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chapitre 1
Ordre, inégalités
I Borne supérieure
Rappel
Toute partie de R non vide et majorée possède une borne supérieure.
Propriété
Soit c ∈ R. Si A est une partie de R non vide et majorée, alors on a l’équivalence :
Applications
1. Le théorème de la limite monotone pour les suites réelles bornées en est une.
2. Considérons une fonction f : R+ 7−→ R croissante et majorée. Alors f possède une limite finie en
+∞. En effet, posons ` = sup f , et fixons ε > 0. Il existe alors xε ∈ R+ tel que ` − ε < f (xε ) ≤ `.
La croissance de f assure de plus que pour tout x ≥ xε , ` − ε < f (x) ≤ `. Donc, f (x) −−−−→ `.
x→+∞
Propriétés
Soit A une partie de R non vide et majorée.
→ Si λ > 0, alors sup(λA) = λ sup(A).
→ Si a ∈ R, sup(a + A) = a + sup(A).
De même, considérons des fonctions f et g d’un ensemble non vide I et à valeurs dans R.
→ Si λ > 0, alors sup(λf ) = λ sup(f ).
→ Si a ∈ R, sup(a + f ) = a + sup(f ).
→ sup(f + g) ≤ sup(f ) + sup(g).
Conséquence
Soient a et b ∈ R tels que a ≤ b. Alors l’application
k · k∞ : C 0 ([a, b], R) −→ R
f 7−→ sup(|f |)
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Posons M = sup f , et pour tout x ∈ A, posons µx = sup(f (x, y)). Pour tout x ∈ A, et pour tout
y∈B
y ∈ B, f (x, y) ≤ M . Donc, pour tout x ∈ A, µx ≤ M . Donc sup(µx ) ≤ M .
x∈A
Par ailleurs, pour tout (x, y) ∈ A × B, f (x, y) ≤ µx ≤ sup(µx ). Donc M ≤ sup(µx ). Donc
x∈A x∈A
M = sup(µx )
x∈A
sup(fλ ) : I −→ R
λ∈Ω
x 7−→ sup(fλ (x))
λ∈Ω
Proposition
Si Ω est fini et si les fλ sont continues, alors sup(fλ ) est continue.
λ∈Ω
Contre-exemple avec une famille infinie : Pour tout n ∈ N et pour tout x ∈ [0, 1], posons
fn (x) = 1 − xn . La famille de fonctions ainsi définie est uniformément bornée par 1 donc son enveloppe
supérieure est! bien définie. !
Or, sup(fn ) (1) = 0 et pour tout x ∈ [0, 1[, sup(fn ) (x) = 1, donc l’enveloppe supérieure des fn n’est
n∈N n∈N
pas continue.
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II Encadrements
Propriété
Soient a, b ∈ R. On a l’équivalence
a ≤ b ⇐⇒ ∀ε > 0, a ≤ b + ε
Encadrements de fractions
a0 a a00
Si 0 ≤ a0 ≤ a ≤ a00 et 0 < b0 ≤ b ≤ b00 alors 00 ≤ ≤ 0
b b b
Valeurs absolues
→ Si x ∈ R, |x| ≤ M ⇐⇒ −M ≤ x ≤ M .
→ Inégalité triangulaire : Soit n un entier supérieur ou égal à 2. Soit (z1 , . . . , zn ) ∈ (C∗ )n . Alors
n n
X X
||z1 | − |z2 || ≤ |z1 + z2 | ≤ |z1 | + |z2 | et zk ≤ |zk |
k=1 k=1
|z1 + z2 |2 = |z1 |2 + 2 Re(z1 z2 ) + |z2 |2 ≤ |z1 |2 + 2 |z1 z2 | + |z2 |2 = (|z1 | + |z2 |)2
Application
1 1
Soit (un ) ∈ (C∗ )N telle que un −−−−→ ` 6= 0. Alors −−−−→ .
n→+∞ un n→+∞ `
1 1 |un − `|
En effet, pour tout n ∈ N, − = . Par ailleurs, il existe n` ∈ N tel que pour tout entier
un
` |`un |
|`|
n ≥ n` , |`| − |un | ≤ |un − `| ≤ . Donc
2
1 1 2 |un − `|
0≤ − ≤
−−−−→ 0
un ` |`|2 n→+∞
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n+1 n n+1
X
X X
zk ≤ |zn+1 | + zk ≤ |zk |
k=1 k=1 k=1
L’égalité du majorant et du minorant assure que cet encadrement est une égalité, si bien que
n n
X X
|zn+1
| + |zn+1
zk = | + |zk |. Or, Pn est vraie, donc pour tout k ∈ J1; nK, il existe λk ∈ R+
k=1 k=1
tel que zk = λk z1 .
n
n
X X
Par le même raisonnement qu’à l’initialisation, l’égalité zn+1 + zk = |zn+1 | + zk assure
k=1 k=1
l’existence de λn+1 ∈ R+ tel que zn+1 = λn+1 z1 .
Donc Pn+1 est vraie.
→ Finalement, le principe de récurrence assure que le cas d’égalité est vérifié si, et seulement si,
les vecteurs d’affixes z1 , . . . , zn sont colinéaires et de même sens, donc que les points d’affixes
z1 , . . . , zn appartiennent à une même demi-droite d’origine O.
Exercice 1
1 n+p−1
X
Soit p un entier supérieur ou égal à 3. Soit (un ) ∈ CN telle que pour tout n ∈ N, un+p = uk .
p k=n
1. Montrer que toute racine du polynôme caractéristique de (un )n∈N est simple.
2. Montrer que (un )n∈N converge.
+∞ +∞
X X
zn = |zn |
n=0 n=0
Montrons qu’il s’agit de la même condition que dans le cas réel i.e. pour tout n ∈ N, il existe
λn ∈ R+ tel que zn = λn z0 .
N N N N
X X X X
C’est une condition suffisante car pour tout N ∈ N, zn = |z0 | λn = |λn z0 | = |zn |.
n=0 n=0 n=0 n=0
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N N
X X
Montrons qu’elle est nécessaire. Supposons qu’il existe N ∈ N∗ tel que
zn < |zn |.
n=0 n=0
Alors +∞ N
X X +∞ +∞
X X
zn ≤ zn + zn < |zn |
n=0 n=0 n=N +1 n=0
N N
X X
ce qui est faux. Donc pour tout N ∈ N, zn = |zn |. Le cas d’égalité de l’inégalité triangulaire
n=0 n=0
assure alors que tous les termes de (zn )n∈N sont sur une même demi-droite d’origine O.
Exercice 2
n−1
X
n n
Soit n un entier supérieur ou égal à 2. Soit (a0 , . . . , an−1 ) ∈ C , et posons P = X + ak X k et
k=0
ρ = max{|z| | P (z) = 0}.
Application
Considérons une famille (Pλ )λ∈Ω de polynômes unitaires et de même degré n ≥ 2 définie par
n−1
Pλ = X n + ak,λ X k
X
∀λ ∈ Ω,
k=0
Si la famille de complexes (ak,λ )k∈J0;n−1K,λ∈Ω ainsi définie est bornée, alors les racines des Pλ forment
une partie bornée du plan.
Théorème
Soit n ∈ N∗ . Soient (x1 , . . . , xn ) et (y1 , . . . , yn ) ∈ Rn . Alors
n v v
X
u n u n
uX uX
xi y i
≤ t x2 t y 2
i i
i=1 i=1 i=1
n
!2 n
! n
X X X
Preuve : Examinons la différence xi y i − x2 y 2 .
i i En développant, les termes x2i yi2
i=1 i=1 j=1
se simplifient.
De la somme au carré il ne reste que les doubles produits 2xi yi xj yj avec i < j, et du produit de sommes
il ne reste que les produits mixtes symétriquement regroupés x2i yj2 + x2j yi2 avec i < j Ainsi,
n
!2 n
! n
x2i 2
2(xi yj )(xj yi ) − (x2i yj2 + x2j yi2 ) = − (xi yj − xj yi )2 ≤ 0
X X X X X
x i yi − y
i =
i=1 i=1 j=1 1≤i<j≤n 1≤i<j≤n
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Identité de Lagrange : Pour n = 2, on a l’identité remarquable valable dans tout anneau commutatif
Inégalité de Cauchy-Schwarz pour les complexes : À l’aide de l’inégalité triangulaire, elle devient
immédiate. Soient (z1 , . . . , zn ) et (ω1 , . . . , ωn ) ∈ Cn . Alors
n v v
n u n u n
X
|zi |2 t |ωk |2
X uX uX
zk ωk ≤ |zk | |ωk | ≤ t
k=1 k=1 k=1 k=1
Exercice 3 Cet exercice nécessite des notions présentées dans un chapitre ultérieur
Soit n un entier supérieur ou égal à 2. On considère l’espace des colonnes Mn,1 (R) muni du produit
scalaire canonique h · | · i et on note k · k sa norme euclidienne.
Soit A ∈ Sn++ . Montrer que pour tout X ∈ Mn,1 (R)
q q
2
kXk ≤ hAX|Xi hA−1 X|Xi
Exercice 4
n
( )
X
+ n
Soit n un entier supérieur ou égal à 2. Notons E l’ensemble X = (x1 , . . . , xn ) ∈ (R ) xi =1 .
i=1
X X
Calculer m = min xi xj et M = max xi xj .
X∈E X∈E
1≤i6=j≤n 1≤i6=j≤n
b−a
Preuve : Soit n ∈ N∗ . Pour tout k ∈ J1; nK, posons tk = a + k × .
n
Pour tout k ∈ J1; nK, posons xk = f (tk ) et yk = g(tk ). D’après l’inégalité de Cauchy-Schwarz,
v v
n n n
b − a X ub − a X
u
ub − a X
u
2
x k yk ≤ |xk | t |yk |2
t
n n n
k=1 k=1 k=1
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v v v
u n u n 2 u n
uX uX uX
Inégalité de Minkowski : t (xi + yi )2 ≤ t x
i + t y2. i En effet,
i=1 i=1 i=1
v v v v 2
n n n n n n u n u n u n u n
(xi + yi )2 = x2i + yi2 + 2 x2i + y 2 + 2 t x2 t y 2
X X X X X X uX uX uX uX
xi y i ≤ = t x2 + t y2
i i i i i
i=1 i=1 i=1 i=1 ↑ i=1 i=1 i=1 i=1 i=1 i=1
Cauchy-Schwarz
et le cas d’égalité est également réalisé lorsque (x1 , . . . , xn ) et (y1 , . . . , yn ) sont colinéaires.
On a un énoncé analogue avec les intégrales de fonctions continues par morceaux.
Preuve : L’ensemble Sn est fini donc il existe une partie P de Sn tel que pour toute σ ∈ P ,
n
X
xσ(i) yj est maximale.
i=1
Si l’identité est dans P , il n’y a rien à démontrer. Supposons le contraire, et introduisons l’application
ϕ : P −→ J1; nK
σ 7−→ min{j ∈ J1; nK | σ(j) 6= j}
puis, posons i = max(ϕ), et notons σ une permutation de P où ce maximum est atteint. Enfin, posons
k = σ −1 (i). Par construction σ(i) > i et k > i. Alors, (xσ(i) − xi )(yk − yi ) ≥ 0, donc, en développant
xi yk + xσ(i) yi ≤ xσ(i) yk + xi yi
et, étant donné que σ et σ̃ coïncident en tout point de J1; nK distinct de i et de k, alors
n
X n
X
xσ(i) yj ≤ xσ̃(i) yj
i=1 i=1
Donc σ̃ ∈ P . Mais, par construction, ϕ(σ̃) > i = max(ϕ) ce qui est faux. Donc l’identité est dans P , ce
qu’il fallait démontrer.
IV Étude de fonctions
1. Fonctions homographiques
a b
Soient c 6= 0, et a, b, c ∈ R tels que
6= 0. La fonction f définie par
c d
c ax + b
∀x ∈ R \ , f (x) =
d cx + d
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est une fonction homographique. Elle est strictement monotone car sa dérivée est de signe constant :
c ad − bc
∀x ∈ R \ , f 0 (x) =
d (cx + d)2
2. Accroissements finis
Contre-exemple dans C : Un tel c n’existe pas si a = 0, b = 2π, et si on choisit f telle que pour
tout x ∈ [0, 2π], f (x) = eix .
|f (b) − f (a)| ≤ M (b − a)
Z b
0
Si de plus, f est continue sur [a, b], on a l’égalité f (b) − f (a) = f 0 (t)dt donc
a
Z b
|f (b) − f (a)| ≤ |f 0 (t)| dt ≤ kf 0 k∞,[a,b] (b − a)
a
Remarque
Z
b Z b
Il est aisé de démontrer que f (t)dt ≤ |f (t)| dt à partir de l’inégalité analogue réelle. En effet,
a a
Z b Z
b
il existe θ ∈ R tel que f (t)dt = f (t)dt eiθ .
a a
Z b Z Z
b b
Donc e−iθ f (t)dt = f (t)dt = e−iθ f (t)dt. Puis, en introduisant les fonctions réelles u et v
a a a
telles que u + iv = e−iθ f , il vient
Z b Z b Z
b
u(t)dt + i v(t)dt = f (t)dt
a a a
Z b
Donc v(t)dt = 0. Ainsi
a
Z Z
b b Z b Z b Z b
−iθ
f (t)dt ≤ u(t)dt ≤ |u(t)| dt ≤ e f (t) dt = |f (t)| dt
a a a a a
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3. Puissances
Exemple
X X
Soit (an ) ∈ (R+ )N . Soit r ∈]0, 1[ tel que arn converge. Montrons que an converge.
n≥0 n≥0
Il suffit de remarquer qu’il existe n1 ∈ N tel que pour tout entier n ≥ n1 , 0 ≤ an ≤ arn < 1, car
X
arn −−−−→ 0. D’où la convergence de an .
n→+∞
n≥0
Lemme
Soit r ∈]0, 1[. Alors, pour tous x, y ∈ R+ ,
(x + y)r ≤ xr + y r
Preuve : Sans perte de généralité, soient x > 0 et y > 0. Considérons la fonction ϕ définie par
ϕ est dérivable sur R+∗ et pour tout t > 0, ϕ0 (t) = r(tr−1 − (1 + t)r−1 ) ≥ 0, donc ϕ est croissante.
y
Or ϕ(0) = 0 donc ϕ ≥ 0, ce qu’il fallait démontrer.
x
Exercice similaire : On montre pareillement que si r ≥ 1, pour tous x, y ≥ 0, (x + y)r ≥ xr + y r .
4. Trigonométrie
Applications
1. Une récurrence et une formule d’addition permettent de montrer que pour tout n ∈ N∗ et pour
tout x ∈ R, |sin(nx)| ≤ n |sin(x)|.
π
2. L’exploitation de la concavité de la fonction sinus sur 0, permet de montrer que pour tout
2
π 2
x ∈ 0, , sin(x) ≥ x.
2 π
3. Un calcul aisé permet de montrer que pour tout x ∈ R \ 2πZ, et pour tout n ∈ N∗ ,
n
X
ikx 1
e ≤
x
k=0
sin
2
En effet, si x ∈ R \ 2πZ, et n ∈ N∗
n
ei(n+1)x − 1
eikx =
X
Sn (x) :=
k=0 eix − 1
ei(n+1)x/2 (ei(n+1)x/2 − e−i(n+1)x/2 )
=
eix/2 (eix/2 − e−ix/2 )
!
(n + 1)x
sin
inx/2 2
=e × x
sin
2
d’où le résultat. On dit alors que (Sn )n∈N∗ est uniformément bornée en n à x fixé.
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et Q0 = p(p + 1)X p−1 (X − 1). 1 est une racine simple de P car c’est une racine double de Q.
Par ailleurs, toute racine de P distincte de 1 est une racine de Q avec la même multiplicité
dans les deux polynômes. Or 0 n’est pas racine de P , donc toute racine de P distincte de 1
est simple.
Donc toute racine de P est simple.
que |z| > 1. Alors, pour tout entier naturel k < p,
2. Soit z une racine de P . Supposons
p−1 p−1
|z|p > |z|k , donc p |z|p > |z|k ≥ z k = p |z|p ce qui est faux.
X X
k=0 ↑ k=0
inégalité triangulaire
p−1
p
|z|k . Le cas d’égalité de l’inégalité triangulaire assure alors
X
Donc |z| ≤ 1. Si z ∈ U, p |z| =
k=0
que pour tout k ∈ J1; pK, z k appartient à la demi-droite réelle positive. Donc z = 1.
Les p − 1 autres racines de P sont de modules strictement inférieurs à 1. Or, (un )n∈N est une
combinaison linéaire de suites géométriques dont les raisons sont les racines de P , et ces suites
sont convergentes. Donc (un )n∈N converge.
ρn − 1 M ρn
ρn ≤ M × ≤
ρ−1 ρ−1
donc ρ ≤ 1 + M .
2. D’après le calcul de la question précédente,
n−1
ρn ≤ |ak | ρk
X
k=0
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>
Or A est une matrice symétrique réelle définie positive, donc il existe P ∈ On (R) tel que P
| {zAP}
notée ∆
soit une matrice diagonale à coefficients diagonaux strictement positifs.
Donc
2 q q q q
kXk2 =
P > X
≤ h∆P > X|P > Xi h∆−1 P > X|P > Xi = hP ∆P > X|Xi hP ∆−1 P > X|Xi
n−1
M=
n
Le nombre de couples (i, j) de J1; nK2 tel que i 6= j est le double du nombre de couples (i, j) de
J1; nK2 tel que i < j, qui vaut le nombre d’issues possibles lors du choix simultané
! de 2 éléments
n
distincts d’un ensemble à n éléments, et ce nombre de combinaisons vaut .
2
* * *
Compilé par Mehdi Chouta pour CPGE Paradise le 07 février 2021.
La dernière mise à jour mineure a eu lieu le 09 février 2021.
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