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SOMMAIRE
I/ Quelques définitions……………………………………………………………………………………………………………… 4
I/ Quelques définitions
Le SIG est avant tout un outil d’aide à la décision qui permet de visualiser une
information dans l’espace et dans le temps.
Une carte modélise les objets du mon réel en utilisant une représentation
symbolique. Les cartes sont donc une représentation simplifiée et schématisée de la
réalité. Toute carte constitue obligatoirement une réduction par rapport à la réalité du
terrain et doit donc, pour être correctement interprétée, comporter une échelle.
L’échelle est un ratio entre une distance mesurée sur la carte et la même distance
mesurée sur le terrain.
Une carte à petite échelle correspond à une carte peu détaillée, par
exemple les cartes au 1 : 200 000 soit 1 cm=2 km (cartes routières)
Un relevé effectué au GPS donne les coordonnées géographiques d’un point. Ses
coordonnées peuvent être intégrées au SIG grâce à sa latitude et à sa longitude, ce qui
permet de le localiser précisément sur une carte géoréférencée.
Fichiers vectoriels :
Fichiers images : on peut importer dans Map Info une image (ou raster) qui sert
soit à agrémenter un fond de carte ou qui sert de base au géoréférencement de
nouveaux objets géographiques si l’image est géocodée.
Sous Map Info, le raster est composé de deux fichiers : l’image en elle-même et
un fichier de référencement de type Map Info portant le même nom. Ces deux
fichiers sont INDISSOCIABLES :
Exemple de fichiers :
2.1 La Table
2.2 Le Document
Un document est un fichier qui porte l’extension .wor. Il contient le lien entre les
différentes tables et forme un ensemble de tables « ouvertes » pour la mise en œuvre
d’un projet, exemple :
Communes.wor
Cette étape est essentielle car elle conditionne vos besoins et attentes en terme
de rendu et analyse géographique.
Dans un premier temps, créer un document sur votre disque dur, par exemple
sous « Mes documents », sous le nom CARTO_DNH. Ensuite, créer quatre documents qui
stockeront le travail réalisé sous MapInfo : Table, Doc, Raster et Carte_Image.
CARTO_DNH
Projet_1 Projet_2
MapInfo propose différentes vues ou fenêtres cartes pour visualiser un fichier MapInfo :
Une vue ou fenêtre carte est l’espace de travail sur lequel s’affiche les tables, les
images raster, les objets vectoriels…. Par comparaison, MapInfo est un bureau sur lequel
sont disposés des feuilles, équivalentes aux vues et une boîte de stylos, représentée par
des barres d’outils.
Une fenêtre carte se compose d’une fenêtre (cadre) dans laquelle s’affiche des
couches : images raster, tables, données….qui forment une carte. La fenêtre active ou
carte courante est visible par la couleur bleu du titre de la vue.
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Ces outils permettent de gérer les couches ou les tables sur une ou de plusieurs vues.
Sélection de la couche supérieure d’une vue (Pensez que les couches sont les
unes sur les autres = superposées).
(= polygone).
Tout déselectionner
Outil
de mesure. Placer votre curseur sur un point de mesure, cliquer. Ensuite rejoigner le deuxième
point est double cliquer. La valeur s’affiche.
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Nouvelle table = Ajouter une table ou en créer une à partir d’une table
existante(modèle)
Ouvrir un document
Aide MapInfo
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Tables qui ont permis de construire la mise en page. Tous ces cadres forment un document.wor
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La barre d’outils « dessins » n’est utilisable que pour les données vectorielles : lignes,
points et polygones (= surfaces).
Point :
- Définition de la couleur
Ligne :
- Définition de la couleur
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Polygone :
- Couleur du contour
Texte :
- Couleur
- Fond
Couleurs
Lignes
Trames 15
MapBasic (langage de programmation) et DBMS sont des barres d’outils « avancées » qui permettent
respectivement d’exécuter un programme et de réaliser des liens avec une base de données type Access.
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3.2 Ouvrir plusieurs tables en une seule fois = Plusieurs couches ouvertes
But : ajouter des tables à un projet cartographique en cours à des fins de précision, de
complément ou d’affinage.
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Cette option doit être utilisée à chaque modification d’un objet ou d’une donnée
tabulaire. Elle doit devenir un réflexe.
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3.8 Contrôle des couches (Ctrl + K pour afficher une ou toutes les couches)
Rappel : le logiciel MapInfo gère plusieurs couches géographiques en même temps. Ces
couches sont appelées tables. Lorsque vous ouvrez plusieurs tables vous les superposez
les une sur les autres.
DEFINITION
Modifier le style
des objets et
Couche dessin toujours présente
afficher les
noeuds
Tables ouvertes, visibles et
sélectionnables
Etiqueter les
objets d’une
couche
: Case cochée, la couche est modifiable (c’est-à-dire que l’on peut créer un nouvel
objet : lignes, points ou polygones ou modifier le contour).
Astuce : Pour modifier un objet, il est plus facile d’utiliser les nœuds. Il est donc important de
les afficher.
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Champs étiqueté
Ligne : Appliquer un trait ou une flèche pour relier l’étiquette à l’objet (style du trait et de
la flèche)
COUCHE DESSIN
Définition : Cette couche est définie par défaut dans MapInfo. Elle permet de digitaliser
l’espace grâce aux objets : points, lignes et polygones sans créer une table tabulaire.
2/ Enregistrer
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Création de la table attributaire : une table accueille tous les objets vectoriels
digitalisés et stocke leurs informations dans des lignes. La table doit être
renseignée au fur et à mesure de la digitalisation.
Attention : une table peut accueillir un et un seul type d’objet
vectoriel : point ou ligne ou polygone.
Définition :
La structure d’une table est définie par des champs constituant le socle de la
table. En fonction des champs, Map Info sera en mesure de réaliser des requêtes et donc
d’extraire des données probantes.
Une table est constituée de lignes, référençant les objets vectoriels où une ligne
est égale à un objet digitalisé, et de colonnes, définissant les caractéristiques des objets.
Une table est associée à un et un seul type d’objet : un point, une ligne ou
un polygone. De plus, elle comporte systématiquement un champ ID qui l’identifie de
manière unique.
En-tête de la colonne
Pour définir le type à choisir, il faut opérer en fonction du type de données à stocker
et de leur longueur. Il est important de privilégier un type « économe » de manière à
générer des fichiers à poids modéré pour optimiser l’exécution des requêtes.
Définition :
1. Mettre la couche « Modifiable » via l’option Contrôle des couches ou par le menu
en bas de page.
2. Définir le style de l’objet (icônes avec un point d’interrogation).
3. Activer le mode Fusion : le mode fusion affine la digitalisation
4. Digitaliser.
5. Renseigner après chaque digitalisation la table attributaire associée.
ENREGISTRER régulièrement
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Mode de visualisation :
1- Visualiser la table
1- Créer
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Précaution : Avant de modifier, supprimer ou ajouter un champ d’une table, il faut que
celle-ci soit ouverte dans Map Info (pas forcément visible).
Conclusion : La couche disparaît dans la vue, pour l’afficher cliquer sur « Contrôle des
couches ».
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Exemple : On veut localiser des puits. Dans ce cas on crée une table « point » relatif à la
localisation systèmes d’exhaure de l’eau avec un champ : Nom_systeme (Puit)
Pour activer le mode fusion, appuyer sur la touche F du clavier : Vérifier que
l’expression « FUS » est affichée en bas de page.
Le mode fusion s’exécute par les nœuds : . Map Info « colle » les nœuds les
uns aux autres.
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Cette option s’applique uniquement pour les polygones. Elle a pour objet de vérifier,
après digitalisation, si il n’y a pas de recouvrements, d’auto-intersections ou de lacunes
entre ces objets afin d’éviter toutes erreurs lors de traitements.
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Fenêtre Zoom
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Ou
Précautions : Les objets à assembler doivent être dans la même table ou couche.
4- Sélectionner via la touche Maj toutes les valeurs puis cocher la case « valeur »
5- OK
Conclusion : si vous ouvrez la table attributaire correspondante, vous constatez que Map
Info agrége les lignes en une seule. Il est parfois nécessaire de saisir les informations des
champs dans cette nouvelle ligne issue de l’agrégation.
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Précautions : Les objets à découper peuvent être issus de tables ou couches différentes.
Cette option n’est valable que pour les objets polygones et lignes
Exemples : Couper une commune (polygone) en fonction d’une route (ligne), découper
une région (polygone) en fonction de ses communes (polygones).
7- Sélectionner via la touche Maj toutes les valeurs puis cocher la case « valeur »
8- OK
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Exemple : on dispose des cours d’eau malien et on souhaite afficher ceux de la région de
Kayes. Pour cela, on sélectionne la région de Kayes et on la définit comme pochoir.
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V/ Cartographie thématique
Définition :
Classes,
Symboles,
Analyse sur une variable = symbole ou couleur ou taille
Densité Points,
Valeurs individuelles,
Coloration continue,
Barres,
Analyse sur 2 variables liées = symbole ou couleur associé à une taille
Secteurs.
Il s’agit de montrer les points, les lignes ou les polygones de la carte coloriés
selon la valeur individuelle d’un champ particulier. Ce champ est généralement une
variable discontinue.
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Map Info regroupe les valeurs en classes et attribue à chacune d’elle une couleur
différente. Les bornes de classe peuvent être définies selon des méthodes très
différentes, Map Info en propose cinq :
Il s’agit d’effectuer une gradation continue de couleur sur la carte en fonction de la valeur
d’une variable. Par exemple, utiliser une coloration continue pour illustrer les
changements de température ou de pluviométrie.
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Cette méthode utilise des symboles, plus ou moins gros, pour représenter les valeurs.
Par exemple, on pourra représenter les chefs-lieux de communes par des ronds plus ou
moins gros, selon la population.
Cette méthode utilise des points plus ou moins nombreux pour représenter des valeurs
de données associées à un polygone.
Exemple : une commune abrite 20 puits et un point représente 2 puits, alors le polygone
de la commune contiendra 10 points
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Principe identique à l’analyse thématique en barres à la différence que les données sont
représentées sous forme de secteurs.
Il est important de ne pas confondre les analyses à deux variables liées, telles que
les diagrammes en barres ou en secteurs avec les analyses à deux variables simultanées.
Cette superposition d’information est possible avec les analyses thématiques par
symboles proportionnels et les analyses thématiques par classes.
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5.3 La légende
Lorsqu’on crée une analyse thématique, Map Info génère automatiquement une
légende qui explique ce que représente telle couleur, tel symbole, telle taille…
5- Suivant
6- Modifier si vous le souhaitez :
Classes : le nombre et les valeurs…,
Styles : polygones, lignes ou symboles, couleur, trame…,
Légende : nom, titre, libellé de l’étiquette…,
7- OK
Map Info génère une nouvelle fenêtre « Légende ». Ainsi vous obtenez une
nouvelle carte fenêtre, en fonction des paramètres de l’analyse thématique et une
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fenêtre légende.
Si vous avez réalisé une analyse thématique dont le résultat est peu satisfaisant, ne
supprimez pas l’analyse vous pouvez toujours la modifier.
Lorsque vous devez produire des cartes en série, il est souhaitable de reproduire les
cartes selon un même modèle d’analyse. Lorsqu’un modèle vous satisfait, faites :
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Exemple : Pour importer le tableau Excel ci-dessous, composé des cellules A1 à F3,
spécifier à Map Info la formule suivante :
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Définition :
La mise en page dispose les éléments tels que les cartes, les données, les légendes,
les textes…
Map Info positionne ces éléments dans des « cadres ». Chaque cadre pourra être
déplacé et redimensionné. On pourra modifier leur style de bordure et de trame et
copier/coller des cadres d’une fenêtre de mise en page à une autre.
Légende
Rose des vents (flèche indiquant le Nord)
Echelle
Titre
Logo
Sources, date et auteur.
Une fois le travail cartographique fini, faire Menu Fenêtre Mise en page
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La Page : pour régler les options de la page (A4, portrait, dimensions…) faire deux
opérations :
Menu Fichier Configuration de l’impression
La Carte : Pour régler la taille de la carte, pointer le curseur vers un des quatre
points. Pour régler l’échelle, double cliquer sur la carte. Par convention, on utilise
des chiffres au dixième ou au cinquième)
Attention : Il y a une corrélation entre la fenêtre « carte » et la fenêtre « mise en page ».
Vous pouvez régler le zoom de la mise en page à partir de la fenêtre carte.
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Les Cadres : pour retirer le contour noir des cadres, sélectionner le cadre puis
cliquer sur l’icône polygone avec un point d’interrogation . Sélectionner la
trame et couleur N
Les Titres : pour créer un ou plusieurs titres, sélectionner l’icône texte avec un
point d’interrogation, régler les paramètres.
Aligner des textes : Sélectionner les textes via la touche du clavier Maj ou Schift, faire un
clic droit Aligner.
L’échelle : pour déterminer l’échelle de la fenêtre mise en page, double cliquer sur
la carte. Il n’existe pas d’échelle automatique c’est à vous de la créer à partir des
objets polygones ou de textes. On distingue deux types :
Modèle en barre :
La Source : Une source définit les fonds cartographiques utilisés, les organismes
créateurs de ces fonds, les organismes d’autorisation d’utilisation, les auteurs…La
taille de la police doit être petite, généralement 6.
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Logo et autres cadres : pour insérer des logos ou tous autres objets (légende),
ouvrir l’objet dans la vue « Carte » Map Info. Sélectionner le format « Type »
adéquate et une nouvelle vue. Régler le zoom de l’objet. Retourner dans la vue
mise en page, cliquer sur l’icône suivant : puis insérer l’objet.
La Rose des vents : pour choisir une rose des vents, utiliser l’icône suivant .
Dans la liste déroulante « Police » sélectionner Map Info weather
Cette option permet de créer une légende propre à une ou plusieurs tables. Elle est
différente de la légende « analyse thématique » (non automatisée) mais présente les
mêmes caractéristiques.
Attention :
Lorsque vous effectuez des modifications sur les objets d’une table, la légende n’est pas
mise à jour automatiquement. Pour réaliser cette mise à jour, faites un clic droit sur la
fenêtre légende puis sélectionner « Rafraîchir ».
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Pour aligner ou ordonner des cadres ou textes, sélectionner le cadre, faire un clic droit.
Rappel : Pour retirer le contour noir d’un cadre, sélectionner le et cliquer sur l’icône
polygone avec un point d’interrogation et mettre aucune ligne (N).
Important : Vous devez sauvegarder votre mise en page en document wor. L’avantage
de cette sauvegarde est que vous conservez plusieurs fenêtres dans un même
document : fenêtre carte, fenêtre logo, fenêtre légende, fenêtre mise en page…
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Définition :
Une sélection est une donnée/objet ou un ensemble de données/objets choisi pour
consultation et/ou analyse. Quel que soit le type de fenêtres à l’écran (vue, table…), des
sélections peuvent être faites à l’aide des commandes Sélection et Sélection SQL dans le
menu Sélection.
Dans les fenêtres « Table » (Données) et « Vue » (Cartes), les données peuvent
être placées dans la sélection en cliquant sur chacune d’elles. Les fenêtres « Carte »
disposent également d’outils permettant de sélectionner de nombreuses données sur une
base spatiale.
Attention : La sélection est marquée par un carré noir dans la table attributaire
correspondante.
Le menu sélection :
Menu Sélection
1) Ce mode de sélection est valable lorsque vous effectuez une analyse thématique
Sélection « Rechercher »
Règle d’or : une valeur doit toujours être entre guillemets et se référer à une colonne
d’une table.
Vous retrouvez les expressions et leur mode d’utilisation dans l’aide Map Info : taper F1
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Pour information, voici la liste des fonctions qui peuvent servir dans Map Info.
Certaines requiert une bonne connaissance des SIG et des langages de programmation.
Fonctions mathématiques
Abs( num ) Calcule la valeur absolue d'un nombre.
Cos( num ) Calcule le cosinus d'un nombre ; num est exprimé en radians.
Round( num1, num2 ) Calcule un nombre (num1), arrondi à la valeur la plus proche
de num2 (par ex., si num2 est égal à dix, num1 est arrondi à la dizaine la plus proche).
Sin( num ) Calcule le sinus d'un nombre ; num est exprimé en radians.
Tan( num ) Calcule la tangente d'un nombre ; num est exprimé en radians.
Fonctions date
Fonctions chaîne
- Chr$( num ) Calcule le caractère qui correspond au code caractère (par ex.,
Chr$(65) retourne "A").
- Format$( num , str ) Calcule une chaîne représentant un nombre mis en forme.
Par exemple, Format$(12345.678, "$,#.##") retourne "$12,345.68".
- InStr( num , str1 , str2 ) Recherche, dans la chaîne ch1 à partir de la position num,
une occurence de la chaîne ch2. Calcule la position à laquelle le ch2 a été trouvée, ou le
chiffre zéro si cette chaîne est introuvable. Pour commencer la recherche au début de la
chaîne, attribuez à num la valeur un (1).
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- Left$( str , num ) Calcule les num premiers caractères de la chaîne ch.
- Proper$( str ) Calcule une chaîne avec la première lettre de chaque mot en
majuscules.
- Right$( str , num ) Calcule les num derniers caractères de la chaîne ch.
- Val( str ) Calcule la valeur numérique de la chaîne ; par exemple, Val("18") Calcule
le nombre 18.
- Area( obj , str ) Calcule la superficie d'un objet. Le paramètre ch indique l'unité de
superficie, telle que "mi2" ou "km2".
- Perimeter( obj , str ) Calcule le périmètre d'un objet. La valeur ch indique un nom
d'unité de distance, telle que "mi" ou "km". Seuls les objets polygones, ellipses et
rectangles ont des périmètres différents de zéro.
Chacune de ces fonctions retourne un objet graphique. Si vous tapez une commande de
mise à jour dans la fenêtre MapBasic, vous pouvez utiliser ces fonctions pour créer des
objets pour chaque ligne de votre table. Ainsi, par exemple, si votre table contient les
colonnes x1, y1, x2 et y2, la commande ci-dessous crée un objet ligne pour chaque
enregistrement de votre table :
Remarque : Cette commande de mise à jour redéfinit chaque objet graphique de votre
table. Par conséquent, il peut être préférable de faire une copie de votre table et de
travailler sur la copie.
L'expression sera vraie pour tout enregistrement dans lequel le département est les
Bouches-du-Rhône, la Drôme ou les Alpes-Maritimes. Pour comprendre l'utilisation de
"all", regardez l'expression suivante :
Cette instruction s'interprète comme suit : Rechercher toutes les commandes qui n'ont
pas été passées ni dans les Bouches-du-Rhöne, ni dans la Dröme, ni dans les Alpes-
Maritimes. Toutes les commandes sont sélectionnées, à l'exception de celles qui
répondent à ce critère. Vous pourriez aussi taper l'instruction suivante, qui signifierait
tout autre chose :
(PRIX between 50000 and 100000) or (PRIX between 150000 and 200000)
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Le signe + permet une concaténation, il relie des chaînes à des expressions. Les chaînes
doivent figurer entre guillemets. Par exemple :
Lorsque Map Info évalue cette instruction comme partie d'une expression, il place "Mme "
devant chaque nom de famille. La constante chaîne ("Mme ") est entre guillemets. De
même,
Opérateurs de comparaison
Les opérateurs de comparaison sont souvent utilisés pour créer des expressions. Le
tableau suivant recense et décrit les différents symboles de comparaison.
+ égale
<> différent de
> supérieur à
< inférieur à
- Opérateurs logiques :
"And", "or" et "not" sont des opérateurs logiques. Ils servent à combiner des expressions
dans la fonction Sélection et la clause Critères de la sélection SQL. Map Info utilise ces
expressions pour tester chaque enregistrement de la table. Pour chaque test, il obtient
une réponse oui/non (vrai/faux). Map Info utilise les opérateurs logiques pour indiquer
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comment combiner les différentes réponses oui/non en une réponse oui/non globale à la
question : l'enregistrement en cours répond-il aux critères de sélection ?
and "vrai" lorsque ses deux arguments (les expressions qu'il relie) sont vrais. Un
enregistrement doit donc satisfaire ces deux conditions pour être sélectionné.
or "vrai" lorsque l'un au moins de ses arguments (les expressions qu'il relie) ou les
deux sont vrais. Un enregistrement ne doit donc satisfaire qu'une seule de ces deux
conditions pour être sélectionné. Il est aussi sélectionné s'il répond aux deux conditions.
not "vrai" lorsque son argument (l'expression à laquelle il s'applique) est faux. Un
enregistrement est sélectionné lorsqu'il ne répond pas à la condition énoncée.
- Opérateurs géographiques :
Map Info propose plusieurs opérateurs géographiques pour sélectionner des objets sur la
base de leur relation spatiale à un autre objet. Il existe un mot-clé spécial qui s'utilise
avec les opérateurs géographiques : "obj" ou "objet". Ce mot-clé indique à Map Info qu'il
doit tirer des valeurs des objets graphiques de la table plutôt que des données tabulaires.
Les opérateurs géographiques s'insèrent entre les objets spécifiés. Vous les sélectionnez
dans la liste Opérateurs.
Within L'objet A est dans l'objet B si son centroïde est dans le polygone de B.
Opérateurs mathématiques
- moins A - B (soustraction)
-A (négatif) Date - Nombre : Date Nombre - Date : Date entier quelconque - entier
quelconque : Entier nombre quelconque - nombre quelconque : Nombre à virgule
flottante
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Soustraction d'un nombre d'une date pour obtenir une autre date.
Lorsque vous ajoutez ou soustrayez des nombres à des dates, Map Info les traite comme
s'ils indiquaient un nombre de jours. Ainsi, pour ajouter ou soustraire une semaine, vous
utilisez le chiffre 7.
Pour ajouter ou soustraire un mois, vous utilisez 30 ou 31. Lorsque Map Info soustrait
deux dates, le résultat indique un nombre de jours
Lorsque Map Info évalue des expressions, il doit savoir quels éléments calculer en
premier, autrement dit quelle est leur priorité. Par convention, les opérateurs ont des
niveaux de priorité différents. Ceux dont la priorité est la plus élevée sont calculés en
premier. Le tableau qui suit indique l'ordre de priorité des divers opérateurs de Map Info.
Les opérateurs ayant la même priorité sont évalués de la gauche vers la droite.
puissance
négation
multiplication, division
addition, soustraction
Not (Non)
And (Et)
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Cette option assure la mise à jour des données saisies dans la table attributaire. Lorsque
vous avez une valeur qui se répète, telle que « auteur » ou nom du système d’eau,
utilisez cette option. De plus, la mise à jour d’une colonne est valable pour le calcul d’un
périmètre ou d’une surface.
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8.1 Rappel
Au cours des précédents exemples, nous avions vu comment importer une table Excel
dans Map Info (6.1 et 6.2). Pour aller plus loin, un petit rappel est nécessaire.
Lorsque vous importez un fichier Excel dans Map Info, la création d’une table attributaire
n’est pas automatique. Pour transformer ce fichier, il est nécessaire d’effectuer quelques
étapes :
5- OK
6- Menu Fichier Enregistrer Table sous
7- Définir la projection (voir figure 2)
8- Nommer la table et Enregistrer
9- Menu Fichier Tout ferme
Conversion d’un fichier Excel en Table attributaire
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Lorsque vous convertissez un fichier Excel en table, Map info nomme par défaut les en-
têtes de colonnes par des lettres : A, B, C…
Pour information, cette manipulation est valable pour la couche dessin. On peut
stocker momentanément des objets géographiques dans cette couche.
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1) La table sur laquelle vous travaillez doit être en mode « modifiable », pour cela vérifier
que les objets géographiques sélectionnés sont entourés de petits carrés noirs.
2) Pour savoir si le transfert des objets s’est bien opéré, ouvrez la table attributaire.
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Définition
Une jointure est un procédé qui consiste à importer des données entre deux
tables. Par exemple entre une table attributaire et une table graphique. La jointure se fait
grâce à un champ commun. On distingue donc une table « receveuse », qui acquerra
toutes les données jointes et une table « donneuse » qui offre ses données à la table
receveuse.
Exemple : Vous disposez d’une table « Commune » et une table « Borne fontaine » issue
d’Excel. Vous souhaitez donc joindre la table Bornes fontaines à la table commune pour
exécuter des analyses thématiques.
Table commune
Nom_Commune Code_commune
Kita 20154
Kita 20154
Conclusion de l’exemple : La table Bornes fontaines est issue d’Excel et ne possède donc
pas de table graphique digitalisée. De ce fait, la jointure se fait sur la table Commune.
Pour cela, il est nécessaire de créer trois colonnes (type, Nb_2004 et Nb_2005) qui
recueilleront les données au cours de l’exécution de la jointure. La table receveuse est
Commune et la table donneuse est bornes fontaines.
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Règles d’or
2) Le champ commun doit avoir les mêmes caractéristiques dans les deux tables,
c’est-à-dire même type, nom et largeur.
3) Les nouveaux champs créés pour la jointure doivent avoir le même type et la
même largeur.
Jointure
Avant de réaliser la jointure, vérifier si vous avez respecté les trois règles,
notamment examiner si vous avez un champ commun et si les caractéristiques sont
semblables dans les deux tables à joindre.
4- Sur la table « receveuse » faire un clic droit sur une des nouvelles colonnes
créées
5- Cliquer sur « Mettre à jour
Colonne… »
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