturité, sont disposés
en roue et rangés en cercle autour
d’un axe central.

ßiotope primaire
Sables, graviers et pelouses des val­
lées alluviales.

ßiotope secondaire
Maraîchages et jardins familiaux.
Prairies agricoles, cultures, vignes et
vergers, jachères.
Bords des chemins et des routes,
terrains vagues, friches agricoles et
urbaines, cours des habitations, rues
des villages.

Floraison avril-juillet

Caractères indicateurs

s o lf r E ïn ' “ ° “ * des
Espèce nitratophile.

M é d e cin e

tes, constipation °ns' tOUX' bror»chi-

Cuisine

s c m " c Ô n S b ï S y COmpris
cu!'?h en salade? bes " « ou
cuisinées de n J f t S . °«

r Les Ma uves
sont utilisé n o te t
------- ^ ° mmees clepuis l'antiquité, elles étaient cultivées comme légume en ^
arruvium
h vulvare
•■'

blc\k\c
Description
Le M arrube blanc est une plante vivace
h e rb a cé e d e 3 0 - 8 0 cm, tomenteuse-
blanchâtre, à o d e u r pénétrante.
■ te Les tiges, sim ples ou rameuses, sont
épaisses. Les feuilles oppo sées, pétio-
lees, sont ovales-orbiculaires, en cœ ur
ou en coin à la base, irrégulièrem ent
crénelées, ridées, tomenteuses, vertes
en dessus. Les petites fleurs blanches
sont réunies en verticilles axilla ires
nom breux, multiflores, très com pacts
et e sp a cé s sur les tiges. Les bractéoles
en a lê ne sont g la b re s et crochues a u
sommet. Le calice tubuleux, à 1 0 stries,
à 5 - 1 2 dents dressées, non spines-
centes et recourbées a u sommet, est
com posé d e 5 sé p a le s soudés. La co­
rolle b ila b ié e est à tube inclus, à lèvre
supérieure dressée, p re sa u e plane,
bilobée, l’inférieure à 3 lo b e s étalés,
le m édian plus gra n d . Les 4 étamines,
courtes, sont incluses d a n s le tube d e

Ic-Kô ttv° 4-"10


la corolle. Le style à lo b e s courts est
inclus. Le fruit est un tétrakène à c a r­
pelles arrondis.

Biotope primaire
Reposoirs à anim aux, a b ris sous-ro­
che, ^ pelouses écorchées en ré g io n
m éditerranéenne.

Biotope secondaire
Parcours et p ra irie s agricoles.
Environs d e s villages, d e s b e rg e rie s et
d e s fermes.
T ll Terrains va g u e s, décom bres.

Floraison m ai-septem bre

Caractères indicateurs
Excès d e b a se s sur d e s sols très riches
en b a se s ou à p H élevé.
Excès d ’a p p o rt d e fumier d e moutons
ou su rp â tu ra g e d e s ovins, sur d e s sols
à p H éle vé ou très riches en bases.

Médecine
La plante entière est stimulante, fé b ri- r y n
fuge, em m énagogue, expectorante, l JU
antitussive, dépurative, diurétique, sti­
m ulante hé p a tiq u e et cardiaque.
T M : Régim es am aigrissants, diverses
affections pulm onaires, toux, bronchi­
tes, d ra ina ges.

Cuisine
Toutes les parties tendres y com pris les
fleurs ont été utilisées comme arom ate
m a lg ré leur g r a n d e am ertum e et leur
o d e u r d é sa g ré a b le .
O n a confectionné d e s sirops et des
b o nb on s « m édicinaux » ave c cette
plante.

£5^--;— ----------------- -— ----- -A notée___________________________________________ '


Q9rico|rrU- ^ anc est une espèce invasive d e s b io to p e s d e la directive H abitat, en raison d e pratiques
gofani^./^deptées. C es milieux sont riches en e sp è c e s ra re s et protégées. Leur biodiversité re m a rq u a b le
f‘ches H’ e<^ ' ° re clés sols et la bonn e santé d e s anim a ux dom estiques qui les pâturent. C e s biotopes,
re^ ¿J 9ranel nombre d ’espèces, sont d e s réservoirs à sem ences d a n s lesquels nous pourrons puiser pour
deJ?!îa ,Ser les déserts aue l’aariculture actuelle crée. Il fa u t veiller notamment à arrêter le su rp â tu ra ge très
1
ce type de milieux. __________________________________________________ 1
lamiacé

Description
Z
w
'/I brescenle ou velue, 6 odeur pénétrante
fl et très agréable de citron. es
nombreuses tiges dressees sont raides
r
'et rameuses. Les feuilles opposées,
0 très grandes, sont ovales, petiolees,
largement crénelées, vertes et luisantes
en dessus. Les fleurs blanchâtres ou
ÎL rosées sont réunies par 6-1 2! en verti-
fT cilles axillaires, espacés, unilatéraux,
brièvement pédonculés et bien plus
> courtsque les feuilles. Lecalice tubuleux
fC_ en cloche, poilu, à 1 3 nervures, est
5T à tube aplati sur le dos, à lèvre
supérieure plane et tridentée et
n
l’inférieure bifide. La corolle bilabiée,
Q
à tube saillant, arqué ascendant est
(V0 à lèvre supérieure dressée, concave,
échancrée, l’inférieure à 3 lobes iné­
gaux. Les 4 étamines didynames sont
arquées-convergentes. Le fruit est un
tétrakène inclus au fond du calice.

H Biotope prim aire


n
Espèce non indigène en France
a d’introduction ancienne, subspontanée
ou naturalisée çà et là, souvent dans
0 les forêts alluviales ou riveraines.
4> Biotope secondaire
-A
-A Haies des bocages, environs des villa­
ges et des fermes.
Bois résiduels, terrains vagues, dé­
combres.

Floraison juin-septembre

Caractères indicateurs
Lj®u* habités par l’homme ( J vestiges
d habitation. Archéophite indiquant
I emplacement de vestiqes d ’habita-
tion. a

Médecine
La plante entière fleurie »et

£
* pasmodique, sédative, stomachique
carmmat've et d i a p h o ^ i q u e ^ '^ '
de la gros^ s e eesédnV,°fmi5Seme,lU

s p & s s i S s p s

Cuisine . "
' V '
w * ïl VW f
4 7/J
fl=ür?!ontPC!om y*ô?esSet C° T is les
r' +

Est ----- ,7 J 1 n o * e L __________________________


donH aeh ^ * isse ^ es Carm#» # . es (Cymbopogon spj qui sont des graminées de Ceylo

. i . „ . ... „ . „ l , „ ....» «
fspitus^ aermamca
/IfêespiLus ae

A^êpiet*
Description
Le Néflier est un arbuste ou un petit
a rb r e d e 2-8 m, tortueux, à ram eau x
épineux. Les jeunes ra m e a u x sont
pubescents et portent d e s bo urgeo ns
o vo ïd es et brun-rouge. Les feuilles
alternes, entières, sont elliptiques,
pointues, longues a e 5 - 1 2 cm, m ates
en dessus, duveteuses en dessous et
courtement pétiolées. Les g ra n d e s fleurs
blanches, subsessiles, sont solitaires

AJéfliet*
et term inales au bout d e s ram eaux.
Le calice est form é p a r 5 sé p a le s
soudés, à 5 lobes foliacés, entiers,
persistants et plus longs cjue la corolle
a 5 pétales suborbiculaires. L’o va ire
infère et a dh éren t est surmonté p a r 5
styles libres et gla b re s. Le fruit est une
nèfle. Il est a sse z gros, charnu, a rron di
en toupie, tronqué et largem ent om bili-
ué a u sommet, couronne p a r les lo b e s
3u calice persistants et dressés. Il est
pubescent, brun à maturité, et renferm e
5 n o y a u x osseux m onosperm es.

"Fiche. k\° ¿fl 2


Biotope primaire
Lisières et clairières forestières. Le
Néflier n’est peut-être p a s indigène,
ce serait un archéophite introduit d e
la Perse et du C a u c a se a u néolithique.

Biotope secondaire
H a ie s d e s b o ca g e s, ve rg e rs en friches,
cou pes d e bois.

Floraison m ai
Fructification octobre-novem bre

^Caractères indicateurs
So ls p a u vre s en bases, souvent acides,
e n g o rg e s en M O archaïque.
il
Médecine
Les nèfles sont diurétiques, toniques et
astringentes, elles régularisent le transit
et les fonctions intestinales.
T M : D ia rrh é e s ou constipations.
EF : Refus d e la sexualité, tabous
religieux, m épris d e s plaisirs.

Cuisine
O n utilise les nèfles crues ou cuites.
A v a n t les g e lé e s elles sont très astrin­
gentes et acides, on les utilise blettes
a p r è s les gelées.
O n peut fa ire une excellente ge lée
a ve c les nèfles en début d e maturité,
a va n t les gelées, a u goût très fin,
interm édiaire entre la pom m e et le
coing.

f— _______________________ R noter____________________________ _________ 8


f i.
J* Néflier sauvage peut être utilisé com m e p o rt e -g re ffe d u Poirier ou d e s variétés cultivées d e nèfles à gros
1** bois est utilisé en petite ébénisterie, p o u r le to u rn a g e et la sculpture. Le Néflier est une espèce^ en dan -
fler : du fait du broyage systém atique d e s h a ie s il ne peut plus fleurir et se reproduire. Com m e il ne fait f
P'us de fruits, les graines ne sont plus tra n sp o rté e s p a r les anim aux. C 'e st un arbuste qui n’est que très
jurement pris en considération lors d e s e xp loitations forestières. Les m odes d e culture et d ’exploitation
y** la forêt aujourd’hui risquent fort d e con duire à l’extinction d e cette espèce.
Description
Le F e n o u i l d e s A l p e s est une plante
vivace herbacée de 2 0 -5 0 cm, glabre,
très odorante, à tiges nombreuses,
striées, creuses, simples ou peu ra­
meuses et peu feuillees. Les feuilles
oblongues dans leur pourtour, a petiole
ascendant, sont tripennatissequees, a
segments très nombreux et comme ver-
ticillés, à lanières fines, courtes et ca­
pillaires. Les fleurs blanches ou rosees
sont réunies en ombelles à 6 -1 5
rayons très inégaux. L’involucre est nul
ou à une foliole, les involucelles sont à

Biotope secondaire
Parcours et prairies agricoles
Alpages.

Floraison juin-aout

Médecine
La plante entière fleurie et fructifi

T /rS ^ * ° ^ ° P t i equeaPéritl'

A^u,es les Parties tendi


ElîesrSn°m comestibles
les n £ e,UVent é9°lerr
es SQlades composée'
comme les d e s s e r t ^

— -------- il n o te r__
SO|res à le
es est une organoleptSqu^'H 'i^î100 *ait|ère le F e n o u i l d e s A l p e s fait partie duc
prairies de fn. . ^ " I j0 9 ^ s> Particulièrement des fromages AC
Jiversité re m a ra u n kf Ÿ ° directive Habitat. Ces prairies son
p a ^ e n tq r ,e de CeS milieux garantit l’équilibre des so
fe n c e s « C S S X f f J les pâturent. C es prairies, riches d'un grand nombre d’espe
e biodiversité " OUS POUrrOTS f uiser pour revégétaliser les déserts que I °9
3°ssibl9- c . * C ne^rÎoit0 ^aucbées, si possible en fauche tardive, et pû
aoit en rnimn .— . . l - . aers <■
qACÉES (G R A M IN A C ÉESK G R A M IN ÉES) y / 'í j f a l o m , t u ir ij , r u u
Description 7 » io ta v o u a ¿
La M ib o r a naine est une toute petite
g ra m in é e h e rb a c é e annuelle d e 3 - 1 0
cm, g la b r e et à racines fibreuses. Les 0
n o m b re u se s tiges, réunies en petite i.
touffe, sont dre ssee s. c a p illa ire s, nues 0
et sa n s entrenoeuds. Les feuilles, toutes
ra d ica le s, sont sétacées, canaliculées,
courtes, obtuses, à ligu le o b lo n g u e . S
Les fleurs sont réunies en é p i simple,
linéaire, ro u g e â tre et p r e s q u e unilaté­
ral. Il est fo rm é d e 4 -1 2 petits épillets
co m prim és p a r le côté, uniflores,
subsessiles et so litaires sur les d ents d e
l’a x e . Les glu m e s sont p re sq u e é g a le s,
obtuses, m utiques, o b lo n g u e s, a rro n ­
d ie s sur le do s, uninervées, g la b r e s et
d é p a s s a n t la fleur. Les glum elle s sont
velues-ciliées, a rro n d ie s sur le dos,
m utiques, l’inté rieure à 5 nervures, la
su p é rie u re à 2 nervures. La fleur p o rte
3 étam in es et 2 stigm a te s te rm in aux.
Le fruit est un petit c a r y o p s e o b o v a le ,
ro ux et non canaliculé.

B iotop e prim aire


D u nes littorales et continentales,
s a b le s d u naires, a rè n e s g ra n itiq u e s et
schisteuses. <ü
_r
B iotop e se co n d aire o

B o rd s d e s routes et d e s chem ins,


IL
a ncie nne s c a rriè re s et sa b liè re s.
Cultures, v ig n e s et ve rge rs, m a r a îc h a ­
g e s et ja rd in s fa m ilia u x.

floraison fé v rie r-m a i

Caractères indicateurs
S o l a y a n t p e u o u p a s d e p o u v o ir d e
rétention. C F très b a s. CJarence en
a rg ile , en humus et en M O .
Le ssiva ge s, érosions, sols a y a n t p e rd u s
leur coh ésion et leur p o u v o ir d e réten­
tion.
S o u v e n t sols en érosion p a r m a n q u e
d e couverture en hiver ou « brû lés p a r
le soleil », p a rfo is p a r c a re n ce en
a n im a le et en N.

-----.vjwv. IV y i v ' i i v wI I v/1y s i i v c «G lu SIIU U M w m ------------------------------. — " --------------; ------.------------------ ' . . .


'•werence et la structure du sol en reconstituant le complexe argilo-humique ou le complexe organo-mineral.

„„~yCL.OPF.DIE m
Description
Le M û r i e r n o ir est un arbre pouvant at­
teindre 1 5 m, à tronc souvent tortueux,
à écorce épaisse, grise ou brun-noi­
râtre et profondément fissurée,
feuilles alternes, caduques, sont g ra n ­
des, de 6 -1 2 cm de long, pouvant
même atteindre 20 cm, ova es aigues,
profondément cordées à la base, den­
tées ou crénelées, rarement lobees.
Elles sont vert foncé en dessus, plus
claires et pubescentes en dessous et
rudes au toucher. Les fleurs monoïques
sont situées à l’aisselle des feuilles. Les
chatons mâles sont courts et cylindri­
ques à 4 étamines. Les fleurs femelles
sont groupées en chatons cylindriques.
Les fruits sont drupacés, globuleux,
charnus, d’abord rouges puis violacés-
noirâtres à maturité. Ils sont à pédon­
cules courts et ressemblent beaucoup
aux « mûres » des R o n c e s auxquelles
ils ont donné leur nom populaire.

ft) Biotope prim aire


j Espèce originaire du Caucase et
plantée en grand en Europe médi­
as terranéenne pour ces fruits et pour la
nourriture des vers à soie. Il est sim-
i„ plement subspontané, très rarement
v naturalisé.

Biotope secondaire
Forêts riveraines alluviales. Anciennes
plantations.

flo ra iso n printemps

Caractères indicateurs
Sol riche en bases.

Médecine

same?$ ra,rakhis-
a s W n g * SOm h>'P°9lycém¡ames e.
MG°r£e,eSt vermifuge et laxative
$ dans de feuilles :
TM de baies : es lles ° u diabète.

stimul? les emonctoifesl 0r9aniSme et

Cuisine

cuites61" 165 POUSSes sont comestibles

en jus de Cruits °u crus


pótesete... ' ps' COnf'tures, com.'

On
r [-''opriétés^méHir '1 mûrier M o r il " — ^ n o te r __
Revient aev^ ° f^ n / a 7 a u \ ^ r£jr n° 'V ^ * s fruits d ï/ S u , P ° V r, les m êm es qualités alimenta
Lec°rce e, le bo?< J rü-n‘ro« 9 ?â t r i et minco eît un h « " er H ° nc sont u" peu plus fades.
bo,s de Alorus n ! S Ï % res dur, très ré ¡ s W ? p arfait' d '° b ord jaune clair corn
90 te'gnent en jaune ,mP utrescible et très facile à polir
/lihÿayrum veijoliatum
Description

p e p j-o lié
Le M yagrum perfoüé est une plante
a n n u e lle h e rb a c é e d e 3 0 -8 0 cm ,gla b re
et glauque, dressée, à ram eaux é ta ­
lés. Les feuilles radicales sont sinuées,
dentées ou lyrées. les caulinaires
em brassantes auriculées et denticulées.
Les petites fleurs jaunes à 4 pétales
sont en g ra p p e s term inales sur les r a ­
m eaux. Le calice est à 4 sép a le s dressés
et é g a u x à la base. Les g r a p p e s
fructifères sont longues et étroites, à
pédicelles appliques, épais, creux au
sommet et plus courts que les silicules.
Les fruits sont d e s silicules subtriangu­
laires, comprimées, é p a isse s et su b é ­
reuses, indéhiscentes à 3 loges, les
deux supérieures vides, l’inférieure à
une g ra in e obovale. Le style est court
et pyram idal.
Biotope primaire
Pelouses écorchées et o u e d s d e la ré ­

T lc k e . fcv° 4 - i ô
g io n méditerranéenne.

Biotope secondaire
M oissonsprincipalem ent, plus rarem ent
d a n s les (achères et cultures.
Talus d e s chemins et d e s routes.

Floraison mai-juillet

Caractères indicateurs
C o m p a c ta g e d e s sols riches en bases,
souvent à pH > 8. B locage d e P.

Médecine
La plante entière fleurie et f ructifiée est
dépurative, tonique et diurétique. Elle
est égalem ent très riche en vitamine
C et en principes soufrés.
T M : N e tto y a ge d e l’organisme, d ra i­
nages, états infectieux, m aladies O R L
à répétition.

^Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
v les fleurs.

de I’ COUrar,te danTi |--------- R H O tC C -------------------------------------------------------------------------------- -


^ p o isso n s i l y a une cinquantaine d ’années, M ya grum perfoliatum est aujourd’hui
J a u r è s de Sau„ deJ Pesticides. Partout où cette espèce est encore présente il est urgent d e
— uve9 Qrde p o u r éviter s a disparition. ________________________________ _
¿ l>L i s ( lïv e n s is

___ losetis nilnni<


Description A h '

?
r< Le M y o s o t i s d e s c h a m p s est u n e plante
0 Le rie 20-60 cm, velue-herissee,

0 “ souche courte e, oblique. Les tiges
raides et élancées, un peu épaisses,
5’ ï f nmeuses. Les feuilles alternes
li­ sont oblongues-lancéolées, plus ou
ft • ° ¡ri,¡L et velues herissees.
</i Les"fleursJd'un beau bleu, rarement
roses ou blanches, sont disposées en
Cirappes raides, nues, a la fin longues
o ¿ lâches. Les pédicelles fructifères sont
grêles, étalés, écartes, les inferieurs
1-2 fois plus longs que le calice.
Le calice est à 5 sépales soudes a tube
hérissé de poils la plupart crochus,
à lobes fructifères dressés et non
connivents. La corolle de 4-8 mm est a
5 pétales soudés en soucoupe, a limbe
plan plus long que son tube qui égalé
le calice. Le fruit est un tétrakène a 4
carpelles libres, ovoïdes-trigones, lisses
et luisants, très petits et inclus au fond
du calice.
U Biotope prim aire
§- Dunes littorales et continentales, sables
(ti des fleuves et des rivières, arènes
granitiques et schisteuses.
Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers, maraîcha-
es, jardins familiaux,
Pelouses et prairies agricoles, jachères,
terrains vagues.

Floraison avril-septembre

Caractères indicateurs
So|s ayant peu ou pas de pouvoir
retention. CF très bas. CarenrP
argile, en humus et en MO.
Less'vage5, érosions, sols ayant oer
i j ^ co h e sio n e t leur pouvoir de retent

iooven.'nséoUUÎ nCl imî<3ues «ÎÎ-bUs.


de couverture en h*°SIOn ^ ar man(
le soleih,;parfeonish'Vaerr °U <( brûl^ I
animale et en N. ^ carence en /

Myosoth arvero!s^nH'UX °V a r9'to -calca ires DonP* ïS° U rV °'ns a c 'des ou d é ca lcifié s, prend toute sa s'Ç
vite lo cohérence « T '° <Jravlté et f u r a e n « d ? S Sols ne fa is a n t P™ p a rtie 3e son biotope
minéral et , u r,™e, * ' '° structure du sol en9r econtm ° !' u a ,io n - Dans « s « s là ¡1 convient de retab
frétant tout emploi d ’ennrr,-Uau* ® complexe argilo-hum ique ou le comp
en9rais chimiques de synthèse.
ne n° 4-"18 £epfeuil musqué ^Ayw4\ide odorant
Description
Le Cerfeuil musqué est une plante vi­
vace he rbacé e pouvant atteindre et
d é p a sse r 1 m, velue, à o deu r d 'a n is
très prononcée. La tige dressée est
robuste, creuse, cannelée. Les feuilles
sont grandes, molles, bi-tripennatissé-
quées, à segm ents lancéolés incisés-
pennatifides. Les fleurs blanches sont
réunies en om belles à 6 - 1 5 rayons
pubescents, dressés à maturité.
L’involucre est nul, les involucelles ont
5 - 8 folioles lancéolées, membraneuses,
ciliées, réfléchies. Le calice est à limbe
nul. La corolle est à 5 pétales obovales,
ém arginés, à pointe courbée. Les
styles sont courts et réfléchis. Le fruit
est un g ra n d dia kène comprimé
p a r le côté, acuminé, d ’un noir luisant
à maturité. Les m éricarpes sont à 5
côtes égales, fortement carénées,
tranchantes, creuses en dedans.

Biotope primaire
Cette espèce d ’introduction ancienne
est naturalisée d a n s les prairies et
les lisières forestières des montagnes.
Aulnaies, frênaies, prairies humides.

Biotope secondaire
A lp a g e s, prairies agricoles.
H a ie s des bocages, friches agricoles,
terrains vagues.
Environs d e s ferm es et d e s villages. 0
|T
Floraison juin-août

[ Caractères indicateurs
Engorgem ent en M O vé gétale a rch a ï­
que d e s sols riches en bases.
Parfois engorgem ent en M O animale.

Médecine
La plante entière fleurie et fructifiée
est tonique, stomachique, diurétique,
diaestive et carminative.
T M : Flatulences, digestions difficiles,
nausées, fermentations intestinales,
engorgem ent du foie, ballonnements,
m a la d ies d e peau, asthmes.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs sont très arom atiques et
comestibles. O n consomme égalem ent
les racines.
O n utilise le Cerfeuil musqué aussi
bien dan s les plats crus ou cuits que
d a n s les plats salés ou sucrés. O n en
fait égalem ent d ’excellents sirops ou
liqueurs.

/p— — _____________________ fl noter_________________________ _ ________ f


1E* des sois en gorgés so igne les en gorge m e nts d e l’o rganism e dus à des excès d e nourriture.
I r ë 5 0 1 humides, m arécages et tourbières sont les derniers réservoirs en eau qu’il va nous rester avec le
Jïw fem ent climatique. Si nous ne savo ns p a s les préserver, les sécheresses seront beaucoup plus sévères
H | H à supporter.
V,es milieux sont également des réservoirs d e biodiversîté pour d e nom breuses espèces rares ou en d a n ge r
v^finction comme le Cerfeuil musqué qui est d e plus en plus ra re en France.

• r x i r v r i O PI-D IE 215
b ' a s s ' c a c ées tcnK~
/\|(is liirliiiiu i »ESI

Description
u o s s ^ ^

Le Cresson * fa ***
vivaucae„ r^ T c u c V e 0 ram pante. .Les

l.HniUes sont radicantes a la


^ ^ /e u iile sont pennatisséquées, à
Lebes o b o v a l« ou oblongs, le termina
a v iio + v io j.

f i l l e s inSireuT e" Les" fle“ rs blanches

Ëss « « S
a a4lep é T a fe rrfo ¡slaplus'longl que le
calice. La grappe fructifère est longue,
lâche, à siliques courtes, etalees,
cylindracées, arquées, plus longues
aue les pédicelles. Le bec est tres
court, presque nul, le stigmate entier
ou émarginé. Les graines ovoïdes,
brunes, ponctuées sont disposées sur ¿
rangs par loge.
Biotope primaire
Sources, fontaines, ruisseaux à eaux
minérales oligotrophes.
¿S U */ o v1

Biotope secondaire
Fossés de drainage, fossés des bords
de routes et de chemins.
Mares d’abreuvement du bétail dans
les bocages.
Floraison mai-septembre

Caractères indicateurs
Eau minéralisée contenant peu à
moyennement de MO.
Espece oligotrophe à mésotrophe.

Médecine
La plante entière fleurie est anti
scorbutique du fait de sa teneur en
vitamine C, dépurative, apéritive,
hypoglycémiante, stomachique et
expectorante. Elle est également très
riche en sels minéraux divers (oliao-
élémentsl.
TM et JUS : Etats infectieux, diabète,
toux, bronchites, engorgement des
poumons, engorgement du foie.
En usage interne ou externe le C r e s s o n
d e fontaine stimule la croissance des
cheveux.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont comestibles et se m angent
crues ou cuites. y
Attention ! Il ne faut pas manger cru le
Cresson de f o n t a in e cueilli dans l’eau
car ,1 peut avoir été contaminé pa^un
parasite : la Douve du foie pa?t Cu
fièrement présente dans les lieux fré­
quentes par le bétail domestîaue f o
parasite est tué par la c u Is s o n X n ^ a
d rc r« s o u: dan9 e r à ' a ir e d e ; ^ p -

Cette espèce des source«; rlnîr^r * "— ^ H O tC f ______ _______ __ ___*


£ £ ilg _ M g et les pesticides. nette diminution en France du fait de la pollution des eaux soute
aea
Description Q)
L’O livier est un arbuste ou un a rb re tor­
tueux d e 2 -10 m, à ra m ea u x d ’un blanc
grisâtre, épineux à l’état sa u v a ge . Les
feuilles oppo sées, persistantes, o blon-
gues ou ovales-lanceolées, entières, sont
coriaces, glabres, blanches-soyeuses en
dessous, cfun vert cendré en dessus, at­
ténuées en court pétiole, à nervure seule
saillante. Les fleurs blanchâ tres sont réu­
nies en petites g r a p p e s axilla ire s d re s­
sées. Le calice en co u p e est à 4 dents
très courtes. La corolle, p re sq u e en roue
est à 4 pétales soudés, a tube court, à 4
lobes étalés, o b lo n g s et plans. Les é ta ­
mines sont saillantes, le stigm ate conique.
Le fruit est une d ru p e charnue, ellipsoïde
ou arrondie, d ’a b o rd verte, puis noire et
luisante à maturité. Il contient un noyau
osseux renferm ant 1 -2 graines.
B io to p e prim aire
M a q u is et g a r r ig u e s d e la r é g io n m é ­ 0
d ite rra n é e n n e so us so n e s p è c e s a u ­ 01
v a g e V O lé a sire (O /e a e u r o p a e a var.
sylvestris) et s u b s p o n ta n é o u n a tu ra lisé
ç à et là d a n s les m a q u is et g a r r ig u e s o
so us so n e s p è c e d o m e stiq u e O / e a £
e uro pae a. QJ
_r
B io to p e se c o n d a ire u
Friches
raies.
a g ric o le s, a n c ie n n e s o liv e ­
JE
Floraison m ai-juin
Fructification o c t o b re -n o v e m b re

Caractères indicateurs
S o ls secs, p ro fo n d s, riches en b a se s,
c a re n c é s e n humus, e n M O et en N.
M ic ro c lim a t c h a u d en été.

M édecine
Les fe u ille s d e s rejets, cueillies en
n o v e m b re ou les jeunes pousses, sont
h y p o g ly c é m ia n te s,c h o lé ré tia u e s, l a x a ­
tives, h yp o te n sive s, v a so -d ila ta tric e s,
d iu ré tiq u e s et fé b rifu g e s.
M G d e je u n e s p o u sse s et TM de
fe u ille s d e rejets cueillies en n o v e m ­
b re sont e ffic a c e s contre le d ia b è t e et
les h y p e rte n sio n s a rtérielles.

Cuisine
D e p u is l’antiquité on utilise les olives ver­
tes a v a n t maturité ou noires à maturité
iour divers u sa g e s culinaires,
E es olives sont naturellem ent très am ère s
et astringentes, il faut les fa ire m acérer
d a n s l’e a u ou la saum ure plusieurs sem ai­
nes pour q u’elles deviennent com estibles
et un excellent alim ent ou arom ate. D a n s
certaines ré gio n s d ’E sp a g n e on les fait
m acérer d a n s d e l’e a u a e source que
l’on renouvelle tous les jours et pen dant
le tem ps nécessaire pour les bonifier.
U ne autre m éthode est égalem en t utilisée
en d ivers point du bassin m éditerranéen,
on laisse tom ber les olives d e l’a rb re
naturellem ent et on les laisse laver p a r
les e a u x d e pluie p en d a nt plusieurs
sem aines. O n obtient p a r ce procé dé
d e s olives particulièrement bonnes à
consommer.
O n extrait é ga lem en t d e s olives mures
une huile riche en a cid e g r a s însaturés.

■ - r v i r - v r i O P F D IE 317
muH A ST ERA ΠES

L'Onopordon à feuilles d Acanthe est une


niante herbacée annuelle ou bisan
nuelle pouvant atteindre et depasseï
2 m. Elle est dressee, robuste, raide
rameuse, à tige largement a.lee
épineuse, pubescente, araneeuse el
tomenteuse blanchâtre. Les feuille;
également pubescentes, blanches-to-
menteuses, aranéeuses sont oblongues,
sinuées-anguleuses, à bords fortement
épineux. Les radicales sont atténuées
à la base, les caulinaires longuement
décurrentes à décurrence foliacée.
Les fleurs purpurines, toutes égales,
sont à corolle tubuleuse et glabre.
Elles sont réunies en gros capitules
globuleux. L’involucre est aranéeux,
a folioles non glanduleuses, terminées
par un appendice longuement et étroi­
tement lancéolé-subulé et épineux.
Les folioles de l’involucre sont étroites et
lancéolées, les extérieures réfléchies.
Le fruit est un akène glabre, subté-
tragone, sillonné transversalement, à
aigrette rousse a peine plus longue
que lui.

Biotope prim aire


Sables et graviers des vallées alluvia­
les et des oueds méditerranéens.
Biotope secondaire
Talus des chemins et des routes, friches
agricoles et urbaines.
Cultures, jachères, vignes et vergers.
Terrains vagues.
. sablières, décombres.

Floraison juin-septembre

Caractères indicateurs
Sols riches en bases souvent a pH :
RÎor^°ni5 aC!.es et carencés en humus
Blocage de P, carence en MO.

Médecine
La plante entière fleurie et
en oméga 3 Ph0Sph° reassimilal= le «

notée___ __ _
» ont le
C h a rd o n
caractères bio-indicateurs, les mêmes q
"'V ic in a le s, parHcùïiè'
!tï ?«w3SKlefe! -rement diverses espèces des genres -.Cynara,
d e
<( Chardor
j aéoPvv deS <( C "b-a-rJ<*'o n V > \ r-UÎile d ’accuser votre voisin de vous avoir envoi
s « , , 1“ ®vent In rlr> ° eSf vous °vez des conditions de sol Pr
Partie des ^ 5 0 1 espèces des 9 rames de ces espèces. , ¡r
peces (de 25 aenrP , «t 1 ^ ^ ¿ e s o o p u '° 'r
jYACINTHACÉES (LILIACÉES)
rnithoÿalum pi^enaicum
Description
L'Ornithogale des Pyrénées est une plan-
te vivace herbacee, glabre, pouvant
atteindre 1 m de haut, à bulbe ovale.
Les feuilles étalées, linéaires-élargies,
glauques, sont toutes radicales,
plus courtes que les tiges et réunies
en rosette souvent aetruite à la
floraison. Les fleurs petites, d ’un blanc
verdâtre ou jaunâtre, sont réunies en
longue gra p p e . Elles sont à une seule
enveloppe d e 6 sépales pétaloïdes : le
périanthe. Il est à 6 divisions libres, ou
à peine soudées à la base, oblongues
ou lancéolées, é g a le s et planes.
Les pédicelles floraux sont é g a u x et
étales, les fructifères sont dressés. Les
bractées acuminées sont plus courtes
que les pédicelles. Les 6 étamines, plus
courtes que le périanthe, à filets dilatés-
aplanîs à la base, sont brusquement
acuminés en alêne au sommet, l e style
filiforme, à stigm ates en tête subtri-
gone, est d e la même longueur que
les étamines. La capsule ovoïde est à
3 a ngles à lo ge s renferm ant plusieurs
grain es subglobuleuses ou anguleuses.

Biotope primaire
H êtraies d e s p|aines et des collines.
Lisières et clairières forestières.

Biotope secondaire
H a ie s des bocages, coupes d e bois.

Floraison mai-juillet

iïT J iw Caractères indicateurs


Engorgem ent en M O archaïque des
sols très riches en bases souvent à pH
> 7 ,5 .

Cuisine
Les inflorescences en boutons sont
comestibles crues ou cuites. Elles sont
vendues sur les marchés sous le nom
d ’M Aspergettes ».*I

notée
jLOmithogale des Pyrénées pousse principalem ent d a n s les bêtraies d e s zones basaltiques, argilo-calcaires ou
I I CO
calcaires.
rniror Ces
r a . forêts ont été très fortement enrésinées en Epicéa ou en Sapin de Douglas depuis la deuxième
Qüerremondiale. L'Ornithogale comme d ’autres espèces d e ce ty p e d e forêts, ne supportent p a s I enrésinement :
«s espèces.sont en très forte régression en France, certaines sont au b o rd d e I extinction comme le Sabot de
\nmjs (Cypripedium c a l c e o l u s ) . _________ __________________________ ____ _________________________ :---------- I

219
s
1 FABACÉES
( l é g u m in e u s e
S )(pAPim,
¿ ¿ f i t •
is
X) Description ’> « s i
Le P i e d d ’o i s e a u est une petite plante k *

A
D -
Í %’
r\
¡ r c ^ d ^ f f i S ^ r 'o v a l e ^
óblongues, les supérieures sessiles. Les
fleurs blanches, tachées de jaune et
V -
de rose, sont très petites (4 -5 mm) et
réunies par 3-8 sur des pédoncules
plus courts ou un peu plus longs que / «r * y
fa feuille. Les feuilles bracteales M|
dépassent un peu les fleurs. Le calice

:
%
tubuleux a 5 dents presaue égalés, é
- «

2-3 fois plus courtes que le tube. La


corolle est composée d une carene »*#

presque droite, obtuse, plus courte «


que les 2 ailes et l’étendard redresse. • * W i
Les fruits sont des gousses etalees-
dressées, un peu arquées, ridées en
C l. réseau, pubescentes ou glabrescentes,
(t>- composées de 7 - 1 0 articles et noirâ­
tres à la maturité. Elles sont étranglées 'H ■
aux articulations, à bec droit et à pei­
ne plus long que le dernier article.

Biotope p rim aire


Sables et graviers des dunes littorales
H
•mm 0
et continentales, arènes granitiques ou
0 schisteuses.
t *

Biotope secondaire
Anciennes carrières et sablières,
terrains vagues.
Bords des routes et des chemins.
Cultures, vignes et vergers, jachères,
prairies agricoles dégradées. m

Floraison mai-septembre
, s

Caractères indicateurs

CFtrèsr bafsa,ble pouvoir de rétention.

Cuisine -
Non comestible. * «N
: 4f K

perpusi/,us ~ c ^ ¡ ¡ T ù T T T ------------^ n ° t e t ______________________________ .—


° p è c e ? us
animaux domestinir°té9-ées’ Leur biocÎivertiUQrènes qui sont des biotopes de la Directive Habitai
esquels nous pourront 6* d ‘otoPes, riches d ’urfr!10^ 0 ^ 6! ^ 0 ^ 0^ l’équilibre des sols et la bonne
es c°nserver. s puiSer pour re v é q é t c ilk ^ T 00 in° mbre d e s péces, sont des réservoirs a sei
geranser les deserts que l'agriculture actuelle crée, si nou
t ili aims ma ehr ist i
Description Z u n is aculeatus §
L Epine du Christ est un arbuste très
épineux d e 2 - 5 m, g la b re à ra m ea u x
flexueux en z ig z a g . Les feuilles alternes, J!
ca d u q u e s sont brièvem ent pétiolées, o
obliquem ent o va le s et à 3 nervures.
Les stipules sont épineuses, inégales, ï
I une longue, droite et ascendante,
I autre courte, a rq u é e et réfléchie. Les
fleurs ¡aunes sont réunies en petites
g r a p p e s axillaires, à pédicelles plus
lo ngs que le calice. Le calice est com ­ <n
p o sé d e 5 sé p a le s soudés en roue, à
5 lobes étalés, lancéolés a ig u s et aussi
lo ngs que le tube. La corolle est à 5
pétales roulés en ded ans. L’o va ire est à
O
dem i enfoncé d a n s le disq ue auq uel il
est adhérent. Il est surmonté d ’un style
trifide court. Le fruit sec, en form e
d e ch a p ea u , est indéhiscent, hémis­ £
phérique, entouré d ’une a ile plissée- n
rayonnante, o ndu lée sur les bords,
d ’a b o r d jaunâtre puis bru n -ro u g e à U)
maturité. Il contient 3 n o y a u x soudés
ensemble.

Biotope primaire
O u e d s, m aquis et g a rrig u e s d e la d"
rég io n m éditerranéenne. QJ

Biotope secondaire
Friches a grico le s et urbaines, terrains
vagues. qj
Cultures, v ign e s et vergers.
H a ie s d e protection d e s parcelles.

Floraison juin-septem bre


Fructification octobre-novem bre

Caractères indicateurs
S o ls caillouteux, carence en humus,
M O et en N.
E ngorgem ent en M O vé gé ta le a rch a ï­
q u e d e s sols riches en bases.

[ Médecine
Les ra m e a u x fructifjés et les fruits sont
puissam ment diurétiques.
T M .- Urée, hyperuricémie, excès de
cholestérol, hypertension artérielle.

[ Cuisine
l N o n comestible.

régulièrem ent vers le nord depuis une trentaine


T /

T il Lue POACÉES
(GRAMINACÉES)(GRAminéES|

Description
?
rnrnm• Le P a n i c c a p i l l a i r e est une plante
0 herbacée annuelle de 3 0 -8 0 cm, velue
et à racines fibreuses. La tige robuste
r>
D est dressée et lisse. Les feuilles sont
TJ larges de 8-14 mm, molles, à gaines
hérissées de longs poils, la supérieure
embrassant souvent la base de la pam-
cule. La ligule est poilue. L’épi compose
-
ni est une longue et ample panicule dres­
sée, penchée au sommet, à rameaux
capillaires très longs et étalés. Les
épillets, très petits, à peine 2 mm, sont
oblongs-acuminés et comprimés par
le dos. Les glumes sont très inégales,
n l’inférieure ovale triangulaire, aiguë,
trinervée, trois fois plus courte que la
n supérieure acuminée. L’épillet est à une
D seule fleur fertile souvent accompagnée
TJ à la base d'une fleur stérile. La glumelle
est mutique, à 5-9 nervures. Le fruit
est un caryopse glabre, elliptique,
-
fl comprimé par le dos et convexe sur
les deux faces.
B iotope p rim a ire
Tl
w •

0 Espèce originaire d ’Amérique, natura­


5 lisée en France sur les sables et limons
fl des vallées alluviales.
Biotope secondaire
4> Terrains vagues, bords des mares, des
fO lacs et étangs artificiels.
Cultures, vignes et vergers, maraîcha­
J1 ges, jardins familiaux.
Bords des chemins et des routes,
jachères, terrains vagues, sablières et
carrières.
Floraison juillet-octobre

Wi

Caractères indicateurs
Asphyxie, compactage, anaérobiose
sols riches en M O ou engorgés en
y Excès de M O animale, excès de N et
K, exces d irrigation.
Compactage des sols humides par les
machines ou le surpâturage.

Cuisine
¡-es grains comestibles sont parfois

de porosité°d louriles- e xcè s 5 V rig atl o n* « c e u l e 1°**r Clu ,o i! des excès en tout genre, compactage par *e
Cette espèce « î ï i ' S < N et *>.. excès d e M O animale, Pe,ft
---------------- ---------— est e 9 Qlement p ro p agé e par la culture du /Mais.
inïetaria omcina
Description
La Pariétaire est une plan te viva c e
h e rb a c é e p o u v a n t a tteindre 1 m,
pubescente, à souche a s s e z forte. Les
n o m b re u se s tige s a sc e n d a n te s o u d re s ­
sé e s sont réunies en touffes. Les feuilles
a ltern es sont a s s e z g ra n d e s, pétiolées,
o vale s-e lliptique s, atténuées a u x d e u x
bouts, plu rin e rvé e s et ponctuées. Les
fleurs vertes sont réunies en glo m é ru le s
co m p a cts pluriflores, sub sessiles et
ram eux. Les b ra c té e s décurre ntes sont

P a rié ia W e
un p e u plus courtes q u e les fleurs. Les
fleurs sont à une seule e n v e lo p p e : le
p é ria n th e en cloche, est à 4 divisions
p re sq u e é g a le s e t à tu b e accrescent
so u d e s a u x fruits. Les fleurs p o rte n t 4
étam ines à filets longs, en ro ule s et é la s ­
tiques. Le style court p o rte un stigm a te
en pinceau. Le fruit est o v o ïd e co m ­
prim é, luisant et re n fe rm é d a n s le p é ­
rianthe.
B iotope prim aire
Forêts rivera in es et alluviales, lisières

n° 4 2 6
et cla iriè re s forestières.

B iotope se con d aire


Friches a g ric o le s et urbain es, te rrains
va g u e s.
C o u p e s d e bois, p ie d s d e s vie u x murs,

r ic h e
fo ssé s d e s chem ins et d e s routes.

Floraison juin-octobre

Caractères indicateurs
E n g o rg e m e n t en M O , en N et en K.
E sp è c e nitratophile.

Médecine
La plante entière fleurie est résolutive,
diurétique, émolliente, dépurative et
dissolvante.
TM : Calculs rénaux et biliaires,
rétentions d'urine, affections des voies
urinaires et rhumatismes.

Cuisine
Toutes les parties tendres se mangent
crues ou cuites.
V ___________________
tradition » ------- ------------^ noter______________________________________________ \
------— emer>t utilisée d epuis l'antiquité comme plante alimentaire et médicinale._______ J
c d c n i

D e s c rip tio n
(/) La P a s s if lo r e b l e u e est une plante
v> grimpante, vivace herbacee, pouvant
atteindre 5 m.
0 Les feuilles vernissées, alternes, sont
re généralement palmées mais elles
peuvent avoir cie un 6 9 lobes. Elles
c ~
sont semi-persistantes. La fleur, qui
fi peut atteindre 5 cm de diamètre, a
5 sépales et 5 pétales blancs étalés
a en roue, et une couronne de filaments
bleu-violacés. Il y a 5 étamines vertes
7! à anthères jaunes tournées vers le
bas. L’ovaire est surmonté d ’un style
violet à trois bras réfléchis. Les fruits,
de la taille d ’un oeuf de pigeon, sont
oranges à maturité.

7» B io t o p e p r im a ir e
7.
Ô Originaire d'Amérique du Sud, cette
espece est uniquement cultivée en
France, rarement subspontanée. Elle
n’a aucun biotope primaire en France.

B io t o p e s e c o n d a ir e
n Jardins en friche, haies des jardins
autour des villages.
fi
Floraison mai-juillet
0
4>
10
N

Caractères indicateurs
Microclimat chaud.

Médecine
Les rameaux fleuris sont sédatifs
antispasmodiques. '
TM : Dépressions nerveuses, insomnies,
stress migraines, spasmes nerveux.
I roubles de la ménopause.

Cuisine
Les fruits sont comestibles mais ne so
pas comparables avec les Fruits de
passion (P a s s i f l o r a i n c a r n a l a ) .

t
'astinaca sativa su l»s u i 'e u s
astinaca
f

Pcm ais uHiccmt


Description
Le Panais urticant est une plan te b isa n ­
nuelle, pubescente, h e rb a cé e , p o u va n t
atteindre et d é p a ss e r 1 m. La tige
d re ssé e est striée ou obscurém ent
sillonnée, non anguleuse, élancée,
a s s e z grêle, à ra m e a u x éta lés dressés.
Les feuilles pu b e sce n te s-g risâtres, com ­
posées, im p arip ennées, sont o b lo n g u e s
d a n s leur pourtour, à segm en ts a sse z
petits, ovale s, tronqués ou a rro n d is à
la base, obtus, in é g a le m e n t d en té s o u
lobés. Les fleurs ja u n e s sont réunies
en o m b elle s d e 5 - 8 ra y o n s p re sq u e
é g a u x , les extérieurs environ d e u x
fo is plus lo n g s q u e les om bellules.
O m b e lle s à involucre et involucelle nuis
o u à 1 -2 folioles. C a lic e à lim be nul.
Les 5 p é ta le s sont orbiculaires, entiers,
à pointe liné aire en ro ulé e en d e d a n s.
Le fruit est un d ia k è n e o v a le o u a rro n d i,
com prim é p a r le dos, entouré d ’un la r g e
re b o rd plan, atténué a u x d e u x bouts.
M é ric a rp e s à 5 côtes, les 3 d o rs a le s
très fines, les m a rg in a le s d ila té e s en
a ile mince et apla n ie.

c k e y\° 4-28
B iotope p rim o ire
S a b le s et limons d e s v a llé e s alluviales.
Lisières et clairières fo restiè res d e s
forêts riveraines et alluviales.

B io to p e secondaire
Talus d e s chem ins et d e s routes, a n - U-
ciennes c a rriè re s et sablières.
Friches a g ric o le s et urbaines, jachères.
Cultures, v ig n e s et vergers.

Floraison juillet-septem bre

Caractères indicateurs
S a tu ra tio n d u co m p le x e p a r les b ases,
re sq u e toujours p a r le calcium.
f ois rocheux, p ie rre u x o u sa b le u x à
p H > 8.
Parfois pollutions à certains herbicides.

Médecine
Attention ! la sève d e cette plante est
très a lle rg isa n te et p ro v o q u e d e s brû­
lures d e la p e a u o u d e s m uqueuses
très g ra ve s. Pulvérisée p a r les engins
d e b r o y a g e d e l’h e rb e ou d e s brous­
sailles o u p a r les to ndeuses à g a z o n
elle peut p ro v o q u e r d e s colla psus
pu lm on aires mortels. Tous les a n s on
constate d e s accidents pulm onaires
ra v e s d u s à cette plante.
Be ce fa it elle est utilisée en hautes
dilutions ho m éo p a thiq ue s contre les
crises asthm atiques graves. I

I Cuisine
N o n com estible c a r la sève est très
a lle rgèn e.

rnangëTâ t ^ e-c le? autr'es> so u s-e sp è c e s et va rié té s d e P astinaca sa tiva qui ne s o n t !


~ ~ ~ --------------- le P a n a is, particulièrem ent les susbp. sa tiva et sylvestris.__________ J ^
2
ASTERACEES
(COMPOS'TAÉES)(COMPO

X) D e s c r ip t io n
ft
-h
Le P é t a s it e o f f ic in a l est une plante viva­
0
ce herbacée de 2 0 -5 0 cm à la flot a.son
4 -*
p o u v a n t a t t e i n d r e 1 metplus, a g is s a n t
ft rhizome traçant et charnu. La floraison
0 est dite « précoce », es fleurs s é p a ­
nouissent bien avant les feuilles, très

m am * 9
tôt au printemps. Les tiges florales sont
n dressées, garnies d ’écailles foliacées
rosâtres ou rougeâtres, demi-
D embrassantes, celles de la grapp e
larges et ovales-lancéolees. Les feuilles
qui paraissent bien après la floraison
sont toutes radicales, longuement
pétiolées, pubescentes, grisâtres en
dessous, très amples, 50-9U cm de d ia ­
mètre, réniformes ou suborbiculaires.
L'échancrure du limbe des feuilles
est limitée par une forte nervure. Les
fleurs rougeâtres ou violacées, toutes
tubuleuses, sont réunies en capitules
rougeâtres disposés en grappe serrée
et oolongue. Les folioles de l’involucre
sont étroites et obtuses. Le fruit est
un akène surmonté d'une aigrette de
soies capillaires appelée pappus.
Biotope p rim aire
Mégaphorbiaies, lisières et clairières
forestières marécageuses.
Bords des ruisseaux et rivières, ripisyl­
ves, forêts riveraines et alluviales.

4> Biotope secondaire


fO
vQ Fossés des chemins et des routes, prai­
ries agricoles.
Subspontanée çà et là, où elle a été
cultivée comme plante médicinale.

Floraison mars-mai

Caractères indicateurs
Hydromorphismes des sols engoraés
en M O et en bases.
W Surpâturage, pâturage par temps
trop humide excès de M O animale
notamment de lisier.

Médecine
ri La plante entière fleurie est antispas-
[ Y J modique, diurétique, d ia p h o n iq u e
r-raîr ? M mAMa g °gue. et a^histaminique. '
lV TM :Allergies diverses, asthmes, affec-
jjz 'ons pulmonaires, toux, enrouements
lV troubles urinaires, goutte, rougeole!

/mj\ Cuisine 1 ___ __ ________ _____


W Toutes les parties tendres y cornons l»e *
d an s°d ™ Ia^! aL mul V n ^ T eJles sont e^ o r^ bl a nc he SU¿fin Pf° U? f1orales et jeunes pousses foliaires soi
On peut t e A P rè ' M ,üuSra ^ f° i,e m°C
ameres e, peu agréables9 « ■ « « Pétioles cuits ' e ^ e ou en légunte ntais ces parties s *

C'est dans ce type de “T ------ ----- R n o t e r ___


complexe organo-minéral avec ° -°ns rencontrer d e T d U so • I]--------------------------T— ‘ ~Zj
importante de nitrites. Ce ohénJn ■ Pers'°n des argiles lih l ? °ins du c o m p l e x e argilo-humique ou
r maladie de la vache folle m ne va induire | ï n n ' erat,lon de A I+ + +, Fe+ + + et une forma
sclérosé en plaque, e t c " u f e V " ïïputon, nécrote S ? 6S ^ aladies d * dégénérescence net.ee
Habitat en raison de pratique! l * “ ' »«icina/ e" î 1 “ c.erve|et chez le mouton, maladie d'AIlhe»
Leur biodiversité re m a rq u X e coles inadaptées Ces mPece invasive des biotipes de la dtrec
Z n n ^ 'Urenl- Ces bi0l°pes ric^ s'd ','1' ''équilibre des So h ' ‘T dches en espèces* rares et proteg^
le surn)!trr0nî> Pul*er Pour revéaétalis^r |Un ^ r.an^ nombre d ’e sn ^ 6 ° ^ onne santé des animaux dôme*
le surpaturage très destructeur9 ^ c e t v n i T ser!i que f0 i “ E !onî,des .réservoirs à semences dans lesq
VI e de milieux. actuelle crée. Il faut veiller notamment o
(GRAMINACÉES)(GRAMINÉES) i l e u m jy c it e n jQ .
Description

P k lé o le d e s p p ■
La Fléole des prés est une plante vivace
herbacée d e 2 0 - 8 0 cm, glabre, à
souche fibreuse gazonnante. Les tiges
sont feuillées, dressées ou couchées-
ascendantes. Les feuilles larges de

ïqu
violacé. Les g lûmes sont oblongues,
tronquées en travers, et brusquement
rétrécies en arête droite, 3 -4 rois plus
courte qu’elles. Elles sont fortement
ciliées sur la carène et à nervures laté­

F lé o le d e s p t*é s
rales rapprochées. Les glumelles sont
d ’un tiers plus courtes que les glumes,
elles sont mutiques et sans rudiment.
Espèce polym orphe pour laquelle il
a été décrit plusieurs sous-espèces ou
variétés dont certaines ont été élevées
au rang d’espèce.

Biotope primaire
Prairies naturelles des vallées alluvia­
les, des plateaux calcaires et basalti­
ques, des plaines et des montagnes.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, alpages, parcours.
Bords des chemins et des routes,
terrains vagues.
Prairies artificielles, jachères.

Floraison mai-août

Caractères indicateurs
fi
Plante mésophile des terrains équili­
brés en bases, en eau et en M O , t / N
équilibré.

.— _________________ fl noter_______________________________________ N
b Fléole des prés est une très bonne plante fo urragère produisant beaucoup de fibres et de cellulose
°ntélioratrices du coefficient d'encombrement chez les ruminants et facilitant la rumination. Elle est cultivée en
19fond dans les prairies temporaires et les prairies artificielles.
Jspéce caractéristique des prairies favorables à la production laitière. Cette plante fait partie du cortège
«esespèces nécessaires à la qualité organoleptique des from ages, particulièrement des from ages A.O.C.
U e u rn i CAMPa n u

D e s c rip tio n

La R a i p o n c e e n e p i est une plante


vivace herbacée de 3 0 -7 0 cm, g la ­
bre ou pubescente, à racine charnue
et pivotante, émettant ordinairement
une seule tige droite, feuillée dans les
deux tiers inférieurs. Les feuilles ra­
dicales sont longuement pétiolées, un
peu plus longues que larges, ovales
en cœur, faiblement nervees et cré-
nelées-dentées. Les moyennes et les
supérieures sont étroites, sessiles et
presque entières. Les fleurs d ’un blanc
[aunâtre ou d ’un bleu clair sont réunies
en tête oblongue-cylindrique spici-
forme. Les bractées linéaires en alêne
dépassent les fleurs inférieures. Le
calice est formé de 5 sépales soudés
en tube ovoïde à 5 lobes linéaires ou
lancéolés. La corolle est à 5 pétales
soudés en tube dans le bouton puis se
divisant presque jusqu’à la base pour
n s’étaler en roue à la floraison. Les
fi
étamines sont glabres. L'ovaire porte
2 stigmates filiformes enroulés vers
fi
l'extérieur. Le fruit est une capsule
semi-déhiscente, à 2-3 loges s'ouvrant
chacune latéralement par un trou.

4> B iolopc p rim aire


LO
Lisières et clairières forestières, pelou­
ses et gazons des prairies naturelles.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, friches agricoles,
landes.
Coupes de bois, petits bois résiduels.

Floraison juin-août

Caractères indicateurs
Engorgement en M O végétale archaï­
que des sols riches en bases souvent à
pH > 7,5.

Médecine
La plante entière fleurie est galacto­
gène. Elle a aussi été employée pour
soigner les angines.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs et les racines sont comestibles
crues ou cuites.

------

? ^r ----------- - _ ---------------------------------------------

[ares et protégées La h£^-eS ^es P ra,r»es de faûrh I j . e $saires a la qualité organolep

r
Toutes lei espèces du gen?. pt,„, 'Ven' « « t o u c h é e , ,î ¿ ? . s? í * s ^ l'agriculture actuelle
- Pf e X !0n' d '- - ''« n . s c o mes, bles E; POSS,ble ^
au ébut XXème siècle’’'* des 11 léS un'e s oubliés » N e ^ it toutes les mêmes qualités a liment
e était encore cultivée dans les jardins COtntne
s |ABIÉTACÉES)(CONIFÈRES)

^-^icea ex ce Isa

é p ic é a
Description
l'É p icé a est un a rb re élevé, pouvant
d é p a sse r 5 0 m, à feuilles persistantes.
Il est généralem ent à port conique. Les
branches et ram eaux sont verticillés,
g la b re s ou pubescents, hérissés de
saillies provenant des coussinets des
aiguilles mortes. Les bourgeons sont
ovoïdes et non résineux. Les feuilles, en
form e d ’aiguilles aplaties, sont aiguë s
m ais non ou peu piquantes, à 4 anales
et sans raie blanche en dessous. Elles
sont disposées en spirale tout autour
des ram eaux, form ant une brosse ra ­
battue vers l’avant. Les ram eau x sont
souvent pendants, ayant un aspect
« pleureur » caractéristique. L'Épicéa
est m onoïque : les fleurs m âles sont
disposées en petits chatons à l’aisselle
d e s aiguilles d e deu x ans et les fleurs
femelles en cônes dressés avant la flo­
raison. Les cônes d e 1 0 -1 6 cm devien­

^\° 4 3 2
nent ensuite pendants et tom bent en
bloc à maturité.
Biotope prim aire
Forêts d e montagne.

T r ic h e
Biotope secondaire
Forêts enrésinées, plantations, parcs
et jardins.

Floraison avril-m ai
Fructification C ônes mûrs en octobre

[ Caractères indicateurs
Ab se nce d e sol, sols rocheux riches en
bases, humus archaïque, microclimat
froid. N e se reproduit bien que dans
les sols calcaires à pH > 7.

Médecine
Les jeunes pousses sont neurotoniques,
expectorantes,sédatives,antiseptiques
des voies respiratoires. La seconde
écorce (cambium) est vulnéraire. _
TM et M G : Décongestionnant respira- H S f
toire d e la sphère oto-rhino, reminerali- *ïr
sant. Asthme, allergies, angine, rhumes,
bronchite, rnino-pnaryngite, anémie,
déminéralisation, caries dentaires.
HE : Décongestionnant respiratoire,
.ûm .
___________ fl notée____________________ I
j 1“ % > antiseptique puissant.
I Cet orbre peut vivre de 3 0 0 m ^à 2 0 0 0 m d ’altitude, pourvu que la Utilisée egalem ent pour assainir les
température moyenne sur l’année ne soit p a s trop elevée et que locaux en cas d'épidém ie (en va p ori­
localement l'air soit humide en permanence. sation ou d an s des diffuseurs).
II vit normalement entre 4 0 0 et 5 0 0 ans mais certains individus ont
dépassé500 ans dans leur biotope primaire avant les pollutions acides. Cuisine
I Laplantation en plaine de cette espèce m ontagnarde est un non sens
économique et écologique. Les dégâts des tempêtes de 1 9 9 9 nous ont Les jeunes pousses tendres au printemps
permis de nous rendre compte de la fragilité a e cette espèce hors de servent à arom atiser les sa la d e s com­
$ biotope primaire. posées, les préparations sucrées ou
ÿcéa est une espèce acidifiante des sols, la litière d'aiguilles d e cet salées, les sirops, crèmes anglaises,
orbreestàdécomposition très lente, donnant un humus d e forme dysm oder crèmes glacées, sorbets, les liqueurs
a

liusqu'àmor) pouvant provoquer une podzolisation sur certains sols. Il est et crèmes.
wpentd’arrêter toute plantation de cette espèce en dehors d e son aire La seconde écorce (cambium) est
m

pographique naturelle (en dehors de son biotope primaire). comestible, elle a été utilisée^ crue,
^boisesttrès estimé aujourd'hui au point de détrôner certaines essences
Sidérées comme « nobles » autrefois.
cuite ou réduite en farine en période
d e disette.
f
|uf*?0de haute montagne fournit un excellent bois d e lutherie, D ans les Alpes on récoltait autrefois
jrelions de (( Sapins ae Noël » utilisés annuellement ne sont p a s des sous le nom d e « M a n n e » les exsu da­
*™jAbies albaj mais des Epicéas (Picea abies).____________________ , tions sucrées d e cet arbre.
PINACEES

D e s c rip tio n
Le P in s y l v e s t r e est un arbre élevé
oouvant atteindre 40 m, a aiguille,
persistantes. Le tronc droit ou tortueux
& à écorce brun-rougeâtre a ocre-
saumoné, les rameaux sont grisâtres
et cilabres. Les bourgeons cylindriques
de couleur ocre-saumon peuvent etre
très longs. 3-15 cm. Les feuilles sont
des aiguiiles ordinairement glauques
ou vert-grisâtre, courtes (4-7 cm),
groupées par 2 et tordues sur elles-
mêmes. Les fleurs sont monoïques, es
chatons mâles sont agglomérés ou dis­
posés en grappe, les femelles très pe­
tits, en cônes, sont axillaires, solitaires,
opposés ou verticillés 6t réfléchis dès
la première année. Les cônes adul-
tes sont petits (3-5 cm), pédoncules, a
écailles d'un brun-jaune mat, rapide­
ment caduques à maturité. Les graines
nues, petites, sont à ailes 3 fois plus
longues qu'elles.
Biotope prim aire
Forêts des montagnes et de la région
méditerranéenne.
Biotope secondaire
Forêts enrésinées, plantations, parcs
et jardins.
Floraison mai-juin
Fructification
Cônes mûrs en automne de la
deuxième année
Caractères indicateurs
Absence de sol ou sols rocheux riches
en bases, à humus archaïque, micro­
climat sec.

2- " ,de ? 1ultiP licat'on de


la directive Habitat, les landes a ions industrielles, est devenu une espèce ¡nv0liv
-s en especes rares et protégé* es littorales et continentales particulièrement. L.
santé des animaux domestiques lochversité rem arquable garantit l'équilibre
es leseivoirs à semences dans l< P urent. Ces biotopes, riches d ’un grand nom
actuelle crée. Il faut veiller nota us pourrons puiser pour revégétaliser les des
reter les enrésinements, très destructeurs de
de multiples usages, menuiseri
de bois* P^e à papier, etc ! e/ charpente, ébénisterie, placage, tournage
^ 5(ABIÉTACEES)(C0NIFERES)
us montana
&
inus uncinata
Description
Le Pin à crochets est un arbre pouvant
atteindre 25 m, à aiguilles persistantes.
Le tronc droit ou tortueux est à écorce
gris-brun foncé, les rameaux sont brun-
verdâtre et luisants. Les bourgeons
cylindriques de couleur ocre-saumon,
blanchâtres au sommet, aigus et résineux,
peuvent être très longs (3-15 cm). Les
feuilles sont des aiguilles ordinairement
vert foncé, courtes (4-8 cm), groupées
p a r 2, raides et dressées, peu ou pas
vrillées. Les fleurs sont monoïques, les
chatons mâles, jaunâtres, sont a g g lo ­
mérés ou disposés en grappe, les fe­
melles portés p a r des petits cônes sont
d ’a bo ra dressés puis inclinés et obli­
ques sur les rameaux. Les cônes adul­
tes sont petits (3-6 cm), subsessiles. Les
écailles a ’un brun-jaune mat, sont épais­
sies au sommet en écusson prolongé
en pyram ide obtuse et recourbée en
crocnet. Les cônes sont souvent dissy­
métriques, à écailles fortement en cro­
chet a ’un côté et peu ou pas en crochet
de l’autre. Les graines nues sont à ailes 2
fois plus longues qu’elles.
Biotope prim aire
Forêts d e montagne.
Biotope secondaire
Forêts enrésinées, plantations, parcs
et jardins.
Floraison mai-juin
Fructification
C ô n e s mûrs en automne d e la
deuxièm e année

Caractères indicateurs
A b se nce d e sol, sols rocheux riches en
bases, humus archaïque, microclimat
froid. N e se reproduit bien que dans
les sols calcaires à pH > 7.

Médecine
Les bourgeons et jeunes pousses sont neurotoni­
ques, expectorants, sédatifs, antiseptiques des
voies respiratoires, anti-inflammatoires. _
La seconde écorce (le cambium) est vulnéraire, r y i
T M et M G : Décongestionnant respiratoire de
la sphère oto-rhino, reminéralisant. Rhumes, Hjjn
bronchites, angines, mino-pharyngites, asthmes,
allergies, anémie, déminéralisation, caries den- a p
taires, arthrose, rhumatismes inflammatoires, os­
téoporose, régénération des os et des cartilages.
HE : Décongestionnant respiratoire, antiseptique
puissant. Utilisée également pour assainir les lo ­
Jì noten caux en cas d ’épidémie (à utiliser en vaporisa­
[lebois est utilisé pour de multiples usages, menuiserie, charpente, tion ou dans des diffuseurs).
ébénisterie, placage, tournage, poteaux, pa n nea u x d e fibres d e
bot pâte a papier, etc...
Lefin à crochet est une espèce largem ent utilisée, au détriment
Cuisine
desespèces locales indigènes, pour les reboisements et les enrési- Les bourgeons et jeunes pousses tendres au prin­
"ementsen montagne où il peut de ce fait, devenir égalem ent très temps servent à aromatiser les salades compo­
envahissant voire une peste végétale. sées, les préparations sucrées ou salées, sirops,
1J» contre certaines sous-espèces ou variétés locales peuvent crèmes anglaises, crèmes glacées, sorbets, les
'fovveren danger de disparition véritablement « m a ngées » liqueurs et crèmes.
esP,èces cultivées, ainsi Pinus uncinata Mill. ex Mira. var. La seconde écorce (cambium) est comestible,
Linclt. des tourbières va se trouver « a b so rb é » p a r les elle a été utilisée crue, cuite ou réduite en farine
culture, comme Pinus nigra A rn . subsp. clusiana C lem . var. en période d e disette.
[to'P-J0,unal) Franco des Cévennes est en cours d ’être a b so rb é Dans les Alpes on récoltait autrefois sous le nom de
V* ***# nigra Arn. subsp. nigra. « M anne » les exsudations sucrées de cet arbre.

A. ■
ij D e s c r ip t io n
V)
Le P i s t a c h i e r l e n t is q u e est un arbrisseau
0 ou un arbuste pouvant atteindre ou
O dépasser 3 m, à odeur forte de résiné.
X Les feuilles composées, pciripennees,
fï’ sont persistantes, à 4 -1 0
elliptiques-obtuses,mucronulees, coria­
fT ces luisantes en dessus, pâles et mates
en-dessous. Le pétiole est étroitement
ailé. Les fleurs dioïques sont réunies en
grappes spiciformes denses, à pedi-
celles très courts, naissant par 1-2 a
rî l’aisselle d ’une feuille et égalant au
plus la longueur d ’une foliole. Le calice
est à 5 lobes dans les fleurs mâles et
à 3-4 lobes dans les fleurs femelles.
La corolle est nulle, les 5 étamines, à
filets courts et soudés à la base, sont
insérées au fond du calice. Le style
'/i très court est à 3 stigmates courbés en
dehors. Le fruit est une petite drupe
peu charnue, subglobuleuse, apiculée,
ft d ’abord rouge puis devenant noire à
maturité. Elle contient un seul noyau à
une seule graine.

Biotope p rim aire


(t Maquis et garrigues de la région
méditerranéenne.
O
Biotope secondaire
4>
U) Parcours, friches agricoles.
Jl Vignes et vergers.

floraison avril-mai
fructification octobre-novembre

Caractères indicateurs
Sols rocheux, absence de sol, sols à
très faible pouvoir de rétention.
Carence en M O et en humus des
riches en bases, souvent à
pH > 8.

Médecine

La résine est antiseptique. Les feuilles


et rameaux sont expectorants, diuré­
tiques, toniques veineux, astringents
et draineurs.
TM et HE : Varices, hémorroïdes, phlé­
bites, sinusites, prostate, goutte, a f­
fections de la gorge et des bronches.

Cuisine

fnbles.
LiblesUOn
On rpeut
o S r enmatic*ües
extraire SOnt comes-
de l’huile
y
On peut egalement faire confire Tes
jeunes pousses au vinaigre.

Espèce tinctoriale. ~ ~ Ji n o t e r -------------- __________________________


encem.06 ° ^ tenue P Qr incision du tronc, appelée Térébenth' . . .
Autrefois le bois de L e n t i s a u e ¿toit me de Chio' ,rès aromatique, est brûlé
d° nne ün Charb0'’ combustible, le meilleur bois de c,
----- ----------— - ___ <combustion complète.
ô
D escription

P la n ta in corne, d e ce
Le Plantain corn e d e ce rf est un e p la n te
an n u e lle ou b isa n n u e lle d e 5 - 4 0 cm,
acau le, p u b e sc e n te o u velue. Les h a m ­
p e s flo rales, é ta lé e s o u a sce n d a n te s,
d é p a s s e n t les feuilles, toutes é ta lé e s
en rosette b a s a le . Les feuilles sont
pe n n a tifid e s, à se g m e n ts liné a ire s
o u la ncéolés, p a r f o is p e u d e n té e s et
p r e s a u e entières, lin é a ire s g ra m în o ï-
des. Les fle urs ¡aun es sont re u n ie s en
é p i den se, c y lin d riq u e o u o b lo n g .
Les b ra c té e s sont o va le s-a c u m in é e s.
Les s é p a le s p o sté rie u rs so nt à c a rè n e
ciliée. La co ro lle ja u n â tre est fo rm é e
d e 5 s é p a le s s o u d é s e n tu b e velu, à
5 lo b e s a ig u s. Le fruit est un e c a p su le
déhiscente, à o u v e rtu re en b o ite à
sa vo n , co n te n a n t 3 - 4 g r a in e s o v o ïd e s,
brunes, p la n e s à la f a c e interne.
P la n ta go co ro n o p u s est une e s p è c e
e xtrê m e m e n t p o ly m o rp h e , p a rtic u liè ­

P i c k e n° 4-36
rem ent q u a n d à la ta ille a e la p la n te ,
la fo rm e et la pilo sité d e s feuilles.

B io to p e p rim a ire
S a b le s et v a s e s s a lé s m aritim es.

B io to p e se co n d a ire
Chem ins, ru e s d e s ville s e t d e s v illa ­
ge s, cours d e ferm e.
B o r d s d e s chem ins e t d e s routes, ter­
ra in s v a g u e s.
C ultures, v ig n e s et v e rg e rs, m a r a îc h a ­
ge s, ja rd in s fa m ilia u x .

Floraison a v ril-o c to b re

C o m p a c t a g e d e s sols riches en b a se s,
K particulièrem ent.
S a lin isa tio n des sols par e xc è s
d ’irrig a tio n o u e x c è s d ’e n g r a is m iné­
r a u x solubles.

M édecine
La p la n te entière fleurie est a strin g e n ­
te, e xp e cto ra n te , d é p u ra tive , h é m o s­
ta tiq u e et vulnéraire.
Les g r a in e s d e tous les Plantains
contiennent d e s m u c ila g e s et sont très
utiles p o u r facilite r et ré ta b lir le transit
intestinal.
I N F U S I O N S , T M et J U S : S o in s d e n ta i­
res,
I ed; soins
dUll IOdUe la O
C lu spUh
II è
C Ire
c oto-rhino,
UIW-I IIII IU. p iq^ûure
piv i eos
d'insectes, conjonctivites, d o u le u rs d e
la m â ch oire, d e s ge n c iv e s et d e s dents,
m a la d ie s auto-im m unes, h é m o r ra g ie s
utérines, hém ophilie, infections à
répétition.

Cuisine
Toutes les p a rtie s te n d re s y co m p ris
les fleurs, a u g o û t d e c h a m p ig n o n ,
p a rfu m e n t a g r é a b le m e n t les p la ts
crus o u cuits.
o saiij)crviycns
lj D e s c r ip t io n Vr////r/yo r/yw yn*
D Le P la n t a in œ il d e c h i e n est une plan­
>
-f- te vivace herbacée, de 10-40 cm, a
D
■ M•
souche et tige tortueuse, pubescente,
ligneuse à la base très rameuse en
buisson. Les feuilles opposées ou
î verticillées, sont linéaires en alene,
IM* «
triquètres au sommet. Les fleurs |aunes
o_ sont réunies en têtes ovoïdes sur des
[b pédoncules axillaires plus longs que
les feuilles. Les bractées sont ovales, les
extérieures à longue pointe herbacee,
les intérieures brusquement mucronees.
Le calice est composé de 5 sépales
soudés en tube à 5 segments inégaux,
les antérieurs ovales obtus-mucronés,
J) les autres lancéolés-aigus. La coroNe
K
est composée de 5 pétales blanchâ­
K
tres, glabres, soudés en tube ridé en
travers, à lobes acuminés. Le fruit est
une capsule déhiscente, à ouverture
en boîte à savon, contenant 2 graines
ovales, opaques et canaliculées à la
face interne.
Biotope p rim aire
Pelouses écorchées, pelouses rocheuses
et caillouteuses, rochers.
Biotope secondaire
Parcours, carrières, friches agricoles.

Floraison mai-août

Caractères indicateurs
Absence de sol, sols caillouteux ou
pierreux très riches en bases.

Médecine
La plante entière fleurie est astrin­
gente, expectorante, dépurative, et
hémostatiaue, vulnéraire, cicatrisante
et anti-eccnvmotique.
Elle est traditionnellement utilisée en
Provence comme plante médicinale
pour soigner la fièvre de Malte et
pour lutter contre la brucellose du
mouton.
Les graines de tous les P la n t a in s
contiennent des mucilages et sont très
utiles pour faciliter et rétablir le tran­
sit intestinal.

INFUSIONS, TM et JUS : Soins den­


taires, soins de la sphère ORL, piqû-
de I n Z T r ï 9oni0™-t'vites, douleirs
oe la mâchoire, des gencives et
“ nts, maladies auto-immunes
hémorragies utérines, hémophilie
infections a répétition. P 8'

Cuisine

S ’ to S y « "P *

I « '9"

De nombreux P la n t a in -------- ^ HOteC_________ _________________________ ________----- <


® » C q« Ï Ï ? ! ' des médicinales remarquables, se reporte-
o u g èrésj
btiwoclium vuL are

\A V H M \M O O
Description
Le Polypode com m un est une plante
vivace herbacée d e 1 0 - 5 0 cm, à
91 rhizomes épais, un peu charnus et
sucrés, c h a rg é s d ’écailles roussâtres,
très ram eux et enchevêtrés. Les feuilles

3p
ou frondes, persistantes en hiver, sont
un p e u épaisses, à pétiole a sse z long

o d X |C y
et nu, oblongues-lancéolées, p ro fo n d é ­
ment pennatipartites, à 1 0 - 2 5 paires
d e seam ents lancéolés, entiers, ou un
peu dentés, alternes et confluents à
la base. Les sores sont gro s (2 mm),
d ispo sé s sur d e u x lianes pa ra llèle s
à la nervure centrale du segment.
Espèce polym orphe divisée en plusieurs
sous-espèces ou variétés dont certaines
sont élevées a u ra n g d ’espèce.

B iotope prim aire


Rochers, falaises, sous-bois rocheux.

Q
Biotope secondaire

G
+7
V ie u x murs, épiph yte sur les troncs
d ’arbre.

Caractères indicateurs
Engorgem ent en M O arch a ïq ue ou
fossile d e s sols pierreux ou rocheux.

K7
Médecine
Le rhizom e est la xa tif doux, il peut être
utilisé chez les enfants c a r il a g it en
augm entant la sécréton biliaire. C ’est
égalem ent une plante cholaaogue,
verm ifuge et expectorante. Elle est
utilisée contre la constipation en cas
d ’insuffisance biliaire, d ’insuffisance
hépatique, et même contre la goutte.
%
Cuisine
Les rhizomes charnus et sucrés a u goût
d e Réglisse sont utilisés séchés car ils
sont un p e u acres à l’état frais, comme
(0)
^ su cc é d a n é du Réglisse.
?o fe jUtn/ulgare L.gr comprend n o te r.
^ » t e r ie d u r ^ o S ^ i
" eriecfum3 D'C/mpr5 nc* 3 espèces et 5 so u s-e sp e c e s.
Ntaires^t ^0 ^p<^ ,üm vu ^a9 re subsp vu/gare. Toutes
r — ---- eT les mêmes propriétés m édicinales.
^pe s p èces et sous-esp Iium ca m b ricu m ,
ont les mêmes T
(timlus nuj
D e s c r ip t io n

e Peuplier noire stun arbre élevé pouvant


atteindre 30 m, à écorce lissei se cre­
vassant en long. Les rameaux étalés et
arrondis portent des bourgeons et |eunes
oousses glabres et très visqueux. Les
feuilles caduques sont deltoïdes ou ova-
es trianqulaires, acuminees, reguliere-
nent crénelées-dentées tout autour, a
Jents conniventes. Elles sont très glabres,
'ertes et luisantes sur les deux faces,
■i pétiole comprimé au sommet. Les
leurs dioïques sont solitaires à I aisselle
J’écailles imbriquées. Les chatons males,
jendants, rouge-violacés, sont à écailles
aciniées-f rangées, glabres, à 1 2-20 eta-
nines par écaille. Les chatons femelles,
^ert-jaunâtres, sont à un ovaire par
écaille surmonté de 4 stigmates réfléchis
ît jaunes. Les fruits sont des capsules
'éunies en chapelet, ovoïdes-coniques à
4 sillons, s’ouvrant par 2 valves qui se
’•oulent en dehors. La capsule contient de
nombreuses graines minuscules, munies
à la base de longs et nombreux poils
¡oyeux et cotonneux.
Biotope p rim aire
Forêts riveraines et alluviales.
Biotope secondaire
Haies des bocages, plantations et ali­
gnements d’arbres.
Bordsdesmares,lacsetétangsartificiels.
Friches agricoles et urbaines, anciennes
carrières et sablières.
Vignes et vergers.
Floraison mars-avril
La floraison est dite « précoce », les
fleurs s'épanouissent avant les feuilles.

Caractères indicateurs
Sols à faible pouvoir de rétention, à
contraste hydrique important, inondés
en hiver et secs en été.
Sols alluvionnaires très riches en bases
et en M O azotée. Espèce nitratophile
et basicole.

Médecine ]
Les bourgeons, feuilles et écorce sont
astringents, diurétiques, fébrifuges, bal­
samiques, sudorifiques, diaphorétiques
expectorants, antibiotiques, toniques et
antisepticjues.
M G et TM : Utilisés pour soigner les pro­
blèmes de circulation sanguine, trachéi-
tes, bronchites, goutte, urée et arthrite.

Cuisine
rcomestibles
o m L T u 5 P°^sses
cuits. et ,es chat°ns sont
Les bourgeons servent à aromatiser
vins et llaueurs. Ils sont à utiliser avec
parcimonie pour aromatiser les salades
composées.

S s H E & r r ,éCO"éeS - proPo„, b01

J\ Ui n°urrir les animaux. e c e <( baobabs », étaient des arbres fourrag


(^in n irio ii palustre üentilla p a lu s tris

C o m a i-*et
Description
La Potentille des m arais est une plante
vîvace h e rb a cé e d e 2 0 - 5 0 cm et plus,
pubescente, à souche longuem ent
ram pante. Les tiges a sce n d a n te s et rou­
g e â tre s sont feuillées. Les feuilles sont
im p arip enn ées à 5 - 7 folioles oblongues,
vertes en dessus, g la u q u e s en dessous

"P o fe n t ille d e s m a l a i s
et fortem ent dentées tout autour.
Les stipules sont la rg e s et soudées.
Les fleurs d ’un ro u ge foncé, sont peu
nom bre uses et réunies en cym es irré­
gulières. Le calicule est à 5 lo b e s plus
petits que les 5 sé p a le s du calice, dressés
et a p p liq u é s sur le fruit. La corolle
est fo rm é e p a r 5 p é ta le s lancéolés-
a ia u s et 2 - o fois plus courts q u e le
calice. Les étam ines nom breuses, sont
d isp o sé e s en couronne autour d e s
no m b re u x ca rp e lle s à styles la té ra u x
et accrescents. Les fruits secs, co m po sés
d e nom breux carp elle s g la b re s et lisses,
sont réunis sur un réceptacle ovoïde,
sp o n g ie u x , velu et persistant.

T r ic h e n ° 4 4 0
B io to pe p rim a ire
M a ra is , tourbières, r a d e a u x et trem ­
blants.
B iotope secondaire
F o ssé s,d e d r a in a g e d e s p ra irie s a g r i­
coles. E ta n gs artificiels.
Pra irie s a g ric o le s p a ra -to urb e uses.

Floraison juin-aoOt

Caractères indicateurs
H yd ro m orp h ism e s g é o lo g iq u e s. A n a é -
ro b io se s totales. Z o n e s inondables.

Médecine
La plan te entière fleurie est astrin­
gente, tonique, antispasm odique,
hém ostatique.
T M : M a u x d e tête, coliaues, névralgies,
douleurs prém enstruelles, diarrhées,
dysenteries, intoxications, m énopause,
o stéoporose.
Elle perm e t les désintoxications a u x
m étaux (Al. Fe, etc.), à la nicotine,
cocaïne, caféine, pesticides, etc....

Cuisine
Toutes les p a rtie s tendres y com pris
les fleurs sont com estibles crues ou
cuites m ais à utiliser ave c parcim onie
c a r très astringentes.
J i noter.
Itesprairies humides, marécages et tourbières sont les derniers réservoirs en eau qu’il restera avec le réchauffement
dtaotrque.Si nous ne savons pas les préserver, les sécheresses seront beaucoup plus sévères et difficiles à supporter,
jpsmifeux sont également des réservoirs d e biodiversité pour d e nom breuses espèces rares ou en da n ge r d ’extinction.
I ^prairies humides ou marécageuses ne doivent p a s être pâturées, elles doivent être gé rées en faucne tardive pour
maintenir la qualité et la biodiversité.
unlentille des marais est une espèce des biotopes d e la directive Habitat. C es milieux sont riches en espèces rares
J^protégées. Leur biodiversité rem arauable garantit l’équilibre d e s sols et la bonne santé des animaux domestiques
J^ lespâturent. Ces biotopes, riches d'un g ra n d nom bre d ’espèces, sont d e s réservoirs à semences dans lesquels nous
fljjwonsDuiserpour revégétaliser les déserts créés p a r l’agriculture d ’aujourd’hui.
PORTANT ! Cette espèce peut vous sauver la vie lors d e vos prom enades au bord des tourbières, lacs et étangs du
| ou de la Haute-Auvergne en vous montrant les zones à tremblants et ra d e a u x dans lesquels vous pouvez
I^¡ternent vous enliser et vous noyer. Lorsque vous rencontrez la Potentille des marais ne vous aventurez pas plus en
rw , faites demi-tour.
D e s c r ip t io n
Le B r u n e lle c o m m u n e est une plante vivace
herbacée de 5-50 cm, faiblement pu-
bescente, à souche courte. Les tiges
ascendantes ou redressées sont lâche­
ment feuillées. Les feuilles larges de 2
cm sont pétiolées ovales ou oblongues
en coin ou arrondies a la base, entières
ou dentées, faiblement nervees, la paire
supérieure entourant I epi. Les fleurs
bleues ou violacées, assez petites, sont
réunies en épi terminal ovale ou oblong.
Le calice un peu hérissé, tubuleux en
cloche, à 10 nervures ramifiées, est a
2 lèvres appliquées l’une contre l’autre
après la floraison. La lèvre supérieure est
à 3 dents peu prononcées, la médiane
large, subtronquée et brusquement apl-
culee. La lèvre inférieure est fendue
jusqu’au milieu en 2 lobes finement cillés.
La corolle de 10-14 mm est bilablée, à
tube large, un peu saillant, graduellement
évasé. La lèvre supérieure est entière,
dressée, voûtée en casque. La lèvre
Inférieure est à 3 lobes obtus, le médian
plus grand et dentlculé. Les 4 étamines,
parallèles et rapprochées sous le casque,
sont saillantes, le filet des étamines lon­
gues est terminé en pointe droite. Le fruit
est un tétrakène à 4 carpelles dissimulés
au fond du calice par les lèvres fermées
Biotope prim oire
Gazons et prairies naturelles. Lisières
et clairières forestières.
Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes,
terrains vagues.
Prairies agricoles, friches agricoles.
Floraison juin-septembre

Caractères indicateurs
Sols humides, plus ou moins hydro-
morphes engorgés en M O végétale
archaïque.

Médecine
La plante entière fleurie est astringente
hémostatique et vulnéraire.
TM : Toux, angines, hémorroïdes. Efface
les vieilles blessures en usage Interne
En usage externe, cicatrisante des
plaies infectées, mais pour l’entretien
de la peau lui préférer les huiles de
macération.
MH ; En usage externe, elle est un
remarquable reconstituant et cicatrisant
de la peau employé dans de nombreuses
p re p a ra t|onsyulnéra ire s° u cosmétlques.
EF : Elle facilite la mise en place des
vrais changements.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs sont comestibles mais très
médiocres de goût.

1crée. . I-
C’est une espèce caÎactérktir, a .. IVJU'-nees, si possible en fauche tardive, et pâturées
es necessanes^àjcpqu a Iité o r g a n d l p t ^ .laitière. Cette plante fait partie du cortège
-------- — -------- D û r t ir n __ i - ___________ a a r
—— _ Part|cullèrement des fromages A.O.C-
unit unus c e ra s ij era
d e s c rip tio n
Le Prunier sauvage est un arbuste ou un
petit a rb re pouvant atteindre 5 m, peu
épineux, à jeunes ram eau x pubescents-
veloutés, à écorce très foncée, brun
noirâtre. Les feuilles caduques, o b o va -
les ou oblongues, dentées, sont velues

1-Vuhie»* souvoge Myrobolan,Mi**oholnnt,


en dessous, surtout sur les nervures. Les
stipules sont pubescentes. Les fleurs blan­
ches, a sse z grandes, sont généralem ent
gém inées et à pédoncules pubescents.
Le calice caduque, en cloche, g la b re en
dedans, est à 5 sép a le s soudes a la base.
La corolle est à 5 pétales suborbiculaires.
L’o va ire libre à un style, est entouré de
1 5 - 3 0 étamines. Le fruit, la prune, est
une d ru p e a sse z grosse, d e 2 cm d e
diamètre, globuleuse ou ovale, penchée,
d e couleur très variable, violacée, rose,
jaunâtre ou jaune d'or. Cette prune est à
p e a u épaisse, à saveur douce et sucrée
a la périphérie et d e plus en plus acide
et astringente a u fur et à m esure q u e l’on
s’a p p ro c h e du noyau. La ch a ir a u fruit
est très adhérente au no yau rugueux.
Espèce très polym orphe p o ur lesquelles
il a été décrit plusieurs sous-espèces ou
variétés dont certaines sont (ou ont été)
élevées a u ra n g d ’espèce.
B io to p e p rim a ire
O r ig in a ir e d e s B a lk a n s et d e Crim ée,
il est la rg e m e n t n a tu ra lisé d a n s les
fo rê ts riv e ra in e s et alluviales.
B io to p e secondaire
Friches a g ric o le s, fruticées, te rrains
va g u e s.
H a ie s d e s b o c a g e s , v ig n e s et ve rge rs.

1~”\cX\e.
Floraison fé v rie r-m a rs
Fructification juin à a o û t

Caractères indicateurs
Engo rgem en t en M O vé g é ta le a rch a ï­
q u e d e s terrains très riches en b a se s ou
à p H éle vé (souvent supérieur à 7,5).

Médecine
Les bouto ns flo ra u x sont a n tisp a s­
m o d iq u e s, sédatifs, stim ulants d e la
re sp ira tio n et laxatifs.
T M : L a x a tif d o u x , constipation, fa tig u e
g é n é ra le , convalescence, croissance.

C Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les fleurs peuvent
être ajoutées a u x sa la d e s com posées ou arom atiser plats
sucrés, vins et liqueurs.
Attention comme tous les Prunus, le Prunier sauvage contient
d e l’a c id e cyan hydrique et d e ce fait, un emploi abusif
peut p ro voq uer a e s accidents.
O n peut p a r contre utiliser sans d a n g e r les fruits crus ou
cuits, en compotes, confitures, sirops, liqueurs, etc...
La gom m e e xsu d ée p a r les troncs, comme celle d e Prunus
avium , a été utilisée comme nourriture pendant les famines.
Elle est d ’ailleurs insipide et parfaitem ent consommable.
_fi n o ter.
Ifdteespèce utilisée comme porte g r e ffe en a rb o ric u ltu re industrielle est d e v e n u e une p este v é g é t a le risquant
j °ferme de mettre en dan ge r d ’extinction d e n o m b re u se s e s p è c e s ind igèn es.
■^ ¡c e ra s ïfe ra est une espèce invasive d e s fruticées et d e s la n d e s qui sont d e s b io to p e s d e la directive H abitat.
milieux sont riches en espèces ra re s et p ro t é g é e s . Leur b io a iv e rsité re m a r q u a b le g a ra n tit l’é q u ilib re f
i^solsetlc bonne santé des a n im a u x d o m e stiq u e s qui les pâturent. C e s b io to p e s, riches d 'u n g r a n d nom bre
Que?,eces' son* des réservoirs à sem ences d a n s le sq u e ls nou s p o u rro n s p u ise r p o u r re v é g é ta lise r les d éserts
; ogriculfure actuelle crée.

À ■ 1
Description
s est un arbuste ou un arbre
. 'A m a n d ie r
D pouvant atteindre 15 m, non épineux,
à jeunes rameaux glabres et d ’un vert
0 -
clair, à écorce foncée, brun noirâtre. Les
ÂT feuilles caduques, à pétioles glanduleux,
%
pliées en long dans leur jeunesse, sont
elliptiques-lancéolées, obtusément den­
tées, glabres et luisantes en dessus. Les
stipules sont caduques. Les fleurs blanches
ou rosées, grandes, sont précoces, elles
s’épanouissent avant les feuilles. Elles
sont généralement solitaires ou géminées,
subsessiles. Le calice caduque, en cloche,
est à 5 sépales soudés à la base. La corolle
est formée par 5 pétales suborbiculaires
généralement échancrés au sommet.
L’ovaire libre à un style, est entouré de
15-30 étamines. Le fruit assez gros, 2-5
cm de diamètre, est une drupe oolongue-
comprimée, pubescente-veloutée, coria­
ce, d’abord verte puis sèche et brune,
s’ouvrant en long à la maturité. Le noyau
o oblong-pointu, sillonné de fissures étroites,
plus ou moins alvéolées contient 1-2
n amandes douces ou amères.
Biotope p rim aire
o
Originaire de l’Est du Bassin M é d i­
4> terranéen, il est largement naturalisé
4> dans les maquis et garrigues ou les
U) landes méditerranéennes.
Biotope secondaire
Friches agricoles, fruticées, terrains va­
gues.
Haies des bocages, vignes et vergers.
Talus des chemins et des routes, talus
de séparation des parcelles agricoles.

Floraison février-avril
Fructification août-septembre

Caractères indicateurs
Engorgement en M O végétale archaï­
que des terrains très riches en bases ou
à pH élevé (souvent supérieur à 8).
Médecine
Les amandes douces fournissent le lait d’amande aux propriétés émollientes
et expectorantes.
Les boutons floraux, fleurs, feuilles, bourgeons et coques vertes sont émollients,
fébrifuges, calmants, antispasmodiques, sédatifs, stimulants de la respiration,
stimulants des fonctions thyroïdiennes et laxatifs.
Attention ! Les amandes amères sont narcotiques et renferment de l’acide
cyanhydrique. Elles provoquent souvent des accidents.
M G et TM : Laxatif doux, constipation, fatigue générale, convalescence, crois­
sance, circulation sanguine, artérites, hypertension artérielle, uricémies, calculs
biliaires, névroses.
Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les fleurs peuvent être ajoutées aux salades
composées ou aromatiser plats sucrés, vins et liqueurs.
Attention comme tous les Prunus, I A m a n d i e r contient de l’acide cyanhydrique
et de ce fait un emploi abusif peut provoquer des accidents.
On peut par contre utiliser sans danger les très jeunes fruits crus et les amandes
douces des noyaux des fruits mûrs, crues ou cuites. On en fait une poudre et
une puree (ou beurre végétal) remarquables, beaucoup utilisées en pâtisserie.
On peut egalement extraire de l’huile de l’amande.
Ne pas utiliser les amandes amères (Cf. chapitre Médecine).

'T77 ,. ---------- fl noter_____________________ __ —-


Le bois dur C est‘° '^ 're planté et naturalisé depuis la préhistoire. rnmbu
_______________est utilise pour le tournage, la sculpture et la marqueterie. C ’est également un excellent c ^ ^ _

l / i o
^ACÉESHCONIFÈRES) 'seudotsuaa menziesu
& f
U C
iotsitaci do U(al iastl
la s u D escription

Le Sapin de D ouglas est un a rb re élevé,


pouvant d é p a sse r 6 0 m, à feuilles persis­
tantes. Le tronc se crevasse très tôt alors
que l’a rb re est encore jeune, ce qui per­
met d e le rep érer du prem ier coup d'œ il.
Les ra m e a u x sont souples et verruqueux.
Les bo u rge o n s ovo ïd es sont brun-rouges.
Les feuilles, en form e d 'a ig u ille s aplaties,
sont dispo sé es autour d e s ram eaux, en
brosse sur les ra m e a u x fertiles, et presq ue
distiques sur les branches basses. C e s CD
aiguilles sont a ig u ë s m ais non ou peu
0
piquantes, insérées sur d e s coussinets
et à o d e u r caractéristique d'a gru m e s.
Le Sapin de D ouglas est m onoïque, les
I
fleurs m âles d isp o sé e s en petits chatons
à l’aisselle d e s aiguilles d e d e u x a n s et
les fleurs fem elles en cônes p endants
qui tom bent à maturité. D e l’aisselle d e s
écailles du cône sort une lo ngue b ractée
à trois pointes très visible d e loin.

B io to p e p rim a ire
E sp è c e e xo tiq u e , introduite d e s fo rê ts
d ’A m é r iq u e a u N o r d en 1 8 2 7 .

B io to p e se co n d a ire
Forêts e n résinées, p la n ta tio n s.
Il se re p ro d u it très p e u en F ra n c e et
d e ce fa it se tro u ve ra re m e n t à l'é ta t
sp o n ta n é , il est p r e s q u e toujours issu
d e p lan tation .

Floraison m ai
M a tu ra tio n d e s cô n es d a n s l’année.

r,
M édecine
Les jeunes p o u sse s sont neurotoniques,
e xp e c to ra n te s,sé d a tiv e s,a n tise p tiq u e s
d e s v o ie s resp ira to ire s.
M G et T M : D é c o n g e stio n n a n t re s p i­
ra to ire d e la sp h è re oto-rhino, rem i-
néralisant.
A n ém ie, d é m in é ra lisa tio n , c a rie s d e n ­
taires, asthm es, a lle rg ie s, a n g in e s
rh in o -p h a ry n g ite s, rhumes, bronchites.
H E : D é c o n g e stio n n a n t re sp ira to ire ,
e x p e c to ra n t, a n tise p tiq u e puissant.
Pour a ssa in ir les lo ca u x, à utiliser en
v a p o r is a t io n o u d a n s d e s d iffu se u rs en
c a s d ’é p id é m ie .

Cuisine
Les jeunes p o u sse s te n d re s a u p rin ­
te m p s se rv e n t à a ro m a tise r les s a la d e s
c o m p o sé e s, les lique urs e t crèm es.
En jus d ’h e rb e o u en jeunes p o u sse s le
S a p in d e D o u g la s est un a ro m a tisa n t
d e s p la ts crus o u cuits, il est é g a le m e n t
a ro m a tisa n t d e s p ré p a ra tio n s sucrées
o u sa lé e s, sirops, crèm es a n g la ise s,
crè m e s g la c é e s, sorbets.
i l n o té e
en P^a'ne d'ê cette e sp è c e e x o tiq u e est un n o n -se n s é c o n o m iq u e et é c o lo g iq u e . Les d é g â t s d e s
.'TJWfesde 1999 nous ont perm is a e nous re n d re c o m p te d e la fra g ilit é d e cette e s p è c e ho rs d e son b io t o p e
M E pays d ’origine.
Douglas fournit un excellent b o is d ’œ u v re d a n s so n p a y s d ’o rig in e a u x Etats-U nis m a is un b o is
0 * 7 * Piètre qualité en France.
pj-J^orbre très fragile en France qui craint les so ls a c id e s, hu m id e s o u h y d ro m o rp h e s, là o ù il est p rin c ip a le m e n t
¿,< e-C'est une espece in ad ap té e à no s so ls fo re stie rs e t à n o s clim ats c a r il craint à la fo is l’hum idité et la
W kfesse.
BO RAG INACÉES
U 01 L U 1 2 Qi ( M i n i * ( b ° R a g in é

D e s c rip tio n

La Pulmonaire a ffin e est une plante vivace


herbacée de 20-50 cm hérissée de poils
rudes mélanges de poils glanduleux, a
souche épaisse. Les feuilles radicales tt
adultes sont d’un vert fonce, nettement
marquées de marbrures blanches,
entières, largement ovales-acummees.
Souvent en coeur à la base, elles sont
brusquement contractées en pétiole aile
aussi long que le limbe. Celui-ci, environ
2 fois plus long que large, est rude, a
nervures latérales non distinctes. Les
feuilles caulinaires, au nombre de /-»,
sont sessiles. Les fleurs rouges puis d un
bleu violet sont grandes et reunies en
grappes terminales courtes, serrées et
bractéolées. Le calice tubuleux en cloche
est formé par 5 sépales soudés. Il est
à 5 angles et à 5 lobes peu profonds,
dressés et acuminés. La corolle est en en­
tonnoir, à gorge ouverte. Elle est formée
>ar 5 pétales soudés à 5 lobes arrondis.
L E
Les étamines et le style sont inclus. Le
calice fructifère est ventru à la base,
fendu jusqu'au tiers, à lobes allongés.
Le fruit est un tétrakène à 4 carpelles
libres, gris et luisants à maturité, large­
ment ovoïdes-obtus.
Biotope p rim aire
Forêts alluviales, collinéennes et mon­
tagnardes.
Biotope secondaire
Coupes de bois, lisières et layons
forestiers, bords des chemins et des
routes, haies des bocages.
Prairies agricoles, vignes et vergers,
friches agricoles.

Floraison avril-mai

Caractères indicateurs
| Engorgement en eau et en M O des
sols riches en bases.

Médecine
M La plante entière fleurie est astrin-
1 gente, diaphorétique, émolliente et
exiDectorante.
TM : Toutes les affections des voies
respiratoires, toux, bronchites, catar­
rhes, etc...
Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs peuvent être rajoutées aux sa­
lades composées, mais elles sont dé­
sagréables du fait de leur pilosité (les
couper finement).
Les feuilles peuvent être mangées cuites
en beignets (cf. S y m p h y t u m o f f ic in a le
volume 1), en pizzas, tourtes, etc....
Du moment quelles sont cuites, leur
texture est beaucoup plus agréable.
Elles ont un goût agréable de poisson

Cette plante a été employée selon « In In! -----------------------------------------------------—

T b m e ' s l e s s o n U r è s ^ D r U h e ’. h 7 ° leS P “' ™ ™ ' ? « 5 plan,e P “1™ ™ ' * P ° r ° " ° lo9 ie e'”
espèces
l% è c e T Snrtni'cT
frSancnli,éi' alimf n' aires.Jes .les mêmes
mêmes' propriétés mèHiri C'ileS
propriétés’ ¡¡édfeif!d| le5 6
° d,
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'e s unes des autres.
outres. Elles ont t
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a n g u s t if o h a ,. À n lna*es
P lo n a if o lin P lnci es et
e* ^les
es mêmes caractères bio-indicateu
bio-indicateur
o fficin a lis qu, en fa.t ne semble pas exister en FÎanc" o u '“il? R ° V a lis et ''0 " cite très souvent P a lm e
---------------------------- ------_ 6 n est vraisemblablement cultivée
Description W s co m m u n is

P o irier com m ua PoineF sau v ag e


Le Poirier com m un est un a rb r e p o u va n t
atteindre 20 m p o u r certains cultivars/
p e u épineux, à jeunes po usses et b o ur­
g e o n s g la b re s. Les feuilles o v a le s ou a r ­
ro n d ie s à la base, à lim be é g a l a u p é ­
tiole o u un p e u plus long, sont d ’a b o r d
v e lu e s-a ra n é e u se s et à la fin g la b re s
et luisantes. Elles sont très colorées,
jaune vif à ro u g e vif en autom ne. Les
fleurs b la n ch e s sont g ra n d e s, 2 0 - 4 0
mm d e d ia m ètre et réunies en co ry m b e s
à l’extrém ité d e s ra m e a u x. Les fleurs
sont à p é d on cu le s g la b r e s ou un peu
velus. Le calice est fo rm é p a r 5 s é p a ­
les so u d é s à la b a s e à 5 lo b e s courts
et persistants. La corolle a 5 p é ta le s
suborbiculaires, g la b r e s à l’onglet. Les
fruits sont o m b iliq u és a u somm et, très
ch a rn u s et munis d e g ra n u le s lign e u x
ve rs le centre : les p o ire s p e u ve n t a t­
te in dre 5 cm d e d ia m è tre et plus, en
fo rm e d e p o ire o u su b glo b u le u se s.
L’e n d o c a rp e d u r et c a rtila g in e u x
est à 5 lo g e s contenant chacune
1 -2 gra in e s, les pépins.


B io to pe p rim a ire
E sp è ce non indigèn e, o rig in a ire d e l’Est

M cke
d u B assin m édite rrané en, naturalisé
en Fran ce d a n s les fo rêts rivera in es ou
les lisières forestières.

B io to p e secondaire
H a ie s d e s b o c a g e s, v e rg e rs en friche.
Friches a g ric o le s et urbaines, v ign e s
et ve rge rs.

Floraison a vril-m a i
Fructification juillet à o ctob re

Caractères indicateurs
E n g o rg e m e n t en M O v é g é ta le a rch a ï-
q u e d e s sols riches en bases.

Médecine
Les p o ire s et les feuilles sont astrin­
gentes, rafraîchissantes, diurétiques,
d é p u ra tiv e s et décongestionnantes.
TM C o n ge stio n d e la prostate,
rétentions d ’urine, infections urinaires,
cystites.

S
Cuisine
Les poires, fruits b ien connus, ont
d e m ultiples usages, crues, cuites ou
ferm e ntées en cidre, le poiré.

France :: P
;n France ryyru p y r » » « (L.) D u ro i. Il• ra les
ru ss pyraster 7;
C ’est un d e s p a re n ts d e P yru s com m unis, s i
fagacées
(CUPIj l if ÈR!

D e s c rip tio n

Le C h ê n e k e r m è s est un arbuste ou
arbrisseau de I à 2 m, 1res touffu a
écorce peu crevassee. Les feuilles assez
petites, sont très coriaces et persistan­
tes 2 ou 3 ans. Elles sont courtementpe-
tiolées, ovales ou oblongues, dentees-
épineuses, glabres et luisantes sur les
deux faces, d ’un vert clair. Les fleurs
jaunâtres sont monoiaues. Les chatons
mâles sont courts et glabres. Les fleurs
femelles sont solitaires dans un involu­
cre accrescent formé de nombreuses
écailles imbriquées devenant la cupule
du gland à la fructification. Le périan-
the est à 5-10 dents très courtes, à
3-4 styles soudés à la base. L’ovaire
est à 3-4 loges biovulées. Les fruits
sont subsessiles sur les rameaux de 2
ans. La cupule hémisphériaue est héris­
sée d’écailles aiguës, raides, presque
vulnérantes. pubescentes, étalées ou
réfléchies. Le gland est strié, oblong
ou ovoïde.
Biotope prim o irc
Maquis et garrigues de la région
méditerranéenne.

Biotope secondaire
Forêts incendiées pour des pratiques
agricoles, parcours, friches agricoles.
Terrains vagues, friches urbaines.

Floraison avril-mai
août-septembre de
Fructification la deuxième année

Caractères indicateurs
Sols détruits par les incendies répétés
ou le surpàturage des ovins.
Absence de sol ou sols rocheux et
pierreux à pH > 8.

Médecine
Les bourgeons, glands, écorces et
feuilles sont astringents, anti-diarrhéi­
ques, toniques, antiseptiques et désin-
toxiquants.
MG et TM : Stimulant général, cor-
tisone-like, stimulant endocrinien
Intoxications aux métaux, abcès
furoncles, infections, fatigue générale
physique et mentale, impuissance,
diarrhées. Reequilibrage de la tension
artérielle.

Cuisine
Les glands sont comestibles crus ou
cuits mais il vaut mieux, pour la santé
humaine, les faire cuire dans plusieurs
eaux si necessaire, pour éliminer les
tanins.
On peut en faire des terrines au août
de « sanglier )) ou les faire confire
dans le sucre comme les châtaignes et
faire des « glands glacés )).

rouge. Ci U° insecte a PPe le « kermès » se nourrit des^feuillesTTd j


Malgré sa petite failli» I» l f donne des galles tinctoriales qui teign
étQit — fois comme bois de chaüffoge et pour „ ,
C u t ie r a is p eJwiruíata lie reus rovur
■ ok
D escription
Le Chêne pédonculé est un a rb r e m ajes­
tueux pouvant atteindre 4 0 m et vivre 0
jusqu’à 1 0 0 0 ans. Le tronc, a u fût d e plus
d e 10 m, est à écorce d ’a b o r d lisse puis Q)
très é p a isse et profondém ent crevassée
en long. Les jeunes ra m e a u x sont g la b re s «U
<r~
et flexibles, ils portent d e s bo u rge o n s
ovoïdes. Les feuilles, p re sq u e sessiles,
caduques, sont o va le s-o b lo n gue s, sub-
u
auriculées à la base, à lo b e s arrondis,
entièrement g la b re s et d ’un vert clair.
Les fleurs jaunâtres sont m onoïques. Les
chatons m âles sont lâches et pendants.
Les fleurs fem elles sont é p a rse s sur un
long pédoncule g la b re . Elles sont conte­
nues d a n s un involucre accrescent form é
d e nom breuses écailles im briquées,
d e v e n a n t la cupule du g la n a . Le
périanthe est à 5 - 1 0 dents très courtes,
a 3 - 4 styles so ud és en colonne et
réfléchis seulem ent à la pointe.
L’o va ire est à 3 - 4 lo ge s bîovulées. Les «ü
fruits sont longuem ent pédonculés. La
cupule est g la b re , à écailles p e u nom ­
breuses. courtes et exactem ent a p p li­
O
quées. Les g la n d s sont oblongs. Espece
très p o ly m o rp h e do nt o n a décrit d e
nom breuses sous-espèces ou variétés. oo

B io to p e p rim a ire
F o rê ts clim a c îq u e s d e s p la in e s et d e s o
m o n ta g n e s. £
B io to p e s e c o n d a ire Q)
i**
B o is résidue ls, fric h e s a g r ic o le s et
u rb a in e s. 0
H a ie s d e s b o c a g e s , v ig n e s e t v e rg e rs. £C
Floraison a v ril-m a i
s e p te m b re -o c to b re
Fructification d e la m êm e a n n é e

Caractères indicateurs
E n g o rg e m e n t en, e a u et en M O v é g é ­
ta le a rc h a ïq u e . Evolution v e rs la forêt.
C a r e n c e en a z o te .

M édecine
Les bourgeons, gla n d s, écorces et feuilles
sont astringents, anti-diarrhéiques, toni­
ques, antiseptiques et désintoxiquants.
M G et TM : Stimulant gé néra l, cortisone-
like, stimulant endocrinien. Intoxications
a u x m étaux (Al et Fe particulièrement),
abcès, furoncles, infections, fa tigu e g é ­
nérale ph ysique et mentale, impuissance,
diarrhées. R e é q u ilib ra ge d e la tension
artérielle.

Cuisine
Les g la n d s sont com estibles crus o u cuits
m a is il v a u t mieux, p o u r la santé hum ai­
ne, les fa ire cuire d a n s plusieurs e a u x si
nécessaire, p o u r élim iner les tanins.
O n peut en fa ire d e s terrines a u a oût
d e « sa n g lie r » o u les fa ire confire a a n s
le sucre com m e les c h â ta ig n e s et fa ire
d e s « g la n d s g la c é s ».
V
. f l n o te n
S0ofii
f rdd e
s dae
e tous les (Chênes serva ie nt a u tre fo is à n o u rrir les p o rc s et c o n fé ra ie n t à leur v ia n d e un excellent
H o is jjS S P ïer »' ®
{Nid ¡|L, . ?,e a toujours été très a p p r é c ié p o u r d e n o m b re u x u s a g e s en ra iso n d e so n q u a s i im putrescibilité
{js a Iabri de l’eau.
1
v régions son écorce a été c o lle cté e d e fa ç o n p r e s q u e industrielle p o u r le t a n n a g e d e s cuirs.
annual RANUNCULACÉES (RENONCULACÉES,

D e s c r ip t io n
La Renoncule à feuilles d A c o n i t est
une plante vivace herbacée pouvant
atteindre et dépasser 1 m, à racines
fibreuses. Les tiges nombreuses sont
élevées, flexueuses, à rameaux etales-
divariqués. Les feuilles alternes sont
palmatiséquées, à 3-7 segments obo-
vales en coin, incisés-dentés. Les pédon­
cules floraux sont pubescents. Les fleurs
blanches, nombreuses, sont réunies en
corymbes lâches. Le calice est formé
de 5 sépales pubescents. La corolle
est formée par 5 pétales obovales.
Les nombreux carpelles sont réunis en
tête globuleuse entourée de nombreu­
ses étamines, sur un réceptacle velu.
Les fruits sont des akènes globuleux,
renflés, non carénés, glabres et à bec
recourbés.

Biotope p rim aire


Forêts alluviales et ripisylves, forêts
linéaires au bord des ruisseaux et
ruisselets.
Mégaphorbiaies montagnardes et
alpines, prairies humides.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, fossés des chemins
et des routes.
Coupes de bois, lisières et clairières
forestières.

Floraison mai-août
ta u J0T

il
Caracteres indicateurs
^ B w â & È i WÊ J» v w
Àm *
M î i . '& S P - M .-

Engorgement en eau et en M O des


sols riches en bases.
Hydromorphismes géologiques et
hydromorphismes induits.
Surpâturage et excès de M O animale.

Médecine
Réservée au corps médical ou en
dilutions homéopathiques.

Cuisine
Plante très toxique.

, . ------------ R n o te r__
é s e rv o irs e n eau qu„ v a noüS re 5 te r ave

C m ÏS S Ï. ° suf Por,,er' preserver, les sécheresses seront beaucoup plus sé*

étfe gérée!' e ? \ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ P ^ ^ p 'r é c ^ e u s e s '^ n ^ d o i v e V ^ " ° m breuses espèces rares ou en dar


" Œ L l t î f â Z e a éaalem " ' f ni' '° ê,' e P â - e e s , elles dor
fbrend « SOsolsr e H a eh espèces ,ares et protégée?. L a w S S lîîî,r,Ç,r? irIe$ de ,auche de la directive Habitat.
nombre d ’esoèr#»* DOi.1nf sante des animaux domestiaues n..i T rem? rctuab le de ces milieux garantit I e
déserts q u e ^ a a rlcu !?"* deS re?etvoirs à s e m e n c e ™ d a m le sa ^ J J ” p a ,u ,e"<- C e s prairies, riches d'un gr
que I agriculture actuelle crée. S ,es^»Jels nous pourrons puiser pour revégétaliseï
^ULACÉES (RENONCULACÉES)

1ReK\oncu>te s c e le r n t e
Description
La Renoncule scélérate est une plante
annuelle à racines fibreuses d e 0O- 8O
cm, dressée, à tige creuse, sillonnée,
rameuse, g la b re ou pubescente. Les
feuilles sont luisantes, les radicales
en rein, arrondies, à 3 -5 lobes, les
caulinaires à 3 segm ents bi-trifides.
Les pédoncules floraux sont sillonnés.
Les fleurs jaunes pâles, petites, sont
nombreuses. Le calice est form é d e 5
sépa le s étalés. La corolle est form ée
p a r 5 pétales o b o va le s courts et
d é p a ssa n t à peine le calice. Les nom­
breux carpelles sont réunis en tête
allongée, d é p a ssa n t les pétales, en­
tourée a e nom breuses étamines, sur
un réceptacle oblonçj finement poilu.
Les fruits sont d e s akenes très petits et
très nom breux, non carénés, finement
ridés sur les faces et à bec très court.

Biotope prim aire


V a se s et limons d e s b ra s morts des
fleuves et rivières.

y\° 4.5 O
Biotope secondaire
V a se s d e s mares, étangs et lacs artifi­
ciels euthrophisés.
Rigoles d ’ecoulement d e s fosses à
purin, d e s fosses à lisier d e s é le va g e s
industriels, d e s fosses septigues et des

T lc h e .
stations d ’épuration. Fosses et lieux
bo urb eux des prairies agricoles.

Floraison avril-septem bre

Coroctères indicateurs
Zones polluées p a r toutes sortes de
polluants :
M O anim ale non compostée, purins et
lisière, M O urbaines et industrielles is­
sues d e s stations d ’épuration.
Pollutions d e s e a u x p a r les produits
chimiques et les pesticides de
V synthèse.
Hydrom orphism es et anaérobioses
& totales avec pollution à A I + + + ,
F e + + + et les nitrites.
. t il Médecine

X 'Æ
Réservée a u corps médical ou en
dilutions homéopathiques.

Cuisine
^ Plante très toxique.
_fl noter.
Celteplante, très vénéneuse, provoque, p a r la contraction d e s muscles d e la face, une sorte d e rire appelé
nresardonique ». f
plante nous permet de repérer les problèm es g r a v e s d e pollutions d e s e a u x aux M O et a u x produits f
®*niques et de ce fait n’a plus simplement un rôle d e signa l d ’a la rm e du point d e vue agronom ique mais il
0005permet de repérer les problèm es d e salubrité et d e santé publique.
7?'ciclici ì dia p ia c i (Ics ASTÉRACÉES (COMPOSITAÉES)(CO
W O S É E s,

X) D e s c r ip t io n p
La P i c r i d i e c o m m u n e est une plante
à port de L a it e r o n , annuelle, glabre
et glauque, de 2 0 -5 0 cm, à racine
pivotante, à tiges dressées, rameuses
et assez longuement nues au sommet.
Les feuilles inférieures, glabres et
glauques, sont pennatifides ou pen-
natipartites. simplement sessiles et en
rosette. Les feuilles caulinaires, entières
ou dentées sont embrassantes, à lar­
ges oreillettes arrondies. Les pédon­
cules floraux sont très allongés, renflés
sous le capitule unique et écailleux au
sommet. Le capitule est formé de nom­
breuses fleurs jaunes, toutes liaulées,
entourées d ’un involucre à folioles
imbriquées, les intérieures linéaires,
les extérieures en cœur à la base. Les
fruits sont des akènes de 2-3 mm, tous
de même forme prismatique, munis de
côtes longitudinales, couverts de gros
et nombreux tubercules très saillants.

Biotope p rim aire


Oueds et prairies écorchées de la
zone méditerranéenne.
Biotope secondaire
Bords des routes et des chemins,
terrains vagues.
Cultures, vignes et vergers, maraîcha­
ges et jardins familiaux.

Floraison avril-juillet

Caractères indicateurs
Compactage des sols riches en bases
à pH > 7 sous microclimat chaud.

Médecine
La plante entière fleurie est stomachi­
que, cholagogue, tonique, digestive,
depurative et diurétique.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs. ^
Certainement une des dix meilleures
plantes sauvages comestibles de
France. Cette espèce, excellente
ctue en salade peut également
entrer dans la composition de soupes
ou autres plats cuits.

N
phyteuma

R é s é d a fa u sse R a ip o n c e
D escription
Le R é s é d a fa u sse R a ip o n c e est une
plante annuelle ou bisannuelle, un peu
pubescente, d ’un vert pâle, de 20-
5 0 cm. Les ticjes sont ascendantes, à
angles charges d ’aspérités. Les feuilles
sont obovales-ob longues, entières ou
les moyennes fendues au sommet en
2 - 3 lobes. Les fleurs blanchâtres sont
réunies en grappes à la fin allon­
gées et lâches. Le pédicelle égale le
calice à 6 sépales oblongs, obtus et
accrescents. La corolle est formée de
6 pétales, plus courts que le calice
ou l’égalant, à laciniures nombreuses,
allongées et linéaires. Les 1 6 - 2 0 éta­
mines sont à filets dilatés au sommet
et à anthères de couleur saumonée.
Le fruit est une capsule penchée,
grande, obovale et s’ouvrant au som­
met par 3 dents acuminées. Il contient
de nombreuses graines en rein.

B io to p e p rim a ire
Limons, sables et graviers des vallées

T”ic K e 14° 4 -5 2
alluviales.
Garrigues et pelouses écorchées.

B io to p e s e c o n d a ire
Cultures, vignes et vergers, m araîcha­
ges. Terrassements, remblais, terrains
vagues. Bords des chemins et routes.

Floraison mai-septembre

[ Caractères indicateurs
Sol à pH élevé, généralement supé­
rieur à 7 .
I Carence en humus et en azote.

| Cuisine )
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont comestibles crues ou cuites.

.nn°tCt ____ ____________ -_____ 7 ..„ju ,,,: TôRéséda fa u sse


tte dirnini'.t5- les cu,tures il y a une cinquantaine d’annees, au|ou
i ! ^ u r e ? n<ieVS ! me des, pesticides. Partout où cette espece est encore p
présente il est
f
sauvegarde pour éviter sa disparition.
T 'K M u m m euÀ'-acaaa FABACÉES (LÉGUMINEUSES)(PAPILU0l

ij D e s c r ip t io n m s * }

Acaciaestun arbre éle-


\ e R o b in ie r f a u x
té pouvant dépasser 20 m, a rameaux
épineux et souche longuement traçante
et puissamment drageonnante. Les
feui les caduques, sont composées, im-
paripennées, à 5-1 2 paires de fol,oies
ovales, entières, molles, munies chacu­
ne d'une stipelle en alene. Les stipules
sont remplacées par 2 forts al9 u' llonj r * f » rt

très vulnérants. Les fleurs blanches de


plus de 2 cm sont réunies en longues
grappes axillaires pendantes, lâches
et plus courtes que les feuilles. Le calice
court, en cloche, à 5 dents inégalés
est presque à deux lèvres. La corolle
se compose d ’un étendard orbiculaire
et redressé, de deux ailes et d une
carène aiguë. Le fruit est une gousse
oblongue-comprimée, longue de 8 cm,
pendante, stipitée et glabre.

Biotope p rim aire


Originaire d'Amérique du Nord,
largement naturalisé en France dans
les forêts alluviales et dans certaines
forêts de plaine.
Biotope secondaire
Talus des voies ferrées, des routes et
des chemins.
Plantation dans les friches des an­
ciennes vignes, friches agricoles et
urbaines. Petits bois résiduels, parcs et
jardins, haies des bocages.
Forêts anthropisées, forêts alluviales
dégradées.

Floraison mai-juin
Fructification septembre

Caractères indicateurs
Espèce pouvant pousser à peu près
partout et dans n'importe quelle
condition.

Médecine
Les fleurs sont calmantes, antispasmo­
diques, toniques, astringentes, émol­
lientes et cholagogues.

Cuisine
Toutes les parties du R o b i n i e r sont
toxiques crues, seules les fleurs peu­
vent être utilisées en beignets qu’elles
parfument remarquablement.
Attention à votre identification, de
nombreuses autres espèces appelées
populairement A c a c i a sont toxiques
voire mortelles.

^ ------------------— ----------------------------------------------- -----n n o te r____________


Piante metlifère donnant un miel très f.n et recherché ------- ------------------------------ -------
P°- ''homme peu, être consommé comme Æ ^ g e par les animaux ruminants.Il es,
grand p o u r * i c f e r l U y o ” dre pîquets‘ï e ^ T ô ^ S ^ ! ^ d ,!S h a l qUOS'i imP u,rescible, ce qui l'a fait plante
ferre français pour les s , a v is e r e , ,
o sm a n n u s
( teina lis
£
D escription
Le Rom arin est un a rb risse a u form ant un 3
buisson d e 1 m et plus, toujours vert,
tres arom atique, très ram eu x et très o
feuille d è s la base. Les feuilles persis­ ry
tantes sont coriaces, sessiles, linéaires,
entières, enroulées p a r les bords, vertes
et ch a g rin é e s en dessus, blan che s to-
m enteuses en dessous. Les fleurs bleu-
p â le ou blanchâtres, subsessiles. sont
d isp o sé e s en petites g r a p p e s a xilla ire s
et term inales. Le calice est en cloche,
bila b ié , pulvérulent, nu à la g o rg e , à
lèvre supérieure o v a le et entîere, l’in­
férieure 2 lo b e s lancéolés. La corolle
bijabiée, à tube saillant, est à lèvre su­
p érieu re en ca sq u e bifide, l’inférieure à
3 lobes, le m oyen très la rg e et concave.
Les 2 étam ines, à filets saillants munis vers
la b a s e d ’une petite dent, sont insérées
à la g o r g e d e la corolle. Les anthères
sont linéaires et à une loge. Le fruit est
un tétrakène à 4 ca rp e lle s o b o v a le s et
lisses, dissim ulés a u fo n d d u calice.
<r
B io to p e p rim a ire 10
M a q u i s e t g a r r ig u e s d u b a ssin m é d i­
te rra n éen . O
£
B io to p e se co n d a ire
Parcours, c o u p e s de bois, frich es <u
a g ric o le s.
u
Floraison Fleurît toute l’a n n é e

Caractères indicateurs
S o ls roch eux, a b s e n c e d e sol, ca re nce
en hum us d e s sols très riches en b ases.
M ic ro c lim a t c h a u d et sec, vo ir très
a rid e .

[ M édecine
Les jeunes pousses, feuilles et ram eau x
fleuris sont hépato-protecteurs, stimulants
biliaire, anti-radicaux libres, stimulants,
stomachiques, carminatifs, antiseptiques
et antispasm odiques.
M G et T M : Insuffisances hépato-biliai-
res, problèm es digestifs, contractures

i
musculaires, cram pes, otites, sinusites et
bronchites.
H E : Il existe d e nom breux chém otypes
pouvant a vo ir d e s effets différents.
Anticatharrale, expectorante, mucoly-
tique, anti-infectieuse et antibiotique.
Utilisée p o ur soigner les otites, sinusites,
bronchites, refroidissements, tous les p r o ­
blèm es pulmonaires, tonifie les gencives.
EF : D é v e lo p p e la sensibilité et la
présence à soi.
M H : O catrisan te et parasiticide.

Cuisine
Les feuilles et les fleurs, sont a ro m a ti­
q u e s et utilisées a v e c p a rc im o n ie d a n s
toutes so rte s d e p ré p a ra tio n s crues ou
cuites, s a lé e s o u sucrées.
Il fa u t les utiliser a v e c m o d é ra tio n c a r
si l’o n e x a g è r e les p ro po rtio n s, les
p ré p a ra t io n s tro p corsées, ne sont p a s
m a n g e a b le s o u b u va b le s.

et de vacances, très agréable à consommer en


rosacées

D e s c r ip t io n

Le Framboisier est un sous-arbrisseau


pouvant atteindre et dépasser 2 m,
draqeonnant, sarmenteux. Les turions
lignifiés, dressés, cylindriques, qlau-
cescents, ont des aiguillons rougeâtres,
fins et subulés. Les feuilles composées,
imparipennées, sont à 3-7 folioles
blanches-tomenteuses en dessous. Les
stipules filiformes sont adhérentes au
petiole. Les rameaux florifères nais­
sent des turions bisannuels et courts.
L’inflorescence est multiflore à pédon­
cules souvent arqués et pendants. Le
calice a 5 sépales lancéolés, très éta­
lés ou réfléchis. Les 5 pétales de la co­
rolle sont petits, lancéolés. Les jeunes
carpelles sont gris-tomenteux, entou­
rés de nombreuses étamines. Le fruit,
la framboise, est multi carpelles. Les
drupéoles, petites, tomenteuses et
rouges-rosées à maturité sont grou­
pées sur un réceptacle conique dont
elles se détachent à maturité.

Biotope p rim o ire


Mégaphorbiaies, landes, lisières et
clairières forestières.
Biotope secondaire
Talus des chemins et des routes, friches
agricoles.
Coupes de bois, prairies agricoles.

Floraison mai-septembre

Caractères indicateurs
Engorgement en MO. archaïque des
sols riches en bases. Evolution vers la
forêt.

Médecine
Les feuilles et les jeunes pousses sont
astringentes, toniaues, diurétiques,
emménaqogues et laxatives.
M G et TM : Maux de gorge, angines,
nausées de la femme enceinte, méno­
pause, circulation du sang des pieds
et des mains, diarrhées, dysenterie,
douleurs rhumatismales.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compri
les fleurs sont comestibles mais trè
astringentes, elles sont meilleures cui
tes que crues.
Le fruit appelé framboise sert à fabri
quei des jus, sirops, confitures, glace'
bon parfum remarquable fait que li
meilleure façon de le consommer e<
de le manger crus sur place.
Les eu.lles sechées ont été employée
de tout temps en infusion et parfoi
meme en succédané du thé. P
D e scrip tio n
L a R o n c e d e s ro ch e rs e st un p e tit so u s-
a r b r is s e a u d e 2 0 - 4 0 cm , à so u c h e
lign e u se , ra m p a n te -s to lo n ifè re . Les
tu rio ns h e rb a c é s , lé g è r e m e n t poilus,
so nt d é p o u r v u s c r é p in e o u p o rt e n t d e
trè s fins acicu les. Les fe u ille s m in ce s so nt
v e rte s sur le s d e u x fa c e s, c o m p o s é e s , C*
à 3 fo lio le s d e n té e s e t g l a b r e s . L e s
stip u le s so nt b riè v e m e n t a d h é r e n t e s </>
à la b a s e d e s p é tio le s. Les r a m e a u x

flo rifè re s n a isse n t d e la so u ch e , ils fo nt
d e 2 0 à 3 0 cm d e lo n g et p o rt e n t 3 - 8 O
fle u rs ré g u liè r e s d is p o s é e s e n p e tit 0
c o ry m b e . Les 5 s é p a le s so n t d r e s s é s
o u é ta lé s. L a c o ro lle e st f o r m é e d e 5 (fi
p é t a le s b la n cs, d re ss é s , p e tits e t la n - <u
c é o lé s -o b lo n g s . L 'o v a ir e à 2 - 6 c a r ­
p e lle s e st e n to u r é d ’u n e c o u ro n n e
d ’é ta m in e s. Les c a r p e lle s d o n n e r o n t U
2 à 6 d r u p é o le s r o u g e s e t g l a b r e s à £
m aturité. O
B io to p e p rim a ire Ç*
R o c h e rs et so ls p ie r r e u x d e s fo rê t s 'O
m o n t a g n a r d e s et a lp in e s.

B io to p e s e c o n d a ire
O
B o r d s d e s c h e m in s et d e s routes, la y o n s £
fo re stie rs.
QJ
_£•
Floraison m a i-ju in
0
Fructification ju ille t-a o û t

Caractères indicateurs
E n g o r g e m e n t e n M O v é g é t a le a r ­
c h a ïq u e d e s so ls trè s ric h e s e n b a s e s ,
so u v e n t à p H > 7 ,5 .

r M édecine
Les fe u ille s e t les jeun es p o u s s e s so nt
a strin g e n te s, to n iq u e s, d iu ré tiq u e s,
e m m é n a a o g u e s e t la x a t iv e s .
M G e t T M : M a u x d e g o r g e , a n g in e s ,
n a u s é e s d e la fe m m e enceinte, m é n o ­
p a u se , circu la tio n d u s a n g d e s p ie d s
e t d e s m a ins, d ia r r h é e s , d y se n te rie ,
| d o u le u r s rh u m a tism a le s.

Cuisine
T outes le s p a r t ie s t e n d re s y c o m p ris
les fle u rs so nt c o m e stib le s m a is a strin ­
g e n te s, e lle s so n t m e ille u re s cu ites q u e
crues.
Les fru its a c id u lé s s e rv e n t à f a b r iq u e r
d e s jus, siro p s, confitures. Leur p a rf u m
r e m a r q u a b le fa it q u e la m e ille u re
f a ç o n d e les c o n so m m e r est d e les
m a n g e r c ru s su r p la c e .
Les fe u ille s s é c h é e s so nt p a r f o is
e m p lo y é e s en in fu sio n et m ê m e en
s u c c é d a n é d u thé.
D a n s c e rta in e s r é g io n s d 'E u r o p e o ù
R u b u s saxatiH s e st a b o n d a n t e , o n
ré c o lte le s fru its p o u r les f a ir e f e r ­
m e n te r et o b te n ir u n e e a u d e v ie p a r
d istillation.

limentaires et médicinales. t
iiiiiex k lojMorus POLYGONACÉES
(polygonées )

D e s c r ip t io n

L O s e i l l e t ê t e d e b œ u f est une plante


annuelle de 5-30 cm, glabre, ascen­
dante ou dressée, simple ou peu
rameuse, souvent rougeâtre et a
> racine grêle. La tiae, également grele,
porte des petites feuilles ovales-rhom-
boïdales ou lancéolées, pétiolees, en­
tières et atténuées à la base. Lesgaines
à 2 lobes aigus, sont blanches et lui­
santes. Les fleurs hermaphrodites sont
verticillées par 2-3 en grappes sim­
ples, grêles, peu serrées, presque nues
et terminant les tiges. Les pédicelles
fructifères sont épaissis en massue,
recourbés, articulés à la base.
Le périanthe herbacé est à 6 divisions
profondes et sur 2 rangs. L’ovaire
libre, porte 3 styles à stigmates dilatés
et multifides en pinceau, il est entouré
par 6 étamines. Les valves fructifères
coriaces, lancéolées-triangulaires sont
bordées de dents épaisses, souvent cro­
chues, en forme de « tête de boeuf ».
Le fruit libre est trigone en forme de
pyramide. Il est recouvert par les val­
ves du périanthe, accrescentes, nues et
sans granule sur le dos.

il B iotope p rim aire


Dunes littorales et continentales, sables
et arènes granitiques ou schisteuses.

Biotope secondaire
Bords des chemins et routes, terrains
vagues.
J Cultures, vignes et vergers, jachères,
friches agricoles.

Floraison mars-septembre

Caractères indicateurs
Sols très riches en bases, carencés en
M O et en humus.
Sols à CF très bas, à pouvoir de ré­
tention en eau et en éléments nutritifs
presque nul.

Médecine
La plante entière fleurie est fortifian­
te, riche en vitamine C, diurétique
laxative et dépurative.
TM : Constipation, fatigue générale
et convalescence.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les tleurs se mangent crues ou cuites.
Attention ! cette plante comme toutes
\e s Polygonacées, les Salsolacées, les
Chenopodiacees, contient de l’acide
oxalique^ et les personnes sensibles
doivent s abstenir de la consommer.

c ----------------------------- - n o te r_________________

ces r é g io n ? 5l!3r° VOqUOnS ^ ' « " ^ d e dorm ance e ^ d e h o ^ d m éditerranéen doit nous interpeller ch
^C6S reg,°nS elle " ous signale des sols en cours de d é s e r t ?• SOn biotoP e P l a i r e . En effet en deho
■ ._______ ______ lca ,on P ar disparition de la matière organ
D escription

P e t it k o u x
Le Fra go n est une p la n te v iv a c e h e r b a ­
c é e ou so u s-a rb risse a u d e 3 0 - 9 0 cm,
g l a b r e et toujours vert, à souche c h a r­
nue o b liq u e et ra m p a n te, à l’a sp e c t
buissonnant. Les tige s très n o m b re u se s
p o ussen t en touffes, elles sont d re ssé e s
et nues à la b a se , très ra m e u se s d a n s
le haut. Les feuilles sont a b se n te s et
re m p la c é e s p a r d e s c la d o d e s (tiges
a p la t ie s en fo rm e d e feuille). Ils sont

P t 'a g c m
a s s e z petits, très ra p p ro c h é s, alternes,
sessiles, striés ainsi q u e les tiges. Ils sont
o v a le s la ncéolés, rig id e s et p iq u a n ts
et p o rte n t les fleurs un p e u a u d e ssu s
d u milieu d e la fa c e supérieure.
Les fleurs, v e rd â tr e s o u v io la c é e s sont
b riè v e m e n t p é d ice llé e s, 1 - 2 à l’aisselle
d ’une petite b ra c té e scarieu se , la n cé o -
lé e -c u sp id é e . Les fleurs sont a io ïq u e s.
Le p é ria n th e m a rce scent est é t a le en
étoile, à 6 d ivisio n s lib re s et in é g a le s,
les 3 inté rieure s b ie n plus p etites q u e
les 3 extérieures. Les fle urs m â le s p o r ­
tent 3 é ta m in e s à filets s o u d é s en tu b e
o v o ïd e inséré à la b a s e d u p é ria n th e .
Les fle urs fe m e lle s sont à o v a ir e à sty ­

4 5 8
le p re s q u e nul et à stig m a te en tête.
La b a i e g lo b u le u se , rouge, d e la ta ille
d ’une cerise, est à une se u le lo a e et
contient 1 - 2 g r o s s e s g r a in e s s u b g lo ­

k\ °
buleuses.

P ic k e .
B io to p e p rim a ire
Forêts d e s p la in e s et d e s m o nta gne s.

B io to p e se co nd a ire
Parcs d e s c h â te a u x , c o u p e s d e bois,
p la n ta tio n s d e Pins.
H a ie s d e s b o c a g e s , fruticées, friches
a grico le s.

Floraison se p te m b re à avril

Caractères indicateurs
S o ls lim oneux o u s a b le u x à très fa i- ÆÂ
b le p o u v o ir d e rétention, très riches en
b a s e s et en M O v é g é t a le a rch a ïq u e .

M édecine
Les p a rtie s so ute rra ine s sont anti-
inflam m atoires, diurétiques, sudorifi- l-T?p
g u é s, a p é ritiv e s et draina ntes.
T M : T roub les ve in e u x et ca p illc
hé m o rro ïd e s, phlébites, jam bes
des, m é n o p a u se .
En g é n é r a l tous les p ro b lè m e s ve in e u x
et inflam m atoires.
gCuisine
¡8
Les jeunes p o u sse s a p p e lé e s « turions »
sont co m estible s cuites com m e chez
toutes les A sp e rges.
Les b a ie s et la p la n te sont toxiques,
seuls les turions sont com estibles.

d e N o ë l en re m p la ce m e n t d u « v ra i H o u x »
aticoniia europea C H É N O P O D I A C É E S
(s a l s o l a c é i

. L. ¿ y a l i c v n t i a hcrfareal
J)
Description ^
nrrcT^n1

La S a l i c o r n e h e r b a c é e est une plante


annuelle ou bisannuelle de 1U O U
cm, herbacée, verte ou rougeâtre, a
racine grêle. La tige est ordinairement
dressée, raide, rameuse en pyramide,
à rameaux inférieurs tres étalés. La
plante charnue-salée est à rameaux
cylindriques et comme articulée.
Les articles sont bien plus longs que
larges. Les feuilles paraissent nuiles,
en fait elles sont opposées et soudees
en gaines recouvrant les entrenoeuds.
Les fleurs sont disposées en épis courts
ou glomérules, subobtus et atténués
au sommet. Elles sont rearoupées par
3 dans des cavités de I axe de l’épi.
Les fleurs, après leur chute, laissent
dans l’axe 3 logettes en triangle, les 2
fleurs latérales se touchant au dessous
de la fleur médiane. Le périanthe de
la fleur médiane est ovale-subrhom­
boïde au sommet. Le fruit est ovoïde,
membraneux, enfermé dans le pé­
rianthe accru. Les graines sont verti­
cales et pubescentes.

B io t o p e p r im a ir e
Rochers, sables et vases salées des
mers et des océans et des lagunes sa ­
lées intérieures.
B io t o p e s e c o n d a ir e
Travaux de digues, construction de
parcs ostréicoles.

Floraison août-octobre

Caractères indicateurs
Plante halophile (qui aime le sel).

Médecine
Les parties aériennes fleuries sont
antiscorbutiques, toniques, résolutives,
reconstituantes, diurétiques, dépurati-
ves et régulateur endocrinien. On peut
les utiliser en consommant la plante
fraîche, en jus de plante fraîche
ou en alcoolatures.
TM : Carences en vitamine C, conva­
lescence, notamment suite à des crises
de paludisme, déficiences hormonales,
troubles glandulaires, anémies.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont comestibles crues ou cuites.
On peut également les conserver au
vinaigre, en préparations lacto-fer-
mentees ou en conserves par pasteu­
risation.

Cette espèce polymorphe a fait l’objet d e la d e s c r in t ; ------------------------------------------------------------------------------


ont ete elevees au rang d'espèce. f e nombreuses sous-espèces ou variétés dont certaine
outes les S o i , c o r n e s sont comestibles, ont les mêmes nunütic .•
s memes caractères bio-indicateurs. alimentaires, les mêmes propriétés médicinales e
On^peu. egalement obtenir par leur incinération de la soude et fn h •
— ------------------- ouae et fabriquer du savon.
ix a
Description

S o û le b la tte
L e Saule blanc e st un a r b r e d io ïq u e é le ­
v é , p o u v a n t a t t e in d r e 3 0 m, à r a m e a u x
d re ssé s, fle x ib le s , p u b e sc e n ts a in si
q u e le s fe u ille s d a n s le u r ¡e u n e sse . Les
fe u ille s a d u lt e s, c o u rte m e n t p é t io lé e s
so n t la n c é o lé e s , a c u m in é e s, d e n tic u lé e s,
à p o in t e d r o it e o u u n p e u d é jetée. E lle s
so n t s o y e u s e s b la n c h â t r e s s u r le s d e u x
f a c e s o u a u m o in s e n d e s s o u s . L e s fle u rs
d io ïq u e s so n t g r o u p é e s e n c h a t o n s d e n ­
se s. c y lin d r iq u e s , p é d o n c u lé s e t fe u illé s
à la b a s e . E lle s so n t c o n t e m p o ra in e s ,
c ’e st à d ir e q u 'e ll e s n a is s e n t e n m ê m e
t e m p s q u e le s fe u ille s. L e s c h a t o n s m â le s
so n t g r e le s , é t a lé s - a r q u é s , e t à 2 é t a m i­
n e s j a u n e s e t lib r e s p a r é c a ille . L e s c h a ­
t o n s fe m e lle s , p lu s d e n s e s , so n t à é c a ille s
cilié e s, ja u n â t r e s e t c a d u q u e s . L’o v a ir e
e s t à s t y le co urt. L e fru it e s t u n e c a p s u le
a la b r e , su b s e ss ile , à p é d ice lle é g a l a n t
a p e in e la g l a n d e . Il s’o u v r e p a r d e u x
v a lv e s q u i s ’e n ro u le n t v e r s l’e x t é r ie u r et
c o n tie n n e n t d e n o m b r e u s e s g r a i n e s m i­
n u sc u le s e n v e lo p p é e s à la b a s e p a r d e
n o m b r e u x p o ils s o y e u x e t c o t o n n e u x .
Biotope primaire

¿+60
F o r ê t s a llu v ia le s e t r iv e r a in e s , r ip is y lv e s.

Biotope secondaire

l""i<sfee t t °
H a ie s des b ocage s, a l ig n e m e n t s
d ’a r b r e s . F r ic h e s a g r ic o l e s .
A n c ie n n e s p l a n t a t i o n s p o u r l’o sie r.
P r a i r i e s a g r i c o l e s o ù il e s t p l a n t é e n
a r b r e tê ta rd , p ro d u c te u r d e fo u rra g e .
B o r d s d e s m a r e s , é t a n g s e t la c s a r t i ­
fic ie ls.

Floraison a v r i l- m a i

f Caractères indicateurs
H y d r o m o r p h î s m e s d e s s o ls r ic h e s e n
b a se s et e n g o rg é s en M O .

[ Médecine
E c o r c e , f e u ille s , b o u r g e o n s , c h a t o n s
s o n t h o r m o n e - lix e , f é b r i f u g e s , a n a p h -
r o d i s i a q u e s , a n t is p a s m o d iq u e s , a n a l ­
g é s i q u e s , s é d a t if s , d r a i n e u r s e t d é p u ­
r a tifs .
M G e t T M : D o u le u r s m u s c u la ir e s e t
a r t ic u la i r e s , r h u m a t is m e s , a rth r it e ,
arth ro se .
C 'e s t a u s s i u n c a lm a n t d e s a r d e u r s et
o b s e s s i o n s s e x u e lle s .

[ Cuisine
T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is les
fle u r s so n t c o m e s tib le s m a is t rè s a m è re s.
O n a utilisé la s e c o n d e é c o r c e (ca m b iu m )
c o m m e a lim e n t a p r è s t ra n s fo rm a tio n c a r
e lle e st é g a le m e n t t rè s a m è r e . O n e n a
f a it u n e s o r te d e f a r in e u tilisé e p o u r la
1 f a b r ic a t io n d u p a in e n p é r io d e d e disette.
_fl noter-
;J**abeilles récoltent sur les n o m b r e u x Saules d e l a f l o r e f r a n ç a i s e d e s r é s in e s a v e c le s q u e l le s e lle s é l a b o r e n t
j10Propolis nécessaire à la b o n n e s a n t é d e l a r u c h e . L e s Saules f o u r n is s e n t é g a l e m e n t d u m ie lla t e t d u p o lle n
abeilles.
^nombreuses e sp è ce s d e S a / ix d e l a f l o r e f r a n ç a i s e o n t le s m ê m e s q u a l i t é s e t c a r a c t é r is t iq u e s a lim e n t a ir e s
mêmes propriétés m é d ic in a le s . f
^nombreuses e sp è ce s sont é g a l e m e n t u t ilis é e s e n v a n n e r i e s o u s le n o m g é n é r i q u e çl’Osier : Salix alba, S. alba
j vitellina,S. fragilis, S. triandra, S. purpurea, S . incana, S. viminalis.
I enombreuses e sp è ce s o n t é t é r é c o lt é e s c o m m e f o u r r a g e p a r t i c u l iè r e m e n t b é n é f i q u e à l a s a n t é d e s c h è v r e s
" es moutons. Le b o is a é g a l e m e n t e u d e n o m b r e u x u s a g e s , m e n u is e r ie , s c u lp t u r e , s a b o t e r ie . . .
SA L SO L A C É E S

Description
La S o u d e s a l é e est une plante annuelle
herbacée de 2 0 -6 0 cm, glabre et lis­
se, charnue, à tige robuste, dressee ou
étalée-diffuse, rameuse des la base.
Les feuilles charnues alternes, molles,
longues, demi-cylindriques, sont sub­
obtuses ou terminées par une soie fine
et non piquante. Les feuilles florales
sont très élargies à la base et demi-
embrassantes. Les bractées lancéo­
lées dépassent les fleurs solitaires ou
géminées, à la fin très écartées. Les
fleurs hermaphrodites sont accompa­
gnées de 2 bractées latérales. Le pe-
rianthe à 5 lobes profonds est muni
sur le dos, après la floraison, d ’une
aile membraneuse, étalée en rosace.
Les 5 étamines sont saillantes après la
floraison. Le fruit déprimé, membra­
neux est enfermé dans le périanthe
accru, clos et non charnu. Le périan­
the fructifère est gros, renflé, mem-
braneux-coriace, à lobes lancéolés, à
ailes dorsales très courtes et réduites
à des carènes transversales. La graine
est horizontale et subglobuleuse.

B io t o p e p r im a ir e
Sables, limons et vases salées du litto­
ral et des lagunes salées intérieures.

B io t o p e s e c o n d a ir e
Travaux de digues, construction de
parcs ostréicoles.

Floraison juillet-septembre

Caractères indicateurs
Plante halophile (qui aime le sel).

Médecine
Les parties aériennes fleuries sont
antiscorbutiques, toniques, résolutives
reconstituantes, diurétiques, dépura-
tives et régulateur endocrinien. On
peut les utiliser en consommation de
plante fraîche, en jus de plante ou en
alcoolcitures.
TM : Carences en vitamine C, conva­
lescence, notamment suite à des crises
de paludisme, déficiences hormonales.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont comestibles crues ou cuites
On peut également les conserver
au vinaigre, en préparations lacto-
termentees ou en conserves n ar
pasteurisation. v

! ° descrip,ion de nombreuses sous-esp4~ s - ™ rié,és

~ alimen,aires'
--------------------a soude lesdumèmes
et fabriquer savon.proprié,és médicinales el
uciL>, e.
Description (Ü
_D
L e Sureau yèble e s t u n e p l a n t e v î v a c e
h e r b a c é e a t t e ig n a n t o u d é p a s s a n t 2
m , g l a b r e o u g la b r e s c e n t e , fé tid e , à
s o u c h e r a m p a n t e . L a t ig e h e rb a c é e ,
a n n u e l l e , e s t r o b u s t e , s il l o n n é e , s i m p l e
o u p e u r a m e u s e , p le in e d e m o e lle
<u
0
<

b la n c h e . L e s f e u ille s c o m p o s é e s so n t
à 7 - 1 1 f o lio le s à p e in e p é t io lu lé e s , €
lo n g u e m e n t la n c é o le e s - a c u m in é e s e t
d e n t é e s . L e s s t ip u le s s o n t f o lia c é e s ,
o v a le s e t in é g a le s . L e s fle u r s b la n c h e s
o u ro u g e â tre s en d e h o rs, o d o ra n te s,
so n t d is p o s é e s e n la r g e c o r y m b e p la n
s im u la n t u n e o m b e lle , à 3 b r a n c h e s
p r in c ip a le s . L e c a lic e e st à 5 d e n t s c o u r ­
te s. L a c o r o lle e n r o u e e st à 5 p é t a le s
s o u d é s , à 5 lo b e s o v a le s - a ig u s , é t a lé s ,
à l a fin r é f lé c h is . L e s a n t h è r e s s o n t
r o u g e s o u v io la c é e s . L e s f r u it s s o n t d e s
b a ie s , n o ir e s à m a t u rit é , g l o b u l e u s e s
et à 3 lo g e s c o n te n a n t c h a c u n e u n e
g r a in e .

Biotope primaire
F o r ê t s r iv e r a in e s e t a llu v ia le s . CM
Biotope secondaire 'O

T a lu s e t f o s s é s d e s c h e m in s e t d e s
ro u te s, r e m b la is , a n c ie n n e s d é c h a r g e s .

P r a i r i e s a g r i c o l e s , b o r d s d e s c u ltu re s,
a n c ie n s p a r c s à c o c h o n s.
H a ie s d e s b o c a g e s , e n v ir o n s d e s f e r m e s
qj
ç*
e t d e s v illa g e s . U

Floraison ju in - a o û t
1
Fructification se p te m b re -o cto b re

Caractères indicateurs
E n g o rg e m e n t en M O d e s t e r r a in s
a r g i l e u x à f o r t e r é t e n tio n e n e a u e t
e n é l é m e n t s n u t r it if s .
S o l s r ic h e s e n M O a n im a le e n a n a é r o -
b i o s e . E s p è c e n it r it o p h il e .

Médecine
P l a n t e t o x i q u e d o n t l’u s a g e e s t r é s e r ­
v é a u c o r p s m é d ic a l.
T o u te la p la n t e e s t v o m it iv e e t
*
v io le m m e n t p u r g a t iv e .

noter------------------------ ---------------------- -----------------v


~ ^ e ® s p è c e a v e c l a s u i v a n t e Sambucus nigra a u x b a i e s c o m e s t i b l e s . Sambueus
' sambucus nigra e s t u n e p l a n t e a r b u s t i v e l î g n i f i é e ( q u i f a i t d u b o i s ) . ______________)
1
¿u n im e n t n ia ra CAPRIFOLIACÉES

Description

saireb/ icmp"-» ~ ----— . . .,


les jeunes brièvement hispides. Les
feuilles composées sont a 5-7 frió le s
pétiolulées, ovales-acuminees et den­
tées. Les stipules sont nul es ou tres
petites. La floraison est tardive c est-a-
clire que les fleurs paraissent et s é p a ­
nouissent après les feuilles. Les fleurs
blanches ou un peu jaunâtres son
très odorantes et disposées en large
corymbe plan simulant une ombelle,
à 5 branenes principales. Le calice est
à 5 dents courtes. La corolle en roue est
à 5 pétales soudés, à 5 lobes ovales-
arrondis, étalés, à la fin réfléchis. Les
anthères sont jaunes. Les fruits sont des
baies, noires à maturité, globuleuses
et à 3 loges contenant chacune une
graine.

Biotope primaire
Forêts alluviales et riveraines, ripisylves.
Biotope secondaire
Talus et fossés des chemins et des rou­
tes, remblais, anciennes décharges.
Prairies agricoles, bords des cultures,
anciens parcs à cochons.
Haies des bocages, environs des
fermes et des villages.

Floraison juin
Fructification septembre

Caractères indicateurs
Sols profonds, riches en eau, en bases
et en M O azotée. Espèce nitratophile.

Médecine
Les sommités fleuries sont pectorales,
galactogènes, diurétiques, sudorifi­
ques et drainantes.
TM : Rhumes, bronchites, grippes,
fièvres, asthmes, rhumatismes, goutte.
Stimule les défenses immunitaires.

Cuisine
On utilise les fleurs de Sureau n o ir pour
faire des beignets et élaborer une excel­
lente « limonade de sureau » pétillante
et rafraîchissante.
Les fruits récoltés en tout début de
maturité, font d’excellentes gelées, sirops
et jus de fruit. Il faut éliminer les pépins
qui sont plus ou moins toxiques ou tout au
moins laxatifs.
¡1 faut également cuire les fruits ou les
jus car ils sont à peine comestibles crus
ils peuvent même provoquer des vomis­
sements. Il est recommandé pour les mê­
mes raisons de les récolter en tout début
de maturité, après ils prennent un par­
fum désagréable et ils peuvent devenir
laxatifs ou vomitifs. avenir

Les baies sont tinctoriales.


Attention de ne pas
S a m b u c u s e b u lu s est
arbustive lignifiée (q
s3ul fait du bois aux
ucus racemosa
I
Description <u
Cl Ü
rv_
L e Sureau à grappe e s t u n e p la n t e
v,?fa F e a r b u s t i v e o u u n a r b r i s s e a u <3 5
a t t e ig n a n t o u d é p a s s a n t 5 m, à
r a m e a u x l ig n e u x , v e r r u q u e u x , g r i s â -
CD u
t res./„r e m P " s a ’u n e m o e lle j a u n â t r e . L e s '(3 ü
f e u ill e s c o m p o s é e s s o n t à 5 - 7 f o lio le s
p e t io j u lé e s , o b l o n g u e s - a c u m i n é e s et
d e n t e e s . L e s s t ip u le s s o n t r e p r é s e n t é e s
a
<u
p a r d e g r o s s e s g l a n d e s s tip ité e s . L a
f l o r a i s o n e s t p r é c o c e c ’e s t - à - d i r e q u e
ù
le s f le u r s p a r a i s s e n t e t s ’é p a n o u i s s e n t
a v a n t le s fe u ille s . L e s f le u r s j a u n â t r e s
so n t p e u o d o ra n t e s e t d is p o s é e s en
t h y r s e s o u p a n ic u l e s o v o ïd e s , d e n s e s ,
t e r m in a n t le s r a m e a u x l a t é r a u x . Le
c a l ic e e s t à 5 d e n t s c o u r t e s . L a c o r o lle
e n ro u e e st à 5 p é t a le s so u d é s, à 5 J
l o b e s o v a l e s - a r r o n d i s , é t a lé s , à l a fin
r é flé c h is . L e s a n t h è r e s s o n t ja u n e s .
L e s f r u it s s o n t d e s b a i e s r o u g e c o r a il
à m a t u r it é , g l o b u l e u s e s e t à 3 l o g e s
)
c o n t e n a n t c h a c u n e u n e s e u le g r a i n e .

Biotope primaire 0
'O
F o rêts m o n ta g n a rd e s, h ê t r a ie s , hê­
t r a ie s - s a p in iè r e s .

Biotope secondaire £
0


C o u p e s d e b o is , f o r ê t s e n r é s in é e s .
L ig n e s é le c t r iq u e s e n f o r ê t . U
1
Floraison a v r i l- m a i
Fructification ju ille t -a o û t

Caractères indicateurs
S o l s p r o f o n d s , r ic h e s e n e a u , e n b a s e s
e t e n M O v é g é t a l e . M ic r o c l im a t fr o id ,
c o u r a n t d ’a i r f r o id .

Médecine
L e s s o m m it é s f le u r ie s e t le s 'fruits m û rs
s o n t p e c t o r a ls , g a l a c t o g è n e s , d iu ré t i-
3 u e s , p u r g a t if s , v o m it ifs , d é t e r s if s , su -
o r if iq u e s e t d r a in a n t s .
i
Cuisine H
L e s fru its , r é c o lt é s e n to u t d é b u t d e
m a t u r it é , f o n t d ’e x c e lle n t e s g e le e s ,
!
s i r o p s e t jus d e fru its. Il f a u t é lim in e r
le s p é p i n s q u i s o n t p lu s o u m o in s
t o x i q u e s o u t o u t a u m o in s la x a t if s .
9
( )
Il f a u t é g a l e m e n t c u ir e le s f r u it s o u
le s jus c a r ils s o n t à p e in e c o m e s t iW e s

c ru s, ils p e u v e n t m ê m e p r o v o q u e r d e s
v o m is s e m e n t s .
D e p lu s, il e s t r e c o m m a n d e p o u r le s
.

m ê m e s r a is o n s d e le s r e c o t e r e n to u t
d é b u t d e m a t u rit é , a p r e s ils p r e n n e n t
0
u n p a r f u m d é s a g r é a b l e e t ils p e u v e n t
d e v e n i r l a x a t i f s o u v o m itifs.

i
noten
ë i^ bio ii in i( qEu i f aih diu h h-®r b a c é e
eP Une p t a n t ^ i f r ï f e s P ® c e a v e c le s a u t r e s e s p è c e s d e S a m b u c u s .
d o n t to u te s le s p a r ti e s so n t t o x i q u e s S a m b u c u s
1
— a ux h „ ! _ r a u d o is ) a u * f l o u » I :_______ S a m b u c u s r a c e m o s a e s
------__9e s 'e c a r l a t e s c o m e s t i b le s . _______________— -------------------------------- — s

3
R O S A C É E S

Description
b
La G r a n d e s a n ç / u is o r b e est une plante
vivace herbacee pouvant atteindre ou
dépasser 1 m, glabre, à souche ram­
pante. Les tiges dressées, très raides,
sont souvent rameuses et peu feuillées.
Les feuilles, la majorité radicales, sont
composées, imparipennées 6 7 -1 5 fo­
lioles oblongues en cœur, dentées et
glaucescentes en dessous. Les stipu­
les foliacées sont dentées. Les fleurs
pourpre foncé, sont hermaphrodites,
entremêlées de bractées lancéolées,
disposées en tête terminale compacte,
ovoïde ou oblongue. La fleur est for­
mée par un calice à 4 sépales caducs,
sans calicule ni corolle, à ovaire infère.
Les 4 étamines sont dressées et é g a ­
lent le calice. L’ovaire porte un style
court, terminal et à stigmate dilaté. Le
fruit sec est un akène tétragone, à an­
ales ailés, à faces lisses, enfermé dans
le tube durci du calice.
Biotope primaire
Gazons et pelouses humides, prairies
humides, bas-marais, mégaphorbiaies.
Biotope secondaire
Prairies agricoles, prairies de fauche
de la directive habitat.
Tourbières et marais anthropisés
Floraison juin-septembre

C a ractè re s indicateurs
Engorgement en eau et en M O vé gé­
tale archaïque.
Excès d ’eau, anaérobioses, carence
en humus, M O animale et en azote.

M é d e c in e
La plante entière fleurie est astringente,
carminative, digestive et hémostatique.
TM : Diarrhées, diarrhées infantiles,
hémorragies, saignements de nez.
Cuisine
Toutes les parties tendres y comp
les fleurs sont recherchées pour ar
matiser les salades sauvages, les pic
crus ou cuits, salés ou sucres.

La Grande sangu/sorbè^sTünë^ 7 ~ ~ -----^ n o t e r -------------------------------


b o n ^ ïîa n tV d e l animo°té3 ées- ^ 'o d i t l F s i t é "e m a m u ^ b îlf h ® la dir.fctive Habitat. Ces prairies sont
des réservoirs à semencesdc?n leSÎ 'qUeS ,qui les P Ô ^ re n ? Ces praîrie^ ™ 'i 'eu^,9arantit l’équilibre des sols
actuelle crée. s dans lesquels nous pourrons nuki*. r es* rlc^es d un grand nombre d'espèce:
Pour maintenir cette blodi P ° Ur reve9 etalise, les déserts que l'agrlc
* ' CeS Prairi6S d ° ivem é,re - possible en fauche tardive, e, pd.

jrom ages A°0.(?e deS espèces nécessaire à T a ^ u a l'ltl ^ rg a ’n ^ V “ '° P roduc,i° n laitière. Cette plant
—_____ _____________ ^ e ptique clés fromages, particulièremer
t

€ ix ijr a y a (jranulata
Description j
L e Saxifrage granulé e st u n e p la n t e
b is a n n u e lle o u v iv a c e h e rb a c é e d e 2 0 - 6 0
c m , p u b e s c e n t e - v is q u e u s e , à ra c in e s p r o ­
d u i s a n t d e n o m b r e u x b u lb ille s, n o n s q u a - -5
m e u x , q u i p é r e n n is e n t l a p la n t e . Les tige s
r o b u s t e s s o n t d r e s s é e s , o rd in a ir e m e n t
s i m p l e s , p o r t a n t 2-5 f e u ille s p a lm a t ilo -
b é e s à 3 - 8 lo b e s . L e s f e u ille s r a d ic a le s X
e n r o s e t t e s o n t a r r o n d i e s e n rein, incisé e s-
c r é n e l é e s e t lo n g u e m e n t p é t io lé e s . Les
f l e u r s b l a n c h e s , g r a n d e s d e 10-15 mm,
e n c l o c h e , o d o r a n t e s , so n t ré u n ie s en
c o r y m b e s t r è s l â c h e s à l'e x t ré m it é d e s
t i a e s . L e c a l i c e e s t à 5 s é p a l e s o va le s,
g la n d u le u x et s o u d é s , m a rc e s c e n ts et
p e r s i s t a n t s s u r le fru it. L a c o r o lle e st à
5 p é t a l e s o b o v a l e s e n c o in d é p a s s a n t ~
l o n g u e m e n t le c a lic e . L’o v a ir e a d h é re n t 5 J
p o r t e 2 s t y l e s à s t ig m a t e s e n tê te et
e n m a s s u e . L e s p é a ic e ll e s fru ctifè re s
é g a l e n t e n v ir o n le c a lic e . L e fru it e st une )
c a p s u l e s a i l l a n t e t e r m in é e p a r 2 c o rn e s
( l e s r e s t e s d e s s ty le s ) , à 2 lo g e s , s’o u v ra n t
p a r 2 v a l v e s e t c o n t e n a n t d e n o m b r e u se s
g r a i n e s m in u s c u le s .

B iotope primaire
G a z o n s , p e lo u s e s , p r a ir ie s s a b le u se s
o u r o c h e u s e s d e s v a l l é e s a llu v ia le s ,
d e s p l a t e a u x c a lc a ir e s e t b a s a lt iq u e s
d e s p la in e s e t d e s m o n ta g n e s.
F o r ê t s m é d it e r r a n é e n n e s sur a rè n e s
g r a n i t i q u e s e t s c h is t e u s e s .

B iotope secondaire
P r a i r i e s a g r ic o l e s , t e r r a in s v a g u e s .
B o r d s d e s c h e m i n s e t d e s ro u te s, c o u p e s
d e b o is , h a ie s d e s b o c a g e s .

Floraison a v ril-ju in

I Caractères indicateurs
S o l s à t r è s f a i b l e p o u v o ir d e réte ntion en
e a u e t e n M O , g é n é r a le m e n t trè s riches
e n b a se s.
A b s e n c e d ’h u m u s d o u x , e n g o r g e m e n t en
M O v é g é t a l e a r c h a ï q u e o u fossilisée.
C a r e n c e e n e a u e t e n a zo te , excès d e
s e l s m in é r a u x .

Médecine Æj
L a p l a n t e e n t i è r e f le u r ie e s t c h o f a g o -
g u e , d i u r é t i q u e , a p é r it iv e , d is s o lv a n t e , rfjp
T M î C a lc u ls r é n a u x e t b ilia ir e s,
c o n g e s tio n s h é p a t i q u e s , c o n g e s t io n s
d e la ra te .

Cuisine
T o u t e s l e s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r is
l e s f l e u r s s o n t c o m e s t i b l e s c r u e s o u cui­
t e s m a i s d e g o û t m é d io c r e . L e s fe u ille s
s o n t p a r f o i s u t ilis é e s p o u r f a b r iq u e r
u n e s o r t e d e t h é o u d e s b e ig n e t s .

n noten
' Cette plante crassulante, sé crè te d e s a c id e s p a r ses racines pour s'implanter dans les sols « minéraux », sableux ou
l'odieux. Cette plante d e s cristau x e t d e s c a illo u x v a d on c soigner les cristaux et les cailloux, qu’elle est capable
de dissoudre.
JleSaxifrage granulé est une e s p è c e d e s p r a ir ie s d e fau c h e d e la directive Habitat. Ces prairies sont riches en espèces
Jrares et protégées. La b io d iv e rsité r e m a r q u a b le d e ces milieux garantit l’équilibre aes sols et la bonne santé des
I animaux domestiques qui les p â tu re n t. C e s p ra irie s, riches d ’un g r a n d nombre d ’espèces, sont des réservoirs à semences
dans lesquels nous pourrons p u ise r p o u r r e v é g é t a lis e r les déserts que l'agriculture actuelle crée.
tour maintenir cette b io d ive rsité , c e s p r a ir ie s d o iv e n t être fauchées, si possible en fauche tardive, et pâturées le
j «oins souvent possible. ^ , .
j Cetteespèce est é g a le m e n t c a ra c té ris tiq u e d e s p ra irie s fa v o r a b le s à la production laitière. Elle fait partie du cortege I
des especes nécessaires à la q u a lité o r g a n o le p t iq u e d e s from age s, particulièrement des fromages A.O.C. J
c aiid ix j m le n -v c tic n s A P IA C É E S (O M B E L L IF È R E S )

Description
j Le P e i g n e d e V é n u s est une plante
annuelle de 10-50 cm, pubescen-
te hérissée. Les tiges ascendantes
ou dressées, sont ra'des, striées, à
rameaux généralement e ale;s. Le
feuilles composées, ovales clan,
leur pourtour, sont bi-tr.pennatissé-
auées, découpées en lobes linéaires,
mucronulés et rudes aux bords. Les
fleurs sont disposées en ombelle simple
à 2-3 rayons robustes, plus courts que
le fruit. L’involucelle est a 5 fohotes
dressées ou étalées, larges, bi-trifides
ou pennatisséquées, rarement entières.
Le calice est à limbe nul. La corolle est
à 5 pétales obovales, tronques ou a
peine émarginés, à pointe courbee en
dedans. L’ovaire infère porte 2 sty es
dressés 2 fois plus long que le stylo-
pode. Le fruit est un diakène oblong h-
néaire, rude aux bords. Le bec long de
4-6 cm est environ 4 fois plus long que
les méricarpes robustes, comprimes
par le dos et à faces planes.

W t
Biotope primaire
Oueds, maquis, garrigues et pelouses
écorchées du bassin méditerranéen.
Biotope secondaire
Cultures, vignes, vergers, maraîchages
et jardins familiaux.
Terrains vagues, jachères, bords des
chemins et clés routes.
Floraison mai-août

Caractères indicateurs
Compactage des sols très riches en
bases généralement à pH > 8.

PW Médecine
La plante entière fleurie et fructifiée
2 est digestive, carminative, tonique et
stimulante.
TM : Digestions difficiles, flatulences,
problèmes intestinaux.
Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont excellentes en salades ou
cuites et cuisinées comme les légumes.
Peut également servir à aromatiser
sirops et desserts.

ST~T~.— ~T~.----- -— :--------------------------- A n o te r _____________________ _ _ _ _ _ _


au bo?d de6 1'ex tinctfonJ*vîctim^ des^estic?des'6Rm tou 1°°* '' Y ° une cinquantaine d'années, il est aujourc
prendre des ^mesures dit s a u v e g a r d e ^ esPèce est e"c°re présente il est urgenl
Mesmêm^s^ropdétë^méd^cing^ef^65 d ® présen,s entrante. Elles ont les mêmes qualités alimente
i^p05IÏAÉES)(COM POSÉES) < S corzonera mam
n

5corzov\&re. k w m b le
Description
L e Scorzonère humble e s t u n e p l a n t e
v iv a c e h e r b a c é e d e 2 0 - 5 0 cm . d é ­
p o u r v u e a u c o lle t d e f ib r e s c n e v e -
lu e s , à l o n g u e r a c i n e p i v o t a n t e , c h a r ­
n u e e t n o ir e . L e s t ig e s n o m b r e u s e s ,
g la b r e s o u un p e u co ton n e u se s au
som m e t, son t d re ssé e s, f is t u l e u s e s ,
m o lle s , o r d i n a i r e m e n t s im p le s , m o -
n o c é p n a le s , r a r e m e n t b i-t rifu r q u é e s .
L e s f e u ille s g l a b r e s , a t t é n u é e s à la
b a se / son t e n tiè re s , g r a m in o ïd e s ,
la n c e o lé e s - lin é a ir e s , p r e s q u e tou te s
r a p p r o c h é e s e n ro se tte b a s a le . Le s
c a u lin a ire s , peu n o m b re u se s, sont
é t r o it e s e t s e s s ile s . L e s c a p it u le s c o m ­
p o s é s d e fle u r s ¡ a u n e s , t o u t e s lig u lé e s ,
s o n t s o lit a ir e s e t t e r m in e n t le s r a ­
m e a u x . L’i n v o l u c r e à f o l i o l e s n o m b r e u ­
se s, in é g a le s , im b r iq u é e s s u r p lu s ie u r s
r a n g s , e s t lo n g u e m e n t d é p a s s é p a r le s
fle u r s . L e r é c e p t a c l e e s t n u . L e s f r u it s
s o n t d e s a k è n e s d e 9 - 1 0 m m , lis s e s o u
un p e u s c a b re s , p o u r v u s d e cô te s, s u b ­
c y lin d r iq u e s , f a ib le m e n t a t t é n u e s a u
som m e t, d é p o u rv u s d e b e c , su rm o n ­

4 -Ó 8
t é s d ’u n e a i g r e t t e d e s o i e s p l u m e u s e s
d ’u n b l a n c s a l e d o n t l e s b a r b e s s o n t
e n t r e c r o is é e s .

kv°
Biotope primaire
M a r a is e t p r a ir ie s p a ra -to u rb e u se s.

T lc k e .
B a s m a r a is .

Biotope secondaire
P r a ir ie s a g r ic o le s , fo s s é s d e d r a in a g e .
T o u r b iè r e s e t m a r a is a n t h ro p is é s .

Floraison m a i- j u in

I Caractères indicateurs
E n g o rg e m e n t en e a u et en M O v é g é ­
t a l e a r c h a ï q u e d e s s o ls r ic h e s e n b a ­
se s.
A n a é r o b io s e s , h y d r o m o r p h is m e s , f o r ­
m a t io n d e a le v o u p s e u d o g le y .
C o n t r a s t e s h y d r iq u e s im p o rta n ts .

[ Médecine
L a p l a n t e e n t iè r e fle u r ie e s t a p é r it iv e ,
s t o m a c h iq u e , d r a in a n t e e t d iu r é t iq u e .
T M : D i g e s t i o n s d if f ic il e s , o b é s i t é , r é ­
t e n t i o n a ’e a u , d é s i n t o x i c a t i o n d e s m é ­
t a u x ( A l e t F e ) e t d e s n it r it e s .

II Cuisine
T o u t e s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is
l e s r a c i n e s e t le s f l e u r s s o n t e x c e l l e n t e s
c r u e s o u c u it e s . O n p e u t f a i r e d e s a ­
v o u r e u s e s o m e le t t e s a v e c le s b o u t o n s
\ f l o r a u x e t l e s f le u r s .

. f l n o te r.
(^prairieshum ides, m a r é c a g e s e t t o u r b i è r e s s o n t l e s d e r n i e r s r é s e r v o i r s e n e a u q u i v o n t n o u s r e s t e r a v e c l e ^
jnouffement d im a tiq u e . S i n o u s n e s a v o n s p a s l e s p r é s e r v e r , l e s s é c h e r e s s e s s e r o n t b e a u c o u p p l u s s é v è r e s e t
""fioles à supporter. C e s m ilie u x s o n t é g a l e m e n t d e s r é s e r v o i r s d e b i o d i v e r s î t é p o u r d e n o m b r e u s e s e s p è c e s
[°tà ou en d a n g e r d ’e x tin c tio n . s . . . . 8 ®
|165prairies humides o u m a r é c a g e u s e s n e d o i v e n t p a s ê t r e p â t u r é e s , e l l e s d o i v e n t ê t r e g é r é e s e n f a u c h e t a r d i v e
I P°w en maintenir la q u a lit é e t f a b i o d i v e r s i t é .
!^ fe espèce est c a r a c t é r is t iq u e d e s p r a i r i e s f a v o r a b l e s à l a p r o d u c t i o n l a it iè r e . E lle f a i t p a r t i e d u c o r t è g e d e s
I pPéces nécessaires à la q u a l i t é o r g a n o l e p t i q u e d e s f r o m a g e s , p a r t i c u l i è r e m e n t d e s f r o m a g e s A . O . C .
^Sorzoitèrehumble e st u n e e s p è c e d e s b i o t o p e s d e l a d i r e c t i v e H a b i t a t . C e s m i l i e u x s o n t r ic h e s e n e s p e c e s
et protégées. L e u r b i o d i v e r s i t é r e m a r q u a b l e g a r a n t i t l’é q u i l i b r e d e s s o l s e t l a b o n n e s a n t é d e s a n i m a u x
(domestiques qui le s p â tu re n t. C e s b i o t o p e s , r i c h e s d ’u n g r a n d n o m b r e ^ d ’e s p è c e s , s o n t d e s r é s e r v o i r s à s e m e n c e s
lesquels nous p o u r r o n s p u i s e r p o u r r e v é g é t a l i s e r l e s d é s e r t s c r é é s p a r l’a g r i c u l t u r e d ’a u j o u r d ’hui.___________ J,
/w
f/j

Iw p lu ila ria S C R O P H U L A R IA C É E S
(S C R O F U IA R I a c é e s )

rojnlt‘aria iiodosa
Description
La S c r o f u l a i r e n o u e u s e est une plante
vivace herbacée à odeur fétide de
« brûlé », pouvant atteindre et d é ­
passer 1 m, glabre et verte, à souche
renflée-noueuse et tubéreuse. La tige
pleine est à 4 angles aigus et non ailés.
Les feuilles opposées sont fermes,
ovales lancéolées, aiguës, en cœur ou
tronquées à la base. Elles sont non dé-
currentes, fortement nervées, dentées
en scie à dents inférieures plus gran­
des. Les fleurs d ’un brun-olivâtre sont
réunies en longue panicule étroite et
nue, terminant la tige. Les pédicelles,
dressés ou étalés, sont 2-4 fois plus
longs que le calice à 5 lobes ovales
et à peine scarieux. La corolle à deux
lèvres inégales, de 6-9 mm, à tube
ventru et subglobuleux est à gorge
ouverte, à limbe court. Le staminode
est obovale, tronqué ou émarginé en
cœur au sommet. Les 4 étamines sont
didynames. L’ovaire porte un stigmate
en tète. Le fruit est une capsule de
6-1 0 mm ovoïde conique, contenant de
nombreuses graines petites et ridées-
rugueuses, s’ouvrant à maturité en 2
valves entières ou bifides.
Biotope primaire
Lisières et clairières forestières humi­
des, landes humides.
Forêts riveraines et alluviales, méga-
phorbiaies.
Biotope secondaire
Haies des bocages, fossés, bords des
mares et étangs.
Cultures, vignes et vergers.
Prairies agricoles.

Floraison juin-septembre

Caractères indicateurs
Hydromorphismes des sols engorqés
en eau et en M O végétale, très riches
en bases.
Asphyxie et anaérobioses.

Médecine
La plante entière fleurie est anti-in-
tlammatoire, hypoglycémiante et diu­
rétique.
TM : Douleurs rhumatismales et in-
rlammatoires diverses.
Diabète, arthrite et maladies de la
peau.

Cuisine

Plante non comestible.

« fQisanl - , , gu et en lo p — sur
aivu
U m

Tt*icjue m a d a m e
Description
L'Orpin blanc e s t u n e p e t i t e p l a n t e
v iv a c e h e r b a c é e d e 1 0 - 3 0 cm , g la b r e ,
v e rte o u ro u g e â tre , à so u c h e g r ê le
é m e t t a n t d e s re je t s s t é r ile s c o u c h é s ,
r a d ic a n t s , à f e u ille s peu ra p p ro ­
c h é e s . L e s t i g e s f l o r i f è r e s , g r ê l e s , s im ­
p le s, s o n t a s c e n d a n t e s o u d r e s s é e s .
Les fe u ille s é p a rse s, c y lin d r a c é e s
so n t lo n g u e s d e 1 0 - 1 5 m m , o b tu se s,
s e s s ile s e t d r e s s é e s - é t a lé e s . L e s fle u r s
b la n c h e s , p é d îc e llé e s , s o n t r é u n ie s e n
u n c o r y m b e t e r m in a n t la t ig e . L e c a ­
lic e e s t c o m p o s é d e 5 s é p a l e s o v a l e s -

Orp\Y\ b la n c
o b t u s. L a c o r o lle à 5 p é t a le s o b lo n g s,
s u b o b t u s , n o n a r is t é s , e s t 3 f o is p lu s
l o n g u e q u e le c a lic e . L e fr u it e s t à 5
c a r p e lle s d r e s s é s e t o v a le s -o b lo n g s .

Biotope primaire
A rè n e s, s a b le s et ro c h e rs, d a lle s
ro c h e u se s, f a la is e s d e s p la in e s e t d e s
m o n ta g n e s.

Biotope secondaire
V i e u x m u rs, b a lla s t s d e s c h e m in s d e

ic k e i l l 4 -7 0
fe r, c a r r iè r e s , s a b liè r e s .
P r a ir ie s a g r ic o le s , v ig n e s e t v e rg e r s .

Floraison m a i- a o û t

Caractères indicateurs
A b se n ce de so l, s o ls r o c h e u x ou
s a b le u x . A b s e n c e d e p o u v o ir d e f ix a ­
t io n . A b s e n c e d ’h u m u s e t d e M O .
S o l s m in é r a u x , s a n s M O e t s a n s v ie
m ic r o b ie n n e a é r o b ie .

Médecine
L a p la n t e e n t iè r e f le u r ie e st c h o la -
gogue, d iu ré t iq u e , a n t is c o r b u t iq u e ,
a p e r it iv e , d é t e r s iv e e t d is s o lv a n t e .
TM : C a lc u ls rénaux e t b ilia ir e s ,
c o n g e s t io n s h é p a t iq u e s , c o n g e s tio n s
d e la ra te .

< □
Cuisine
T o u t e s l e s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r i s le s
fle u r s s o n t c o m e s t ib le s c r u e s e n s a la d e
o u c u i t e s e n s o u p e s e t c o m m e lé g u m e .

jLp_______________________fl notée________________________________ ,
' ù ePlantecrassulante, s é c r è t e d e s a c i d e s p a r s e s r a c i n e s p o u r s ’i m p l a n t e r d a n s l e s s o l s « m i n é r a u x » , s a b l e u x
x- Cette p lQ n te d e s c r i s t a u x e t d e s c a i l l o u x v a d o n c s o i g n e r l e s c r i s t a u x e t l e s c a i l l o u x q u ’e l l e e s t
de d issoudre.
U Wonccolonise le s f a l a i s e s , r o c h e r s , d a l l e s r o c h e u s e s , d u n e s e t a r è n e s q u i s o n t d e s b i o t o p e s d e l a D ir e c t iv e
riches en e s p è c e s r a r e s e t p r o t é g é e s . L e u r b i o d i v e r s i t é r e m a r q u a b l e g a r a n t i t j 'é q u i l i b r e d e s s o l s e t la
ô, nes°nté d e s a n im a u x d o m e s t i q u e s . C e s b i o t o p e s , r i c h e s d ’u n g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s , s o n t d e s r é s e r v o i r s
fnences d a n s le s q u e ls n o u s p o u r r o n s p u i s e r p o u r r e v é g é t a l i s e r l e s d é s e r t s c r é é s p a r l ’a g r i c u l t u r e a c t u e lle .
Sedum C R A S S U lA C É E

< 2 I f
¿^ycdiini i i k i m i i i i i i i i
D e s c r ip t io n

L 'O r p in est une plante vivace


r e p r is e
herbacée de 30-60 cm, très robuste,
glabre, à souche épaisse et charnue-
tubéreuse. Les tiges dressées, raides sont
simples et feuillées. Les feuilles planes,
longues de 2-4 cm sont opposées ou ter-
nées, ovales-arrondies ou ovales-oblon-
gues. Les inférieures sont sessiles à base
élargie, les supérieures embrassantes en
cœur, inégalement denticulées. Les fleurs
d’un blanc jaunâtre, pédicellées, sont
réunies en corymbe serré, à rameaux
opposés ou verticillés, au sommet des ti­
ges. Le calice est composé de 5 sépales
ovales-obtus. La corolle, 3 fois plus lon­
gue que le calice est à 5 pétales étalés,
lancéolés-acuminés, pliés en capuchon
au sommet. Le fruit est à 5 carpelles
dressés, acuminés et non sillonnés sur le
dos.
B io t o p e p r im a ir e
Arènes, sables et rochers, dalles
rocheuses, falaises des plaines et des
montagnes.
B io t o p e s e c o n d a ir e
Vieux murs, ballasts des chemins de
fer, carrières, sablières.
Prairies agricoles, vignes et vergers.

Floraison août-septembre

Caractères indicateurs
Absence de sol, sols rocheux ou sa ­
bleux très riches en bases.
Absence de pouvoir de fixation.
I Absence d’humus et de M O dans les
sols très riches en bases.
Sols minéraux, sans M O et sans vie
microbienne aérobie.

Médecine
La plante entière fleurie est cicatri­
rD sante, hémostatique, astringente, cho-
j
lagoçjue, diurétique, antiscorbutique,
apéritive, détersive et dissolvante.
TM : Cicatrisation des plaies, hémor­
ragies, calculs rénaux et biliaires,
congestions hépatiques, congestions
de la rate.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont comestibles crues en salade
ou cuites en soupes et comme légume.

notée.
Cette plante crassulante sécrète n r 'r i * ___________
Capable de d itso u d re '^ ^ CriSt° UX ^ e s ^ a n Î o u ^ 'v a 'i o n c I S e t ' dans les so,s (< minéraux » ,sab,ei
L O r p i n r e p r i s e colonise les falnk.c u 9 Cnstau* et les cailloux q«’®»e É

sols et la b o m i^ sa n t^ d ^ a n m ia u x ï o me 6/ quJ , sont des biotoP es de,


p e r v o ir s à semences dans lesquels ^ S
Les différentes sous-espèces ou variété* rt’o • . 9 a iser les déserts créés par l’agricultu
Description
L a Joubarbe des toits e s t u n e p e t it e p l a n ­
te c r a s s u la n t e d e 2 0 - 5 0 cm , ro b u ste ,
a s s e z l o n g u e m e n t e t m o l l e m e n t v e lu e ,
à r a c in e p iv o t a n t e s o u v e n t o b lia u e .
L a r o s e t t e d e fe u ille s e s t g r a n d e ( 5 - 8
c m ), à f e u i l l e s o v a l e s - o b l o n g u e s , p e u
ré t r é c ie s à la b a s e , à f a c e s g l a b r e s
e t n o n g la n d u le u s e s . L e s fe u ille s c a u -
lin a ir e s so n t o b l o n g u e s e t m u c ro n é e s.
L e s f le u r s , d ’u n r o s e p â l e o u r o s e v i f
s o n t g r a n d e s ( 2 0 - 3 Ô m m ), p é d i c e l -
lé e s o u s u b s e s s ile s , r é u n ie s e n l a r g e
f ia n i c u l e t h y r s o ï d e o u c o r y m b î f o r m e .
e c a lic e a 6 - 2 0 s é p a l e s la n c é o lé s -
a ïg u s , un p e u s o u d é s a la b a s e . L a c o ­
r o lle à 6 - 2 0 p é t a l e s é t a lé s , la n c é o lé s -
lin é a ir e s e t a ig u s , p u b e sc e n ts , e s t 2
f o is p lu s lo n g u e q u e le c a lic e . L e fr u it
e st a 8 - 2 0 c a r p e lle s o b lo n g s -a c u m i-
n é s.

Biotope primaire
A rè n e s, s a b le s et ro c h e rs, d a lle s
ro c h e u se s, f a la is e s d e s p la in e s e t d e s
m o n ta gn e s.

Biotope secondaire
V i e u x t o it s d e c h a u m e o u d e l a u s e s ,
v ie u x c h â t e a u x , r u in e s d iv e r s e s .
V i e u x m u rs, b a lla s t s d e s c h e m in s d e
fe r, c a r r iè r e s , s a b liè r e s .
P r a ir ie s a g r ic o le s , v ig n e s e t v e r g e r s .

Floraison j u in - a o û t

Caractères indicateurs
A b se n ce de s o l, s o l s ro ch e u x ou
s a b l e u x t r è s r ic h e s e n b a s e s .
A b se n ce de p o u v o ir de f ix a t io n .
A b s e n c e d ’h u m u s e t d e M O d a n s le s
s o ls t rè s r ic h e s e n b a s e s .
S o l s m in é r a u x , s a n s M O e t s a n s v ie
m ic r o b ie n n e a é r o b ie .

Médecine
L a p la n t e e n t iè r e f le u r ie e s t c ic a t r i­
s a n te , h é m o s t a t iq u e , a s t r in g e n t e , c h o -
l a g o g u e , d iu r é t iq u e , a n t is c o r b u t iq u e ,
a p é r it iv e , d é t e r s iv e e t d is s o lv a n t e .
T M : C ic a t r is a t io n d e s p la ie s , h é m o r ­
r a g ie s , c a lc u ls r é n a u x e t b ilia ir e s ,
c o n g e s t io n s h é p a t iq u e s , c o n g e s tio n s
d e fa ra te .

Cuisine
T o u t e s l e s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r i s le s
f le u r s s o n t c o m e s t ib le s c r u e s e n s a l a d e
o u c u it e s e n s o u p e s e t c o m m e l é g u m e .

________________________ fl notée__________________________________________
fCetteplante crassulante, s é c r è t e d e s a c i d e s p a r s e s r a c i n e s p o u r s 'i m p l a n t e r d a n s l e s s o l s « m i n é r a u x » , s a b l e u x ''
;ourocheux. Cette p la n te d e s c r i s t a u x e t d e s c a i l l o u x v a d o n c s o i g n e r l e s c r i s t a u x e t le s c a i l l o u x q u ’e l l e e s t
{capable de dissoudre.
^Joubarbedestoits c o lo n is e le s f a l a i s e s , r o c h e r s , d a l l e s r o c h e u s e s , d u n e s e t a r è n e s q u i s o n t d e s b i o t o p e s d e la
! DirectiveHabitat riches e n e s p è c e s r a r e s e t p r o t é g é e s . L e u r b i o d i v e r s i t é r e m a r q u a b l e g a r a n t i t l 'é q u i l i b r e d e s
poisetla bonne santé d e s a n i m a u x d o m e s t i q u e s . Lies b i o t o p e s , r i c h e s d ’u n g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s , s o n t d e s
Iréservoirs à semences d a n s l e s q u e l s n o u s p o u r r o n s p u i s e r p o u r r e v é g é t a l i s e r l e s d é s e r t s c r é é s p a r l’a g r i c u l t u r e
T
!Actuelle.
|p5différentes espè ce s, s o u s - e s p è c e s o u v a r i é t é s d e Sempervivum, p a r f o i s é l e v é e s a u r a n g d ’e s p è c e s , o n t
I f^es les mêmes p r o p r ié t é s b i o - i n d i c a t r i c e s , m é d i c i n a l e s e t q u a l i t é s a l i m e n t a i r e s . L e s e s p è c e s o u s o u s e s p è c e s
|j Plus courantes sont : Sempervivum tectorum, S . arvernense et S. montanum.
'Çpmivum tectorum é ta it p l a n t é a u t r e f o i s s u r l e s m u r s e t l e s t o it s p o u r é l o i g n e r l a foudre.____________________ /
ncao crue ASTÉRACÉES ( C O M P O S IT A É E S ) ( C O M P

D e s c r ip t io n

Le S é n e ç o n à f e u ille s d e R o q u e t t e est
une plante vivace herbacée, dressée,
raide, pubescente et un peu aranéeuse,
pouvant atteindre et dépasser 1 m, à
souche rampante. Les tige raides sont
striées et rameuses dans le haut. Les
feuilles, d ’un vert sombre et glabre
en dessus, pubescentes cotonneuses et
grisâtres en dessous, sont sessiles, o va ­
les, profondément pennatipartites ou
lyrées, à segments oblongs, crénelés
ou entiers, les segments inférieurs
plus petits en forme d ’oreillette. Les
fleurs, toutes jaunes, sont de deux sor­
tes, les périphériques ligulées et les
centrales tubuleuses. Elles sont réu­
nies en capitules disposés en corymbe
compact terminant les tiges. L’involucre
à folioles lancéolées, acuminées est
beaucoup plus court que les fleurs. Le
calicule à folioles nombreuses est envi­
ron de moitié plus court que l’involucre.
Les fruits sont des akènes tous pubes-
cents, presque cylindriques, pourvus de
côtes et couronnés d ’une aigrette de
soies capillaires disposées sur plusieurs
rangs.

Biotope primoirc
Prairies, pelouses, lisières et clairières
forestières.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, talus des chemins et
des routes.
Vignes et vergers, jachères, friches
agricoles.
Coupes de bois, haies des bocages.

Floraison août-septembre

Caractères indicateurs
Sols argileux très riches en bases,
souvent a pH > 7,5 engorgés en M O
végétale archaïque.
Évolution vers la forêt des terrains
basiques et argileux.

Médecine
La plante entière fleurie est emména-
gogue, régulateur de la circulation
sanguine. Retard des règles, dysménor­
rhées, règles douloureuses, anémies,
mais cette plante est toxique, son usa­
ge est réservé au corps médical.

Cuisine
Plante toxique.

j , ------------------------- - n o t e r _________

dens\oÎshetS l^ b o n n e ^ c n t é ^ s ^ P rotégép SP^ ClDlidSiv^rr1iVrie l a directive Habitat. Ces pr<


d espèces, sont des réservoir« ? nimaux domestiques qui les p â tu re ^ ^ r 6 F®s m'Üeux garantit l’équ
que l’agriculture actuelle crée ° Semences dans lesquels nou^ p o u r r o n t P rairies' riches a ’un grand no
Pour maintenir cette bbdiverfi'^ .. Pourrons puiser pour revégétaliser les de
le moins souvent possible. ' C6S praines doivent être fauchées si possible *
i possible en fauche tardive, et pati
QfsjlFÈRES)
noia
m a Description m
n
arili
L e Séquoia aéani e s t u n a r b r e m a j e s ­

W ellington
tu e u x , d e fo r m e p y r a m id a le a ig u ë ,
à a ig u ille s p e rsist a n t e s , to u jo u rs v e rt,
p o u v a n t a t t e in d r e 4 0 m e n F ra n c e ,
p a r f o is 1 0 0 m e n C a lif o r n ie , s o n p a y s
d ’o r i g i n e , e t v i v r e p l u s d e 2 0 0 0 a n s .
L’é c o r c e t r è s é p a i s s e , b r u n - r o u g e , f i­
b re u s e , e st s o u p le s o u s la p r e s s io n d e s

gé an t
d o ig t s . L e s r a m e a u x v e rts, p u is g r is
s o n t g r ê l e s e t p e n d a n t s , le s b o u r g e o n s
s o n t in v i s i b l e s . L e s a i g u i l l e s , v e r t - s o m ­
b re , lo n g u e s d e 3 - 8 m m , so n t e n a lê n e ,
p e r sist a n t e s , d is p o s é e s to u t a u t o u r d e s

S e q u o ia
r a m e a u x . E l l e s s o n t r a i d e s , s ’é c a r t a n t
d u ra m e a u , d é c u rre n te s et à o d e u r
d'Anis. L e s f l e u r s s o n t m o n o ï q u e s . L e s
fle u r s m â le s s o n t r é u n ie s e n c h a to n s ,
le s fe m e lle s e n c ô n e s o v o ïd e s , g r o s ,
lo n g s d e 5 - 8 c m à m a t u r it é , f o r m é s
d e 2 5 - 4 0 é c a ille s .

Biotope primaire
E s p è c e e x o t iq u e , o r ig in a ir e d e C a ­
lif o r n ie ( A m é r iq u e d u N o r d ) e t r a r e ­

4 7 4
m e n t s u b s p o n t a n é e e n F ra n c e , j a m a is
n a t u r a lis é e .

Biotope secondaire

n °
P a r c s e t j a r d i n s o ù il e s t p l a n t é .

P ic k s
Floraison m a rs-m a i

Médecine
L e s je u n e s p o u s s e s so n t d é c o n g e s t io n ­
n a n t e s g é n it o - u r in a ir e s , n e u r o t o n iq u e s ,
e x p e c to ra n te s, s é d a t iv e s , a n t is e p t i­
q u e s d e s v o ie s r e s p ir a t o ir e s .
M G e t T M : S c lé r o s e t is s u la ir e p r é c o c e ,
h y p e r t r o p h i e d e l a p r o s t a t e , e n u r é s ie ,
s t a s e d u p e t it b a s s in , p r o s t a t it e , h é ­
m o r r o ï d e s , r h u m e s , b r o n c h it e s , a f f e c ­
t io n s d iv e r s e s d e s v o ie s r e s p ir a t o ir e s .

K
Cuisine
L e s je u n e s p o u s s e s t e n d r e s a u p r in ­
t e m p s s e r v e n t à a r o m a t is e r le s s a l a d e s
c o m p o s é e s , le s liq u e u r s e t c rè m e s.

^ -------— -t t J
n no, t eenr -----------------------------------------
K * »««nt H S S S S I I e n c o n s t r u c t io t r i t u r a t i o n , e n t o u r n a - 9 «-------
® \ ne en s s ec ut lp
intduur set.r ie l le s .
le j'uJ Pas c o n fo n d k ^ r é s i s t e r à d i v e r s e s p o l l u t i o n s a 9 r,<'° . ' ' ( ( . a n b . ) E n d l . a r o m . fl},
H ¿ l 9Ue* de ° i ( § t e , e S é q u o i a g é a n t a v e c S é q u o i a s e m p e r v i r e n s C D o n . d o n t le 9
m m e t d is t iq u e s e t C r y p f d m e r ia / a p o n ie a 0 ~ u
~------- T se r a p p r o c h e n t d u r a m e a u .
eue nue a P O A C É E S ( G R A M IN A C É E S H G R A M IN É E S )

Description n u ( u v ic u u s

La S e s l é r i e b l e u e est une plante vivace


herbacée de 10 -5 0 cm, glabre, a sou­
che épaisse rampante-gazonnante. Le s
tiges grêles sont dressées et presque
nues et sans nœud Les feuilles basi­
laires sont longues, larges de 2-4 mm,
obtuses et brusquement mucronees. Les
2-3 feuilles caulinaires sont espacees
et très courtes. La ligule est courte et
tronquée. La panicule florale forme un
épi de 2-3 cm, oblong ou ovale, dense
ou lâche, bleuâtre mêlé de blanc, a
épillets solitaires ou géminés. A la
base de l’épi les épillets sont pourvus
d'une bractée ovale lobulée-dentée.
Les épillets de 4 mm, comprimés par le
côté à 2-3 fleurs hermaphrodites, sont
à glumes presque égales, carénées,
uninervées, un peu plus courtes que les
fleurs, ovales aiguës ou mucronées. Les
glumelles sont membraneuses, l’infé­
rieure pubescente est à 5 nervures, à
deux dents et 3 arêtes dont la média­
ne plus longue. La glumelle supérieure
est bicarénée et bilobée. L'ovaire,
velu au sommet, porte 2 stigmates
plumeux terminaux et 3 étamines à
anthères bleu foncé. Le fruit est un
caryopse velu, obovale, comprimé
par le dos et déprimé à la base de la
face interne.
Biotope primaire
Pelouses rocheuses, vires rocheuses,
falaises et rochers, pelouses écor­
chées.
Biotope secondaire
Talus des chemins et des routes, terrains
vagues, anciennes carrières.
Parcours pastoraux, alpages.

Floraison mars-août

Caractères indicateurs
Sols rocheux, absence de sol, carence
en humus et en M O des sols très ri­
ches en bases, généralement à pH >
8, sous microclimat chaud.
Espèce calcicole, thermophile et xéro-
phile.

C f 5 r lieu* «on» 'iches en espèces rar


n * turent. Ces biotopes, riches d ’un grand nombre H'ec GS SO s et a bonne santé des animaux dorrr
C ’est uner^ n SÀPUISer P°Vr.revégétaliser les déserts créés DSpff.es' s? nt.des ré,ser.voirs à semences dans
caractéristique des praifies Æ b t o f
i lene I

S ilè n e e n f lé
Description
L e Silène enflé e s t u n e p l a n t e v i v a c e
h e r b a c é e d e 2 0 - 6 0 cm , g l a b r e o u
p u b e sc e n te , g la u q u e , à souche li­
g n e u s e . L e s t ig e s c o u c h é e s a s c e n ­
d a n te s ou d re ssé e s p o rte n t des
f e u ille s o p p o s é e s , e n tiè re s , o v a l e s o u
la n c é o lé e s , le s in f é r ie u r e s a t t é n u é e s
à la b a s e , le s s u p é r ie u r e s s e s s ile s . L e s
f le u r s b la n c h e s e t p e n c h é e s s o n t r é u ­
n ie s e n c y m e s d ic h o t o m e s p e u f o u r n ie s .
L e s b r a c t é e s s o n t s c a r ie u s e s . Le c a lic e
e s t à 5 s é p a l e s s o u d é s , r e n f lé e n v e s ­
s ie , s u b g l o b u l e u x , o m b i l i q u é , g l a b r e ,
à 2 0 n e r v u r e s r a m if ié e s e n r é s e a u , à
5 d e n t s la r g e s e t t r ia n g u la ir e s . L a c o ­
r o lle e s t f o r m é e d e 5 g r a n d s p é t a l e s
b i f i d e s m u n is à l a g o r g e d e 2 b o s s e s
o u d e 2 é c a ille s . L e f r u it e s t u n e c a p ­
s u le s u b g l o b u le u s e , 3 f o i s p lu s lo n g u e
q u e le c a r p o p h o r e g l a b r e , c o n t e n a n t
a e n o m b r e u s e s g r a in e s .
E sp è c e trè s p o ly m o r p h e p o u r la q u e lle
il a é t é d é c r i t d e n o m b r e u s e s s o u s -
e s p è c e s o u v a r ié t é s d o n t c e r t a in e s o n t
é t é é l e v é e s a u r a n g d ’e s p è c e .

T n c k e y\° 4 7 6
Biotope primaire
L is iè r e s e t c l a ir iè r e s f o r e s t iè r e s d e s
f o r ê t s a llu v ia le s , d e s f o r ê t s d e s p l a ­
t e a u x c a lc a ir e s e t b a s a lt iq u e s , d e s
p l a in e s e t d e s m o n t a g n e s . P e lo u se s ,
p r a ir ie s , la n d e s .

Biotope secondaire
B o r d s d e s c h e m in s e t d e s ro u te s, t e r r a in s
v a g u e s . C u lt u re s , v i g n e s e t v e r g e r s ,
p r a ir ie s a g r ic o le s . f r ic h e s a g r ic o le s ,
c o u p e s d e D o is, d é c o m b r e s .

Floraison a v r il- a o û t

Caractères indicateurs
E n g o rg e m e n t e n M O v é g é t a le a r c h a ï­
q u e d e s s o ls r ic h e s e n b a s e s .
C a r e n c e e n h u m u s, e n M O a n im a le e t
en a zo te .

Cuisine
T o u t e s l e s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r i s le s
f l e u r s s o n t c o m e s t i b l e s c r u e s o u c u it e s .

JR noter.
■ est une e s p è c e d e s b i o t o p e s d e l a d i r e c t i v e H a b i t a t . C e s m i l i e u x s o n t ^ r ic h e s e n e s p è c e s ra re s et
lh"'csD â fLeurb io d iv e rsité r e m a r q u a b l e g a r a n t i t l’é q u i l i b r e d e s s o l s e t l a b o n n e s a n t é d e s a n i m a u x d o m
|^0spQU ^ n t . C e s b io t o p e s , r ic h e s d ’u n g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s , s o n t d e s r é s e r v o i r s à s e m e n c e s d a n s
0|g6j.ü|rrons pu ise r p o u r r e v é g é t a l î s e r l e s d é s e r t s c r é é s p a r l’a g r i c u l t u r e d ’a u j o u r d ’h u i.
e s t iq u e s
le s q u e ls T
i j ^ s'caractéristique d e s p r a i r i e s f a v o r a b l e s à l a p r o d u c t i o n l a i t i è r e e t f a i t p a r t i e d u c o r t è g e d e s e sp e ce s
r Maires à la q u a lité o r g a n o l e p t i q u e d e s f r o m a g e s , p a r t i c u l i è r e m e n t d e s f r o m a g e s A . O . C .

l ’F N C Y C L O P É D I E g73
uvum mcinaumn ASTÉRACÉES(COMPOSITAÉES)(COMPOSÉES)
" 1 7 7 (! Kinns null 'Kinns
Description
Le C h a r d o n M a r i e est une plante her­
bacée bisannuelle pouvant atteindre l
m, dressée, robuste, glabre ou presque
qlabre et rameuse. La rosette de feuilles
de première année est parfois tres gran­
de et peut atteindre 1 m de diamètre.
Les feuilles basales de la rosette sont
marbrées de blanc en dessus. Les
caulinaires, sessiles, non décurrentes,
entourant la tige par deux oreillettes
arrondies, sont sinuées-dentées ou
pennatifides, à lobes bordés d’épines et
de cils épineux. Les capitules hémisphé­
riques, gros, plus de 3 cm de diamètre,
sont solitaires et terminaux à l'extrémité
des rameaux. L'involucre est à folioles
nombreuses et glabres, les extérieures
offrant un appendice étalé, triangulaire,
atténué en forte épine très vulnérante.
Les fleurs toutes tubuleuses sont purpu­
rines et égales. Les fruits sont des gros
akènes noirs et rugueux, oblongs, com­
primés et surmontés d'un rebord saillant
corné. Ils sont pourvus d'une aigrette de
soies fortement denticulées et soudées
en anneau à la base.
Biotope primaire
Oueds et vallées alluviales de la
région méditerranéenne.
Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes,
terrains vagues.
Cultures, vignes et vergers, jachères
agricoles. Friches agricoles et urbai­
nes, décombres.
Pelouses et parcours pastoraux, prai­
ries agricoles.
Floraison juin-août

Caractères indicateurs
Compactage des sols riches en bases,
généralement à pH > 8.
Blocage du phosphore par remontées
de pH, par compactage, surpâturage
ou après les incendies ou les broyaqes
de pierres.

Médecine
Les fruits et les capitules floraux sont
toniques, stomachiques, cholagogues et
diurétiques. Ils sont très riches en phos­
phore assimilable et en oméga3. Ils
ont egalement une action hypertensive
vasoconstrictrice et cholérétique. Ils
permettent l’élimination des métaux
toxiques comme A I+ + + et Fe+ ++.
TM : Intoxication aux métaux (Al et Fel
ma adies de dégénérescence nerveuse
maladie d Alzheimer, sclérose en plaque
insuffisances biliaires et hépatiques ca­
rences en phosphore, pertes de mémoire.

Cuisine
tL* s I ? C,neS de première année, pivotan-
Habitat, en raisonne n ?n r Spèce invasive des biotopes de la direct
me les Sa/stfTo'ú Î^ W ^ o n è r e ^ 65 C°m' riches en espèces m r f rat>ques agricoles inadaptées. Ces milieux s
garantit l’équilibre I L?« P r.ott gées- Leur. biodiversité remarqua
c p s

qui les pâturent C pq u -°* et a ^.onne santé des animaux domestiq'


sont des réservoirs à , o t o P e s « riches d ’un grand nombre d ’espec
f a u t s im p le m e n t a ' v o i r ' L c * 11
revégétaliser les rlAc0 ™ ences dans lesquels nous pourrons puiser p<
s s £ r ,= " W i notamment à arrêter i S - a 9 riculture actuelle crée. Il faut veil
Pierre, les c o m p a r t r . r . ^ f s V r P ° t u r a 9 e , les incendies, les b r o y a g e s
v -------1 1 5 co m p a c ta g e s, très destructeurs d e ce t y p ^ d e milieux.
< ^ H su m k r mm. iriQ
Description J

L e Skymbre ir io e s t u n e p l a n t e a n n u e l l e 3
o u b is a n n u e lle d e 2 0 - 8 0 cm , g l a b r e J
o u p u b é ru le n t e , d r e s s é e , s im p le o u
r a m e u s e . L e s fe u ille s p é t io lé e s s o n t J
r o n c in é e s -p e n n a t ifid e s , à lo b e s d e n té s,
le t e r m i n a l p l u s g r a n d , h a s t é e t a l l o n g é
d a n s le s f e u i l l e s s u p é r i e u r e s . L e s f l e u r s
O
ja u n e s d is p o s é e s e n g r a p p e s t e r m i­
n a l e s s o n t p e t it e s , le s s u p é r i e u r e s s o n t
d é p a s s é e s p a r l e s j e u n e s s iliq u e s . L e 03
c a lic e e s t à 4 s é p a l e s d r e s s é s , é g a u x
à l a b a s e , 2 - 4 f o i s p l u s c o u r t s q u e le s
p é d ic e lle s . L a c o r o lle e s t à 4 p é t a le s
p lu s lo n g s q u e le s s é p a l e s . L a g r a p p e >1
V)
fr u c t if è re e st o b lo n g u e , à p é d ic e lle s
g r ê le s , é t a lé s -d r e s s é s . L e s s iliq u e s à 2 (D
lo g e s , lo n g u e s , g r ê le s e t g l a b r e s so n t
a s c e n d a n t e s , le s v a lv e s à 3 n e r v u r e s .
L e s g r a i n e s p e t it e s , j a u n e s e t li s s e s s o n t
d is p o s é e s su r un se u l r a n g p a r lo g e .

Biotope primaire
QO
O u e d s e t v a ll é e s a llu v ia le s d e la r é g io n N
m é d it e r r a n é e n n e .

0
Biotope secondaire r

o)
B o r d s d e s c h e m in s e t d e s ro u te s, -T
t e r r a in s v a g u e s . U
C u lt u r e s , v i g n e s e t v e r g e r s , j a c h è r e s
a g r ic o le s .
1
F r ic h e s a g r ic o l e s e t u r b a in e s , d é c o m ­
b re s.
P e lo u se s e t p a r c o u r s p a s t o r a u x , p r a i­
r ie s a g r ic o l e s .

Floraison a v r il- ju ille t

Caractères indicateurs
C o m p a c t a g e d e s s o ls r ic h e s e n b a s e s ,
g é n é r a le m e n t à p H > 8.
B lo c a g e d u p h o s p h o r e p a r re m o n té e s
d e p H , p a r c o m p a c ta g e , su rp â tu ra g e ,
o u a p r è s le s in c e n d ie s o u le s b r o y a g e s
d e p ie r r e s .
H

Médecine B
'
L a p l a n t e e n t iè r e f le u r ie e t f r u c t ifié e
e s t d é p u r a t iv e , t o n iq u e e t d iu ré t iq u e .
E lle e s t é g a l e m e n t t r è s r ic h e e n v it a ­
m in e C e t e n p r in c ip e s s o u fr é s .
I
T M : N e t t o y a g e d e l’o r g a n i s m e , d r a i ­
n a g e s , é t a t s in fe c t ie u x , m a l a d i e s o t o -

)I
r h in o à r é p é t it io n .

Cuisine
T o u t e s le s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r is x jp s
le s f le u r s s o n t c o m e s t ib le s c r u e s o u
c u it e s , e l l e s s o n t s u r t o u t u t il is é e s c o m m e \( j l/
a r o m a t e ( g o û t d e Moutarde).
cmum cIulea n La ra
? Description
La D o u c e - a m è r e est un sous-arbrisseau
sarmenteux à souche rampante, parfois
une liane ligneuse, de 2 a 4 m et plus,
glabre ou pubescente, à écorce amere et
a bois sucré, à rameaux herbacés, cylin­
driques et souvent volubiles. Les feuilles
ovales-acuminées sont souvent en cœur
et entières, les supérieures triséquées,
les deux segments latéraux étant plus
petits. Les fleurs violettes, à cœur jaune,
sont réunies en cyrnes corvmbiformes
divariquées, multiflores et longuement
pédonculées. Le calice vert, à 5 sépales
soudés est à 5 lobes courts. La corolle
de 12-20 mm est à 5 pétales soudés à
la base, à 5 lobes réfléchis et marqués
vers la base de 2 taches vertes. Les 5
étamines sont à anthères jaunes, rappro­
chées en colonne très saillante au centre
de la fleur en roue. Le style est simple
à stigmate obtus. Les baies ovoïaes
sont rouges à maturité.
Biotope primaire
Forêts linéaires et riveraines, forêts
alluviales, ripisylves.
Bras morts des fleuves et des rivières,
mégaphorbiaies.
Biotope secondaire
Bords des mares, étangs et lacs artifi­
ciels, fossés.
Anciennes carrières et sablières.

Floraison juin-septembre

Caractères indicateurs
Engorgement en eau des sols riches en
I M O et en bases.
Hydromorphismes des sols riches en
M O et en bases.

Médecine
Les jeunes tiçjes sont dépuratives, laxa­
tives, diurétiques et sudorifiques, anti
spasmodiaues, analgésiques, sédati­
ves, mais leur emploi est réservé au
corps médical en raison de la toxicité
reelle ou supposée de cette espèce
TM : Rhumatismes, herpès, asthme
anorexie. '
En dilutions homéopathiques elle soigne
toutes les maladies qui apparaissent
ou sont aggravées, par l'humidité ou'
I eau.

/
Cuisine
Espèce dite toxique, cette toxicité est-
elle reelle ou supposée ? Dans le doute
nous nous abstiendrons de la consom-

r -------------------------------------------- I l I I U I C L

à fe a u Une GSpeCe dGS lieux en9 orgés en eau qui est d ^ ^ T T T i ^ é d Z ^ T----------------------------
^___ ____ ____ ______ _______ ©decine et qui soigne les maladies liees

L,
PO SÉES)
>4'lidayo cjicjantea
ÉES )(COM

Solidage glabre
»pOSlTAI Description S & ic t ,acjo alavra
La V e rge d ’o r géante est une p la n te vi­
4 * v a c e h e rb a c é e a tte ign a n t ou d é p a s ­
sant 1 m, à tig e ra id e et droite, g la b re ,
très feuillée. Les feuilles g la b re s,
finem ent de n té e s d a n s leur moitié
inférieure, sont lan céo lée s-acum in ées,
trin e rvé e s et brièvem ent pétiolées. Les
su p é rie u re s sont la n céo lée s-liné a ires.

d ot* géante
Les capitules d e fleurs jaunes sont très
petits ( 4 - 5 mm), très n o m b re u x et réunis
en g r a p p e s u n ila té ra le s é ta lé e s et
a rq u é e s g r o u p é e s en pa n icu les courtes
et c o m p a cte s a u som m et d e s tiges.
Les fleurs sont d e d e u x sortes, celles
d u centre tubuleuses et celles d e la cir­
conférence. p e u no m breuses, à ligules
courtes o b lo n g u e s-lin é a ire s. Les fruits
sont d e s petits a k è n e s cylind riqu es,
surm ontés d ’une a ig re tte d e so ie s
capilla ire s.
B iotop e prim aire
E sp è ce non in d igè n e , o rig in a ire
d ’A m é riq u e d u N o r d et la rg e m e n t
n a tu ra lisé e d a n s les v a llé e s a llu viales.

K\° 4-80
M é g a p h o r b ia ie s , la n d e s hum ides,
forêts alluviales, forêts riveraines,
ripisylves, b r a s m orts d e s fleuves et
d e s rivières.

B iotop e secon d aire


F o ssé s et talus d e s vo ie s ferrées, d e s
chem ins et d e s routes, d écom b res,
te rra ins v a g u e s.
Plantations d e p e u p lie rs h y b rid e s
am éricains.
P ra irie s a g ric o le s in o n d a b le s, ancie n­
nes c a rriè re s et sablière s.

Floraison juillet-septem bre

Caractères indicateurs
S o ls à forts contrastes hydriques, très
riches en b a se s, en e a u et en M O
vé gé ta le .

I
Médecine
Les p a rtie s a é rie n n e s fleuries sont
diurétiques, astringentes, vulnéraires,
d ra in a n te s et désintoxiquantes.
TM et JUS : H ypertension^ artérielle,
en d o ca rd ite s, artérites, péricardites,
toxém ies, em poisonnem ents.

r
Cuisine
Toutes les p a rtie s te ndre s y com pris
les fleurs a insi q u e les g ra in e s sont
com estibles m ais sa n s intérêt.
9
( )

esi une espèce e xo tiq u e in va sive d e s b io to p e s d e la directive H a b ita t, particulièrem ent


et c*es VQl'ées alluviales. C e s m ilieux sont riches en e sp è c e s ra re s et protégées.^ Leur
r2sraisse [emaÎcluak!© garantit l’é q u ilib re d e s sols. D e n o m b re u se s e sp è c e s in d ig è n e s ra re s ou p ro té gé e s
ffikfe ggjEff* risquent de disparaître é to u ffé e s p a r la V e rg e d ’o r géante. C e s biotopes, riches d ’un^ g ra n d
qÜ6 Eeces, sont des réservoirs à sem ences d a n s lesqu els nous p o u rro n s p u iser p o u r re v é gé ta lise r les
1agriculture o rtlip llo E rÔ Â In X/prriA n é in n t a oct n n l u m n r n l i a rvn o n n r ) p r r it nllKlPLirÇ SOUS-
A S T É R A C É E S ( C O M P O S IT A É E S ) ( C O M P O S É E S )

Description

La V e r g e d ’o r est une plante vivace


herbacée atteignant ou dépassant 1
m, à tige raide et droite glabre ou
un peu pubescence. Les feuilles g la ­
bres ou un peu pubescentes, dentees,
oblongues, sont rétrécies aux deux
extrémités. Les supérieures sont entiè­
res les inférieures sont atténuées en
pétiole. Les capitules, à fleurs jaunes,
sont très petits (4-5 mm), tres nom-
breux et réunis en cjroppes feuillees,
formant une panicule oblongue, à ra­
meaux droits, au sommet des tiaes.
Les fleurs sont de deux sortes, celles
du centre tubuleuses et celles de la
circonférence ligulées et rayonnantes.
Les fruits sont des petits akenes cylin­
driques, surmontés d ’une aigrette de
soies capillaires.

Biotope primaire
Lisières et clairières forestières,
fruticées et landes, des plaines et des
montagnes.

Biotope secondaire
Coupes de bois, friches agricoles,
haies des bocages.

Floraison juillet-septembre

Caractères indicateurs
Sols plus ou moins acides engorgés en
M O végétale archaïque.
Evolution vers la forêt.

Médecine
Les parties aériennes fleuries sont
diurétiques, astringentes, vulnéraires,
drainantes et désintoxiquantes.
TM et JUS : Rétention d ’eau, élimina­
tion des toxines et de l’acide urique,
excès d ’urée.
Drainage hépatique et rénal, eczéma
chronique, excès de cholestérol.
Hypertension artérielle, endocardites,
artérites, péricardites, toxémies, em­
poisonnements.
EF : Renforce la confiance en soi.
Remède de la solitude. Amour trop
idéaliste.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs ainsi que les graines sont
comestibles mais sans intérêt.

maé & i l % r b l ? t X m ? k e 's°en, le f m ê m ^ q u a H . é t ^ r ^ et qui ont


¡ toutes les mêmes
v--------- -------------------------- --------»rnemes qualités alimentaires et mellifères.
us a ria
Description
VAlisier blanc e s t u n a r b r e à b o u r g e o n s
v e lu s , n o n v i s q u e u x , p o u v a n t a t t e i n d r e
2 0 m . L e t r o n c e s t d r o it , à é c o r c e r e s ­
t a n t lis s e . L e s r a m e a u x b r u n - r o u g e s
s o n t d ’a b o r d p u b e s c e n t s p u i s g l a b r e s .
L e s f e u i l l e s s im p l e s , t r è s b l a n c h e s -
tom e n te u se s e n d e sso u s, v e rte s et g l a ­
b r e s e n d e s s u s , s o n t o v a l e s o u e l l ip t i-
3 u e s , à d e n t e l u r e p r e s q u e s im p l e , à
e n ts d é c r o is s a n t e s d u s o m m e t à la
b a s e . L e s fe u ille s r id é e s e n d e s s u s , s o n t
à 8 - 1 2 p a i r e s d e n e r v u r e s s a illa n t e s ,
c o n v e x e s e n d e h o r s . L e p é t io le e st
é g a l a u c i n q u i è m e d u lim b e . L e s f l e u r s
b la n c h e s s o n t ré u n ie s e n c o r y m b e s
a m p le s e t se rré s . Le c a lic e à 5 s e p a l e s
to m e n te u x e t s o u d é s e st à 5 lo b e s e n ­
t ie r s , p e t it s e t m a r c e s c e n t s . L a c o r o l l e
e s t à 5 p é t a l e s s u b o r b ic u l a ir e s é t a lé s .
L’o v a i r e i n f è r e e t a d h é r e n t p o r t e 2 s t y ­
l e s l ib r e s . L e f r u i t e s t u n e g r o s s e b a i e
s u b g lo b u le u s e , f a r in e u s e , p u lp e u s e , à
s a v e u r u n p e u a c id e e t r o u g e - o r a n g é e
à m a t u r it é .

Biotope primaire
B o is e t fo rê ts, r o c h e r s e t r o c a ille s d e s
p la in e s e t d e s m o n ta g n e s.

Biotope secondaire
P r a ir ie s a g r ic o le s , p a r c o u r s p a s t o r a u x
e t a lp a g e s.
H a ie s d e s b o c a g e s , fr ic h e s a g ric o le s .
C o u p e s d e b o is .

Floraison m ai
Fructification se p te m b re

Caractères indicateurs
S o l s d r a in a n t s , so u v e n t à f a ib le p o u v o ir
d e r é t e n t i o n s o u s m ic r o c lim a t c n a u d .
E s p è c e t h e r m o p h ile e t x é r o p h ile .

M é d e cin e
L e s f r u it s s o n t a s t r in g e n t s , a n t it u s s ifs ,
t rè s r ic h e s e n v it a m in e s A e t C .
T M : L it h i a s e s u r in a ir e s , h y p e r u r i c é ­
m ie , g o u t t e , c y s t it e s , c o li b a c illo s e s ,
d ia r r h é e s , d y s e n t e rie .

v Cuisine
L e s f r u i t s d e l ’Alisier blanc s o n t d o u x ,
lé g è r e m e n t a c id u lé s e t c o n s o m m a b le s
c r u s o u cuits. O n p e u t le s f a i r e s é c h e r
e t e n f a ir e u n e so rte d e f a r in e p o u v a n t
r e n t r e r d a n s la fa b r ic a t io n d u p a in e t
d e g â t e a u x . O n p e u t é g a le m e n t f a ­
b r i q u e r d ’e x c e j le n t e s c o m p o t e s o u d e s
c o n f it u r e s d ’Alisier blanc e n r a j o u t a n t
I d ’a u t r e s f r u it s a y a n t b e a u c o u p d e jus
p o u r c o m p e n s e r l’é t a t p r e s q u e f a r i ­
n e u x d e s a lis e s .
A p r è s f e r m e n t a t i o n o n e n f a i t d e l’e a u
d e v i e p a r d is t illa t io n , p a r t ic u l iè r e m e n t
I d a n s le s V o s g e s e t e n A l s a c e .

notcL.
É Ë iiffiÉ ifflS S Ü Ü a u x p r o p r i é t é s m é c a n i q u e s p a r t i c u l i è r e s u t ilis é e s d a n s
f— ^ _ ï * P r e e ié s D o n r i ~ T t a , n e s m a c h i n e s e t q u i o n t d o n n é u n e v a l e u r m a r c h a n d e é l e v é e à c e s
p o u r j e t o u r n a g e e t l a s c u lp f t îr e . _________________________________________ ^

--Anio 37Q
( U i n n ) c i n a
r o s a c é e s

Description
le S o r b i e r d e s o i s e l e u r s est un arbre
à bourgeons velus, non visqueux pou­
vant atteindre 20 m. Le tronc est droit,
d’abord lisse, puis se fissurant en long.
Les rameaux brun-rouges sont lisses
et luisants. Les feuilles composées
glabrescentes à l'état adulte sont
imparlpennées, a 11-17 focales,
obïongues, dentees presque des la
base qui est obliquement échan­
g é e d ’un côté de la nervure. Les
fleurs blanches, de 6-8 mm, sont
réunies en corymbes amples et ser­
rés. Le calice à 5 sépales tomenteux
et soudés est à 5 lobes courbes en
dedans après la floraison. La corolle
est à 5 pétales suborbiculaires étalés.
L’ovaire infère et adhérent porte 3
styles droits et laineux à la base.
Le fruit est une baie de 1 cm de
diamètre, subglobuleuse, lisse, à sa ­
veur amère et rouge-vif à maturité.

Biotope primaire
Bois et forêts, rochers et rocailles des
plaines et des montagnes.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, parcours pastoraux
et alpages.
Haies des bocages, friches agricoles.
Coupes de bois, parcs et jardins où il
est planté.

floraison mai-juillet
Fructification septembre

Caractères indicateurs
Biotope à forte humidité atmosphéri­
que et à sol pauvre en bases.
Microclimat froid.
Espèce généralement acidiphile.

Médecine
Les fruits sont astringents, antitussifs,
très riches en vitamines A et C.
TM : Lithiases urinaires, hyperuricé­
mie, goutte, cystites, colibacilloses,
diarrhées, dysenterie.

Cuisine
Les fruits du S o r b i e r d e s o i s e l e u r s sont
très juteux mais amers.
Il faut les mélanger à d ’autres espèces
(Citron) pour en faire des jus, sirops,
compotes ou confitures acceptables.
Apres fermentation on en fait de l’eau
de vie par distillation, particulièrement
dans les Vosges et en Alsace.

la f ^ r 'ic a t îo n ^ e p ^ e s ^ p é d a f e ^ d ^ c e r t a in e s n?achinesUet pr,? prié,f 5 m écaniques particulières utilisées d


L e ?à fd: œ k Is t > z r :g ™ *1 ^ ' - on' donné une valeu’ marchaMde élevée 0 '
les oiseleurs pour les piéger. ' ,É?S reC lerc'ies P c,r les oiseaux, étaient utilisés autrefois comme appât f
Description <U
Le Sorbier domestique est un a rb re
élevé pouvant atteindre 2 0 m, à gros O
bo urgeo ns g la b re s et très visqueux. Le 0
tronc est à ecorce noire, épaisse, p ro ­
fondém ent fissurée en écailles carrées.
Les feuilles com posées, pubescentes-
tom enteuses en dessous, à la fin g l a ­
bres, sont im paripennées, à 1 1 -2 1
folioles, oblongues, dentées sauf à la
base, entière et non échancrée. Les
fleurs blanches, d e 6 - 8 mm, sont réu­
nies en co rym bes am ples et serrés. Le
calice à 5 sé p a le s tom enteux et soudés
est à 5 lo b e s cou rbés en deh ors a p rè s
la floraison. La corolle est à 5 p étales
suborbiculaires étalés. L’o v a ire infère
et ad h é re n t po rte 5 styles co u d é s et
laineux sur toute leur longueur. Le fruit
est une g ro sse b a ie d e 3 cm d e d ia ­
mètre, en form e d e poire, d ’un vert
ro u g e â tre ou roussâtre à la maturité.
Les so rb e s sont très astringentes à
maturité et deviennent sucrées à l'état
p u lp eu x ou blet.

Biotope primaire
Bois et forêts, rochers et rocailles d e
co
la ré g io n m éditerranéenne.
O
r*
Biotope secondaire
Prairies agricoles, ha ie s d e s bo cages, QJ
friches agricoles. _r
V ig n e s et vergers, co u p e s d e bois, o
p a rc s et jardins où il est planté. lT

Floraison avril-juin
Fructification octobre

Caractères indicateurs
S o ls très riches en bases, souvent à
pH > 8, e n g o rg é s en M O vé gé ta le
I archaïque.
C a re n c e en humus et en M O animale,
carence en azote.

Médecine
Les fruits sont astringents, antitussifs,
anti n a u séeu x et anti diarrhéiques,
très riches en vitamines A et C.
T M d e fruits Lithiases urinaires,
hyperuricém ie, goutte, cystites, colib a ­
cilloses, diarrhées, dysenterie.
M G d e b o u r g e o n s : D raineur veineux.
Il est utilisé p o u r soigner les varices,
hém orroïdes, ulcères variqueux, bour­
donnem ents d ’oreille, acouphènes,
m énopause.

uisine
[Cuis
Les fruits du Sorbier domestique sont
m a n g é s crus ou cuits. Ils ne sont p a s
consom m ables à l’état brut, il faut
attendre qu'ils soient blets.
O n en a fait autrefois une boisson
fa ib lem e nt alcoolisée très médiocre.
A p rè s ferm entation on en fait une très
bo nn e e a u d e vie p a r distillation.
— H----- noter!--------------------------
KÜÜIî'j très antxS^®e'a les dp.0«^Ini SS-errï un b o is a u x p ro p rié té s m écaniques particulières utilisées dans f
mm r -J j*reciés pour u * a,nes ma ch in es et qui ont do nn é une va leur m arch ande elevee a ces
---- - tourna g e et la sculpture. ____________________ B
ïjluuu wlepenft POACEES
(GRAMINACÉES)IGRAMINÉES)

Description
Le S o r g h o d ’A l e p est une plante vivace
pouvant atteindre 2 m, glabre, a souche
rampante-stolonifère. La tige robuste
est dressée, simple et à nœuds pubes-
cents. Les feuilles larges de 1 -2 cm sont
planes, scabres, à nervure médiane
épaisse et blanche. La ligule courte
est ciliée. La panicule forme un epi
composé, violacé, allongé, pyramidal,
à la fin contracté, à axe et rameaux
glabres et scabres. Les épillets sont
comprimés par le dos, à 2 fleurs dont
une fertile, parfois les deux sternes.
Les épillets stériles sont lancéolés et
mutiques. Les épillets fertiles oblongs,
lancéolés, poilus, sont à 2 glumes pres­
que égaies, coriaces, luisantes, muti­
ques, tridentées ou comme rongées
au sommet et égalant les fleurs. La
glumelle inférieure est bifide, mutique
ou portant une arête 2 fois plus longue
que l'épillet. Le fruit est un caryopse
ovale-oblong, un peu comprimé par
le dos.

Biotope primaire
Oueds, roselières des vallées alluviales
de la région méditerranéenne.

Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers.
Canaux d ’irrigation, fossés des che­
mins et des routes.
Jachères et friches agricoles

Floraison juillet-septembre

Caractères indicateurs
Compactage et asphyxie des sols
riches en bases souvent à pH > 7,5.
Excès d’irrigation, travail du sol humide
ou par temps humide.
Carence en humus et en MO, excès de
fertilisation minérale chimique.

Cuisine
Seules les graines récoltées bien mûres
sont comestibles après cuisson.
Les graines récoltées avant maturité
peuvent être toxiques ainsi que toutes
les parties vertes de la plante.

n o te

p r o a îe b ° d” Une ve^s^le’n o riî ' et9ul' f remem »ers le nord depuis une trentair»
destruction1par l 'a g r i c X e " “ * é9alement ¡"¿¡«»rice de l a ™ français et de
& acrmp arvensis
Description
L'Epiaire des champs e s t u n e p l a n t e
h e rb a c é e a n n u e lle de 1 0 -5 0 cm ,
h is p id e , à t ig e s f a ib le s , a s c e n d a n t e s .
L e s f e u i l l e s o p p o s é e s s o n t p é t io l é e s ,
o v a le s -o b t u s e s , t ro n q u é e s o u un p e u
en^ c o e u r à l a b a s e , r é g u l i è r e m e n t
c r é n e l é e s . L e s f l e u r s d ’u n b l a n c - r o s é
s o n t p e t it e s , é t a l é e s , d i s p o s é e s e n v e r -
t ic ill e s d e 3 - 6 f le u r s , é c a r t é s i n f é r i e u r e ­
m e n t . L e c a l i c e h é r i s s é , p e t it , t u b u l e u x
e n c lo c h e , 6 5 - 1 0 n e r v u r e s , a 5 d e n t s
é g a l e s , à p e in e m u c r o n é e s , c ilié e s e t
a u s s i l o n g u e s q u e le t u b e . L a c o r o l l e d e
6 - 7 m m , d é p a s s a n t à p e i n e le c a lic e ,
e s t b i l a b i é e , à t u b e in c lu s r e s s e r r é a u
d e s s u s d e la b a s e , à lè v r e s c o u r t e s e t
r a p p r o c h é e s , l a s u p é r i e u r e e n t iè r e .
L e s 4 é t a m in e s so n t r a p p r o c h é e s e t
p a r a llè le s , le s e x t é r ie u r e s p lu s lo n g u e s
e t à l a f in d é j e t é e s e n d e h o r s . L e f r u it
e st un t é t ra k è n e à 4 c a r p e lle s a r r o n d is
a u s o m m e t e t d is s im u le s a u f o n d d u
c a lic e .

Biotope primaire
P e lo u se s é c o r c h é e s d e s p la in e s e t d e s
c o ll in e s , s a b l e s e t lim o n s d e s v a l l é e s
a llu v ia le s .

Biotope secondaire
C u lt u r e s , v i g n e s e t v e r g e r s , m a r a î c h a ­
ge s, j a r d i n s f a m i l i a u x ,
a l u s d e s c h e m in s e t d e s r o u t e s .

Floraison m a rs-o c to b re

(C a ra c tè re s indicateurs
S a b l e s e t a r è n e s g r a n i t i q u e s o u s c h is ­ J
t e u s e s t r è s r ic h e s e n b a s e s e t d é c a l ­
c ifié s .
S o l s à t r è s f a i b l e p o u v o i r d e r é t e n t io n
en e a u et en M O .
C a r e n c e e n h u m u s e t e n c a lc iu m d e s
s o l s t r è s r ic h e s e n n it r a t e s .

M é d e c in e
L a p l a n t e e n t i è r e f le u r ie e s t s t o m a ­
c h i q u e , c ir c u l a t o ir e , a s t r i n g e n t e e t e x - en
p e r f o r a n t e , s é d a t i f p e l v ie n .
T M : R è g le s d o u lo u r e u s e s , h é m o rr o ï­
d e s. a c o u p h è n e s.

Cuisine
T o u t e s l e s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r is
le s f le u r s s o n t a r o m a t i q u e s d a n s le s
redesr L — p l a t s c r u s o u cuits.
BéB E
P e s t ic id e s ^ af w l e s ^ u ^.u r e s il y a u n e c i n q u a n t a i n e d 'a n n é e s , e s t a u j o u r d ’h u i a u b o r d
— ^ P o u r é v it e r o u c e t t e e s p è c e e s t e n c o r e p r é s e n t e il e s t u r g e n t d e p r e n d r e
s a d is p a r it io n . ________ ____________ ,
<2'taci s oiiinna I is d o n n a oI j u i l K l I i s
111 L A M IA C É E S
(L A B IÉ E S)

Description
*■* $w
La B é t o i n e est une plante vivace her­ %•P A w
bacée de 2 0 -6 0 cm, velue au moins
à la base, dressée ou ascendante.
Les feuilles opposées, pétiolées, sont
oblongues en cœur, fortement nervees-
réticulées, régulièrement crenelees,
vertes, velues ou glabres. Les feuilles
florales sont réduites et n’atteignent
pas la moitié de l’épi. Les fleurs
purpurines sont réunies en épi compact
ou interrompu au sommet des tiges. Le
calice tubuleux en cloche, à 5 -1 0 ner­
vures faibles, est velu ou glabrescent
et a 5 dents lancéolées-aristées, plus
courtes que le tube. La corolle d ’environ
15 mm est bilabiée, à tube saillant, à
lèvre supérieure entière, pubescente,
dépassant beaucoup les 4 étamines
rapprochées et parallèles. Le fruit est
un tétrakene à 4 carpelles arrondis
au sommet et dissimulés au fond du
calice.

Biotope primaire
Prairies et pelouses naturelles, lisiè­
res et clairières forestières, landes
humides.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, parcours pastoraux
et alpages.
Bords des chemins et des routes, friches
agricoles.

Floraison juin-septembre

Caractères indicateurs
Engorgement en eau et en M O vé gé­
tale archaïque.
Feutrages, asphyxie, anaérobioses,
hydromorphismes.

Médecine
La plante entière fleurie est vulnéraire,
stomachique, circulatoire, sédatif pel­
vien, astringente et expectorante.
TM : Cicatrisation des plaies, asthmes,
bronchites, migraines nerveuses*
maladies des reins et de la vessie*
règles douloureuses, hémorroïdes*
acouphènes.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs sont aromatiques dans les
plats crus ou cuits.

note
La B e t o i n e est une espèce des prairies de fnurh« ^ j-
rares et piotégées. La biodiversité remarquable de ces m îlfo ^ 6 ^ a ^ 'tat- ^ es prairies sont riches en espèce
des animaux domestiques qui les pâturent. milieux garantit l’équilibre des sols et la bonne «ont«
£ ! L P.r?L ^ V .r,SheA d> 9 '° n d nombre desoèces. ™ . _____ .
sulvatica

O rtie pwcmte
Description
L E p i a i r e des bois e s t u n e p l a n t e v i v a c e
h e r b a c é e p o u v a n t a t t e in d re e t d é ­
p a s s e r 1 m ( t r è s v e lu e , v e r t e , à s o u c h e
r a m p a n t e , a o d e u r fé tid e . L a t ig e d r e s ­
sé e, c a rre e , e st so u v e n t ra m e u se . Les
f e u ille s o p p o s é e s s o n t lo n g u e m e n t p é -
t io l é e s , l a r g e m e n t o v a l e s - a c u m i n e e s ,
e n c œ u r à la b a s e , fo rt e m e n t d e n t é e s

£piait*e d e s bois
e t v e lu e s . L e s fle u r s p o u r p r é e s s o n t
r é u n i e s p a r 3 - 6 e n v e r t ic ill e s p r e s q u e
t o u s é c a rt é s. L e c a lic e e n c lo c h e e st h é ­
r is s é d e p o i l s e t d e g l a n d e s s t ip it é e s ,
le s 5 d e n t s t r ia n g u la ir e s - la n c é o lé e s
s o n t p r e s q u e é g a i e s e t un p e u p lu s
c o u r t e s q u e le t u b e . L a c o r o l l e d e 1 5
m m e s t b i l a b i é e , à t u b e lo n g u e m e n t
s a illa n t , à lè v r e s u p é r ie u r e p u b é r u -
le n t e e n d e h o r s e t a l è v r e i n f é r i e u r e
o r n é e de^ m o t if s b l a n c s s u r f o n d p o u r ­
p r e - f o n c é . L e f r u it e s t u n t é t r a k è n e à
4 c a r p e lle s a r r o n d is a u so m m e t e t d is ­
s im u le s a u f o n d d u c a lic e .

Biotope primaire

F ic k e y\° 4 8 8
L is iè r e s e t c l a i r i è r e s f o r e s t iè r e s .

Biotope secondaire
H a i e s d e s b o c a g e s , d é c o m b r e s , f r ic h e s
a g r i c o l e s , c o u p e s d e b o is .

Floraison j u in - s e p t e m b r e

i Caractères indicateurs
E n g o r g e m e n t e n M O v é g é t a le a r c h a ï­
q u e d e s s o l s r ic h e s e n b a s e s , s o u v e n t
à p H > 7 ,5 .

M é d e cin e
L a p l a n t e e n t i è r e f le u r ie e s t t o n iq u e ,
d i u r é t iq u e , v u ln é r a ir e , s t o m a c h iq u e ,
s é d a t i v e p e l v ie n , c ir c u la t o ir e , a s t r in ­
g e n te e t e xp e c to ra n te .
T M : C i c a t r i s a t i o n d e s p l a ie s , a s t h m e s ,
b r o n c h it e s , m i g r a i n e s n e r v e u s e s , m a l a ­
d i e s d e s r e in s e t d e l a v e s s ie , r è g l e s «dou­
lo u r e u s e s , h é m o r r o ï d e s , a c o u p h è n e s .
E F : L a p l a n t e d e s r é v o lt é s c o n t r e le
c o r p s m e d ic a l.

Cuisine
T o u t e s le s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r is
l e s f le u r s s o n t d ’e x c e l le n t s a r o m a t e s
d a n s le s p l a t s c r u s o u cuits. f
L’o d e u r f é t i d e d e l a p l a n t e lo r s q u o n
l a c u e il le s e t r a n s f o r m e , lo r s d e s p r é ­
p a r a t i o n s e n c u is in e , p e n d a n t l a c u is s o n
n o t a m m e n t , e n e x c e l le n t p a r f u m d e
c h a m p i g n o n , c e r t a in s d is e n t m e m e d e
cèpe.
a n a (jra m in e a CARYOPHYLLACÉES {CARYOPHYLLÉES)

Description
La S t e lla ir e g r a m i n é e est une plante vi­
vace herbacée de 2 0 -8 0 cm, glabre,
à souche traçante, glabre et verte.
Les tiges nombreuses, très rameuses
et enchevêtrées sont carrées, étalées
diffuses et à cassure en « piquet de
tente igloo ». Les feuilles sont sessiles,
linéaires-lancéolées, aiguës et ciliées
à la base. Les fleurs, assez petites,
sont réunies en cymes terminales lâches
et très étalées. Les bractées sont petites,
scarieuses et ciliées. Le calice est à
5 sépales lancéolés-aigus. souvent
ciliés et à 3 nervures saillantes. La
corolle est formée de 5 pétales
bifides égalant ou dépassant les sé­
pales, divisés jusqu’au-delà du milieu
en 2 lobes rapprochés. L'ovaire supère
porte 3 styles. Le fruit est une capsule
oblongue, plus longue que le calice,
s’ouvrant au sommet par 6 dents et
contenant de nombreuses graines ar­
rondies, comprimées et tuberculeuses.

Biotope primaire
Prairies et pelouses des plaines et des
montagnes.
Prairies et pelouses des vallées allu­
viales.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, friches agricoles.
Bords des chemins et des routes, haies
des bocages.

Floraison mai-juillet

Caractères indicateurs
Sols riches en MO, à vie microbienne
aérobie active.
Sols bien pourvus et équilibrés en MO,
en nitrates et en eau.

Médecine
D La plante entière fleurie est tonique,
diurétique, expectorante et légè­
rement laxative. Elle est également
riche en vitamine C.
TM : Fatigue générale, convalescen­
ce, affections pulmonaires, varices et
synovites. Augmente la fertilité.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont comestibles crues ou cuites.

Ci .. . ;--------------------- ----------- ii n o te r
La b t e lla ir e g r a m i n é e est une esDèet» H*»« j t '
en espèces rares et protégées. La biodiversité îe m a m u a ïl* h® 'a dir*F tive Habitat. Ces prairies sont ri
Donne santé des animaux domestiques qui les pâturent ® C®S- m' 'eux garantit l’équilibre des sols <
° da~ iesc|ueis"ous £ £

“ Prai: ieS d0i™ * " - P oss>ble en fauche ,Qrdive, e, pan,

jes_especes n é c e s s o ir e T à ^ a ^ lité o i g a i S e ^ q L Î d V s ' laitière' Elle fait P artie du cor1


----------------------------------- -------des frornages, particulièrement des from ages A.O
irô 1
¿y ïe tta ria holostea
Description
L a Stellaire holostée e s t u n e p l a n t e

fie
v iv a c e h e r b a c é e d e 2 0 - 8 0 cm , g l a b r e , à
s o u c h e tra ç a n te , a la b r e o u p u b é ru le n te
a u so m m e t. L e s t ig e s n o m b re u se s, trè s

S te lla ir e k o lo s fé e
r a m e u s e s e t e n c h e v ê tr é e s son t c a rré e s,
é t a lé e s d if f u s e s e t à c a s s u r e e n « p iq u e t
d e t e n t e i g l o o » . L e s f e u i l l e s s e s s ile s ,
la n c é o lé e s , lo n g u e m e n t a c u m in é e s ,
f e r m e s e t p r e s q u e c o r i a c e s , s o n t c il ié e s
e t s c a b r e s su r le s b o r d s . L e s g r a n d e s
fle u r s s o n t r é u n ie s e n c y m e s t e r m in a le s
l â c h e s e t p l u r if l o r e s . L e s b r a c t é e s s o n t
h e r b a c é e s . L e c a lic e e st à 5 s é p a l e s
la n c é o lé s -a ig u s e t s a n s n e rv u re . La
c o r o lle e s t f o r m é e d e 5 p é t a le s b if id e s
2 f o i s p l u s l o n g s q u e le s s é p a l e s , d i v i s é s
j u s q u ’a u m ilie u e n 2 l o b e s r a p p r o c h é s .
L’o v a i r e s u p è r e p o r t e 3 s t y le s . L e f r u it
e st u n e c a p s u le s u b g lo b u le u s e é g a la n t
le c a lic e , s ’o u v r a n t a u s o m m e t p a r 6
d e n ts e t co n te n an t d e n o m b re u se s
g r a in e s a r ro n d ie s , c o m p r im é e s e t tu ­
b e r c u le u se s .

Biotope primaire

l“ i c k e . y \ ° 4 - 9 0
L is iè r e s e t c l a ir iè r e s f o r e s t iè r e s .
P r a ir ie s e t p e lo u s e s d e s p la in e s e t d e s
m o n t a g n e s . P r a ir ie s e t p e lo u s e s d e s
v a llé e s a llu v ia le s .

Biotope secondaire
H a ie s des b o c a g e s , p la n t a tio n s d e
Robiniers o u d e Peupliers.
P r a ir ie s a g r ic o le s , f r ic h e s a g r ic o le s .
B o r d s d e s c h e m i n s e t d e s r o u t e s , p e t it s
b o is r é s id u e ls .

Floraison a v r il- ju in

C C aractè res indicateurs


S o ls e n go rg é s en M O v é g é t a le
a r c h a ïq u e , m a is à v ie m ic r o b ie n n e
a é r o b i e a c t iv e .
S o ls b ie n p o u r v u s e n M O v é g é t a le , e n
e a u et en b a se s.

| M é d e c in e
L a p l a n t e e n t iè r e f le u r ie e s t t o n iq u e ,
d iu r é t iq u e , e x p e c t o r a n t e e t lé g è r e m e n t
l a x a t i v e . E lle e s t é g a l e m e n t r i c h e e n
v it a m in e C .
T M : F a t ig u e g é n é r a le , c o n v a le s c e n c e ,
a ffe c t io n s p u lm o n a ir e s , v a ric e s et
s y n o v i t e s . A u g m e n t e l a f e r t ilit é .

[ Cuisine
T o u t e s le s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r is se s
f l e u r s s o n t c o m e s t i b l e s c r u e s o u c u it e s
m a is s e u le s le s t r è s j e u n e s p o u s s e s e t
l e s f l e u r s <( n ’a c c r o c h e n t » p a s a u f o n d
d e la g o r g e e n r a is o n d u c a r a c t è r e
l « s c a b r e » d e s fe u ille s a d u lt e s .
notée.
1 iQStellaire h olostée est u n e e s p è c e d e s p r a i r i e s d e f a u c h e d e l a d i r e c t i v e H a b i t a t . C e s p r a i r i e s s o n t r i c h e s e n
espècesrares et p r o té g é e s . L a b i o d i v e r s i t é r e m a r q u a b l e d e c e s m i l i e u x g a r a n t i t I é q u i l i b r e d e s s o l s e t l a b o n n e
IfuP *®**édes animaux d o m e s t iq u e s q u i le s p â t u r e n t . C e s p r a i r i e s , r i c h e s d u n g r a n d n o m b r e d e s p e c e s , s o n t d e s
'Mervoirs à sem ences d a n s l e s q u e l s n o u s p o u r r o n s p u i s e r p o u r r e v é g é t a l i s e r le s d é s e r t s q u e I a g r i c u l t u r e
Ktoelle crée.
Jwmaintenir cette b io d iv e r s it é , c e s p r a i r i e s d o i v e n t ê t r e f a u c h é e s , s i p o s s i b l e e n f a u c h e t a r d i v e , e t p â t u r é e s
¿ ’tons souvent p o ssib le .
P est une des c a r a c t é r is t iq u e s d e s p r a i r i e s f a v o r a b l e s à l a p r o d u c t i o n la i t i è r e . E l l e f a i t p a r t i e d u c o r t è g e
vgespèces n é ce ssa ire s à l a q u a l i t é o r g a n o l e p t i q u e d e s f r o m a g e s , p a r t i c u l i è r e m e n t d e s f r o m a g e s A . O . C . ^

A te O PÉD IE gB7
jiaeJ ci n ia n t ima C H É N O P O D I A C É E S (SALSO la c ÉES

Description
La S o u d e m a r i t im e est une plante an­
nuelle de 10 -5 0 cm, glabre, d un vert
qlauque ou rougeâtre a tiges herb a­
g e s, dures à la base, dressées ou
étalées-diffuses. Les feuilles charnues
sont très nombreuses, les caulinaires
allongées, de 1 -3 cm, sont linéaires,
demi-cylindriques, obtuses ou aigues,
élargies à la base, opaques et glau-
cescentes. Les feuilles florales sont
plus petites et dépassent les glome-
rules à 2-3 fleurs. L’inflorescence est
en long épi terminal feuillé. Les fleurs
sont hermaphrodites et munies de 2-3
bractéoles scarieuses. Le périanthe en
forme de grelot, est à 5 lobes charnus
s'accroissant après la floraison et si­
mulant une baie. Les 5 étamines libres
sont insérées au fond du périanthe. Les
3-5 stigmates sont lancéolés en alêne.
Le périanthe fructifère est globuleux-
déprimé, à lobes ovales-ootus, obs­
curément carénés sur le dos. Le fruit
est comprimé, membraneux, enfermé
dans le périanthe accru et non soudé
avec lui. Il contient une graine ordi­
nairement horizontale, luisante et peu
ponctuée. Espèce polymorphe.
Biotope primaire
Rochers, sables et vases salées des
mers et des océans et des lagunes sa ­
lées intérieures.
Biotope secondaire
Marais salants. Travaux de digues,
construction de parcs ostréicoles.

Floraison juillet-octobre

Caractères indicateurs
Plante hcilophile (qui aime le sel).
Salinisation des sols par les engrais
chimiques ou par l’irrigation.

Médecine
Les parties aériennes fleuries sont
antiscorbutiques, toniques, résolutives,
j reconstituantes, diurétiques, dépura-
tives et régulateur endocrinien. On
peut les utiliser en consommation de
plante fraîche, en jus de plante ou en
alcoolcitures.
TM : Carences en vitamine C, conva­
lescence, notamment suite à des crises
de paludisme, déficiences hormona­
les.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont comestibles crues ou cuites.
On peut également les conserver au
vinaigre, en préparations lacto-fer-
mentees ou en conserves par pasteu­
risation.

note
Tout t séI£ '^ é ^ ^ =P®c^b 'e’ dS descriP 'ion d e nombreuses sous-espèces ou variétés dont certaines

O n o îu t * ! ^ e ^ è ’reT^ioTlndi'a i^eurs’' ’ memeS qUali,és ali" ’entaires, les mêmes propriétés médicinales et
de la soude e, ta b ric,» .
^GIKACÈES (BORAGINÉES) aspe non
QJ
Description
L a Consoude de Russie e s t u n e p l a n t e (/)
v i v a c e h e r b a c é e d e 1 0 2 m , v e lu e -
h é riss é e d e p o ils cro ch u s, à s o u c h e (V
é p a is s e e t c h a r n u e m a is n o n t u b é r e u ­
se . L e s . t i g e s r o b u s t e s , r a m e u s e s , s o n t

n o n a ilé e s e t p o rte n t a u so m m e t d e s
a s p é r i t é s c a r a c t é r is t iq u e s . L e s f e u ille s
é p a is s e s , o v a le s l a n c é o lé e s , j a m a is

(0A
d é c u r r e n t e s , s o n t p lu s g r a n d e s e t p é -
t io l é e s à l a b a s e d e l a t i g e e t s e s s ile s
d a n s le h a u t . L e s f le u r s r o s e s o u b l e u -
v i o l a c é e s s o n t r é u n i e s e n in f lo r e s c e n c e s
s c o r p i o ï d e s t e r m in a le s . L e c a l i c e à 5 sé­
0
pales s o u d é s e s t à 5 l o b e s p r o f o n d s e t U
la n c é o lé s . L a c o r o l le t u b u le u s e e n c lo c h e ,
d ’e n v ir o n 1 5 m m e s t 2 f o is p l u s l o n g u e
q u e le c a l ic e e t à 5 l o b e s r é flé c h is . L a
g o r g e e s t m u n ie d e 5 é c a i l l e s in c lu se s.
L e s 5 é t a m in e s s o n t i n s é r é e s e t s o u d é e s
à l’in t é r ie u r d e l a c o r o lle . L e s t y l e s a ill a n t
p o r t e u n s t i g m a t e e n t ê te . L e f r u it e s t u n
t é t r a k è n e à 4 c a r p e l l e s lis s e s e t lu is a n t s ,
d is s im u lé s a u f o n a d u c a lic e .

Biotope primaire
E s p è c e e x o t ia u e o r ig in a ir e d u C a u c a s e
e t d e l’O u r a l , s u b s p o n t a n é e ç à e t l à ,
(Q
N\
r a r e m e n t n a t u r a lis é e .

Biotope secondaire O£
F o s s é s d e s c h e m in s e t d e s ro u te s,
d é c o m b r e s , t e r r a in s v a g u e s . <Ü
L is iè r e s e t c l a ir iè r e s f o r e s t iè r e s , h a ie s
d e s b o cage s.
0
E n v ir o n d e s f e r m e s e t d e s v illa g e s , ÍL
f r ic h e s a g r ic o le s e t u r b a in e s .

Flo raiso n mai-juillet

[ Caractères indicateurs
E n go rg e m e n t en e a u et en M O des
s o ls r ic h e s e n b a s e s .
H y d r o m o r p h is m e s , a n a é r o b io s e s .

I Médecine
L a r a c i n e d e Consoude e s t v u l n é r a i r e ,
c ic a t ris a n t e , a s t r in g e n t e , é m o llie n t e e t
e xp e c to ra n te .
T M : D é c a lc ific a tio n s , r é g u la t io n d u m é ­
t a b o li s m e d u c a lc iu m , p la ie s , b le s s u r e s ,
f r a c t u r e s , u l c è r e s à l’e s t o m a c , b r û l u r e s
e t t o u t e s s o r t e s d e t r a u m a t is m e s .

[ Cuisine
T o u t e s le s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r is
l e s f l e u r s s o n t c o m e s t i b l e s c u it e s .
O n p e u t f a i r e le s m ê m e s e x c e l l e n t s b e i ­
g n e t s d e f e u i l l e s q u ’a v e c Symphyfum
officinale ( c f v o l u m e 1 ). O n u t ilis e
é g a l e m e n t l a p u r é e d e r a c i n e p o u r le
m êm e u sage .
Tous le s Symphyfum s o n t u t ilis é s
e n g r a n d e q u a n t i t é d a n s le s p l a t s
t r a d i t i o n n e l s a e c e r t a i n s p a y s d ’E u r o p e
l c e n t r a le d e p u i s d e s m illé n a ir e s .

_ f l n o te n
j On trouve en F ra n ce Symphyfum officinale à f l e u r s b l a n c h e s q u i e s t i n d i g è n e ( V o l u m e 1 p a g e 3 0 6 ) , Symphyfum
^Pcri/m,la Consoude de Russie, à f le u r s b l e u e s o u v i o l a c é e s in t r o d u i t e e t c u lt iv é e , p a r f o i s n a t u r a l i s é e e t l’h y b r i d e
“«deux espèces Symphyfum x-uplandicum b e a u c o u p p l u s g r a n d e , à f l e u r s p a s s a n t d u r o s e v i f a u r o u g e f o n c é a u
“te« violacé et co lo n isa n t c e r t a in s t a l u s r o u t i e r s o u a u t o r o u t i e r s p a r r e p r o d u c t i o n v é g é t a t i v e c a r e l l e e s t p r e s q u e
Nours stérile c o m m e to u t b o n h y b r i d e g u i s e r e s p e c t e .
! “f5 3 espèces ont le s m ê m e s q u a l i t é s a l i m e n t a i r e s e t l e s m ê m e s p r o p r i é t é s m é d i c i n a l e s . E lle s s o n t t o u t e s t r o is
Excellentes f o u r r a g è r e s e t a m é l i o r a t r i c e s d u c o m p o s t . O n p e u t u s e r e t a b u s e r d e c e s p l a n t e s e x c e p t io n n e l l e s . J

“tone 2 L’EN C Y C LO PÉD IE 289


' I S
ijn /H j a

Description
Le Lilas est un arbrisseau ou un arbuste
de 2-5 m, à jeunes ram eaux puberu-
lents Les feuilles opposées, caduques,
sont largement ovales-acuminees, un
peu en cœur à la base, entières, é p a is­
ses, glabres, pétiolées et à nervures
secondaires ramifiées. Les fleurs lilas
ou blanches, sont regroupées en g ra n ­
des panicules ou thyrses très fournies
et terminant les rameaux. Le calice a
4 sépales soudés est petit, persistant
et à 4 dents. La corolle en entonnoir
est à tube allongé, à 4 lobes étalés,
obovales et concaves. Les étamines
sont incluses. Le stigmate est bifide. Le
fruit est une capsule ovale-oblongue,
comprimée, coriace, jaunâtre, à 2
loges s’ouvrant p ar 2 valves. Elle
contient 2-4 graines ailées.
B io to p e p r im a ir e
Espèce originaire de l’Europe de l’Est,
cultivée et parfois subspontanée en
France, rarement naturalisée.
B io to p e s e c o n d a ir e
Haies des bocages, décombres, parcs
et jardins.

Floraison avril-mai

Caractères indicateurs
Espèce uniquement subspontanée
c est-à-dire quelle se maintient là où
elle a été plantée.
Elle est donc indicatrice d ’une occu­
pation humaine, actuelle ou ancienne
des lieux où elle est présente.

Médecine
Les bourgeons et les fleurs détendent
es muscles et libèrent les canaux de
1 la colonne vertébrale. Les feuilles sont
J toniques amères et fébrifuges.
MG et TM : Pincements des nerfs dans
a colonne vertébrale, sciatiques, m a­
laises et douleurs diverses d ’oriqine
vertébrale. Libération des blocages
presents ou passés.
EF : Libérer son énergie vitale en se
libérant des blocages émotionnels
faisant obstacle a son développement.

r . t. " n o te r__ ____


^ rnementale6 L°UbQ^s^’1sUir v ieQutreîoiCsQ^ f n ehrrq.^iri?i°le P lanté e depuis le X V è m e siècle comme plante
.SCOREES) am us communis
Description
L e Tamier commun e s t u n e p l a n t e v iv a c e
h e rb a c é e d e 1 - 5 m, g la b re , à g ro sse
s o u c h e n o ir e t u b é r e u s e , c y l in a r a c é e
e n n a v e t . L a t ig e h e r b a c é e , g r ê le ,
r a m e u s e e s t v o l u b il e e t p e u t g r im p e r
t r è s h a u t d a n s le s h a ie s o u le s a r b r e s .
L e s f e u ille s s o n t g r a n d e s , t r è s e n t iè ­
r e s, g l a b r e s e t m is a n te s , la r g e m e n t
o v a l e s e n c œ u r à l a b a s e , à s in u s t rè s
o u v e r t . E lle s s o n t à p é t io le m u n i d e
2 g l a n d e s , le lim b e e s t t r a n s p a r e n t ,
a c u m in é e n p o in t e filifo r m e , à 5 - 7
n e r v u r e s r a m if ié e s . L e s fle u r s v e r t -
j a u n â t r e s , s o n t d i o ï q u e s e t r é u n ie s e n
g r a p p e s g r ê l e s e t lâ c h e s , c e lle s d e s
p i e d s m â l e s s o n t a l l o n g é e s e t m u lti-
f lo r e s , c e lle s d e s p i e d s f e m e lle s so n t 0
c o u r t e s e t p a u c if io r e s . L e s fle u r s m â le s U
s o n t à p é r ia n t h e p e r s is t a n t , e n clo c h e ,
à 6 d iv is io n s s o u d é e s e n t u b e c o u r t et
p o r t e n t 6 é t a m in e s . L e s fle u r s f e m e lle s c*
s o n t à p é r ia n t h e p e r s is t a n t , e n c lo c h e ,
à 6 d iv is io n s s o u d é e s e n t u b e c o u r t et
a d h é r e n t à l’o v a i r e q u i p o r t e 3 s t y le s fi
s o u d é s à la b a s e e t lib r e s a u so m m e t.
L e f r u it e s t u n e b a i e c h a r n u e , d 'a b o r d
v e r t e p u is d e v e n a n t r o u g e é c a r l a t e 0\
e t t r è s b r ill a n t e à m a t u rit é . E lle e s t à
3 lo g e s c o n te n a n t c h a c u n e 2 g r a in e s
g l o b u le u s e s . 0
£
Biotope primaire Q)
L is iè r e s e t c l a ir iè r e s f o r e s t iè r e s . -T
F o r ê t s r iv e r a in e s e t a l lu v ia le s , r ip is y l ­ U
v e s.
Cl
Biotope secondaire
H a i e s d e s b o c a g e s , f r ic h e s a g r ic o l e s .
V i g n e s e t v e r g e r s , t e r r a in s v a g u e s ,
d é c o m b re s.

Floraison m a r s - j u ille t

[ Caractères indicateurs
E n g o r g e m e n t e n M O v é g é t a le a r c h a ï­
q u e d e s s o l s à f o r t p o u v o ir d e r é t e n ­
t io n e t r ic h e s e n b a s e s , s o u v e n t à p H
s u p é r ie u r à 7 .
Y~ — — — ?—
M édecine
L a r a c in e t u b é r e u s e e s t â c re , c a u stiq u e ,
r é v u ls iv e , r u b é f ia n t e , d iu ré t iq u e , v o m i­
t iv e e t p u r g a t iv e .
D e p u i s le m o y e n - â g e e lle e st v e n d u e
p a r le s c o lp o r t e u r s s u r le s m a r c h é s p o u r
s o i g n e r le s h é m a t o m e s , c o n tu sio n s, d o u ­
le u r s m u s c u la ire s , a r t ic u la ir e s e t r h u m a ­
t is m a le s p a r a p p li c a t io n d e l a p u lp e
_______________ fl notet____________________ d e c e t t e r a c in e e n c a t a p la s m e s ( u s a g e J
[Cette plante est trè s a m b iv a le n t e , l e s j e u n e s p o u s s e s b l a n c h e s s o n t e x t e r n e ) s u r le s p a r t ie s m a la d e s .
comestibles, vertes e lle s s o n t t o x i q u e s . D e m ê m e l a p u l p e d e s r a c in e s E F : E m o t io n s a m b iv a le n t e s , « J e a n q u i
tubéreuses a p p liq u é e a v e c p a r c i m o n i e s u r d e s h é m a t o m e s le s s o i g n e rit, J e a n q u i p l e u r e » . S c h iz o p h r é n ie .
ut les fait d isp a ra ître , m a is a p p l i q u é e e n p l u s g r a n d e q u a n t i t é s u r
des tissus sains e lle p r o v o q u e d e s h é m a t o m e s . E lle e s t v r a i m e n t à Cuisine
double tranchant.
L e s j e u n e s p o u s s e s s o n t c o m e s t ib le s cu i­ 1
! Elle est nommée p o p u la ir e m e n t Herbe a u x femmes battues p o u r la
t e s a u p r in t e m p s a v a n t q u 'e ll e s a ie n t
même ambivalence, le s f e m m e s b a t t u e s s o i g n a i e n t l e u r s h é m a t o m e s
f a i t d e l a p h o t o s y n t h è s e . L o r s q u ’e lle s
°vec la pulpe d e s ra c in e s, m a i s c e l l e s q u i n ’é t a i e n t p a s b a t t u e s s e
v e r d is s e n t e lle s p r o d u is e n t d e s a l c a ­
provoquaient d e s h é m a t o m e s a v e c c e t t e r a c i n e p o u r p o u v o i r p o r t e r
l o ï d e s t o x i q u e s p o u r l’h o m m e .
Plainte et accuser le u rs m a ris.
A t t e n t io n I l e s b a i e s r o u g e s s o n t trè s
Il est à noter q u e le s m e n d ia n t s o n t é g a l e m e n t u t ilis é c e s t r a t a g è m e
t o x i q u e s , a in s i q u e le s p a r t ie s v e r t e s
I Pour se provoquer d e s lé s io n s e t a i n s i é m o u v o i r le s p a s s a n t s e t o b t e n i r
d e l a p la n t e .
\*H aumônes. _____________ j

I -'HNCVCLOPED1E 301
a iL d c e lu iu ASiÉR A C ELS (COMPOSITAÉES)(COAAPOSÉES)

Description

La Tanaisie commune est une plante vi


vace herbacée, très odorante, pouvant
atteindre et d é p asse r 1 m, droite, sim­
ple et glabre. Les feuilles com posées
sont ovales-oblonaues, glabres, ponc­
tuées, largement découpées, pennatis-
séquées, a rachis ailé-denté au moins
dans sa moitié supérieure. Les segments
foliaires sont allongés, oblongs, pen-
natifides ou pennatipartites, à lobes
assez larges, aigus, souvent dentés sur
le bord externe. Les feuilles caulinaires
sont sessiles, dem i-em brassantes et
auriculées. Les fleurs jaunes, toutes
tubuleuses, sont réunies en de nom­
breux petits capitules pédoncules et
serrés en corymbe. L'involucre hémis­
phérique est à folioles imbriquées.
Les fruits sont des akènes obeoniques,
pourvus de côtes longitudinales et ter­
minés par un disque aussi large que le
sommet, surmonté d ’un rebord mem­
braneux.
Biotope primaire
O riginaire de l’Europe de l'Est et pro-
a gé e lors des invasions p a r les bar-
Eares. Souvent cultivée comme plante
ornementale et médicinale, souvent
subspontanée et naturalisée çà et là.

Biotope secondaire
Terrains vagues, anciennes carrières,
zones industrielles, carreaux des
anciennes mines.
Bords des chemins et des routes, b a l­
lasts des voies ferrées, décombres,
environ des villages.
Prairies agricoles, friches agricoles et
urbaines.

Floraison juillet-septembre

Caractères indicateurs
Sols perturbés, compactés, stérilisés,
pollues, déstructurés.
Pollutions aux nitrates, pesticides
métaux lourds, aluminium.
Pollutions aux produits chimiques de
synthèse.

Médecine
Les parties aériennes tleuries soi
insectifuges, insecticides, vermifuge
vermicides.
Le mélange de plantes séchées c
I anacetum vulgare, Artemisia absi
fh'um et Dryopteris filix-mas, à pai
égalés, est utilisé en poudraqe d
parquets ou des appartem ents po
lutter contre les puces et en poudrac
antiparasitaire des litiè re sd e s ai
maux domestiques et de com paan
pour lutter contre les puces o o E x 9£
qnes et galles. P ‘ P ° UX' tc
Ce mélange est également utilisé cor
me vermifuge en usage vétérîn a"

Cuisine
Plante toxique.
Description
L a Téesdalie à tiges nues e s t u n e p e t it e
p la n t e a n n u e lle d e 5 - 1 5 cm , b r iè v e ­
m e n t p u b e s c e n t e , p e u o u p o i n t lu is a n t e ,
à r a c in e p iv o t a n t e g r ê le . P la n t e à p lu ­
s ie u r s t ig e s n a is s a n t d e l a r o s e tt e d e
f e u il l e s . L a t i g e c e n t r a l e e s t d r e s s é e
e t n u e , le s la t é r a le s a s c e n d a n t e s e t à
2 - 3 p e t it e s f e u ille s s im p le s . L e s f e u ille s
r a d ic a le s s o n t ly r é e s - p e n n a t if id e s , à
l o b e s o b t u s , le t e r m i n a l p l u s g r a n d .
L e s p e t it e s fle u r s s o n t d is p o s é e s e n
g r a p p e a u s o m m e t d e s t ig e s . L e c a lic e
e st à 4 s é p a l e s un p e u é t a lé s e t
é g a u x à la b a s e . L a c o r o lle e st à 4
p é t a l e s t r è s i n é g a u x , le s 2 e x t é r i e u r s
b e a u c o u p p l u s g r a n d s , d é p a s s a n t le
c a l i c e . L e s 6 é t a m i n e s s o n t à f ile t s m u ­
n is à l a b a s e d ’u n e é c a i l l e b l a n c h e .
L a g r a p p e f r u c t ifè re e st o b lo n g u e , à
p é d ic e lle s t r è s é t a lé s . L e fr u it e s t u n e
s ilic u l e o v a l e - a r r o n d i e , u n p e u a t t é ­
n u é e à la b a s e e t à s t y le t r è s c o u rt.
L a s ilic u l e e s t à 2 l o g e s c o n t e n a n t c h a ­

¿tÇ Ô
c u n e 2 g r a in e s .

B iotop e prim aire

PA °
S a b l e s d e s d u n e s lit t o r a le s e t c o n t i­
n e n t a le s .

l~ ic h e
S a b le s des a rè n e s g r a n it iq u e s et
s c h is t e u s e s .

B iotop e secondaire
C u lt u r e s , v i g n e s e t v e r g e r s , m a r a î c h a ­
g e s , [ a r a in s fa m ilia u x .
P ra irie s a g ric o le s d é g ra d é e s.

Floraison a v r il- | u in

Caractères indicateurs
S o ls à trè s f a ib le p o u v o ir d e fix a t io n
e n d a n g e r d ’é r o s i o n .
C a r e n c e e n a r g ile , e n h u m u s e t e n
M O .
L e s s iv a g e s e t é r o s io n d e s so ls à f a ib le
p o u v o i r d e r é t e n t io n .

Médecine »
L a p l a n t e e n t i è r e f l e u r i e e s t t o n iq u e ,
a p e r it iv e , s t o m a c h iq u e , d é p u r a t iv e ,
d i u r é t i q u e , a n t i in f e c t ie u s e , e x p e c t o ­
Ü il

¡¡id
r a n t e e t t r è s r ic h e e n v it a m in e C .
T M : T r o u b le s h é p a t iq u e s e t u r in a ir e s ,
en g o r g e m e n t d u f o i e , t o u x , b r o n c h it e s ,
m aa l a c l ie s in f e c t ie u s e s , r h u m e s , g r i p p e s .

Cuisine
T o u t e s le s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r i s le s
f l e u r s s o n t c o m e s t i b l e s c r u e s o u c u ite s. 9 {
i
-fl n o te n
& ¿®s i ! unes et a rè n e s qui sont d e s b io to p e s d e la Directive H a b ita t riches en - g

^ nC S : Î Ues- C e ? b f e b,od.ÎN:ersité r e m a r q u a b le g a ra n tit l'é q u ilib re d e s sols et lo «>nte des


Pes, riches d ’un g r a n d n o m b re d ’espèces, sont d e s réservoir:
Pour revégétaliser les déserts que l’agriculture actuelle crée.
*

ENCYCLOPEDIE 293 1 i ■
• h
y a m ( U 'v c n s e BRASSICACÉES (CRUCIFÈRES)

Description
Le Tabouret des champs est une plante
annuelle, glabre, d ’un vert gai, à odeur
d ’ail, de 2 0 -5 0 cm, dressee/ simple ou
rameuse dans le haut. Les feuilles r a ­
dicales sont spatulées. les caulinaires
oblongues et sinuées-dentées, sessiles-
embrassantes et à oreillettes courtes
et aigües. Les petites fleurs blanches
sont disposées en g ra p p e terminale.
Le calice est à 4 sépales dresses ou un
peu étalés, égaux à la base. La corolle
est à 4J petales
« Í 1 _ ___ ____
I
presque Àégaux.
n r n i v I
La
r\

g ra p p e fructifère est longue et à


péaicelles étalés. Les fruits sont de
grandes silicules orbiculaires, planes,
largement ailées tout autour, à échan­
crure profonde et étroite. Le style très
court est inclus. La silicule est à 2 loges
contenant chacune 5 -6 graines noires
et striées.

Biotope primaire
Pelouses écorchées, dalles et affleu­
rements rocheux, des plaines et des
montagnes.
Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers, m araîcha­
ges et jardins familiaux.
Anciennes carrières, sablières, ja­
chères et friches agricoles, bords
des routes et des chemins, terrains
vagues.

Floraison mai-septembre

Caractères indicateurs
Com pactage des sols très riches en
bases souvent à pH > 7,5.
Carence en humus et en azote, blocage
du phosphore.

Médecine
La plante entière fleurie est tonique,
aperitive, stomachique, dépurative,
diurétique, anti infectieuse, expecto­
rante et très riche en vitamine C.
TM : Troubles hépatiques et urinaires,
engorgement du foie, toux, bronchites'
m aladies infectieuses, rhumes, grippes.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont comestibles crues ou cuites.

S Ï Î Ï d Ï F *” * dne^exP,f„“ ¡0ennX ¡ ci nquantai ne < f »


^ g ^ g ^ p r e n d r e de, mesure, de sa u v e g a rd e pour é , i % £ ° Ù elle est encore P ásen te ¡I
c £ .h ,n u it s cliaiiinearijs ^ k y m u s p u l t ee qa i o i d e . s

T h y m f a u x pouillot
Description
L e Thym serpolet o u Serpolet e s t u n e p e t ite
p l a n t e v i v a c e h e r b a c é e , r a d ic a n t e , à
s o u c h e s o u s - lig n e u s e , à n o m b r e u s e s t ig e s
h e r b a c é e s d e 6 - 3 0 cm , g l a b r e o u p e u
v e lu e , t r è s a r o m a t iq u e . L e s t ig e s c o u c h e e s -
a s c e n d a n t e s , lâ c h e m e n t g a z o n n a n t e s so n t
à r a m e a u x a l lo n g é s , g u a d r a n g u l a i r e s ,
f io ilu s s u r l e s f a c e s o p p o s é e s o u le s a n g le s ,
e s f e u ill e s o p p o s é e s s o n t p e t ite s , o v a le s ,

S e r p o le t
a s s e z b r u s q u e m e n t r é t r é c ie s e n p é t io le
a l a b r e o u p e u cilié . E lle s s o n t g l a b r e s su r
le s f a c e s e t à n e r v u r e s p e u s a illa n t e s . L e s
f le u r s b l a n c h e s o u r o s é e s s o n t r é u n ie s e n
t ê t e s g l o b u le u s e s , e n v e r t ic ille s r a p p r o ­
c h é s . L e c a lic e t u b u le u x e n c lo c h e , e s t à 2
lè v r e s , l a s u p é r ie u r e t r id e n t é e , l’in f é r ie u r e

~X\\)fYY\ s e r p o le t
à 2 l o b e s l a n c é o l é s e n a l ê n e e t c ilié s. Il e s t
p o il u t o u t a u t o u r o u g l a b r e e n d e s s u s . L a
c o r o l le b i l a b i é e e s t à t u b e in clu s, à l è v r e
s u p é r ie u r e d r e s s é e , p r e s q u e p l a n e , é c h a n -
c r é e , l’i n f é r ie u r e é t a l é e a 3 lo b e s , le m é ­
d i a n u n p e u p lu s g r a n d . L e s 4 é t a m in e s s o n t
o r d i n a i r e m e n t s a illa n t e s . L e f r u it e s t u n t é -
t r a k è n e à 4 c a r p e l l e s m in u s c u le s , o v o ïd e s ,
lis s e s e t d is s im u lé s a u f o n d d u c a lic e .
E sp è c e e x trê m e m e n t p o ly m o rp h e .

Biotope primaire

4 -9 8
S a b l e s e t g r a v ie r s , d a lle s e t a f f le u r e ­
m e n ts ro c h e u x , p e lo u s e s é c o r c h é e s d e s
p la in e s e t d e s m o n ta g n e s. L a n d e s sè ch e s.

Biotope secondaire
P r a ir ie s a g r ic o l e s d é g r a d é e s , fr ic h e s
a g r ic o le s .
B o r d s d e s c h e m in s e t d e s ro u te s, a n c ie n ­
n e s c a r r iè r e s e t s a b liè re s .

Floraison ju ille t - s e p t e m b r e

Caractères indicateurs
A b s e n c e d e s o l. s o l s s a b l e u x o u r o ­
c h e u x à trè s f a ib le p o u v o ir d e ré te n ­
t io n e n e a u e t e n M O .
C a r e n c e e n h u m u s e t e n M O d e s s o ls
r ic h e s e n b a s e s .

Médecine
L a p l a n t e e n t i è r e f le u r ie , le s p a r t i e s
a é r i e n n e s f l e u r i e s s o n t s t im u la n t e s ,
a n t is e p t iq u e s , b a c t é r ic id e s , s t o m a c h i­
q ues, e xp e c to ra n te s, a n t is p a s m o d i­
q u e s , v e r m i f u g e s e t in s e c t if u g e s .
T M e t H E : P l a i e s in f e c t é e s , d i g e s t i o n s
>
d if f ic ile s , r h u m e s , g r i p p e s , in f e c t io n s
u r i n a i r e s , in f e c t io n s r é n a l e s , c y s t it e s .

Cuisine
T o u t e s le s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r i s le s
fle u r s s o n t a r o m a t iq u e s e t p a r f u m e n t

le s p l a t s c r u s o u cu its, s a l é s o u s u c r é s .

(------------ --- -------------------------fl notée----------------------------------------------------------------- -


I Plante produisant p a r d is t illa tio n d e s h u ile s e s s e n t i e l l e s m a i s t r è s d if f ic ile à r é c o lt e r e n s a u v a g e d a n s le s s t a t io n s
naturelles. Pour une p r o d u c t io n d e p l u s i e u r s c e n t a i n e s d e k g il e s t n é c e s s a i r e d e l a m e t t r e e n cu ltu re .
leSerpo/e/ est une e s p è c e d e s b i o t o p e s d e l a d i r e c t i v e H a b i t a t . C e s m ilie u x s o n t r ic h e s e n e s p è c e s r a r e s e t p r o -
legées. Leur b io d ive rsité r e m a r q u a b l e g a r a n t i t l’é q u i l i b r e d e s s o l s e t l a b o n n e s a n t é d e s a n i m a u x d o m e s t iq u e s
)
<|wles pâturent. C e s b io t o p e s , r ic h e s d ’u n g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s , s o n t d e s r é s e r v o i r s à s e m e n c e s d a n s le s q u e ls
nous pourrons p u ise r p o u r r e v é g é t a l i s e r le s d é s e r t s c r é é s p a r l’a g r i c u l t u r e d ’a u j o u r d ’hui,
T
g e c e caractéristique d e s p r a i r i e s f a v o r a b l e s à l’é l e v a g e d e s o v in s .
Wnus pulegioides L. g r. f a it p a r t i e d u v a s t e g r o u p e d e s Thymus h e r b a c é s e t r a d i c a n t s a p p e l é s p o p u l a i r e m e n t
ppofef ou Thymserpolet. C e g r o u p e c o m p r e n d d e n o m b r e u s e s e s p è c e s , s o u s e s p è c e s e t v a r i é t é s q u i p o s s è d e n t
¡¡totes les mêmes q u a lit é s a lim e n t a ir e s , le s m ê m e s p r o p r i é t é s m é d i c i n a l e s e t le s m e m e s c a r a c t è r e s b io - in d ic a t e u r s ,
sont toutes trè s d iffic ile s à d i f f é r e n c i e r b o t a n i q u e m e n t s u r le t e r r a i n e t le s c o n f u s io n s s o n t n o m b r e u s e s . ______ ^

■inné2 L’ENCYCLOPEDIE 295 3


vuujans
le l a m ia c é e s
(LABIÉES)
Description

Le Thym com m un est un sous-arbrisseau


de 10-30 cm, d ’un vert grisâtre ou blan­
châtre, très aromatique. Les tiges ligneu­
ses sont dressées ou ascendantes, non ra ­
dicantes, souvent tortueuses, et forment
un petit buisson très serré. Les rameaux
sont tomenteux-blanchâtres tout autour.
Les petites feuilles sont lancéolées-
rhomboïdales ou linéaires, obtuses,
enroulées par les bords, non ciliées â
la base, couvertes en dessous d'un to-
mentum dense et court. Les petites fleurs
blanches ou roses sont réunies en tê­
tes globuleuses ou en épis à verticilles
inférieurs écartés. Le calice velu, tu­
buleux en cloche, bossu en avant à la
base, est à 2 lèvres, la supérieure tri-
dentée, l'inférieure à 2 lobes lancéo­
lés en alêne. La corolle bilabiée est à
tube inclus, à lèvre supérieure dressée,
presque plane, échancrée, l’inférieure
étalée à 3 lobes, le médian un peu plus
grand. Les 4 étamines sont ordinaire­
ment saillantes. Le fruit est un tétrakène
à 4 carpelles minuscules, ovoïdes, lisses
et dissimulés au fond du calice. Espèce
polymorphe.
Biotope primaire
M aquis et garrigues, oueds, pelouses
écorchées de la région m éditerra­
néenne.
Biotope secondaire
Parcours pastoraux.

Floraison avril-juillet

Caractères indicateurs
Sols rocheux, très riches en bases, à
très faible pouvoir de rétention en
eau et en M O .
Absence de sol, absence d ’humus et
de M O .

Médecine
La plante entière fleurie, les parties
aeriennes fleuries sont fongicides,
antivirales, stimulantes, antiseptiques
bacteiicides, stomachiques, expecto­
rantes, antispasmodiques, vermifuqes
et insectifuaes.
™ ei,HE ¡ p a i e s infectées, digestions
difficiles, rhumes, grippes, infections
urinaires, infections rénales, cystites
candidoses, mycoses, rhumatismes.
EF = Trouver la volonté et le courage
d atteindre ses objectifs.

Cuisine
) Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont aromatiques et parfument
les plats crus ou cuits, salés ou sucrés.

P Â io n ed'f -)!«* en huiles essentielles».

"° “ P ° " v o  °
Thym us v u la a rh L. ÜnaloUferum ■ Thym Z i ° m m u n ,9 9 é ra n io l

P " « t
ilia platyviiij
uia vtatuvkulws
Description
L e Tilleul à grandes feuilles e st un a r ­
b r e m a je st u e u x p o u v a n t a t t e in d re 4 0 m
d e h au t, à h o u p p ie r é le v é e n fo rm e d e
d ô m e . Le s b r a n c h e s sont a sc e n d a n te s,
l’é c o r c e d u t r o n c , d ’a b o r d lisse , s ’é p a i s ­
s it e t s e c r e v a s s e . L e s r a m e a u x a l t e r n e s
son t p u b e sc e n ts e t p o rte n t d e s b o u rg e o n s
g l o b u l e u x , v e r d â t r e s o u r o u g e â t r e s , v e lu s
e t à 3 é c a i l l e s v is ib le s . L e s f e u il l e s c a d u ­
m
q u e s e t a l t e r n e s s o n t s im p le s , g r a n d e s ,
v e r t e s s u r le s d e u x f a c e s , g l a b r e s e n d e s ­
su s, m o lle m e n t v e l u e s e n d e s s o u s , a v e c le s
a is s e lle s g a r n ie s d e p o ils b la n c h â t r e s . L e s
f le u r s d ’u n b l a n c j a u n â t r e , a s s e z g r a n d e s ,
so n t trè s o d o r a n t e s , e lle s so n t r é u n ie s p a r
2 - 5 e n c o r y m b e s a x illa ir e s p o r té s p a r un S
p é d o n c u le s o u d é d a n s s a p a r t ie in fé r ie u ­
r e à u n e lo n g u e b r a c t é e m e m b r a n e u s e
d ’u n b l a n c - j a u n â t r e e t e l l i p t i q u e - o v a l e .
L e c a l i c e e s t à 5 s é p a l e s lib r e s , c o l o r é s
e t c a d u c s . L a c o r o lle e st à 5 p é t a le s . L e s
é t a m i n e s n o m b r e u s e s s o n t à f ile t s lib r e s .
L’o v a i r e s u p è r e e s t l i b r e e t p o r t e 1 s t y l e
à 5 s t ig m a t e s . L e f r u it e s t u n e c a p s u l e o s ­
s e u s e , o v o ï d e , v e lu e , à p a r o i s é p a i s s e s e t
l i g n e u s e s e t à 5 c ô t e s s a ill a n t e s . U
O
B io to p e prim aire m
F o r ê t s r iv e r a in e s e t a llu v ia le s , r ip is y l­
O
ve s. £
F o r ê t s d e s r a v in s, h ê t r a ie s s è c h e s .

B io to p e se co n d a ire
H a ie s d e s b o c a g e s , a n c ie n n e s p la n t a ­ 0
t io n s , v i l l a g e s , f e r m e s .
E
Floraison j u in - j u ille t

( Caractères indicateurs
E n g o rg e m e n t e n M O v é g é t a le a r c h a ï­
q u e d e s s o ls t rè s r ic h e s e n b a s e s o u à
p H > 7 , 5 . __________________________

| Médecine
L e s f l e u r s e t l e s b o u r g e o n s d e Tilleul
s o n t a n t is p a s m o d iq u e s , c a lm a n t s , s u ­
d o r if iq u e s e t d iu ré t iq u e s .
Le je u n e b o is a p p e l é « a u b ie r » e st
d iu r é t iq u e , c h o le r é t iq u e , h y p o t e n s e u r
e t a n t is p a s m o d iq u e .
I M G d e b o u r g e o n s : fa t ig u e n e rv e u se ,
a n x i é t é , é t a t s d é p r e s s i f s , c r i s e s d ’a n ­
g o i s s e , i n s o m n ie s .
T M d e b r a c t é e s f l e u r i e s : f a c i l i t e le
s o m m e i l à c o n d i t i o n d ’u t i l i s e r d e s d o s e s
m o d é r é e s ; à h a u t e d o s e le s fle u r s d e
.— .----------------------- fl notée_____________________ Tilleul s o n t e x c i t a n t e s .
le miel de Tilleul e st t r è s fin e t t r è s d o u x , u n e c u i l l è r e à c a f é d e c e ' T M d ’a u b i e r : d r a i n a g e s h é p a t i q u e s ,
miel dans un b o l d ’e a u c h a u d e lu i c o n f è r e l’e x c e l l e n t p a r f u m d e l a e n g o r g e m e n t s d u f o ie e t d e la v é s ic u le
fleur fraîche. b ilia ir e , r h u m a t is m e s , g o u t t e , o b é s it é e t
UTilleulàgrandes feuilles e s t u n e e s p è c e d e s b i o t o p e s d e l a d i r e c t i v e d a n s t o u s le s r é g im e s a m a ig r is s a n t s . □
Habitat. Ces m ilie u x s o n t r i c h e s e n e s p è c e s r a r e s e t p r o t é g é e s . L e u r
biodiversité r e m a r q u a b l e g a r a n t i t l’é q u i l i b r e d e s s o l s . C e s b i o t o p e s , [ Cuisine
riches d’un g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s , s o n t d e s r é s e r v o i r s à s e m e n c e s T o u te s le s p a r t ie s t e n d r e s y c o m p r is
I dans lesquels n o u s p o u r r o n s p u i s e r p o u r r e v é g é t a l i s e r l e s d é s e r t s l e s f l e u r s s o n t c o m e s t i b l e s c r u e s o u c u i­
I créés par l’a g ric u ltu re d ’a u j o u r d ’h u i. tes. L e s s a la d e s d e je u n e s p o u s s e s d e
le bois de tilleul, t r è s d o u x , a u g r a i n t r è s f in , e s t t r è s a p p r é c i é Tilleul a u p r i n t e m p s p e r m e t t e n t d e n e t ­
en lutherie, t o u r n a g e e t s c u lp t u r e , il e s t é g a l e m e n t u t i l i s é p o u r d e t o y e r l’o r g a n i s m e d e s e n g o r g e m e n t s
nombreux au tre s u s a g e s , u s t e n s i le s d e c u i s i n e , é b é n i s t e r i e , c r a y o n s ,

I
d e l’h iv e r , e l l e s « a d o u c i s s e n t » le s
a m e r tu m e s d e s a u t re s p la n t e s d a n s
peux autres e s p è c e s i n d i g è n e s , Tilia cordata M i l l . (Tilleul à petites le s s a l a d e s c o m p o s é e s .
willesj et Tilia x - v u l g a r i s H a y n e (Tilleul d’Europe), s o n t é g a l e m e n t
comestibles, p o s s è d e n t le s m ê m e s q u a l i t é s a l i m e n t a i r e s , l e s m ê m e s
La se co n d e é co rce
Tilleuls e s t c o m e s t i b l e .
(c a m b iu m ) d e s
ï
propriétés m é d ic in a le s e t l e s m ê m e s c a r a c t è r e s b i o - i n d i c a t e u r s . A t t e n t i o n a u Tilleul argenté ( v o i r p a g e
lomentosa M o e n c h n ’e s t p a s c o m e s t i b l e . l s u i v a n t e ) q u i n ’e s t p a s c o m e s t i b l e !

«ume 2 L’ENCYCLOPÉDIE 297 3


!
:lici lomen ilia iinieiilca
tiliacées
Description

Le Tilleul a rg e n té est un a rb re m ajes­


tueux pouvant atteindre 4 0 m de haut,
à houppier élevé en forme de dôme.
Les branches sont ascendantes, l’écorce
du tronc, d ’a b o rd lisse, s’épaissit et se
crevasse tardivement. Les ram eaux
alternes sont pubescents, blanchâtres
et portent des bourgeons globuleux,
tomenteux-blanchâtres. Les g ra n d e s
feuilles de 5-1 0 cm de diamètre, c a d u ­
ques et alternes sont simples, grandes,
vert-foncé en dessus, fortement blan-
ches-tomenteuses en dessous, elles sont
bordées de dents larges et courtes.
Les fleurs d'un blanc jaunâtre, a s ­
sez grandes, sont très odorantes,
elles sont réunies par 6 - 1 0 en co-
rymbes axillaires portés p a r un
pédoncule soudé dans sa partie
inférieure à une longue bractée mem­
braneuse elliptique-ovale d ’un blanc-
jaunâtre. Le calice est à 5 sépales
libres, colorés et caducs. La corolle
est à 5 pétales. Les étamines nom­
breuses sont à filets libres. L’ovaire
supère est libre et porte 1 style â 5
stigmates. Le fruit est une petite capsule
osseuse,ovoïde, velue, â parois épaisses
et ligneuses et â 5 côtes peu saillantes.
Biotope primaire
Cette espèce exotique originaire du
bassin méditerranéen oriental (Grèce
et Turquie) est uniquement plantée en
France, très rarement subspontanée,
jamais naturalisée.

Biotope secondaire
Parcs et jardins, alignements d ’arbres
routiers et urbains.

Floraison juin-juillet

Médecine
Les bourgeons sont tranquillisants,
sédatifs, relaxants et anti-inflamma­
toires.
M Û de b o u rg e o n s : fatigue nerveuse,
anxiété, états dépressifs, crises d ’a n ­
goisse, insomnies.
Régulation des fonctions thyroïdien­
nes, cholesterol ménopause, pré-
menopause, bouffées de chaleur

Cuisine
Le Tilleul a rge n té n’est pas com estihU

Cette espèce est beaucou-i i _____ _____________________


^ m p l o n . é comme ,, o ^ m l Z T , ? “6 e' résis,e à la sécheresse que les au.res, c’est pourquoi I
jCOMPOSITAÉES)(COM POSÉES) raaopoaon
Description

r e in e u rn e
L e Salsifis douteux e st u n e p la n t e a n ­
n u e ll e o u b is a n n u e l le d e 3 0 - 6 0 cm ,
d r e s s é e , s o u v e n t s im p le , f e u illé e . L e s
f e u ill e s s o n t lo n g u e m e n t e t é t r o it e m e n t
lin é a ir e s , le s m o y e n n e s l a n c é o l é e s -
a c u m in é e s à b a s e d e m i - e m b r a s s a n t e .
L e s f le u r s ¡a u n e s , t o u t e s liç ju lé e s, s o n t
r é u n i e s e n c a p i t u l e s m é d io c r e s , s o l i­
t a ir e s , t e r m in a n t le s p é d o n c u l e s fistu -

u r iA iu n ic :
le u x e t l a r g e m e n t r e n f lé s e n m a s s u e
a u s o m m e t . L 'in v o lu c r e e s t à 5 - 1 2
f o lio le s é g a le s , d is p o s é e s su r un se u l
r a n g , u n p e u s o u d é s à la b a s e , r é ­
f lé c h is à m a t u r it é . L e s f le u r s t o u t e s
l i g u l é e s s o n t lo n g u e m e n t d é p a s s é e s
p a r le s f o l i o l e s d e l'in v o lu c r e . L e s

IC
f r u it s s o n t d e s a k è n e s s u b c y l i n d r i ­
q u e s , lo n g u e m e n t a t t é n u é s e n b e c ,
m u n is d e c ô t e s p l u s o u m o in s s c a b r e s
e t s u r m o n t é s d ’u n e a i g r e t t e d e s o ie s
e'Iu m e u s e s à b a r b e s e n t r e c r o is é e s ,
e s a k è n e s e x t é r ie u r s s o n t f o r t e m e n t
s e a b r e s - d e n t ic u Ié s.

Biotope primaire
O u r l e t s t h e r m o p h il e s , lis iè r e s f o r e s t i è ­
re s , p e l o u s e s é c o r c h é e s d e s p l a t e a u x
c a lc a ir e s e t b a s a lt iq u e s .

Biotope secondaire
C u lt u r e s , v i g n e s e t v e r g e r s , f r ic h e s
a g r i c o l e s . V i e u x m u rs , b o r d s d e s r o u ­
t e s e t d e s c h e m in s .
P e lo u se s e t p r a ir ie s a g r ic o le s , p a r c o u r s
p a sto ra u x .

Floraison m a i-ju in

Caractères indicateurs
S o ls ro ch e u x, c a re n c e e n hum us et en
a zo te .
S o l s t r è s r ic h e s e n b a s e s , à t r è s f a i b l e
p o u v o ir d e fix a t io n e n e a u e t e n é lé ­
m e n t s f e r t ili s a n t s p a r c a r e n c e e n a r g i l e
o u e n r a i s o n d e p r é s e n c e d ’a r g i l e s à
t r è s f a i b l e s u r f a c e d ’é c h a n g e .
E n g o r g e m e n t e n M O v é g é t a l e f o s s ile
d e s s o l s r ic h e s e n b a s e s

Médecine
L a p l a n t e e n t i è r e f le u r ie e s t s t o m a c h i­
q u e , d é p u r a t i v e e t d iu r é t iq u e .

Cuisine
T o u t e s le s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r is
le s f le u r s s o n t c o m e s t ib le s c r u e s o u c u i­
te s. L e s r a c in e s s o n t é g a l e m e n t e x c e l ­
le n t e s p r é p a r é e s e n p l a t s cu its c o m m e
n ’i m p o r t e q u e l lé g u m e .
L e s c a p it u le s f lo r a u x e n b o u t o n o u en
d é b u t d 'é c l o s i o n s e r v e n t à f a b r i q u e r
d e s o m e le t t e s s a v o u r e u s e s .

_fl notée.
douteux est u n e e s p è c e d e s b i o t o p e s d e l a d i r e c t i v e H a b i t a t . C e s m ilie u x s o n t r ic h e s e n e s p è c e s
? res eJ protégées. Leur b i o d i v e r s i t é r e m a r q u a b l e g a r a n t i t l’é q u i l i b r e d e s s o l s e t l a b o n n e s a n t é d e s a n im a u x
oniesfjques qui les p â tu re n t. C e s b i o t o p e s , r i c h e s d ’u n g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s , sont d e s r é s e r v o i r s à s e m e n c e s
lesquels nous p o u r r o n s p u i s e r p o u r r e v é g é t a l i s e r le s d é s e r t s c r é é s p a r l’a g r ic u l t u r e d ’a u j o u r d 'h u i.
LP®06 caractéristique d e s p r a i r i e s f a v o r a b l e s à l a p r o d u c t i o n la it iè r e , c e l t e p l a n t e f a i t p a r t i e d u c o r t è g e
espèces n é ce ssa ire s à l a q u a l i t é o r g a n o l e p t i q u e d e s f r o m a g e s , p a r t ic u l iè r e m e n t d e s f r o m a g e s A.O..C.

• F N C Y C L O P É D IE 299
milans IRAPACÉES (EX ONAGRARIÉES)

Description

La Châtaigne d ’eau est une plante


aquatique nageante, annuelle, h e rb a ­
cée, rampante à la base. Les feuilles
inférieures subm ergées sont opposées,
subsessiles, pennatisséquées et à laniè­
res capillaires. Les feuilles supérieures
flottantes sont réunies en rosette dense.
Elles sont étalées, rhom boïdales, d e n ­
tées, velues en dessous et sur le long
pétiole renflé en vessie en son milieu.
Les fleurs blanches sont axillaires,
solitaires à l'aisselle des feuilles et
brièvement pédonculées. Le calice
formé par 4 sépales soudés entre eux
et soudés à l’ovaire, porte 4 lobes
courts et persistants qui vont devenir
les 4 épines du fruit. La corolle à 4
pétales entiers dépasse le calice. La
fleur est à 4 étamines. L’ovaire porte
un style filiforme à stigmate en tête.
Le gros fruit globuleux, dur, brun, est
entouré par les 4 épines très vulnéran-
tes du calice soudé. Il est à une loge
et contient 1 grosse graine charnue-
farineuse.

Biotope primaire
Eaux stagnantes mésotrophes à eutro-
phes des lacs et étangs.

Biotope secondaire
Lacs, étangs et mares artificiels.

Floraison juin-juillet

Caractères indicateurs
Eaux très riches en éléments nutritifs
minéraux et organiques.

Médecine
Le fruit est astringent, diurétique,
dissolvant et dépuratif.
TM : Elle a été em ployée contre les
diarrhées, dysenteries, calculs ré­
naux.

Cuisine
Le fruit farineux et sucré est très
nourrissant comme les châtaignes. Il
est comestible cru, cuit, rôti, grillé ou
bouilli. Parfois on le fait sécher pour fa i­
re de la farine que l’on peut em ployer
comme la farine de châtaigne.
Attention de ne pas récolter les
C h âta ign e s d ’e a u dans des lacs et
étangs dont les eaux sont polluées.
us terrestris K
Description

K e tite o ftie
L a C r o i x d e Malte e s t u n e p l a n t e
a n n u e lle , g é n é r a le m e n t d e 1 0 - 5 0 cm ,
m a is ^ p o u v a n t d é p a s s e r 1 m , c o u c h é e -
é t a lé e e t v e lu e . L e s f e u ille s o p p o s é e s ,
c o m p o s é e s , b r iè v e m e n t p é t io lé e s , so n t
p a r i p e n n é e s à 5 - 8 p a i r e s d e p e t it e s
f o lio le s e llip t iq u e s e t u n p e u o b liq u e s .
L e s s t ip u le s s o n t t r è s p e t it e s . L e s f le u r s
ja u n e s s o n t a x illa ir e s e t s o lit a ir e s su r

L ^ t i e b o u la n te
d e s p é d o n c u l e s p lu s c o u r t s q u e la
fe u ille . L e c a lic e c a d u c e s t à 5 s é p a l e s
la n c é o lé s . L a c o r o lle à 5 p é t a le s
o b l o n g s e s t d e m o it ié p lu s lo n g u e q u e
le c a lic e . L e s 1 0 é t a m in e s é g a l e n t
o u d é p a s s e n t l a c o r o l l e . L’o v a i r e e s t
s u r m o n t é p a r 1 s t y le t r è s c o u r t t e r m in é
p a r u n s t ig m a t e à 5 r a y o n s . L e f r u it e st
u n e c a p s u le p e n t a g o n a le , d é p r im é e ,
s e s é p a r a n t e n 5 c o q u e s é ta lé e s e n
é t o ile , t r è s d u r e s , m u n ie s c h a c u n e d e
4 é p in e s v u ln é r a n t e s , le s 2 s u p é r ie u r e s
p lu s lo n g u e s .

iu
B io to p e prim aire
O u e d s , m a q u is e t g a r r ig u e s d e la z o n e

fc n e n -
m é d it e r r a n é e n n e o r ie n t a le c h a u d e .

B io to p e se co n d aire
C u lt u r e s , v i g n e s e t v e r g e r s , m a r a î c h a ­
g e s , j a r d in s fa m ilia u x .
B o r d s d e s c h e m in s e t d e s ro u te s, t e r r a in s
vagu e s.
F r ic h e s a g r ic o l e s e t u r b a in e s , c o r d o n s
lit t o r a u x a n t h r o p is é s .

Floraison a v r il- s e p t e m b r e

Caractères indicateurs
A b s e n c e d e s o l, s o ls s a b l e u x o u r o c h e u x
à t rè s f a ib le p o u v o ir d e r é te n tio n e n
e a u e t e n é l é m e n t s n u t r it if s s o u s m i c r o ­
c lim a t t r è s c h a u d .

M édecine
L a p l a n t e e n t iè r e f le u r ie e t f r u c t ifié e
e s t p r o g e s t é r o n e - lik e , o x y g é n a n t e d e s
m u s c le s , s t im u la n t e d e la l i b i d o m a s c u ­
l in e e t a p h r o d i s i a q u e . E l l e a é t é u t i l i s é e
p o u r s o i g n e r le s a n g in e s d e p o it r in e
e t le s m a l a d i e s c o r o n a r ie n n e s .

Cuisine
Q u o i q u e t o x i q u e s , le s g r a i n e s o n t é t é
u t ilis é e s p o u r f a b r i q u e r u n e s o r t e d e
f a r i n e p e n d a n t le s p é r i o d e s d e fa m in e .

— ;-------fl notée------------------------------------------------------------------ ■—>


e s P è c e inH î/-«*C - S § V a l e u r ) s e p r o p a g e r é g u l i è r e m e n t v e r s le n o r d d e p u i s u n e t r e n t a i n e
------------------r i c e d u r é c h a u f f e m e n t c l i m a t i q u e .

• •cisir'YCLOPÉDIE 3D1
ijoiimn inearna luin la c ées (légumineuses)(papilli0NACÉES)

Description

Le Trèfle incarn at est une plante a n ­


nuelle de 2 0 -5 0 cm, mollement velue,
à poils appliqués, à tige robuste, d re s­
sée et simple. Les feuilles pétiolées sont
composées-trifoliées, toutes à folioles
largement obovales en coin, denti-
culées au sommet. Les stipules sont
grandes, à partie libre courte, ovale-
obtuse et dentée. Les fleurs blanches,
rouges, ou rosées sont disposées en
grosses têtes oblongues-coniques puis
cylindriques, terminales, solitaires et
longuement pédonculées. Le calice est
à tube ovoïde, velu, à g o rg e ouverte
et sans callosité, à 5 dents velues,
étalées, raides, linéaires-aiguës, p res­
que égales et plus longues que le tube.
La corolle constituée d ’un étendard,
de d euxaileset d'une carène est à p e i­
ne plus longue que le calice persistant.
Le fruit est une petite gousse incluse
dans le tube du calice et cachée p a r
la fleur fanée persistante. Elle contient
une ou deux graines.

Biotope prim aire


Pelouses des arènes granitiques ou
schisteuses et des sables des vallées
alluviales.
Landes sèches et ouvertes.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, friches agricoles.
Bords des chemins et des routes,
anciennes carrières et sablières.

Floraison mai-juillet

Caractères indicateurs
Sols décalcifiés à très faible pouvoir
de rétention.

Médecine
L'usaae est réservé au corps médical
et à Thoméopathie.
Les capitules floraux sont dépuratifs,
diurétiques et cholagogues.

Cuisine
Non comestible, sauf les fleurs. O n
peut décorer les salad es sau vages
avec les capitules floraux aux fleurs
sucrées. Les enfants adorent sucer le
nectar des fleurs.

_

note

S S S S r S S * ? S S j P s b

- P a r t e s doivent être fJ ée ”7 ^ * d‘ ~ *
espècesCnérCtéri-SÎIC,Ue des P a ir ie s fa vo ra b le i * P ° SSlb,e en fauche tardive, et pâturées
A . . d„
rement d e s fro m a g e s A.O.C. _j i
iL|MINEUSES)(FAPILLIONACÉES) rijo tii
mm pratense ¡>
Description
L e Trèfle violet e s t u n e p l a n t e v i v a c e
h e r b a c é e d e 2 0 - 5 0 c m , v e lu e , r o b u s t e ,
d re ssé e ou asce n d a n te , à so u ch e
v e r t ic a l e . L e s f e u il l e s s o n t c o m p o s é e s -
t r if o lié e s , à f o l i o l e s o v a l e s o u e ll ip t i­
q u e s , m o lle s , à p e i n e v e i n é e s e t p r e s ­
q u e e n t iè r e s . L e s f e u il l e s s o n t é c a r t é e s ,
le s s u p é r i e u r e s s u b s e s s i l e s e t o p p o s é e s .
L e s s t ip u l e s s o n t à p a r t i e l i b r e l a r g e m e n t
t r ia n g u la ir e , b r u s q u e m e n t t e r m in é e e n
p o i n t e s é t a c é e a p p l i q u é e . L e s f le u r s
p u r p u r in e s o u v io la c é e s so n t d is p o s é e s
e n g r o s s e s tê te s s u b g lo b u le u s e s , s u b -
s e s s ile s , t e r m i n a l e s e t s o l it a ir e s . L e c a ­
lic e e s t à t u b e v e l u e t à 1 0 n e r v u r e s ,
à g o r g e g l a b r e e t m u n ie d ’u n a n n e a u
c a l l e u x , à 5 d e n t s c ilié e s , s é t a c é e s , în é -
g a l e s , l’in f é r i e u r e u n e f o i s p l u s l o n g u e
q u e le t u b e . L a c o r o l le , c o n s t it u é e a ’u n
e t e n d a r d , d e d e u x a i l e s e t d ’u n e c a r è n e
e s t b e a u c o u p p l u s l o n g u e q u e le c a l i c e
p e r s i s t a n t . L e f r u it e s t u n e p e t i t e g o u s s e
in c l u s e d a n s le t u b e d u c a l i c e e t c a c h é e

I a r la fle u r f a n é e p e r s is t a n t e .
" e c o n t ie n t u n e o u d e u x g r a i n e s .

Biotope primaire
P e lo u se s e t p r a ir ie s d e s v a llé e s a l ­
lu v ia le s e t d e s p l a t e a u x c a lc a ir e s e t
b a s a lt iq u e s .

Biotope secondaire
P r a ir ie s a g r ic o le s , fr ic h e s a g r ic o le s ,
ja c h è re s.
B o r d s d e s c h e m in s e t d e s r o u t e s , t e r r a i n s
va gu e s.
C u lt u r e s , v i g n e s e t v e r g e r s , m a r a î c h a ­
g e s , ja rd in s f a m ilia u x .

Floraison m a i-s e p t e m b re

Caractères indicateurs
S o ls d é c a lc ifié s à trè s f a ib le p o u v o ir
d e r é t e n t io n .

Médecine
L’u s a g e e s t r é s e r v é a u c o r p s m é d i c a l
e t à Í^ h o m é o p a t h ie .
L e s c a p it u le s f lo r a u x s o n t d é p u r a t ifs ,
d iu r é t iq u e s e t c h o la g o g u e s .

r.
Cuisine
N o n c o m e s t ib le , s a u f le s fle u r s . O n
p e u t d é c o r e r le s s a l a d e s s a u v a g e s
a v e c le s c a p i t u l e s f l o r a u x a u x f le u r s
s u c r é e s . L e s e n f a n t s a d o r e n t s u c e r le
n e c t a r d e s fle u r s.

notée.
violetest une e x c e lle n t e e s p è c e f o u r r a g è r e d e s p r a ir ie s d e f a u c h e d e la d ir e c t iv e H a b it a t . C e s p r a ir ie s
r*ches en e sp è c e s r a r e s e t p r o t é g é e s . L a b i o d i v e r s i t é r e m a r q u a b l e d e c e s m ilie u x g a r a n t i t l 'é q u i l i b r e
rt^fclsetla bonne s a n t é d e s a n i m a u x d o m e s t i q u e s q u i l e s p â t u r e n t . C e s p r a i r i e s , r ic h e s d ’u n g r a n d n o m b r e
i 'Peces, sont d e s r é s e r v o ir s à s e m e n c e s dJ a n s l e s q u e l s mn oa ..« u s p o u r r o n s p u i s e r p o u r r e v é g é t a lIii p s ea ir* lâ
le rs ad é
A c a rfc
se rts
' et a9riculture a c tu e lle c r é e . P o u r m a i n t e n i r c e t t e b i o d i v e r s i t e , c e s p r a i r i e s d o i v e n t ê t r e f a u c h é e s , si p o s s i b l e
couche tardive, et p â t u r é e s le m o i n s s o u v e n t p o s s i b l e .
^Peceégalement c a r a c t é r is t iq u e d e s p r a i r i e s f a v o r a b l e s à l’e n g r a i s s e m e n t d e s b o v i n s à v i a n d e , le s f a m e u x
J ï * * d'embouche ». A t t e n t i o n !!!
h viole!est f r é q u e m m e n t c u lt iv é c o m m e f o u r r a g e o u c o m m e e n g r a i s v e r t . S e s e x s u d a t s r a c i n a i r e s lè v e n t
i65facilement la d o r m a n c e d e Rumex obtusifolius. D a n s t o u s le s s o l s e n g o r g é s e n M O a n i m a l e o ù il y a d e s
i^ ües de levée m a s siv e d e Rumex obtusifolius, il f a u t s ’a b s t e n i r d e s e m e r e t d e c u lt iv e r Trifolium pratense.

i • P M f 'Y C L O P É D I E
mrouaeus FABACÉES (LÉGUMINEUSESKPAPILLIONACÉES)

Description

L’A/onc d ’E u ro p e est un arbrisseau ou


un sous-arbrisseau de 1 à 4 m, d un
vert cendré, très ram eux et très é p i­
neux, à ram eaux épais, velus, à é p i­
nes robustes et très vulnéraires. Les
feuilles sont simples et lanceolees-h-
néaires. Les gran d es fleurs jaunes, de
1 0 -2 0 mm sont solitaires et axillaires
sur les ram eaux épineux. Le calice
très velu à poils étalés-dressés, est
persistant, divisé jusqu’à la base en 2
lèvres, la supérieure a 2 petites dents,
l'inférieure en a 3. La corolle d ’un
jaune vif est à étendard non veiné, à
2 ailes dépassant un peu le sommet
de la carène droite. Le fruit est une
gousse ovale, large de 6 -7 mm, très
velue, plus longue que le calice. Elle
contient 4 -6 graines échancrées.

Biotope primaire
Forêts et landes sèches ou humides.
Dunes littorales et continentales.
Biotope secondaire
Bois enrésinés, friches agricoles.
Terrains vagues, haies des bocages.

Floraison février-juin

Caractères indicateurs
Sols sableux à très faible pouvoir de
rétention en eau et en éléments nutri­
tifs, souvent décalcifiés.
Carence en calcium, en humus et en
M O animale.

Médecine
Espèce uniquement utilisée pour la
préparation d ’élixirs floraux.
EF : Désespoir total, dépression, re­
pli sur soi, pessimisme ; l'A jo n c pousse
sur les sols bloaués, en fin de cycle,
« les landes », il peut les revitaliser
par la fixation de l’azote de l’air et
faire redém arrer la vie.

Cuisine
Q uoique cette espèce soit toxique les
boutons floraux ont été utilisés confits
ciu vinaigre comme les câpres.
Les graines sont toxiques.

L« A/onc! brôyésTri e"e ,ein|en iaune- ' "


^ ^ ! ! i ^ bMsa'teenS, COn1nie f° Urra 9 e- «• » " • riches en protéine, Ils son, cultivés comme
^ s ^ llllU S ca invest ris mus m inor s
Description (ü

L’O r m e champêtre e s t u n a r b u s t e o u
u n a r b r e é le v é p o u v a n t a t t e in d r e 4 0 G
m , à c im e b i e n f o u r n ie , à r a m e a u x
se rré s et r é g u liè r e m e n t d is t iq u e s
e t p e c t in é s . L 'e c o r c e lis s e , s 'é p a i s s i t
b e a u c o u p e t s e f is s u r e , e ll e f a b r i q u e c2
p a r f o is d u liè g e a u to u r d e s b ra n c h e s.
L e s f e u ille s a lt e r n e s e t c a d u q u e s so n t
f e r m e s , o v a l e s , b r i è v e m e n t a c u m in é e s ,
p o i l u e s e n d e s s o u s à l 'a i s s e l l e d e s n e r ­
v u r e s ; e lle s so n t c o u rte m e n t p é t io lé e s
e t le lim b e e s t t r è s d is s y m é t r iq u e à la
eu
b a s e . L e s fle u r s p r é c o c e s , p a r a is s a n t
b i e n a v a n t le s f e u ill e s , s o n t r é u n i e s
e n fa s c ic u le s d e n s e s e t la t é r a u x . L e s
fle u r s s o n t h e r m a p h r o d it e s , r é g u liè r e s ,
s e s s ile s , r o u g e s , s a n s c o r o lle , r é d u it e s .51
a u x 4 - 5 é t a m i n e s e t a u p is t il. L e s f r u it s
son t d e s s a m a r e s é g a le m e n t p ré c o c e s
e t v e n a n t à m a t u r i t é a v a n t l’é c l o s i o n O
d e s f e u il l e s . L a s a m a r e e s t m o y e n n e ,
1 0 - 2 0 m m d e lo n g , o b o v a le , a t t é n u é e
à la b a s e , à a ile a s s e z fe rm e , p la n e , 00
g l a b r e e t j a u n â t r e à m a t u r it é . L a g r a i ­
n e e s t s i t u é e a u - d e s s u s d u m ilie u d e l a M
U s a m a r e , e l l e e s t a t t e i n t e p a r l’é c h a n ­ 0 O
c r u re t e r m in a le . E s p è c e e x t rê m e m e n t 1 r-
p o ly m o rp h e .
(ü B
_ r o
Biotop e prim aire o £

F o r ê t s r iv e r a i n e s e t a l lu v ia le s , r ip is y lv e s . £l <u
_sr
F r u t ic é e s d e s v a l l é e s a llu v ia le s .
o

B iotop e secondaire
T e r ra in s v a g u e s , h a ie s d e s b o c a g e s .
E n v ir o n s d e s f e r m e s e t d e s v illa g e s .
F o r ê t s a n t h r o p is é e s , d é c o m b r e s , a n ­
c ie n n e s d é c h a r g e s .

F lo raiso n f é v r ie r -a v r il

C aractè re s indicateurs
E n g o rg e m e n t en e a u et en M O d e s
s o ls r ic h e s e n b a s e s e t e n a z o t e .
E s p è c e n it r a t o p h i l e .
I n d i c a t r i c e d ’a n t h r o p i s a t i o n e n f o r ê t .

M é d e c in e
L e s b o u r g e o n s , é c o r c e s e t f e u ill e s
s o n t a s t r in g e n t s , d iu r é t iq u e s , d ia p h o -
r é t i q u e s , s t im u la n t s , s u d o r i f i q u e s e t
d é p u r a t if s .
______ fl noter-----------------------------------. M G e t T M : A c i d e u r iq u e , g o u t t e ,
r e m i n é r a l i s a t i o n , r h u m a t is m e s , v it il ig o ,
^Cetteespèce e xtrê m e m e n t v a r i a b l e a f a i t l’o b j e t d e d e s c r i p t i o n s d e m a l a d i e s d iv e r s e s d e la p e a u e t d i a r ­
nombreuses s o u s-e sp è c e s e t v a r i é t é s d o n t c e r t a i n e s o n t é t é é l e v é e s rh é e s.
ourana d'espèce. E lle s o n t t o u t e s l e s m ê m e s q u a l i t é s a l i m e n t a i r e s , E F : P e rso n n e s é c ra sé e s p a r d e tro p
pwprietés m édicinales e t c a r a c t è r e s b i o - i n d i c a t e u r s . lo u r d e s r e s p o n s a b ilit é s e t q u i n e se
>es vieux Ormes d e F r a n c e o n t é t é d é c i m é s p a r u n e m a l a d i e , « l a s e n te n t p l u s à la h a u te u r.
jjraphîose », transm ise p a r u n in s e c t e . Il n e f a u t s u r t o u t p a s s ’a f f o - L’é l i x i r f l o r a l d e s i n c r é d u l e s .
tyl’Omie rejette b e a u c o u p d e s a s o u c h e e t c o m m e e l l e n ’e s t p a s
par le p a ra sit e , e ll e p e u t r e f a i r e d é m a r r e r e t p é r e n n i s e r
e? fe atteint. L o rsq u e v o u s v o y e z u n Orme a t t e i n t d e l a g r a p h i o s e , Cuisine
à ras d u sol, il r e p a r t i r a d e p l u s b e l l e d e s a s o u c h e
j ^ - . la p ro c h a in e a t t a q u e d u p a r a s i t e . O n a m é l a n g é a u x c é r é a l e s le c a m ­
com m e a r b r e f o u r r a g e r e t c o n d u it e n t ê t a r d . L e s b i u m ( s e c o n d e é c o r c e ) , le s j e u n e s f r u it s
i^dér ^ rme, très r e c h e r c h é e s , o n t s e r v i à f a b r i q u e r d e s p a n n e a u x e t le s f e u i l l e s , s é c h é s e t m o u lu s e n f a ­
en ® b é n is te rie . r in e , p o u r f a b r i q u e r d u p a i n p e n d a n t
\^Phjre i2 * e ° eu é g a l e m e n t d e n o m b r e u x a u t r e s u s a g e s : t o u r n a g e , l e s p é r i o d e s d e r a m in e .
^ ^ t o t h e r i e , o b je ts d e lu x e , e t c . . .
CRASSULACÉES

Description

Le Nom bril d e V é n u s est une plante vi­


vace herbacée, de 1 0 -4 0 cm, glabre,
verte ou rougeâtre, à souche tubereuse
La tiae est peu feuillee, les feuilles sont
presque toutes radicales et souvent
détruites à la floraison. Les feuilles
radicales, longuement petiolees, sont
succulentes, cassantes. 0 1r.b,^u la' res0
peltées-ombiliquées. Le hmbe de 3 -6
cm de diamètre est crenele. Les feuilles
caulinaires peu nombreuses, sont peti­
tes et en coin. Les fleurs d un blanc-
iaunâtre ou rosées, très nombreuses,
forment une longue g ra p p e de fleurs
bractéolées et pendantes, occupant
presque toute la longueur de la tige.
Le calice est à 5 lobes ovales-aigus. La
corolle monopétale, tubuleuse, 4 fois
plus longue que le calice est à 5 lobes
ovales-mucronulés. Les 10 étamines,
insérées sur la corolle, sont sur 2 rangs.
Les 5 écailles nectarifères sont linéai­
res, tronquées ou bifides. Le fruit est à
5 carpelles plus courts que la corolle et
acuminés par le style en alêne. Les car­
pelles sont à une seule loge contenant
de nombreuses graines.

Biotope primoire
Falaises, rochers, dalles rocheuses de
la région méditerranéenne.

Biotope secondaire
Vieux murs, talus rocheux des routes
et des chemins.
Anciennes carrières, murs des ch â ­
teaux, ruines.
Epiphyte sur les palmiers de la Côte
d'Azur.

Floraison mai-juillet

Caractères indicateurs
Sols rocheux et siliceux, riches en bases
mais décalcifiés, sous microclimat
chaud.
Espèce xérophile, calcifuge et thermo-
phile.

Médecine
D La plante entière fleurie et les feuilles
sont rafraîchissantes, cholagogues
diurétiques, antiscorbutiques, apériti-
ves, détersives et dissolvantes.
TM : Calculs rénaux et biliaires
congestions hépatiques, congestions
de la rate, déshydratations.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris les
fleurs sont comestibles crues ou cuites.

Cettèeplante 9 ^ T p o ù sse T ÏT le w ô c h ë rrtrè rsë c re rb rà lé T p â


v-ene plante thermophile qui chercha 1« „u \ Ie\ exces de minéraux.
^ a n n é e s . C est une espèce indicatrice du réchau f f e m l n f ^ 6 régulièrem ent vers le nord de pu is une trentain
iiie>W
tftiçik

n u » ___
at portent a -.j r ..
femelles sont à périanthe a
très inégales, les 2 extérieures petites
ou nulles. L’ovaire porte un style très
court, presque nul, à stigmate en pin­
ceau. Le fruit ovoïde comprimé est
enfermé dans le périanthe.

Biotope prim aire


Reposoirs à oiseaux acjuatiaues ou
migrateurs dans les vallées alluviales
ou au bord des lacs et étangs.

Biotope secondaire
Pieds des haies de Thuyas, dortoirs à
étourneaux.
Cours de ferme, bords des étangs ou
mares avec des oies ou canards.
Cultures, vignes, vergers, maraîchages,
jardins familiaux.
•'’‘-hères, terrains
~ «ortiesvagues, champs
des■ écoulements
^«s stations

Caractères indicateurs
Pollution p a r excès en M O anim ale,
particulièrem ent M O d es oiseaux et
Hydrom orphism es induits p ar les excès
volailles.
d e potasse ayant pour origine la M O

-''•male.

^ ------- n i --- --------- ------- " nce ¿ eS v o l a i l l © ^ . ^ 5 A u t o u r j

’râ la n te t e in t l a l a i n e e n j a u n e f e r m e s en» " J J j j J J „ 1 c o u r e n t p ^ d a n s ^ . o n s s o n t e n ____ ^


P e c e é t a it a u t r e f o i s a b o n d a n t e a u t o u r r o n c e n t r a t i o n » , g é n é r a le , s e P ______________ -—
a s v o l a i l l e s s o n t e n « c a m p ^ n a r u D'une m a n i é r é g __________ ___________
l’O r t i e b r û l a n t e a q u a s i m e n t d P -------------------------
ies et ÏO rtie brûlant«* «
peu partout eenn FFrance
ran ce ______________ ___.

me 2
(IC C IIU U H I [iRICACÉES (EX VACCINIÉES)

D e s c rip tio n
La Myrtille est un sous-arbrisseau
de 20 -6 0 cm, très glabre et vert, a
rameaux dressés, anguleux-ai es et verts.
Les feuilles caduques, ovales-aigues,
finement dentées, sont planes et minces,
d ’un vert pâle et finement nervees en
dessous. Les fleurs verdâtres, rosees ou
rougeâtres sont penchées so itaires ou
qéminées à l’aisselle des feuilles. Le ca ­
lice très court est à limbe presque entier.
La corolle est à pétales soudés en grelot
subglobuleux, à lobes courts et réfléchis.
Les fruits bien connus sous le nom de
myrtilles, sont des baies dressées, glo ­
buleuses, d ’un bleu-noirâtre à maturité,
très juteuses, douces et sucrées.

Biotope primoire
Tourbières bombées, landes et forêts
des plaines et des montagnes.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, parcours pastoraux,
alpages. Tourbières enrésinées, hê­
traies enrésinées.

Floroison avril-juin
Fructification juillet-août

Caractères indicateurs
Engorgement en M O végétale archaï­
que ou fossile des sols acides et d é ­
calcifiés.
Sous-pâturage, carence en MO
animale des sols acides et décalcifiés.

Médecine
Les feuilles et les fruits sont circulatoires,
anti-radicaux libres, astringents, toni­
ques, antiseptiques, hypoglycémiants.
MG, TM et JUS de feuilles : Améliore
la vision diurne, renforce les vaisseaux
capillaires, lutte contre le diabète.
TM et JUS de fruits : Améliore la vision
nocturne, renforce les vaisseaux capil­
laires. phlébites, varices, veines éclatées
avec bleus, jambes lourdes.

Cuisine
Les feuilles sont très agréables dans les
salades composées.
L’usage des fruits crus ou cuits est bien
connu (tartes, confitures).
Depuis la préhistoire l’homme fait fer­
menter les myrtilles pour en obtenir un vin
alcoolisé. C'est certainement le premier
fruit utilisé par nos ancêtres pour pro­
duire de l’alcool par fermentation.

- f l note
^Les fruits teignent la laine en violet. ------------------- ---------------------------- -------
V accinium myrtillus est une espèce des biotopes de la directive Habitnt r
protégées. Leur biodiversité remarquable garantit l’éauilibrp H«*« c at- C es rrnheux sont riches en espèces rares e
qu. les pâturent. Ces biotopes, riches d ’un grand nombre d ï s S E i ? Z b ° nne Sanîé des °nimau!c domestique
nous pourrons puiser pour revégétaliser les déserts créés Dar Pnnrir.S|?nt ^ pS reservoirs à semences dans lesquel
es prairie5 humides, marécages et tourbières son? les & r„ter? d a u îour d’hui-
«fha.Uff^ ent dlmatl9 ue- Si nous ne savons pas les préserver en eau 9 U 'I va nous rester avec
iciles a supporter. Les milieux sont également des réservoirs V u k- e^ h ere.ss? s seront beaucoup plus sévères €
Qn^ er 1 ext'n^tlon- l-es prairies humides ou marécaqeuses m p ' h lvers't® P our de nombreuses espèces rare
gerees en fauche tardive pour en maintenir la qualité eîIg9 I Z À Z . Î T * " ' p as être P ^ u ré e s, elles doivent êtr
V h uccimum. iritis-ùiaea
Description
L'Airelle e s t u n s o u s - a r b r is s e a u d e 1 0 -
3 0 cm , f in e m e n t p u b e s c e n t e , à t ig e s
r a d ic a n t e s à l a b a s e , à r a m e a u x d r e s s é s ,
g r ê le s , a r r o n d is e t v e rts. L e s fe u ille s p e r ­
sista n te s, c o r ia c e s , o b o v a l e s , o b t u s e s o u
é m a r g in é e s , e n t iè r e s o u d e n t ic u lé e s a u
so m m e t, s o n t à b o r d s e n r o u lé s , v e r t e s e t
lu is a n t e s e n d e s s u s , p â le s , f a ib le m e n t
n e r v é e s e t m a r q u é e s d e p o in t s g l a n d u ­
l e u x e n d e s s o u s . L e s f le u r s b l a n c h e s o u
r o s é e s s o n t r é u n ie s e n p e t it e s g r a p p e s
t e r m in a l e s p e n c h é e s . L e c a lic e t r è s c o u r t
e s t à 5 l o b e s t r ia n g u la ir e s . L a c o r o lle e n
c lo c h e e s t à 5 l o b e s r o u lé s e n d e h o r s .
L e s fr u its b ie n c o n n u s s o u s le n o m d ’a i r e l ­
les, s o n t d e s b a i e s g lo b u le u s e s , r o u g e s
é c a r l a t e s à m a t u r it é e t a c id u lé e s .

Biotope primaire
T o u r b iè r e s b o m b é e s , la n d e s e t fo r ê t s
d e s p la in e s e t d e s m o n ta g n e s.

Biotope secondaire
P r a ir ie s a g ric o le s , p a r c o u r s p a s t o r a u x ,
a lp a g e s .
T o u r b i è r e s e n r é s in é e s , h ê t r a i e s e n r é -
s in é e s .

Floraison m a i- j u ille t
Fructification a o û t-se p te m b re

Caractères indicateurs
E n g o rg e m e n t en M O v é g é t a le a r ­
c h a ïq u e o u f o s s ile d e s s o ls a c id e s e t
d é c a lc if ié s .
So u s-p â tu ra ge , ca re n c e en M O
a n i m a l e d e s s o l s a c i d e s e t d é c a lc if ié s .

Médecine
L e s j e u n e s p o u s s e s , le s f e u ill e s e t le s
f r u it s s o n t n o r m o n e - lik e , c ir c u la t o ir e s ,
a n t i - r a d i c a u x lib r e s , a s t r in g e n t s , t o n i-
3 u e sy a n t is e p t i q u e s , h y p o g l y c é m i a n t s ,
iu r é t iq u e s , a p é r it if s , d r a in e u r s .
I M G , T M et J U b : M é n o p a u se , o sté o p o ­
r o s e , b o u f f é e s d e c h a le u r , c o n s t ip a t io n ,
f ib r o m e s , c o n g e s t i o n d e l a p r o s t a t e ,
g o u tte .

[ Cuisine
L’u s a g e d e s f r u it s c r u s o u c u its e s t b ie n
c o n n u . Ils s o n t s o u v e n t u t ilis é s p o u r
a r o m a t i s e r l a « g r a n d e c u is in e » . Ils
so n t s e rv is e n a c c o m p a g n e m e n t d e s
v i a n d e s d a n s le s p a y s n o r d i q u e s e t e n
A lle m a g n e .

__________________________ fl notée____________ j___________________________ ,


Vacdmumvitis-idaeaest u n e e s p è c e d e s b i o t o p e s d e l a d ir e c t iv e H a b it a t . C e s m ilie u x s o n t r ic h e s e n e s p è c e s r a r e s e t
protégées. Leur b io d iv e rsité r e m a r q u a b l e g a r a n t i t l’é q u i l i b r e d e s s o ls e t l a b o n n e s a n t é d e s a n im a u x d o m e s t iq u e s
qui les pâturent. C e s b io t o p e s , r ic h e s d ’u n g r a n d n o m b r e d 'e s p è c e s , s o n t d e s r é s e r v o ir s à s e m e n c e s d a n s le sq u e ls
[tous pourrons pu ise r p o u r r e v e g é t a li s e r le s d é s e r t s c r é é s p a r l'a g r ic u lt u r e d ’a u j o u r d ’hui.
•fs prairies hum ides, m a r é c a g e s e t t o u r b i è r e s sont le s d e r n i e r s r é s e r v o ir s e n e a u q u i v o n t n o u s r e s t e r a v e c le
réchauffement clim atique. S i n o u s n e s a v o n s p a s le s p r é s e r v e r , le s s é c h e r e s s e s s e r o n t b e a u c o u p p lu s s é v è r e s et
difficiles à supporter. Les m ilie u x s o n t é g a l e m e n t d e s r é s e r v o ir s d e b io d iv e r s i t é p o u r d e n o m b r e u s e s e s p è c e s r a r e s
°u en danger d ’extinction. L e s p r a i r i e s n u m id e s o u m a r é c a g e u s e s n e d o iv e n t p a s ê t r e p â t u r é e s , e lle s d o iv e n t ê tre
en touche t a r d iv e p o u r e n m a in t e n ir l a q u a l i t é e t l a b io d iv e r s it é .
VALÉRIANACÉES

Description

La V a lé ria n e est une plante vivace


herbacée pouvant atteindre et meme
dépasser 1 rn, d un vert sombre,
glabre ou pubescente, à souche courte,
fibreuse, très odorante, émettant
des stolons terminés p a r une rosette
de feuilles à segments nom breux et
étroits. La tige robuste, creuse sillon­
née, est pubescente aux noeuds. Les
feuilles composées, opposées, sont
pennatisséquées, à 13-21 segments
lancéolés, entiers ou superficiellement
dentés. Les fleurs rosées, herm aphro­
dites, sont en corym bes amples, assez
serrées, terminant la tige. Les bractées
sont lancéolées-linéaires, scarieuses et
ciliées. Le calice a le limbe roulé en
dedans pendant la floraison, puis il
s’étale en cupule plumeuse à la fruc­
tification. La corolle est presque ré gu ­
lière, sans éperon, à tuoe régulier ou
légèrement bossu à la base. La fleur
est à 3 étamines. Le fruit uniloculaire,
comprimé, plan-concave, est glabre,
ovale-oblong, à 1 côte sur une race et
3 côtes sur l'autre face.

Biotope prim aire


M égaphorbiaies, forêts riveraines et
alluviales, lisières et clairières fores­
tières.

Biotope secondaire
Talus et fossés des routes et des chemins.
Haies des bocages, prairies agricoles.
Plantations industrielles de Peupliers,
friches agricoles.

Floraison mai-juillet

Caractères indicateurs
Engorgement en eau et en M O a r­
chaïque ou fossile des sols riches en
bases.
Hydromorphismes et anaérobioses.

Médecine
Les racines sont sédatives, tranquilli­
santes, fébrifuges, antispasmodiques,
anticonvulsives, anti-épileptiques, sto­
machiques. La V a lé ria n e est un très
bon rééquilibrant nerveux.
TM : Insomnies avec réveil au milieu
de la nuit, insomnies dues au d é c a ­
lage horaire, neurasthénie, agitation,
hypertension artérielle, nervosité.

Cuisine
Toutes les parties tendres y compris
les fleurs sont comestibles mais leur
goût est parfois très d é sa g ré a b le

_ ------------------------------------- -- n u ie c __________
Lette espèce extrêmement variable a fait l'obiet de -j ---------------------------
|
C,lne! °nt ®lev®es au rang d ’espèce. Elles ont toutes u ^ n o m b r e u s e s sous-espèces et var
v_____ males et caractères bio-indicateurs. s memes qualités alimentaires, propr
.. /-ccç IFY. S O L A N É E S ) *t ^ H r è c is c u m th c ip su #
Description

o u i l l o n b l a lac
L e Bouillon blanc e s t u n e p l a n t e b i ­
s a n n u e ll e d e 1 - 2 m , c o u v e r t e d ’u n —
to m e n tu m b la n c h â tr e o u ja u n â tre ,
d e n s e e t p e r s is t a n t . L a t i g e e s t r o ­
b u s t e , c y l i n d r a c é e e t o r d in a ir e m e n t r
s im p le . L e s f e u ill e s é p a is s e s , u n p e u
c r é n e l é e s s o n t o v a l e s la n c é o lé e s , le s
i n f é r i e u r e s a t t é n u é e s e n p é t io le , le s
a u t r e s , s e s s ile s e t d é c u r r e n t e s d 'u n e
f e u ill e à l'a u t r e . L e s f le u r s j a u n e s s o n t
f a s c--ic
-- u l é--e
---s- e--t---- s u b--s---------
--- e s s ile
----s
-/, e-•*n O g r' o s
p
em p i tt rr oè cs c o m ç a c t ^ t e r m in a n t l a— " 9 e *
L e c a lic e d e 8 - 1 2 m m , à 5 s é
so u d é s, e st fe n d u ju sq ’< u 2/3
a u ’a
5 l o b e s t r iia a n ag u la
' i r e s . L a c------ o r o—
l le e n
ro u e d e 1 5 - 2 5 m m a 5 p é t a le s co n c a -
v e s, u n p e u in é g a u x , s o u d é s à la b a s e
e n t u b e c o u r t. L e s 5 é t a m in e s s o n t
i n é g a l e s , le s 2 in f é r ie u r e s , p l u s lo n g u e s ,
s o n t à file t s g l a b r e s c e n t s , le s 3 s u p é ­
r ie u r e s p l u s c o u r t e s , s o n t à file t s v e lu s e t
c o u v e rt s d e p o ils b la n c s o u ja u n â tre s.
L e s t ig m a t e e s t e n t ê t e a u s s i l a r g e q u e
h a u t e , j a m a is d é c u r r e n t s u r le s ty le .
L e f r u it e s t u n e c a p s u l e o v a l e e t v e lu e ,
à 2 l o g e s s 'o u v r a n t p a r 2 v a l v e s a u
som m e t e t co n te n a n t d e n o m b re u se s
g r a in e s .

Biotope primaire
L is iè r e s e t c l a i r i è r e s f o r e s t iè r e s , l a n d e s
sè ch e s.

Biotope secondaire
C l a i r i è r e s f o r e s t iè r e s p r o v o q u é e s p a r
le s in c e n d ie s o u le s c h a b li s , a n c ie n n e s
p l a c e s à f e u d 'é c o b u a g e o u à c h a r b o n
d e b o is .
T a lu s d e s r o u t e s e t d e s c h e m in s,
t e r r a i n s v a g u e s , a n c ie n n e s c a r r i è r e s e t
s a b l i è r e s , r e m b la is .
P r a ir ie s a g r ic o le s , v ig n e s e t v e rg e rs,
c o u p e s f o r e s t iè r e s .

Floraison j u in - n o v e m b r e

Caractères indicateurs
S o l s a y a n t é t é b r û lé s p a r le s o le il, le s
in c e n d ie s o u l a M O fo s s ile .
E n g o r g e m e n t e n M O v é g é t a l e a r c h a ï- wà
q u e d e s s o l s r ic h e s e n b a s e s , à f a i b l e
p o u v o i r d e r é t e n t io n e n e a u .

M édecin e
L e s f le u r s s o n t b é c h i q u e s e t c a lm a n t e s . *
TM : In f la m m a t io n s p u l m o n a ir e s e t _Q _.
in t e s t in a le s , ir r it a t io n s a e s b r o n c h e s et
d e s p o u m o n s , ir r it a t io n s e t in f la m m a - ^
fio n s d e s v o ie s u r in a ir e s .
L e r e m è d e d u p s o r ia s is .

Cuisine
N o n c o m e s t ib le .

'éd;SrfP ' W vnriSu? t o u te s s o r t e s d e p h é n o m è n e s in f la m m a t o ir e s . .. .


"laies et ° nt é t é é l e v é e s b l e ° f a i t l’o b j e t d e d e s c r i p t i o n s d e n o m b r e u s e s s o u s - e s p e c e s e t v a r ié t é s
c a r a c t è r e s b i o - i n d i c a t e 9 d ' e s p è c e ‘ E ,le s o n t t o u t e s le s m ê m e s q u a l it é s a lim e n t a ir e s , p r o p r ié t é s
________________________ ____ (
ereniai a SC R O P H U IA R IA C É E S (SCROFULARIACÉES)

Description

La Véronique des champs est une


plante annuelle de 5 -2 5 cm, pubes-
cente, dressée ou ascendante, simple
ou à ram eaux étalés, ne noircissant
pas en séchant. Les feuilles caulinaires
sont opposées, subsessiles, ovales en
cœur, dentées-crénelées et à 3 -5 ner­
vures. Les petites fleurs bleues sont
réunies en g ra p p e s terminales brac-
téolées, longues et lâches. Les p é d o n ­
cules dressés sont plus courts que le
calice et les bractées. La fleur porte
2 étamines. Le calice poilu est à 4
sépales lancéolés et inégaux, soudés
à la base. La corolle, plus courte que
le calice est à 4 pétales très inégaux
et soudés à la base en tube court. Le
pétale supérieur est le plus grand, les
2 latéraux sont moyens, l’inférieur est
le plus petit. Le style est court, V a de
mm au plus, égalant à peine l’échan­
crure de la capsule. Le fruit est une
capsule comprimée p ar le côté, en
cœur renversé, plus courte que le
calice, ciliée sur les bords, aussi large
que haute et fortement échancrée.

Biotope primaire
Prairies et pelouses des plaines et des
montagnes
Landes, lisières et clairières forestières.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, cultures, vignes et
vergers, m araîchages, jardins fam i­
liaux.
Bords des chemins et des routes,
terrains vagues, friches agricoles,
jachères.

Floraison mars-octobre

Caractères indicateurs
Sols riches en nitrates, en M O et en
bases.
Espèce nitratophile des sols riches en
MO.

Médecine
Son emploi est réservé au corps
médical.
La plante entière est amère, tonique
stomachique, expectorante, diuréti­
que et astringente.
TM : Utilisée pour soigner les m ala-
dies de peau chroniques, les asthmes
et bronchites.

Cuisine
Non comestible.

il est parfois difficile de les distingue” s u r^ e ^ e T m i^ V *eS mer[,es P ro P riétés et poussent d a n s les mêmes lieux,
et les especes suivantes. 9 terrain. Voir egalem ent les espèces du Tome 1 p a g e s 3 2 2 et 3 2 3
¡¡8 ( S C R O F U L A R IA C É E S ) V,eromca veccaiunaa
Description

y V lo u fo h d 'e a u
L e Cresson de cheval e s t u n e p l a n t e
v iv a c e h e rb a c é e de 2 0 -6 0 cm ,
g la b r e , à s o u c h e r a m p a n t e . L e s t ig e s
c o u c h é e s - r a d ic a n t e s p u is r e d r e s s é e s ,
s o n t é p a is s e s , c y l in d r iq u e s e t p le in e s .
L e s fe u ille s o p p o s é e s son t c o u rte -
m e n t p é t io lé e s , o v a l e s o u e llip t iq u e s ,
o b t u s e s , c r é n e lé e s - d e n t é e s . L e s p e t it e s
fle u r s b le u e s s o n t r é u n ie s e n g r a p p e s
a x i l l a i r e s o p p o s é e s , l â c h e s e t m u lt if lo -

¿ b e s s e rn d e c k e v a l
re s. L e s p é d ic e lle s , f ilifo r m e s , é t a lé s ,
s o n t p lu s lo n g s q u e le c a lic e e t le s b r a c ­
té e s. Le c a lic e e st à 4 s é p a l e s g la b r e s ,
p r e s q u e é g a u x e t o b lo n g s - la n c é o lé s .
L a c o r o lle a 4 p é t a le s t rè s i n é g a u x
e t s o u d é s à la b a s e e n t u b e c o u rt. Le
p é t a l e s u p é r ie u r e s t le p lu s g r a n d , le s
2 l a t é r a u x s o n t m o y e n s , l’i n f é r i e u r e s t
l e p l u s p e t it . L a f l e u r p o r t e 2 é t a m i n e s .
L e sty le c o u rt m e su re à p e in e 2 m m .
L e f r u it e s t u n e c a p s u l e c o m p r im é e
p a r le c ô t é , s u b o r b ic u l a ir e , u n p e u
p lu s c o u r t e q u e le c a lic e , à p e in e
é ch a n cré e .

v\° 5 1 6
B io to p e prim aire
S o u r c e s e t r u is s e l e t s , b o r d s d e s é t a n g s ,
e a u x sta g n a n te s.

i ic K e
B io to p e se co n d aire
L a c s , m a r e s e t é t a n g s a r t if i c ie l s .
F o s sé s , o r n iè r e s fo re s t iè r e s .
F o r ê t s r iv e r a in e s e t a llu v ia le s m a r é c a ­
ge u se s.

Floraison m a i-s e p t e m b r e

Caractères indicateurs
In o n d a t io n , s u b m e rs io n .
E a u x s t a g n a n t e s , r ic h e s e n é lé m e n t s
n u t r it if s m i n é r a u x e t o r g a n i q u e s .

Médecine
L a p l a n t e e n t i è r e f l e u r i e e s t t o n iq u e ,
s t im u la n t e , e x p e c t o r a n t e , d iu r é t iq u e
e t a n t i s c o r b u t i q u e . E l l e e s t t r è s r ic h e
e n v it a m in e C .
T M : S t i m u l a t i o n d e s d é f e n s e s im m u n i­
t a i r e s . lu t t e c o n t r e l e s p a r a s i t i s m e s e t
le p a lu d is m e .

Cuisine
T o u t e s l e s p a r t i e s t e n d r e s y c o m p r i s le s
f l e u r s s o n t c o m e s t i b l e s c r u e s o u c u it e s .
A t t e n t i o n ! Il n e f a u t j a m a i s m a n g e r
c r u e s le s p a r t i e s in o n d é e s o u a y a n t
é té in o n d é e s , e lle s peuvent ê tre
p o r t e u s e s d e la d o u v e q u i e st un
p a r a s i t e g r a v e d u f o ie . U n e f o i s c u ite s ,
c e s p a r t ie s n e p r é s e n t e n t p lu s a u c u n
d a n g e r (c f. Nasturtium officinale).

notée
p a ra s ité s ( P a r l a d o u v e ) p o u s s e u n e p l a n t e a n t i p a r a s i t a i r e p o u r I h o m m e .

L ’E N C Y C L O P É D I E 313 ■
3
cronica cimi S C R O P H U IA R IA C É E S (SCROFULARIACÉES)

Description

La V é ro n iq u e c y m b a la ire est une


plante annuelle de 10 - 6 0 cm, pubes-
cente, à tiges couchées-diffuses et à
rameaux étalés. Les feuilles Inférieu­
res sont opposées, les autres alternes.
Elles sont toutes pétiolées, suborbicu-
laires en cœur ou en coin, à 5 -9 lobes,
le terminal un peu plus grand. Les
fleurs blanches, assez petites, sont so­
litaires sur des pédoncules axillaires
plus longs aue la feuille. Le calice poilu
est à 4 sépales ob ovales et obtus,
ciliés et soudés à la base. La corolle,
égalant ou dépassant le calice est à
4 pétales très inégaux et soudés à la
base en tube court. Le pétale supé­
rieur est le plus grand, les 2 latéraux
sont moyens, l’inferieur est le plus p e ­
tit. La fleur porte 2 étamines, le style
est court, 1 mm au plus. Le fruit é g a le
le calice, c’est une capsule comprimée
par le côté, en cœur renversé, héris­
sée, renflée-didyme à 2 lobes émar-
ginés, contenant 2-4 graines.

Biotope prim aire


Lisières et clairières forestières,
maquis et garrigues, landes.

Biotope secondaire
Cultures, vignes et vergers, m araîcha­
ges, jardins familiaux.
Bords des chemins et des routes, ter­
rains vagues, friches agricoles, jachè­
res.

Floraison février-octobre

Caractères indicateurs
Engorgement en M O archaïque des
sols riches en bases et à très faible
pouvoir de rétention.
Carence en humus et en azote, caren­
ce en M O animale.

Médecine
Son emploi est réservé au corps
médical. r
La plante entière est amère et astrin­
gente.
I M : Utilisée pour soigner les m a la ­
dies chroniques de peau, asthme et
bronchite.

Cuisine
Non comestible.

Beaucou d ’e -------------- --------------- n m u ic l ____ ____ ____

V o T r ïÆ Æ
^ lu rn u m la n ta n a
<U
Description £

L a Viorne lantane e s t u n a r b u s t e d e 1 - 3
m, a r a m e a u x t r è s f le x ib le s , c o u v e rt s , U
a in s i q u e le s b o u r g e o n s e t l a f a c e in ­
O
f é r i e u r e d e s fe u ille s , d e p o il s é t o ilé s
p u lv é r u le n t s . L e s f e u ille s o p p o s é e s ,
c a d u q u e s , é p a i s s e s , o v a le s , u n p e u
e n c œ u r à la b a s e , s o n t s im p le m e n t Q)
d e n té e s et à n e rv u re s ra p p ro c h é e s
e t t r è s s a illa n t e s . L e p é t io le e s t c o u r t G
e t t o m e n t e u x , d é p o u r v u d e s tip u le .
L e s f le u r s b l a n c h e s , o d o r a n t e s , t o u t e s _C
é g a l e s , f e r t ile s e t e n c lo c h e , s o n t r é u ­
Q)
n ie s e n c o r y m b e s s e r r é s , c o u r t e m e n t
p é d o n c u l é s e t t e r m in a n t le s r a m e a u x .
L e c a l ic e e s t à 5 s é p a l e s s o u d é s e t à 0
5 d e n t s c o u r t e s e t o b t u s e s . L a c o r o lle >
e st à 5 p é t a le s s o u d é s e n c lo c h e et
à 5 l o b e s i n é g a u x . L a f le u r p o r t e 5
é t a m in e s . L’o v a i r e e s t s u r m o n t é p a r 3
s t i g m a t e s s e s s ile s . L e f r u it e s t u n e b a i e
00
o v o ïd e -c o m p r îm é e , d ’a b o r d v e rt e , V
p u i s r o u g e e t e n fin d e v e n a n t n o ir e à
m
m a t u r it é c o m p l è t e . L a b a i e e s t à 1
O
l o g e c o n t e n a n t 1 g r a in e . g

Q)
Biotope primaire
L is iè r e s e t c l a i r i è r e s f o r e s t iè r e s . 0
L a n d e s e t f r u t ic é e s .

V Biotope secondaire
H a i e s d e s b o c a g e s , f r ic h e s a g r i c o l e s ,
c o u p e s d e bois.^
P r é s -b o is d e s r é g io n s m o n ta g n a rd e s .

Floraison a v ril-m a i
Fructification a o û t-se p te m b re

b *£ j$ ïF - ■ T*V- % r f & A
Caractères indicateurs
E n g o rg e m e n t en M O a r c h a ïq u e
d e s s o l s r ic h e s e n b a se s sou v e n t à
p H > 7 ,5 .

M édecin e
L e s b o u r g e o n s s o n t d r a î n e u r s e t a n t i­
h is t a m in iq u e s .
L e s b a i e s e t le s f e u ille s s o n t a s t r în g e n -
t e s. §8
M G : M a n if e s t a t io n s a lle r g iq u e s d i­
v e rse s, a sth m e s, e c z é m a s, m a la d ie d e
B a se d o w , d r a in a g e d u poum on.
T M : D i a r r h é e s e t d y s e n t e r ie s .

Cuisine
L e s b a i e s b ie n m û r e s ( n o ir e s ) s o n t f r é ­
q u e m m e n t m a n g é e s p a r le s e n fa n t s .
E lle s s e r a ie n t c o m e s t ib le s m a is t o u ­
t e s le s s o u r c e s n e s o n t p a s d a c c o r d
e n t r e - e lle s , c e r t a in e s le s donnent
c o m e s t ib le s , d ’a u t r e s le s d is e n t
l é g è r e m e n t t o x iq u e s . D a n s t o u s le s c a s
s ’a b s t e n i r o u à u s e r a v e c m o d e r a t io n .

H réüexib,e s o ------7 " ; --------------------- ^ nOtCC --------------------------------------------------------- g----- j-------------------


P°s e o h l f t | lb d e S R S I * ° îr ® ^ e s *î e n s e t o n t é t é u t ilis é s e n v a n n e r i e e t c o r d e r îe . T
^ ° Ve c le s a u ^r e s Vibumumade l a ^ o r e f r a n ç a is e , Viburnum opulos e t Viburnum thus.
f c ic i ¡Ursula FABACEES
(LÉGUMINEU$ES)(PAPILLI0NACÉES)

Description

La V e sc e hirsute est une plante


annuelle de 2 0 - 6 0 cm, velue et grêle.
Les tiges sont flexueuses et g rim p a n ­
tes. Les feuilles composées, paripen-
nées, sont 6 6 - 1 0 paires de folioles et
terminées p ar une vrille rameuse. Les
stipules sont ordinairement découpées.
Les fleurs blanches, très petites, 3-5
mm, sont réunies p a r 3 -8 en g ra p p e s
courtes et axillaires, portées p a r des
pédoncules aristés un peu plus courts
ou égalant la feuille. Le calice velu,
tubuleux en cloche, est à 5 dents d re s­
sées. La corolle d é p a sse un peu le c a ­
lice, elle est constituée d ’un étendard,
de deux ailes et d ’une carène. Le fruit
est une petite gousse de 8 - 1 0 mm,
linéaire oblongue, bosselée, terminée
en bec, velue, rarement glabre, n oirâ ­
tre à maturité. Elle contient 2 graines
à hile égalant le tiers du contour de
la graine.

Biotope prim aire


Pelouses et prairies des vallées allu­
viales.

Biotope secondaire
Prairies agricoles, friches agricoles.
Cultures, vignes et vergers.
Bords des chemins et des routes,
terrains vagues.

Floraison avril-septembre

Caractères indicateurs
C om pactage et anaérobiose des sols
à faible pouvoir de rétention, carence
en azote.
Feutrages, asphyxie et blocage du
phosphore des sols carencés en numus
ou en M O animale.

Médecine
Les fleurs et les gousses vertes sont
diurétiques, sédatives des voies uri­
naires et hépatiques.

Cuisine ’
Seuls les fruits ou les graines sont
comestibles bien cuits. Les graines
deviennent égalem ent comestibles
quand on les fait germer.
Les légumineuses contiennent des
alcaloïdes toxiques pour l’homme qui
sont détruits p ar la germination ou la
cuisson.

ïoutes les légumineuses sont toxiques crues, certaines deviennent com estibles a p rè s cuisson ou germination. E
e fe les légumineuses crues provoquent une m aladie de dégénérescence nerveuse O D o e W e « lathyrisme
plaque.1^ rUS# ° S G e “ es) d ° nt es sVmP tomes sont proches d e la m a la d ie d ’Alzheim er ou de la sclérosé e
Les légumineuses ont la faculté de fixer l’azote de l’air dans lf»s j • .• d*
micro-organismes nommés azotobacters. nodosités d e s racines en sym bioses avec de
Un hhectare
e c V a % ''d
dee 7Trèfle
r è î; Mo
ouÏÏSH
d<*i t<|IODaCTerS-
/ — ---- * *„ s" e i ° eS rQCmes en sym bioses ave*
largement suffisantes voire d é là T x c é ie n .', ” * er 6n,re 6 0 0 e < 8 0 0 Ira d W . a r-
azotes chimiaues soInKUc . ° ®xcedenîaires, pour cultiver d a zo te p a r an. C e s quantités sor
ammonitrate est donc un *eS P° u a !1,s comme le nitrate d ’am m nn Ulre d e s, céréales. L’em ploi des en engra
de pétrole p o ür fa £ e Z » ™ sens « « ^ ¡ q u e . C ’est é g a l e m e n t ^ n o n ™ ° P P elé à .torf P ar ' « professionne
légumineuses qui ont des ¡ d é l T ^ 6 "!trate d ’ammonium. Nous n’a v o n f ™ ec° nomi.9 ue car il faut deux tonni
_______1 f deS ldees et ne demandent qu'à produire S I P° S de P étrole mais nous avons d<
--------------- --------------------- P au ire des nitrates naturellement.
íAÍACÉES(LÉGUMINEUSES)(PAPILLIONACÉES) l e í a s e j p i u m

Description
L a Vesce des haies e s t u n e p l a n t e v iv a c e
h e r b a c é e d e 2 0 - 8 0 cm , p u b e s c e n t e
e t à s o u c h e r a m p a n t e - s t o lo n if è r e . L e s
t i g e s s o n t f le x u e u s e s e t g r im p a n t e s . L e s
feuilles^ c o m p o s é e s , p a r ip e n n é e s , s o n t
t e r m in é e s p a r u n e v rille r a m e u s e . E lle s
o n t 5 - 7 p a i r e s d e fo lio le s , l a r g e s d e
1 cm , o v a l e s - o b t u s e s e t e n tiè r e s . L e s
s t ip u le s s o n t o r d in a ir e m e n t d é c o u p é e s ,
in c i s é e s - d e n t é e s e t t a c h é e s d e no ir. L e s
f le u r s d ’u n v io l e t s a l e s t r ié d e p o u r p r e ,
d e 1 2 m m d e lo n g , é t a l é e s h o r iz o n t a le ­
m e n t, s o n t r é u n ie s p a r 2 - 6 e n g r a p p e s
c o u r t e s e t a x il la i r e s , t r è s b r iè v e m e n t
f ié d o n c u lé e s , b ie n p l u s c o u r t e s q u e la
e u ille . L e c a lic e t u b u le u x e n c lo c h e .
e s t à 5 d e n t s i n é g a le s , le s 2 s u p é r ie u ­
r e s c o u r t e s e t c o n n iv e n t e s . L a c o r o lle
d é p a s s e l o n g u e m e n t le c a lic e , e lle e s t
c o n s t it u é e d ’u n é t e n d a r d g l a b r e , d e
d e u x a i l e s e t d ’u n e c a r è n e . L e fr u it
e s t u n e g o u s s e d e 2 5 - 3 0 m m , lin é a ir e ,
s tip ité e , g l a b r e e t n o ir e à m a t u rit é .

Biotope primaire
P e lo u se s et p r a ir ie s des v a llé e s
a l lu v ia le s .
L is iè r e s e t c l a i r i è r e s f o r e s t iè r e s d e s
p la in e s e t d e s m o n ta g n e s.

Biotope secondaire
P r a i r i e s a g r i c o l e s , f r ic h e s a g r i c o l e s ,
h a ie s d e s b o c a g e s
C u lt u r e s , v i g n e s e t v e r g e r s , m a r a î c h a ­
g e s , ja r d in s fa m ilia u x .
B o r d s d e s c h e m in s e t d e s ro u t e s,
t e r r a in s v a g u e s .

Floraison m a i- s e p t e m b r e

Caractères indicateurs
C o m p a c t a g e e t a n a é r o b i o s e d e s s o ls
r ic h e s e n b a s e s . C a r e n c e e n a z o t e .
F e u tra g e s, a s p h y x ie et b lo c a g e d u
p h o s p h o r e d e s s o ls c a r e n c é s e n n u m u s
o u e n M O a n im a le .
A n a é r o b i o s e d e s s o ls r ic h e s e n b a s e s
e n g o r g é s e n M O v é g é t a l e a r c h a ïq u e .

Médecine
L e s f le u r s e t le s g o u s s e s v e r t e s s o n t
d iu r é t iq u e s , s é d a t i v e s d e s v o ie s u r i­
n a i r e s e t h é p a t iq u e s .

Cuisine
S e u l s le s f r u it s le s a ir a in e s s o n t
c o m e s t ib le s b i e n cuits. L e s g r a i n e s
d e v ie n n e n t é g a le m e n t c o m e s t ib le s
q u a n d o n le s f a i t g e r m e r .
Les lés g ut m i n e u s e s c o n t ie n n e n t des
a l c a l o ï d e s t o x i q u e s p o u r l’h o m m e q u i
s o n t d é t r u it s p a r l a g e r m in a t io n o u» l a
c u is s o n .

_A notcL.
des haies e st u n e e s p è c e d e s p r a i r i e s d e f a u c h e d e l a d ir e c t iv e H a b i t a t . C e s p r a i r i e s s o n t r ic h e s e n e s -
M rares
Péces rc — et5t p r o té g é e s . L a b i o d i v e r s i t é r e m a r q u a b l e d e c e s m ilie u x g a r a n t i t l’é q u i l i b r e d e s s o ls e t l a b o n n e
sonfé
fié de
des anim
____ aux d o m e s t iq u e s q u i le s p â t u r e n t . C e s p r a i r i e s , r ic h e s d ’u n g r a n d n o m b r e d ’e s p è c e s , s o n t d e s
.¡maux
ervoïi à se m e n ce s d a n s l e s q u e l s n o u s p o u r r o n s p u i s e r p o u r r e v é g é t a i i s e r le s d é s e r t s q u e l’a g r ic u lt u r e
eseryoir$
I ¡Quelle crée.
maintenir cette b io d iv e r s ît é , c e s p r a i r i e s d o i v e n t ê t r e f a u c h é e s , si p o s s i b l e e n f a u c h e t a r d iv e , e t p â t u r é e s
Ie "joins souvent p o ssib le . . . . , , , ,
CîPececaractéristique d e s p r a i r i e s f a v o r a b l e s à l a p r o d u c t i o n l a i t i è r e c e t t e p l a n t e f a i t p a r t i e d u c o r t e g e d e s
nécessaires à la q u a li t é o r g a n o l e p t i q u e d e s f r o m a g e s , p a r t ic u l iè r e m e n t d e s f r o m a g e s A . O . C . _______ >

•r M r v r i OPEDIE ^17
scum VISCACÉES (LORANTHACÉES

Description
Le G u i est une plante épiphyte, vivace
herbacée ou sous-arbrisseau de 2 0 -
8 0 cm, glabre, vert-jaunâtre, a tiges
arrondies, articulées, di-trichotomes. Il
est buissonnant, croissant en touffe et
hémiparasite sur les arbres où il est ins­
tallé par ses « suçoirs » en forme de
coins, traçants entre l’écorce et le bois.
Les feuilles opposées sont oblongues,
obtuses, atténuées à la base, épaisses,
coriaces et à 5 -6 nervures parallèles.
Les fleurs dioïques jaunâtres, sont réu­
nies en petites têtes sessiles au sommet
de tous les rameaux et à l’aisselle des
feuilles. Les 4 divisions du périanthe
des fleurs mâles portent chacune une
anthère sessile, appliquée en dedans
et s’ouvrant par des pores nombreux
pour libérer le pollen. Les fleurs fe­
melles sont à périanthe à tube soudé
à l’ovaire et à 4 divisions charnues,
écailleuses, alternant avec les 4 dents
d ’un axe floral creux renfermant
l’ovaire. Le fruit est une baie sessile,
globuleuse, blanche à maturité, veinée
translucide, â pulpe très visqueuse et
renfermant une seule graine.

Biotope primaire
Plante épiphyte et parasite sur de
nombreuses espèces d ’arbres et d ’a r­
bustes.
Le G u i est beaucoup plus abondant
dans les régions calcaires.

Floraison février-mai

Médecine
Les bourgeons, jeunes pousses et la
plante entière fleurie (non fructifiée)
sont hypotensifs, diurétiques, toniques
cardiaque.
M G et T M : Hypertension artérielle,
artériosclérose, albuminurie, goutte,
migraines, crampes, vertiges, troubles
de la ménopause, tumeurs, sciatiques
et arthroses.

Cuisine
Plante toxique.

“ ---------;-------------- --------------------H noter_______ ______ _________________________


puérison paH es m éthodes^onv^ *e cancer pour éviter les rechutes après une rémission ou

digèrent pas la graine qui es?e^Dulsé^nvlfr ir ! SeaUX-' *es griY es notamment, qui digèrent le fruit mais
se colle sur un arbre, alors le Gui o o u r r n excrements. Si au moment de l’expulsion, la graine tomb«
dormance de la graine. ® r' car e Passage par le tube digestif de l’oiseau aura lev<
viscum album L.subsp album est (
rare sur Tilleul, Amandier et Aubépine mr o A omm'er5‘ Poiriers, Peupliers, Saules, Robiniers, etc, un peu f
C/iene, C/iataigner, jamais vu à ce**jour sur le m re SUr ^runier>Abricotier, Cerisier, Noisetier, Frêne, Char
Viscum album L. subsp abietU /u/TJ.u a e \ l H e ,re

Viscum album L subsp a u s tL w m w l fh ^ V a it Z ’ COUr° n' 5Ur Abies alb°


r ." -a, / ï br.iqué.? y ? c 'es baies du Gui de In n ? T i * couram sur p'"os sylveslris.
arâce ^ *P.se cacat malum )) (Plaute) Lcl P° Ur c,a Ptu'Jer 'es oiseaux qui transmettent et sèmen
? 5e™ capturée. Nous no urdn^ I® e,n reP ° " d.°" ' le Gui, a id e à la production de la i
ou t( Du canard à trois pattes dont une ®g a *ement faire une autre citation (( Qui de la poule
T %itex agnus-ccistus
Description
L e Gattilier e s t un s o u s - a r b r is s e a u o u
un a r b u s t e d e 1 - 4 m, o d o r a n t , à je u n e s
ra m e a u x o b tu sé m e n t q u a d r a n g u la ir e s
e t t o m e n t e u x . L e s f e u ill e s c a d u q u e s
s o n t p é t io lé e s , c o m p o s é e s p a l m é e s
à 5 - 7 f o l io l e s l a n c é o lé e s , e n t iè r e s ,
t o m e n t e u s e s - b la n c h â t re s e n d e s s o u s .
L e s p e t it e s f le u r s b l e u â t r e s o u r o s e s
s o n t r é u n ie s e n v e r t ic ille s d is t in c t s f o r ­
m a n t d e l o n g u e s g r a p p e s in t e r r o m p u e s
e t t e r m in a le s . L e c a l ic e e n c l o c h e e s t
to m e n te u x e t à 5 d e n ts t r ia n g u la ir e s
3 f o i s p l u s c o u r t e s q u e le t u b e . L a
c o r o lle , à 5 p é t a l e s s o u d é s e n t u b e
s a ill a n t , e s t b i l a b i é e , l a l è v r e s u p é ­
r ie u r e b i l o b é e , l’in f é r ie u r e à 3 lo b e s ,
le m é d i a n p l u s g r a n d . L e s 4 é t a m i ­
n e s s o n t s a ill a n t e s . L e s t y l e f ili f o r m e
e s t t e r m in é p a r u n s t i g m a t e b i f i d e
à l o b e s d iv e r g e n t s . L e f r u it e s t u n e
d r u p e g l o b u l e u s e , p e t it e , n o i r e o u
n o i r e - r o u g e â t r e à m a t u r it é , t r è s o d o ­
r a n t e e t d é p a s s a n t p e u le c a lic e .

P la n t e p r o t é g é e . N e p a s cu e illir.

Biotope primaire
O u e d s e t r i p i s y l v e s d e s r iv iè r e s , f o ­
r ê t s - g a le r ie s d e la r é g io n m é d it e r r a ­
néenne.

Biotope secondaire
P a r c s e t j a r d i n s o ù e ll e e s t f r é q u e m m e n t
c u lt iv é e , r a r e m e n t s u b s p o n t a n é e .

Floraison j u in - a o û t

Caractères indicateurs
M ic r o c lim a t trè s c h a u d e t trè s fo rt
c o n t r a s t e h y d r i q u e d e s s o l s t r è s r ic h e s
e n b a s e s m a is d é c a lc if ié s .
A b s e n c e d ’h u m u s e t d e M O , a b s e n c e
d e s o l o u s o ls trè s ro c h e u x .

Médecine
L e s f r u it s s o n t h o r m o n e - lik e .
T M : M é n o p a u s e , b o u f f é e s d e c h a le u r ,
o s t é o p o r o s e , im p u is s a n c e , d é f a i l l a n ­
c e s s e x u e lle s .
#
Cuisine
L e s f r u it s d e Gatfilier s o n t u t ilis é s c o m ­
m e c o n d im e n t s o u s le n o m d e « p o i v r e
s a u v a g e » , à u t ilis e r a v e c b e a u c o u p
d e m o d é r a t io n . A u v u d e s p r o p r i é t é s
m é d ic in a le s p u iss a n t e s d e ce tte e s p è c e
il v a u t m ie u x l a r é s e r v e r à c e t u s a g e .

[Cette plante très r a r e e n F r a n c e e s t p r o t é g é e a u n i v e a u n a t i o n a l e t s a c u e ille t t e e s t in t e r d it e s u r le s p o p u la t io n s


1sauvages.
81e est très fréq u e m m e n t c u lt iv é e c o m m e p l a n t e o r n e m e n t a l e e t c o m m e p l a n t e m é d ic in a le . O n n e p e u t u tilise r
en cuisine ou en m é d e c in e q u e le s g r a i n e s p r o v e n a n t d e c e s c u lt u r e s à c o n d it io n q u e c e s o it d e s c u ltu re s
biologiques ou b io d y n a m iq u e s .
« Gatfilier est une e s p è c e d e s b i o t o p e s d e l a d i r e c t i v e H a b i t a t . C e s m ilie u x s o n t r ic h e s e n e s p e c e s r a r e s
*1 protégées. Leur b io d iv e r s i t é r e m a r q u a b l e g a r a n t i t l’é q u i l i b r e d e s s o ls . C e s b io t o p e s , r ic h e s a u n g r a n d
jombre d'espèces, so n t d e s r é s e r v o i r s a s e m e n c e s d a n s l e s q u e l s n o u s p o u r r o n s p u i s e r p o u r r e v e g e t a h s e r le s
^éserts créés p a r l’a g r ic u lt u r e d ’a u j o u r d ’h u i. __________________________ . .. ....„v '
ÿutoia mifiiros PO ACEES (G R A M INAC ÉESI(G R AM INÉES)

Description

la Vulpie q u e u e d e rat est une plante


annuelle de 2 0 - 6 0 cm, g la b re a
racines fibreuses. Les tiges genou; ees
ou dressées sont grêles et feu.llees
iusqu’à la panicule. Les feuilles étroites
sont enroulées et à ligule courte L ep.
est une panicule longue de 1U-/U
cm, étroite, souvent arquée, verte ou
violacée à ram eaux inférieurs n ais­
sant assez loin du dernier nœud. Les
pédicelles des épillets sont courts et
2-3 fois plus longs que leur épaisseur.
Les épillets à 4 -8 fleurs, comprimés p a r
le côté, dilatés en éventail au sommet,
sont à axe glabre. Les glumes, non
aristées, bien plus courtes que les fleurs
sont très inégales, l'inférieure égalant
le tiers de la supérieure. Les glumelles
glabres sont à arêtes plus longues
qu’elles. La fleur porte 1-3 étamines
à anthères très petites. Les stigmates
terminaux et dressés sont inclus dans
les glumelles. Le fruit est un caryopse
glab re ou hérissé au sommet, linéaire-
allongé, canaliculé à la face interne
et adhérant à la glumelle supérieure.

Biotope prim aire


Arènes granitiques et schisteuses,
sables des dunes littorales et conti­
nentales, sables des fleuves et des
rivières.

Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes,
terrains vagues, carrières et sablières,
friches urbaines.
Cultures, vignes et vergers, m araîch a­
ges, jardins familiaux.

Floraison avril-juillet

Caractères indicateurs
Sols à très faible pouvoir de rétention
en eau et en éléments fertilisants.
Carence en argiles, en humus, en M O
animale et en azote.

U lp lG noter.
l U l u l ____ _

V u la îa ^ b r o n io ^ d e ^ liV G a v - V*?-botaiSqllmentT^e ' présentent les m êm es caractères indi


V u f ia D
t umot. g°V “
ila
d Vülpi° s o l d e s

V J P '° H h c h = V u lp ia unrglumrs
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CUISINE SAUVAGE

A ■ RAPP61 D€S RÈGLES ÉLÉMENTAIRES D€ CUEILLETTE D€S PLflNT€S SAUVAGES :


fll - Reconnaître les plantes à cueillir :
Il faut savoir quelles plantes sont comestibles et être sûr de son identification quand on veut
manger des plantes sauvages. La confusion avec des espèces toxiques peut être mortelle. Cela
se produit déjà avec des espèces aromatiques du jardin comme la Petite ciguë et le Persil, deux
ombellifères dont les feuillages se ressemblent, les risques sont encore plus nombreux avec les
espèces sauvages.
Il faut donc identifier avec soin les espèces que l’on veut consommer (utiliser des flores,
apprendre à reconnaître les plantes dans le milieu naturel, pas seulement dans des livres) et
aussi faire attention, au moment de la cueillette, à ne pas ramasser des espèces ou des parties
d’espèces toxiques poussant au milieu d ’espèces comestibles. Il faut toujours vérifier sa récolte :
cela permet d'éviter les mélanges de plantes indésirables et d ’éliminer les parties dures et les
impuretés de toutes sortes.

A2 - Choisir un endroit non pollué :


Une plante comestible peut être toxique si elle a poussé dans un endroit pollué par des produits
chimiques. Il faut donc regarder les terrains qui se trouvent à proximité de votre lieu de récolte
pour éviter les lieux pollués : les bords de champs cultivés, les haies ou les allées désherbées,
les bords de route, les zones urbanisées, les bords de rivières eutrophisées, etc....
Les pesticides, herbicides, insecticides, (homicides I), sont stockés dans le sol et par les plantes,
la consommation de celles-ci peut provoquer des désagréments immédiats ou à long terme.
Ces produits sont vendus dans des em ballages portant des têtes de mort et ils sont régulière­
ment interdits à la vente quand leur dangerosité a enfin pu être prouvée. O n ne sait jamais
quand on ramasse à proximité de champs cultivés, si des produits viennent d’être épandus ou
non. Les désherbants ne sont « visibles » que lorsque les plantes se dessèchent quelques jours
après avoir reçu un traitement.
Les plantes ont tendance à stocker ou à fabriquer des éléments chimiques en fonction de ce
que contient le sol, certaines espèces plus que d ’autres, par exemple : les laitues, les épinards
fabriquent des nitrites quand ils poussent sur un sol riche, que ce soit en matière organique ou
en engrais chimique. Les nitrites à forte dose sont nocifs pour la santé.
Les plantes accumulent les métaux lourds issus de la pollution de l’air ambiant : il faut donc
éviter les zones urbanisées et les bords de route. >

A3 - Préserver le milieu naturel et les espèces présentes par une cueillette


raisonnable :

Les plantes poussent en interaction avec leur milieu de vie et les espèces présentes à proximité.
Il faut donc préserver ce biotope afin de pouvoir continuer à trouver les espèces souhaitées ne
serait-ce que pour continuer à venir les prélever.
Il faut respecter les milieux naturels quand on s'approche pour faire la cueillette (suivre les
chemins ou sentiers, ne pas piétiner inutilement, ne pas détruire les espèces que l’on ne cueille
pas...) et cueillir uniquement ce qui est nécessaire pour sa consommation immédiate. Les plantes
doivent être consommées les plus fraîches possible et il ne sert à rien d'en ramasser deux fois
plus que ce que l’on pourra consommer.
Il faut aussi faire un prélèvement raisonné afin de permettre à la plante de se reproduire. En
fonction du statut biologique (plante annuelle ou vivace), de la partie récoltée (plante entière,
feuilles, fleurs, graines ...), de la rareté, on pourra prélever un pourcentage plus ou moins
important de l’espèce.
O n évitera d ’arracher une plante vivace alors que c’est moins grave pour une plante annuelle dont le
cycle de vie est rapide : il suffît alors de laisser suffisamment d ’individus pour produire des graines.

B - LA CUEILLETTE :
A l - Quelle partie cueillir ?

Il faut cueillir les parties tendres des plantes comestibles.


Dans les plantes annuelles, tout est tendre tant que la plante n’est pas à graines. Quand elle
commence à fructifier, les tiges, les fruits deviennent durs.
Certaines espèces deviennent amères en vieillissant. C ’est surtout vrai pour les plantes bisan­
nuelles ou vivaces. Il faut dans ce cas apprendre à reconnaître les rosettes de ces plantes avant
qu’elles ne viennent à fleur.
Quand les plantes ont commencé à se lignifier, à durcir, on peut encore prélever les feuilles, les
inflorescences, les boutons floraux.

Volume 2
l . 'K N C Y C 'L O P f . D l K 323
'P la n t e s b i o - in d ic a t r ic e s
CUISINE SAUVA

Pour consommer les racines, il faut être vigilant quant à la rareté^ d e l’e sp è ce sur le site de cueillette
mais aussi en général, car une espèce a b o n d a n te localem ent peut être très ra re partout ailleurs. Dans le
cas des plantes bisannuelles, il faut préle ve r la racine la p re m iè re année, ca r ensuite la racine devient
ligneuse (comme pour les carottes p a r exem ple).

ÎÎ2 - C o m m e n t c u e illir ?

C ouper la partie de la plante que l’on souhaite consommer. N e p a s a rra c h e r les plantes avec la racine
quand on veut utiliser les feuilles : pour p ré se rv e r la plante et la p ro p re té d e la récolte (présence de
terre).
Ram asser le plus p ro p re possible pour éviter les contam inations et un n e tto y a g e long et fastidieux.
O n peut se servir d ’un couteau ou d ’une p a ire de cise a u x p o u r co u p e r les p a rtie s intéressantes sans trop
abîm er la plante qui pourra continuer à vivre et à se reproduire. O n peut aussi co u p e r avec l’ongle, ce
qui permet de juger de la dureté de la plante.
Il faut éviter de stocker les plantes d a n s un sac p lastiqu e p o u r éviter les ferm entations et les moisissures La s°üF
tes sau
léguée
(33 - Q u a n d c u e illir ?
50UpeS-
épinar<
Le printemps paraît la saison la plus a d a p t é e q u a n d les p lantes sont jeunes, m ais d e s esp è ce s différentes
poussent tout au fil de l’année. Le plein été est la saison la moins fa v o ra b le , ca r b e a u c o u p d e plantes les g ° ü
sont en graines ou sont difficilement m a n ge ab le s, ca r leur a d a p ta tio n à la sécheresse les a dotées de Voici ql
particularités peu a p p é tan te s : feuilles cireuses ou réduites à d e s épines, poilues, etc.
Pour m anger toute l'année des plantes sau vage s, il faut m onter en altitude ou chercher d e s coins froids potog<
(om bragés, humides, e xp o sé s au nord...) où le printem ps est plus tardif. 1 litre 1
Les plantes de milieu humide sont moins précoces, ca r ces milieux se réchauffent moins vite. Les terrains grillé, s«
remués assurent un renouvellement en perm ettant a u x plantes annuelles d e pousser à nouveau (pseudo
culture). Faites b<
A l’automne, quand reviennent les pluies, b e a u c o u p d e plantes re d é m a rre n t donnant de nouvelles min. Ret,
pousses fleuries, tendres à croquer. Les rosettes des plantes bisannuelles ou annuelles sont déjà en place, Battez It
pourquoi attendre le printemps ? bouillir'.

Soupe
Par pers
1 oignor

Faites re
morceau
servez cr

Velouté
Même v<
*re.
CUISINE SAUVAGE

C- L6S R€C€TT€S :
Les plantes ou parties de plantes peuvent se m anger crues ou cuites. Crues, vous préservez le m axi­
mum de vitamines et de nutriments, cuites, vous augm entez la diversité culinaire de vos repas.
Elles peuvent être cuisinées pour elles-mêmes, pour en savourer le goût inimitable ou en m élange
avec d ’autres espèces et avec les légumes habituels. La plupart des recettes dans lesquelles vous
incorporez des légumes peuvent être réalisées avec des plantes sauvages. Il faut juste s’habituer au
goût et apprendre à doser la plante d a n s votre préparation.
Certaines plantes au goût prononcé serviront d ’arom ates alors que d ’autres, plus douces, seront le
légume de base de votre plat.
Vous pouvez bien évidemment les utiliser d e l'entrée a u dessert ainsi qu’en boisson.

Cl - Soupes, potages :
La soupe, mélange de légumes p a r excellence, se prête tout naturellement à l’utilisation des plan­
tes sauvages. Elle permet l’introduction progressive de celles-ci dans l’alimentation. Les feuilles des
légumes que vous utilisez habituellement en racine (carotte, navets, radis...) peuvent s’ajouter à vos
soupes. Les feuilles et parties tendres d e nombreuses espèces remplaceront ou compléteront les
épinards ou le chou p a r exemple. Laissez fa ire votre imagination et soyez prêt à être surpris p a r
les goûts que vous découvrirez.
Voici quelques recettes mettant en valeur certaines plantes :

Potage ou thym :
1 litre 1/2 eau, 2 poignées d e thym, 4 gousses d ’ail, 3 jaunes d ’œuf, 1 0 0 g d e crème fraîche, pain
grillé, sel, poivre.

Faites bouillir l'eau et y ajouter le thym et l’ail. Salez, poivrez, et laissez cuire doucement pendant 10
min. Retirez alors le thym.
Battez les jaunes d ’œufs et la crème fraîche et versez le tout dans le bouillon. Maintenez au chaud sans
bouillir. Versez la préparation sur des tranches de pain grillé disposées au fond des assiettes creuses.
Soupe au cresson :
Par personne : 5 à 6 poignées de cresson, 1 pom m e d e terre, 1 bol Vz d ’eau
1 oignon, sel, poivre, crème fraîche ou beurre, croûtons d e pain

Faites revenir l'oignon dans un peu d ’huile, puis ajouter le cresson et les pommes de terre coupées en
morceaux. Après quelques minutes, ajouter l'eau, salez, poivrez et laisser cuire Vz heure. Moulinez et
servez avec un peu de crème ou de beurre en versant la soupe sur des croûtons de pain.

Velouté vert à la stellaire :


Même volume de pomme de terre que d e stellaire hachée finement. Eau, ail (facultatif), sel, poi­
vre.

Faites cuire les pommes de terre épluchées à l’eau salée.


Préparez la stellaire (parties aériennes ou jeunes pousses si elle est déjà âgée), hachez-la finement.
Dans un mixer, ajoutez pommes de terre cuites et stellaire. M ixe z avec de l’eau pour obtenir une purée
verte. Vous pouvez ajouter de l'ail. Salez, poivrez à votre goût.

Ce velouté peut être fait avec nom bre d'espèce s que vous pouvez m élanger entre elles pour obtenir
des goûts originaux. Vous profitez ainsi des nutriments des plantes presque crues.

Velouté à l'ail des ours et à l'ortie :


Une poignée d ’ortie et d ’ail des ours p a r personne. Eau, sel, poivre, crème fraîche (facultative),
pomme de terre (facultative)

Faites bouillir de l’eau, ajoutez-y l’ortie, l’ail des ours. Eteindre le feu aussitôt. Après 5 à 10 min, mou­
linez la soupe. Salez, poivrez, ajoutez de la crème si vous le souhaitez. Vous pouvez aussi faire cuire
des pommes de terre dans l’eau avant d ’ajouter les plantes.

Soupe de petite oseille :


Mêm e volume d e pom m e d e terre et d ’oxalis petite oseille, eau, sel, poivre, crème fraîche ou
beurre.

Ne gardez que les folioles de l’oxalis, coupez les longs pétioles. Mettez-les à fondre avec du beurre
dans une cocotte. Q u a n d elles ont réduit, ajoutez les pommes de terre coupées en cubes. Salez et cou­
vrez d'eau. Faites cuire 2 0 min à 7/2 heure. Moulinez et servez en ajoutant beurre ou crème fraîche.

L ’E N C Y C L O P É D I E
Volume 2 325
P la n t e s b io -in d ic a tr ic e s
CUISINE SAUVAGE

C2 - Légumes :
Les niantes peuvent servir d 'aro m a te s, m ais aussi d e b a s e p o u r fa ire d e s plats d e légum es originaux.
EMes e prêtent a u x p ré p a ra tio n s d e toutes sortes : g ra tin s tartes, tourtes, flans, om elettes... O n peut
utiMser les racines (b a rd a n e , salsifis, cam panules...), les feuilles ou ,eunes p o u sse s ou encore les fruits (les
aousses de légum ineuses p a r exem ple). . cll ..
Les recettes qui vont suivre sont re g ro u p é e s p a r ty p e d e p ré p a ra tio n . Elles sont la pour vous servir de
auide au début de votre pratique. Ensuite vous p o u rre z les diversifier tant au niveau d e s plantes utilisées,
des m élanges de plantes que d e s épices et autres in grédie n ts utilisés.

C2-1 Légumes à la béchamel :

Béchamel ou sauce blanche :


Beurre, farine, lait, (eau), sel, poivre, m uscade.

C e t t e s a u c e se p r é p a r e e n f a is a n t f o n d r e d u b e u r r e d a n s u n e c a s s e r o l e s a n s le f a i r e r o u ss ir . A j o u t e z - y d e la
f a r in e e n q u a n t it é s u f f is a n t e p o u r q u e l l e s o it a b s o r b é e p a r le b e u r r e f o n d u . A j o u t e z p e u à p e u d u lait en
t o u r n a n t la p r é p a r a t i o n su r fe u d o u x . V o u s d e v e z o b t e n ir u n e s a u c e b l a n c h e é p a i s s e p l u s o u m o in s liq u id e
s e lo n l’u s a g e e n v i s a g é . S a l e z , p o i v r e z à la fin.
Cette sauce est une b a se aussi bien pour les gratins, les tartes, les souffles, etc. Q u a n d on veut la servir
avec du poisson, on peut utiliser le court-bouillon à la p la ce du lait. Le lait peut être d e vache ou de
soja, de riz, etc.

Brocolis sauvages en sauce blanche :


Brocolis (inflorescences de C a r d a r ia d r a b a ou d ’autres crucifères), beurre, farine, lait, (eau), sel, poivre,
muscade, from age râ p é ou chapelure (facultatifs)

F a ite s c u ire à la v a p e u r u n e d i z a i n e d e m in u t e s d e s in f l o r e s c e n c e s d e C a r d a r i a d r a b a ( o u d ’u n e a u t r e c r u c i­
fè re ). V o u s p o u v e z a u s s i les é b o u illa n t e r 3 m in p u is le s é g o u t t e r , e lle s s e r o n t p l u s c r o q u a n t e s .
P r é p a r e z v o t r e s a u c e b é c h a m e l e n u tilisa n t u n p e u d ’e a u d e c u is s o n d e s b r o c o l i s . M e t t r e le s b r o c o l i s d a n s un
p la t a lla n t a u four, les r e c o u v r ir d e s a u c e p u is d e f r o m a g e r â p é o u d e c h a p e l u r e ( f a c u lt a t if s ) .
F a ite s g ra tin e r.

Légumes velours :
Rosettes de bourse à pasteur, jeunes feuilles de prim evère, beurre, farine, lait, (eau), sel, poivre, paprika,
estragon ou cerfeuil frais.

F a ite s b o u illir d e s r o se tt e s d e b o u r s e à p a s t e u r et d e s j e u n e s f e u ille s d e p r im e v è r e . E g o u t t e z - l e s et h a c h e z - le s


finem ent.
F a ite s u n e b é c h a m e l é p a i s s e a v e c un p e u d ’e a u d e c u is s o n , a j o u t e z d u se l, d u p a p r i k a , d e l 'e s t r a g o n o u d u
c e rfe u il f r a is h a c h é . M é l a n g e z a u x l é g u m e s et f a it e s r é c h a u f f e r d o u c e m e n t . A j o u t e z u n e n o i x d e b e u r r e .

C2-2 Tartes :

Les tartes permettent de réaliser des plats com plets à m a n g e r a ve c une s a la d e ou d e s entrées originales,
ous es ferez varier à I infini selon la pâte utilisée, d e la raffinée p â te feuilletée à la p â te a pain en
passant par la pâte brisée, selon la garniture, typ e quiche lorraine ou a v e c une sauce blanche épaisse
et bien sur en fonction des plantes choisies.

Quiche à la ravenelle :

fa°° 5 0 g *d T fr o m a ^ e f â p é . l e j p o i ^ e ' 25 9 ^ h 6 “ " * ' e° U' 3 œU' S' 5 0 9 de Crème ,raîChe' 5 ° 9 de

F a ite s b la n c h ir la r a v e n e lle et é g o u t t e z - l a .

d o ig t s p o u f q ^ a t ' i n T l V k, d ? Ur[ e/ ^onne' u n e p i n c é e d e s e l e t m é l a n g e z r a p i d e m e n t d u b o u t d e s


re X e rZ x T e u re s '° U' ' G A ' ° u fe r d e ' ' e ° u une b o u l e q u e v o u s la is s e z

h a c h é e sur le fo n d d e tarte ^ 0n S ° tarte' ^ a ife s P r ^ c u ire 5 m in. R é p a r t is s e z la r a v e n e lle é g o u tté e et

se z d e f r o m a g e r â p é et faites” cuire 3 5 'm in à l!o u r c h a u d ^ ^ S° le Z ' p o i v r e z - V e r s e z su r la tarte' 9 a rn ,s'

Tarte à l’ail des ours :

fraîche, lait,Pfrom agedrâ p é “ sel’ p o îv r ^ ’mu°scade.5 ° 9 ^ ' “ h " 6' ’ 2 5 9 d e b e u rre - e a u - 2 œ u,s- crème
CUISINE SAUVAGE

Faites une pâte brisée (voir ci-dessus), étalez-


la dans un plat à tarte et répartissez dessus les
feuilles d'ail des ours coupées grossièrement.
Versez dessus la préparation œufs battus avec
lait et crème, ajoutez le fromage râpé et faites
cuire 4 0 min. Vous serez surpris par la douceur
de cet ail quand il est cuit ainsi. Il peut rester un
peu difficile à digérer pour les estomacs sensi­
bles : à consommer avec modération.

C2-3 Tourtes :

Les tourtes sont des tartes recouvertes d ’un couvercle de pâte. Les plantes y cuisent à l’étouffée et par­
fument intensément la pâte.

Tourte aux herbes : recette corse


1 poignée de feuilles de cresson, 2 poignées de feuilles de blettes (ou de chénopode, amarante), 2
oignons, 2 brins de menthe, 2 brins de persil, 4 petites branches de marjolaine, 3 cuillères à soupe d'huile
d’olive, 2 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse, 1 œuf, sel, poivre.
Pâte brisée : 2 5 0 g de farine, 3 cuillères à soupe d ’huile d ’olive, 15 cl d’eau, sel.

Mélangez les ingrédients de la pâte et laissez-la reposer 4 heures.


Faites blanchir les feuilles de blettes et de cresson avant de les égoutter fortement et de les hacher fine­
ment.
Emincez les oignons très finement et faites-les revenir dans l'huile d ’olive. Mélangez-les aux blettes et au
cresson. Assaisonnez avec la menthe, le persil et la marjolaine hachés. Salez et poivrez. Ajoutez la crème
fraîche et l'œuf battu. Mélangez. Etalez la moitié de la pâte. Garnissez-la avec le mélange aux herbes. Éta­
lez le restant de pâte puis recouvrir. Soudez les bords en les pinçant. Faites un trou au sommet de votre tourte
comme une cheminée. Faites cuire au four chaud (th. 7. 180°C) durant 4 0 minutes. Servez tiède ou froid.

Tourte aux herbes sauvages :


Un mélange d ’herbes diverses :
- Herbes douces au goût : épilobes, chénopodes, amarantes, violettes, m auves,...
- Herbes aromatiques : lamiers, lierre terrestre, ails, oseille, pissenlit, porcelle, persil, cerfeuil... au choix
et en petite quantité. Plus il y a de variétés, plus on est sûr de ne pas commettre de faute de goût. 2
œufs, farine, crème ou lait, from age râpé (facultatif), sel, poivre.
Pâte brisée : 2 5 0 g de farine, 1 2 5 g de beurre, eau, sel

Dans un saladier, hachez finement toutes vos herbes. Ajoutez-y deux œufs battus en omelette, le lait ou la
crème, un peu de farine, salez, poivrez. Ajoutez du fromage si vous le souhaitez.
Etalez la moitié de votre pâte brisée, la garnir de la préparation. Étalez le restant de pâte puis recouvrir.
Soudez les bords en les pinçant. Faites un trou au sommet de votre tourte comme une cheminée. Faites cuire
au four chaud (th. 7. 180°C) durant 4 0 minutes.
Vous pouvez remplacer la pâte brisée p a r de la pâte feuilletée ou au contraire par de la pâte à pain et
vous aurez une tourte raffinée ou rustique. Vous pouvez ajouter aussi des lardons ou du saumon fumé, etc.

L’ENCYCLOPÉDIE
olumc 2 " P ln n te s fc»¡o-ind¡ea+HeeS
CUISINE SAUVAGE

C2-4 Om elettes :

Le principe de l’omelette est sim pie et les com binaisons infinies. En voici qu e lq u e s-u n e s que vous pourrez
d é ve lo p p e r peu à peu.

Par personne : 2 œufs, 1 cuillère à soupe d e lait ou d ’e a u sel, poivre.


Battez lous les ingrédients a v e c une f o u r c h e t t e a v a n t d 'a ,o u fe r le s a u t r e s m g r e d , e n t s .

Omelette oux « cham pignons » :


R a m a s s e z le p lu s p o s s i b l e d e p e t it e s fe u ille s d u c e n t r e d e s r o s e t t e s d e p l a n t a i n , le s p l u s t e n d r e s . E lle s o n t le
g o û t d e c h a m p i g n o n . C o u p e z - l e s d a n s v o t r e o m e le t t e e t f a it e s c u ir e a v o t r e g o û t .

Omelette à l'oseille : ,D 4 ..
Vous pouvez rem placer l’oseille d e s jardins p a r la petite ou la g r a n d e oseille (Rumex acetosella ou ace­
tosa), ou p a r l’oxalis petite oseille (O x a lis acetosella).

Omelette à lo pulmonaire : . .. , , ,, ,
C o u p e z en fines la n iè r e s d e s fe u ille s d e p u l m o n a i r e d a n s v o t r e o m e le t t e . A / o u t e z d u th y m , d u p e r s il et d e I a il
h a c h é a in s i q u e d u f r o m a g e r â p é . ^ #
Lo comi
F a ite s c u ire v o t r e o m e le t t e q u e l q u e s m in u t e s d e s d e u x c ô t é s .
utilisées
la salac
Omelette au scorzonèrc :
Par personne : Une p o ign é e de boutons floraux d e S c o rz o n e ra humilis (ou d un autre scorsonère ou
Salade
salsifis), 2 œufs, lait, sel, poivre.
Fleurs, f'
C o u p e z les b o u t o n s f l o r a u x d e s c o r s o n è r e . B a t t e z v o s o e u fs a v e c u n e f o u r c h e t t e e n a j o u t a n t u n p e u d e lait.
S a l e z , p o i v r e z et a j o u t e z le s s c o r s o n è r e s . F a it e s c u ir e v o t r e o m e le t t e à p o i n t et d é g u s t e z . Ramasse
amères, >
C2-5 Galettes : après les
soient gh
Vous pouvez faire des galettes avec des m é la n ge s d ’h e rb e s com m e d a n s la tourte a u x h e rb e s sa u va g e s faites vo
(voir ci-dessus).
Vous ajoutez ci votre m élange d ’herbes hachées, d e la farine, d e s œ ufs battus, un peu d e lait, du fro­
m age râpé, sel, poivre pour obtenir une consistance un peu épaisse.
Vous pouvez former des petites galettes individuelles ou une g r a n d e galette p a s trop é p a isse que vous
faites cuire à la poêle des deux côtés.
A déguster avec une salade.

Galettes aux céréales :


Par personne : un bol de flocons de céréales (avoine, seigle, orge, blé, riz...), un bol d e plantes sa u v a g e s
arom atiques (lamiers, lierre terrestre, ails, oseille, pissenlit, porcelle, laiteron, bourrache, ortie, a é g o -
pode...), un œuf, lait, farine, sel, poivre, thym.

F a ite s t r e m p e r les c é r é a le s d a n s le lait, a j o u t e z le s p l a n t e s h a c h é e s fin e m e n t , le th y m , le s œ u f s b a ttu s, la


fa r in e p o u r lier le tout, s a le z , p o iv r e z . F a it e s d e s g a l e t t e s in d iv id u e l l e s e t f a it e s le s c u ir e d a n s u n e p o ê l e a v e c
un p e u d e m a t iè r e g r a s s e .

C2-6 Légumes cuits divers :


Violette Parmentier :
2 grosses poign é es de feuilles de violette, 2 œufs, un bol d e p u ré e d e pom m e d e terre, 1 0 0 g d e fari
lait, from age râpe, beurre, chapelure, sel, poivre.

^eui'^ e *. v ' ° ^ e à la v a p e u r ou avec un p e u d e m a t iè r e g r a s s e d a n s u n e p o ê l e . M é l a n c


é o a iss e
A io u t J r ^ ^ f & ef œ u * s ^ o f f u s ' a j o u t e z la f a r in e e t u n p e u d e lo it p o u r o b t e n ir u n e p
épaisse. A,outez d u f r o m a g e r â p e s e l o n v o t r e g o û t , s a l e z , p o i v r e z .
lu re Fai/es^cuire'^o'min o?* c illa n t a u f o u r e t s a u p o u d r e z d e f r o m a g e r â p é , d e b e u r r e
lure. r o , le s cuire 2 0 mm ou , u s q u a c e q u e le d e s s u s s o it g r a t i n é . S e r v e z chaud.

Lunaire mangetout :

d r« c o m m t 'o n “^ ¡ t ’ a v e c t o s ^ o “ 'r a n g e t o ïïî’* ïiVaCe ° U ^ monnaie du p a p e puand ils 5<5n' ,rès "

ou de to c r Z I T a i Z a v Z de s e 'r T ^ e " u n im ° ' ' ére


h J Z ° d !a

Ragoût de châtaignes :
Châtaignes, ail, oignon, clou de girofle, sel, poivre, thym, laurier, persil.
CUISINE SAUVAGE

Épluchez les châtaignes entièrement, faites les griller dans une cocotte avec une matière grasse. Saupou-
drez-les d'un peu de farine et couvrez d'eau. Ajoutez les aromates, sel, poivre. Laissez cuire 2 0 à 2 5 min
sans trop remuer pour ne pas les émietter.

Beignets de fleurs de sureau noir ou d e robinier faux acacia :


Farine, oeuf, sel, poivre, om belles d e fleurs d e sureau (ou de robinier fa u x acacia), huile d e friture.

Faites une pâte à beignets en fonction du nombre de beignets souhaités. Trempez les fleurs dans la pâte puis
dans l'huile de friture chaude. Egouttez sur un papier et dégustez chaud.

Asperges sau vages :


H °u Qce.
Jeunes pousses de : houblon, tamier, ornithogale des Pyrénées.

Faites-les blanchir à l'eau salée quelques minutes selon le degré de cuisson souhaité. L'ornithogale peut se
I manger crue. M ange z-le s nature ou accom pagnées d ’une sauce comme les asperges.
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C3 - Salad e s :

La composition des sa la d e s est infinie, car chaque ingrédient a p p o rte une note différente. Les plantes
utilisées, mais aussi les huiles, les moutardes, les vinaigres, les sauces d e soja, etc. changeront le goût de
K I la salade. Des recettes de sauce seront proposées dans le p a ra g ra p h e suivant.

Salade sau vage : recette gé n é rale :


;u de lait. Fleurs, feuilles, jeunes pousses, rosettes d e plantes comestibles.

Ramassez le plus possible d ’espèces comestibles différentes en mélangeant les saveurs : douces, acides,
amères, astringentes... Gardez quelques fleurs de côté pour la décoration. Coupez très finement les plantes
après les avoir lavées et soigneusement triées pour qu’il n 'y ait pas des parties de plantes toxiques qui se
sauvages soient glissées dans votre récolte.
Faites votre sauce à salade habituelle et mélangez intimement. Ajoutez les fleurs pour décorer.
i dufra­

quevous

louvoges
I aégo*

Iffusfe
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H
Salade de sédum :
Feuilles d e sédum ou d ’orpin j sedum album, reflexum, anacam pseros, telephîum
Pommes de terre, fines herbes, huile, citron, levure alimentaire, moutarde, sel, poivre
y
Faites cuire à la vapeur des pommes de terre pour qu’elles restent fermes. Les éplucher et les couper en cubes
P dans un saladier.
Ajoutez-y les feuilles de sédum coupées en morceaux et quelques feuilles de laitue ou d'autre salade. Versez
la sauce et ajoutez des fines herbes à votre goût.

L 'E N C Y C L O P É D I E
Volume 2 " P lc m le s b i o - i n d i c a t H c e s
329 1
CUISINE SAUVAGE

nui viennent de pousser ou qui ont été recouvert de la terre d e s tau p in iè re s et d e ce fait ont blanchi à la
base Le pissenlit stimule le foie et a id e à nettoyer l’o rg a n ism e d e ces a b u s alim entaires.
Peut se faire avec la cousteline (R eichardia picroïdes) ou la porcelle (H y p o c h a e r.s sp).

R a m a s s e z d e s r o s e t t e s d e p is se n lit , b ie n le s l a v e r p o u r q u 'i l n e r e s t e p a s d e c a i l l o u o u d e te rre a u collet.


C o u p e z - le s fin e m e n t d a n s u n s a la d ie r . ,
A s s a i s o n n e z a v e c u n e v in a ig r e t t e c l a s s i q u e p l u s o u m o in s r e le v e e . V o u s p o u v e z a u s s i f a ir e c h a u f f e r d e I huile
et la v e r se r c h a u d e su r les p isse n lits. R e m u e z im m é d ia t e m e n t p o u r a t t e n d r i r t o u t e la s a l a d e . L ’h u ile p e u t être
c o m p lé t é e o u r e m p l a c é e p a r d e s l a r d o n s q u e v o u s f a it e s r e v e n i r a v a n t d e le s v e r s e r c h a u d s s u r la s a la d e .
V o u s p o u v e z c o u p e r d e s œ u f s m o lle t s e n c o r e c h a u d s o u a j o u t e r d e s n o i x , d u b le u o u d u r o q u e f o r t , etc.

C4 - Sauces :
C4-1 Sauces de salade :

Sauce aux noix :


Faites une vinaigrette avec m outarde complète, v in a ig re et huile d e noix d a n s la q u e lle vous ajoutez des
cerneaux de noix. Vous pouvez utiliser des noisettes, pignons, a m a n d e s hachées... et ajoutez des dés de
from age.

Sauce à l'avocat :
M ix e z un avocat bien mûr avec un demis jus de citron, un peu d e crèm e ou du fro m a g e blanc, sel, poivre.
Ajoutez de l’huile d ’olive en mixant.

Sauce au pavot :
Ajoutez des graines de pavot grillées et é crasé es au pilon d a n s votre sauce vinaigrette. Vous pouvez
utiliser des graines de crucifères pour relever le goût (goût d e m outarde).

Sauce au tamari :
Faites une sauce avec une petite cuillérée de tam ari (ou d e sauce soja), 3 cuillérées à sou p e d ’huile de
votre choix ou un m élange d ’huiles. Vous pouvez ajouter d e la levure alim entaire si vous voulez une sauce
onctueuse. N e salez pas, le tam ari est salé.

Eciasez au pilon des gousses d ail avec du basilic haché et un peu d e sel, puis m ontez la sauce à l’huile
d olive. En saison, vous pouvez utiliser l’ail des ours.

M a y o n n a is e aux h•e rb e■ s :
n___
Faites une m ayonnaise : battez un jaune d ’œ uf ave c un peu d e m o u ta rd e et d e sel, en ajoutant très
doucement de I huile. 1
Q u a n d votie m ayonnaise est finie, vous Douvez ninutor Hoc k o r k » -----^

C4-3 Sauces chaudes :


Sauce verte :

Sauce à la crème :

. . ^ i • 11 w i i i j i e i c v c î ,

I ats de pâtes, tiz, céréales, sur les légum es ou les v ia n d e s et poissons


CUISINE SAUVAGE

Faites revenir un oignon dans de l’huile. Ajoutez un mélange de feuilles hachées finement et faites réduire
à feu doux. En fin de cuisson, ajoutez de la crème fraîche, salez, poivrez et gardez au chaud sans faire
bouillir.

Beurres maniés :
Vous pouvez faire des beurres parfumés avec des plantes aromatiques ou à odeur forte (voir ci-dessus).
Hachez finement les plantes choisies et écrasez-les avec du beurre ramolli. Salez, poivrez et épicez à votre
goût. Mettez au frais jusqu'à utilisation.
Vous pouvez les utiliser sur des toasts ou dans vos céréales ou plats de légumes, sur des viandes et
poissons.

C5 - Desserts :
Tourte aux blettes : Un dessert typiquement niçois qui se déguste saupoudré de sucre glace !
3 poignées de feuilles de blettes (ou d e chénopode, amarante, épinards), 2 œufs, raisins secs, pignons
de pins, petits carrés de pomme, sucre glace (ou cassonade).
Pâte brisée : 2 5 0 g de farine, 3 cuillères à soupe d ’huile d ’olive, 15 cl d ’eau, sel.

Faites blanchir les feuilles de blettes, les égoutter et les hacher finement.
Etalez la moitié de la pâte, recouvrez du mélange suivant : feuilles de blette hachées, pignons, raisins,
pomme, 2 œufs battus. Etalez le restant de pâte puis recouvrir. Soudez les bords en les pinçant. Faites un
trou au sommet de votre tourte comme une cheminée. Faites cuire au four chaud (th. 7. 180°C) durant 40
minutes. Servir tiède en dessert saupoudré de sucre glace (comme à Nice) ou de cassonade.

Confiture de cormes : Sorbus domestica


Cormes, sucre.

Ramassez les cormes après les gelées ou laissez-les blettir avant de les utiliser. Faites cuire les cormes cou­
pées en morceaux avec un peu d ’eau. Les passer au moulin à légumes pour enlever les pépins. Pesez et
ajoutez le même poids de sucre. Laissez cuire jusqu'à la consistance souhaitée (versez une goutte sur une
assiette froide) puis mettez en pots que vous fermerez à chaud et retournerez pour pasteuriser le couvercle
et faire le vide d'air.

Confiture d'alises : Sorbus aria


Alises, sucre.

Faites cuire les fruits de l’alisier avec beaucoup d ’eau, car ils sont farineux. Puis procédez comme pour la
confiture de cormes ci-dessus.

Gelée de framboises ou autres fruits :


Framboises, mûres (ronces ou mûrier noir), sureau noir ou rouge, berbérîs...., sucre.

Faites éclater les fruits avec un peu d ’eau. Vous pouvez, soit récupérer le jus avec un tamis, soit les passer
au moulin à légumes grille fine (pour ne pas avoir les pépins). Ajoutez le même poids de sucre et faites cuire
jusqu’à la consistance de la gelée. La gelée de sureau reste sirupeuse, vous pouvez ajouter un gélifiant (agar-
agar...) si vous aimez les gelées fermes. Mettez en pots et fermez à chaud.

Gelée de nèfles :
Nèfles, sucre.

Récoltez les nèfles en septembre avant complète maturité. Faites les cuire avec un peu d ’eau, puis récupérez
le jus. Pesez et ajoutez le même poids de sucre. Faites cuire jusqu’à la consistance de gelée. Mettez en pots
et fermez à chaud.

Angélique confite :
Tiges d ’angélique archangélîque (ou d ’angélique des bois, moins parfumée), sucre.

Coupez les tiges d'angélique avant qu’elle ne soit fleurie. Coupez-les en tronçons d'une dizaine de centimè­
tres et pelez-les. Faites-les bouillir dans de l’eau jusqu’à ce qu'elles soient devenues tendres, environ 1/ 2 h.
égouttez-les et mettez-les à bouillir 1/ 2 h dans un sirop de sucre (même poids d'eau que de sucre). Laissez-
les dans le sirop toute la nuit.
Faites-les cuire dans le sirop de sucre pendant 4 jours, 7/ 2 h chaque fois. (Prévoir suffisamment de sirop de
sucre au début). Egouttez les morceaux puis faites-les sécher doucement dans un four ouvert. Conservez les
tiges confites dans une boite à l'abri de l'humidité.
Le sirop peut servir à parfumer des boissons ou des salades de fruits.
CUISINE SAUVAGE

C6 - Les plantes sauvage s alimentaires du jardin ou comment désherber ” utile et


agréable pour le palais

Vous pouvez faire d ’une binette deux coups, vous d é sh e rb e z vos légum es et vous consom m ez les mauvaises
herbes en salad es ou en plats cuisinés
La majeure partie des m auvaises herbes du jardin sont comestibles, mais attention quelques unes peuvent
être mortelles comme la Petite cigu ë . Une identification précise est nécessaire pour pouvoir les utiliser en
toute sécurité.

Aegopodium podagraria Glechom a hederacea Silene latifolia


Amaranthus sp Lamium purpureum Silene vulgaris
Caosella bursa-pastoris Lapsana communis Sonchus arvensis
Caps ella rubella Papaver dubius Sonchus asper
Cardamine hirsuta Papaver rhoeas Sonchus 0leraceus
Chenopodium sp Picridium vulqare Stellaria m edia
Diplotaxis erucoides Plantaqo lanceolata Taraxacum officinale s.l.
Di plot axis tenu ¡folia Plantaqo major V iola tricolor
Eruca sativa Rumex sp
Galinsoqa aristulata Silene alba

Celles qui gagnent à être cuites :

Borago officinalis (sauf les fleurs) Symphytum officinale Urtica dioica

Celles qu'il faut éviter car toxiques ou allergènes.


Certaines sont très toxiques voir mortelles:
Aethusa cynapium Datura stramonium Myosof/s sp
A naga IIis arvensis Euphorbia helioscopio Ranunculus sp
Anagallis foemina Euphorbia lathyris Solanum niqrum
Chaerophylum temulum Geranium sp -Veronica sp
1 ______________
Conium maculatum ________ Mercurialis annua __________

C l - La valeur alimentaire des parties vertes des plantes sa u v a g e s ou cultivées.

Régulièrement, une idée reçue particulièrement t e n n r p r o c c . r « ; * 1«


ou cultivées ne sont pos nutritives I eSSUr9" : leS p a r " es ver,es d e s P lan,es sa u v o 9 e5
« Si on n’avait que les plantes sauvages, on crèverait de fnîm n 1 . , . . , . .
et les racines peuvent être nutritifs. P m a|0nte' seuls les fruits, les graines
Si tel est le cas, comment font les vaches pour faire du Init • j • . . . . .
plantes qu’est l’herbe des prairies ? fd v,ande a partir de la partie verte des

J
O r à partir de l’herbe verte des prairies, notre veau vin 1« i„ u a

sance à 3 0 0 kg, voir jusqu’à 6 0 0 kg, à l’â g e respectable H un ^ de 5 0 kg à la nais-


ne pense. ^ un a n * ^ herb e doit être plus nutritive que I on

Les parties vertes des plantes contiennent toutes les


pour notre alimentation, de la chlorophylle des sels m;nA substances dont nous avons besoin
mines, des protéines, particulièrement les acides amines r T r l ®S et v a rié s' toute la gam m e des vita-
classiques, et des sucres. Tout ce qu ’il faut n o u r f n i r * u / m dlsP e n sa bles à la digestion d e s protéines
un Homme. 9 ° Ut P ° Ur fa,re un b œ ^ mais é ga le m e n t tout ce q u ’il faut pour faire
CUISINE SAUVAGE

En 8 1 2 , le C a p i t u l a i r e d e V illis ( E d it d e C h a r le m a g n e ) fa is a it o b lig a t io n de p la n te r dans le s m o n a s t è r e s


et d a n s les j a r d in s d u d o m a i n e r o y a l , c e r t a i n e s e s p è c e s m é d i c i n a l e s , r it u e lle s , m a i s a u s s i a l i m e n t a i r e s p o u r
lutter c o n tre le s f a m i n e s : C y n o d o n d a c t y l o n , S m y r n î u m o / u s a t r u m , e t c __ O r ce s e sp è c e s p o u sse n t e n a b o n ­
dance d a n s l a n a t u r e s a n s in t e r v e n t io n d e l ’H o m m e .

P e n d a n t le s f a m in e s , l e s h o m m e s n e s o n t p a s m o r t s d e f a i m , ils s o n t m o rts d e la peur d ’a v o i r f a im .

C h a rle m a g n e a v a it t r a c é la ro u te e n f a i s a n t « p l a n t e r c o m m e l é g u m e » d e s e s p è c e s s a u v a g e s , A la in B o m ­
b ard n o u s a é g a le m e n t f a it u n e s u p e r b e d é m o n s t r a t io n su r c e su je t en su r v iv a n t , e n p l e i n e m e r , g r â c e a u x
e sp è ce s « s a u v a g e s », c o m m e le s a l g u e s e t l e s p h y t o - p l a n c t o n s .

En a p p r e n a n t à c o n n a î t r e e t à r e c o n n a ît r e le s e s p è c e s s a u v a g e s c o m e s t ib le s , nous p re n o n s une « a ssu ra n c e


v ie » c o n tr e le s f a m in e s .

Si nous savons manger les plantes sauvages, U ne peut plus rien nous arriver.
in d e x d e s p l a n t e s p a r n o m s f r a n ç a is

Kerguelen Synonymes
Français
Artemisia absinthium Artemisia absinthium
Absinthe Abutilon avicennae, Sida abutilon
Abutilon theophrastii
Abutillon Robinia pseudo-acacia
Robinia pseudo-acacia
Acacia Levisticum officinale
Levisticum officinale
Ache de montagne Aconitum napellus gr. napellus
Aconitum napellus
Aconit napel Acorus calamus
Acorus calamus
Acore vrai Aegilops ovata
Aegilops ovata
Aégilops Aegopodium p o d a g ra ria
Aegopodium p o d agraria
Aégopode Agrostis vulgaris, Agrostis tenuis
Agrostis capillaris
Agrostide commune
Agrostis capillaris Agrostis vulgaris, Agrostis tenuis
Agrostis commune
Agrimonia eupatoria Agrim onia eupatoria
Aigremoine eupatoire
Allium sativum Allium sativum
Ail commun
Allium victoriale Allium victorialis
Ail des cerfs
Allium ursinum Allium ursinum
Ail des ours
Allium victoriale Allium victorialis
Ail victorial
Vaccinium vitis-idaea Vaccinium vitis-idaea
Airelle
Ulex europaeus Ulex europaeus
Ajonc d’Europe
Alchemilla alpina Alchemilla alpina
Alchémille des Alpes
Sorbus aria Sorbus aria
Alisier blanc
Alliaria petiolata Sisymbrium alliariae, Alliaria officinalis
Alliaire
Sorbus aria Sorbus aria
Allouchier
Alyssum alyssoides Alyssum calycinum
Alysson à calices
Berteroa incana Alyssum incanum, Farsetia incana
Alysson blanchâtre
Amandier Prunus dulcis Am ygdalus communis
Amarante des bois Amaranthus graecizans subsp. silvestris Amaranthus silvestris
Arnélanchier Amelanchier ovalis Amelanchier vulgaris
Ammi commun Ammi majus Ammi majus
Ammi officinal Ammi majus Ammi majus
Amourette Briza media Briza media
Angélique archangélique Angelica archangelica Angelica archangelica
Angélique des bois Angelica sylvestris Angelica sylvestris
Anthémis des champs Anthemis arvensis Anthemis arvensis
Arbousier Arbutus unedo Arbutus unedo
Arbre à fraises Arbutus unedo Arbutus unedo
Arbre aux écus Ginkgo biloba G inkgo biloba
Argolet Ilex aquifolium Ilex aquifolium
Argousier Hippophae rhamnoides H ippophae rhamnoides
Armoise annuelle Artemisia annua Artemisia annua
Armoise de Verlot Artemisia verlotiorum Artemisia verlotiorum
Arroche des jardins Atriplex hortensis Atriplex hortensis
Artichaut Cynara scolymus C ynara scolymus
Aspergette Ornithogalum pyrenaicum Ornithogalum pyrenaicum
Aspérule odorante Galium odoratum Asperula odorata
Aulne blanc Alnus incana Alnus incana
Aulne glutineux Alnus glutinosa Alnus glutinosa
Aune glutineux Alnus glutinosa Alnus glutinosa
Avoine Avena sativa Avena sativa
Azerolier Crataegus azarolus Crataegus ruscinonensis
Badasson Plantago sempervirens Plantago cynops
Ballote fétide Ballota nigra subps. meridionalis Ballota foetida
Belladonne Atropa belladonna Atropa belladonna
Bétoine Stachys officinalis Betonica officinalis
Bézègue Lactuca perennis Lactuca perennis
Bois de la Ste Croix Viscum album
Viscum album
Bouillon blanc Verbascum thapsus
Verbascum thapsus
Boulard Betula pendula
Betula verrucosa
Bouleau verruqueux Betula pendula
Bourdaine Betula verrucosa
Frangula dodonei
Bourrache Rhamnus frangula, Frangula alnus
Borago officinalis
Brize intermédiaire Borago officinalis
Briza media
Brunelle commune Briza medio
Prunella vulgaris
Bruyère cendree Brunella vulgaris
Erica cinerea
Bryone Erica cinerea
Bryonia dioica
Bugle petit cyprès Bryonia dioica
Ajuga chamaepitys
Buglosse des champs Ajuga chamaepitys
Anchusa arvensis
Buis Lycopsis arvensis
Buxus sempervirens
Busserolle Buxus sempervirens
Arctostaphylos uva-ursi
Cade Arbutus uva-ursi
Juniperus oxycedrus
Caille lait jaune Juniperus oxycedrus
Galium verum
Galium verum
INDEX DES PLANTES PAR NOMS FRANÇAIS

Français Kerguélen Synonymes


Colament des champs Acinos arvensis Calamintha acinos
Camomille des champs Anthemis arvensis Anthemis arvensis
Camomille puante Anthemis cotula Anthemis cotula
Campanule raiponce Campanula rapunculus Campanula rapunculus
Campanule rhomboïdale Campanula rhomboidalis Campanula rhomboidalis
Canche
I Canche caryophyllée
Cardamine des prés
Vaccinum vitis-idaea
Aira caryophyllea
Cardamine pratensis
Vaccinum vitis-idaea
Aira caryophyllea
Cardamine pratensis
Cardamine hirsute Cardamine hirsuta Cardamine hirsuta
Carline acaule Carlina acaulis Carlina acaulis
i Carvl Carum carvi Carum carvi
Casque de Jupiter Aconitum napellus Aconitum napellus gr. napellus
Casse pierre Parietaria officinalis Parietaria officinalis subsp erecta
Casse pierre Saxifraga granulata Saxifraga granulata
Catananche bleue Catananche caerulea Catananche caerulea
Cerfeuil cultivé Anthriscus cerefolium Anthriscus cerefolium
Cerfeuil enivrant Chaerophyllum temulum Chaerophyllum temulum
Cerfeuil musqué Myrrhis odorata Myrrhis odorata
Cerfeuil penché Chaerophyllum temulum Chaerophyllum temulum
Chanvre d’eau Lycopus europaeus Lycopus europaeus
Char de Vénus Aconitum napellus Aconitum napellus gr. napellus
Chardon béni Cnicus benedictus Cnicus benedictus
Chardon de bourrique Onopordum acanthium Onopordum acanthium
Chardon Marie Silybum marianum Carduus marianus
Chardon penché Carduus nutans Carduus nutans
Châtaigne de cheval Aesculus hippocastanum Aesculus hippocastanum

I Châtaigne de terre
Châtaigne d'eau
Châtaigner
Bunium bulbocastanum
Trapa natans
Castanea sativa
Carum bulbocastanum
Trapa natans
Castanea sativa
Chêne kermès Quercus coccifera Quercus coccifera
Chêne pédonculé Quercus robur Quercus pedunculata
Chêne rouvre Quercus robur Quercus pedunculata
Chénopode bon Henri Chenopodium bonus-henricus Chenopodium bonus-henricus
Chénopode fétide Chenopodium vulvaria Chenopodium olidum
Chondrille Chondrilla juncea Chondrilla juncea
Grse maraîcher Cirsium oleraceum Cirsium oleraceum
Grse potager Cirsium oleraceum Grsium oleraceum
Gstre Meum athamanticum Meum athamanticum
Citronnier Citrus limón Citrus medica var. limón
Cochléaire officinale Cochlearia officinalis Cochlearia officinalis
Cognassier Cydonia oblonga Cydonia vulgaris
Comaret Potentilla palustris Comarum palustre
Consoude de Russie Symphytum asperum Symphytum asperum
Cormier Sorbus domestica Sorbus domestica
Cornus Trapa natans Trapa natans
Cotonnière des marais Gnaphalium uliginosum Gnaphalium uliginosum
Coudrier Corylus avellana Corylus avellana
Cousteline Reichardia picroides Picridium vulgare
Cranson Cochlearia officinalis Cochlearia officinalis
Crépide bisannuelle Crepis biennis Crepis biennis
Cresson de cheval Veronica beccabunga Veronica beccabunga
Cresson de fontaine Nasturtium officinale Nasturtium officinale
Cressonnette Cardamine hirsuta Cardamine hirsuta
Criste marine Crithmum maritimum Crithmum maritimum
Croix de Malte Tribulus terrestris Tribulus terrestris
Cumin des prés Carum carvi Carum carvi
Cupidone Catananche caerulea Catananche caerulea
Damier Fritillaria meleagris Fritillaria meleagris
Dauphinelle Consolida regalis Delphinium consolida
Diplotaxis à feuilles ténues Diplotaxis tenuifolia Diplotaxis tenuifolia
Dorine à feuilles opposées Chrysosplenium oppositifolium Chrysosplenium oppositifolium
Douce-amère Solanum dulcamara Solanum dulcamara
Douglas vert Pseudotsuga menziesii Pseudotsuga douglasii
Drave printannière Erophila verna Draba verna
Echinacée poupre Echinacea purpurea Echinacea purpurea
Epervière des murs Hieracium murorum ifieracium murorum
Epervière en ombelle Hieracium umbellatum nieracium umbellatum
Epiaire des bois Stachys sylvatica Stachys silvática
Epiaire des champs Stachys arvensis Stachys arvensis

337
L ’E N C Y C L O P É D I E
Volume 2 ■plantes b io -in d ic a ti-ic e s
in d e x d e s p l a n t e s p a r NOMS FRANÇAIS

Kerguelen Synonymes
Français
Picea excelsa, Abies excelsa, Abies picea
Picea abies
Epicéa Epilobium palustre
Epilobium palustre
Epilobe des marais Epilobium angustifolium Epilobium spicatum
Epilobe en épi Chenopodium bonus-henricus Chenopodium bonus-henricus
Epinard sauvage Paliurus australis, Paliurus aculeatus
Paliurus spina-christi
Epine du Christ Berberis vulgaris
Berberis vulgaris
Epine vinette Eschscholzia californica
Eschscholzia californica
Eschscholzia de Californie Eupatorium cannabinum
Eupatorium cannabinum
Eupatoire chanvrine Euphorbia lathyris
Euphorbia lathyris
Euphorbe épurge Euphorbia esula
Euphorbia esula
Euphorbe ésule Thymus vulgaris
Thymus vulgaris
Farigoulette Anthemis arvensis
Anthemis arvensis
Fausse camomille Diplotaxis tenuifolia
Diplotaxis tenuifolia
Fausse roquette Fagus sylvatica
Fagus sylvatica
Fayard Foeniculum vulgare
Foeniculum vulgare
Fenouil Meum athamanticum
Meum athamanticum
Fenouil des Alpes Festuca spadicea
Festuca paniculate
Fétuque à spadice Festuca spadicea
Festuca paniculata
Fétuque dorée Ficus carica
Ficus carica
Figuier Phleum pratense
Phleum pratense
Fléole des prés Passiflora caerulea
Passiflora caerulea
Fleur de la Passion Polystichum fìlix-mas
Dryopteris fìlix-mas
Fougère mâle Fagus sylvatica
Fagus sylvatica
Foyard Ruscus aculeatus
Ruscus aculeatus
Fragon
Rubus idaeus Rubus idaeus
Framboisier
Fritillaria meleagris Fritillaria meleagris
Fritillaire pintade
Fucus vesiculosus Fucus vesiculosus
Fucus vésiculeux
Cruciata laevipes Galium cruciata
Gaillet croisette
Galium verum Galium verum
Gaillet vrai
Galinsoga quadriradiata G alinsoga aristulata
Gallnsoga
Vitex agnus-castus Vitex agnus-castus
Gattilier
Gaudinia fragilis G audinia fragilis
Gaudinie fragile
Juniperus oxycedrus Juniperus oxycedrus
Génévrier cade
Juniperus phoenicea Juniperus phoenicea
Génévrier de Phénicie
Gentiana acaulis Gentiana kochiana
Gentiane acaule
Gentiana acaulis Gentiana kochiana
Gentiane de Koch
Lathyrus tuberosus Lathyrus tuberosus
Gesse tubéreuse
Ginkgo G inkgo biloba G inkgo biloba
Gland de terre Lathyrus tuberosus Lathyrus tuberosus
Gnaphale des marais Gnaphalium uliginosum Gnaphalium uliginosum
Goémon Fucus vesiculosus Fucus vesiculosus
Grand ammi Ammi majus Ammi majus
Grande androsace Androsace maxima Androsace maxima
Grande aunée Inula helenium Inula helenium
Grande épurge Euphorbia lathyris Euphorbia lathyris
Grande sanguisorbe Sanguisorba officinalis Sanguisorba officinalis
Grémil officinal Lithospermum officinale Lithospermum officinale
Gui Viscum album Viscum album
Guimauve à feuilles de Cannabis Althaea cannabina Althaea cannabina
Guimauve officinale Althaea officinalis Althaea officinalis
Hamamélis de Virginie Hamamelis virginiana Hamamelis virginiana
Hélichryse d'Italie Helichrysum italicum Helichrysum angustifolium
Henriette Stellaria holostea Stellaria holostea
Herbe à la coupure Sedum telephium subsp. maximum Sedum telephium maximum
Herbe à la goutte Aegopodium podagraria Aegopodium p o d a g ra ria
Herbe à la gravelle Saxifraga granulata S a x ifra g a granulata
Herbe aux femmes battues Tamus communis Tamus communis
Herbe aux perles Lithospermum officinale Lithospermum officinale
Herbe de Cuba Sorghum halepense Sorghum halepense
Herbe du tonnerre Sempervivum tectorum Sempervivum tedorum
Herbe sainte Crepis sonda Pterotheca so n d a
Hêtre Fagus sylvatica Fagus sylvatica
Houblon Humulus lupulus Humulus lupulus
Houx Ilex aquifolium Ilex aquifolium
Inule visqueuse Dittrichia viscosa Inula viscosa
Ivette commune Ajuga chamaepitys Ajuga chamaepitys
Janottes Conopodìum majus Conopodìum denudatum
Jonc des crapauds Juncus bufonius Juncus bufonius
Joubarbe des toits Sempervivum tectorum Sempervivum tectorum
INDEX D E S PLA N T ES PAR N O M S F R A N Ç A IS

Français Kerguelen Synonymes


Knautie des champs Knautia arvensis Knautia arvensis
Laitue de Plumier Cicerbita plumieri Sonchus plumieri
Laitue sauvage Lactuca serriola Lactuca scariola
Laitue scarole Lactuca serriola Lactuca scariola
Laitue vivace Lactuca perennis Lactuca perennis
Laurier de Saint Antoine Epilobium angustifolium Epilobium spicatum
Laurier noble Laurus nobilis Laurus nobilis
Laurier sauce Laurus nobilis Laurus nobilis
Lavande aspic Lavandula latifolia Lavandula spica
Lavande fine Lavandula angustifolia Lavandula officinalis, Lavandula vera
Lavande officinale Lavandula angustifolia Lavandula officinalis, Lavandula vera
Lentisque Pistacia lentlscus Pistacia lentiscus
Lierre terrestre Glechoma hederacea Glechoma hederacea
Lilas Syringa vulgaris Syringa vulgaris
Linaire commune Linaria vulgaris Linaria vulgaris
Liondent d'automne Leontodon autumnalis Leontodon autumnalis
Livèche Levisticum officinale Levisticum officinale
Lycope d'Europe Lycopus europaeus Lycopus europaeus
Mâere Trapa natans Trapa natans
Mancienne Viburnum lantana Viburnum lantana
Maroute Anthemis cotula Anthemis cotula
Marronnier d'Inde Aesculus hippocastanum Aesculus hippocastanum
Marrube blanc Marrubium vulgare Marrubium vulgare
Mauve à feuilles rondes Malva neglecta Malva rotundifolia
Mauve alcée Malva alcea Malva alcea
Mélèze Larix decidua Larix europaea
Mélinet Cerinthe minor Cerinthe minor
Mélisse citronnelle Melissa officinalis Melissa officinalis
Mélisse officinale Melissa officinalis Melissa officinalis
Mêpier Mespilus germanica Mespilus germanica
Mibora naine Mibora minima Mibora verna
Millet capillaire Panicum capillare Panicum capillare
Mirobolant Prunus cerasifera insititia
Miroir de Vénus Legousia speculum-veneris Specularia speculum
Monnoyère Thlaspi arvense Thlaspi arvense
Morelle douce-amère Solanum dulcamara Solanum dulcamara
Mouron d'eau Veronica beccabunga Veronica beccabunga
Muguet de linge Galium odoratum Asperula odorata
Mûrier noir Morus nigra Morus nigra
Myagrum perfolié Myagrum perfoliatum Myagrum perfoliatum
Myosotis des champs Myosotis arvensis Myosotis intermedia
Myrobolan Prunus cerasifera Prunus insititia
Myrrhide odorant Myrrhis odorata Myrrhis odorata
Myrtille Vaccinium myrtillus Vaccinium myrtillus
Myrtille rouge Vaccinium vitis-idaea Vaccinium vitis-idaea
Navet du diable Bryonia dioica Bryonia dioica
Néflier Mespilus germanica Mespilus germanica
Nielle des blés Agrostemma githago Lychnis githago
Noisetier Corylus avellana Corylus avellana
Noisetier d’Amérique Hamamelis virginiana Hamamelis virginiana
Noisetier des sorcières Hamamelis virginiana Hamamelis virginiana
Noisette de terre Conopodium majus Conopodium denudatum
Noix de terre Bunium bulbocastanum Carum bulbocastanum
Nombril de Vénus Umbilicus rupestris Umbilicus pendulinus
Noyer Juglans regia Juglans regia
Oignon Allium cepa Allium cepa
Olivier Olea europaea Olea europaea
Ombilic des rochers Umbilicus rupestris Umbilicus pendulinus
Onopordon à feuilles d'acanthe Onopordum acanthium Onopordum acanthium
Orge des rats Hordeum murinum Hordeum murinum
Ortie brûlante Urtica urens Urtica urens
Orme champêtre Ulmus minor Ulmus campestris
Ormeau Ulmus minor Ulmus campestris
Ornithogale des Pyrénées Ornithogalum pyrenaicum Ornithogalum pyrenaicum
Ornithope délicat Ornithopus perpusillus Ornithopus perpusillus
Orpin blanc Sedum album Sedum album
Orpin reprise Sedum telephium subsp. maximum Sedum telephium maximum
Ortie puante Stachys sylvatica Stachys silvatica
Oseille tête de bœuf Rumex bucephalophorus Rumex bucephalophorus

Volume 2
L’EN C Y C LO PÉ D IE
Plantes bia-mdicntric.cs
339
INDEX d es plan tes par n o m s FRANC,

Kerguelen Synonymes 5én‘


Français C ardaria draba
Lepidium d ra b a $é<T
Pain blanc Paliurus australis, Paliurus aculeatus S«rf
Paliurus spina-christi
Paliure porte-chapeau Pastinaca urens subsp. urens Ses1'
Pastinaca sativa subsp. urens
Panais urticant Panicum capillare Se*1'
Panicum capillare
Panic capillaire Parietaria officinalis subsp. erecta Silêf
Parietaria officinalis
Pariétaire Passiflora caerulea SW
Passiflora caerulea
Passiflore bleue Eschscholzia californica $oü‘
Eschscholzia californica
Pavot de Californie Scandix pecten-veneris Sol*
Scandix pecten-veneris
Peigne de Vénus Crithmum maritimum Soft
Crithmum maritimum
Perce pierre Petasites officinalis Soft
Petasites hybridus
Pétasite officinale Ruscus aculeatus
Ruscus aculeatus SofS
Petit houx Erythraea centaurium Sooc
Centaurium erythraea
Petite centaurée Aethusa cynapium
Aethusa cynapium Souî
Petite ciguë Urtica urens
Urtica urens Sou<
Petite ortie Populus nigra
Populus nigra Souc
Peuplier noir Phleum pratense
Phleum pratense Stell'
Phléole des prés Picridium vulgare
Picridie commune
Reichardia picroides Stell'
Delphinium consolida Sure
Pied d'alouette Consolida regalis
Ornithopus perpusillus Ornithopus perpusillus Sure
Pied d'Oiseau Antennaria dioica
Antennaria dioica Sure
Pied de chat
Pinus uncinota Pinus montana Tabo
Pin à crochets
Pinus montana
Pin de montagne Pinus uncinata Tabo
Pinus sylvestris Pinus sylvestris
Pin sylvestre Tami*
Pistacia lentiscus Pistacia lentiscus
Pistachier lentisque îona
Plantago coronopus Plantago coronopus
Plantain corne de cerf Tees»
Plantago sempervirens Plantago cynops
Plantain œil de chien Thym
Allium polyanthum Allium polyanthum
Poireau de vigne Thym
Allium polyanthum Allium polyanthum
Poireau sauvage Thym
Pyrus communis Pirus communis
Poirier commun Tilleu
Vitex agnus-castus Vitex agnus-castus
Poivre sauvage
Polypodium vulgare Tilleu
Polypode commun Polypodium vulgare
Malus domestica M alus communis Tilleu
Pommier commun
Hypochaeris glabra Hypochoeris glab ra Trèfle
Porcelle glabre
Allium porum Allium porum Trèfle
Poriau
Porreau de jardin Allium porum Allium porum Trèfle
Potentille des marais Potentilla palustris Comarum palustre Tribut
Prunier cerise Prunus cerasifera Prunus insititia Trique
Prunier sauvage Prunus cerasifera Prunus insititia Valér
Pulmonaire officinale Pulmonaria affinis Pulmonaria affinis Velar
Raiponce en épi Phyteuma spicatum Phyteuma spicatum Verge
Raisin d'ours Arctostaphylos uva-ursi Arbutus uva-ursi Verge
Reichardie Reichardia picroides Picridium vulgare
Verne
Renoncule à feuilles d'Aconit Ranunculus aconitifolius Ranunculus aconitifolius
Verne
Renoncule scélérate Ranunculus sceleratus Ranunculus sceleratus
Véron
Réséda Raiponce Reseda phyteuma Reseda phyteuma
Robinier faux Acacia
Véron
Robinia pseudo-acacia Robinia pseudo-acacia
Romarin Rosmarinus officinalis v^scel
Rosmarinus officinalis
Ronce de montagne Rubus saxatilis Rubus saxatilis
vesce
Ronce des rochers Rubus saxatilis Rubus saxatilis vésicc
Ronce du mont Ida Rubus idaeus Rubus idaeus Viorne
Roquette sauvage Diplotaxis tenuifolia Diplotaxis tenuifolia Vipéri
Rose trémière Alcea rosea Alcea biennis V u lp jç

Roseau odorant Acorus calamus Acorus calamus VuIvqî


Rumex tête de buffle Rumex bucephalophorus Rumex bucephalophorus W*llin
Sabline à feuilles de Serpolet Arenaria serpyllifolia Arenaria serpyllifolia
Sabot de Vénus Cypripedium calceolus Cypripedium calceolus
Saladelle Limonium vulgare Statice limonium
Salicorne herbacée Salicornìa europaea Salicornia herbacea
Salsifis douteux Tragopodon dubius Tragopodon dubius
Salsifis pâle Tragopodon dubius Tragopodon dubius
Sapin blanc Abies alba Abies pedinata
Sapin de Douglas Pseudotsuga menziesii Pseudotsuga douglasii
Sapin des Vosges Abies alba Abies pectinate
Sapin pecfiné Abies alba Abies pedinata
Saule blanc Salix alba Salix alba
Saxifrage granulé Saxifraga granulata S a x ifra g a granulata
Scabieuse des champs Knautia arvensis Knautia arvensis
Scorzonère humble
Scorzonera humilis Scorzonera humilis
Scrofulaire noueuse
Scrophularia nodosa Scrofularia nodosa
INDEX D E S PLA N T ES PAR N O M S F R A N Ç A IS

Kerguélen Synonymes
Français Senecio erucifolius Senecio erucifolius
Séneçon à feuilles de Roquette
Sequoia sempervirens Sequoia gigantea
Séquoia géant Thymus pulegioides Thymus chamaedrys
Serpolet Sesleria caerulea Sesleria albicans
Seslérie blanchâtre Sesleria albicans
Sesleria caerulea
Seslérie bleue Silene vulgaris Silene inflata
Silène enflé Sisymbrium irio Sisymbrium irio
Sisymbre irio Solidago glabra
Solidago gigantea
Solidage glabre ' Solidago virga-aurea
Solidago virgaurea
Solidage verge d or Sorbus aucuparia
Sorbus aucuparia
Sorbier des oiseleurs Sorbus domestica
Sorbus domestica
Sorbier domestique Sorghum halepense
Sorghum halepense
Sorgho d'Alep Cyperus olivaris
Cyperus rotundus
Souchet Calendula officinalis
Calendula officinalis
Souci Suaeda maritima
Suaeda maritima
Soude maritime Salsola soda
Salsola soda
Soude salée Stellaria gramínea
Stellaire graminée Stellaria gramínea
Stellaria holostea Stellaria holostea
Stellaire holostée Sambucus racemosa
Sambucus racemosa
Sureau à grappe Sambucus nigra
Sureau noir Sambucus nigra
Sambucus ebulus Sambucus ebulus
Sureau yèble
Thlaspi arvense Thlaspi arvense
Tabouret des champs
Kandis perfoliata Thlaspi perfoliatum
Tabouret perfolié
Tamus communis Tamus communis
Tamier commun
Tanacetum vulgare Tanacetum vulgare
Tanaisie commune
Têesdalia nudicaulis Teesdalia nudicaulis
Téesdalie à tiges nues
Thymus vulgaris Thymus vulgaris
Thym commun
Thymus pulegioides Thymus chamaedrys
Thym faux pouillot
Thymus pulegioides Thymus chamaedrys
Thym serpolet
Tilia platyphyllos Tilia platyphylla. Tilia
Tilleul à grandes feuilles
Tilia tomentosa Tilia argéntea
Tilleul argenté
Tilia tomentosa Tilia argéntea
Tilleul tomenteux
Trifolium pratense Trifolium pratense
Trèfle des prés
Trèfle incarnat Trifolium ¡ncarnatum Trifolium ¡ncarnatum
Trifolium pratense Trifolium pratense
Trèfle violet
Tribulus terrestris Tribulus terrestris
Tribule
Sedum album Sedum album
Trique madame
Valeriana officinalis Valeriana officinalis
Valériane
Vélaret Sisymbrium irio Sisymbrium irio
Solidago virgaurea Solidago virga-aurea
Verge d'or
Verge d'or géante Solidago gigantea Solidago glabra
Verne Ainus glutinosa Ainus glutinosa
Verne Ainus incana Ainus incana
Véronique cymbalaire Veronica cymbalaria Veronica cymbalaria
Véronique des champs Veronica arvensis Veronica arvensis
Vesce des haies Vicia sepium Vicia sepium
Vesce hirsute Vicia hirsuta Vicia hirsuta
Vésicaire renflée Alyssoides utriculata Vesicaria utriculata
Viorne lantane Viburnum lantana Viburnum lantana
Vipérine Echium vulgare Echium vulgare
Vulpie queue de rat Vulpia myuros Vulpia myuros
Vulvaire Chenopodium vulvaria Chenopodium olidum
Wellingtonia Sequoia sempervirens Sequoia gigantea

L’ENCYCLOPÉDIE
Volume 2 'P la n te s b lo -m d ic a t» *ic e s
INDEX DES PLANTES PAR NOMS SCIENTIFIQUES

Synonymes Kerguelen Français


Abies alba Abies alba Sapin blanc, Sapin pectiné, Sapin des Vosges
Abies excelsa Picea abies Epicéa
Abies pectinata Abies alba Sapin blanc, Sapin pectiné, Sapin des Vosges
Abies picea Picea abies Epicéa
Abutilon avicennae Abutilon theophrastii Abutillon
Abutilon thcophrastii Abutilon theophrastii Abutillon
Aconitum napellus Aconitum napellus Aconit Napel, Casque de Jupiter, Char de Vénus
Acorns calamus Acorus calamus Acore vrai, Roseau odorant
i&gilops ovata /tgilops ovata Aégilops
Aegopodium podagraria Aegopodium podagraria Herbe à la goutte, Aégopode
Aesculus hippocastanum Aesculus hippocastanum Marronnier d’Inde, Châtaigne de cheval
Aethusa cynapium Aethusa cynapium Petite ciguë
Agrimonia eupatoria Agrimonia eupatoria Aigremoine eupatoire
Agrostemma githago Agrostemma githago Nielle des blés
Agrostis capillaris Agrostis capillaris Agrostis commune, Agrostide commune
Agrostis tenuis Agrostis capillaris Agrostis commune, Agrostide commune
Agrostis vulgaris Agrostis capillaris Agrostis commune, Agrostide commune
Aira caryophyllea Aira caryophyllea Canche caryophyllée
Ajuga chamaepitys Ajuga chamaepitys Bugle petit cyprès, Ivette commune
Alcea biennis Alcea rosea Rose trémière
Alcea rosea Alcea rosea Rose trémière
Alchemilla alpina Alchemilla alpina Alchémille des Alpes
Alliaria officinalis Alliaria petiolata Alliaire
Alliaria petiolata Alliaria petiolata Alliaire
Allium cepa Allium cepa Oignon
Allium polyanthum Allium polyanthum Poireau sauvage, Poireau de vigne
Allium sativum Allium sativum Ail commun
Allium ursinum Allium ursinum Ail des ours
Allium victoriale Allium victoriale Ail victorial, Ail des cerfs
Allium victorialis Allium victoriale Ail victorial, Ail des cerfs
Alnus glutinosa Alnus glutinosa Aulne glutineux, Aune glutineux, Verne
Alnus incana Alnus incana Aulne blanc, Verne
Althaea cannabina Althaea cannabina Guimauve à feuilles de Cannabis
Althaea officinalis Althaea officinalis Guimauve officinale
Alyssoides utriculata Alyssoides utriculata Vésicaire renflée
Alyssum alyssoides Alyssum alyssoides Alysson à calices
Alyssum calycinum Alyssum alyssoides Alysson à calices
Alyssum incanum Berteroa incana Alysson blanchâtre
Amaranthus graecizans subsp. Amaranthus graecizans subsp. Amarante des bois
silvestns silvestns
Amaranthus silvestris Amaranthus graecizans subsp. Amarante des bois
silvestris
Amelanchier ovalis Amelanchier ovalis Amélanchier
Amelanchier vulgaris Amelanchier ovalis Amélanchier
Ammi majus Ammi majus Ammi commun, Ammi officinal, Grand ammi
Amygdalus communis Prunus dulcis Amandier
Anchusa arvensis Anchusa arvensis Buglosse des champs
Androsace maxima Androsace maxima Grande androsace
Angelica archangelica Angelica archangelica Angélique archangélique
Angelica sylvestris Angelica sylvestris Angélique des bois
Antennaria dioica Antennaria dioica Pied de chat
Anthemis arvensis Anthemis arvensis Camomille des champs. Anthémis des champs,
Fausse camomille
Anthemis cotula Anthemis cotula Camomille puante, Maroute
Anthriscus cerefolium Anthriscus cerefolium Cerfeuil cultivé
Arbutus unedo Arbutus unedo Arbousier, Arbre à fraises
Arbutus uva-ursi Arctostaphylos uva-ursi Busserolle, Raisin d’ours
Arctostaphylos uva-ursi Arctostaphylos uva-ursi Busserolle, Raisin d’ours
Arenaria serpyllifolia Arenaria serpyllifolia Sabline à feuilles de Serpolet
Artemisia absinthium Artemisia absinthium Absinthe
Artemisia annua Artemisia annua Armoise annuelle
Artemisia verlotiorum Artemisia verlotiorum Armoise de Verlot
AsperuJa odorata Galium odoratum Aspérule odorante, Muguet de linge
Atriplex hortensis Atriplex hortensis Arroche des jardins
Atropa belladonna Atropa belladonna Belladonne
Avena sativa Avena sativa Avoine

Volume 2
L’E N C Y C L O P É D I E 3 *3
P la n te s bio-^indleateiees
in d e x d e s p l a n t e s p a r n o m s s c ie n t if iq u e s

$)
Synonymes Kerguelen Français
Ballota nigra subps. BaIlote fétide
Ballota foetida
meridionaiis
Ballota nigra subps. Ballote fétide EP1
Ballota nigra subps.
meridionaiis meridionaiis EP!
Berberis vulgaris Epine \ incite EP1
Bcrberis vulgaris
Berteroa incana Alysson blanchâtre En£
Berteroa incana
Betonica olììcinalis Stachys officinalis Bétoine fro
Betula pendula Bouleau verruqueux, Boulard Ery
Belìi hi pendula
Betula pendula Bouleau verruqueux, Boulard Esc
Belli la vemicosa
Borago olììcinalis Borago olììcinalis Bourrache
EuP
Briza media Brize intermédiaire. Amourette hup
Bri/a media
Prunella vulgaris Brunelle commune
Brunella vulgaris Eup
Bryonia dioica Bryone, Navet du diable
Bryonia dioica Fag'
Bunium bulbocastanum Bunium bulbocastanum Noix de terre. Châtaigne de terre FaP
Buxus sempervirens Buxus sempervirens Buis Fe^t
Calamintha acinos Acinos arvensis Calament des champs Fest
Calendula officinalis Calendula officinalis Souci
Ficu
Campanula rapunculus Campanula rapunculus Campanule raiponce
Foci
Campanula rhomboidalis Campanula rhomboidalis Campanule rhomboïdale
Frar
Cardamine hirsuta Cardamine hirsuta Cardamine hirsute, Cressonnette
Fran
Cardamine pratensis Cardamine pratensis Cardamine des prés
Cardaria draba Pain blanc Fnti
Cardaria draba Fuel
Carduus marianus Silybum marianum Chardon Marie
Carduus nutans Chardon penche Gali
( arduus nutans
( arlina acaulis Carlina acaulis Carline aeaule Gali
Carimi bulbocastanum Bunium bulbocastanum Noix de terre. Châtaigne de terre Gali
( arum carvi Carum carvi Carvi, Cumin des prés Gain
Castanea saliva Castanea saliva Châtaigner Gain
('atananchc caerulea Calananchc caerulea Catananche bleue, Cupidonc Gaui
C'enlaurium erylhraea Centaurium crythraea Petite centaurée Gent
Cerinthe minor Cerinthe minor Mélinet Gent
( haerophyllum lemulum Chacrophyllum temulum Cerfeuil penché. Cerfeuil enivrant Gink
( henopodium bonus-lienrieus C henopodium bonus-lienrieus Chénopode bon Henri, Epinard sauvage Glee
Chenopodium olidum Chenopodium vulvaria Chénopode fétide. Vulvaire Gnaf
( 'henopodium vulvaria Chenopodium vulvaria Chénopode fétide. Vulvaire Ham
( 'hondrilla juneea Chondrilla juneea Chondrille
( hrysosiilenuim Chrysosnlenium Dorine à feuilles opposées
oppositilblium oppositilblium
Cicerbita plumieri Cicerbita plumieri Laitue de Plumier
( irsium oleraceum Cirsium oleraceum Cirse maraîcher, C'irse potager
Citrus limon Citrus limon Citronnier
C'itrus medica vai. limon Citrus limon Citronnier
( 'nieus benediclus Cnicus benedietus Chardon béni
( ochlenria officinalis Coehlearia officinalis Cochléaire officinale, Cranson
C'omamm palustre Potentina palustris Potentille des marais, Comaret
( onopodium denudatum C'onopodium majus Noisette de terre, Janottes
C'onopodium majus C'onopodium majus Noisette de terre, Janottes
Consolida regalis Consolida regalis Pied d'alouette, Dauphinelle
Corylus avellana Corylus avellana Noisetier, Coudrier
Craiaegus azarolus C rataegus azarolus Azerolier
( rataegus ruseinonensis Crataegus azarolus Azerolier
( 'repis biennis C'repis biennis Crépide bisannuelle
( repis sancta Crepis sancta Herbe sainte
( i illumini marilimum C’rithmum maritimum Cnste marine. Perce pierre
Cruciata laevipes Cruciata laev ipes Gaillet croisette
Cydonia oblunga Cydonia oblonga Cognassier
Cydonia vulgaris Cydonia oblonga Cognassier
( ynara seolymus C'ynara seolymus Artichaut
Cyperus olivaris Cyperus rotundus Souchet
Cyperus rotundus Cyperus rotundus Souehet
Cypripedium ealeeolus Cypripedium ealeeolus Sabot de Vénus
Delphinium consolida Consolida regalis
Diplotaxis tenuifolia Pied d'alouette, Dauphinelle
Diplotaxis tenuifolia Diplotaxis à feuilles tenues. Roquette sauvage.
Dittrich ia viscosa Fausse roquette
Dittrichia viscosa Inule \ isqueuse
Draba verna
Erophila verna Drave printanière
INDEX DES PLANTES PAR NOMS SCIENTIFIQUES

Synonymes Kerguelen Français


Dryopteris filix-mas Dryopteris filix-mas Fougère mâle
Echinacea purpurea Echinacea purpurea Echinacée poupre
Echium vulgare Echium vulgare Vipérine
Epilobium angustifolium Epilobium angustifolium Laurier de Saint Antoine, Epilobe en épi
Epilobium palustre Epilobium palustre Epi lobe des marais
Epilobium spicatum Epilobium angustifolium Laurier de Saint Antoine, Epilobe en épi
Erica cinerea Erica cinerea Bruyère cendrée
Erophila vema Erophila vema Drave printannière
Erythraea centaurium Centaurium erythraea Petite centaurée
Eschscholzia californica Eschscholzia califomica Pavot de Californie, Eschscholzia de Californie
Eupatorium cannabinum Eupatorium cannabinum Eupatoire chanvrine
Euphorbia esula Euphorbia esula Euphorbe ésule
Euphorbia Iathyris Euphorbia lathyris Grande épurge, Euphorbe épurge
Fagus sylvatica Fagus sylvatica Hêtre, Fayard, Foyard
Farsetia incana Berteroa incana Alysson blanchâtre
Festuca paniculata Festuca paniculata Fétuque à spadice. Fétuque dorée
Festuca spadicea Festuca paniculata Fétuque à spadice, Fétuque dorée
Ficus carica Ficus carica Figuier
Foenicuium vulgare Foenicuium vulgare Fenouil
Frangula alnus Frangula dodonei Bourdaine
Frangula dodonei Frangula dodonei Bourdaine
Fritillaria meleagris Fritillaria meleagris Fritillaire pintade, Damier
Fucus vesiculosus Fucus vesiculosus Fucus vésiculeux, Goémon
Galinsoga aristulata Galinsoga quadriradiata Galinsoga
Galinsoga quadriradiata Galinsoga quadriradiata Galinsoga
Galium cruciata Cruciata laevipes Gaillet croisette
Galium odoratum Galium odoratum Aspérule odorante, Muguet de linge
Galium verum Galium verum Gaillet vrai, Caille lait jaune
Gaudinia fragil is Gaudinia fragilis Gaudinie fragile
Gentiana acaulis Gentiana acaulis Gentiane acaule, Gentiane de Koch
Gentiana kochiana Gentiana acaulis Gentiane acaule, Gentiane de Koch
Ginkgo biloba Ginkgo biloba Ginkgo, Arbre aux écus
Glechoma hederacea Glechoma hederacea Lierre terrestre
Gnaphalium uliginosum Gnaphalium uliginosum Gnaphale des marais, Cotonnière des marais
Hamamelis virginiana Hamamelis virginiana Hamamélis de Virginie, Noisetier d’Amérique,
Noisetier des sorcières
Helichrysum angustifolium Helichrysum italicum Hélichryse d’Italie
Helichiysum italicum Helichrysum italicum Hélichryse d’Italie
Hieracium murorum Hieracium murorum Epervière des murs
Hieracium umbellatum Hieracium umbellatum Epervière en ombelle
Hippophae rhamnoides Hippophae rhamnoides Argousier
Hordeum murinum Hordeum murinum Orge des rats
Humulus lupulus Humulus lupulus Houblon
Hypochaeris glabra Hypochaeris glabra Porcelle glabre
Hypochoeris glabra Hypochaeris glabra Porcelle glabre
Ilex aquifolium Ilex aquifolium Houx, Argolet
Inula helenium Inula helenium Grande aunée
Inula viscosa Dittrichia viscosa Inule visqueuse
Juglans regia Juglans regia Noyer
Juncus bufonius Juncus bufönius Jonc des crapauds
Juniperus oxycedrus Juniperus oxycedrus Génévrier cade, Cade
Juniperus phoenicea Juniperus phoenicea Génévrier de Phénicie
Kandis perfoliata Kandis perfoliata Tabouret perfolié
Knautia arvensis Knautia arvensis Knautie des champs, Scabieuse des champs
Lactuca perennis Lactuca perennis Laitue vivace, Bézègue
Lactuca scariola Lactuca serriola Laitue scarole. Laitue sauvage
Lactuca serriola Lactuca serriola Laitue scarole. Laitue sauvage
Larix decidua Larix decidua Mélèze
Larix europaea Larix decidua Mélèze
Lathyrus tuberosus Lathyrus tuberosus Gesse tubéreuse, Gland de terre
Laurus nobilis Laurus nobilis Laurier noble, Laurier sauce
Lavandula angustifolia Lavandula angustifolia Lavande officinale. Lavande fine
Lavandula lati folia Lavandula latifolia Lavande aspic
Lavandula officinalis Lavandula angustifolia Lavande officinale, Lavande fine
Lavandula spica Lavandula latifolia Lavande aspic

i ; ‘E N C Y C L O P É D I E
Volume 2 P la n ta s b io -in d ic a tric e s 345
INDEX DES PLANTES PAR NOMS SCIENTIFIQUES

Synonymes Kerguelen Français


Lavandula angustilolia Lavande officinale, Lavande fine
Lavandula vorn Miroir de Vénus
Legousia speculum-veneris Legousia speculum-veneris
Leontodon aulumnalis Liondent d ’automne
Leontodon autumnalis
Cardaria draba Pain blanc
Lepidium draba
Levisticum officinale Livèche, Ache de montagne
Levisticum ollicinale
Limonium vulgare Saladelle
Limonium vulgare
Linaria vulgaris I inaire commune
Linaria vulgaris
Lithospermum officinale Grcmil officinal. Herbe aux perles
Lithospermum ollicinale
Agrostemma githago Nielle des blés
Lychnis githago
Anchusa arvensis Buglosse des champs
Lycopsis arvensis
Lycopus curopaeus Lycope d’Europe. Chanvre d ’eau
Lycopus curopaeus
Malus communis Malus domestica Pommier commun
Malus domestica Pommier commun
Malus domcstica
Malva alcea Malva alcea Mauve alcée
Malva ncglecta Malva neglecta Mauve à feuilles rondes
Malva rotundilblia Malva neglecta Mauve à feuilles rondes
Marrubium vulgare Marrubium vulgare Marrube blanc
Melissa ollicinalis Melissa officinalis Mélisse citronnelle. Mélisse officinale
Mespilus germanica Mespilus germanica Néflier. Mépier
Meum athamanticum Meum athamanticum Fenouil des Alpes, C’istre
Mibora minima Mibora minima Mibora naine
Mibora verna Mibora minima Mibora naine
Morus nigra Morus nigra Mûrier noir
Myagrum perl’oliatum Myagrum perfoliatum Myagrum perfolié
Myosolis arvensis Myosotis arvensis Myosotis des champs
Myosotis intermedia Myosotis arvensis Myosotis des champs
Myrrhis odorala Myrrhis odorata Cerfeuil musqué, Myrrhide odorant
Nasturtium ollicinale Nasturtium officinale Cresson de fontaine
( )lea europaea Olea europaea Olivier
()nopordum acanlbium ( )nopordum acanthi um Onopordon à feuilles d ’Acanthe, Chardon île
bourrique
()rnithogalum pyrenaicum Ornithogalum pyrenaicum Ornithogale des Pyrénées, Aspergelte
( )rnitliopus perpusillus Ornithopus perpusillus Pied d’oiseau, Ornithope délicat
Paliurus aeuleatus Paliurus spina-christi Epine du Christ, Paliure porte-chapeau
Paliurus australis Paliurus spina-christi Epine du Christ, Paliure porte-chapeau
Paliurus spina-ehristi Paliurus spina-christi Epine du Christ, Paliure porte-chapeau
Panicum capillare Panicum capillare Punie capillaire. Millet capillaire
Parietaria ollicinalis Parietaria ollicinalis Pariétaire, Casse pierre
Parietaria ollicinalis subsp. Parietaria ollicinalis Pariétaire, Casse pierre
erecta
Passillora caerulea Passiflora caerulea Passiflore bleue. Fleur de la Passion
Pasiinaca sativa subsp. urens Pastinaea sativa subsp. urens Panais urticant
Pastinaea urens subsp.urens Pastinaca sativa subsp. urens Panais urticant
Pelasites hybridus Petasites hybridus Pétasite officinale
Petasiles ollicinalis Petasites hybridus Pétasite officinale
Plilcum pratense Phleum pratense Fléole des près, Phléole des prés
Pliytcuma spicatum Phyteuma spicatum Raiponce en epi
Picea abies Picea abies Epicéa
Picea excelsa Picea abies Epicéa
Pieridium vulgare Reichardia picroides Picridie commune. Reichardie, Cousteline
Pinus montana Pinus uneinata Pin à crochets. Pin de montagne
Pinus sylvestris Pinus sylvestris Pin sylvestre
Pinus uneinata Pinus uncinata Pin a crochets. Pin de montagne
Pirus communis Pyrus communis Poirier commun
Pistaeia lentiscus Pistaeia lentiscus Pistachier lentisque, Lentisque
Planlago eoronopus Plantago eoronopus Plantain corne de cerf
Planlago eynops Plantago semperv irens Plantain œil de chien, Badasson
Plantago sempervirens Plantago semperv irens Plantain œil de chien, Badasson
Polypodium vulgare Polypodium vulgare Polypode commun
Polysiiohum filix-mas Dryopteris lilix-mas
Populus nigra Fougère mâle
Populus nigra Peuplier noir
Potentilla palustris Potentilla palustris
Prunella vulgaris Potentille des marais, Comaret
Prunella vulgaris Brunellc commune
Prunus cerasifera Prunus cerasi l'era Prunier sauv age, Myrobolan, Mirobolant, Prunier
Prunus dulcis cerise
Prunus dulcis Amandier
INDEX DES PLANTES PAR NOMS SCIENTIFIQUES

Synonymes Kerguélen Français


Prunus insititia Prunus cerasifera Prunier sauvage, Myrobolan, Mirobolant, Prunier
cerise
Pseudotsuga douglasii Pseudotsuga menziesii Sapin de Douglas, Douglas vert
Pseudotsuga menziesii Pseudotsuga menziesii Sapin de Douglas, Douglas vert
Pterotheca sancta Crepis sancta Herbe sainte
Pulmonaria affinis Pulmonaria affinis Pulmonaire officinale
Pyrus communis Pyrus communis Poirier commun
Quercus cocci fera Quercus coccifera Chêne kermès
Quercus pedunculata Quercus robur Chêne pédonculé, Chêne rouvre
Quercus robur Quercus robur Chêne pédonculé, Chêne rouvre
Ranunculus aconitifolius Ranunculus aconitifolius Renoncule à feuilles d1Aconit
Ranunculus sceleratus Ranunculus sceleratus Renoncule scélérate
Rcichardia picroides Reichardia picroides Picridie commune, Reichardie, Cousteline
Reseda phyteuma Reseda phyteuma Réséda Raiponce
Rhamnus frángula Frangula dodonei Bourdaine
Robinia pseudo-acacia Robinia pseudo-acacia Robinier faux Acacia, Acacia
Rosmarinus officinalis Rosmarinus officinalis Romarin
Rubus idaeus Rubus idaeus Framboisier, Ronce du mont Ida
Rubus saxatilis Rubus saxatilis Ronce des rochers, Ronce de montagne
Rumex bucephalophorus Rumex bucephalophorus Oseille tête de bœuf, Rumex tête de buffle
Ruscus aculeatus Ruscus aculeatus Fragon, Petit houx
Salicomia europaea Salicomia europaea Salicorne herbacée
Salicomia herbácea Salicomia europaea Salicorne herbacée
Salix alba Salix alba Saule blanc
Salsola soda Salsola soda Soude salée
Sambucus ebulus Sambucus ebulus Sureau yèble
Sambucus nigra Sambucus nigra Sureau noir
Sambucus racemosa Sambucus racemosa Sureau à grappe
Sanguisorba officinalis Sanguisorba officinalis Grande sanguisorbe
Saxifraga granulata Saxifraga granulata Saxifrage granulé, Casse pierre. Herbe à la gravelle
Scandix pecten-veneris Scandix pecten-veneris Peigne de Vénus
Scorzonera humilis Scorzonera humilis Scorzonère humble
Scrofularia nodosa Scrophularia nodosa Scrofulaire noueuse
Scrophularia nodosa Scrophularia nodosa Scrofulaire noueuse
Sedum album Sedum album Orpin blanc, Trique madame
Sedum telephium subsp. Sedum telephium subsp. Orpin reprise, Herbe à la coupure
maximum maximum
Sempervivum tectorum Sempervivum tectorum Joubarbe des toits, Herbe du tonnerre
Senecio erucifolius Senecio erucifolius Séneçon à feuilles de Roquette
Sequoia gigantea Sequoiadendron giganteum Séquoia géant, Wellingtonia
Sequoiadendron giganteum Sequoiadendron giganteum Séquoia géant, Wellingtonia
Sesleria albicans Sesleria caerulea Seslérie bleue, Seslérie blanchâtre
Sesleria caerulea Sesleria caerulea Seslérie bleue, Seslérie blanchâtre
Sida abutilón Abutilon theophrastii Abutillon
Silene inflata Silene vulgaris Silène enflé
Silene vulgaris Silene vulgaris Silène enflé
Silybum marianum Silybum marianum Chardon Marie
Sisymbrium alliariae Alliaria petiolata Alliaire
Sisymbrium irio Sisymbrium irio Sisymbre irio, Vélaret
Solanum dulcamara Solanum dulcamara Douce-amère, ,Morelle douce-amère
Solidago gigantea Solidago gigantea Verge d'or géante, Solidage glabre
Solidago glabra Solidago gigantea Verge d'or géante, Solidage glabre
Solidago virga-aurea Solidago virgaurea Verge d'or, Solidage verge d'or
Solidago virgaurea Solidago virgaurea Verge d'or, Solidage verge d'or
Sonchus plumieri Cicerbita plumieri Laitue de Plumier
Sorbus aria Sorbus aria Alisier blanc, Allouchier
Sorbus aucuparia Sorbus aucuparia Sorbier des oiseleurs
Sorbus domestica Sorbus domestica Sorbier domestique, Cormier
Sorghum halepense Sorghum halepense Sorgho d'AIep, Herbe de Cuba
Specularia speculum Legousia speculum-veneris Miroir de Vénus
Stachys arvensis Stachys arvensis Epiaire des champs
Stachys officinalis Stachys officinalis Bétoine
Stachys silvática Stachys sylvatica Epiaire des bois. Ortie puante
Statice limonium Limonium vulgare Saladelle
Stellaria gramínea Stellaria graminea Stellaire graminée
Stellaria holostea Stellaria holostea Stellaire holostée, Henriette

Volume 2
L’E N C Y C L O P É D I E 347
P la n te s b io -in d ic a tfic e s
INDEX DES PLANTES PAR NOMS SCIENTIFIQUES

Synonymes Kerguelen Français


Soaeda maritima Soude maritime
Stiaccia marítima
Symphytum asperum C onsolide de Russie
Symphytum asperum
Syringa vulgaris Syringa vulgaris Lilas
Tamils communis Famos communis Tarnier commun, I lcrbe aux femmes battues
Tanacctum volgare Tanacctum vulgäre Tanaisie commune
Feesdalia nudicaulis Iccsdalia nudicaulis Téesdalie a tiges nues
Thlaspi arvense Thlaspi arvense Tabouret des champs, Monnoyère
Thlaspi perfoliatuni Kandis perfoliata Tabouret perfolié
Thymus chamacdrys Thymus pulegioides Thym serpolet, Serpolet, Thym faux pouillot
Thymus pulegioides Thymus pulegioides Thym serpolet, Serpolet, Thym faux pouillot
Thymus vulgaris Thymus vulgaris Thym commun. Farigoulette
Tilia argentea Tilia tomentosa Tilleul argenté. Tilleul tomenteux
Tilia grandi l'olia Tilia platyphyllos Tilleul à grandes feuilles
Tilia platyphylla Tilia platyphyllos Tilleul à grandes feuilles
Tilia platyphyllos Tilia platyphyllos Tilleul à grandes feuilles
I ilia tomentosa Tilia tomentosa Tilleul argenté. Tilleul tomenteux
Fragopodon duhius Tragopodon dubius Salsifis douteux. Salsifis pâle
Trapa nalans Trapa natans Châtaigne d'eau, Mâcre, Cornus
Tribulus terrestris Tribulus terrestris Croix de Malte, Tribule
Trifolium incarnatum Trifolium incarnatum Trèfle incarnat
Trifolium pratense Trifolium pratense Trcfle violet. Trèfle des près
Ulex europaeus Ulex europaeus Ajonc d'Europe
Ulmus eampestris Ulmus minor Orme champêtre, Ormeau
Ulmus minor Ulmus minor Orme champêtre. Ormeau
Umbilicus pendulinos Umbilicus rupestris Nombril de Vénus. Ombilic des rochers
Umbilicus ropestris Umbilicus rupestris Nombril de Vénus. Ombilic des rochers
Urtica mens Urtica urens Ortie brûlante. Petite ortie
Vaccinimi) myrtilIns Vaccinium myrtillus Myrtille
Vaccinimi! vitis-idaea Vaecinium vitis-idaea Airelle, Myrtille rouge. Candie
Valeriana oITteinalis Valeriana officinalis Valériane
Verbascum thapsos Verbascum lhapsus Bouillon blanc
Veronica arvensis Veronica arvensis Véronique des champs
Veronica beccabunga Ve ron iea beccabu nga Cresson de cheval. Mouron d'eau
Veronica eymbalaria Verónica eymbalaria Véronique cymbalaire
Vesiearia utriculata Alyssoides utriculata Vésicaire renflée
Vibornmn lantana Viburnum lantana Viorne lantanc, Mancicnne
Vicia hirsuta Vicia hirsuta Vesee hirsute
Vicia sepiom Vicia sepium Vesce des haies
Visoum album Viscum album Gui, Bois de la Ste Croix
Vitcx agnos-castos Vitex agnus-castus Ciatti 11er. Poivre sauvage
Volpia myoros Vulpia myuros Vulpie queue de rat
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Prem ier livre d e s éditions Prom onature, issu d e la vie et du tra va il d e G érard Ducerf.
Les plantes Botaniste p assion n é d e p u is son enfance, il a p a ss e sa vie a etud.er les p lan te s et leurs re la ­
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p arvien t a mettre sur p a p ie r le fruit d e son travail. C o n c e p t o rig in a l p ou r I é p o q u e , les plantes
bio-indicatrices font m aintenant p a rtie d e s a p p r e n t is s a g e s in d isp e n sa b le s a la com préhension
d ^ grxM fK
4m w k du vivant.
Ce livre, rap id e m e n t épuisé, a été revu et augmenté pour présenter plus de 80 espèces sup-
plém entaires : L’Encyclopé die des plantes bio-indicatrices, alimentaires et médicinales était
née.

Paru en janvier 20 03 - 2 8 0 p a g e s . P rix 6 0 €. Epuise.

Prem ier volume de l’E n cyclop é d ie d e s p lan te s bio-indicatrices, a lim e n ta ire s et m é d icin a ­
i j .m v« u x i m
les, ce livre fait le lien entre le sol, le v é g é ta l et l’homme.
Plenties b¡o*indic(ili‘ices Quel lien y a-t-il entre un champ de coquelicots et les pratiques agricoles passées ?
Que nous indique le pissenlit quand il est abondant dans les prairies ?
i » •.!. i t L• Comment se fait-il que les indications thérapeutiques pour soigner l'homme et guérir la
terre soient si proches ?
Autant de questions a u xq u e lle s ce livre, le prem ier d ’une sérié, a p p o r t e d e s réponses.
Il donne une vision globale et dynamique de l’évolution des sols grâce à la découverte
des plantes qui poussent spontanément.
Il apporte des solutions claires et simples à mettre en œuvre pour permettre aux particu­
liers, comme aux professionnels, d ’améliorer leurs sols.
Les usages médicinaux de chaque plante sont indiqués ainsi que les utilisations alimentaires
possibles. Un cahier de recettes permet de faire ses premiers pas de "cuisinier en herbe" !
Plus de 1 300 photos couleurs permettent d ’identifier chacune des 2 8 4 especes présentées
pour faire ensuite le bon diagnostic.
Paru en 2 0 0 5 - 3 èm e réédition se p tem b re 2 0 1 0 - 3 5 2 p a g e s . P rix 6 0 €

Cet ouvrage présente une synthèse des conditions de levée de la dor­


mance des principales plantes bio-indicatrices rencontrées en agriculture.
Les différents critères sont répertoriés sous la forme d'un tableau synthé­
tique permettant une lecture rapide.
Les personnes désireuses de comprendre et d ’analyser la vie de leurs
sols, d'améliorer leurs pratiques agricoles, trouveront ici les informations
nécessaires à un diagnostic de sol.
Ce fascicule est un complément à "l'Encyclopédie des plantes bio-indica­
trices, alimentaires et médicinales".

N o u v e lle édition revue et a u g m e n té e février 2 0 1 1 - 3 2 p a g e s . P rix 1 0 €

Ce guide est le fruit des recherches bibliographiques réalisées par G érard Ducerf dans le cadre
de ses travaux d'études et de ses formations.
Cet ouvrage fait une synthèse des recherches bibliographiques et des échanges avec les prati­
ciens rencontrés lors des formations. Il est présenté sous forme de tableaux synthétiques qui indi­
quent les plantes et les maladies pour lesquelles elles peuvent être utilisées. Il y est fait mention
des formes galemques (teintures mères, macéras glycérinés, huiles essentielles) dont l’analyse
chimique permet le dosage relativement précis des principes actifs contrairement aux prépara-
tions trad't'onneHes teHes que les tisanes par exemple. Ce guide est un ouvrage de recherche et
de reflexion a destination des professionnels de la santé.
Paru en o cto b re 2 0 0 6 - 1 1 2 p a g e s . Prix 1 5 €

2 0 0 8 ^ SSt ^ prem'er ouvra9 e écrit par Christian Escriva, illustré et édité par Promonature en

s<^Ue^UDéri^nr»Sdi^e[C^ti un ouv^a 9 e exhaustif de phytothérapie. Au contraire, fort de


tes médicinales et d ^ l 25 a ™ i?ees cueil,ette de plantes sauvages et de culture de plan-
paraissent imnArtnnt« a n .n e e s d enseignement, il a choisi de nous présenter les espèces qui lui
à oartir de hn S T ™ ' pU une P^ytothérapie innovante : la gemmothérapie est fabriquée
dam ces o a ^ n ° " 5 6 ' T * “ P°ür extraire la "quintessence" de la plante, présente
dans ces parties qui portent en elles, la totalité, le totum de la plante.

Paru en m ars 2 0 0 8 - 2 èm e édition m ars 2 0 1 0 - 1 9 0 p a g e s . P rix 3 3 €


REMERCIEMENTS

Je remercie tout particulièrement les personnes qui ont participé à la réalisa­


tion de ce volume 2, Eric Zadrozny qui a commencé le travail, puis Françoise
et Jean-Pierre Martinez qui l’ont achevé. Merci à tous ceux qui ont assuré la
relecture, Françoise, Richard et Cathy, Marie-Aline...

Un grand merci à Annick Rode pour ses idées originales et stimulantes, pour
sa participation à l’élaboration du texte de présentation et de description de
l’utilité de changer les pratiques agricoles pour un monde meilleur.

Enfin, nous sommes reconnaissants aux personnes, organismes ou associations qui


depuis vingt cinq ans déjà, apportent des informations et des données scien­
tifiques ou nous soutiennent dans nos recherches p ar leur aide matérielle et
morale.

ARDOUVIN D., AUBRY F., BELHASEN B., BERTHELOT J.F., BERTHET B., BOULLET V., CASTILLE C , CHABARD D.,
CHABER L, CHAUD D.f CONCHE V., DOUCET A., DUBRAY M., ESCRIVA C , FINE J.L, GAILLOT H., GAREL J.P.,
GERBRANDA W., GUILLEMINOT M., HENRY J.Y., LANGIAUX J. et M., LE FLOCH E., LEGAY H., LEMEL C ,
UERDEMAN E., MARMORAT J. et M .G , MERLE G., MEYER S., M O U C O T G , PACAUD G., PASSARD P.,
PETIT J.L, POUSSIN R., PRADINES O., RAQUIN L, REAUT A., REINA S.f REVERSAT J., REY J.L, RIM AN K., RODE A., ROTH B.,
ROUSSE D., SUPIOT N., SUZOR D. et M., THEVENIN T., TOUZERY M., TRESVAUX A.

Les organismes ou associations qui ont mis à notre disposition leur bibliothèque
nous ont également rendu un immense service, ainsi que celles qui nous ont
aimablement accueilli :
Association La Physiophyle, la Société d’Histoire Naturelle d ’Autun, le Muséum
d’Histoire Naturelle d’Autun, le Conservatoire Botanique National du M assif
Central, le Conservatoire Botanique National de Porquerolles, le CFPPA de
Montmorot, l’association La Pensée Sauvage.

Nous n’oublions pas les moteurs de cette recherche sur les plantes,
Emile CHATEAU, Q. O R M E Z Z A N O et le Docteur X. GILLOT, les pionniers en
la matière.

Suzanne M IC H O N fondatrice de l’ÉCOLE D ’A G R O B IO L O G IE DE BEAUJEU,


qui nous a hélas quittés, est sa n s aucun doute la personne vers qui v a notre
plus vive reconnaissance, c’est grâce à elle que cette recherche a pu être
réalisée et enseignée.

Volume 2 L’E N C Y C L O P É D IE 351


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ature

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Les activités de Promonature

Botanique et formations
Expertises en botanique pour bureaux d’études, conservatoires nationaux et régionaux, collectivites
locales, entreprises de travaux publics, associations...
Inventaires floristiques pour l’édition de guides, à destination des collectivites locales, etc.
Formation et diagnostics de sols pour les agriculteurs, les cham bres d ’agriculture, les groupements
de producteurs (viticulteurs, maraîchers, arboriculteurs, céréaliers...)
Formation et stages en botanique pratique, plantes m édicinales, alim entaires, pour tous publics

Edition
Édition de livres innovant sur le thème de la nature.
Réalisation d’expositions pour musées, maisons du patrimoine, entreprises.
Édition affiches, cartes postales, vidéo...

Agence photo, nature et environnement

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Rédaction d articles sur les plantes, leurs usages, leur histoire, leurs milieux...

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loi n° 92-597 ,e,;>rocluction, de t .

Z ° 1 r Ur desti" éers ,üà etu 1 9 9 2 re .-tiv e Cto u nc0 d I f * 6* * " " ™ réservés p
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E atteint ou j g g c h ? .

Sggl pu/lwis^Dë^Hgssibfè^
p balartce d S l'autre
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3cales, etc
i,leS9rouf«iife(s
supplém entaire! ipfyjant|
pour touspublic îndre |a gestion d 0uiei4
ut la-plante.

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lels médical

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g g g K Gérard Ducerf, botaniste de terrain depuis
1979, ancien paysan, partage actuel­
lement son ^ temps entre la réalisation
de diagnostics de sol, différentes expertises
botaniques sur toute la France et la formation
pour un large public.
Il est l'auteur, entre autres, de l’ouvrage
« Les plantes bio-indicatrices : guide de diagnostic
des sols », paru en 2003, premier ouvrage présentant cette vision innovante.

L'homme et le végétal, une longue histoire issue de l’adaptation de l’un à l’autre,


d’abord l’homme à la plante, par nécessité de survie, puis la plante à l’homme
quand celui-ci s’est mis à sélectionner dans la nature et à cultiver les espèces qu’il
préférait, les améliorant, les adaptant à sa façon de vivre et de produire.

Produire : le mot qui change la relation de l’homme à son environnement. Il tente


de modeler la nature et la plante pour faire un profit maximum, oubliant qu’il ne
connaît pas toutes les règles du jeu.
Les plantes, par leurs gènes, s’adaptent aux sols, aux conditions climatiques, et
aux pratiques agricoles ; ainsi, la présence de la plante parle de la santé du sol.
Ce livre donne une vision globale et dynamique de l’évolution des sols grâce à la
découverte des plantes qui poussent spontanément.
Il apporte des solutions claires et simples à mettre en œuvre pour permettre aux
particuliers, comme aux professionnels, d’améliorer leurs sols.

Pour chaque espèce, vous trouverez une description illustrée par de nombreuses
photos de détails botaniques, une présentation des milieux de vie naturels et
induits par l’homme, ainsi que les caractères indicateurs qui en découlent, les
usages médicinaux et les utilisations alimentaires possibles.
Un cahier de recettes permet de faire ses premiers pas de « cuisinier en herbe )) !

Le volume 2 de I Encyclopédie des plantes bio-indicatrices, alimentaires et médi­


cinales présente plus de 250 espèces nouvelles pour faire le diagnostic des sols,
du bord de mer à la montagne.

III
9*78295111925861" I

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