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(X − 4)3 A R
. =Q+ .
X2 + X + 1 3 Quelques techniques de décomposition B B
Elle admet pour zéro l’élément 4 (zéro triple). Le polynôme Q se nomme partie entière de A/B.
En revanche, elle n’admet aucun pôle. On se concentre à présent sur la fraction R/B. Remarquer que
Bien sûr, si on travaille sur C, alors elle admet pour pôle les deg (R) < deg (B).
deux nombres complexes j et j (pôles simples).
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Plus directement, on a : où Q ∈ K[X ] est la partie entière et, pour tout k ∈ {1, . . . , m},
Sk ,1 , Sk ,2 , . . . , Sk ,nk appartiennent à K[X ] et vérifient : avec α1 , . . . , αm dans C, tous distincts, et
X4 X4 − 1 + 1 1
= =1+ 4 .
deg Sk ,1 < deg (Pk ) , . . . , deg Sk ,nk < deg (Pk ) . m6n et h1 + h2 + . . . + hm = n.
X4 − 1 X4 − 1 X −1
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Les fractions rationnelles 19 Les fractions rationnelles 20 Les fractions rationnelles 21
Ainsi, on trouvera deux sortes de sommes partielles. Exemple 2.3 Plan du cours
Dans le cas où A/B ∈ R(X ) admet un pôle α ∈ R de 4X
Soit sur R(X ) la fraction rationnelle : .
multiplicité h : (X − 1)2 (X 2 + 1)2
On obtient ainsi (A2 ∈ K[Y ] et C2 ∈ K[Y ]) : Étape 4 - Il reste enfin à revenir à l’indéterminée X Étape 1 - Changement d’indéterminée : Y = X − 1 :
(rappel : Y = X − α) : A1 A
A1 A = h2
= h2 . (X − 1)h C1 Y C2
(X − α)h C1 Y C2 A1 q0 q1 qh−1 R1
= + + ... + + .
(X − α)h C1 (X − α)h (X − α)h−1 X − α C1 où les deux polynômes A2 et C2 s’écrivent :
Étape 2 - On effectue ensuite une division selon les | {z }
puissances croissantes à l’ordre h − 1 de A2 par C2 : partie relative au pôle α A2 = 4Y + 4 et C2 = 4 + 8Y + 8Y 2 + 4Y 3 + Y 4 .
Étape 2 - La division selon les puissances croissantes à
On a ainsi obtenu :
A2 = C2 q0 + q1 Y + . . . + qh−1 Y h−1 + Y h R2 l’ordre 1 de A2 par C2 donne :
λ h = q0 , λh−1 = q1 , ..., λ1 = qh−1 . A2 = C2 (1 − Y ) + Y 2 (4Y + 3Y 2 + Y 3 ) .
où q0 , q1 , . . . , qh−1 appartiennent à K et R2 ∈ K[Y ]. | {z }
= R2
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Les fractions rationnelles 28 Les fractions rationnelles 29 Les fractions rationnelles 30
Étape 3 - On a ainsi :
Réduction du nombre des coefficients Utilisation de la parité
A2 1 1 4Y + 3Y 2 + Y 3 Supposons F paire ou impaire.
2
= 2− + . Alors −α est un pôle de F , de même multiplicité que α.
Y C2 Y Y C2
Soit A/B ∈ K(X ) (avec K = R ou C) un fraction rationnelle La partie relative au pôle −α s’écrit :
Étape 4 - Changement inverse (Y = X − 1) : irréductible.
λ′1 λ′2 λ′h
4X 1 1 X3 + X − 2 Supposons que cette fraction possède (au moins) un pôle + + ... +
= − + . X + α (X + α)2 (X + α)h
(X − 1)2 (X 2 + 1)2 (X − 1)2 X − 1 (X 2 + 1)2 α ∈ K d’ordre h > 1.
| {z } | {z } avec λ′1 , λ′2 , . . . , λ′h appartenant à K.
La partie relative au pôle α s’écrit alors
partie relative au pôle 1 = R1 /C1
λ1 λ2 λh On a alors les résultats suivants :
Remarque + + ... +
X − α (X − α)2 (X − α)h Si F est paire alors
La partie relative au polynôme X 2 + 1 peut être obtenue à partir
de la fraction rationnelle R1 /C1 . En effet, avec λ1 , λ2 , . . . , λh appartenant à K. ∀k ∈ {1, 2, . . . , h} λ′k = (−1)k λk .
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avec λ1 , λ2 , λ3 , λ′1 , λ′2 , λ′3 dans R. La propriété de parité de la Par exemple (λ1 ∈ C, λ2 ∈ C) : avec λ1 , λ2 , β1 et β2 dans C. Puisque la fraction est à
fraction impose : X2
+1 λ1 λ2 λ1 λ2 coefficients réels, on a :
= + + + .
(X 2 + X + 1)2 X − j (X − j)2 X − j (X − j)2
λ′1 = −λ1 , λ′2 = λ2 et λ′3 = −λ3 . β 1 = λ1 et β2 = λ2 .
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