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Les plates-formes s'étagent à 450 m d'altitude dans la région de Settat et à 850 m aux environs
de Khouribga. Au Nord et au Sud, ils se terminent par un relief en « cuesta » avec buttes-
témoins en avant de la ligne de côtes.
→ La plaine de Tadla:
Le Mio-Pliocène couvre des faibles surfaces (fig. n°4), situé dans l'Est de la ville de Fquih
Ben Saleh et surtout le long de la zone du piémont de l'Atlas. Il est constitué essentiellement
par des calcaires lacustres. Le Villafranchien situé le long des rives de l'Oum Er Rbia et dans
l'ouest de la Plaine. Il se forme principalement par des faciès marno-calcaires roses, rouges
ou blancs avec des conglomérats à éléments paléozoïques (El Antaki et El boustani, 1991).
Le Quaternaire ancien est formé par des calcaires lacustres (région de Ouled Zidouh) et des
conglomérats à éléments siliceux, localement consolidés (entre Beni Chegdal et Beni Oukil
et au Nord-Est de Fquih Ben Salah). Il comprend aussi des limons, des calcaires, des marno-
calcaires et des conglomérats lacustres. Ces formations sont attribuées à l'Amirien.
De nombreux cônes de déjection en bordure de l'Atlas ainsi que les terrasses moyennes et
hautes de l'Oum Er-Rbia sont aussi attribuées à L'Amirien. De même, pendant le Tensiftien
(Quaternaire moyen) on constate des terrasses de l'Oum Er Rbia et des cônes de déjection
(Etienne et Guessab, 1976).
Figure 2 : Schéma géologique de la Plaine de Tadla
Le Soltanien ou Quaternaire récent est constitué par des limons, des calcaires et des marno-
calcaires avec des conglomérats affleurant sur de grandes surfaces dans les Béni Moussa.
1 : ville principale
4 : rivière
pIV : Mio-Plio-Quaternaire
em : Eocène moyen
cS : Sénonien
cT : Turonien
cM : Cénomanien
Figure 3 : Esquisse de la carte géologique au 1/500000 [21] et coupe sur la zone du
cIC : Infra-Cénomanien.
plateau des phosphates et la plaine de Tadla
Dans le même âge on trouve également de basses terrasses limoneuses le long de l'Oum Er-
Rbia ainsi que des cônes de déjection en piémont des montagnes de l'Atlas.
Le tracé ferroviaire en question traverse la plaine de Tadla. Sur la figure n°5, on dresse une
coupe typique des terrains traversés et composant le substratum naturel.
I.Ressources hydrographiques
La région est drainée par un cours d’eau principal qui est Oued Oum Er-Rbia et ses
affluents (Oued Derna, Oued El Abid, Oued Lakhdar et Oued Tassout).
L’Oued Oum Er-Rbia s’alimente principalement du Moyen Atlas où les précipitations sont
importantes et où de nombreuses sources lui apportent un étiage assez régulier que connaît la
région à la suite des précipitations et de la fonte des neiges. Les divers apports que l’on
enregistre au niveau de la région garantissent au fleuve de l’Oum Er Rbia un étiage très
soutenu faisant de lui le cours d’eau le plus régulier du pays.
✓ Ressources en eaux superficielles et utilisation :
Le territoire de la région se trouve à 80% au niveau du bassin versant d’Oum Er Rbia. Le
reste qui correspond à la zone nord de la région se trouve au niveau du bassin versant de
Bouregreg (fig. n°6).
Sur les 128 grands barrages qui sont actuellement en service au Maroc, 20 sont implantés sur
le bassin du Sebou et 7 sur le bassin de la Moulouya. La région de Béni Mellal-Khénifra en
compte 15 barrages en plus de 7 systèmes de transfert d’eau. Ces ouvrages permettent de
garantir, tant pour le bassin de l’Oum Er-Rbia que pour les bassins limitrophes, la satisfaction
des besoins en eau potable, industrielle et agricole ainsi que le soutien des débits nécessaires à
la salubrité des cours d’eau.
Cette infrastructure hydraulique actuelle permet de mobiliser, en moyenne, près de 3 550
millions de mètre cube. Ces ressources permettent l’irrigation de près de 493 575 ha et la
production d’environ 350 millions de mètres cubes par an pour l’alimentation en eau potable
et industrielle.
Grâce à une puissance installée de 629 MW, la mobilisation des ressources permet également
une production moyenne de 1 866 millions de KWh par an d’énergie hydro-électrique, soit
plus de 70% du productible national.
✓ Eaux souterraines
Quant aux eaux souterraines le complexe aquifère du bassin de l’Oum Er Rbia est constitué
par un ensemble de nappes phréatiques du plio-quaternaire. On peut citer les nappes
phréatiques du Turonien, l’Eocène de Tadla, les nappes de Béni Moussa et de Béni Amir et
enfin la nappe phréatique du Dir.
Figure 4 : Situation géographique du bassin versant de l'Oum Er Rbia sur la carte du Maroc
Malgré cette pluviométrie les terrains calcaires et drainent bien cette eau. Ils sont par
conséquent secs.
III.Risque Sismique :
Figure 6 : la carte de zonage sismique adoptée par le RPS 2011 au Maroc A gauche on a les vitesses et à droites les pourcentages
des accélérations horizontales
l'intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné , dépend dans une large
mesure de la nature des sols traversés par l'onde sismique. Un classement des sites en trois
types est adopté en fonction de la classe des sols . Les sols sont classés selon leurs
caractéristiques mécaniques .
le choix du site tient compte à la fois de la classe de sol et de son épaisseur . A chaque type
de site correspond un coefficient d'influence donné comme montre le tableau 1 :
Tableau 1 : coefficient de site
Le tronçon étudié est situé dans la zone 3 de moyenne sismicité (fig. n°8) :
▪ Zone sismique : 3
▪ Accélération maximale an: 0,10 g
▪ Type du site : S2 → Coefficient du site S : 1.2