SAM 2

INTRODUCTION AU CONFORT THERMIQUE PROJET 3:

ET A LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR (QAI) CESI MODULAIRE

Etablissement d’enseignement supérieur technique privé

SOMMAIRE

1. CONFORT THERMIQUE
• PARAMÈTRE DU CONFORT 5
• EQUILIBRE THERMIQUE DU CORPS HUMAIN 7
• DÉFINITION DES TEMPÉRATURES 12
• NORMES 16
• PARAMÈTRES D’INCONFORT LOCAUX
25

2. QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR 33

• LES POLLUANTS DE L’AIR INTÉRIEUR 34
• POURQUOI S’INTÉRESSER À LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ? 48

2
 1
Confort Thermique
CONDITIONS D’AMBIANCE INTERIEURE
 CONFORT DES UTILISATEURS DES LOCAUX
 CONSOMMATION D’ÉNERGIE ( 1 [°C]   5 à 10%)
 SÉCURITÉ - EFFICACITÉ AU TRAVAIL

CRITÈRES OBJECTIFS CARACTÉRISANT LE CONFORT ?

4

4
PARAMÈTRE DU CONFORT

Température d’air
Irradiation solaire
Taux d’humidité Lumière naturelle

Grande longueur d’onde

Qualité d’air
Chauffage / lumière
Renouvellement
Taux métabolique d’air
Facteur
d’habillement

Vitesse d’air Impact individuel

Niveau de turbulence

5
ECHANGES THERMIQUES CORPS-AMBIANCE

6
EQUATION DE BILAN THERMIQUE DU CORPS HUMAIN
Mth   CONV   RAY   EVAP   P
ambiance : action sur la température d'air
et la température des parois, sur la vitesse
d'air et l’humidité
W 
corps : action sur la température de
peau et la surface mouillée par la
transpiration …métabolisme

ambiance = 4 paramètres

actions réflexes
équipements techniques
isolation thermique
MÉCANISMES THERMO-
LE CORPS HUMAIN EST RÉGULATEURS
HOMÉOTHERME, IL FONCTIONNE
À UNE TEMPÉRATURE INTERNE
CONSTANTE ENVIRON ÉGALE À DILATATION / CONTRITION DU ACTIVATION / RESTRICTION
37 [°C] RÉSEAU SANGUIN CAPILLAIRE + DE LA TRANSPIRATION
SUPERFICIEL

7
EQUILIBRE THERMIQUE - MODE DE CALCUL
CONDUCTION : SOUVENT NÉGLIGEABLE

CONVECTION : FONCTION DE LA TEMPÉRATURE ET DE LA VITESSE DE L’AIR

𝑐𝑜𝑛𝑣 = 𝑓𝑐𝑙 ℎ𝑐𝑜𝑛𝑣 𝑇𝑐𝑙 − 𝑇𝑎 [W/m2]
𝑓𝑐𝑙 = FACTEUR DE RÉDUCTION DES ÉCHANGES DE CHALEUR SENSIBLE PAR LES VÊTEMENTS
ℎ𝑐𝑜𝑛𝑣 = COEFFICIENT DE TRANSFERT PAR CONVECTION [W/m2K]
𝑇𝑐𝑙 = TEMPÉRATURE CUTANÉE MOYENNE [K]
𝑇𝑎 = TEMPÉRATURE SÈCHE DE L’AIR [K]

RESPIRATION : FONCTION DE LA TEMPÉRATURE ET DE L’HUMIDITÉ DE L’AIR AINSI QUE DU METABOLISME

HUMAIN

 resp  0,0014 M th 34  Ta   1,72.10 5 M th 5867  Pva 

[W/m2]

SENSIBLE LATENT

𝑃𝑣𝑎 = PRESSION PARTIELLE DE VAPEUR D’EAU [PA]

8
EQUILIBRE THERMIQUE-MODE DE CALCUL
EVAPORATION CUTANÉE : FONCTION DE L’HUMIDITE DE L’AIR ET DU METABOLISME HUMAIN


 evap  3,05.10 3 5733  6,99W  Pva   0,42 M tp  58,15  [W/m2]

𝑊 = PUISSANCE DUE AU TRAVAIL EXTÉRIEUR FOURNI PAR LE CORPS HUMAIN [W/m2]

RAYONNEMENT : FONCTION DE LA TEMPÉRATURE DES SURFACES

ENVIRONNANTES ET DU FACTEUR DE FORME

𝑟𝑎𝑦 = 𝑓𝑐𝑙 ℎ𝑟𝑎𝑦 𝑇𝑐𝑙 − 𝑇ഥ𝑟 [W/m2]

𝑇ഥ𝑟 = TEMPÉRATURE RADIANTE MOYENNE [K]

ℎ𝑟𝑎𝑦 = COEFFICIENT DE TRANSFERT RADIATIF [W/m2K]

9
 METABOLISME THERMIQUE

FONCTIONS VITALES

CHALEUR ÉNERGIE MÉCANIQUE

 EN TERME DE PUISSANCE, EN [W]

 EN SE RAPPORTANT À LA SURFACE DU
CORPS, EN[W/m2]
 EN [met], AVEC 1 [met] = 58 [W/m2]

 POIDS: ENVIRON +1 [W] PAR [kg]

MÉTABOLISME THERMIQUE
 FEMME : ENVIRON -20%
 ENFANTS : DE -20 à -40%

 MÉTABOLISME BASAL : ACTIVITÉ DE

SOMMEIL 75 [W]
 MÉTABOLISME de référence :
activité de repos assis 105 [W]
10
NOTION DE THERMO-NEUTRALITE

ÉQUILIBRE THERMIQUE SATISFAIT SANS SOLLICITATION

DES MÉCANISMES THERMO-RÉGULATEURS

thermo-neutralité
=
confort (absence D’INCONFORT)
hypothermie optimal
hyperthermie

trop froid trop chaud

acceptable

11
DÉFINITION DES TEMPÉRATURES
TEMPÉRATURE RADIANTE MOYENNE
ELLE EST DÉFINIE COMME LA TEMPÉRATURE VIRTUELLE D’UNE ENCEINTE DONT L’ÉMISSIVITÉ EST ÉGALE À 1 ET
AVEC LAQUELLE LE CORPS HUMAIN N’ÉCHANGERAIT QUE PAR RAYONNEMENT UN FLUX D’ÉNERGIE ÉGAL À CELUI
ÉCHANGÉ AVEC L’ENVIRONNEMENT RÉEL.

S T j Sj


j
Tr
S j
j

12
DÉFINITION DES TEMPÉRATURES
TEMPÉRATURE RÉSULTANTE SÈCHE

CONVECTION TRANSFERTS « sensibles »

 CONV  hCONV S C TC  TA  W   S  hCONV SC TC  TA   hRAY SC' TC  TRM 

+
RAYONNEMENT SOIT  S  hS C TC  TRS  W 
 RAY  hRAY SC' TC  TRM  W  CARACTÉRISE GLOBALEMENT L’AMBIANCE VIS À VIS DES ÉCHANGES
TRS SENSIBLES CORPS / AMBIANCE. TEMPÉRATURE DE L'ENCEINTE
ISOTHERME QUI CONDUIRAIT AUX MÊMES TRANSFERTS SENSIBLES

hCONV SCTA  hRAY SC' TRM

TRS 
hCONV SC  hRAY SC' EN PRATIQUE

TRM  TA
TRS
T  TA 10U
 RM U  0,1 m / s  TRS 
AVEC 1  10U 2
SC'
h  hCONV  hRAY
SC
TA , TRM , U , H TRS , U , H
13

13
DÉFINITION DES TEMPÉRATURES
TEMPÉRATURE OPÉRATIVE (NOTION D’ÉQUIVALENCE)

 ELLE PERMET DE MIEUX DÉFINIR LA NOTION DE CONFORT D’UN ÊTRE

HUMAIN AU SEIN D’UN BÂTIMENT. ELLE EST PRISE EN RÉFÉRENCE
DANS LE CADRE DE LA RT2012 ET DES CONSIDÉRATIONS EN
CONCEPTION BIO-CLIMATIQUE DES BÂTIMENTS.

 ELLE EST LA TEMPÉRATURE D’UNE ENCEINTE ISOTHERME DANS

LAQUELLE UN OCCUPANT ÉCHANGE LA MÊME QUANTITÉ DE CHALEUR
PAR RAYONNEMENT ET CONVECTION QUE DANS L’ENCEINTE DANS
LAQUELLE IL SE TROUVE RÉELLEMENT.

 MOYENNE DE LA TEMPÉRATURE RADIATIVE MOYENNE ET DE LA

TEMPÉRATURE AMBIANTE, PONDÉRÉE RESPECTIVEMENT PAR LES
COEFFICIENTS DE TRANSFERT THERMIQUE

 ELLE PEUT ÊTRE MESURÉE À PARTIR D’UNE SONDE DE TEMPÉRATURE

PLACÉE DANS UN GLOBE NOIR DE FAIBLE CONDUCTIVITÉ THERMIQUE.

14
DÉFINITION DES TEMPÉRATURES
TEMPÉRATURE OPÉRATIVE

SIMPLIFICATION DANS LES BÂTIMENTS :

1. MOYENNE ENTRE LA TEMPÉRATURE RADIATIVE MOYENNE ET LA TEMPÉRATURE AMBIANTE (RÉFÉRENCE RT2012)
2. MOYENNE ENTRE LA TEMPÉRATURE D’AIR ET LES TEMPÉRATURES DE SURFACES MOYENNÉES PAR LES FACTEURS
DE FORME

TEMPÉRATURE OPÉRATIVE EN FONCTION DE LA VITESSE D’AIR :

ഥ𝒓
𝑻𝒐𝒑 = 𝑨𝑻𝒂 + B𝑻
𝑻𝒂 : TEMPÉRATURE DE L’AIR
ഥ𝒓 : TEMPÉRATURE RADIANTE MOYENNE
𝑻

VITESSE D’AIR [m/s] A [%] B [%]

0 50 50
0,2 60 40
0,4 70 30
15
NORMES
NORME NF EN ISO 7730
APPROCHE ANALYTIQUE BASÉE SUR LES INDICES PMV & PPD

NORME EN 15251 (2007)

APPROCHE ANALYTIQUE BASÉE SUR LES INDICES PMV & PPD

BÂTIMENTS CLIMATISÉS

APPROCHE ADAPTATIVE

BÂTIMENTS NON CLIMATISÉS

CES NORMES DÉFINISSENT DES CRITÈRES OBJECTIFS DE CONFORT POUR LE DIAGNOSTIC DE BÂTIMENTS
EXISTANTS MAIS SONT AUSSI DES BASES DE CALCUL POUR LE DIMENSIONNEMENT DES INSTALLATIONS

16
NORMES (NF EN ISO 7730)
SELON LA NF EN ISO 7730 LE CONFORT (L’ABSENCE D’INCONFORT) EXISTE SI:

1. LE BILAN THERMIQUE DE L’INDIVIDU EST ÉQUILIBRÉ SANS UNE TROP GRANDE SOLLICITATION DE
SES MÉCANISMES AUTORÉGULATEURS

2. IL N’EXISTE PAS (PEU) D’INCONFORTS LOCAUX DUS :

i. À LA SENSATION DE COURANT D’AIR
ii. À L’ASYMÉTRIE DE RAYONNEMENT
iii. AU GRADIENT VERTICAL DE TEMPÉRATURE D’AIR
iv. À LA TEMPÉRATURE DU SOL

17
NORMES (NF EN ISO 7730)
INDICES PMV (VOTE MOYEN PRÉVISIBLE) ET PPD (POURCENTAGE D’INSATISFAITS) DE FANGER.

PMV : AVIS MOYEN D’UN GROUPE DE PERSONNES

EXPRIMANT UN VOTE DE SENSATION
THERMIQUE

PPD : POURCENTAGE DE PERSONNES INSATISFAITES PAR LES CONDITIONS HYGRO-THERMIQUES

D’AMBIANCE

18
 NORMES (NF EN ISO 7730)
6 PARAMÈTRES INTERVIENNENT DANS LE CALCUL DES INDICES PMV & PPD :
 4 PARAMÈTRES ENVIRONNEMENTAUX
i. TEMPÉRATURE SÈCHE DE L’AIR
ii. HYGROMÉTRIE DE L’AIR
iii. VITESSE DE L’AIR
iv. TEMPÉRATURE RADIANTE MOYENNE
 2 PARAMÈTRES LIÉS À L’INDIVIDU :
i. NIVEAU D’ACTIVITÉ
ii. TENUE VESTIMENTAIRE

LA NORME DÉFINIT 3 CLASSES DE CONFORT :

 A (ÉLEVÉ)
 B (NORMAL)
 ET C (ADMISSIBLE)
Source : légende des chiffres

19
NIVEAU D’ACTIVITÉ

 L’UNITÉ DU TAUX D’ACTIVITÉ (OU TAUX MÉTABOLIQUE)

EST LE MET :
1 MET = 58,15 W/m² (LIÉ À LA SURFACE DE LA PEAU)
 LA SURFACE STANDARD DE SURFACE DE PEAU D‘UNE
PERSONNE ADULTE EST DE 1,7 m²

 LE TAUX D‘ACTIVITÉ POUR UNE PERSONNE ASSISE EST

DE: 1 MET, SOIT 100 W DE DÉGAGEMENT DE CHALEUR
POUR UNE PERSONNE ADULTE

 EN PHASE DE SOMMEIL, LE TAUX D‘ACTIVITÉ EST

RÉDUIT À: 0,8 MET.

 LE TAUX MAXIMAL D‘ACTIVITÉ EST FIXÉ À: 10 MET

Source : légende des chiffres

20
TENUE VESTIMENTAIRE
L’IMPACT DE LA TENUE VESTIMENTAIRE EST PRISE EN COMPTE DANS LES CALCULS DE RESSENTI DE CONFORT,
VIA LE FACTEUR DE TENUE VESTIMENTAIRE POUR APPRÉHENDER L’ISOLATION THERMIQUE DES VÊTEMENTS :

21
NORMES (EN 15251)
CRITÈRES D'AMBIANCE INTÉRIEURE POUR LA CONCEPTION DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS
INTÉGRANT LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR, LE CONFORT THERMIQUE, L'ÉCLAIRAGE ET L'ACOUSTIQUE

DÉFINITION DES CRITÈRES DE QUALITÉ DE LA QUALITÉ DES AMBIANCES INTÉRIEURES, PAS UNIQUEMENT DU
CONFORT THERMIQUE

FACILITER LA MISE EN ŒUVRE PAR LES PAYS MEMBRES DE L’UE DE LA DIRECTIVE SUR LA PERFORMANCE
ENERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS
2 APPROCHES :
1. APPROCHE ANALYTIQUE
LA NORME EST AVANT TOUT BASÉE SUR L’APPLICATION DES INDICES PMV-PPD
2. APPROCHE ADAPTATIVE POUR LES BÂTIMENTS NON CLIMATISÉS, SI :
i. PAS DE SYSTÈMES DE CLIMATISATION
ii. LES OCCUPANTS ONT UNE ACTIVITÉ QUASI-SÉDENTAIRE (1 < 𝑀𝑡ℎ < 1,3)
iii. PAS DE RÈGLES VESTIMENTAIRES STRICTES
iv. LES OCCUPANTS PEUVENT AGIR SUR L’OUVERTURE DES FENÊTRES

22
NORMES (EN 15251)
APPROCHE ANALYTIQUE - BÂTIMENTS CLIMATISÉS

CONFORT THERMIQUE GLOBAL

CATÉGORIE
PPD [%] PMV
I <6 -0,2 < PMV < +0,2
II < 10 -0,5 < PMV < +0,5
III < 15 -0,7 < PMV < +0,7
IV < 15 PMV< -0,7 ou PMV > +0,7
23
NORMES (EN 15251)
APPROCHE ADAPTATIVE - BÂTIMENTS NON CLIMATISÉS

34 III
LIMITES DE LA TEMPÉRATURE OPÉRATIVE (°C)
32 II
CATÉGORIE I
HAUTE BASSE 30
28 I
II
 i min  0,33 rm  18,8  2

o (°C)
I  i max  0,33 rm  18,8  2 26 III
24
II  i max  0,33 rm  18,8  3  i min  0,33 rm  18,8  3 22
20
III  i max  0,33 rm  18,8  4  i min  0,33 rm  18,8  4
18
16
5 10 15 20 25 30 35
rm(°C)

 rm  1   ed 1  ed 2   2ed 3  ...

 rm  ed 1  0,8ed 2  0,6 ed 3  0,5 ed 4  0,4 ed 5  0,3 ed 6  0,2ed 7  / 3,8

: CONSTANTE COMPRISE ENTRE 0 ET 1 (VALEUR RECOMMANDÉE = 0,8)

ed-1 : TEMPÉRATURE MOYENNE JOURNALIÈRE DE LA VEILLE [°C]
ed-2 : TEMPÉRATURE MOYENNE JOURNALIÈRE DE L’AVANT VEILLE [°C]

24
PARAMÈTRES D’INCONFORT LOCAUX
COURANT D’AIR - DOWN-DRAFT

25
 OBJECTIF (NF EN ISO 7730)
DR < 15%
MOUVEMENTS D’AIR TURBULENTS

 tu U 
DR  34  Ta U  0,05  37  3,14 
0 , 62

 100 

tu [%] : TURBULENCE RELATIVE

U : VITESSE MOYENNE DE L’AIR

U t   U  U t 

 U   U
n

i
2 2
tU 
 1 U
n

26
PARAMÈTRES D’INCONFORT LOCAUX

TEMPÉRATURE DE SOL

27
TEMPÉRATURE DE SOL
OBJECTIF (NF EN ISO 7730) PPD < 10%
PERSONNE CHAUSSÉE (INTÉRIEUR)
19°C < Tsol < 29°C
80
60
% insatisfaits 40

20

10
8
6
4

5 10 15 20 25 30 35 40
Température du sol (°C)
28
PARAMÈTRES D’INCONFORT LOCAUX
ASYMÉTRIE DE RAYONNEMENT

29
ASYMÉTRIE DE RAYONNEMENT
NOTION DE TEMPÉRATURE RADIANTE ORIENTÉE

TRO ,   f ij TSj
j

30
PARAMÈTRES D’INCONFORT LOCAUX
STRATIFICATION VERTICALE DES TEMPÉRATURES

31
GRADIENT VERTICAL DES TEMPÉRATURES
ÉCART DE TEMPÉRATURE ENTRE TÊTE ET PIEDS

32
 2
Qualité de l’Air
Intérieur
LES POLLUANTS DE L’AIR INTÉRIEUR Fibres

Composés
organiques Particules
Particules
Composés semi-volatils inertes
organiques &
inorganiques Pesticides, HAP minérales
CO, NO, NO2, Phtalates
O3, SO2, NH3 …
Particules
…
métalliques
Pb, Cu, Se,
Polluants Composés Cr, As, Cd
Virus
gazeux organiques
&
volatils
bactéries
Allergènes
Pollens,
Composés acariens,
radioactifs ... Bio- Moisissures
Radon contaminants
Journée technique PREBAT « Bâtiments à Basse Consommation Energétique: mieux
concevoir, construire et rénover
34 demain », Poitiers, 13/06/2013
SOURCES DE POLLUANTS DANS L’AIR INTÉRIEUR
- Ozone, NOx
Air extérieur - PM10, PM2.5
- COV (alcanes, BTEX)
- COSV (pesticides)
- Pollens
- CO, NOx
(combustions)
Matériaux Occupants - COV (ménage, tabagisme,
Mobilier Activités électroménager, …),
- Particules
- COV
(imprimantes, copieurs)
- COSV (sols plast., - Radon
mousses / tissus) - COSV (pesticides,
électroménager)
- Particules
et fibres - Allergènes

- Spores
- COV (friches
Sous-Sol
35
industrielles)
ENVIRONNEMENT EXTÉRIEUR
SOL (DIFFUSION À TRAVERS LA DALLE ET LES DÉFAUTS D’ÉTANCHÉITÉ)

COMPOSÉS RADIOACTIFS CONTENUS

DANS LE SOUS-SOL: RADON, THORIUM

COV ISSUS D’ANCIENNES ACTIVITÉS

INDUSTRIELLES : TRICHLORÉTHYLÈNE,
NAPHTALÈNE, HYDROCARBURES,…

AIR EXTÉRIEUR (PÉNÉTRATION PAR LA

VENTILATION ET LES INFILTRATIONS)

- Particules, pollens
- OZONE, NOX
- COV (ALCANES, BTEX, …) Source : Ressources Naturelles Canada
- COSV (PESTICIDES)
36
LES POLLUANTS DES AMBIANCES INTÉRIEURES
PARTICULES - POUSSIÈRES ET FIBRES
Sources spécifiques
Sources à l’usage des locaux
spray
(craie dans les écoles, …)
Milieu extérieur
(ventilation)
Cosmétiques SILENCE !!!

Humidificateur
(particules minérales
résultant de l’évaporation)
Combustions
(chauffage, Réactions chimiques
tabagisme) entre O3 et COV
Matériaux de
construction,
anti-feux ou
isolants
37
LES POLLUANTS DES AMBIANCES INTÉRIEURES
PARTICULES - POUSSIÈRES ET FIBRES

RISQUE SANITAIRE ASSOCIÉ AUX PARTICULES

PLUS LES PARTICULES SONT FINES, PLUS % déposition
ELLES PÉNÈTRENT PROFONDÉMENT DANS 1.0
Voies respiratoires
L’ORGANISME, ET DONC PLUS ELLES SONT 0.9 supérieures
POTENTIELLEMENT DANGEREUSES POUR 0.8
LA SANTÉ 0.7
0.6

 < 10 mm 0.5
RESPIRABLES 0.4

 < 5 mm 0.3
Poumons
THORACIQUES 0.2 Thorax

 < 1 mm 0.1

PULMONAIRES 0.01 0.05 0.1 0.5 1.0 5 10 50 100

Diamètre aérodynamique moyen (mm)

CLASSIFICATION EN TAILLE 38
LES POLLUANTS DES AMBIANCES INTÉRIEURES
PARTICULES - POUSSIÈRES ET FIBRES

Pollens
Moisissures Plantes
Spores de plante
Déjection
Bactéries acarien
Cheveux Animale
Virus
Amiante
Carbone
Poussière de métaux Minérale
Fibre d’isolant
Poussière de ciment
Fumée de cigarette
Combustion
Fumée de combustion (bois)
Spray pour cheveux
Fibre textile artificielle Bâtiment,
source : Toner de photocopieuse hygiène
Owen et Sparks, 1990 Humidificateur

0.01 0.1 1 10 100 1000

39 l’air intérieur en mm
Taille des particules dans
MATÉRIAUX ET MOBILIER
C OMPOSÉS ORGANIQUES VOLATILS (COV)
 EMISSIONS PRIMAIRES
 EMISSIONS SECONDAIRES SOUS L’EFFET DE L’HUMIDITÉ, DE L’OZONE OU DU
RAYONNEMENT (ALDÉHYDES ET AUTRES COMPOSÉS CARBONYLÉS TOXIQUES ET
ODORANTS)

C OMPOSÉS ORGANIQUES SEMI-VOLATILS (COSV)

 PHTALATES (MATÉRIAUX PLASTIQUES SOUPLES) ET PCB (ÉTANCHÉITÉ, COLLES)
 RETARDATEURS DE FLAMME (MOUSSE, TISSUS)
A MMONIAC
 FORMULATIONS NON STABLES DE PHOSPHATES D’AMMONIUM UTILISÉS
 COMME RETARDATEURS DE FLAMME DANS LA OUATE DE CELLULOSE
 DÉGRADATION DES COLLES SOUS L’EFFET DE L’ALCALINITÉ ET DE L’HUMIDITÉ
RÉSIDUELLE D’UNE CHAPE

PARTICULES (INCLUANT NANOPARTICULES) ET FIBRES

M OISISSURES

40
LES POLLUANTS DES AMBIANCES INTÉRIEURES
COMPOSÉS ORGANIQUES VOLATILS (COV)

TEMPÉRATURE
LA VOLATILITÉ TRADUIT LA PROPENSION D’ÉBULLITION
D’UN COMPOSÉ À SE TROUVER À L’ÉTAT
DE LIQUIDE OU DE GAZ À TEMPÉRATURE
AMBIANTE 380-400°C
COMPOSÉS
PLUS Pv AUGMENTE, ORGANIQUES
SEMI-VOLATILS
Tb DIMINUE,
240-260°C
PLUS LE COMPOSÉ EST VOLATIL COMPOSÉS
ORGANIQUES
VOLATILS
PLUS DE 350 COMPOSÉS PEUVENT 50-100°C
ÊTRE PRÉSENTS DANS L’AIR INTÉRIEUR
À UNE CONCENTRATION > À 1 ppb COMPOSÉS
(BROOKS et al., 1991) ORGANIQUES 0
TRÈS VOLATILS

41
OCCUPATION DU BÂTIMENT
O CCUPANTS ET ANIMAUX DOMESTIQUES
 VAPEUR D’EAU, BIO-EFFLUENTS, COV (ACÉTONE, ÉTHANOL, ISOPRÈNE)
 ALLERGÈNES, BIOCIDES
C OMBUSTIONS : TABAGISME, CHAUFFAGE, ENCENS, BOUGIES, CUISINE
 CO, COV (ACROLÉINE, BENZÈNE, TOLUÈNE, STYRÈNE, ALCANES, …), COSV
(HAP), PARTICULES, NOX
 EQUIPEMENTS DOMESTIQUES ET DE BUREAU : ORDINATEURS, IMPRIMANTES,
COPIEURS, ÉLECTROMÉNAGER
 OZONE, COV, PARTICULES
 COSV (RETARDATEURS DE FLAMME)
 PRODUITS D’ENTRETIEN ET DÉODORANTS D’AMBIANCE
 AMMONIAC
 COV (TERPÈNES, LINALOOL…)
 COSV (BIOCIDES)

42
LES POLLUANTS DES AMBIANCES INTÉRIEURES
LES PESTICIDES

LE PROBLÈME DES PESTICIDES EST COMPLEXE ÉTANT DONNÉ :

LE GRAND NOMBRE DE SUBSTANCES

CARBAMATES : propoxur, carbaryl
PYRÉTHRINOÏDES : bêta-cyfluthrine, cyfluthryne, cyperméthrine, perméthrine
PESTICIDES ORGANOCHLORÉS TERMICIDES : aldrine, diedrine, chlordane, …,
FONGICIDES : lindane, pentachlorophénol, ...,
INSECTICIDES : diazinon, chlorpyrifos, …

LA MULTIPLICITÉ DES SOURCES

MILIEU EXTÉRIEUR (VENTILATION)
MEUBLES (PESTICIDES IMPRÉGNÉS ET UTILISÉS PAR LES HABITANTS)
ANIMAUX DOMESTIQUES (TRAITEMENTS ANTI-PARASITAIRES)
PRODUITS D’ENTRETIEN, INSECTICIDES ...
43
LES POLLUANTS DES AMBIANCES INTÉRIEURES
LES PESTICIDES

PARTICULARITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURS : MOINS DE BACTÉRIES ET MOINS

DE RAYONNEMENT SOLAIRE QU’À L’EXTÉRIEUR DÉGRADATION PLUS LENTE

POSSIBILITÉ DE TROUVER DANS L’AIR INTÉRIEUR DES CONCENTRATIONS

5 À 10 FOIS PLUS ÉLEVÉES QUE DANS L’AIR EXTÉRIEUR

PATHOLOGIE

CANCER (NOTAMMENT DES ENFANTS)

PERTURBATION DU SYSTÈME HORMONAL
PERTURBATION DU SYSTÈME NERVEUX
PERTURBATION DU DÉVELOPPEMENT DU
SYSTÈME REPRODUCTEUR

SENSIBILITÉ CHIMIQUE MULTIPLE (MCS)

44
LES POLLUANTS DES AMBIANCES INTÉRIEURES
BIOCONTAMINANTS - VIRUS ET BACTÉRIES
TAILLE : DE 0.4 À 5 mm

VIRUS ET BACTÉRIES SURVIVENT TRÈS PEU

DE TEMPS DANS L’AIR AMBIANT

LA CONTAMINATION HUMAINE SE FAIT SOIT PAR

Virus herpes
CONTACT SOIT PAR L’ÉMISSION DE POSTILLONS
Virus polio

Bactérie
legionella
pneumophilia

LA CONTAMINATION PAR LA LEGIONELLA PNEUMOPHILIA

(BACTÉRIE) CONSTITUE LE SEUL VÉRITABLE CAS OÙ LE
BÂTIMENT ET SES ÉQUIPEMENTS PEUVENT VÉRITABLEMENT
ÊTRE MIS EN CAUSE
Virus fièvre aphteuse
45
LES POLLUANTS DES AMBIANCES INTÉRIEURES Phoma

BIOCONTAMINANTS - MOISISSURES

PÉNÈTRENT DANS LES BÂTIMENTS PAR LA VENTILATION

Gliocladium
GERMENT SI TROIS CONDITIONS SONT RÉUNIES :

CHALEUR SUFFISANTE SURFACES HUMIDES

HUMIDITÉ SUFFISANTE EAU STAGNANTE
Curvularia
POUSSIÈRE
SUPPORT NUTRITIF

PLUS DE 120 ESPÈCES RECENSÉES DANS L’HABITAT

Mucor Aspergillus Cladosporium Ulocladium Penicillium Aureobasidium

46
LE SYNDROME DU BÂTIMENT MALSAIN, DÉFINITION OMS

« Réaction de la majorité des occupants d'un immeuble à

leur environnement intérieur, réaction qui ne peut pas
être directement reliée à des causes évidentes telles
qu'une exposition à une concentration excessive d'un
contaminant connu ou à une défectuosité d'un système
de ventilation »

47
POURQUOI S’INTÉRESSER À LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ?
1 PARCE QU’ELLE A UN FORT IMPACT SUR LA SANTÉ !
RÉPARTITION DES DIFFÉRENTES VOIES D’EXPOSITION À LA POLLUTION
Boisson
9% Adultes Boisson
Enfants
Nourriture 19%
14%

Air Nourriture Air

77% 22% 59%
BUDGET ESPACE-TEMPS DE LA POPULATION AMÉRICAINE Source : Licari et al, 2005

Transports Extérieur
6% 8%
Autre lieu
intérieur
11%
Bar/restaurant
2%
Lieu de travail Source: Klepeis et al, 2001
Habitation
5%
68%
48
POURQUOI S’INTÉRESSER À LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ?

1 PARCE QU’ELLE A UN FORT IMPACT SUR LA SANTÉ !

PROBABILITÉ POUR UN ENFANT DE
RESSENTIR UN SYMPTÔME ALLERGIQUE EN
FONCTION DU TAUX DE RENOUVELLEMENT
Ozone
Lead
Benzene D’AIR DE SON LOGEMENT.
Radon Dioxins Formaldehyde

Noise Source: Bornehag et al, 2005

2
SHS
PM2.5
1.5

1
Non-discounted values

0.5
MALADIES RECENSÉES SUR DES PATIENTS ET ATTRIBUABLES À LA
QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS HABITÉS (Hänninen & Knol, 2011). 0
0.17 0.29 0.38 0.62
Taux de renouvellement d’air moyen (vol/h)

49
POURQUOI S’INTÉRESSER À LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ?

2 PARCE QUE ÇA COÛTE CHER !

COÛT SOCIAL:
MORTALITÉ PRÉCOCE LIÉE À LA QAI
COÛT SOCIAL ESTIMÉ ENTRE 20 ET 30 MILLIARDS D’EUROS /AN EN
FRANCE EN 2005 (ETUDE ENVIE1, 2009)
MORBIDITÉ: PRISE EN CHARGE DES CONGÉS MALADIES ET DES SOINS

ASTHME EN FRANCE, 2006 (IRDES2):

- 4 millions de personnes TOUCHÉES
- 600 000 JOURNÉES D’HOSPITALISATION, 7 MILLIONS DE JOURS D’ARRÊT DE TRAVAIL/AN
- COÛT ESTIMÉ À 1,5 MILLIARD € /AN3-4
1 Sur la base d’un coût de la vie de 115 000 €/an donné par le rapport Quinet de 2013
2 Institut de recherche et de documentation en économie de la santé
3 Dont 1 M€ pour le remboursement des médicaments anti-asthmatiques, + 60% par rapport à 2000
4 Coût social et sanitaire de la grippe (année moyenne): 460 millions €/an (BVS ANSES n°20, 2013)

50
POURQUOI S’INTÉRESSER À LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ?

2 PARCE QUE ÇA COÛTE CHER !

« AUX ETATS-UNIS,
LES 4 MALADIES
RESPIRATOIRES LES PLUS COMMUNES (INCLUANT
RHUME ET GRIPPE) SONT À L’ORIGINE DE 176
MILLIONS DE JOURS D’ARRÊT DE TRAVAIL, LE COÛT
DE L’ASTHME ET DES ALLERGIES RESPIRATOIRES
EST ÉVALUÉ À 15 MILLIARDS DE DOLLARS/AN »
(FISK, 2000)

51
POURQUOI S’INTÉRESSER À LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ?
2 PARCE QUE ÇA COÛTE CHER !
COÛT PRIVÉ: BAISSE DE PRODUCTIVITÉ & ABSENTÉISME AU TRAVAIL
Absentéisme/QAI Fisk et al. 2003
Productivité/QAI
1

1.04
Relative Performance
0.8

1.03
0.6

1.02
0.4

1.01
0.2
composite weighted
sample size weighted

1
unweighted

1 2 3 4
Taux de renouvellement d’air (h-1) 0 10 20 30 40 50 60
Ventilation Rate (L/s-person)
Milton (2002), Congés Brundage (1998), maladie,
maladie, bureaux casernes, toutes les années
Brundage (1998), maladie, Drinka (1996), maladie, Seppänen, Fisk, Lei 2005
casernes, données 1983 maisons de retraite
52
Modélisation de la
concentration en particules
COÛT SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA POLLUTION
DE L’AIR INTÉRIEUR : 1ÈRE ÉTUDE EXPLORATOIRE EN FRANCE

53
POURQUOI S’INTÉRESSER À LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ?
2 ÇA COÛTE CHER MAIS ÇA PEUT RAPPORTER GROS !
Total cost Building related Construction
cost without taxes cost
100%
Electricity Electricity
90
Heating Construction
80 Space +
70 cleaning Structural
and work
60 Salary & maintenan Interior
charges cece
50 Heating + piping
Vent. + A/C
40 Electrical works
Security + TC-syst.
30 Construction Design
20 cost
Building related
cost without VAT
10 taxes
Misc. Misc. Property
0
REHVA Guidebook No 6 Indoor Climate and Productivity, 2006
54
POURQUOI S’INTÉRESSER À LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ?

3 PARCE QUE C’EST LE MOMENT !

L’INSTAURATION DE LA NOUVELLE RÈGLEMENTATION THERMIQUE A INDUIT
DE NOUVELLES PRATIQUES DE CONSTRUCTION ET DE VENTILATION

EXIGENCE DE MAÎTRISE DES INFILTRATIONS D’AIR DANS LA RT 2012

(Q4,max= 0,6 m3/h/m2 AVEC CONTRÔLE)
UTILISATION DE NOUVEAUX MATÉRIAUX (e.g. SUPER ISOLANTS OU
PEINTURES OU REVÊTEMENTS INCLUANT DES NANOPARTICULES)

SYSTÉMATISATION DES PRATIQUES DE VENTILATION INTERMITTENTE OU

MODULÉE (HORLOGE, HYGRO B, SONDE CO2) Image MEB de nanoparticules
de TiO2 agglomérées

QUEL IMPACT SUR LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ?

55
POURQUOI S’INTÉRESSER À LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ?

3 PARCE QUE C’EST LE MOMENT !

BEAUCOUP D’AVANCÉES RÉCENTES EN FRANCE GRÂCE À
L’OQAI, AUX PROGRAMMES DE RECHERCHE PRIMEQUAL/PREDIT,
CORTEA, AUX AGENCES: ADEME, ANSES, HCSP
ETIQUETAGE DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
SURVEILLANCE DE LA QAI DANS LES LIEUX ACCUEILLANT LES
ENFANTS

VALEURS REPÈRES MISES EN PLACE PAR LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ (HCSP/ANSES)

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