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Travaux Dirigés

AERO3

Cours

MMC – Élasticité linéaire


Enseignants :

Walid LARBI
Mahmoud BARATI
2
Cours
Mécanique des milieux continus

CHAPITRE 1 : Notions de calculs indiciels, tensoriels et différentiels


TD1
Pr. Walid LARBI

Exercice 1 :

Soit la matrice 𝑎"# et le vecteur 𝑏" :

1 2 0 2
𝑎"# = '0 4 3- ; 𝑏" = '4-
2 1 2 0

Déterminer les quantités suivantes :

𝑎"" ; 𝑎"# 𝑎"# ; 𝑎"# 𝑎#/ ; 𝑎"# 𝑏# ; 𝑏" 𝑏" ; 𝑏" 𝑏#


Exercice 2 :

Discuter la validité des expressions suivantes :

(1) 𝑎2 𝑏3 = 𝐶2 (𝑑𝑟 − 𝑓𝑟)


(2) 𝑎2 𝑏3 = 𝐶2 (𝑑𝑠 − 𝑓𝑠)
(3) 𝑎" = 𝑏# 𝑐" 𝑑"
(4) 𝑥" 𝑥" = 𝑟 <
(5) 𝑎" = 3
(6) 𝑎" = 𝑏#

Exercice 3 :

Calculer :

(1) 𝛿"" 𝛿##

(2) 𝛿∝A 𝛿∝B 𝛿BA

(3) 𝜀2#/ 𝜀D#/

(4) 𝜀"#/ 𝛿<# 𝛿E/ 𝛿A"

Exercice 4 :
Soient les tenseurs d’ordre 1 et 2 donnés dans le repère (𝑒) = (𝑒GGG⃗,
A GGG⃗ ,
𝑒< 𝑒GGG⃗)
E

3
1 1 0 3
𝑏" = '4- ; 𝐶"# = '0 2 2-
2 3 2 4

Donner les composantes de ces tenseurs dans le repère (𝑒 J ) obtenu à partir de (𝑒) en
K
faisant une rotation d’angle E autour de GGG⃗
𝑒E

Exercice 5 :

(𝑒) = (𝑒
GGG⃗,
A 𝑒GGG⃗ ,
< GGG⃗) est
𝑒E une base orthonormée directe. Soient :

√2 √2
GGGG⃗A =
𝐸 𝑒GGG⃗A − 𝑒GGG⃗
2 2 <

√2 √2
GGGG⃗
𝐸< = 𝑒
GGG⃗A + 𝑒GGG⃗
2 2 <
GGGG⃗E = GGG⃗
𝐸 𝑒E

1. Montrer que (𝐸) = (𝐸 GGGGG⃗ GGGGG⃗ GGGGGG⃗


A , 𝐸< , 𝐸E ) est une base orthonormée directe
2. Calculer GGGG⃗
𝐸A ⨂𝐸 GGGG⃗< dans la base (E) puis dans la base (e) qu’on notera respectivement 𝐵Q
et 𝑏Q
3. Donner la matrice de passage [P] et de (e) à (E)
4. Exprimer 𝑏Q dans (E) en utilisant [P]
5. Calculer [𝑃T ][𝑃 ]

Exercice 6 :

Trouver les valeurs principales et les directions principales du tenseur suivant :

3 −1 0
𝑇"# = '−1 3 0-
0 0 1 (W)

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Cours
Mécanique des milieux continus

CHAPITRE 2 : Cinématique des milieux continus


TD2
Pr. Walid LARBI

Exercice 1 :
Soit une déformation définie par les composantes du vecteur déplacement en tout point de
coordonnées (X1, X2, X3) :
uA = k𝑋<< , u< = uE = 0, k = 10[\
1. Soit le carré OABC de dimension 1 de la figure suivante. Tracer la forme O’A’B’C’ de
sa configuration après déformation.
X2,e2

C B
1

A X1, e1

O 1
2. Donner l’expression du tenseur des petites déformations 𝜀̿.
GGGGGGG⃗A = 𝑑𝑋A GGG⃗
3. Soient les vecteurs 𝑑𝑋 GGGGGGG⃗< = 𝑑𝑋< GGG⃗
𝑒A et 𝑑𝑋 𝑒< dont l’origine est le point C(0, 1,
0).

X2,e2

dX2
dX1 B
1
C

A X1, e1

O 1

Trouver l’allongement de chaque vecteur après déformation.


Trouver le nouvel angle q entre ces deux vecteurs après déformation. Tracer la
configuration déformée.

5
Exercice 2 :
Donner le tenseur gradient de déformation F et le tenseur de déformation de Green E pour
les transformations
!
suivantes :
! ! ! !
¨ φ ( X! , t) = x = X 3e1 + X1e2 + X 2e3 (coordonnées
€ cartésiennes) €
! ! !
¨ φ ( X , t) = x = re r + ze z (coordonnées cylindriques)


Exercice 3 :

On considère une plaque rectangulaire d’épaisseur h, de longueur 3𝑏 et de hauteur
4𝑏 (ℎ ≪ 𝑏). Cette plaque contient un trou de forme triangulaire :
GGGG⃗
𝐸< , 𝑋<

C B
4𝑏
3𝑏 F

2𝑏

𝑏
𝐷 𝐸
A GGGG⃗
𝐸A , 𝑋
𝑏 2𝑏 3𝑏

La plaque est soumise à une déformation définie par la fonction suivante

a b𝑋⃗c = 𝑥⃗ = (𝑋A + 𝛾 𝑋< ) 𝐸


𝜙 GGGG⃗A + 𝑋< 𝐸
GGGG⃗< + 𝑋E 𝐸
GGGG⃗E
où 𝛾 est une constante
1. Donner les composantes du vecteur déplacement 𝑢 G⃗
2. Tracer la configuration déformée de la plaque et de trou
3. Donner le tenseur des déformations 𝜀̿
4. Donner la distance entre 𝐸 et 𝐹 avant et après déformation
h après déformation
5. Donner l’angle 𝐹𝐷𝐸
6. Donner la surface du trou avant et après déformation
Exercice 4 :
On considère une plaque rectangulaire ABCD de dimensions 𝑎 × 𝑏. La configuration
déformée est notée A’B’C’D’ :

GGGG⃗
𝐸< , 𝑋<

𝑒A
C’
𝑒A D’
𝑒<
D c
𝛾<
b
𝜃 B’
𝛾A 𝑒<
A GGGG⃗
𝐸A , 𝑋A
A’ a B
6
La déformation est définie par la fonction :

𝜙b𝑋⃗c = 𝑥⃗ = 𝑥A (𝑋A , 𝑋< , 𝑋E ) 𝐸


GGGG⃗A + 𝑥< (𝑋A , 𝑋< , 𝑋E )𝐸
GGGG⃗< + 𝑥E (𝑋A , 𝑋< , 𝑋E )𝐸
GGGG⃗E
avec :

𝑥A (𝑋A , 𝑋< , 𝑋E ) = 𝐴l + 𝐴A 𝑋A + 𝐴< 𝑋< + 𝐴A< 𝑋A 𝑋<

𝑥< (𝑋A , 𝑋< , 𝑋E ) = 𝐵l + 𝐵A 𝑋A + 𝐵< 𝑋< + 𝐵A< 𝑋A 𝑋<

𝑥E (𝑋A , 𝑋< , 𝑋E ) = 𝑋E

𝑒A 𝑒
1. Trouver les composantes 𝐴" , 𝐵" , 𝐴"# 𝑒𝑡 𝐵"# . On posera 𝑘A = o𝑏 𝑒𝑡 𝑘< = <o𝑎

2. Trouver le vecteur de déplacement 𝑢


G⃗

3. Trouver le tenseur gradient 𝐹Q , le tenseur de Cauchy 𝐶̿ et le tenseur de Green 𝐸Q

4. Retrouver les composantes du tenseur de Green 𝐸Q à partir des interprétations


physiques de ses composantes

Exercice 5 :
Dans la plan (x, y), on considère le rectangle ABCD. Après déformation ce rectangle devient
A’B’C’D’, comme le montre la figure suivante. On suppose que les arêtes A’B’ et A’D’ restent
droites après déformation et que δ / L << 1 ; δ / h << 1 .

€ €

Les déformations normales en tout point P(x, y) du rectangle sont données par :
x2y xy 2
ε xx = a ε yy = a
L2 h ; Lh 2
avec a<<1.

Le vecteur déplacement au
€ point P(x, y)
€ s’écrit sous la forme :
! ! !
u = u x ( x, y)i + u y ( x, y) j
1. Calculer les déplacements ux(0, y) et uy(x, 0),
2. En intégrant les déformations exx et eyy, montrer que :
€ x3y δ ⋅ y
ux (x, y) = a +
3L2 h h
xy 3 δ ⋅ x
uy (x, y) = a +
3Lh 2 L

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Cours
Mécanique des milieux continus

Chapitre 3 : Contraintes dans un milieu continu


Pr. Walid LARBI

TD3

Exercice 1 :
Dans un système de coordonnées cartésiennes (𝑋A ,𝑋< ,𝑋E ), on donne l’expression du tenseur
des contraintes 𝜎Q en tout point d’un milieu continu :
200 400 300
𝜎Q='400 0 0 -
300 0 −100

Soit le plan d’équation ∅(𝑋A ,𝑋< ,𝑋E )=𝑋A +2𝑋< +2𝑋E =cte

1) Déterminer le vecteur unitaire 𝑛G⃗ perpendiculaire au plan ∅


2) Déterminer le vecteur des contraintes exercées sur le plan ∅ : 𝜎⃗
3) Déduire la contrainte normale 𝜎D et la contrainte de cisaillement 𝜏 exercées sur le plan ∅

Exercice 2 :
Le tenseur des contraintes en un point du parallélépipède de dimensions ( a × b × c) immergé
dans un liquide est le suivant :
%− p + ρgy 0 0 (
' * €
σ =' 0 − p + ρgy 0 *
' *
& 0 0 − p + ρgy )
où p, r et g sont des constantes.

8
1. Trouver les vecteurs des contraintes exercées sur les six facettes du parallélépipède.
2. Trouver la résultante des forces exercées sur les faces y=0 et x=0.

Exercice 3 :

En tout point M de coordonnées cartésiennes (𝑋A ,𝑋< ,𝑋E ) appartenant à un solide


déformable Ω, le tenseur des contraintes est le suivant :

< < E
⎡(1 − 𝑋A )𝑋< + E 𝑋< −(4 − 𝑋<< )𝑋A 0 ⎤

𝜎Q= −(4 − 𝑋< )𝑋A
< A E
− E (𝑋< − 12𝑋< ) 0 ⎥
⎢ ⎥
⎣ 0 0 (3 − 𝑋A< )𝑋< ⎦
1) Montrer qu’en absence de forces volumiques, le tenseur des contraintes vérifie l’état
d’équilibre statique en tout point M.
2) Déterminer le vecteur des contraintes au point P (2,-1,6) exercées sur le plan d’équation
3𝑋A +6𝑋< +2𝑋E =12
3) Déduire la contrainte normale 𝜎D et la contrainte de cisaillement 𝜏 exercées sur ce plan au
point P.

Exercice 4 :

Les composantes du tenseur des contraintes en tout point de coordonnées (x, y, z) d’une
structure déformable sont :
𝜎BB =a𝑥 \ ; 𝜎{{ =6ax²y² ; 𝜎|| =cxyz² ; 𝜎B{ =b𝑥 E y ; 𝜎{| =cx²yz ; 𝜎|B =c𝑥 E y
(a b et c sont des constantes)
On considère que les forces volumiques sont nulles.
Pour quelles valeurs de a, b, c on a l’équilibre élastostatique en tout point de coordonnées
(x, y, z) ?

Exercice 5 :

Le tenseur des contraintes en un point M appartenant à un milieu déformable est donné


dans le repère orthonormé direct 𝑅l =(𝚤⃗,𝚥⃗,𝑘G⃗)
57 0 24
𝜎Q=' 0 50 0 -
24 0 43
1) Déterminer les contraintes principales (𝜎A ,𝜎< ,𝜎E ) et les directions principales des
contraintes (𝑒
GGG⃗, 𝑒
A GGG⃗,
< GGG⃗)
𝑒E

9
2) Déduire la matrice de changement de base [𝐴] du repère 𝑅l au repère principal des
contraintes 𝑅W =(𝑒GGG⃗, 𝑒
A GGG⃗,
< GGG⃗)
𝑒E
3) A l’aide de la formule de changement de bases d’un tenseur d’ordre 2, retrouver les
contraintes principales.

Exercice 6 :
On considère l’état de contraintes planes défini par le tenseur des contraintes suivant :
𝜎BB 𝜎B{ 0
𝜎Q =•𝜎B{ 𝜎{{ 0‚
0 0 0 bƒ⃗ „⃗ /G⃗c

1) Trouver les contraintes principales∶ 𝜎A ,𝜎< ,𝜎E


2) Trouver les directions principales associées (𝑒GGG⃗,𝑒
A GGG⃗,𝑒
< GGG⃗)
E
3) Tracer les cercles de Mohr
4) Déduire la contrainte de cisaillement maximale 𝜏2†B
5) Application numérique, on donne : 𝜎BB =𝜎{{ =0 ; 𝜎B{ =1000MPa. Calculer : 𝜎A ,𝜎< ,𝑒
GGG⃗,𝑒 < et
A GGG⃗
𝜏2†B

Exercice 7 :

Le tenseur des contraintes en tout point d’un milieu continu est donné dans le repère
G⃗ ) :
(𝚤⃗,𝚥⃗,𝑘
𝜎 0 0
𝜎Q=•0 0 0‚
0 0 0
Où 𝜎 est une constante positive (traction). On considère la famille des plans 𝜎‡ passants par
𝑐𝑜𝑠𝜃
K
l’axe (0/𝚥⃗) et de normale 𝑛G⃗ • 0 ‚ ; 𝜃 ∈ [0; < ]
𝑠𝑖𝑛𝜃

10
1) Trouver en fonction de 𝜃 la contrainte normale 𝜎D et la contrainte de cisaillement 𝜏
appliquées sur les plans 𝜎‡
2) Déterminer la contrainte normale maximale 𝜎2†B et l’angle 𝜃D 2†B associé
3) Déterminer la contrainte de cisaillement maximale 𝜏2†B et l’angle 𝜃‹ 2†B associé
4) Conclure

Exercice 8 :
Soit l’état de contrainte schématisé sur la figure suivante sur le cube élémentaire d’arêtes
parallèles aux axes choisis (contraintes exprimées en unités arbitraires) :

1. Donner le tenseur des contraintes correspondant.


2. En diagonalisant ce tenseur, calculer les trois contraintes principales.
3. Dans le plan de Mohr (s, t), tracer les cercles de Mohr des vecteurs contraintes.
4. Calculer 𝜏2†B
5. Calculer la contrainte de Von Mises 𝜎Œ•
Exercice 9 :
Un cylindre creux de longueur L, de rayons intérieur 𝑅A et extérieur 𝑅< est soumis à une
pression p appliquée à sa paroi interne (r=𝑅A ) et à sa paroi externe (r=𝑅< ). Les deux extrémités
du cylindre se trouvant en z=0 et z=L sont libres de contraintes. On néglige les forces
volumiques (𝜌g=0). On travaille en coordonnées cylindriques (r,𝜃,z).
1) Donner les conditions aux limites en contraintes en :
- 𝑧 = 0 𝑒𝑡 𝑅A ≤ 𝑟 ≤ 𝑅<
- z=L et 𝑅A ≤r≤ 𝑅<
- 0≤z≤L et 𝑟 = 𝑅<
- 0≤z≤L et 𝑟 = 𝑅A
2) Donner dans la base cylindrique (𝑒 GGG⃗,𝑒
‘ GGGG⃗,𝑒 | l’équation d’équilibre élastostatique. Le
‡ GGG⃗)
champ des contraintes ainsi obtenu est-il constant ?

pp2

R2
z p1 R1
p O

Figure
Figure 5
2

11
Cours
Mécanique des milieux continus

Chapitre 4 : Loi de comportement


Pr. Walid LARBI

TD4

Exercice n°1 :

Un essai de traction a été réalisé sur une éprouvette cylindrique d’acier inoxydable 316. Le
plan de cette éprouvette ainsi que la courbe brute de traction F = f(DL) sont donnés ci-
dessous.

Grâce à ces données, calculer :


a) le module d’Young E (en GPa) du matériau ;
b) sa limite proportionnelle d’élasticité Re (en MPa) ;
c) sa limite conventionnelle d’élasticité Re0,2 (en MPa) ;
d) sa résistance à la traction Rm (en MPa) ;
e) sa déformation totale εt (en %) juste avant la rupture ;
f) son allongement final A (en %) après rupture.
g) Quelle est l’énergie élastique libérée par unité de volume de matériau à l’instant de sa
rupture dans la section réduite ?
Lorsque l’éprouvette était soumise à une force F = 40 kN, son diamètre était alors égal à
14,995 mm.
h) Quelle est la valeur du coefficient de Poisson n de l’acier inoxydable 316 ?

Après avoir imposé un allongement initial ΔL = 30 mm à une éprouvette de traction identique


à la précédente, on supprime la force appliquée à cette éprouvette. Puis, on réalise un nouvel
essai de traction sur cette éprouvette de matériau pré-écroui.
i) Quel sera le module d’Young E du matériau pré-écroui ?
j) Quelle est la nouvelle limite d’élasticité Re du matériau pré-écroui si l’on suppose que la
déformation plastique se fait à volume constant ?
k) Quelle sera la nouvelle résistance à la traction Rm du matériau pré-écroui si l’on suppose
que la déformation plastique se fait à volume constant ?

12
Suite de la
courbe

13
Exercice n°2 :
La loi de comportement pour un matériau élastique isotrope est donnée par :

ou par cette deuxième équation :

1. Exprimer les constantes cij en fonction de E, n et µ.


2. Déduire le facteur d’anisotropie A=2µ(1+n)/E.

Exercice n°3 :
Soit un cylindre homogène et plein de longueur L, constitué d’un matériau isotrope de
module de Young E et de coefficient de poisson n. Le cylindre subit une torsion d’angle
par unité de longueur a. Oz étant l’axe du cylindre, le vecteur déplacement en tout point
M(x, y, z) du cylindre est :


1. Calculer en tout point du cylindre le tenseur des petites déformations 𝜀̿.
2. Calculer en tout point du cylindre le tenseur des contraintes 𝜎Q.
3. En déduire le vecteur des contraintes qui s’applique sur les faces inférieure (z=0
et supérieure du cylindre (z=L).

Exercice n°4 :

On considère un cylindre plein homogène, de section A et de longueur L, constitué d’un


matériau isotrope de module de Young E et de coefficient de poisson n. Le cylindre est soumis
à une force de traction P (en N). A partir de la loi de Hooke généralisée, trouver toutes les
composantes du tenseur des déformations ainsi que l’énergie de déformation par unité de
volume.

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Cours
Mécanique des milieux continus

CHAPITRE 5 : Formulation d’un problème de mécanique des milieux


continus
TD5
Pr. Walid LARBI

Exercice 1 :
Soit une barre de longueur L et de section S, encastrée d’un côté et libre de l’autre. L’extrémité
libre est soumise à une force de traction 𝐹 (𝑒𝑛 𝑁. 𝑚[< ).
La barre est supposée élastique, linéaire et isotrope, de module d’Young 𝐸 et de coefficient
de poisson 𝜈.
On négligera les forces volumiques.

On suppose que le champ de déplacement en tout point de la barre d’abscisse x a une seule
composante :
𝑢
G⃗ = 𝑢(𝑥)𝚤⃗

1) Montrer que les équations du problème considéré s’écrivent en fonction du


déplacement 𝑢(𝑥) :

𝑑 < 𝑢(𝑥)
⎧(1): 𝑆𝐸 = 0 (𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝐿)
⎪ 𝑑𝑥 <
𝑑𝑢
⎨ (2): 𝐸 = 𝐹 (𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 𝐿)
⎪ 𝑑𝑥
⎩ (3): 𝑢 = 0 (𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 0)

2) Trouver 𝑢(𝑥)

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Exercice n°2 :
Une tige cylindrique de section S0 =1 cm2, de longueur L0=10 m, est suspendue par son
extrémité haute et soumise uniquement à son propre poids. La masse volumique du matériau
qui la constitue est r=7,8g/cm3 (on prendra g=9,81 m/s2).

1. Calculer le poids total P de la tige.


2. Calculer l’expression de la contrainte s appliquée à une section de la tige située à la
cote y.
3. Quelle est la section de la tige la plus sollicitée. Quelle est la valeur de la contrainte qui
y règne.
4. Cette tige est constituée d’un matériau à comportement linéaire isotrope caractérisé
par un module d’Young E=210000 MPa et un coefficient de poisson g=0,3. Calculer
l’expression de l’allongement élastique d’un élément de la tige de longueur initiale dy
qu’on notera d(dy).
5. Calculer la valeur de l’allongement élastique total de la tige sous son propre poids.

Exercice n°3 :
Un massif de sol homogène et pesant, de masse volumique r, occupe le demi-espace 𝑥< ≤ 0
(figure). Il est soumis à l’action des forces de pesanteur ainsi qu’à une force surfacique -pe2
uniformément répartie à sa surface 𝑥< = 0, où e2 désigne le vecteur directeur de l’axe vertical
ascendant (O, 𝑥< ). Le comportement du sol est par ailleurs supposé élastique linéaire isotrope,
de module d’ Young E et de coefficient de Poisson g. Enfin l’on admettra, compte tenu des
symétries du problème et de la nature du chargement, que le tenseur linéarisé des petites
déformations 𝜀̿ a pour seule composante non nulle 𝜀<< et que cette dernière ainsi que celles
du tenseur des contraintes de Cauchy 𝜎Q ne dépendent que de la variable 𝑥< .

16
p x2

O x1

Des équations de l’équilibre jointes aux conditions aux limites en contrainte à la surface du
sol, déduire les expressions de 𝜎A< , 𝜎<< et 𝜎<E .
Achever la détermination de 𝜎Q en tirant parti des équations de comportement.
Donner la forme générale du champ de déplacement.

17
Annexe
Opérateurs différentiels

Opérateurs différentiels en coordonnées cartésiennes

• Gradient d’une fonction

𝜕𝑓o
𝜕𝑥
⎛𝜕𝑓 ⎞
𝑔𝑟𝑎𝑑𝑓 (𝑥, 𝑦, 𝑧) = ⎜ o𝜕𝑦⎟=𝑓," 𝑒GG⃗ƒ
𝜕𝑓
⎝ o𝜕𝑧 ⎠
• Gradient d’un vecteur

𝑈𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝑧)
𝑢
G⃗ = §𝑈𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝑧)©
𝑈𝑧 (𝑥, 𝑦, 𝑧)

𝜕𝑈𝑥 𝜕𝑈𝑥 𝜕𝑈𝑥


⎛ 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 ⎞
𝜕𝑈𝑦 𝜕𝑈𝑦 𝜕𝑈𝑦⎟
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢G⃗ = ⎜
⎜ 𝜕𝑥
⎜ 𝜕𝑦 𝜕𝑧 ⎟

𝜕𝑈𝑧 𝜕𝑈𝑧 𝜕𝑈𝑧
⎝ 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 ⎠
• Divergence d’un tenseur d’ordre 2

𝑇𝑥𝑥 𝑇𝑥𝑦 𝑇𝑥𝑧


𝑇Q (𝑥, 𝑦, 𝑧) = •𝑇𝑦𝑥 𝑇𝑦𝑦 𝑇𝑦𝑧‚
𝑇𝑧𝑥 𝑇𝑧𝑦 𝑇𝑧𝑧

𝜕𝑇𝑥𝑥 𝜕𝑇𝑥𝑦 𝜕𝑇𝑥𝑧


+ +
⎛ 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 ⎞
𝜕𝑇𝑦𝑥 𝜕𝑇𝑦𝑦 𝜕𝑇𝑦𝑧⎟
𝑑𝑖𝑣 𝑇Q = ⎜
⎜ 𝜕𝑥 + + = 𝑇"#,#
⎜ 𝜕𝑦 𝜕𝑥 ⎟⎟
𝜕𝑇𝑧𝑥 𝜕𝑇𝑧𝑦 𝜕𝑇𝑧𝑧
+ +
⎝ 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 ⎠

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Opérateurs différentiels en coordonnées cylindriques

Dans un système de coordonnées cylindriques, l’espace est muni d’un repère orthonormé fixe
(𝑒GGG⃗,
‘ GGGG⃗, 𝑒| Un point M de l’espace est repéré par ses coordonnées (r, q, z). Ceci nous permet de
𝑒‡ GGG⃗).
définir :

• Le gradient d’une fonction scalaire f(r, q, z) :

• Le gradient d’un vecteur

• La divergence d’un vecteur :

• La divergence d’un tenseur de second ordre :

• Le laplacien d’une fonction scalaire f :

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