Projet 5 - BTP

SAM 7 – Conception et calcul

d’éléments de structure en béton armé

« Poutres et Dalles »
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1- Introduction : Rappels et définitions

Procédure de dimensionnement des élément structuraux

Etape 1 : DONNEES
• Données des matériaux
• Données géométriques
• Données des charges agissantes et les combinaisons

Etape 2 : CALCUL
• Calcul des sollicitations : Moment , effort Tranchant …
• Calcul des sections d’aciers, contraintes, flèches …

Etape 3 : DESSIN
• Etablir les plans de ferraillage en respectant les dispositions constructives

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Définitions géométriques selon la NF EN 1992-1-1 d’une dalle et d’une poutre

Selon la NF EN 1992-1-1 §5.3.1 (4) : Une dalle est Selon la NF EN 1992-1-1 §5.3.1 (3) et
définie comme un élément dont la plus petite §5.3.1 (4): Une poutre est un élément
dimension dans son plan est supérieure ou égale à vérifiant les conditions géométriques
5 fois son épaisseur totale suivantes

Leff

Ln ≥ 5h Leff ≥ 3h et b < 5h

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Données des charges surfaciques

Les charges ou actions sur les structures sont données dans la norme NF EN 1991 (EC1). L’unité le plus
fréquemment utilisés en France est la tonne et le mètre ( Europe kN et m ). Voici quelques ordre de
grandeurs à retenir :
Charges d’exploitation Q

 Logement : 150 kg/m²

 Hall, circulation logement : 250 kg/m²
 Bureaux : 250 kg/m²
 Commerce : 500 kg/m²

Charges permanente G

 Cloison légère : 50 kg/m²

 Cloison lourde ( épaisseur à 10 cm ) : 100 kg/m²
 Chape : 20 kg/m²/cm ( chape de 5 cm : 100 kg/m² )
 Carrelage, parquet, revêtement de sol : 0 kg/m² (faible en BA)
A connaître absolument la masse volumique du béton armé : 2500 kg/m3
Exemple : pour une dalle de 20 cm d’épaisseur : 500 kg/m²

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2- Poutres – Analyse structurale Exemple de structure :

 Plancher Haut du RdC – Coffrage
partiel
 Dalle D1 d’épaisseur hf = 0,20 m, de largeur
Lx = 5,00 m, de longueur Ly = 9,66 m,
 Poutre file 2 de section de largeur bw =

A
0,25m et de hauteur h = 0,40 m,
 Poteau P3 de section a = 0,25 x b = 0,50 m,
hauteur L = 2,70 m
 Voile file 1 d’épaisseur 0,20 m, hauteur L =
2,70 m

0,20
A

0,40
D1 0,25

4,955 6,225

Coupe A-A
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Caractéristiques géométriques :
- Portée utile des poutres et dalles Leff = Ln + a1 + a2 ;
Ex : Poutre axée file 2, travée A1: Leff1 = 5,00 + 0,16/2 + 0,25/2 = 5,205 m; travée A2: Leff2 = 4,75 + 0,25/2 + 0,25/2 = 5,00 m

Ln : portée entre nus

- Distance conventionnelle L0 entre points de moment nul Ex : Poutre axée file 2, travée A1: L01 = 0,85.Leff1 = 4,42 m;
travée A2: L02 = 0,7.Leff2 = 3,50 m

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Largeur participante beff d’une poutre en T ou en L

beff = beff1 + bw + beff2

beff1 = min ((0,2 b1 + 0,1 L0); (0,2 L0); b1)

beff2 = min ((0,2 b2 + 0,1 L0); (0,2 L0); b2)

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Exemple : Poutre axée file 2, travée A1 : L01 = 4,42 m

beff1 = min ((0,2 b1 + 0,1 L0); (0,2 L0); b1)
beff1 = min ((0,2 x 4,83 + 0,1 x 4,42); (0,2 x 4,42); 4,83) = 0,88 m
b1= portée entre nus / 2 = (4,83 x 2) / 2 = 4,83 m
beff2 = min ((0,2 b2 + 0,1 L0); (0,2 L0); b2) b2
beff2 = min ((0,2 x 3 + 0,1 x 4,42); (0,2 x 4,42); 3) = 0,88 m
b2= portée entre nus / 2 = (6,35 - 0,25 - 0,1) / 2 = 3 m
beff = 0,88 + 0,25 + 0,88 = 2,01 m. b1

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Travée A2: l02 = 3,50 m

beff1 = min ((0,2 b1 + 0,1 L0); (0,2 L0); b1)
beff1 = min ((0,2 x 2,375 + 0,1 x 3,50); (0,2 x 3,50); 2,375) = 0,70 m
b1= portée entre nus / 2 = (4,83 – (0,16/2)) / 2 = 2,375 m
beff2 = min ((0,2 b2 + 0,1 L0); (0,2 L0); b2)
b2

beff2 = min ((0,2 x 3 + 0,1 x 3,50); (0,2 x 3,50); 3) = 0,70 m

b1
b2= portée entre nus / 2 = (6,35 - 0,25 - 0,1) / 2 = 3 m
beff = 0,7 + 0,25 + 0,7 = 1,65m

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Méthodes de calcul des sollicitations :

1. Analyse élastique-linéaire : (applicable aux ELU et aux ELS) hypothèses : sections non fissurées, lois de comportement σ =
f(ε) linéaires, valeurs moyennes de E.
 Ex. calcul des moments fléchissant sur appuis d’une poutre (ou dalle) continue par la RdM (Ex. méthode des forces
ou théorème des 3 moments).
 La recherche des courbes enveloppes impose l’étude de différents cas de charge (application ou non de charges
variables Q, travée par travée).

Pour le moment et l’action de liaison de calcul transmis à l'appui (poteau, voile etc.), il convient de retenir la plus grande
des valeurs élastiques ou des valeurs redistribuées traitées ci-après.
Quelle que soit la méthode d'analyse employée, lorsqu'une poutre ou une dalle est continue au droit d'un appui supposé
ne pas créer de gêne à la rotation (au droit d'un voile, par exemple), le moment de calcul sur appuis, déterminé pour une
portée égale à l'entre-axe des appuis, peut être minoré d'une valeur :

M Ed  FEd _ sup t / 8

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2. Analyse élastique-linéaire avec redistribution limitée des moments fléchissant calculés à partir de l’analyse élastique-linéaire
(applicable aux ELU et pour les poutres ou dalles sollicitées en flexion et dont le rapport de portées adjacentes est compris entre
0,5 et 2)
Le rapport δ du moment de flexion sur appui après redistribution MAP_RED au moment avant redistribution MAV_RED est
donné par (pour fck ≤ 50 MPa et armatures de classe B) : δ ≥ max (0,44 + 1,25 xu/d ; 0,7) avec xu hauteur de la zone comprimée
de la section à l'ELU après redistribution et d hauteur utile de la section.
Si µAV_RED est le moment réduit correspondant à MAV_RED, la résolution de


  0,44  1,25 2 1  1  2 uAV _ RED 
permet d’obtenir δ en fonction de µAV_RED, donc les moments sur appuis et les moments en travée après redistribution.
Le rapport δ peut être choisi différent en fonction du cas de charge considéré ; le rapport δ est borné à 0,85 dans l’EC2 « feu-
béton ».
Le calcul de xu et µAV_RED seront explicités ultérieurement.

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3. Méthode Caquot (recommandations professionnelles FFB)

Cette méthode de continuité simplifiée permet, pour les
éléments fléchis de constructions courantes et industrielles,
de calculer les moments sur appuis par :

p wl w'3  pe le'3
8,5l w'  le' 

Lw’ et L’e sont les portées des travées fictives à gauche et à

droite de l’appui égales à 80% de la portée en travée
intermédiaire et à la portée réelle en travée de rive.
pw et pe sont les charges uniformément réparties à gauche et à
droite de l’appui. Dans le cas des charges ponctuelles, on se
référera à la figure ci-contre.
Les moments en travées et les efforts tranchants sont calculés
suivant les méthodes RdM.

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3- Poutres / Dalles – Flexion Simple

Etude des armatures longitudinales et transversales

Fig. 1

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Poutres - section rectangulaire

Pour une poutre sur deux appuis sollicitée en flexion simple, les déformations
engendrent dans la section une zone de béton comprimée au-dessus de la fibre
neutre et une zone tendue fissurée en dessous. La figure ci-contre illustre l’état de
fissuration de la poutre testée jusqu’à la rupture.
Les efforts de traction sont repris par des armatures de section A placées dans les
zones tendues de la pièce. Les armatures de section A’ comprimées permettent
d’augmenter le moment résistant si nécessaire.

Pour modéliser le comportement du béton armé, on admet une totale adhérence

entre le béton et l’acier, que la résistance à la traction du béton est négligée, que
le raccourcissement unitaire du béton est limité, εcu2 = 3,5.10-3 en flexion et εc2
= 2.10-3 en compression simple dans les diagrammes de déformations limites :

d, hauteur utile, et d’ sont les distances entre les CdG des

armatures et la fibre la plus comprimée de la section.

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Comportement de la section: Lorsque la section n’est pas
entièrement comprimée, il est possible de remplacer le
diagramme parabole – rectangle par le diagramme de calcul
rectangulaire simplifié.
fcd fcd
Le dimensionnement et la vérification des sections sont
menées en fonction de la limite admise d’ouverture de
fissure wk limite . Deux cas sont possibles :
Cas 1 [wk limite ≥ 0,3 mm] : le dimensionnement des
armatures longitudinales est effectué aux ELU, et l’on vérifie
la contrainte limite de traction des aciers (limitation à 0,8
fyk) et l’ouverture des fissures aux ELS. On peut être amené
également à vérifier la contrainte limite de compression de

X
béton dans certains cas (comme par exemple pour les
X

classes d’exposition XD, XF et XS, pour les parois de

soutènement, …), (limitation à 0,6fck).

Cas 2 [wk limite < 0,3 mm] : la vérification de l’ouverture de

fissure est prépondérante. Toutefois, la formulation de wk
fait apparaître la section d’armatures tendues et la
contrainte dans celle-ci. On pourra donc estimer les
armatures longitudinales aux ELU et on affinera les calculs
aux ELS (conditions sur l’ouverture des fissures et
éventuellement sur la contrainte de béton en compression).

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Procédures de calcul fcd

0,8x
Fc

x
(d – 0,4x)

Fs

Procédure de dimensionnement (ELU):

Procédure de vérification (ELU):
Grandeurs connues : bw, fcd, fyd, MEd
Grandeurs connues : bw, As, fcd, fyd, MEd
d est déterminée à partir des conditions d’enrobage et d’espacement On fixe forfaitairement d = 0,9h
des armatures
A l’équilibre MRd = 0,8x.bw.fcd (d – 0,4x) = MEd.
Effort de compression dans le béton : Fc  0,8 x  bw  f cd
D’où x et MEd = Fs. (d – 0,4 x) = As. σsd (d – 0,4 x)
Effort de traction dans les armatures : Fs  As   st Donc As ≥ MEd / (d – 0,4x). σsd.

Evaluation du moment résistant de la section :

Grandeurs adimensionnelles :
MRd = Fc. (d – 0,4x) = Fs. (d – 0,4x)
Hauteur relative de la zone comprimée : α = x /d
A l’équilibre : Fc = Fs
MRd = MEd , (MEd moment agissant) Moment réduit : µ = MEd / bw. d2.fcd = 0,8 α (1 – 0,4 α)

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Méthodologie de dimensionnement :
Dimensionnement
1. Calcul de µ = MEd / bw. d2.fcd (on pose d = 0,9h)
Détermination des moments frontières à partir des diagrammes de déformation :
Si µ ≤ 0,372 , calcul de α = 1,25 [1 – (1 – 2µ)1/2 ], solution de l’équation
µ = 0,8 α – 0,32 α2.

Calcul de As ≥ MEd / d (1 – 0,4 α ). σsd

x
σsd = fyd si diagramme à branche horizontale
h

σsd = fyd + 727 (εs - εse ) si diagramme à branche inclinée (classe B)

εse
Si d = h, α = 1,11 et µ = 0,494 : au-delà de ces valeurs, la section ne peut plus
être équilibrée en flexion simple.
Si εst < εse = fyd / Es = 2,17.10- 3, la section d’armatures As nécessaire n’est
plus économique et il est préférable de rajouter des armatures comprimées
pour accroître MRd.
Cette situation se produit quand α lim > 0,617 et µ lim > 0,372.
avec εs = 3,5.10- 3 (1 - α ) / α
2. Si µ > 0,372 , calcul de section d’armatures comprimées As’ situées à
d’ de la fibre la plus comprimée de la section :
Calcul de MRd lim = µ lim. bw. d2.fcd
As1 ≥ MRd lim) / (d – 0,4 α lim ). σsd
As’ ≥ (MEd - MRd lim) / (d – d’). σscd.
σscd = fyd si diagramme à branche horizontale
σscd = fyd + 727 (εsc - εse ) si diagramme à branche inclinée (classe B)
avec εsc = 3,5.10- 3 (α lim – d’/d ) / α lim

D’où As = As1 + As’. σscd / σsd

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Vérifications diverses
Vérifications avant exécution des plans d’armatures :
 2

 
3
0,3 f
Calcul de la section minimales d’armatures : As  As min  Max 0,26 ck
bw d ; 0,0013 bw d 
 f yk 
 
As 
Calcul de la section maximale d’armatures :   As ,max  0,04 bw h
A' 
Premier choix d’armatures et calcul de la hauteur utile dr à partir des conditions d’enrobage et d’espacement.
Si dr < d (fixée a priori à 0,9h) , il faut ajuster la valeur de As.

Remarque : il est parfois nécessaire d’effectuer une vérification des contraintes normales à l’ELS :
Le calcul est effectué à partir d’un diagramme linéaire des contraintes normales, en admettant une équivalence entre les
contraintes normales béton et acier : σct = n σst, σc = n σsc, puis en écrivant l’équilibre des efforts et des moments. Le calcul
des ouvertures de fissures n’est pas abordé.
n : coefficient d’équivalence = 15 (recommandations professionnelles FFB)

σst lim = 0,8 fyk, σc lim = 0,6 fck si classe d’exp. XD, XS, XF

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Limitation des flèches : pour satisfaire l’ELS

La déformation d’une structure doit être limitée à une valeur compatible avec les déformations d’autres éléments liés à la structure (cloisons, vitrages,
bardages, réseaux, finitions,…) : en combinaison quasi-permanente, si fmax est la flèche calculée d’une poutre, d’une dalle ou d’une console et L la portée
entre appuis, on doit avoir : fmax ≤ L/250
Pour les Recommandations Professionnelles FFB : si L ≤ 7 m, fmax ≤ L/500
si L > 7 m, fmax ≤ 1,4 cm + (L – 7m) / 1000
Si le rapport L / d satisfait aux valeurs ci-contre, la vérification des flèches n’est pas obligatoire :
K dépend de la structure; ρ0 = 10-3. √fck; ρ : % d’armatures à L/2; ρ’ : % d’armatures comprimées
Si σs (contrainte dans l’armature à L/2) ≠ 310 MPa, L/d est multiplié par 310 / σs
Si pour une section en T, beff > 3 bw, L/D est multiplié par 0,8.
Valeurs de K à utiliser :

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Dalles en flexion simple – Méthodes de calcul

Les dalles sont généralement des plaques rectangulaires (grande portée ly, petite portée lx, épaisseur hf ) dont les appuis sont des
poutres ou des voiles en béton armé (dalles partiellement ou totalement encastrées sur leur contour) ou des murs en maçonnerie
(dalles articulées sur leur contour).

La méthode de calcul dépend de la valeur du facteur:

- pour lx / ly < 0,5, les dalles portent dans un seul sens (fig. a)
et sont assimilées à des poutres, calculées selon les
méthodes exposées précédemment ;
- pour 0,5 < lx / ly < 2, les dalles portent selon deux directions
(fig. b).

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Dalles portants sur deux directions - Dans ce cas et selon les Rec. Prof. FFB, les moments sur appuis et en travée
dans les dalles sont estimés forfaitairement en deux étapes :
- Etape 1 : calcul des moments de flexion maximaux M0x et M0y au centre de la dalle en la considérant comme un
panneau associé supposé articulé sur son contour (mêmes portées et mêmes charges appliquées).
Pour les panneaux uniformément chargés (charge par unité d’aire : p = 1,35 G + 1,5 Q à l’ELU ; p = G + Q à l’ELS), on
obtient :
M 0 x   x plx2 et M 0 y   y M 0 x
- Etape 2 : affectation de fractions forfaitaires de M0x et M0y selon le processus suivant :
en travée : M tx  (0,85 à 0,75) M 0 x et M ty  (0,85 à 0,75) M 0 y

Selon les conditions d’encastrement, sur appuis : M wx  M ex  (0,4 à 0,5) M 0 x

en respectant M tx  M wx  M ex / 2  1,25 M 0 x

Les sections d’armatures sont calculées selon les méthodes utilisées pour les sections rectangulaires, pour une section
conventionnelle de largeur 1 m et d’épaisseur hf. Les armatures sont choisies dans un catalogue de treillis soudés.

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Valeurs des coefficients µx et µy :

Dalles : exemple de répartition forfaitaire des
moments sur appuis et en travées :

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Flexion simple – Courbes enveloppe

En bleu: charges
permanentes

En rouge: charges
d’exploitation

Exemple de poutre au
de dalle de 3 travées:
 7 cas de charges
différents

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Positionnement de la charge d’exploitation pour générer le cas de chargement le plus défavorable

Pour obtenir le moment maximal positif pour une travée: Placer la charge d’exploitation sur la travée concernée et
puis alterner des deux côtés.

Pour obtenir le moment maximal négatif au niveau d’un support: Placer la charge d’exploitation de part et d’autre du
support concerné et puis alterner des deux côtés.

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4- Poutres / Dalles – Effort tranchant

Fissuration du béton et couture des fissures par des armatures transversales verticales.

Les efforts tranchants résistants sont formulés pour prévenir les ruptures fragiles par écrasement des « bielles » de
béton ou par plastification et rupture des armatures.
Les calculs relatifs aux efforts tranchants sont menés aux ELU, VEd étant l'effort tranchant ultime.

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1. Cas où les armatures transversales ne sont pas imposées : effort résistant de calcul VRd,c :

 200   Asl 

k  Min1  ; 2,0  l  Min ; 0,02 
 d   bw d 
  0,18  
k 100 l f ck  3 ; vmin   0,15 cp   bw d
1
VRd ,c   Max
  c  
0,053 3 1
 N Ed 
vmin  k 2
f ck 2  cp  Min
f
; 0,2 ck 
c  Ac c 

• Asl est l'aire de la section d'armatures tendues située à une distance (d + lbd) de la section de calcul.

• Si VEd < VRd,c , aucune armature structurale d’effort tranchant n’est requise. Il sera nécessaire de prévoir uniquement une
section d’armatures transversales minimale.

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2. Effort résistant de calcul VRd :

VRd ≤ Min [VRd,max , VRds ]

VRdmax correspond à la résistance limite en compression des bielles exprimée par ν fcd avec ν = 0,6(1 – fck/250) ou ν = 0,6 si la contrainte
dans les armatures transversales fywd < 0,8 fyk.

f ck
VRd , max   .bw  z
 c cot  tan 

θ peut être choisi entre 21,8° et 45° soit 1 ≤ cot θ ≤ 2,5, Pour θ = 45° : VRd , max  0,45. .bw  d. fcd

VRds correspond à la résistance limite en traction des armatures transversales Asw (s est la distance entre les cours d’armatures) :

Asw f yk
VRd , s  z  cot 
s  s

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3. Méthode de détermination des armatures transversales :

A – Vérifier que VEdmax ≤ VRdmax pour θ = 21,8° a priori, puis à ajuster
jusqu’à θ = 45° .
B – Fixer la valeur de Asw en fonction de la distribution des armatures
longitudinales dans la section.
Asw est la section TOTALE du cours d’armatures, par ex. si la section
comporte 1 cadre et 1 étrier HA 8, Asw = section de 4 HA 8
C – Calculer les espacements s entre 2 cours consécutifs en fonction de
VEd à partir de :
Asw f yk Asw f yk
VEd  VRd ,s  0,9d  s  0,9d 
s  s VEd   s
D – Vérifier la valeur de l’espacement maximal admissible :
Espacement transversal maximal entre
 Asw  0,08 f ck brins verticaux d’un même cadre :
s  Min ; 0,75  d   w,min 
  w, min  bw  f yk st max ≤ Min (0,75d; 600 mm)
 

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4. Vérification des conditions d’appui :

A – Ancrage des armatures longitudinales à l’appui:

As ≥ VEd .cot θ’ / σsd

B - Résistance à la compression de la bielle d’about :

Largeur de la bielle d’about : (a + d1cotθ) sinθ’

Avec k2 = 0,85

cot θ’ = (cot θ + a/z) / 2

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5. Evaluation des sollicitations résistantes – Epure d’arrêt des armatures
longitudinales :
L’étude des différents cas de charges agissant sur une poutre à
plusieurs travées permet de construire les courbes enveloppes des
moments fléchissants et des efforts tranchants.
La longueur des armatures, compte tenu des longueurs
d’ancrage Lbd, doit être telle que la courbe décalée des
moments agissants soit toujours intérieure à celle des
moments résistants :

L'effort de traction en A est égal au moment en B divisé par z (soit un

décalage de (z cot θ )/2) . Afin de déterminer les longueurs nécessaires
des armatures longitudinales, on construit, à partir de la courbe
enveloppe, la courbe décalée de al = (z.cot θ ) /2 . A défaut, z = 0,9 d.

30
MERCI