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Livre Première Physique-1
Livre Première Physique-1
PHYSIQUE
Nouvelle Edition
Emmanuel Simo, Maurice Noumbissi
;
Eric Simo, Msc.-Ing. TU-BS (Editeur)
An den Äckern 2
31224 Peine
Allemagne
kuateric@gmail.com
Auteurs: Emmanuel Simo, Maître Es Sciences; Maurice Noumbissi, Maître Es Sciences (Cameroun)
ISBN 978-3-947242-02-3 • Maison d’Edition SIMO • Bandjoun Brunswick Belfast Rotterdam • 2017
Sous réserve des exceptions légales, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle,
faite, par quelque procédé que ce soit sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est
illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par le Code de la Propriété Intellectuelle. En cas
d’utilisation aux fins de vente, de location, de publicité ou de promotion, l’accord de l’auteur ou
des ayants droit est nécessaire.
;
Avant-propos
Vous avez choisi ce livre parce que vous avez un objectif à atteindre. C’est un instrument réellement
utile et efficace pour aider les apprenants des classes de premières scientifiques et techniques, quel
que soit leur niveau, à améliorer leurs performances en physique.
Inspirée de la pédagogie nouvelle, la conception de ce livre se fonde sur deux outils à savoir : le
cours et les exercices corrigés.
Le cours a été conçu selon le projet pédagogique suivant :
Une présentation claire parfaitement lisible qui permet de faciliter le travail de l’apprenant.
Un enseignement expérimental : comme le programme le demande, l’exposé privilégie l’expé-
rience. A chaque fois que cela est possible les notions sont présentées grâce à une expérience
décomposée en un dispositif suivi d’observations. L’interprétation qui suit systématiquement
ces expériences conduit aux définitions et aux grandes lois de la physique.
Un cours bien structuré allant à l’essentiel : conforme aux contenus du programme, ce cours
prépare aux compétences exigibles, mais en se limitant strictement aux notions qui doivent
être étudiées. Nous l’avons donc voulu bref.
Les exercices résolus et commentés, soutenus par des méthodes de résolution permettent à l’ap-
prenant d’acquérir l’esprit scientifique et les principaux modes de raisonnement qu’il devra savoir
développer. C’est une bonne façon d’aborder les nombreux exercices de chaque chapitre. Dans le
souci d’efficacité qui a fait le succès de cette édition, nous attirons votre attention dans les solutions
proposées, sur la schématisation, la représentation graphique, le choix des notations, la conduite
littérale et enfin l’application numérique.
Notons cependant qu’il ne sert à rien de lire à priori la solution d’un exercice, mais qu’il faut
chercher cette solution après avoir lu l’énoncé en entier et ne consulter la solution proposée dans
le livre que pour contrôler son propre résultat ou en cas d’hésitation.
Nous formons le vœu que cet ouvrage constitue un outil efficace pour les apprenants des classes
de premières scientifiques et techniques et qu’il apporte à nos collègues professeurs l’aide qu’ils sont
en droit d’attendre. Nous attendons avec plaisir toutes les remarques et suggestions.
;
;
I
2 Energie cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2 Energie cinétique d’un point mobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.3 Energie cinétique d’un solide en translation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.4 Energie cinétique d’un solide en rotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.4.1 Cas d’un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.4.2 Cas d’un solide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.4.3 Exemples de moment d’inertie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.5 Géneralisation : énergie d’un solide animé d’un mouvement quelconque . . . . . . . . . . . . . . 16
2.6 Théorème de l’énergie cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.7 Energie cinétique et choc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.8 Enoncés des exercices et problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.9 Solutions des exercices et problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
;
II Table des matières
;
III
;
IV Table des matières
10 Le prisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
10.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
10.2 Expérience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
10.2.1 Etude du prisme en milieu monochromatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
10.3 Enoncés des exercices et problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
10.4 Solutions des exercices et problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
;
V
;
VI Table des matières
;
1 1
;
2 Chapitre 1. Travail et puissance d’une force
Figure 1.2
1
1.1 Introduction
#„
F
Sens du mouvement
π #„
Pour α = (la force F est perpendiculaire au
1.2 Le travail d’une force 2
déplacement) alors cos α = 0 et l’expression
F ·AB ·cos α devient nul. Donc toute force dont
le point d’application subit un déplacement
perpendiculaire à sa droite d’action, effectue
1.2.1 Cas d’une force constante au cours un travail nul (Figure 1.3).
d’un déplacement rectiligne de
son point d’application Figure 1.3
#„
Une force F est constante si sa droite d’action #„
F
conserve la même direction, et si son sens et son inten- α
sité ne varient pas, au cours du temps.
A B
Définition.
Sens du mouvement
#„
Le travail d’une force constante F au cours d’un dépla- #„
Dans ce cas, F n’aucun effet sur le mouve-
cement rectiligne AB = l de son point d’application
ment.
est égal au produit scalaire des vecteurs force et dépla-
2. L’unité du travail
cement (Figure 1.1).
#„ #„ # „ #„ # „
WAB ( F ) = F · AB = F · AB · cos α
Si nous prenons :
Figure 1.1
#„
α=0
F
⇒ cos α = 1
α F = 1N
A B
et AB = 1 m
Sens du mouvement
alors W = 1 · 1 · 1 = 1 unité de travail.
On écrit : Cette unité de travail dans le SI est le joule (symbole
#„ #„ # „ J) 1 .
WAB ( F ) = F · AB = F · AB · cos α
Le joule (J) est donc le travail produit par une force
# „ #„
avec α = (AB ), F . constante de 1 N dont le point d’application se dé-
1. Le travail est une grandeur algébrique place de 1 m dans sa propre direction.
π
si 0 ≤ α < alors cos α > 0 et l’expression
2
F ·AB ·cos α est positive. Donc W > 0. Le travail
est dit moteur (Figure 1.1).
#„
La force F est dite motrice, car elle contribue
au mouvement.
π
si < α ≤ π, alors cos α < 0 et l’expression
2
F · AB · cos α est négative. Donc W < 0. Le tra-
vail est dit résistant (Figure 1.2).
#„
La force F est dite résistante, car elle s’oppose
au mouvement. (Figure 1.2)
1. Du nom du physicien britannique James Joule (1818–1889).
;
3 1
1.2. Le travail d’une force
Figure 1.5
A
1.2.2 Travail d’une force constante au
cours d’un déplacement #„
P
quelconque de son point
d’application h
#„
P
Cas général
B
#„
De A à B (descente), P contribue au mouvement
#„
WAB P = +P · h .
#„ Quand le corps s’éloigne du sol (élévation) son
La force F reste constante pendant le déplacement de
A à A 0 . Quelque soit la trajectoire ((t ) ou (t 0 )) de ce mou- poids effectue un travail résistant (Figure 1.6)
#„ #„
vement (Figure 1.4), le travail de F est le même et s’ex- WAB ( P ) = −P · h
prime par :
#„ #„ # „
WAB ( F ) = F · AB Figure 1.6
B
Figure 1.4
#„
F (t ) #„
P
h
#„
#„ F (t )
0
#„
#„ F P
F
#„
F A
#„
De A à B (montée) P s’oppose au mouvement
#„
WAB ( P ) = −P · h .
Ce travail ne dépend pas du chemin suivi, mais seule-
ment du point de départ et du point d’arrivée.
;
4 Chapitre 1. Travail et puissance d’une force
Pour accomplir certaines tâches, soulever une charge En réalité, une machine simple ne peut fonctionner
par exemple, il faut exercer une force motrice capable sans frottements ; il en résulte que le travail moteur WM
de vaincre l’ensemble des forces résistantes. est toujours supérieur au travail résistant WR .
On définit alors le rendement d’une machine simple
Définition.
par le rapport :
Une machine simple est un dispositif permettant de
WR
modifier les caractéristiques (droite d’action, sens, l’in- R=
tensité) de la force motrice en vue de faciliter l’exécu- WM
tion de la tâche.
;
5 1
1.4. Notion d’énergie
;
6 Chapitre 1. Travail et puissance d’une force
P en watt (W) ;
1 F en newton (N) ;
v en mètre/seconde (m s−1 ).
1.6 Enoncés des exercices et
Remarque.
problèmes
#„
Si F est constante et le mouvement de translation uni-
#„
forme ( v = constante),
# „ #„ # „ Exercice 1.
#„ #„ AA 0 F · AA 0 W
P = F · #„
v =F · = =
t t t Un Jouet d’enfant est constitué d’un camion en minia-
ture. Jacques tire sur ce camion posé sur un plan hori-
#„
zontal par l’intermédiaire d’une ficelle avec une force F
d’intensité 3 N. La ficelle fait un angle α = 20° avec l’hori-
zontale. Calculer, au cours d’un déplacement de 4 m du
Cas d’un solide en rotation autour d’un axe (∆) camion,
#„
#„ #„ 1.1. le travail de la force F ;
#„
Soit une force F de moment M ∆ ( F ) , appliquée en un 1.2. le travail du poids F du camion.
point A d’un solide mobile autour d’un axe (∆). Si ω est
la vitesse angulaire du solide à l’instant t , la puissance
#„ α
de F à cet instant est :
#„
P = M∆( F ) · ω
Exercice 2.
P en watts (W) ;
M ∆ en newtons mètre (N m) ; Une roue verticale est mobile autour d’un axe horizontal
#„ #„ #„
ω en radian par seconde (rad s−1 ). (∆). Elle est soumise à trois forces F A , F B , F C situées
dans son plan ainsi que l’indique la figure.
Remarque.
#„ B
Si F est constante et le mouvement de M ∆ rotation
uniforme, A α
∆
#„ #„ θW
P = M∆( F ) · ω = M∆( F ) · = #„
t t #„ F B
F A
#„
F C
Exercice 3.
Exercice 4.
;
7 1
1.6. Enoncés des exercices et problèmes
B Exercice 9.
Exercice 5.
;
8 Chapitre 1. Travail et puissance d’une force
Solution 4. (p. 6)
Solution 2. (p. 6)
#„
Le travail de la force F entre les A et B est donné par :
Calcul du travail des forces d’intensité #„ #„ # „ #„ # „
#„ #„ #„ W ( F ) = F · AB = F · AB · cos ( F , AB )
F A = 2N F B = 1N F C = 2,5 N #„ # „
( F , AB ) = α
B d étant la distance entre les deux plateaux, considérons
le triangle rectangle AB 0 B rectangle en B 0 .
A ∆ α
(+) (−)
#„ #„ d
F F B A B0
A
#„
C F
q (+)
α
#„ B
F C
;
9 1
1.7. Solutions des exercices et problèmes
y
On a :
#„
d R
d = AB · cos α → AB =
cos α x
#„
T
#„ #„ # „ #„ # „
WAB ( F ) = F · AB = F · AB cos ( F , AB )
d
=F · · cos α = F · d Px
cos α
#„ −8 −2 −9
WAB ( F ) = F · d = 1,5 × 10 · 20 × 10 = 3 × 10 J x0 #„
P
α Py
Solution 5. (p. 7) y0
Le système étudié est la charge de masse m. Les forces extérieures qui agissent sur la charge sont :
#„
Premier cas. le poids P de la charge appliqué au centre de gravité
z #„ de la charge de droite d’action verticale et orienté vers
T le bas ;
#„
la tension T du fil appliqué au point d’attache sur la
charge de droite d’action parallèle au plan incliné et
B
orienté vers le haut ;
#„
#„ la réaction R du support qui, en absence de frotte-
P ments est perpendiculaire au plan incliné.
#„ h
T La charge étant animé d’un mouvement rectiligne uni-
forme, la somme des forces extérieures est nulle (prin-
cipe d’inertie).
A #„ #„ #„ #„
P +T +R =O
#„
P La projection de cette relation sur deux axes x 0 x et y 0 y
z0 donne :
Les forces extérieures qui agissent sur la charge sont :
#„ suivant x 0 x : −P sin α + T = O → T = P sin α
le poids P ;
#„ suivant y 0 y : −P cos α + R = O → R = P cos α
la tension T du fil.
La charge étant animé d’un mouvement rectiligne uni- Les travaux de la réaction, de la tension et du poids sont
forme, la somme des forces extérieures qui agissent sur respectivement :
la charge est nulle (principe d’inertie). #„ #„ # „
W ( R ) = R · AB = 0
#„ #„ #„ #„ #„
P +T =O car ( R , ⊥ AB )
Nous déduisons que : #„ #„ # „ #„ # „
WAB ( T ) = T · AB = T · AB cos ( T , AB )
h #„ # „
T = P = mg Avec AB = ; ( T , AB ) = 0° ; cos 0° = 1.
sin α
Le travail de la tension est, #„ h
#„ #„ # „ #„ # „ WAB ( T ) = T ·
W ( T ) = T · AB = T · AB cos T , AB = T · AB cos 0° sin α
h
AB = h = P · sin α · = m · g · h = 2500 J
sin α
cos 0° = 1 #„ #„ # „
#„ W ( P ) = P · G G 0 = −P · h = −2500 J
W ( T ) = T · h = m · g · h = 2500 J
En effet la charge s’éloigne du sol. Son poids effectue un
Le travail du poids est : travail résistant.
#„ #„ # „ #„
WG G 0 ( P ) = P · G G 0 R
#„
(avec G G 0 = h) T
#„ #„ B α
WG G 0 ( P ) = −P · h R
car P est opposé au mouvement. #„ h
T
#„ #„
WG G 0 ( P ) = −m · g · h = −2500 J A α P
Deuxième cas.
#„
α P
;
10 Chapitre 1. Travail et puissance d’une force
;
11 1
1.7. Solutions des exercices et problèmes
En effet la voiture s’éloigne du sol. Son poids effectue un quée tangentiellement au cylindre du treuil ;
#„
travail résistant. la force motrice F appliquée perpendiculairement à
#„ #„ # „ la manivelle du bras du treuil ;
W ( f ) = P · AB = − f · AB #„
la réaction R de l’axe du treuil.
= −300 · 2000 = 6 × 105 J Au cours de sa montée, la charge est animée d’un mouve-
ment rectiligne uniforme. D’après le principe d’inertie,
La force de frottement s’oppose au mouvement. Elle ef-
on a :
fectue un travail résistant.
#„ #„ #„ #„
M ∆ (W ) + M ∆ ( F ) + M ∆ ( T ) + M ∆ ( R ) = 0 (S1.1)
Solution 8. (p. 7) En choisissant le sens du mouvement des aiguilles d’une
horloge comme le sens positif de rotation du treuil, on
8.1. Nombre de tours de manivelle nécessaires pour faire a:
monter la charge de h = 10 m. #„
M ∆ ( T ) = −T · r
#„
F #„
M∆ ( F ) = F · l
#„ #„
M ∆ ( R ) = M ∆ (W ) = 0
l
#„ #„
R et W rencontrent l’axe (∆).
r L’équation (S1.1) devient :
F ·l −T ·r =0
avec T = T 0 = P = m · g .
m ·g ·r
F =
l
75 · 9, 8 · 0, 1
G = = 73,5 N
1
#„
h 8.3. Travail de la force F
G0
#„ #„
W ( F = M∆ ( F ) · α
α=2·π·n
A chaque tour de la manivelle, la corde s’enroule sur le #„
M∆ ( F ) = F · l
cylindre d’une longueur l 1 = 2 · π · r . La charge remonte #„
d’une hauteur h1 = l 1 = 2 · π · r . Pour n tours de la mani- W ( F ) = F · l · 2π · n
velle, la charge remonte d’une hauteur h telle que : A.N. F = 73,5 N ; l = 1 m ; n = 15,92 tours ;
#„
h = n · h1 = n · 2 · π · r W ( F = 73, 5 · 1 · 2 · 3, 14 · 15, 92 = 7348,35 J.
8.4. Calcul du temps mis pour soulever la charge.
h #„
→n = Soit P la puissance développée par la force F durant la
2·π·r
montée de la charge.
d
A.N. h = 10 m ; r = = 10 cm = 0,1 m ; n = 15,92 tours. W
2 P=
8.2. Détermination de l’intensité de la force à appliquer t
perpendiculairement à la manivelle. W 7348, 35
→t = = = 98 s
#„ #„ t 75
R F
8.5. Calcul de la puissance du moteur
Soit N = 8 tours/s la vitesse de rotation du moteur. Pour
effectuer le même travail (W = 7348,35 J), le moteur ef-
fectue n = 15,92 tours en une durée t 0 telle que :
(+) #„ n =N ·t0
W
#„ n
T →t0 =
N
#„ La puissance P 0 du moteur est :
T
W W ·N
P0 = =
t0 n
7348, 35 · 8
= = 3692,6 W
15, 92
#„
P Le moteur effectue le même travail en une durée plus
Système étudié le treuil. Inventaire des forces agissant courte
sur le treuil :
#„
le poids W du treuil ;
#„
la tension T de la corde qui soutient la charge appli-
;
12 Chapitre 1. Travail et puissance d’une force
Solution 9. (p. 7) O G = 10 cm
1 L’expression du travail du poids du pendule devient :
Système étudié : le pendule. Il est soumis à l’action de #„
son poids et à la réaction de l’axe de rotation (∆). De G W ( P ) = P · O G · (1 − cos α)
à G 0 , le travail développé par le poids du pendule est un avec P = (m A + m B )
travail résistant, donné par l’expression : #„
W ( P ) = (m A + m B ) · g · O G · (1 − cos α)
W = −P · h
A.N. m A = 200 g = 0,2 kg ; m B = 100 g = 0,1 kg ;
avec P = m · g où m est la masse du pendule. Pour calcu- O G = 10 cm = 0,1 m ; g = 10 N kg−1 ; α = 45°.
ler h , considérons le triangle O G 0 G 00 rectangle en G 00 . #„
W ( P ) = (0, 2 + 0, 1) · 10 · 0, 1 · (1 − cos 45°)
≈ 0,09 J
O
;
13 2
Energie cinétique
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
;
14 Chapitre 2. Energie cinétique
On dit qu’un système possède de l’énergie, si ce sys- 1. L’énergie cinétique d’un point mobile en transla-
tème peut fournir du travail. Bien qu’il existe plusieurs tion est :
formes d’énergie, dans ce chapitre, nous nous intéres- 1
sons à la forme la plus évidente : celle liée au mouve- Ec =
mv2
2
ment, appelée énergie cinétique (du grec kinêtikos qui
veut dire mobile) A.N. m = 20 g = 20 × 10−3 kg ;
Pour enfoncer un clou, on utilise un marteau au- v = 180 km h−1
quel on communique une vitesse. La profondeur à 180000
laquelle le clou s’enfonce dépend de la vitesse. On = = 50 m s−1
3600
dit que le marteau possède de l’énergie cinétique. 1
Une voiture qui est brusquement arrêtée dans son E c = · 20 × 10−3 · 502 = 25 J
2
mouvement par un obstacle est sérieusement en-
dommagée. Les dégâts dépendent de sa vitesse 2. Soit E c 0 l’énergie cinétique lorsque m 0 = 2 m.
avant le choc. On dit qu’avant le choc, la voiture 1 0 2 1
Ec0 = m v = 2m v 2
possédait de l’énergie cinétique. 2 2
Nous pouvons alors définir l’énergie cinétique (en
1
abrégé E c ). L’énergie cinétique d’un système corres- = 2 m v = 2E c
2
2
pond au travail que peut fournir ce système du fait de
sa vitesse. Cette énergie cinétique dépend de la masse A.N. E c 0 = 25 · 2 = 50 J .
et surtout de la vitesse du système. 3. Soit E c 00 l’énergie cinétique lorsque v 00 = 2v .
1 002 1
E c 00 =m = m (2v )2
2 2
1 1
= m4v = 4 m v 2 = 4E c
2
Exercice
Conclusion: A vitesse égale, l’énergie cinétique aug-
Un objet assimilé à un point matériel de masse m est mente dans les mêmes proportions que la masse. Pour
lancé à la vitesse v . Complétons le tableau ci-dessous : la même masse, l’énergie cinétique est multipliée par
n 2 lorsque la vitesse est multipliée par n . Donc l’éner-
gie cinétique dépend beaucoup plus de la vitesse que
Energie de la masse.
masse vitesse cinétique
1 m = 20 g v = 180 km h−1 ?
2 m = 2m
0
v =v
0
?
3 m =m
00
v = 2v
00
?
;
15 2
2.3. Energie cinétique d’un solide en translation
2.3 Energie cinétique d’un L’énergie cinétique d’un point matériel de masse mi ,
situé à la distance ri de l’axe et dont le vecteur vitesse
solide en translation est vi s’écrit :
1
E crotation = mi vi2
2
Un solide peut être considéré comme un ensemble
avec vi = ω · ri . Donc :
de points matériels Pi de masse mi . Lorsqu’un solide
est en mouvement de translation, tous ses points ont le 1 1
E crotation = mi (ri ω)2 = mi ri2 ω2
même vecteur vitesse instantanée. Ce vecteur-vitesse 2 2
est celui de son centre d’inertie.
Chaque point (Pi ) du solide ayant une énergie ciné-
1
tique E ci = mi vI2 , l’énergie cinétique du solide est
2 2.4.2 Cas d’un solide
la somme de toutes les énergies cinétiques des divers
points. On écrit :
X X1 L’énergie cinétique du solide est la somme de toutes
Ec = E ci = mi vi2 les énergie cinétiques des différents points matériels
2
qui le constituent.
P vi = V (vitesse du centre d’inertie du solide) et
Or
X1
mi = M (masse du solide)
X
E crotation = E ci = mi ω2 ri2
X1 1 X 2
E ci = mi V 2 = V 2 mi 1 X
2 2 = ω2 mi ri2
1 2
= MV 2 Car ω a la même valeur pour chaque point matériel.
2
La relation ci-dessus est analogue à l’expression de
l’énergie cinétique de translation. Mais au lieu de la
1
Ec = MV 2 masse seule, nous trouvons un terme plus complexe qui
2 dépend de la masse et de sa répartition autour de l’axe.
Cette répartition de P la masse autour de l’axe est carac-
térisée par le terme, mi · ri2 appelé moment d’inertie
et noté J∆ .
On écrit donc :
X
J∆ = mi ri2
2.4 Energie cinétique d’un J∆ est une grandeur toujours positive et s’exprime
en kg m−2 . L’énergie cinétique du solide en rota-
solide en rotation tion s’écrit alors en fonction du moment d’iner-
tie :
1
E crotation = J∆ ω2
2.4.1 Cas d’un point 2
Soit un solide en rotation autour d’un axe fixe avec la E c en joules, J∆ en kg m−2 , ω en rad s−1 .
vitesse angulaire ω.
Figure 2.1
θ
2.4.3 Exemples de moment d’inertie
;
16 Chapitre 2. Energie cinétique
(∆) (∆)
2 Sphère pleine homogène de
Masse ponctuelle m tournant masse m, de rayon r , par
autour de (∆) sur un cercle de rapport à un diamètre.
m
rayon r .
2
J∆ = mr 2
J∆ = m r 2 5
J∆ = m r 2
1
J∆ = mr 2 1 1
2 Ec = m V 2 + J∆ θ 02
2 2
de révolution.
r
1 2.6 Théorème de l’énergie
J∆ = m r 2
2 cinétique
;
17 2
2.7. Energie cinétique et choc
#„
expériences) s’énonce par le théorème de l’énergie ci- qu’à son poids P . Nous pouvons alors lui appliquer
nétique : le théorème de l’énergie cinétique entre ces deux ins-
tants.
Théorème 2.1: L’énergie cinétique #„
Ec 2 − Ec 1 = W ( P )
La variation de l’énergie cinétique d’un solide entre 1 1
m v22 − m v12 = −m g h
deux instants t 1 et t 2 est égale à la somme algé- 2 2
brique des travaux de toutes les forces extérieures qui Comme v2 = 0, nous avons :
s’exercent sur ce solide entre les instants t 1 et t 2 . 1
− m v12 = −m g h
2
On exprime cet important théorème par la for- → v12 = 2g h
mule : Æ
→ v1 = 2g h
X #„
∆E c = E c 2 − E c 1 = W1,2 ( F )
A.N. g = 9, 8 ; h = 20 m ;
#„
p
v1 = 2 · 9, 8 · 20 = 19,8 m s−1
où F représente chacune des forces appliquées au so-
lide.
Remarque.
Ce théorème est utilisé pour de nombreux cas d’étude
aussi bien en mouvement de translation qu’en mouve- 2.7 Energie cinétique et choc
ment de rotation.
;
18 Chapitre 2. Energie cinétique
Système Ec = Ec 1 + Ec 2 E c0 = E c0 1 + E c0 2
1 1 0
{(1), (2)} = m1 V12 E c0 = m1 V1 2
2 2
1 0
+ m2 V2 2
2
Le choc étant élastique, il y a conservation de
l’énergie cinétique. Donc E c = E c0
1 1 0 1 0
m1 V12 = m1 V1 2 + m2 V2 2
2 2 2
0
=m1 V12 + m2 V2 2 (2.2)
(2.1) et (2.2) constituent un système de deux équa-
tions à deux inconnues.
(
m1 V1 = m1 V10 + m2 V20 (2.3)
02 02
m1 V12 = m1 V1 + m2 V2 (2.4)
m1 − m2
V10 = V1 (2.8)
m1 + m2
;
19 2
2.8. Enoncés des exercices et problèmes
;
20 Chapitre 2. Energie cinétique
Une automobile est immobile sur une descente à 6% 14.1. Les frottements étant d’abord négligés, à quelle
(dénivellation de 6 m pour une distance parcourue de distance du point O le palet s’arrêtera-t-il dans son mou-
100 m). On desserre les freins. Quelle distance la voiture vement ascendant ?
doit-elle parcourir pour que sa vitesse soit de 12 km h−1 ? 14.2. En réalité, les frottements développent une force
La résistance au roulement est de 1,5% du poids de l’au- résistante f de 10 N. Calculer la vitesse initiale de lan-
tomobile. On néglige la résistance de l’air. g = 10 m s−2 . cement v00 au point O , nécessaire pour que le palet par-
vienne en B à la vitesse v1 = 10 m s−1 .
Exercice 12.
Exercice 15.
Une tige homogène AB de section constante, de lon-
gueur 2l = 60 cm a une masse m = 200 g. Elle est mobile, Un cube M de masse m = 1,0 kg assimilable à un point
dans le plan vertical, autour d’un axe ∆ qui lui est or- matériel glisse sur une piste formée de deux parties AB
thogonal et passe par le centre d’inertie G . Son moment et B C .
m ·l2 I1
d’inertie par rapport à ∆ est : J∆ = .
3
12.1. Quelle énergie W faut-il fournir pour mettre la
tige en rotation, à raison de 3 tours/s ? Les frottements
A
sont négligeables.
12.2. On change l’axe de rotation ; la tige est maintenant
mobile, dans un plan vertical autour d’un axe ∆0 paral- B C
lèle à ∆ passant par l’extrémité A. Répondre à la même AB et B C sont dans un même plan vertical. AB re-
question que précédemment. 1
NB : Le théorème de Huyghens permet de calculer le nou- présente de circonférence de centre I1 et de rayon
6
veau moment d’inertie. r = 15 m. Le point I1 est situé sur la verticale de B .
B C est une partie rectiligne de longueur l = 15 m. Le
Théorème 2.2: Le théorème de Huyghens
#„
cube est lancé en A avec une vitesse initiale VA telle que
#„
kVA k = 6 m s .
−1
Le moment d’inertie d’un solide par rapport à un axe 15.1. On néglige les frottements. Calculer la vitesse au
quelconque ∆0 est égal au moment d’inertie par rapport point B .
à un axe ∆, parallèle à ∆0 , et passant par le centre d’iner- 15.2. En fait, sur le trajet AB C existent des forces de
tie du solide, augmenté du produit M · a 2 , M étant la #„
frottement assimilables à une force f tangente à la tra-
masse du solide et a la distance des deux axes paral- jectoire d’intensité supposée constante. Le mobile ar-
lèles. #„ #„
rive en C avec une vitesse VC . Calculer k f k sachant que
#„
kVC k = 12,5 m s−1 .
Exercice 13.
Exercice 14.
;
21 2
2.9. Solutions des exercices et problèmes
130 × 103 m
v2 = 130 km h−1 = = 36,1 m s−1
3600 s
2.9 Solutions des exercices et ∆E c =
900
(36, 12 − 252 ) = 3,05 × 105 J
2
problèmes 2.2. En utilisant la même démarche pour le volant en
mouvement de rotation, on a :
1
∆E c = J ω22 − ω21
Solution 1. (p. 19) 2
A.N. J = 5 × 10−2 kg m−2
1.1. Le camion est animé d’un mouvement de transla-
tion (on néglige l’énergie cinétique de rotation des roues ω2 = 0 (Volant à l’arrêt)
et des autres pièces en mouvement dans le moteur). ω1 = 5 rad s−1
1 1
Ec = mv2 ∆E c = · 5 · 10−2 (02 − 52 ) = −0,625 J
2 2
A.N. m = 50 t = 50 × 103 kg ;
100 × 103 m 100
v = 100 km h−1 = = m s−1 . Solution 3. (p. 19)
3600 s 3,6
2
3.1. Energie cinétique d’une masse ponctuelle M = 2 kg.
1 100
E c = · 50 · 103 · = 1,93 × 107 J
2 3, 6 1 0
Ec = J∆ θ 2
1.2. Le rotor est animé d’un mouvement de rotation. 2
1 J∆ = M R 2
E c = J ω2
2 N 2π N π
θ0 = = rad s−1
A.N. J = 5735 kg m2 60 30
1 N 2 π2
3000 · 2 · π Ec = M R 2
ω = 3000 tours/min = rad s−1 = 314 rad s−1 2 900
60
1 1 90000 · π2 1
Ec = · 5753 · (314)2 = 2,83 × 108 J = ·2·1· = · 2 · 1 · 100 · π2
2 2 900 2
1.3. Altitudes atteintes par l’objet. = 986,96 J
;
22 Chapitre 2. Energie cinétique
;
23 2
2.9. Solutions des exercices et problèmes
Par analogie à l’expression de x , nous avons : avec h = l sin α. L’expression (S2.1) peut alors s’écrire :
vA
02
(2v )2 v2 1 1 #„
x0 = = =4· m v22 − m v12 = mg l sin α + W ( R )
2g K 2g K 2g K 2 2
D’où on tire :
v2
En posant x = , nous pouvons donc écrire : #„ 1
2g K W ( R ) = m v22 − v12 − mg l sin α
2
x 0 = 4x A.N. La pente à 15% signifie que pour un déplacement de
Donc quand la vitesse double, la distance de freinage est 100 m sur l’horizontal, il y a une dénivellation de 15 m.
15
multipliée par 4. Donc tan α = sin α = = 0, 15, carα < 10°.
N.B. : Il faut remarquer par ce résultat, le danger que 100
v1 = 5 m s−1 ; v2 = 10 m s−1 ; m = 75 kg ; g = 9,8 N kg−1 ;
constitue l’excès de vitesse en circulation. #„
l = 50 m ; W ( R ) = −2700 J.
6.3. Applications numériques
Ce travail résistant est normal dans la mesure où c’est la
90 × 103 composante “force de frottement” de cette réaction qui
vB = 90 km h−1 = = 25 m s−1
3600 effectue un travail non nul.
7.2. En absence de frottements
252 Soit v20 la vitesse du système à l’instant t 2 le théorème de
K = 0, 8 x= = 39 m
2 · 10 · 0, 8 l’énergie cinétique s’écrirait alors :
#„ #„
E c2 − E c1 = W ( P ) + W ( R )
120 × 103
vB = 120 km h −1
= = 33,33 m s−1 #„
3600 Avec W ( R ) = 0
1 1
33, 332 m v202 − m v12 = mg l sin α
K = 0, 3 x= = 185 m 2 2
2 · 10 · 0, 3 q
D’où l’on tire : v20 = 2g l sin α + v12
Nous constatons comment les effets conjugués de la vi-
15
tesse et de l’eau sur la chaussée accroissent la distance A.N. sin α = = 0, 15 ; v1 = 5 m s−1 ; l = 50 m ;
d’arrêt au cours du freinage. 100
g = 9,8 N kg−1 ; v20 = 12,13 m s−1 .
;
24 Chapitre 2. Energie cinétique
#„
R
Solution 9. (p. 19)
2 #„
f
9.1. Trajectoire du centre d’inertie de cette boule. A
La boule étant indéformable, son centre d’inertie décrit
une trajectoire rectiligne horizontale au cours de son h
mouvement.
B α
9.2. Vitesse du centre d’inertie de la boule.
#„
1 1 0
α P
E c = mV 2 + J θ 2
2 2 Appliquons le théorème de l’énergie cinétique
où #„ #„ #„
E c f − E c i = Wd ( P ) + Wd ( R ) + Wd ( f )
V = vitesse de translation de la boule ;
J = moment d’inertie de cette boule ; Ec i = 0 (système initialement immobile)
θ 0 = vitesse angulaire de rotation de la boule. #„ #„ #„
W (R ) = 0 car R ⊥ AB
2 #„
J= mR 2 W ( P ) = mg h où h = d sin α
5 #„
V → W ( P ) = mg d sin α
θ0 = #„
R W ( f ) = −f d
1 12 V2 1, 5P
E c = mV 2 + mR 2 f = = 1,5 × 10−2 mg
2 25 R2 100
1 2 7 1
= mV 2 + mV 2 = mV 2 mV 2 = mg d sin α − 1,5 × 10−2 mg d
2 5 10 2
v v
t 10 E
c
t 10 · 16 V2
V = = = 1,5 m s−1 →d =
7 m 7 · 10 2g sin α − 1,5 × 10−2 )
A.N. V = 12 km h−1 = 3,33 m s−1 ; g = 10 m s−2 ;
Solution 10. (p. 20) sin α = 0, 06 → d = 12,3 m.
;
25 2
2.9. Solutions des exercices et problèmes
4 z
Avec ω1 = 0 et J∆ = ml 2 donc
3 #„
R
14 4 B
W = ml 2 ω22 = ml 2 ω22
23 6 #„
4 f
2 2
W = ml ω2 #„
6 v 0 α #„
P
A.N. m = 200 g = 0,2 kg ; l = 30 cm = 0,3 m ; O Sol O0 x
ω = 3 tours/s = 3,2π rad s−1 ; W = 4,26 J.
On l’étudie entre les instants suivants :
t 0 est la date de lancement du palet ; à cette date la
Solution 13. (p. 20) vitesse du système est : v0 = 10 m s−1 .
t 1 est la date où le système s’arrête ; à cette date la
Le système étudié est le volant (en mouvement de ro- vitesse du système est nulle v1 = 0 m s−1 .
tation) associé à la masse M en translation. z
Le système est étudié entre les instants t 1 , date à la- #„
quelle on abandonne le système ; à cet instant v1 = 0 R
B
et t 2 , date à laquelle la masse M effectue 5 m de chute.
r
#„
v 0 α #„
P
O Sol O0 x
;
26 Chapitre 2. Energie cinétique
1 π
(S2.2) devient : α= · 2π = = 60° ; VB = 13,2 m s−1 .
2 1 1 0
6 3
15.2. Calculons l’intensité f des forces de frottement.
m v12 = − m v02 = mg l sin α − f l
2 2 Le système étudié est le cube M . Nous l’étudions sur
De cette équation, on tire : la portion de trajectoire AC .
I1
v
t 2f l
v00 = v12 + 2g l sin α + #„
m r
f α
A.N. v1 = 10 m s−1 ; g = 9,8 N kg−1 ; α = 30° ; l = 15 m ;
A #„ #„
f = 10 N ; m = 0,5 kg ; v0 = 29,10 m s−1 . R R
#„ h
f
;
27 3
;
28 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
Figure 3.1
Considérons une mangue mûre portée par une
z0 z
branche du manguier. Par suite d’une légère secousse,
cette mangue se détache de la branche et tombe. Très
z 20 z2
souvent, à son arrivée au sol, cette mangue s’écrase,
sous l’effet du travail moteur de son poids. Donc, h
en considérant le système mangue, Terre, lorsque la z 10 = 0 z1
;
29 3
3.3. Energie potentielle élastique
Figure 3.2
l0
3.3 Energie potentielle élastique (S )
G (a)
tentielle. Mais ici, la force qui effectue le travail est une origine de θ
Remarque.
Cas d’un pendule élastique Un système peut posséder toutes les formes d’énergie
potentielle au même instant. Dans ce cas, son énergie
Un pendule élastique est constitué par un solide accro- potentielle totale est :
ché à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives. Ce
pendule peut être horizontal (Figure 3.2) ou vertical. Ep = EpP + Ep K
;
30 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
E = Ec + Ep 3.5 Conséquence de la
E : énergie mécanique (J ) ; conservation de l’énergie
E c : énergie cinétique (J ) ;
E p : énergie potentielle (J ). mécanique
;
31 3
3.5. Conséquence de la conservation de l’énergie mécanique
global d’énergie mécanique restant inchangé. Par conséquent, nous remarquons sur cette courbe
que z ne peut dépasser la valeur z m .
Barrière de potentiel. Cuvette ou puits de Lorsque z croît, E c diminue et s’annule lorsque
potentiel z = z m ; l’objet s’arrête alors, puis repart en sens inverse.
On dit que l’objet rencontre un mur ou une barrière de
Une étude qualitative du mouvement d’un système potentielle.
conservatif est possible à partir de la courbe représen-
tant son énergie potentielle E p en fonction du para- Cuvette de potentiel
mètre qui suffit à définir sa position.
Considérons un pendule simple (solide mobile au-
tour d’un axe fixe ne passant pas par son centre de gra-
Barrière de potentiel
vité G ) en mouvement de rotation dans un champ de
pesanteur autour de l’axe (∆). (voir Figure 3.6).
Figure 3.4
z Figure 3.6
z
(∆)
zi
α a
α
Origine arbitraire 0
G
z
Considérons un solide en mouvement de translation
0 G0
dans le champ de pesanteur. Par exemple un objet glis-
sant sans frottement sur la ligne de plus grande pente
d’un plan incliné. Sa masse est m , son centre d’inertie G est à la dis-
Le système {objet–Terre} est supposé conservatif. tance a de l’axe (∆).
Lorsque le centre d’inertie de l’objet est en un point L’énergie potentielle de ce système dans le champ de
de côte z t l’énergie potentiel du système est : pesanteur est :
E p t = mg z t E p (z ) = m g z = m g a (1 − cos α)
Si à cet instant la vitesse de l’objet est vt , son énergie La courbe ci-dessous E p = f (α) représente l’énergie po-
cinétique est : tentielle du système en fonction de (α).
1
Ec t =
m vt2 Figure 3.7
2
Ep
Lorsque z croît, E p augmente. D2
2mg a
Considérons la courbe E p = f (z ) représentant l’éner-
gie potentielle de ce système en fonction du paramètre
de position z .
D1
Figure 3.5
Ep E p (z )
(D ) α1 = −αm α2 = +αm α
E
Ec t
;
32 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
2éme cas
Exercice 1.
La droite (D2 ) qui représente E(α) = constante est au-
En montant sur une échelle, une personne de 75 kg
dessus de la valeur 2mg a . Le pendule mobile autour
s’élève de 1,5 m au-dessus du plancher. Le plancher de
de ∆ tournera dans le même sens. la pièce est situé à 7,5 m au-dessus de la rue. Quelle est
l’énergie potentielle de cette personne par rapport au
plancher ? Par rapport à la rue ?
t1 E c2 = . . . Ep2 = . . . E m2 = . . . 30 cm
z y
;
33 3
3.7. Enoncés des exercices et problèmes
Exercice 5.
O
(∆)
Un solide S de masse m = 10 kg se déplace le long d’un
plan incliné O B , de longueur L = 10 m, faisant avec l’ho- θ L
rizontale un angle α = 20°. On repère la position de S
L
sur le plan par l’abscisse de son centre d’inertie G , soit
x = O G . Le point O est pris comme origine des abscisses G
et des altitudes.
z G0
S
Lorsque θ = 0, G est en G0 choisi comme origine des
B x altitudes et de l’énergie potentielle de pesanteur.
7.1. Exprimer l’altitude z du point G en fonction de θ
et L .
7.2. En déduire l’énergie potentielle E p de S . Donner
α
son expression en fonction de θ .
O horizontale
7.3. Faire l’application numérique et tracer point par
5.1. Exprimer l’énergie potentielle de pesanteur E p de point le graphique donnant E p en fonction de θ en calcu-
S en fonction de x . lant numériquement les valeurs de l’énergie potentielle
5.2. Tracer la représentation graphique de l’énergie po- pour 21 valeurs de θ choisies entre −π et +π rad.
tentielle E p en fonction de x .
5.3. Déterminer l’énergie potentielle maximale.
Exercice 8.
Exercice 6. Un projectile assimilable à un point de masse m = 50 g
est lancé verticalement vers le haut du point O
Un petit objet S quasi ponctuel de masse m = 100 g peut pris comme origine des altitudes avec une vitesse
se déplacer sur deux plans inclinés (O A) et O B en coupe. v0 = 20 m s−1 (voir figure ci-contre). On néglige l’action
de l’air.
OA = 3m α= 30°
On donne :
O B= 2m β = 20° z
;
34 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
;
35 3
3.7. Enoncés des exercices et problèmes
;
36 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
A z
A
3 10 m
β
F
7m
D
5m
B
B C E
x 0m
x
16.1.1. Enoncer le théorème de l’énergie cinétique. 100 m 50 m 40 m 30 m 30 m
16.1.2. Déterminer la vitesse VB de l’objet au point B Extrait de Probatoire C Côte d’ivoire juin 1982.
tel que AB = l = 0,8 m.
16.1.3. Quelle distance parcourt l’objet sur le plan hori-
zontal avant de s’arrêter ? Exercice 18.
16.2. Sur le plan horizontal rugueux, on place au point
D , tel que B D = 1,7 m un ressort de masse négligeable, Un corps A de masse M est attaché à un fil inextensible,
de constante de raideur K = 400 N/m et de longueur à enroulé autour d’une poulie de rayon r et de moment
vide l 0 . d’inertie J par rapport à l’axe de rotation. Le corps A est
16.2.1. Déterminer la vitesse v0 de l’objet au moment abandonné sans vitesse initiale au point B .
du choc avec le ressort. Il se déplace alors le long de la ligne de plus grande pente
16.2.2. Déterminer l’énergie mécanique du système d’un plan incliné faisant avec le plan horizontal un angle
{objet, ressort, terre} au point D . α.
On prend comme état de référence : On donne : M = 1 kg ; α = 30° ; g = 10 m s−2 ;
J = 9 × 10−4 kg m−2 ; r = 6 cm.
E p pesanteur = 0 sur le plan B x
;
37 3
3.8. Solutions des exercices et problèmes
A
A O
x
3.8 Solutions des exercices et
problèmes
C
#„
0 T
∆l
∆l
a
x
#„
P
;
38 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
E p pesanteur = mg x
L = 5m
Où x est l’altitude(négative) de la masse par rapport à G
l’origine des énergies potentielles de pesanteur.
1
E p élastique = ·K x2 L /2
2
1
·K x2
E p = mg x +
2
A.N. x = −(∆l + a ) = (−0, 10 + 0, 15) = −0,25 m. z
y
1
E p = 0, 8 × 10 × (−0, 25) + × 80 × (−0, 25)2
2
O x Poutre dans la position (2)
= 0,5 J
E p = 0,5 J L’énergie potentielle du système est donc :
E p 2 = mg z 2
;
39 3
3.8. Solutions des exercices et problèmes
L
Solution 6. (p. 33) H
G
z
6.1. Coordonnées des points A et B
z G0
A
zA G0 étant l’origine des altitudes, dans le repère G0 , z , l’al-
titude z de G est z = G0 H . Or G0 H = O G0 − O H avec
B
zB O G0 = O G = L et O H = O G · cos(θ ) = L · cos(θ ) d’où
α = 30° z = G0 H = L − L · cos(θ )
β = 20°
xB O xA x z = L (1 − cos(θ ))
7.2. Energie potentielle de S , G0 étant aussi l’origine de
Pour A : x A = O A · cos(α) = 3 cos(30) = 2,6 m l’énergie potentielle de pesanteur,
z A = O A · sin(α) = 3 sin(30) = 1,5 m
E p = mg z
Pour B : x B = −O B · cos(β ) = −2 cos(20) = −1,88 m
Expression de E p en fonction de θ
z B = O B · sin(β ) = 2 sin(20) = 0,68 m
E p = mg L (1 − cos(θ ))
6.2. Expression de l’énergie potentielle E p en fonction de
x. 7.3. Application numérique :
Le système considéré est le solide ponctuel dans le m = 50 kg ; g = 9,8 N kg−1 ; L = 40 cm = 0,4 m.
champ de pesanteur terrestre. E p = 196(1 − cos(θ ))
Pour x < 0,
E p = mg z s où z S est l’altitude de S par rapport au Graphique
plan horizontal passant par O . E p = f (θ )
Or pour x < 0, z S = xS · tan(β ) Donc
E p = mg x · tan(β )
A.N. m = 100 g = 0,1 kg ; g = 9,8 m s−2 ; β = 20° ;
;
40 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
4,9 J
θ 0, 1π 0, 2π 0, 3π 0, 4π 0, 5π
E c (z )
Ep 9, 6 37, 4 80, 8 135, 4 196
θ 0, 6π 0, 7π 0, 8π 0, 9π π O z (m)
10 m zm
Ep 256, 5 311, 2 354, 5 382, 4 392
Déterminons, en fonction de z , les équations des diverses
énergies.
E p (J)
E p = mg z
400
350 = 0, 05 × 9, 8 × z = 0, 49z
300 1
Em = M v02 + 0
250 2
200 1
= × 0, 05 × 202 = 10 J
150 2
100 E c = E m − E p = 10 − 0, 49z
50
Exploitation du diagramme
0
θ (rad) Le diagramme permet de déterminer très facilement la
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3
vitesse du projectile à une altitude quelconque : par
exemple si l’altitude z est égale à 10 m, on obtient :
;
41 3
3.8. Solutions des exercices et problèmes
Ep Ec Em 1 1
t4 0 m v22 E m4 = m v22
2 2
t0 Mgh 0 E m0 = M g h
La conservation de l’énergie mécanique se traduit par :
1 1
tS 0 M vS2 E mS = M vS2 E m3 = E m4
2 2
1
↔ mg z m = m v22
2
;
42 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
;
43 3
3.8. Solutions des exercices et problèmes
;
44 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
H 0 = 2l
Solution 13. (p. 34)
t1 MgH0 0 E m1 = MgH0
θ1
;
45 3
3.8. Solutions des exercices et problèmes
Ep Ec Ep Ec
1 1 0
t1 mg L [1 − cos(θ1 )] m v12 t1 mg L [1 − cos(θ1 )] m v1 2
2 2
1
t2 mg L [1 − cos(θm )] 0 t3 2mg L mv2
2
Em Em
1 1 0
t1 E m1 = mg L [1 − cos(θ1 )] + m v12 t1 E m1 = mg L [1 − cos(θ1 )] + m v12
2 2
1
t2 E m2 = mg L [1 − cos(θm )] t3 E m3 = 2mg L + mv2
2
La conservation de l’énergie mécanique se traduit par : La conservation de l’énergie mécanique se traduit par :
E m1 = E m2 ↔ E m1 = mg L [1 − cos(θm )] E m1 =E m3
De cette équation on tire : 1 0 1
↔ mg L (1 − cos(θ1 )) + m v12 =2mg L + m v 2
E m1 2 2
cos(θm ) = 1 − 1 0 1
mg L → m v12 =2mg L + m v 2
2 2
A.N. E m1 = 0,435 J ; m = 200 g = 0,2 kg ; g = 9,8 N kg−1 ; − mg L (1 − cos(θ1 ))
L = 80 cm = 0,8 m.
Æ
cos(θm ) = 0, 722 → (θm ) = 43,7° =⇒ v10 = 2g L (1 − cos(θ1 )) + v 2
Mouvement ultérieur du pendule A.N. g = 9,8 N kg−1 ; L = 80 cm = 0,8 m ; v = 5 m s−1 ;
θ1 = 30°
O
v1 = 7,36 m s−1
θ1 θm
#„ Mouvement ultérieur du pendule
T
O
#„ #„ #„
(P + T ) P θ0
L
O1
Lorsque le pendule atteint l’angle maximum θm le bilan
#„ #„
des forces agissant sur le système montre que : P + T 6= 0. L /2
Le système ne peut être en équilibre. La bille est en mou- θ1
#„ #„
vement sous l’action de la résultante ( P + T ). Elle re- H
brousse chemin vers la verticale. Les frottements étant A1 A2
z =0 h1 h2
nuls, la bille atteindra une position symétrique de sa po-
sition θm . Lorsque θ = 180° ; et la vitesse de la bille est v = 5 m s−1 ,
Autre réponse #„ #„
P, T = 6 0 : le système ne peut pas être en équilibre. Il
L’angle θm est atteinte quand la vitesse du pendule à est entraîné par sa vitesse #„
v . Le pendule aura un mou-
cette position est nulle. A ce moment, l’énergie cinétique vement de rotation.
est nulle et l’énergie mécanique est alors sous forme po- 13.4. Altitude des points A 1 et A 2 .
tentielle. Sous l’effet de l’énergie potentielle, le pendule Le système et le bilan des forces sont inchangés.
redescend repasse à la verticale avec une vitesse maxi- Appliquons la conservation de l’énergie mécanique
male, et atteint une position symétrique à la position θm entre les deux dates suivantes :
et repart. On dit que qu’il y a oscillation. t 1 : lorsque le système est en A 1 où v1 = 0
13.3. vitesse v10 à communiquer à la bille lorsque θ = θ1 t 2 : lorsque le système est en A 2 où v2 = 0
pour que la bille arrive à la verticale avec une vitesse Dressons le tableau des énergies
v = 5 m s−1 .
Le système et le bilan des forces restent inchangés. Ap-
Ep Ec Em
pliquons la conservation de l’énergie mécanique au sys-
tème entre les deux instants suivants :
t1 mg h1 0 E m1 = mg h1
t 1 : date du lancement de la bille
t 2 : date à laquelle elle arrive à la verticale.
Dressons le tableau des énergies t2 mg h2 0 E m2 = mg h2
;
46 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
#„
P La conservation de l’énergie mécanique se traduit par :
D’après le principe de l’inertie, le solide est soit au repos E A = E D ↔ E A = mg z D
s’il était initialement au repos, soit en mouvement recti-
ligne uniforme s’il était initialement en mouvement. Or avec
le solide aborde la portion B C avec une vitesse VB non z D = d m · sin(β )
nulle. Donc sur cette portion, le mouvement du solide
est rectiligne et uniforme de vitesse VB . donc
Calcul de VB . mg d m · sin(β ) = E A
;
47 3
3.8. Solutions des exercices et problèmes
EA E p (en J)
→ dm =
mg sin(β )
A.N. sin β = 0, 04 ; m = 0,5 kg ; g ≈ 10 N kg−1 ; E A = 1,2 J.
d m = 0,6 m = 60 cm
14.4. Courbe E p = f (x )
Prenons pour origine des abscisses x A = 0.
Exprimons E p en fonction de x sur les trois portions de
piste : AB , B C , C D .
xA < x < xB ,
E p = mg z 0.1
Donc, z = R − R · cos(θ )
;
48 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
1
EB = mVB2 + mg R Le système étudié est {solides S et S 0 }.
3 2 Le bilan des forces agissant sur chaque solide est :
#„
le poids P
#„
v
u
t 2 E B − mg R la réaction R du support horizontal.
→ VB = #„ #„ #„
m A l’absence des frottement, P + R = 0 . Le système
est donc pseudo-isolé. Sa quantité du mouvement se
A.N. E B = 0,08 J ; m = 0,01 kg ; g = 10 N/kg ; R = 0,8 m.
conserve avant et après le choc. On a donc :
VB = 0 #„ #„
m v#„1 = m v10 + m 0 v20
S arrive en B avec une vitesse nulle.
En projetant cette relation vectorielle sur un axe horizon-
15.2.2. Courbe E c en fonction de θ .
tal (confondu au support), on a :
A chaque position du solide S , son énergie mécanique
est : m v1 = m v10 + m 0 v20 (S3.1)
E = Ec + Ep Le choc étant parfaitement élastique, l’énergie cinétique
du système se conserve.
avec E p = mg R (1 − cos(θ )).
Donc :
En l’absence de frottement, le système est conservatif.
Son énergie mécanique totale est constante. Donc : 1 1 0 1 0
m v12 = m v12 + m 0 v22 (S3.2)
2 2 2
Ec = E − Ep
(S3.1) et (S3.2) constituent un système de deux équations
= E − mg R (1 − cos(θ )) à deux inconnues v10 et v20 .
A.N. E = 0,08 J ; m = 0,01 kg ; g = 10 N/kg ; R = 0,8 m. La résolution de ce système d’équations nous donne :
E c = 0, 08 · cos(θ ) m − m0
v10 = v1
m + m0
Nous pouvons donc tracer la courbe E c = f (θ ) 2m
et v20 = v1
Ec m + m0
Pour m = m 0 , v10 = 0 et v20 = v1 .
(D )
Calculons v1 .
N E
v1 est la vitesse du solide S au point O .
Ep Ep
v1 = V0 = 4 m s−1
M
v20 = v1 = 4 m s−1
;
49 3
3.8. Solutions des exercices et problèmes
mg
plan incliné. où F =
5
A #„
R 1 mg B C 5V 2
→ mVB2 = → BC = B
β
2 5 2g
Pour VB2 = 2g l · cos(β ), on a :
B C = 5l · cos(β )
#„
P A.N. l = 0,8 m ; β = 30°.
B
x BC = 3,46 m
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique au sys- 16.2.
tème entre A et B 16.2.1. Vitesse VD de l’objet au point D .
#„ #„
Ec B − Ec A = W ( P ) + W ( R ) (S3.1) Le système et le bilan des forces étant les mêmes que ci-
dessus, appliquons le théorème de l’énergie cinétique au
1 1
avec E c B = mVB2 et E c A = mVA2 = 0 car l’objet est système entre B et D .
2 2 #„ # „ #„
lâché en A sans vitesse initiale. E cD − E c B = W ( P ) + W (RN ) + W ( F )
#„
W (P ) = m g h 1 1
mVD2 − mVB2 = 0 + 0 − F · B D
où h = AB cos(β ) = l cos(β ) 2 2
#„ 2F · B D
W (R ) = 0 → VD2 = VB2 −
m
#„ mg
car R est perpendiculaire à la trajectoire. avec F =
(S3.1) s’écrit alors : 5
1 v
mVB2 = mg l cos(β ) t 2g · B D
2 VD = VB2 −
5
Æ
→ VB = 2g l cos(β ) A.N. VB = 3,72 m s−1 ; g = 10 N/kg ; B D = 1,7 m.
A.N. g = 10 SI ; l = 0,8 m ; β = 30°. VD = 2,65 m s−1
VB = 3,72 m s−1 16.2.2. Energie mécanique du système {objet, ressort,
Terre} au point D .
16.1.3. Distance parcourue sur le plan horizontal.
Désignons par C le point d’arrêt. E mD − E cD + E p k + E p p (S3.3)
D D
Le système étudié étant toujours l’objet, faisons le bilan
des forces agissant sur le système entre B et C : Où :
#„ E p k est l’énergie potentielle élastique du ressort.
son poids P D
# „ Au point D , le ressort a encore sa longueur à vide donc
la réaction normale RN du plan horizontal.
#„ E p k = 0.
la force F représentant l’ensemble des frottements. D
#„ E p p est l’énergie potentielle de pesanteur de l’objet
RN D
au point D .
Le point D se trouve sur le plan B x donc E p p = 0.
D
1
#„ E cD = mVD2
B F C 2
Donc :
1
E mD = mVD2
2
A.N. m = 0,4 kg ; VD = 2,65 m s−1 .
#„
P
E mD = 1,4 J
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique au sys-
tème entre B et C : 16.2.3. Energie mécanique du système lorsque le ressort
#„ #„ #„ est à sa position de raccourcissement maximale.
E cC − E c B = W ( P ) + W ( R ) + W ( F ) (S3.2) Soit F la position de l’objet à ce moment.
avec Em F − Ec F + Ep k F + Ep p F (S3.4)
VC = 0 (C est le point d’arrêt) donc E cC = 0 ;
1 Au point F l’objet s’arrête. Donc E c F = 0.
E c B = mVB2
E p p est l’énergie potentielle de pesanteur de l’objet au
#„ 2 # „ F
W ( P ) = W (RN ) = 0 point F .
#„ # „
Car P et RN sont perpendiculaires à la trajectoire. Le point F se trouve sur le plan B x donc : E p p = 0.
F
(S3.2) Devient : E p k F est l’énergie potentielle élastique de l’objet au
1
0− mVB2 = 0 + 0 − F · B C
2
;
50 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
;
51 3
3.8. Solutions des exercices et problèmes
aussi une fonction affine par intervalles de x . A.N. E c B = 8,8 × 104 J ; m = 103 kg.
La fonction E p = f (x ) se déduit de celle de z (x ) en mul-
VB = 13,3 m s−1
tipliant les ordonnées par mg = 104 .
17.2.2. E m est une fonction affine de x (d’après Perte d’énergie au point D . Cette perte est égale à la di-
l’énoncé). Donc la droite qui représente E m (x ) passe les minution de l’énergie mécanique totale entre A et D .
points suivants :
( ∆E m = E m A − E mD
0 xA0 = 0 A.N. E m A= 105 J ;
E mD = 7,7 × 104 J
A =
E m A = mg z A = 105 J (ordonnée du point D 0 sur la courbe E m (x )).
D e l t a E m = 2,3 × 104 J
(
0 x F 0 = 250 m
F =
E m F = mg z F = 7 × 104 J
;
52 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
ω= RN
r
(S3.2) s’écrit donc : B
2
1 1 VC A
E c (C ) = M VC2 + J
2 2 r
C
2 D α
V J #„
= C M+ P
2 r2
Hypothèse II
(S3.1) s’écrit alors : #„
Le poids P du corps A
# „
VC2
J
La réaction normale RN du plan incliné.
M+ = M · g · B C · sin(α) #„
La force de frottement F
2 r2
D’où l’on tire l’expression de VC r
v
u 2M · g · B C · sin(α) #„
u RN
t J
M+ B
r2 #„
A F
A.N. M = 1 kg ; α = 30° ; g = 10 m s−1 ;
J = 9 × 10−4 kg m−2 ; r = 6 cm ; B C = 2 m.
C
D α #„
VC = 4 m s−1 P
Hypothèse II NB: Appliquons le théorème de l’énergie cinétique au sys-
#„
En tenant compte de F le théorème de l’énergie ciné- tème entre C et D .
tique s’écrit : X
E c (D ) − E c (C ) = W
#„ # „ #„
E c (C ) − E c (B ) = W ( P ) + W (RN ) + W ( F ) (S3.3)
E c (B ) = 0. Car la vitesse initiale est nulle. Hypothèse I
# „ # „
W (RN ) = 0. Car RN est perpendiculaire à la trajectoire. #„ # „
E c (D ) − E c (C ) = W ( P ) + W (RN ) (S3.4)
#„ mg # „ # „
W ( F ) = −F · B C = · BC W (RN ) = 0. Car RN est perpendiculaire à la trajectoire.
10
#„ #„
W ( P ) = M · g · B C · sin(α) W ( P ) = M · g · C D · sin(α)
V2 1 1
J M · VD2 − M · VC2 = M · g · C D · sin(α)
EC = C M + 2 2
r2 r2
↔ VD2 = 2 · g · C D · sin(α) + VC2
(S3.3) s’écrit alors :
VC2
J mg
q
M+ = M · g · B C · sin(α) − · BC → VD = 2 · g · C D · sin(α) + VC2
r2 r2 10
A.N. α = 30° ; g = 10 m s−2 ; VC = 4 m s−1 ; C D = 1 m.
VC2
J 1
M+ = M · g · B C sin(α) − VD = 5,1 m s−1
r2 r2 10
Hypothèse II
D’où l’on tire l’expression de VC
#„ # „ #„
v
u 2M · g · B C (sin(α) − 0, 1) E c (D ) − E c (C ) = W ( P ) + W (RN ) + W ( F ) (S3.5)
VC = u # „ # „
t J W (RN ) = 0. Car RN est perpendiculaire à la trajectoire.
M+
r2 #„ mg
W ( F ) = −F · C D = · C D = 0, 1mg C D
10
A.N. M = 1 kg ; α = 30° ; g = 10 m s−1 ; #„
J = 9 × 10−4 kg m−2 ; r = 6 cm ; B C = 2 m. W ( P ) = M · g · C D · sin(α)
VC = 3,6 m s−1
(S3.5) s’écrit :
18.2. Vitesse du corps A au point D .
Entre C et D , le système étudié est le solide A dans le 1 1
M · VD2 − M · VC2 = M · g · C D · sin(α) − 0, 1M · g · C D
champ de pesanteur. 2 2
Bilan des forces agissant sur le système. d’où l’on tire l’expression de VD
Hypothèse I
#„
q
Le poids P du corps A → VD = 2 · g · C D · (sin(α) − 0, 1) + VC2
# „
La réaction normale RN du plan incliné. A.N. α = 30° ; g = 10 m s−2 ; VC = 4 m s−1 ; C D = 1 m.
VD = 4,56 m s−1
;
53 3
3.8. Solutions des exercices et problèmes
18.3. Distance parcourue sur le plan horizontal. Solution 19. (p. 36)
Soit E, le point d’arrêt du corps A.
Le système et le bilan des forces étant les mêmes qu’à 19.1. Energie potentielle élastique E p k du ressort :
la question 2 pour les deux hypothèses, appliquons le
théorème de l’énergie cinétique au corps A sur le plan 1
horizontal. ·k · x2
Ep K =
2
Hypothèse I
Calculons la constante de raideur K du ressort sachant
#„
RN qu’une force de 2 N le raccourcit de 5 mm.
B
C T = K · ∆l
α T
E D →K =
#„ ∆l
P 2
K = = 400 N m−1
#„ # „ 5 · 10−3
E c (E ) − E c (D ) = W ( P ) + W (RN ) (S3.6)
A.N. K = 400 N/m ; x = 4 cm = 4 × 10−2 m.
# „ #„ # „ #„
W (RN ) = W ( P ) = 0. Car RN et P sont perpendiculaire à
E p K = 0,32 J
la trajectoire.
1 1 19.2. Energie mécanique totale du système {ressort -
M · VE2 − M · VD2 = 0 bille} au point C .
2 2
→ VE = VD E m (C ) = E c (C ) + E p K (C ) + E p P (C ) (S3.1)
−1
VE = VD = 5,1 m s Avec :
E c (C ) = énergie cinétique de la bille au point C . Au point
Sur la portion de trajectoire D E , le corps A est
C , VC = 0 → E c (C ) = 0.
animé d’un mouvement rectiligne uniforme de vitesse
E p K (C ) = énergie potentielle élastique au point C .
VE = VD = 5,1 m s−1 .
E p P (C ) = énergie potentielle de pesanteur au point
En effet, sur le plan horizontal, lorsque le corps A glisse
#„ # „ #„ C.
sans frottement, P + RN = 0 . D’après le principe d’iner-
Le point C est pris comme origine des énergies poten-
tie, il est animé d’un mouvement rectiligne uniforme car
tielles de pesanteur.
en abordant ce plan, il était en mouvement.
Donc
Hypothèse II
#„ E p P (C ) = 0
RN
B (S3.1) devient alors :
C
#„ E m (C ) = E p K (C ) = 0,32 J
F α
E D 19.3.
#„
P 19.3.1. Energie mécanique de la bille au point A.
Le système étudié est {ressort - bille} dans le champ de
#„ # „ #„ pesanteur terrestre.
E c (E ) − E c (D ) = W ( P ) + W (RN ) + W ( F ) (S3.7)
# „ #„ # „ #„ Bilan des forces extérieures agissant au système.
W (RN ) = W ( P ) = 0. Car RN et P sont perpendiculaire à #„
le poids P de la bille.
la trajectoire. #„
Notons que la tension T du ressort est une force inté-
#„ mg rieure du système. De plus les frottements sont négli-
W ( F ) = −F · D E = − · D E = −0, 1mg D E
10 geables. Le système est donc conservatif.
(S3.7) s’écrit : E m (A) = E m (B ) = 0,32 J
1 1
M · VE2 − M · VD2 = −0, 1M · g · D E 19.3.2. Energie potentielle du système au point A.
2 2
1 E p ( A) = E p K (A) + E p P (A) (S3.2)
M · VE2 = 0 car au point E le corps A s’arrête et VE = 0.
2 E p K = 0 car le ressort n’est plus déformé
1 VD2 E p P = mg x
M · VD2 = −0, 1M · g · D E → D E =
2 0, 2 · g
(S3.2) devient :
A.N. VD = 4,56 m s−1 ; g = 10 m s−2 .
E p (A) = mg x
DE = 10,4 m
A.N. m = 50 g = 50 × 10−3 kg ; g = 10 m s−2 ;
x = 4 cm = 4 × 10−2 m.
E p ( A) = 0,02 J
;
54 Chapitre 3. Conservation de l’énergie mécanique
;
55 4
;
56 Chapitre 4. Production du courant continu
Réalisons les montages des figures 4.1 et 4.2. Les deux 4.1.2 La polarisation des électrodes
cuves contiennent une solution aqueuse d’acide sulfu- d’un électrolyseur
rique. Dans la première, plongent une lame de cuivre et
une lame de zinc amalgamé (c’est-à-dire relié au mer- Intercalons le circuit de la figure 4.2 ci-dessus dans
cure, pour le rendre inattaquable par l’acide sulfurique). le montage représenté sur la Figure 4.3 :
Dans la seconde, plongent deux lames de plomb.
Figure 4.3
Figure 4.1 G
0
0
0
1
Cu V Zn A C
K
Pb V Pb
2
A
Figure 4.2
0
1. Inverseur K en position 1.
Le générateur G fait passer dans le circuit un cou-
rant qui fait dévier l’aiguille de l’ampèremètre vers
Pb V Pb la droite.
Il se produit au niveau de la cuve une électrolyse :
à la cathode C , il se forme de l’hydrogène dont
une partie se dégage pendant que l’autre est
retenue à la surface de la cathode ;
à l’anode A, il se forme de l’oxygène : une partie
Solution aqueuse d’acide sulfurique
se dégage et l’autre oxyde l’anode.
2. Après quelques minutes, ouvrons l’inverseur K . Le
voltmètre ne revient pas au zéro. Contrairement
Observations
aux observations du paragraphe ci-dessus, la cuve
(électrolyseur) présente une d.d.p. entre ses bornes.
Le voltmètre de la figure 4.1 indique une tension L’électrolyse a produit une dissymétrie dans la
voisine de 1 V, la borne positive étant la lame de chaîne des conducteurs : on dit que l’électrolyseur
cuivre. a été polarisé.
Le voltmètre de la figure 4.2 indique une tension 3. Plaçons maintenant l’inverseur K dans la posi-
nulle. Nous constatons que la chaîne de conduc- tion 2. L’ampèremètre dévie vers la gauche, preuve
teurs : que l’électrolyseur (polarisé) joue le rôle de généra-
(cuivre – acide sulfurique – zinc) dans la fi- teur dont le pôle positif est l’électrode A.
gure 4.1, est dissymétrique. L’intensité du courant diminue peu à peu jusqu’à
(plomb – acide sulfurique – plomb) dans la fi- s’annuler.
;
57 4
4.2. Les piles
Figure 4.5
Figure 4.4
+ −
K
A
Charbon Zinc
Sens du courant Sens de déplacement
Dioxyde de manganese
Cu + − Zn des électrons
Vase poreux
Chlorure d’ammonium
Charbon
La pile de Volta
;
58 Chapitre 4. Production du courant continu
Cu2+ + 2 e− −−→ Cu
L’ammoniac (NH 3 ) formé se dissout ; tandis que le dihy- Pendant le fonctionnement de la pile la chaîne de
drogène est oxydé en H 2 O par le dioxyde de manganèse conducteurs : cuivre-sulfate de cuivre- sulfate de zinc -
au fur et à mesure de sa formation : zinc n’est pas modifiée. La pile est donc impolarisable ;
sa f.é.m. est 1,08 V.
2 MnO2 + H 2 −−→ H 2 O + Mn2 O3
Le dioxyde de manganèse en consommant le dihydro-
gène, empêche la pile de se polariser. C’est un dépolari-
sant.
Comme la dépolarisation est lente, il faut éviter d’uti- 4.3 Les accumulateurs
liser la pile de façon continue, ceci afin de laisser le
temps au dépolarisant d’agir.
La pile, consommant du zinc et du dioxyde de man-
ganèse, cesse de fonctionner dès qu’un des deux corps 4.3.1 Le principe de l’accumulateur
est totalement consommé. Les piles sèches (Figure 4.6)
vendues dans le commerce sont du type Leclanché. Le Au paragraphe 4.1.2, nous avons transformé un élec-
chlorure d’ammonium est fixé dans un gel. L’enveloppe trolyseur en générateur, en polarisant ses électrodes.
en zinc de la pile constitue la borne (−) de la pile. Malheureusement le courant de dépolarisation est très
bref.
Un accumulateur est un électrolyseur capable de se
polariser profondément, ce qui permet d’obtenir un
4.2.2 Etude d’une pile impolarisable : la courant de dépolarisation durable.
Tout accumulateur peut être successivement chargé
pile Daniell
et déchargé.
pendant la décharge (dépolarisation), une réaction
La pile Daniell 3 (voir Figure 4.7) est constituée :
d’oxydoréduction spontanée assure un transfert
d’électrons transformant, par exemple, les réactifs
Figure 4.7
A en produits B .
+ −
L’accumulateur fonctionne en générateur. L’énergie chi-
mique emmagasinée (sous forme chimique) au cours
de la charge est restituée sous forme électrique.
Pour un accumulateur au plomb par exemple, la
Cuivre Zinc
courbe de décharge au cours du temps est : voir ci-
Solution de sulfate de cuivre dessous.
Vase poreux
Solution de sulfate de cuivre Figure 4.8
Cristaux de sulfate de cuivre E (V)
2.4
2.2
;
59 4
4.3. Les accumulateurs
NB: La résistance interne d’un accumulateur au plomb 4.3.3 D’autres types d’accumulateurs
est très faible : r ≈ 0,01 Ω ; C’est pourquoi il ne faut jamais
mettre un accumulateur en court-circuit. Il existe à côté des accumulateurs au plomb, des ac-
Pendant la charge (polarisation) l’accumulateur est cumulateurs alcalins. Ces derniers tiennent leur nom
branché à un générateur annexe qui assure un transfert au fait que l’électrolyte est une solution alcaline (soude
d’électrons en sens opposé du sens spontané : Les réac- ou potasse).
tifs A sont alors régénérés par la réaction inverse B → A ; Ils sont plus légers que les accumulateurs au plomb.
L’accumulateur en charge est un récepteur électrique. Ils supportent des intensités de courant plus grandes,
Pour l’accumulateur au plomb ci-dessus, la courbe de mais leur f’.é.m. est plus faible (de l’ordre de 1,4 V) et
charge au cours du temps est : (voir ci-dessous) moins constante (elle passe de 1, 4 à 1 V pendant la
charge)
Figure 4.9
E (V)
2.4
2.2
2.0
1.8
1.0
t (h)
0 2 4 6 8 10
QD
ρQ =
QC
WD
ρW =
WC
;
60 Chapitre 4. Production du courant continu
Exercice 2.
Exercice 3.
Exercice 4.
Exercice 5.
;
61 4
4.5. Solutions des exercices et problèmes
E 1 r1
problèmes P N
3.2. Calcul de R .
La prise de charge étant à tension constante, elle consti-
tue un générateur idéal de f.é.m. E = U = 110 V.
La batterie au cours de la charge se comporte comme un
récepteur de f.c.é.m. E 0 = 12 V et de résistance interne
nulle.
;
62 Chapitre 4. Production du courant continu
A
Batterie
QD R
ρQ = → QD = ρQ · QC
QC − +
Avec E0
(a)
QC = I · t → QD = ρQ · I · t L’intensité du courant dans le circuit est maximale.
La batterie se comporte comme un générateur. Elle
Pour calculer QD en Ah, on exprime t en heure.
se décharge.
QD = 0, 9 · 4, 9 · 10 = 44,1Ah Sur la figure la batterie et le chargeur sont montés en
opposition.
Ou encore :
Chargeur
QD = 0, 9 · 4, 9 · 10 · 3600 = 158 760C
+ −
I2
A
Batterie
4.1. Quantité d’électricité QD fournie à la décharge R
+ −
QD E0
ρQ = (b)
QC
La batterie se comporte comme un récepteur. L’in-
QC = I · t 1
tensité du courant dans le circuit est minimale. Ce
→ QD = ρQ · QC = ρQ · I · t 1 montage correspond à la charge de la batterie.
Or QC = 0, 9 · 5 · 12 = 54Ah 5.2. Valeur de la résistance R .
Le chargeur de tension constante est un générateur idéal
QD = 0, 9 · 5 · 12 · 3600 = 194 400C de f.é.m. E = U = 110 V.
4.2. Durée de la décharge : Appliquons la loi de Pouillet :
Soit I2 = 6A l’intensité du courant au cours de la dé- Au montage de la figure (a) :
charge de durée t 2 . E + E 0 = R · I1 (S4.1)
QD = I2 · t 2 Au montage de la figure (b) :
QD 54
→ t2 = = = 9h E − E 0 = R · I2 (S4.2)
I2 6
194400 (S4.1) + (S4.2) membre à membre donne :
ou encore t 2 = = 32 400 s = 9 h
6 2E = R (I1 + I2 )
4.3. Rendement en énergie 2·E
L’énergie électrique consommée au cours de la charge →R =
I1 + I2
est :
2 · 110
A.N. R = = 20 Ω
WC = U1 · I1 · t 1 6, 5 + 4, 5
5.3. Valeur de la f.é.m. E 0 de la batterie :
L’énergie électrique fournie au cours de la décharge est :
(S4.2) =⇒ E 0 = E − R · I2 = 110 − 20 · 4, 5 = 20 V
WD = U2 · I2 · t 2
Le rendement en énergie est :
WC U2 · I2 · t 2
ρW = =
WC U1 · I1 · t 1
2 · 6 · 9 · 3600
ρW = = 0, 82
2, 2 · 5 · 12 · 3600
;
63 5
;
64 Chapitre 5. Production du courant alternatif
Définition.
S N S N S N S N
Un aimant est un corps capable d’attirer le fer. Un ai-
mant peut être :
Naturel. C’est le cas du minerai de fer appelé ma-
gnétite et constitué de l’oxyde de fer Fe3 O4 (appelé
pour cette raison oxyde magnétique de fer).
Artificiel. C’est le cas d’un morceau d’acier frotté 5.1.2 Le champ magnétique
toujours dans le même sens avec un aimant.
Un aimant artificiel peut être permanent ou temporaire.
Les aimants artificiels ont des formes variées. Les plus Définition.
usuels sont : (voir figure ci-dessous) On appelle champ magnétique, toute région de l’espace
dans laquelle un aimant est soumis à des forces magné-
tiques. Le meilleur détecteur de champ magnétique est
Les pôles d’un aimant
une aiguille aimantée montée sur un pivot (donc libre
de s’orienter)
Figure 5.1
Figure 5.3
S
Aiguille aimantée
;
65 5
5.1. Le champ magnétique
N S N S
Ligne de champ
Le spectre magnétique
;
66 Chapitre 5. Production du courant alternatif
5.1.4 Le champ magnétique créé par un droite, la paume tournée vers le point M , le courant
5 courant sortant par les quatre doigts joints.
Une aiguille aimantée placée en M permet de véri-
Nous avons vu dans l’étude des effets du courant élec- fier ce sens.
trique (classe de seconde C & E) que le courant élec- Cette méthode n’est qu’un moyen (parmi beau-
coup d’autres) mnémotechnique de déterminer le
trique crée un champ magnétique dont le sens dépend #„
sens de B .
du sens du courant électrique. Nous allons étudier dans #„
3. L’intensité de B . L’intensité du champ ma-
ce paragraphe les caractéristiques de ce champ magné-
tique en fonction de la géométrie du circuit. gnétique au point M est proportionnelle
à l’intensité I du courant et inversement
Champ magnétique créé par un fil infiniment long proportionnelle à la distance O M = d . On
et parcouru par un courant écrit :
I
B =K ·
d
Expérience
ou K = 2 · 10−7 dans le vide ou dans l’air.
Le dispositif expérimental comprend : I
Un conducteur P Q alimenté par un générateur. B = 2 · 10−7 ·
d
Ce conducteur traverse perpendiculairement une
I en ampères (A) ;
feuille de carton ou de plexiglas.
d en mètres (m) ;
B en tesla (T).
Figure 5.7
Q
Le champ magnétique créé par une spire
circulaire parcourue par un courant
I
#„
B
Expérience
M
O Le dispositif expérimental comporte :
une spire circulaire alimentée par un générateur ;
cette spire traverse perpendiculairement une
plaque de plexiglas.
I
Figure 5.8
P
;
67 5
5.1. Le champ magnétique
#„
1. La direction. Le champ magnétique B est perpen- Le solénoïde est dit infiniment long lorsque le dia-
diculaire au plan de la spire. mètre D de la spire est très faible devant la longueur L
#„
2. Le sens. Le sens de B est donné par le pouce (dis- du solénoïde.
posé perpendiculairement aux quatre doigts joints)
d’une main droite posée sur la spire, la paume tour-
née vers le centre de la spire et le courant sortant Expérience
par les quatre doigts joints.
3. L’intensité. L’intensité B du champ magnétique au On se propose d’étudier le champ magnétique créé par
centre O de la spire est proportionnelle à l’inten- le courant dans un plan passant par l’axe du solénoïde.
sité I du courant et inversement proportionnel au On réalise donc l’expérience suivante :
rayon R de la spire. Un solénoïde est alimenté par un générateur.
Les spires traversent une plaque de plexiglas pas-
I
B = 2π · 10−7 · sant par l’axe du solénoïde. Lorsqu’on saupoudre
R de la limaille de fer sur la plaque, on constate que :
les grains de limaille qui s’aimantent dans le
champ du solénoïde s’orientent suivant des
I en ampères (A) ;
courbes fermées sur elles-mêmes et partant
R en mètres (m) ;
d’une extrémité de la bobine à l’autre ;
B en tesla (T).
à l’intérieur du solénoïde, les lignes de champ
sont parallèles ; le champ magnétique est uni-
Cas d’une bobine plate circulaire
forme à l’intérieur du solénoïde. Nous consta-
tons que le spectre obtenu est semblable à ce-
Une bobine plate est formée de N spires
lui d’un aimant droit.
circulaires dont le rayon est proche du
rayon moyen R . Le champ magnétique au
Figure 5.10
centre O de la bobine est donnée par la rela-
tion :
N ·I
B = 2π · 10−7 ·
R
S
N
#„
Le champ magnétique créé par un solénoïde N
B
S
infiniment long
;
68 Chapitre 5. Production du courant alternatif
Remarque. Φ = B · S · cos θ
1. Le coefficient µ0 = 4π · 10−7 est appelé perméa- Φ en weber (Wb) ; B en tesla (T) ; S en mètre carré (m2 ).
bilité magnétique du vide. Ce coefficient est pra- Dans le cas où le circuit est formé de N spires, cha-
tiquement le même dans l’air. cune de surface S , le flux magnétique, grandeur additive
2. La formule B = 4π · 10−7 · n · I n’est valable que vaut :
pour un solénoïde infiniment long, c’est-à-dire
pour une bobine dont la longueur est supérieur Φ = N · B · S · cos θ
à 10 fois son rayon.
Notons enfin que le flux magnétique à travers une sur-
face est une grandeur mesurable. On utilise alors un ap-
pareil dénommé fluxmètre.
Remarque.
Le flux magnétique est une grandeur algébrique :
lorsque 0 < θ < 90°, (Voir figure 5.12a)
cos θ >→ Φ = B · S · cos θ > 0
;
69 5
5.3. L’induction électromagnétique l’auto-induction
lorsque 90° < θ < 180°, (Voir figure 5.12b) Figure 5.13
Tige
cos θ < 0 → Φ = B · S · cos θ < 0 N
Rail
#„
Figure 5.12 B
(a) (b) (c) (d) (e) 0 #„
mV V
(+) (+)
#„ #„ #„ #„ #„
B B B B B Rail
θ M
θ #„
n #„
n
θ θ
#„ #„
n n #„
n
Réalisons le circuit de la figure ci-contre compre-
nant :
Cas particuliers Deux rails métalliques reliés à un galvanomètre
Pour θ = 0, cos θ = 1 et Φ = B · S (Voir fi- une tige métallique M N pouvant se déplacer sur
gure 5.12c) le flux est maximal. les deux rails
Pour θ = 90°, cos θ = 0 et Φ = 0 (Voir fi- l’ensemble du dispositif plonge dans un champ ma-
gure 5.12d) le flux est nul. #„
gnétique constant B
Pour θ = 180°, cos θ = −1 et Φ = −B · S (Voir Lorsque la tige M N est immobile sur les deux
figure 5.12e) le flux est minimal. rails, le galvanomètre indique zéro.
Nous constatons que la valeur du flux magnétique fait En déplaçant la tige M N sur les deux rails, le
penser au nombre de lignes de champ traversant le galvanomètre dévie.
circuit. Déplaçons en sens inverse la tige M N sur les
deux rails ; le galvanomètre dévie, mais en sens
inverse.
;
70 Chapitre 5. Production du courant alternatif
N S N S
Dans les deux expériences ci-dessus, on a provoqué
une variation de flux magnétique à travers le circuit. Mouvement de Mouvement de
D’autres dispositifs expérimentaux montrent que si l’on l’aimant 0 l’aimant 0
fait varier le flux magnétique à travers un circuit fermé,
il y apparaît un courant induit. Nous pouvons donc
conclure : En examinant l’expérience 1, nous constatons que le
Toute variation de flux magnétique à travers un cir- sens du courant induit dans la tige M N est tel que la
#„
cuit y provoque la naissance d’une f.é.m. induite force que subit la tige (dans le champ magnétique B )
(e). s’oppose au mouvement de la tige.
La f.é.m. induite se manifeste par un courant induit Toutes ces observations obéissent à la loi de Lenz :
lorsque le circuit est fermé et par une tension à ses Le sens du courant induit est tel que par ses effets élec-
bornes quand il est ouvert. tromagnétiques, il s’oppose toujours à la cause qui lui a
Les phénomènes d’induction se produisent pen- donné naissance.
dant que le flux varie ; ils cessent dès que le flux
cesse de varier.
Mouvement de
l’aimant i >0 i <0
0
Soit un circuit sur lequel on a choisi arbitrairement
un sens positif. L’orientation du circuit détermine sa
normale #„n.
Figure 5.14 : quand on approche le pôle nord de l’ai- La f.é.m. d’induction e est positive si elle tend à faire
mant, on constate que le sens du courant induit est tel circuler un courant induit dans le sens positif (a). Elle
que la bobine présente une face nord (vérifiez le par la est négative dans le cas contraire (b).
règle de la main droite). La bobine va donc s’opposer à Donc e et i ont toujours le même signe.
l’approche du pôle de l’aimant, en le repoussant.
Expression de la f.é.m. induite
Figure 5.15
De nombreuses expériences et mesures ont montré
S N
que la f.é.m. induite dans un circuit est donnée par la
relation :
Mouvement de
l’aimant
dΦ
0 e= (5.1)
dt
dΦ
Figure 5.15 : quand on éloigne le pôle nord de l’ai- ou est la dérivée de Φ par rapport au temps.
dt
mant, le sens du courant induit est tel que la bobine On ne peut connaître la f.é.m. que si on connaît la
présente une face sud qui s’oppose à l’éloignement du fonction Φ = f (t ).
;
71 5
5.3. L’induction électromagnétique l’auto-induction
;
72 Chapitre 5. Production du courant alternatif
Figure 5.19
L, r
5.4.1 Production d’une force
i électromotrice alternative
UAB Rappel
A B
Lorsqu’on approche un aimant d’une bobine plate,
Considérons un dipôle (A, B ) formé par une bobine un courant induit prend naissance dans la bobine.
caractérisée par sa résistance r et son auto-inductance Le sens du courant dans la bobine change suivant
L. qu’on approche le pôle nord ou le pôle sud de l’aimant.
3. Du nom du physicien américain Joseph Henry (1797–1878) qui On observe les mêmes phénomènes si la bobine est
découvrit l’auto-induction. en mouvement par rapport à un aimant immobile.
;
73 5
5.4. Les Alternateurs
Première méthode : rotation d’un aimant devant A la variation du flux, correspond une f.é.m. induite :
une bobine fixe. dΦ
e= = N · B · S · ω · sin (ω · t )
dt
Faisons tourner, à vitesse constante ω, autour d’un En posant Em = N · B · S · ω, on peut écrire :
axe, un petit aimant droit à forte aimantation devant
une bobine fixe dont les bornes sont reliées à un volt- e = Em sin (ω · t )
mètre sensible à zéro central. (Voir Figure 5.21).
Faisons tourner, à vitesse constante une bobine plate Reprenons l’expérience ci-dessus. Si R est la résis-
(dont une seule spire est représentée sur la figure ci- tance de la bobine, à la f.é.m. alternative correspond
contre) comportant N spires autour d’un axe y 0 y . un courant d’intensité :
e Em
i= = · sin (ω · t )
Figure 5.21 R R
y ω Em
en posant Im =
#„
R
n
i =Im · sin (ω · t )
Donc une f.é.m. alternative sinusoïdale crée dans un
circuit fermé un courant alternatif sinusoïdal de même
α fréquence.
#„ La courbe représentative de ce courant alternatif est
B
de la forme :
Figure 5.22
i
y0
+Im
#„
L’angle α = ( #„
n , B ) est une fonction linéaire du temps. T 2T
En effet α = ω · t , le flux Φ à travers la bobine est : T 3
T t (s)
2 2
Φ = N · B · S · cos α = N · B · S · cos ω · t −Im
;
74 Chapitre 5. Production du courant alternatif
Comme le courant continu, le courant alternatif ma- Le passage du courant continu dans une solution io-
nifeste sa présence dans les conducteurs par trois effets : nisée s’accompagne de réactions chimiques dont la na-
calorifique, chimique et magnétique. ture dépend du sens du courant.
Nous savons qu’en courant continu, les effets chi- En courant alternatif, le même phénomène peut se
miques et magnétique sont modifiés quand on change produire. Il ne faut pas oublier que le courant alternatif
le sens du courant, alors que l’effet calorifique ne dé- circule tantôt dans un sens tantôt dans l’autre.
pend pas du sens du courant. Ainsi, chacune des électrodes est alternativement
Par ailleurs, on peut montrer que les lois du courant anode et cathode.
continu s’appliquent à chaque instant au courant alter-
natif, l’intensité étant à chaque instant la même dans
;
75 5
5.4. Les Alternateurs
Schéma
Action d’un champ magnétique sur un courant
A B
Le sens de la force créée par l’action d’un champ magné- Symbole
tique sur un courant est lié au sens du courant. Ainsi, en
courant alternatif, la force créée par l’action d’un champ Comment reconnaître en pratique une diode ?
magnétique sur un courant change de sens à chaque al- Une diode se présente sous la forme d’un petit cy-
ternance. lindre de quelques millimètres de diamètre et portant,
d’un côté, un anneau circulaire servant de repère.
La borne d’entrée A est du côté opposé de l’anneau.
Champ magnétique créé par un courant La borne de sortie B du même côté que cet anneau.
alternatif
Exemple d’utilisation de la diode : redressement
Nous savons que quelle que soit la forme du circuit, l’in- d’un courant alternatif
tensité du champ magnétique créé est toujours propor-
tionnelle à l’intensité du courant traversant le circuit.
Donc : Le redressement simple de courant alternatif
b = K ·i
où i = Im · sin (ω · t ) Figure 5.25
Secteur Transformateur
→ b = K · Im · sin (ω · t )
= Bm · sin (ω · t )
+
Le champ magnétique créé par un courant alternatif 220 V 12 V
−
sinusoïdal est une fonction sinusoïdale du temps.
Figure 5.26
5.4.4 Le redressement du courant
alternatif
Courant du secteur
La diode
;
76 Chapitre 5. Production du courant alternatif
Figure 5.27
5 I
5.5 Enoncés des exercices et
+
− problèmes
Exercice 1.
Courant du secteur
O1
N S
Courant I
Remarque.
Un courant redressé est constamment positif (il circule
dans le même sens), mais il n’est pas continu (car son
intensité n’est pas constant).
N S O3
Un courant redressé peut servir à recharger une batte-
rie d’accumulateurs, mais ne peut alimenter un récep-
teur radio où il produirait un ronflement. Une cellule 1.1. Orienter les lignes de champ, préciser les pôles de
l’aimant en U , les faces de la bobine, le sens du courant
de filtrage est alors nécessaire.
dans cette dernière. Représenter les vecteurs champ ma-
gnétique en O1 , O2 et O3 .
1.2. Peut-on dire que le pôle nord d’une aiguille aiman-
tée mobile dans toutes les directions est toujours attiré
par le pôle sud ou la face sud de la source de champ ma-
gnétique ?
1.3. Comment peut-on reconnaître qu’un espace
champ magnétique est uniforme ?
1.4. Quel est l’ordre de grandeur du champ magnétique
en O1 : 10 T, 10−5 T, 10−2 T ?
Exercice 2.
;
77 5
5.5. Enoncés des exercices et problèmes
#„
5.1. Préciser les caractéristiques du vecteur champ B
Exercice 4.
créé par le courant au centre de la bobine.
5.2. Le plan de la bobine étant maintenu parallèle au
On réalise une expérience avec le dispositif schématisé
méridien magnétique, calculer l’angle α de déviation
par la figure ci-dessous :
d’une petite aiguille aimantée placée au centre de la bo-
G K bine. Cet angle pourrait-il être supérieur à 90° ?
Justifier la réponse. On donne la composante horizontale
du champ magnétique terrestre B0 = 3 × 10−5 T.
Rh
Exercice 6.
A
;
78 Chapitre 5. Production du courant alternatif
On place au centre de la bobine une petite aiguille aiman- que leurs axes soient perpendiculaires.
5 tée mobile autour d’un axe vertical. La figure ci-dessous Les enroulements de s1 et s2 ont la même résistance et les
représente cet ensemble, dans un plan horizontal. solénoïdes sont branchés, en parallèle, aux bornes d’un
6.1. On branche un accumulateur de f.é.m. générateur de courant continu. Les sens des courants
E = 6 V et de résistance négligeable, aux bornes de la étant ceux indiqués sur la figure ci-dessus.
bobine et on observe une rotation de l’aiguille de 45°. Déterminer la direction prise par une petite aiguille ai-
mantée placée en O .
Ouest
G=generateur Calculer l’intensité du champ magnétique au point O si
on admet que l’intensité du courant dans le solénoïde
est I = 5A.
NB: Négliger le champ magnétique terrestre.
Sud Nord
G Exercice 8.
S1 (n1 )
;
79 5
5.5. Enoncés des exercices et problèmes
9.3. Calculer la valeur du champ magnétique total B 12.3. Si la bobine était libre de se déplacer, expliquer
ainsi que celle de l’intensité I2 sachant que I1 = 1,2A. le mouvement qu’effectuerait la bobine dans chaque
cas de figure. Calculer le travail des forces électromagné-
tiques au cours de ce déplacement.
Exercice 10.
Exercice 12. +
i
;
80 Chapitre 5. Production du courant alternatif
contenant S1 . le cadre ?
5 14.2.2. Préciser dans chaque cas le sens de ce courant 16.2. En choisissant pour l’instant initial t 0 = 0 l’instant
(sens de I ou sens opposé). où B C est confondu avec y 0 y , calculer le temps t 1 au
14.3. Calculer, dans chaque cas, la quantité d’électricité bout duquel AD coïncide avec y 0 y . Exprimer le flux à
qui traverse le solénoïde S2 . travers le cadre pendant ce déplacement et la f.é.m. en
fonction de B , a, V et t pour 0 ≤ t ≤ t 1 . En déduire l’in-
tensité i du courant induit, préciser son sens.
Exercice 15. 16.3. Représenter l’intensité du courant induit en fonc-
tion du temps (courbe i = f (t )).
Un cadre a la forme d’un carré M N P Q , de côté
a = 10 cm. Ce cadre est placé verticalement, dans un
champ magnétique uniforme dont le vecteur champ a Exercice 17.
pour norme B = 2 × 10−1 T et dont les lignes de champ
sont horizontales.
(a)
#„
B i (A)
N
P
0,2
α = 30°
M
Q 0
10−2 2 × 10−2 t (s)
Vue de dessus
On immobilise le cadre de manière que les côtés M N et (b)
P Q , horizontaux, fassent un angle α = 30° avec les lignes y
de champ. Puis on le fait tourner d’un angle de 60° au-
tour d’un axe vertical passant par le milieu de M N pour
amener le plan du cadre perpendiculairement aux lignes x0 x0 x x
P Q
de champ. Cette rotation s’effectue en un temps t = 0,2 s.
15.1. Calculer la force électromotrice induite moyenne. y0
15.2. Le courant induit parcourt-il le cadre dans le sens
M N P Q ou dans le sens M Q P N et pourquoi ? 17.1. Un solénoïde de 1000 spires par mètre est ali-
menté sous une tension périodique telle que l’intensité
i du courant qui le parcourt varie en fonction du temps
Exercice 16. comme l’indique la figure (a). Une petite bobine plate de
40 spires, de surface 4 cm2 , est placée à l’intérieur du solé-
On considère le dispositif suivant : un cadre carré AB C D , noïde, les deux axes étant confondus (Fig. (b)) ; la bobine
de côté a, formé par un conducteur de résistance R , est en circuit ouvert.
contenu dans un plan. Il se déplace vers O avec une vi- 17.2. Donner les caractéristiques du champ magné-
#„
tesse V constante, suivant la direction x 0 x perpendicu- tique à l’intérieur du solénoïde. Préciser à l’aide d’un
laire à y 0 y . Dans la région de l’espace située à gauche de schéma sur lequel on indiquera le sens du courant i .
#„
y 0 y existe un champ magnétique uniforme B perpen- 17.3. En utilisant les indications fournies par la fi-
diculaire au plan du cadre (comme indiqué sur la figure gure (a), donner l’expression en fonction du temps de
ci-contre). Dans la région de l’espace située à droite de l’intensité i du courant qui parcourt le solénoïde dans
y 0 y , le champ magnétique est nul. l’intervalle [0, 10−2 s], puis [10−2 s, 2 × 10−2 s].
y 17.4. Que se passe-t-il dans la bobine plate durant un
intervalle de temps où l’intensité i est en train de croître ?
A B de décroître ?
17.5. Après avoir préciser le sens positif choisi pour la
bobine, donner la valeur algébrique de la force électro-
motrice e induite pendant chacun de ces deux inter-
valles. Représenter sur le même graphe les variations de
x0 D C O x i et de e en fonction du temps.
#„ #„ #„
V B =O
Exercice 18.
On choisit un sens arbitraire positif sur le cadre : celui de Deux conducteurs rectilignes O A et O C , de même lon-
B vers A. gueur l = 1 m, sont soudés en O , perpendiculairement
On donne : B = 0,2 T, a = 10 cm, V = 20 cm s−1 , l’un à l’autre. Un troisième conducteur, rectiligne, beau-
R = 0,25 Ω. coup plus long, et appuyé sur les deux premiers, est dé-
16.1. Exprimer et calculer le flux magnétique à travers placé parallèlement à lui-même. Sa direction fait un
le cadre pendant son déplacement jusqu’à ce que son angle de 45° avec les directions O A et O C . On appelle
côté B C coïncide avec y 0 y . Un courant circule-t-il dans M et N les points de contact. Le point M se déplace de
;
81 5
5.5. Enoncés des exercices et problèmes
Exercice 19.
Exercice 22.
Soit une portion de circuit (AB) constituée d’une bobine
sans noyau, d’inductance L = 5,0 mH et de résistance La tension aux bornes d’une prise de secteur alternatif a
r = 2,0 Ω. pour expression u = 311, 1 · sin 100π · t .
i AB (A) On branche sur cette prise un dipôle comprenant en sé-
rie :
0,2
un ampèremètre de résistance négligeable
un conducteur ohmique de résistance R = 48,4 Ω. Im-
mergé dans un calorimètre de capacité calorifique
µ = 67 J/K
0
0 10−2 2 × 10−2 3 × 10−2 4 × 10−2 t (s) 22.1. Faire le schéma du montage
22.2. Quelle est l’expression de l’intensité instantanée i
du courant alternatif traversant ce circuit ?
−0,2
22.3. Construire la courbe i = f (t ) pour t ε[0, 0,03 s].
22.4. Quelle est la valeur de l’intensité indiquée par
l’ampèremètre ?
19.1. Donner la définition de l’inductance de la bobine.
22.5. Le calorimètre contient 700 mL d’eau prise à 20 ◦C.
Calculer la valeur du flux propre à travers cette bobine
Au bout de combien de temps cette eau sera-t-elle portée
quand elle est parcourue par un courant i AB = 0,20A.
à l’ébullition ?
19.2. Cette bobine est parcourue par un courant dont
Données :
l’intensité varie avec le temps comme l’indique la figure
Masse volumique de l’eau : ρ = 1 g mL−1 ;
ci-contre. Pour quels intervalles de temps y a-t-il varia-
Chaleur massique de l’eau : c = 4180 J kg−1 K −1 .
tion du flux propre à travers la bobine en se limitant à
des instants tels que 0 ≤ t ≤ 4 × 10−2 s ? Calculer cette
variation dans chaque cas. Exercice 23.
19.3. En déduire qu’il existe une force électromotrice
d’auto-induction e dans la bobine dans certains inter- L’alternateur d’une automobile peut, en première ap-
valles de temps que l’on précisera. La calculer dans proximation, être assimilé à un cadre rectangulaire, de
chaque cas. surface S , de centre O portant N spires d’un fil conduc-
19.4. Donner l’expression littérale de la tension u AB aux teur et tournant dans un champ magnétique uniforme
bornes de la bobine. Représenter graphiquement cette #„
B.
tension u AB en fonction du temps. (Préciser les échelles
choisies.)
;
82 Chapitre 5. Production du courant alternatif
ω
5
5.6 Solutions des exercices et
#„
B
problèmes
O #„
n t =0
#„
B3
N S O3
;
83 5
5.6. Solutions des exercices et problèmes
de la source, a son pôle nord qui pointe vers la face Solution 3. (p. 77)
nord de la bobine.
La loi d’interaction “un pôle nord est attiré par un pôle 3.1. Le sens du courant dans le solénoïde de la figure :
ou une face de nom contraire” n’est donc valable si l’on
se place à l’extérieur de la source (ce qui est toujours le
cas pour les aimants). (a)
Face sud
1.3. Un espace champ magnétique est uniforme (c’est-
à-dire a le même vecteur champ magnétique en tous ses
points) si les lignes de champ magnétique sont paral-
lèles. C’est le cas du champ magnétique existant entre les
branches d’un aimant en U . C’est aussi le cas du champ
(b)
magnétique à l’intérieur d’une bobine longue.
1.4. Ordre de grandeur du champ magnétique en O1 . Face sud
Le champ magnétique terrestre qui est de l’ordre de
10−5 T est négligeable devant le champ magnétique créé Face nord
par les aimants. Donc nous devons éliminer la deuxième
proposition. On déduit la face Nord de la bobine à partir de sa face Sud.
Quant à la première proposition, elle est aberrante Sachant que la règle de la main droite donne en même
#„
puisque dans les gros électro-aimants, le champ magné- temps le sens de B et la face Nord de la bobine, nous
tique n’atteint que quelques teslas. Il ne reste plus d’ac- plaçons la main droite sur la bobine, la paume tournées
ceptable que l’ordre de grandeur 10−2 T. vers son centre et le pouce dans le sens de la face nord ;
les quatre doigts joints donnent le sens du courant.
3.2. Nom des faces du solénoïde.
Solution 2. (p. 76) Posons la main droite sur le solénoïde, la paume tour-
née vers le centre, le courant sortant par les quatre doigts
2.1. Le champ magnétique en A est perpendiculaire au joints. Le pouce indique alors le pôle nord du solénoïde.
plan de la spire. On en déduit la face sud.
#„
B
Solution 4. (p. 77)
A I α
#„
B
#„
#„ BI
B
Représentons (vue de dessus) les différents vecteurs
champ magnétiques :
;
84 Chapitre 5. Production du courant alternatif
#„
B h est la composante horizontale du champ magné- L’aiguille aimantée (initialement dans la direction de
#„
5 tique terrestre.
#„
B h ) dévie d’un angle α tel que :
B I représente le champ magnétique créé par le
B 1, 7 · 10−3
conducteur AB parcouru par un courant I . tan α = = = 56, 67 ⇒ α = 89°
#„ Bh 3 · 10−5
B est la résultante des deux vecteurschamp magné-
tique. α peut-il être supérieur à 90° ?
#„ #„ #„ B
B = Bh +BI quand α =⇒ 90°, tan α =⇒ ∞ or, tan α = ; si
Bh
L’angle α est donné par : B
tan α → ∞ → → ∞, Bh est constant en un lieu.
BI Bh
tan α = (S5.1) Donc
Bh
B
Calculons BI : →∞→B →∞
Bh
I Or nous savons qu’un champ magnétique artificiel ne
BI = 2 · 10−7 ·
d peut dépasser quelques dizaines de teslas, encore moins
D’après la loi de Pouillet, tendre vers l’infini.
Donc α ne peut atteindre 90°.
E #„
E =(Rh + r )I → I = Si on inverse le sens du courant dans la bobine, B garde
Rh + r
la même direction, mais change de sens. L’aiguille aiman-
90 tée dévie du même angle α, mais dans le sens inverse.
= = 9A
8, 5 + 1, 5
9
→ BI =2 · 10−7 · = 3,6 × 10−5 T
5 · 10−2 Solution 6. (p. 77)
D’où : #„
Soit B h la composante horizontale du champ magné-
BI
tan α = tique terrestre.
Bh Quand il ne passe aucun courant dans la bobine (I = 0),
3, 6 · 10−5 l’aiguille aimantée se place de façon que son axe s# n„ soit
= = 1, 125 → α = 48,4° #„
3, 2 · 10−5 suivant le vecteur B h .
Quand le courant I circule, il crée le champ magnétique
#„
B I dirigé suivant l’axe de la bobine. L’aiguille aimantée
Solution 5. (p. 77) #„
se place suivant le champ magnétique résultant B tel
#„ que :
5.1. Caractéristiques du vecteur champ B créé par le cou- #„ # „ # „
B = B I + Bh
rant au centre de la bobine
#„ BI
La direction de B est perpendiculaire au plan de la
tan α = (S5.1)
bobine. Bh
#„
Le sens de B est donné par la règle de la main droite
(voir le cours).
#„
Intensité de B : #„
BI
N ·I
B =2π · 10−7 · #„
R B
−7 80 · 2
=2 · 3, 14 · 10 · = 1,7 × 10−3 T α
6 · 10−2
#„
Bh
#„
B
;
85 5
5.6. Solutions des exercices et problèmes
;
86 Chapitre 5. Production du courant alternatif
N
avec n = . champ) est une face Sud.
5 L
8.2. Formule de B pour une bobine plate. 9.3.
9.3.1. Valeur de B sur la figure ci-dessus,
Pour une bobine p R , L tend vers 0
pplate, de rayon moyen
et l’expression, L 2 + 4R 2 tend vers 4R 2 = 2R . B
tan α = → B = B1 tan α
L’expression de B s’écrit alors : B1
4π · N · I N ·I Pour α = 45°, tan α = 1
B= = 2π · 10−7 ·
107 · 2 · R R
=⇒ B = B1 = 4 × 10−3 T
8.3. Cas d’une bobine où L = D :
v 9.3.2. Intensité I2 .
2
p Calculons d’abord B2 .
u
p D p
L 2 + 4R 2 = D 2 + 4 = 2D 2 = D 2
t
2 Dans le triangle O M P ,
4·π·N ·I p N car
B= p = 2 · 2 · π · 10−7 · p p
107 · D · 2 D ·I B1 = B → B2 = B1 · 2 = 4 2 · 10−3 T
Le champ créé en O par chacun des solénoïdes peut se
Solution 9. (p. 78) mettre sous la forme : Bi = K · I , où K est un coefficient
dépendant des paramètres du solénoïde d’une part et de
#„ sa position par rapport au point O d’autre part.
9.1. Direction et sens de B 1 .
Le point O étant situé sur l’axe de symétrie du solénoïde Toute chose étant égale, le coefficient K est le même pour
#„ les champs créés en O par s1 et s2 .
S1 , le vecteur champ magnétique B 1 en O est porté par
l’axe de symétrie et a le sens des lignes de champ. On peut écrire :
#„
Le sens de B 1 (le même que celui du champ magnétique B1 = K · I 1
créé au centre de la bobine et des lignes de champ) est
et B2 = K · I2
donné par la règle de la main droite. Ce sens est celui de
#„
i. D’où :
Nature de la face A 1 . B1 I 1
La face de la bobine par laquelle les lignes du champ =
B2 I 2
“sortent” est la face Nord. C’est le cas de la face A 1 de la
B2
bobine S1 . → I2 =I1 ·
B1
p
4 2 · 10−3
=1, 2 · = 1,7A
4 · 10−3
#„
j
;
87 5
5.6. Solutions des exercices et problèmes
I I nul ; θ = 0.
#„ #„ Calculons le flux magnétique dans les deux positions.
B0 B0
Position (1) :
#„ #„
Cas 1 Cas 2 Φ1 = B · #„
n S1 = B · O N · O P · cos( #„
n,B)
#„ = B · O N · O P · cos 0° = B · O N · O P
12.1. Caractéristiques du champ magnétique B0
Origine : le centre de la bobine. Position (2) :
Direction : l’axe de la bobine. #„ #„
Sens : il est donné par le pouce de la main droite (règle Φ2 = B · #„
n S2 = B · O N 0 · O P · cos( #„
n,B)
de la main droite appliquée à loi de Laplace) = B · O N 0 · O P · cos 0° = B · O N 0 · O P
#„
Module de B0 :
La variation du flux est :
−7 N ·I
B0 = 2π · 10 · ∆Φ = Φ2 − Φ1
R
20 · 5 = B · O P (O N 0 − O N )
= 2 × 3, 14 · 10−7 × = 1,047 × 10−3 T
6 · 10−2 = B ·OP ·N N 0 = B ·a ·l
Comparons B0 et B : A.N. B = 0,5 T ; a = 10 cm = 0,1 m ;
B 0, 2 l = 5 cm = 5 × 10−2 m ;
= = 191 → B = 191 · B0
B0 1, 047 · 10−3 ∆Φ = 2,5 × 10−3 Wb
Conclusion : on peut négliger B0 par rapport à B .
12.2. Flux magnétique à travers la bobine :
Φ =N · B · S = N · B · π · R 2
2
=20 × 0, 2 × 3, 14 6 × 10−2 = 0,045 Wb
;
88 Chapitre 5. Production du courant alternatif
#„ #„
Solution 14. (p. 79) créant un champ magnétique B en sens inverse de B . Le
5 courant induit a donc un sens opposé à celui de courant
I.
14.3. Quantité d’électricité induite qui traverse S 2.
C |∆Φ|
Qind =
#„ R
B
où |∆Φ| = N2 · B · s . Donc
N2 · B · s 500 · 6, 28 · 10−3 · 3 · 10−4
Qind = = =
R 10
−5
=9,42 × 10 C
K
#„
14.1. Caractéristiques du champ magnétique B dans le
Solution 15. (p. 80)
solénoïde S1 .
#„
Etudions ce vecteur champ magnétique B au centre O
de la bobine : (a)
Origine : le point O N
Direction : l’axe de la bobine (+)
Sens : il est donné par le pouce (disposé perpendicu-
lairement aux quatre doigts joints) d’une main droite M
posée sur la bobine, la paume tournée vers l’intérieur
de la bobine (règle de la main droite).
#„
I
i P
(b)
(2)
N
(1)
#„
B N
#„
B
(+) θ1
Son intensité est :
(+)
B = 4π·10−7 ·n1 ·I = 4·3, 14·10−7 ·103 ·5 = 6,28 × 10−3 T M #„
n
#„ M
B
15.1. Calculons la force électromotrice induite moyenne.
#„ Nous allons appliquer la méthode de travail :
B0
Choix du sens positif : nous retenons le sens N M Q P
S2
(Fig. (a)).
Vecteur #„ n : il est donné par la règle de la main droite
14.2. Origine et sens du courant électrique dans S 2. (Fig. (b))
Lorsque le courant I circule dans la bobine S1 , la bobine Calcul des flux magnétiques et de ∆Φ
#„
S2 est dans le champ magnétique uniforme B créé par le #„
solénoïde S1 . Φ = B · #„
n · S = B · S · cos θ
#„
14.2.1. ouvrir l’interrupteur K équivaut à annuler rapi-
#„ Où S = a 2 et θ est l’angle compris entre #„
n et B
dement le courant donc le champ magnétique B et par A la position (1) (voir Fig. (b))
conséquent le flux magnétique à travers S2 varie. Le cou-
π
rant induit (dans S2 ) va donc créer un champ magné- Φ1 = B · a 2 · cos θ1 où θ1 = − α = 60°
#„ #„ 2
tique B 0 , de même sens que B pour “s’opposer” à sa di-
minution. Donc, le courant induit a le même sens que le A la position (2) (voir Fig. (b))
courant I . Φ2 = B · a 2 · cos θ2 où θ2 = 0°
14.2.2. Fermer K consiste à faire varier très rapidement
On peut alors calculer ∆Φ :
le champ magnétique, de zéro à la valeur B . Là encore,
le flux magnétique à travers S2 varie. ∆Φ = Φ2 − Φ1
Le courant induit modère cette augmentation de B en
;
89 5
5.6. Solutions des exercices et problèmes
;
90 Chapitre 5. Production du courant alternatif
17.4.
Caractéristiques du champ magnétique créé à l’intérieur
17.4.1. Valeur de la f.é.m. induite e :
de la bobine :
direction : elle est parallèle à l’axe du solénoïde.
17.1. Φ = N · B ·S
sens : il est donné par la règle de la main droite (en Or B = · i → Φ = 4π · 10−4 · N · S · i i étant une
4π · 10−4
fonction du sens du courant électrique) fonction du temps, Φ est aussi une fonction du temps.
intensité : elle est donnée par l’expression :
t ∈ [0, 10−2 ]
B = 4π10−7 · n · i
i = 20 · t
où n est le nombre de spires par unité de longueur et
i l’intensité du courant. → Φ = 4π · 10−4 · N · S · 20 · t
Pour n = 1000, nous avons : B = 4π · 10−4 · i = 80π · 10−4 · N · S · t
17.2. Expression de i en fonction du temps.
dΦ
Pour t ∈ [0, 10−2 s], i est une fonction linéaire crois- e =− = −80π · 10−4 · N · S
dt
sante du temps. On peut écrire : i = a · t .
Déterminons la constante a : Application numérique :
Sur la courbe i (t ), plaçons-nous au point de coordon- N = 40 ; S = 4 cm2 = 0,0004 m3 ;
nées ( t = 10−2 s ; i = 0,2A ). Les coordonnées de ce e = −80π · 10−4 · 40 · 4 · 10−4 = −4,02 × 10−4 V
point vérifient l’équation (i = a · t )
Pour t ∈ [10−2 s, 2 × 10−2 s], i (t ) = −20t + 0, 4
−2 0, 2
0, 2 = a · 10 →a = = 20 Donc,
10−2
Φ =4π · 10−4 · N · S · (−20t + 0, 4)
Donc pour
Φ = − 80π · 10−4 · N · S · t + 1, 6π · 10−4 · N · S
t ∈ [0, 10−2 s]
i (t ) = 20 · t dΦ
e =− = 80π · 10−4 · N · S
Pour t ∈ [10−2 s, 2 × 10−2 s], i est une fonction af- dt
fine décroissante du temps. Son expression est de la Application numérique :
forme : N = 40 ; 4 cm3 = 0,0004 m3 ; e = 4,02 × 10−4 V
17.4.2. Courbes i (t ) et e (t )
i (t ) = a 0 · t + b
i (A) e (V)
Les points A(t = 10−2 s, i = 0,2A) et
B (t = 2 × 10−2 s; i = 0) vérifient l’équation i (t ).
Au point A, on a : 0, 2 = a 0 · 10−2 + b ;
4 × 10−4 V
Au point B on a : 0 = a 0 · 2 · 10−2 + b .
Nous obtenons un système d’équations où les incon- 0,2 A
nus sont a 0 et b 0 . La résolution de ce système d’équa-
tions donne :
a 0 = −20 0
t (s)
10−2
b = 0, 4
Pour t ∈ [10−2 s, 2 × 10−2 s], i (t ) = −20t + 0, 4
17.3. Ce qui ce passe dans la bobine plate :
17.3.1. Lorsque l’intensité croît. −4 × 10−4 V
#„
En admettant que B et #„ n sont parallèles et ont le même
i (t )
sens le flux magnétique à travers la bobine plate est : e (t )
#„
Φ = N · B · #„n S = N · B ·S
Or B = 4π · 10−4 · i . Donc Φ = N · 4 · π · 10−4 · i · S .
Par conséquent Φ est une fonction linéaire de i .
Quant i croît, le flux Φ à travers la bobine croît aussi.
Du fait de cette variation du flux magnétique à travers la
bobine, il y apparaît une f.é.m. induite qui se manifeste
par une tension aux bornes de la bobine (car la bobine
est en circuit ouvert).
17.3.2. Quand i décroît, Φ décroît aussi.
;
91 5
5.6. Solutions des exercices et problèmes
Solution 18. (p. 80) sens positif choisi. Donc i induit circule dans le sens N
vers M dans le conducteur mobile.
C
Solution 19. (p. 81)
19.1.
#„ 19.1.1. Définition de l’inductance de la bobine.
B
N Le flux propre à travers un circuit est proportionnel à
(+) #„ l’intensité i du courant dans ce circuit.
V
Donc : Φp = L · i .
i i Le coefficient de proportionnalité L est appelé induc-
tance du circuit.
45° A 19.1.2. Valeur de Φp
O
Pour i = 0,20A Φp = L · i = 5 · 10−3 · 0, 2 = 10−3 Wb
M
19.2. Evolution du flux au cours du temps pour
0 ≤ t ≤ 4 × 10−2 s.
x0 x Φp = L · i où L est une constante.
0 x Donc Φp est une fonction de i . Lorsque i varie, Φp varie
18.1. Expression de la surface du circuit O M N en fonc- aussi.
tion du temps. Selon la courbe i (t ), nous constatons que i varie
Le triangle O M N est isocèle et rectangle en O . Donc lorsque t appartient aux intervalles [10−2 s, 2 × 10−2 s] et
O N = O M = x . Sa surface est : [3 × 10−2 s, 4 × 10−2 s].
1 1 Il y a donc variation de Φp lorsque t appartient aux deux
S = ·OM ·ON = · x2 intervalles ci-dessus.
2 2
Calculons ces variations de Φp .
Le mouvement du point M étant uniforme,
Φp = L · i où L est une constante
OM = x = v · t =⇒ ∆Φp = L · ∆i → Φp 2 − Φp 1 = L (i 2 − i 1 )
1 Pour t ∈ [10−2 , 2 · 10−2 ] ;
Par suite : S = · V 2 · t 2 ∆Φp = 5 · 10−3 (−0, 2 − 0, 2) = −2 × 10−3 Wb.
2
18.2. Pour t ∈ [3 · 10−2 , 4 · 10−2 ] ;
18.2.1. Expression de la f.é.m. induite. ∆Φp = 5 · 10−3 (0, 2 − (−0, 2)) = 2 × 10−3 Wb.
Choix d’un sens positif : prenons le sens de M vers N 19.3. Existence d’une f.é.m. d’auto-induction e dans la
dans le conducteur mobile. bobine.
normale #„ n : elle est déduite du sens positif par la Nous savons que toute variation de flux magnétique à
#„
règle de la main droite. #„n et B sont parallèles et ont travers un circuit y provoque la naissance d’un f.é.m. in-
#„
le même sens. Donc l’angle θ compris entre #„ n et B duite e .
est nul. Ainsi, dans les intervalles de temps où Φp varie, il y a nais-
Expression du flux magnétique : sance d’une f.é.m. induite e dans la bobine.
#„ Or Φp varie dans les intervalles [10−2 s, 2 × 10−2 s] et
Φ = B · #„
n S = B Ṡ · cos θ
[3 × 10−2 s, 4 × 10−2 s]
θ =0 ∆Φ
Calculons cette f.é.m. : e = −
→ cos θ = 1 → Φ = B · S ∆t
Pour t ∈ [10−2 s, 2 × 10−2 s], ∆Φ = −2 · 10−3 et
1 1 ∆t = 2 · 10−2 − 10−2 = 10−2 s.
Or : S = ·V 2 ·t2 →Φ= ·B ·V 2 ·t2
2 2
Expression de f.é.m. induite. ∆Φ −2 · 10−3
e1 = − =− = 2 × 10−1 V
∆t 10−2
dΦ 1
e =− = −2 · · B · V 2 · t = −B · V 2 · t Pour t ∈ [3 × 10−2 s, 4 × 10−2 s] ; ∆Φ = −2 · 10−3 et
dt 2
∆t = 4 · 10−2 − 3 · 10−2 = 10−2 s.
18.2.2. Valeur maximale de e .
e est une fonction linéaire du temps. Donc E est maxi- ∆Φ 2 · 10−3
e2 = − =− = −2 × 10−1 V
male lorsque t atteint sa valeur maximale t m (date à la- ∆t 10−2
quelle M est en A) 19.4.
OA 19.4.1. Expression littérale de la tension u AB aux bornes
tm = → em = −B · V 2 · t m = −B · V · O A de la bobine :
V
Application numérique : u AB = r · i AB − e
B = 0,1 T ; V = 25 cm = 0,25 m/s ; O A = 1 m ;
(Loi d’Ohm).
em = −2,5 × 10−2 V 19.4.2. Représentation graphique de u AB en fonction du
temps.
18.2.3. Sens du courant induit.
Etablissons les expressions u AB (t ) à partir de i AB (t ).
La f.é.m. induite e étant négative, elle donne naissance
Pour t ∈ [0, 10−2 s], i AB = 0,2A = constante.
à un courant induit qui circule dans le sens contraire du
La variation de flux magnétique est nulle dans cet in-
;
92 Chapitre 5. Production du courant alternatif
;
93 5
5.6. Solutions des exercices et problèmes
l’ampoule. i (A)
u = Um · sin(ω · t ) Où Um est la tension maximale et ω la
pulsation. +6.43
Calculons Um et ω T 3
T
p p 2 T 2
Um =U · 2 = 200 · 2 = 282,8 V 0,01 0,03 t (s)
2π
ω= = 2π · f = 2 · 3, 14 · 50 = 314 rad s−1 -6.43
T
D’où l’expression de la tension instantanée : A partir de l’expression de i (t ), nous tirons :
u = 2, 828 · sin(314 · t ) 2π
ω = 100π → T = = 0,02 s
100π
3
Solution 21. (p. 81) L’intervalle [ 0 ; 0,03 s] couvre donc T .
2
La courbe i (t ) dans cet intervalle est donc de la forme :
Déterminons les constantes p Im , ω et Φ. p 22.4. Valeur indiquée par l’ampèremètre.
Im : Im = I 2 = 5 · 2; ω :
L’ampèremètre indique la valeur efficace I de l’intensité
ω = 2 · π · f = 2 · 3, 14 · 50 = 314 rad s ; Φ : Φ est la
−1
du courant. Or :
phase à l’origine. Plaçons-nous à l’instant t = 0.
p Im 6, 43
Envisageons les deux cas : Im = I 2 → I = p = p = 4,55A
1e cas : t = 0, i = 0 ; 2 2
Nous avons alors Im · sin Φ = 0 p La valeur de Im est donnée dans l’expression de i (t ).
Pour Im 6= 0, sin Φ = 0 → Φ = 0 → i = 5 2 · sin 314t 22.5. Durée t nécessaire pour porter l’eau du calorimètre
2ème cas t = 0, i = 5A. à ébullition.
Dans ce cas, on a : Im p · sin Φ = 5 avec Calculons la quantité de chaleur Q nécessaire au calo-
p 5 2 π rimètre et à son contenu pour passer de θ1 = 20°C à
Im = 5 2 → sin Φ = p = →Φ= .
5· 2 2 4 θ2 = 100°C :
Donc :
Q = (m · c + µ)(θ2 − θ1 )
p π
i = 5 2 · sin 314 · t + où m = ρ · V est la masse de l’eau.
4
Q = (ρV · c + µ)(θ2 − θ1 )
Solution 22. (p. 81) L’énergie dégagée par effet joule dans le calorimètre est :
W =R ·I2·t
22.1. Schéma du montage (voir ci-contre)
où I est l’intensité efficace du courant alternatif. Si on
A admet que toute l’énergie électrique est absorbée par le
calorimètre et son contenu,
W =Q
2
→ R I · t = (ρ · V · c + µ)(θ2 − θ1 )
(ρ · V · c + µ)(θ2 − θ1 )
→t =
R R ·I2
Application numérique : ρ = 1 g mL−1 ; V = 700 mL;
c = 4180 J kg−1 K −1 ; θ2 = 100 ◦C ; θ1 = 20 ◦C ; R = 48,4 Ω ;
22.2. Expression de l’intensité instantanée. I = 4,55A
Sachant que les lois du courant continu s’appliquent
à chaque instant au courant alternatif, nous pouvons t = 239 s
écrire :
u =R ·i Solution 23. (p. 81)
u 311, 1
→i = = sin(100π · t ) 23.1. Montrons que le flux à travers le cadre est de la
R 48, 4
forme :
= 6, 43 · sin(100π · t )
ϕ = N · B · S · cos(ω · t )
22.3. Courbe i = f (t ) pour t ∈ [0; 0,03 s]. #„
Calculons la période T du courant alternatif : Si à l’instant t = 0, le champ magnétique B a la direction
#„ #„ #„
et le sens de n , à l’instant t , ( B , n ) = ω · t où ω est la
2π 2π
ω= →T = vitesse de rotation du cadre.
T ω Par définition, le flux à travers le cadre est :
#„ #„
ϕ = N · B · #„
n · S = N · B · S · cos( B , #„
n)
→ ϕ = N · B · S · cos ω · t
;
94 Chapitre 5. Production du courant alternatif
;
95 6
;
96 Chapitre 6. Énergie électrique consommée dans une portion du circuit
M
Figure 6.1
Moteur
UAB
I
A B
Électrolyseur
UAB
UAB = R · I
I
A B
UAB , en volt (V) est la d.d.p. appliquée aux bornes
du conducteur ohmique ;
R en ohm (Ω) est la résistance du conducteur oh-
mique ; UAB = E 0 − r 0 · I
I en ampère (A) est l’intensité du courant qui tra-
verse le conducteur ohmique.
UAB , en volt (V) est la d.d.p. appliquée aux bornes
de l’électromoteur récepteur ;
E 0 en volt (V) est la force contre-électromotrice
(f.c.é.m.) de l’électromoteur récepteur.
;
97 6
6.2. Puissance et énergie électriques dans un dipôle
Notons que E 0 est la tension minimale qu’il faut ap- t en seconde (s) est la durée de fonctionnement du
pliquer aux bornes d’un électromoteur récepteur pour dipôle.
qu’un courant électrique le traverse.
Donc pour UAB < E 0 , I (dans le récepteur) = 0.
r 0 en ohm (Ω) est la résistance interne de l’électro-
moteur récepteur ;
I en ampère (A) est l’intensité du courant qui tra- 6.3 Effet Joule
verse de l’électromoteur récepteur.
Définition.
6.2.1 Puissance
6.4 Puissance et énergie
électrique consommée dans
Figure 6.4
UAB
un conducteur ohmique : loi
I de Joule
A B
Wé l = Pé l · t = R · I 2 · t
On obtient donc :
Wé l = UAB × I × t
;
98 Chapitre 6. Énergie électrique consommée dans une portion du circuit
Bilan de puissance
régime permanent.
Nous savons que pour tout dipôle,
Q J = PJ · t = R · I 2 · t
Pé l = UAB × I
Or pour un récepteur électromoteur de caractéristique
(E 0 , r 0 ),
Q J est la quantité d’énergie transférée à l’environ-
nement en chaleur ; UAB = E 0 + r 0 · I
R (Ω) est la résistance du conducteur ohmique ; Par conséquent,
I (A) est l’intensité du courant qui traverse le
UAB · I = E 0 I + r 0 · I 2
conducteur ohmique ;
t (s) est la durée de fonctionnement. Nous reconnaissons les termes :
La relation ci-dessus traduit la loi de Joule qui s’énonce Pé l = UAB × I qui est la puissance électrique consom-
comme ci-dessous. mée par le récepteur (elle est fournie par le reste du
La quantité de chaleur dégagée par effet Joule dans circuit) ;
un conducteur ohmique : PJ = r 0 · I 2 qui est la puissance dissipée par effet Joule
est proportionnelle à la durée t de passage du cou- à l’intérieur du récepteur. Cette puissance est trans-
rant dans le conducteur ohmique ; férée par chaleur-rayonnement à l’extérieur ;
est proportionnelle au carré de l’intensité du cou- Pu = E 0 · I ce terme représente la puissance utile
rant ; convertie par le récepteur soit en puissance méca-
dépend de résistance du conducteur ohmique. nique pour un moteur, soit en puissance chimique
Le diagramme énergétique d’un conducteur ohmique pour un électrolyseur.
peut être schématisé par :
;
99 6
6.6. Bilan énergétique pour un générateur
Pu = E 0 · I = 0
Puissance
et I 6= 0
électrique
Recepteur donc E 0 = 0
consommée
Pé l = U · I
;
100 Chapitre 6. Énergie électrique consommée dans une portion du circuit
E · I = UP N · I + r · I 2 (6.1)
Nous reconnaissons deux termes dans l’expression (6.1)
Pé l = UP N · I est la puissance électrique cédée par le 6.6.3 Bilan énergétique d’un circuit
générateur au dipôle D . Cette puissance porte éga-
lement le nom de puissance disponible ;
La puissance électrique Pé l disponible aux bornes
PJ = r · I 2 est la puissance dissipée par effet Joule
du générateur est égale à la puissance électrique
dans le générateur. Cette puissance est transférée
totale consommée par le reste du circuit.
à l’extérieur par chaleur et rayonnement.
Pour tout circuit, nous pouvons écrire :
La relation (6.1) montre que ces deux puissances pro- X X X
viennent de la transformation d’une quantité équiva- Pg = Pu + PJ (6.2)
lente de puissance chimique ou mécanique : la puis-
Pg = somme des puissances générées par les
P
sance générée Pg .
générateurs ;
Pu = somme des puissances utiles conver-
P
Pg = E · I
ties
P par les récepteurs ;
PJ = somme des puissances joule.
La relation (6.2) ci-dessus traduit le principe de conser-
Nous pouvons alors dresser le bilan des puissances vation de l’énergie pour un circuit électrique.
d’un générateur :
Figure 6.9
Puissance disponible
sous forme électrique
Pé l = UP N I
Puissance
générale
fournie par
le générateur
Pg = E · I
Sous forme
chimique ou
mécanique
Puissance Joule
PJ = r 0 · I 2
;
101 6
6.7. Enoncés des exercices et problèmes
R2
1
R
Exercice 1.
A C
Aux bornes d’un dipôle récepteur traversé par un cou-
rant d’intensité I = 1,5A dans le sens indiqué sur le
schéma, on mesure une tension U = 24 V
R4
3
R
Récepteur D
I
On mesure la tension UAC = 24 V.
A B
4.1. Représenter sur une figure :
1.1. Mesure-t-on la tension UAB ou la tension UB A ? la position des pôles (+) et (−) du générateur ;
1.2. Calculer la puissance électrique reçue par le dipôle. les sens des courants électriques dans les branches
1.3. Combien de temps le dipôle fonctionne-t-il si du circuit.
l’énergie électrique qu’il consomme vaut Wé l = 18 K J ? 4.2. Déterminer les points de fonctionnement de
chaque dipôle en complétant le tableau suivant :
Exercice 2.
Dipôle AB BC AD DC
Deux conducteurs ohmiques de résistance Intensité (A)
R1 = 100 Ω et R2 = 1000 Ω sont branchés en parallèle.
Tension (V)
Un dispositif maintient la tension U = 200 V entre leurs
bornes.
4.3. Le générateur fournit à l’ensemble du circuit {AC}
2.1. Calculer les intensités I1 et I2 des courants traver-
une énergie totale Wé l = 1440 J.
sant chaque dipôle.
Quelle est la durée de fonctionnement ?
2.2. Déterminer les puissances électriques Pé l 1 et Pé l 2
4.4. W1 étant l’énergie électrique consommée par le di-
par chaque dipôle
pôle {DC}, déterminer le rapport :
2.3. Comparer Pé l 1 et Pé l 2 . Interpréter le résultat.
W1
c=
I1 I2
Wé l
Exercice 5.
U R1 R2
Un cumulus électrique contient un volume V = 300L
d’eau à la température initiale de θ1 = 10 ◦C Le système
de chauffage est un conducteur ohmique de résistance
R , supposée constante, branché sur la tension du secteur
de valeur efficace U = 220 V.
Isolant thermique
Exercice 3.
Exercice 4.
U
Le montage dessiné à la figure ci-dessous, est alimenté Eau
par un générateur de tension continue G .
On veut porter cette eau à la température θ2 = 80 ◦C pen-
On connaît les résistance des conducteurs ohmiques :
dant les six heures de la nuit où l’on bénéficie du tarif
R1 = 10 Ω ; R2 = 20 Ω ; R3 = R4 = 30 Ω.
heures creuses (soit 50 francs par kW h).
5.1. Calculer la quantité de chaleur reçue par l’eau.
;
102 Chapitre 6. Énergie électrique consommée dans une portion du circuit
5.2. On considère que 30% de la chaleur totale Q1 four- 9.1. Déterminer la valeur de l’intensité efficace I du cou-
6 nie par le conducteur ohmique par effet Joule est perdue rant électrique circulant dans le moteur en régime nor-
(c’est-à-dire, n’est pas reçue par l’eau). Calculer Q J . mal.
5.3. En déduire l’énergie électrique Wé l absorbée par le 9.2. Déterminer la puissance dissipée par effet Joule
conducteur ohmique (en joule, puis en kW h) et la puis- dans le bobinage du moteur.
sance électrique Pé l nécessaire. 9.3. En déduire la quantité de chaleur Q0 dissipée par
5.4. Déterminer la résistance électrique R qu’il faut effet Joule dans le bobinage pour chaque minute de fonc-
choisir pour que le chauffage s’effectue dans la durée tionnement, en régime normal.
prescrite. 9.4. Par suite d’un accident, le moteur est brutalement
5.5. Calculer le coût du chauffage. empêché de tourner : il ne peut plus transféré de puis-
On donne : sance mécanique.
Chaleur massique de l’eau : C e = 4185 J kg−1 K −1 . Déterminer la nouvelle valeur de l’intensité efficace du
Masse volumique de l’eau : µ = 1 kgL−1 . courant circulant dans le circuit.
Evaluer la puissance dissipée par effet Joule dans le bo-
binage du moteur bloqué.
Exercice 6. 9.5. Déterminer le rapport de la quantité de chaleur Q1
dissipée en une minute dans le moteur bloqué à celle,
On dispose d’un électrolyseur de f.c.é.m. E 0 et de résis-
Q0 dissipée pendant la même durée dans le moteur en
tance interne r 0 = 0,5 Ω. La tension à ses bornes est UAB
fonctionnement normal.
et l’intensité du courant qui le traverse est notée I .
Conclure.
6.1. A partir des valeurs du tableau ci-dessous, détermi-
ner la valeur de E ;
6.2. Compléter les valeurs manquants du tableau ci- Exercice 10.
dessous.
Une pile (E = 4,5 V ; r = 4 Ω) fait circuler un courant élec-
I (A) 2 4 trique d’intensité I = 0,5A dans un circuit fermé à ses
bornes P et N .
UAB (V) 25 27 10 10.1. Déterminer la tension UP N ;
10.2. Déterminer la puissance électrique transférée au
reste du circuit ;
Exercice 7. 10.3. Déterminer l’énergie chimique convertie par le gé-
nérateur après une durée de fonctionnement t = 5 min.
Un moteur électrique (f.c.é.m. E 0 , résistance interne
r 0 = 4 Ω) reçoit, en régime permanent, une puissance
électrique Pé l = 540 W lorsque l’intensité I du courant Exercice 11.
qui le traverse à 10 A et qu’il tourne en fournissant du
travail. On relève, pour une batterie d’accumulateurs les valeurs
7.1. Déterminer la tension électrique à ses bornes suivantes : U = 24,2 V ; I = 0,2A; résistance interne
7.2. Déterminer la f.c.é.m. E 0 r 0 = 0,1 Ω.
7.3. Combien de temps faut-il le faire fonctionner pour 11.1. La batterie fonctionne-t-elle dans le circuit en gé-
que le travail transféré soit Wé l = 104 J nérateur ou en récepteur ?
+ −
Exercice 8.
;
103 6
6.7. Enoncés des exercices et problèmes
R =14 Ω
E =18 V E 0 =12 V
Dipôle D4 : R = 10 Ω. r =4 Ω r 0 =0,2 Ω
−
13.1. Les dipôles D1 et D2 fonctionnent-ils en généra-
teur ou en récepteur ?
13.2. Déterminer les tensions UAB ; UB C ; UC D ; UD E . N B D
13.3. Déterminer la tension UAE et la puissance élec-
trique Pé l globalement transférée au dipôle {AE }. Pour limiter l’intensité du courant dans la batterie, on
Le dipôle {AE } est-il globalement générateur ou récep- utilise un conducteur ohmique de résistance R = 14 Ω.
teur ? 15.1. Ecrire la tension UC D .
Déterminer les intensités I , I1 et I2 dans chaque branche.
15.2. Calculer la durée de fonctionnement si on veut
Exercice 14. communiquer à cette batterie une charge électrique de
10 Ah.
On considère le montage représenté ci-dessous dans le- 15.3. Déterminer le rendement énergétique de cette
quel un générateur(f.é.m. E = 12 V ; résistance interne charge, c’est-à-dire le rapport entre l’énergie chimique
r = 4 Ω) alimente un circuit constitué par un conducteur stockée dans la batterie pendant la charge et de l’énergie
ohmique de résistance réglable X . électrique Wé l transférée par le générateur au circuit.
P
Exercice 16.
(E , r ) x Un circuit comprend en série :
un générateur de force électromotrice E1 et de résis-
tance interne r1 .
N un moteur de force contre-électromotrice E2 et de ré-
14.1. Déterminer, pour une valeur de X quelconque, sistance interne r2 .
l’intensité I du courant parcourant le circuit. un conducteur ohmique de résistance R = 10 Ω.
14.2. En déduire l’expression littérale de la puissance 16.1. Le moteur tourne et fait monter verticalement une
électrique Pé l transférée par le générateur au reste du masse m = 45 kg d’une hauteur h = 2 m en 10 secondes.
circuit. Les frottements sont négligées, g = 10 N/kg.
14.3. Faire l’application numérique pour les différences Dans ces conditions la puissance électrique consommée
valeurs de X du tableau ci-dessous : par le conducteur ohmique est P = 40 W. Le rendement
du moteur est 0,9 à cause des pertes par effet Joule.
X (Ω) 0 2 4 6 8 10 16.1.1. Quelle est la puissance mécanique utile du mo-
teur ?
Pé l (W) 16.1.2. Quelle est la puissance électrique absorbée par
le moteur.
14.4. Tracer le graphique donnant Pé l en fonction de X . 16.1.3. Quelle est la tension aux bornes du moteur ?
14.5. Montrer Graphiquement l’existence d’un maxi- 16.1.4. Quelles sont la force contre -électromotrice E2
mum de transfert de puissance pour une valeur X m à et la résistance interne r2 du moteur ?
;
104 Chapitre 6. Énergie électrique consommée dans une portion du circuit
U (V) 2, 5 3 3, 5 4
I (A) 0, 50 0, 75 1, 0
Tracer la caractéristique U (i ).
Echelle 1 cm représente 0,1 A et 2 cm représente 1 V
18.4.2. En déduire la f.c.é.m. et la résistance r 0 de l’élec-
trolyseur.
;
105 6
6.8. Solutions des exercices et problèmes
A B
Solution 1. (p. 101) I
R1 R2
1.1. Soit à dire laquelle des tensions UAB ou UB A , on me- Déterminons le point de fonctionnement (U , I ) de chaque
sure : dipôle.
Aux borne d’un récepteur, la flèche-tension positive est Pour déterminer I , calculons la résistance équivalente à
opposée aux sens du courant. Ainsi, aux bornes du ré- R1 et R2 .
cepteur ci-dessous, on mesure la tension UB A .
R AB = R1 + R2 = 100 + 300 = 400 Ω
UB A La loi d’Ohm appliquée au dipôle AB permet d’écrire :
I UAB
UAB = R AB · I → I =
A B R AB
1.2. Puissance reçue par le dipôle. 200
A.N. I = = 0,5A.
Ce récepteur reçoit une puissance électrique Pé l telle 400
que : La loi d’Ohm appliquée à chaque dipôle permet de cal-
culer la tension à ses bornes :
Pé l = UB A · I = 24 × 1, 5 = 36 W
U1 =R1 · I = 100 · 0, 5 = 50 V
1.3. Durée de fonctionnement du dipôle :
U2 =R2 · I = 300 · 0, 5 = 150 V
l
Wé l = Pé l · t → t = Wé l Pour le conducteur ohmique de résistance R1 , son point
Pé l
de fonctionnement est :
A.N. Wé l = 18 kJ ; Pé l = 36 W ;
U1 = 150 V I = 0,5A
t = 500 s = 8 min20 s
Pour le conducteur ohmique de résistance R2 , son point
de fonctionnement est :
Solution 2. (p. 101) U2 = 50 V I = 0,5A
2.1. Intensité des courants I1 et I2 . Les puissances électriques absorbées sont donc :
Appliquons la loi d’Ohm aux bornes des conducteurs oh-
Pé l 1 =U · I1 = 50 × 0, 5 = 25 W
miques R1 et R2 .
U 200 Pé l 2 =U · I2 = 150 × 0, 5 = 75 W.
U = R1 · I1 → I1 = = = 2A
R1 100
U 200 Solution 4. (p. 101)
U = R2 · I2 → I2 = = = 0,2A
R2 1000
2.2. Puissance consommée par chaque dipôle. 4.1. Pôle du générateur et sens des courants électriques
dans les branches du circuit :
Pé l 1 = U · I1 = 200 × 2 = 400 W
G
Pé l 2 = U · I2 = 200 × 0, 2 = 40 W + −
2.3. Comparons Pé l 1 et Pé l 2 .
B
I
Pé l 1 > Pé l 2
R2
1
De plus
R
Pé l 400 I1
1 = = 10 UAC
Pé l 40 A C
2
Conclusion : la puissance consommée par un conduc- I2
teur ohmique est inversement proportionnelle à la résis-
U2
R4
.
R
D
La tension UAC = VA − VC est positive ; donc : VA > VC .
A et C étant directement connectés aux bornes du gé-
;
106 Chapitre 6. Énergie électrique consommée dans une portion du circuit
;
107 6
6.8. Solutions des exercices et problèmes
A.N. E 0 = 54 − 4 · 10 = 14 V. Q0 = PJ · t
7.3. Durée de fonctionnement du moteur pour qu’il ef- A.N. PJ = 72 W ; t = 1 min = 60 s ;
fectue un travail utile Wu = 104 J. Q0 = 72 × 60 = 4320 J
Wu = Pu · t avec Pu = E 0 I pour un moteur. 9.4. Nouvelle valeur de l’intensité I 0 du courant dans le
Donc circuit.
Wu Lorsque le moteur est bloqué, E 0 = 0 le moteur se com-
Wu = E 0 · I · t → t =
E0·I porte comme un conducteur ohmique de résistance r 0 .
;
108 Chapitre 6. Énergie électrique consommée dans une portion du circuit
Wé l 9680
Appliquons la loi d’Ohm au moteur bloqué. t= = = 2000 s = 33 min 20 s
6 UA B
U ·I 24, 2 × 0, 2
UAB = r 0 I 0 → I 0 = 11.3. Bilan des échanges d’énergie effectués par la batte-
r0
rie :
220 La batterie reçoit une énergie électrique :
A.N. I 0 = = 110A.
2
Puissance dissipée par effet joule dans le moteur bloqué : Wé l = 9680 J
0 02
PJ 0 = r · I Elle dissipe par effet Joule une partie decette énergie :
A.N. PJ 0 = 2 × 1102 = 24 200 W. Déterminons le rapport WJ = r · I 2 · t = 0, 1 × 0, 22 × 2000 = 8 J
QJ
χ= . Le reste de l’énergie reçue est transféré en travail utile
Q0
(sous forme chimique).
Calculons d’abord la quantité de chaleur Q J dissipée en
une minute de moteur bloqué Wu = Wé l − WJ = 9680 − 8 = 9672 J
Q J = PJ0 · t = 24200 × 60 = 1 452 000 J 11.4. Variation du stock d’énergie chimique :
Le stock d’énergie chimique dans la batterie varie de la
Déterminons alors le rapport :
même quantité que le travail utile ci-dessus.
QJ 1452000
= = 336, 11 ∆Echimique = 9672 J
Q0 4300
Conclusion : Dans le moteur électrique bloqué parcouru Il y a augmentation de ce stock
par un courant, la quantité de chaleur dissipée par effet 11.5. Quantité d’électricité (en Ah) ayant circulé pen-
Joule est beaucoup plus importante que celle dissipée dant la durée t .
lorsque le moteur fonctionne normalement. Le moteur Q = I · t = 0, 2 × 2000 = 400C
bloqué parcouru par un courant s’échauffe alors de ma-
400
nière importante et est rapidement endommagé. Sachant que 1Ah = 3600C, Q = = 0,11Ah.
3600
;
109 6
6.8. Solutions des exercices et problèmes
D4 :UD E =R · I = 10 × 2
13.3. Puissance électrique absorbée par D1 est :
Pm
Pé l = UAB · I = 10 × 2 = 20 W
13.4. La tension UAE :
D’après la loi d’additivité des tensions,
UAE =UAB + UB C + UC D + UD E
UAE =10 + 8 − 8 + 20 = 30 V 5
;
110 Chapitre 6. Énergie électrique consommée dans une portion du circuit
144(x + 4)(4 − x ) VN = VB = VD
f 0 (x ) =
(x + 4)2 Ainsi, VC − VD = VA − VB = VP − VN .
En admettant qu’au maximum de la fonction Pé l = f (x ), Donc :
sa dérivée f 0 (x ) s’annule, nous avons donc : UC D =E 0 + r 0 I2 (S6.1)
x + 4 =0 → x = xm = −4 UC D =UAB = R I1 (S6.2)
ou 4 − x =0 → x = xm = 4 UC D =UP N = E − R I (S6.3)
Des deux valeurs de xm = ±4, nous retenons la valeur Calcul des intensités I , I1 et I2 .
positive xm = 4 Ω. Des relations (S6.1) ,(S6.2) et (S6.3), nous avons :
Calculons alors Pm :
E 0 + r 0 I2 =R I1 (S6.4)
144xm
Pm = = 9W E + r I =R I1 (S6.5)
(xm + 4)2
(S6.4) et (S6.5) constituent un système de deux équations
Pour obtenir f 0 (x ) = 0, nous savons que :
à 3 inconnues. Nous allons y adjoindre une troisième
x =r =4 équation contenant les 3 inconnues en écrivant la loi des
Donc xm dépend de r et pas de E . noeuds au point A. Ainsi,
Pour x = xm , faisons la bilan de puissance du générateur. I = I1 + I2 (S6.6)
E 12
Pour x = xm , I = = = 1,5A. Réécrivons le système d’équations en remplaçant les
r + xm 4+4
La puissance générée par le générateur est : grandeurs connues par leurs valeurs numériques :
Pg = E · I = 12 × 1, 5 = 18 W 12 + 0, 2I2 = 14I1
;
111 6
6.8. Solutions des exercices et problèmes
;
112 Chapitre 6. Énergie électrique consommée dans une portion du circuit
;
113 7
Propagation de la lumière
7.1 La lumière et la vision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
;
114 Chapitre 7. Propagation de la lumière
7
7.1 La lumière et la vision 7.3 Les récepteurs de lumière
Remarque.
Une source de lumière peut être :
7.4 Transmission de la lumière
ponctuelle, si ses dimensions sont très faibles
par rapport à la distance de la source à l’obser-
vateur. Tous les matériaux ne se comportent pas de la même
étendue dans le cas contraire. façon quand ils sont interposés entre l’oeil et une source
Expérimentalement, on peut réaliser une source ponc- de lumière, qu’elle soit primaire ou secondaire.
tuelle en plaçant devant une source étendue un écran
percé d’un petit trou.
;
115 7
7.5. Le mode de propagation de la lumière
Exemples.
Faisceau convergent
7.5 Le mode de propagation de les faisceaux divergents dont tous les rayons partent
d’un même point ;
la lumière Figure 7.4
c = 3 × 108 m s−1
Faisceau cylindrique
7.6 Rayon lumineux – Faisceau Dirigeons un faisceau laser sur un écran percé d’un
trou d’épingle. Nous constatons que le faisceau laser, au
lumineux lieu d’être réduit (à un rayon lumineux !), s’élargit lors-
qu’il traverse une ouverture étroite : c’est le phénomène
de diffraction.
7.6.1 Rayon lumineux
Figure 7.6
Faisceau
Diffracté
Figure 7.2
Source lumineuse Recepteur Laser
;
116 Chapitre 7. Propagation de la lumière
Figure 7.7 S
P1
Ombre Cône
P2
Propre d’ombre
P3
Conformément au principe de propagation recti-
P4 ligne de la lumière, nous observons :
Sur le corps opaque C :
une région éclairée qui reçoit les rayons lumi-
neux issus de S ;
une région obscure, qu’aucun rayon issu de S
n’atteint : c’est l’ombre propre.
Derrière le corps C , un espace qui ne reçoit aucun
rayon lumineux venu de S . Ce volume est limité par
un tronc de cône. On l’appelle cône d’ombre. L’oeil
ne distingue pas cette zone de celle traversée par la
lumière. Seul le déplacement de l’écran permet de
la visualiser.
7.8 Les applications de la Sur l’écran E :
une région éclairée qui reçoit directement la
propagation rectiligne de la lumière de la source S ;
une région obscure qui fait partie de cône
lumière d’ombre de C . C’est l’ombre portée par C sur
l’écran E ; ses contours sont nets.
Cône d’ombre
;
117 7
7.9. Enoncés des exercices et problèmes
Une chambre noire est constituée par une boîte à pa- L’année-lumière (a.l) est une unité de distance astrono-
rois minces dont l’une des faces est percée d’une petite mique. Elle est la distance parcourue, dans le vide, par la
ouverture (pas trop petite cependant, sinon il y a dif- lumière en une année.
fraction de la lumière), la face opposée étant un écran 3.1. A quelle distance (en m puis en km) une a.l
correspond-elle ?
translucide.
3.2. La distance du centre du soleil au centre de la terre
Un tel dispositif donne d’un objet lumineux AB une
est de 1,5 × 108 km. Exprimer cette distance en a.l :
image A 0 , B 0 réduite et renversée. 3.3. L’étoile la plus proche de la Terre est Proxima. Elle
est située dans la constellation du Centaure, à une dis-
Figure 7.11 tance de 4,07 × 1013 km.
B Calculer la durée mise par la lumière émise de Proxima
pour parvenir à la Terre.
A0 Donnée : 1 année = 365,25 d.
B0
Exercice 4.
A
Calculer, à un moment de la journée où les rayons du
Ecran translucide
Soleil sont inclinés de 30° sur l’horizontale :
4.1. la longueur de l’ombre portée sur le sol d’un
homme de 1,80 m ;
4.2. la hauteur d’un arbre dont l’ombre portée sur le sol
Le phénomène d’éclipse du soleil mesure 8 m.
;
118 Chapitre 7. Propagation de la lumière
02
→d = 4 · d 2 → d 0 = 2d
7
7.10 Solutions des exercices et Le disque et l’écran étant parallèles, le théorème de Thal-
lès nous permet d’écrire :
problèmes d
=
x
→
d
=
x
→x =
F
d0 F 2d F 2
En plaçant le disque à mi-chemin entre la source et
Solution 1. (p. 117) l’écran, on obtient à l’écran une ombre d’aire quatre fois
plus grande que celle du disque.
Ombre
Solution 3. (p. 117)
A A0
3.1. Calculons la distance d parcourue par la lumière se
propageant à la vitesse c pendant une année :
S
B d =c ·t
B0
d = 3 · 108 (365, 25 · 24 · 3600) = 9,47 × 1015 m
E Donc :
Représentons le faisceau issu de S et s’appuyant sur la 1a · l = 9, 47 · 1015 m = 9,47 × 1012 km
dimension AB de la plaque. Il délimite sur l’écran une
3.2. Exprimons la distance Terre-soleil en ly :
ombre de diamètre A 0 B 0 .
soit d 0 = n ly, avec 1 ly = 9,47 × 1012 km. Donc
Calculons la dimension de l’ombre portée A 0 B 0 à l’écran.
Comme la plaque AB et l’écran E sont parallèles, nous d0
d 0 = n · 9, 47 · 1012 → n =
pouvons utiliser le théorème de Thalès : 9, 47 · 1012
AB SA S A0 1, 5 · 108
= → A 0 B 0 = AB · n= = 1, 58 · 10−5
0
AB 0 SA 0 SA 9, 47 · 1012
La plaque étant équidistante de la source et de l’écran, Donc d 0 = 1,58 × 10−5 ly
nous pouvons écrire : 3.3. Durée mise par la lumière émise par Proxima pour
2S A parvenir à la Terre :
S A 0 = 2 · S A → A 0 B 0 = AB · = 2AB
SA d
d =c ·t →t =
Si L est la longueur de la plaque, la longueur de l’ombre c
portée sur l’écran est : 4, 07 · 1016
t= = 1,356 × 108 s
0
L = 2L = 2 · 10 = 20 cm 3 · 108
t = 37 685,18 h = 1570,2 d = 4,3 ly
Si l est la longueur de la plaque, la largeur l 0 de l’ombre
est : l 0 = 2l = 2 · 5 = 10 cm.
Solution 4. (p. 117)
Solution 2. (p. 117) 4.1. Longueur de l’ombre de l’homme.
F
B α
d d0 h
S
α
x C l A
Ombre
Représentons la taille de l’homme par la hauteur h = AB .
Soit d le diamètre du disque et d 0 le diamètre de son La longueur de son ombre sur le sol est : AC = l . Dans le
ombre sur l’écran. triangle B AC rectangleen A, on a :
d2 h h 1, 80
L’aire du disque est : S = π . tan α = →l = = = 3,12 m
4 l tan α tan 30°
0
d 2
Celui de l’ombre sur l’écran est : S 0 = π · . 4.2. Hauteur de l’arbre.
4
Si l’aire de l’ombre est quatre fois plus grande que l’aire Soient h 0 la hauteur de l’arbre et l 0 la longueur de son
du disque, on peut écrire : ombre portée sur le sol.
0
Comme ci-dessus,
d 2 d2
S0 = 4 ·S ↔ π · =4·π· h0
4 4 tan α = → h 0 = l 0 tan α = 8 · tan 30° = 4,62 m
l0
;
119 8
La réflexion de la lumière
8.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
;
120 Chapitre 8. La réflexion de la lumière
point I ;
8 l’angle i formé par la normale I N et le rayon inci-
8.1 Introduction dent S I est l’angle d’incidence ;
l’angle r formé par la normale I N et le rayon ré-
fléchi I R est l’angle de réflexion ;
Que se passe-t-il, lorsque la lumière en se propa-
le plan formé par le rayon incident S I et la nor-
geant, rencontre un corps opaque ?
male I N est le plan d’incidence.
Une partie de la lumière est absorbée par le corps.
Si la totalité de la lumière est absorbée, le corps
opaque paraît noir.
Une autre partie est renvoyée. Dans ce cas, deux
Les faits observés
phénomènes sont observés :
La lumière peut être renvoyée dans toutes les
directions ; c’est le phénomène de la diffusion. Le rayon incident S I , le rayon réfléchi I R et la nor-
La lumière peut être renvoyée dans une direc- male I N sont dans un même plan.
tion bien déterminée. C’est le phénomène de Quel que soit le rayon incident, les angles d’inci-
la réflexion, observée lorsque la lumière ren- dence et de réflexion sont égaux. En particulier, si
contre une surface plane et poli comme celle le rayon incident S I est confondu avec la normale
d’un miroir. I N , il est renvoyé dans la même direction. Autre-
L’étude de ce phénomène constitue l’objet de ce cha- ment dit, si i = 0, r = 0.
pitre. Le rayon réfléchi I R est moins intense que le rayon
incident S I , ce qui prouve que le miroir absorbe
une partie de l’énergie lumineuse.
i =r
Expérience
;
121 8
8.5. Le miroir plan
Figure 8.2
L’image d’un objet réel dans un miroir
Expérience
Figure 8.3
Remarque.
Vitre
Le pouvoir réflecteur d’un miroir est sa capacité à ren-
O
voyer totalement ou partiellement la lumière qu’il re-
çoit.
A0 A
Pour augmenter le pouvoir réflecteur des vitres, on met
sur l’une des faces une fine couche d’argent ou d’étain.
B0 B
;
122 Chapitre 8. La réflexion de la lumière
O O
Expérience
(M )
Σ S1
S
B B0
E
O O0
Figure 8.8
Conclusion: Un miroir plan donne d’un objet virtuel
une image réelle, symétrique de l’objet par rapport au S
plan du miroir.
O
M α (∆)
(1)
2α
Le champ d’un miroir plan
M S1
(2)
Le champ d’un miroir plan pour une position don-
S2
née de l’oeil de l’observateur est la portion d’espace vue
dans ce miroir.
Lorsqu’on fait tourner un miroir d’un angle α autour
d’un axe situé dans son plan, l’image d’un point objet
fixe tourne d’un angle 2α autour du même axe dans le
même sens.
;
123 8
8.6. Enoncés des exercices et problèmes
Exercice 3.
8.6 Enoncés des exercices et Deux miroirs plans constituent un dièdre d’angle Â. Un
problèmes rayon incident se réfléchit en I sur le premier miroir, puis
en I 0 sur le second.
Exercice 1. I0
Exercice 4.
Expérience 1 Expérience 2
On considère un faisceau lumineux F dont les rayons se
1.1. Construire avec soin la marche du rayon incident propagent parallèlement à l’axe O y d’un repère ortho-
dans les deux cas. normé x O y .
1.2. Démontrer, en raisonnant sur la figure de l’expé- y
rience 2, que le rayon qui émerge après deux réflexions M
est parallèle au rayon incident. y =H (∆)
α
Expérience 1 Expérience 2
l2
l1 l2 l1
0 x
S
R
F
Exercice 5.
P S
Sol
;
124 Chapitre 8. La réflexion de la lumière
Exercice 6.
8
8.7 Solutions des exercices et
B
problèmes
A
M
H K
Solution 1. (p. 123)
On dispose d’une source lumineuse émettant un pin- 1.1. On construit la marche des rayons lumineux en res-
ceau lumineux très étroit. En quel point I du miroir M pectant l’égalité entre les angles d’incidence et de ré-
doit tomber le pinceau lumineux pour que, passant par flexion.
A, il se réfléchisse en passant par B ? 1.2. Montrons que le rayon incident est parallèle au
On donne : AH = 10 cm ; B K = 20 cm ; H K = 30 cm. rayon émergent :
l2
α
i2
l1 i2
i1 β
i1
H
S
R
A la réflexion en I1 , le rayon incident S I1 subit une pre-
mière déviation d’un angle.
α = 180° − (i 1 + i 10 ) Avec i 1 = i 10 (loi de Descartes).
On a α = 180° − 2i 10 .
A la réflexion en I2 , se produit une seconde déviation
d’un angle β = 180° − (i 2 + i 20 ) = 180 − 2i 2 car i 2 = i 20 .
Au total, le rayon incident a été dévié de
α + β = 360° − 2(i 10 + i 2 ).
Dans le triangle I1 H I2 rectangle en H , i 10 + i 2 = 90°.
Donc α + β = 360° − 2 × 90° = 180°.
Le rayon incident S I1 a donc été dévié de 180° ; le rayon
I2 R qui émerge est donc parallèle à S I1 .
;
125 8
8.7. Solutions des exercices et problèmes
T T0
I2 Solution 3. (p. 123)
O O0
Relation entre  et D̂ .
S
I1 I0 N
H
K
D̂ R
P H α P0
Sol  I
OT
I2 J =
2
Le même raisonnement dans le rectangle O O 0 P 0 P
conduit à :
OP
I1 J = O N S x
2
Or I1 I2 =I1 J + I2 J Calculons l’angle α pour que le rayon réfléchi passe par
O P OT O.
donc I1 I2 = + Au point I , l’angle d’incidence S IˆN est égal à l’angle de
2 2
PT réflexion N IˆO .
⇒ I1 I2 =
2 S IˆN = N IˆO
2.6. Ce qui se passe si on recule : Par ailleurs, S IˆN = α (angles à côtés respectivement per-
A aucun moment, la distance au miroir n’intervient dans pendiculaires).
les calculs, on peut donc reculer (ou avancer), cela ne Dans le triangle O S I rectangle en S ,
change rien aux résultats précédents.
S IˆO = S IˆN + N IˆO = 2 · S IˆN = 2α
OS x
tan 2α =
=
SI y
x x
Donc tan 2α = = .
y H
Pour x = 0
tan 2α = 0 → 2α = 0 → α = 0
;
126 Chapitre 8. La réflexion de la lumière
;
127 9
La réfraction de la lumière
9.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
;
128 Chapitre 9. La réfraction de la lumière
S R
sin i 1
La valeur constante du rapport dépend des
sin i 2
i1 i0 deux milieux dans lesquels se propage la lumière. Elle
est appelée indice de réfraction du second milieu par
Milieu 1
rapport au premier, noté n2/1 .
Milieu 2 I
Donc
i2
sin i 1
= n2/1
sin i 2
R0 Remarque.
N0 Signification physique de l’indice de réfraction.
Le changement de direction à la surface de séparation
9.2.1 Les lois de la réfraction de deux milieux transparents est dû à l’inégalité des
célérités v1 et v2 de la lumière dans les milieux (1) et
L’expérience mettant en évidence le phénomène de (2).
la réfraction peut être schématisée comme l’indique la L’expérience a montré que :
Figure 9.1 : sin i 1 v1
Le rayon incident S I au point I de la surface de =
sin i 2 v2
séparation donne naissance à un rayon réfléchi I R
et à un rayon réfracté I R 0 .
N 0 I N est la normale à la surface de séparation au et par suite
point I . v1
Le plan défini par la normale et le rayon incident n2/1 =
v2
est appelé plan d’incidence.
L’angle i 1 entre le rayon incident et la normale est
appelé angle d’incidence.
;
129 9
9.4. Conséquence de la deuxième loi de la réfaction
c
et N1 =
v1
9.3.1 Indice absolu Par suite,
N2 c v1 v1
L’indice de réfraction absolu (ou indice absolu) N = · = = n2/1
N1 v2 c v2
d’un milieu transparent est son indice de réfraction par
rapport au vide. donc
Cet indice absolu est donné par : N2
n2/1 =
c N1
N=
v
Gaz N
Air 1,000
9.4 Conséquence de la
Hydrogène 1,70
Sulfure de carbone 1,49
deuxième loi de la réfaction
;
130 Chapitre 9. La réfraction de la lumière
9.4.2 Passage de la lumière d’un milieu 2. Lorsque i 1 = 90° (à cette valeur maximale de i 1 , on
9 transparent à un autre milieu parle d’incidence rasante), i 2 prend sa plus grande
valeur que l’on appelle angle de réfraction limite
transparent plus réfringent noté γ.
(N1 < N2 ) :
Figure 9.4
Réfraction limite. N
D’après la formule de Descartes,
N1
N1 · sin i 1 = N2 · sin i 2 → sin i 2 = · sin i 1 (9.1)
N2 i 1 = 90°
N1 S I
N1
Par ailleurs, N1 < N2 → < 1. Pour que l’égalité (9.1) N2
N2 λ
soit vérifiée, il faut que sin i 2 soit inférieur à sin i 1 .
sin i 2 < sin i 1 → i 2 < i 1 R
R Exercice
;
131 9
9.4. Conséquence de la deuxième loi de la réfaction
N2
λ
Figure 9.5
N
S
N1
Figure 9.6 sin i 0 =
N2
N
R
Remarque.
i1
I L’angle limite i 0 est l’angle de réfraction limite γ si on
N1
inverse le sens de propagation de la lumière.
N2
Nous étudierons les applications de la réflexion totale
i2 en exercices.
;
132 Chapitre 9. La réfraction de la lumière
9 A
H
A0
9.5 Enoncés des exercices et
α1
problèmes
T
R
Exercice 4.
N (air)=1
Nν
A B
Exercice 3.
;
133 9
9.5. Enoncés des exercices et problèmes
Exercice 6.
O0 N0
A B
λ0 r O
i0
S
N
D C
Un rayon I O tombant sur la face B C se réfracte en O
sur le dioptre B C . Le rayon réfracté O O 0 tombant sur la
face AB peut soit subir une nouvelle réfraction, soit être
totalement réfléchi.
6.1. A partir de quelle valeur γ0 observe-t-on le phéno-
mène de réflexion totale ?
6.2. A cette valeur γ0 correspond un angle d’incidence
i 0 ? Exprimer i 0 en fonction de N et γ0 .
6.3. Démontrer que ce dispositif permet, connaissant
i 0 et N , de calculer N 0 . Exprimer N 0 en fonction de N et
i0 .
A.N. N = 1,51 ; i 0 = 30°.
;
134 Chapitre 9. La réfraction de la lumière
;
135 9
9.6. Solutions des exercices et problèmes
N
Solution 4. (p. 132)
i2
A H A0 4.1. Le rayon arrive sur la face AC en étant confondu
I avec la normale à cette face. L’angle d’incidence est alors
i1 nul.
D’après la loi de réfraction,
A H A0 I
i r
T0
;
136 Chapitre 9. La réfraction de la lumière
4.2. O0 N0
A B
4.2.1. Plaçons correctement deux prismes à réflexion to-
λ0 r O
tale dans le tube périscopique et représentons la marche H
i0
du rayon issu de A (Voir figure ci-dessous).
A
N S
D C
6.1. Valeur λ0 pour laquelle on observe la réflexion totale
sur la surface de séparation AB.
Ecrivons la loi de réfraction au point O 0 :
N 0 · sin 90° =N sin λ0
O
N0 N0
4.2.2. Peut-on remplacer les prismes par des miroirs ? ⇒ sin λ0 = · sin 90° ↔ sin λ0 =
N N
Lorsqu’il y a réflexion totale, la surface réfringente se
6.2. Exprimons i 0 en fonction de N et λ0 .
comporte comme un miroir. On peut donc remplacer
Ecrivons la loi de réfraction au point O :
les prismes ci-dessus par des miroirs placés comme l’in-
Na sin i 0 = N · sin r où Na = 1 est l’indice de réfraction de
dique la figure ci-contre.
l’air.
Donc
sin i 0 = N sin r (S9.1)
Dans le triangle O H O 0 rectangle en H ,
π π
λ0 + r = → r = − λ0
2 2
π
O (S9.1) =⇒ sin i 0 = N · sin − λ0
2
En utilisant la relation trigonométrique :
π
Solution 5. (p. 133) sin − x = cos x , on peut écrire :
2
5.1. Le rayon lumineux S H I passe par le centre du sin i 0 = N · cos λ0 (S9.2)
cercle. Ce cercle lumineux a pour support un rayon du
6.3. Comment à partir de i 0 et de N on peut déterminer
cercle. Il est donc perpendiculaire au plan tangent (P ) au
N0?
cercle en H .
Connaissant i 0 et N , on peut calculer λ0 de l’expression
L’angle d’incidence en H est donc nul. Le rayon traverse
(S9.2).
le cylindre sans être dévié.
Connaissant λ0 , l’expression (S9.1) nous permet de cal-
G culer N 0 . En effet, N 0 = N · sin λ0 . Expression de N 0 en
A B
fonction de N et i 0 :
I
λ sin i 0
H sin i 0 = N · cos λ0 → cos λ0 = (S9.3)
N
;
137 9
9.6. Solutions des exercices et problèmes
v
t sin2 i 0 La loi de la réfraction nous permet d’écrire :
N 0 = N · sin λ0 = N 1 −
N2 sin i 1
0
q
2
N1 · sin i 1 = N · sin i 2 → N = N1 ·
↔ N = N 2 − sin i 0 sin i 2
p où N1 = 1 est l’indice de l’air, et N l’indice du second
A.N. N = 1, 51 ; i 0 = 30° ; N 0 = 1, 512 − sin2 30 = 1, 42.
milieu.
sin i 1
N=
Solution 7. (p. 133) sin i 2
sin i 1
7.1. Compléter ce tableau avec les valeurs de sin i 1 et avec = 1, 32
sin i 2
sin i 2 .
d’où N = 1, 32
i1 0° 10° 20° 30° 40°
i2 0° 7,5° 15° 22° 29°
sin i 1 0 0,173 0,342 0,5 0,643
sin i 2 0 0,130 0,260 0,374 0,485
A(0.755 ; 1)
0.1
0 0.1 sin i 2
;
138 Chapitre 9. La réfraction de la lumière
;
139 10
Le prisme
10.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
;
140 Chapitre 10. Le prisme
Figure 10.2
10
10.1 Introduction 1ére face ou face
d’entrée
2e face ou face
d’entrée
A
Figure 10.1 N
F
I α
Aréte D
i β I0
A r i0
r0
0
N E
;
141 10
10.3. Enoncés des exercices et problèmes
Exercice 2. De (S10.1) on a :
Ne · sin i = N · sin r
On rappelle que le minimum de déviation pour un (S10.5)
prisme est obtenu pour i = i 0 . N · sin i 0 = N · sin r 0
(S10.6)
e
4.1. Calculer la déviation minimale pour un prisme
r +r0 =A (S10.7)
d’angle 60° et d’indice 1,5.
D = i +i0 −A (S10.8)
4.2. Trouver la relation qui lie, en général, l’indice d’un
prisme, son angle et la déviation minimale. Calcul de : i0
De (S10.5) on a :
sin Ne 4
sin r = · sin i = · sin 30° = 0, 444 → r = 26,4°
N 3 · 1, 5
De (S10.7) on a :
r 0 = A − r ↔ r 0 = 60° − 26,4° = 33,6°
de (S10.6) on a :
N 1, 5
sin i 0 = · sin r 0 = · sin 33,6° = 0, 622 → i 0 = 38,5°
Ne 4
3
1.2.1. Calcul de D
de (S10.8) on a :
D = i + i 0 − A ↔ D = 30 + 38, 5 − 60 = 8,5°
;
142 Chapitre 10. Le prisme
Solution 2. (p. 141) Au point I 0 , pour qu’il y ait émergence, il faut que :
10 r0 ≤γ (S10.2)
(S10.1) + (S10.1) membre à membre ⇒ r + r 0 = 2γ.
Or r + r 0 = A. Donc pour qu’il y ait émergence du prisme,
il faut que A ≤ 2γ.
I
i I0
r
r0 i0
Solution 3. (p. 141)
0
N · sin r = sin i → sin i 0 0 Lorsque le prisme est au minimum de la déviation, i = i 0 .
(S10.1) et (S10.2) ⇒ sin r = sin r 0 donc r = r 0 .
=1, 5 · sin 31,9° = 0, 7926 → i 0 = 52,4° A 60
(S10.3) ⇒ r = = = 30°.
2.1.1. Lorsque A = 90°. 2 2
Sur la première face, l’angle de réfraction au point I n’a (S10.1) ⇒ sin i =N · sin r
pas changé. r = 28,1°.
= 1, 5 · sin 30° =0, 75 → i = 48,6°
Calculons la valeur de r 0 :
0 0 D = Dm =2i − A = 2 · 48, 6 − 60 = 37,2°
A = r + r ⇒ r = A − r = 90 − 28, 1 = 61,9°
4.2. Relation liant N , A et Dm .
Au point I 0 l’angle d’incidence r 0 est supérieur à γ, angle
Nous venons d’établir ci-dessus, qu’à la déviation mini-
limite de réfraction. Il y a réflexion totale au point I 0 .
male, Dm = 2i − A.
2.2. Montrons que pour que le rayon émerge du prisme, Dm − A
il faut que : Ce qui implique que : i = .
2
A
A ≤ 2γ Par ailleurs, lorsque D = Dm , r = .
2
Au point I , N1 < N2 , l’angle de réfraction r est infé- Or d’après la relation (S10.1) ci-dessus, sin i = sin r
rieur ou égal à γ. Dm − A A
avec i = et r = . On peut écrire :
Donc 2 2
Dm − A A
r ≤γ (S10.1) sin = N · sin qui est la relation donnant la
2 2
déviation minimale Dm , en fonction de N et de A.
;
143 11
;
144 Chapitre 11. Les lentilles sphériques minces
Axe 0
principal
R1
C1 C2 Symbole de la
Lentille Lentille plan Menisque Lentille convergente
D biconvexe convexe convergent
R2
;
145 11
11.4. Les foyers – Les plans focaux
On peut montrer expérimentalement qu’une lentille on déplace une source ponctuelle sur l’axe princi-
convergente mince donne d’un objet AB une bonne pal jusqu’à l’obtention d’un faisceau émergent pa-
image si seulement si deux conditions sont réalisées : rallèle à l’axe principal. La source ponctuelle est
1. L’objet est petit et situé au voisinage de l’axe princi- alors en F , appelé foyer principal objet de la lentille.
pal. En pratique, cela signifie que l’objet AB est vu Ce foyer est réel.
du centre optique sous un petit angle. Dans le cas d’une lentille divergente, (Figure 11.9)
2. La lentille est diaphragmée ; il faut réduire le dia- on part d’un faisceau convergent en un point de
mètre d’ouverture D de la lentille. l’axe principal de la lentille. En déplaçant la lentille,
on trouve le point F de l’axe principal tel que le fais-
ceau émergent soit parallèle. F est le foyer principal
objet de la lentille. Il est virtuel.
O F0 F0 O
F O O F
11.4.3 Les foyers secondaires. Les plans
focaux
;
146 Chapitre 11. Les lentilles sphériques minces
Axe secondaire
Figure 11.13 : Dans le cas d’une lentille divergente, le 11.5.1 Cas d’une lentille convergente
faisceau émerge de la lentille divergente en semblant
provenir d’un point F10 du plan focal image. F10 est un
Soit à déterminer la marche du rayon S I à la sortie
foyer secondaire image.
d’une lentille convergente.
Figure 11.13
Première méthode
F10
O F
Figure 11.16
F
F1 R
Axe secondaire I
Plan focal image
F F0
O
Pour trouver la position de F10 , il suffit de tracer le
rayon incident passant par O et appartenant au fais- S
ceau. Il n’est pas dévié et rencontre le plan focal objet Plan focal
en F10 . Le support de ce rayon est appelé axe secondaire Axe secondaire image
de la lentille.
On trace l’axe secondaire parallèle au rayon S I .
On définit de la même manière le plan focal objet et Cet axe coupe le plan focal image en F10 (foyer secon-
le foyer secondaire objet. daire image). Le rayon S I (parallèle à l’axe secondaire)
émerge de la lentille en passant par le foyer secondaire
Figure 11.14 image F10 .
Plan focal object
Deuxième méthode
F
O
F1 Figure 11.17
F10 R
Axe secondaire
I
F F0
O
Figure 11.15
Plan focal image S
Axe secondaire
Plan focal
image
O
On trace le rayon incident passant par F (foyer princi-
F1
pal objet) et parallèle à S I . Il émerge de la lentille paral-
lèlement à l’axe principale. Il coupe alors le plan focal
au foyer secondaire image F10 . Le rayon S I (parallèle au
;
147 11
11.6. La construction de l’image d’un objet
11.5.2 Cas d’une lentille divergente Image d’un objet réel situé en avant de F
Figure 11.20
d’un objet
B
(1)
F0
0 0
Soit à construire l’image A B donnée par une lentille A 0 F A O
d’un objet AB situé dans un plan de front. A est sur l’axe
principal.
L’image A 0 B 0 est aussi dans un plan de front. A 0 est (2)
sur l’axe principal. Il suffit donc de construire B 0 . A 0 est
la projection orthogonale de B 0 sur l’axe principal.
Pour déterminer B 0 , il suffit de tracer deux rayons. On Dans ce cas, l’image est :
pourra choisir parmi les trois rayons particuliers dont virtuelle ;
nous connaissons la marche : droite (non renversée) ;
Un rayon (1) issu de B , parallèle à l’axe principal, plus grande que l’objet.
émerge de la lentille en passant par le foyer princi-
pal image F 0 .
Un rayon (2) issu de B , passant par le centre optique Image d’un objet virtuel
O , traverse la lentille sans être dévié.
Un rayon issu de B , passant par le foyer principal
objet F émerge de la lentille parallèlement à l’axe Figure 11.21
principal.
(1)
B
B0
F0
(3)
F O A0 A
(2)
;
148 Chapitre 11. Les lentilles sphériques minces
B0
11.6.2 Cas d’une lentille divergente
Nous constatons d’après la construction que l’image
est :
Image d’un objet réel virtuelle ;
renversée ;
plus grande ou plus petite que l’objet suivant la po-
Figure 11.22
sition de l’objet.
B (1)
B0
O F 11.7 Les formules des lentilles
A F 0 A0
minces (Formules de
(2)
Descartes)
B
Image d’un objet virtuel situé entre O et F I
O F0 A0
x0 A F x
Figure 11.23
B0 J
B0
y0
B
;
149 11
11.8. Cas d’un objet à l’infini
A cet effet, on définit deux sens positifs : 3. O A 0 > 0 si l’image est réelle.
horizontalement, c’est le sens de la lumière ; O A 0 < 0 si l’image est virtuelle.
verticalement, nous avons choisi le sens de AB .
OF 0 OF 0 OI JO
− = +
O A0 OA JI JI
JO +OI
1 1 JI
soit O F 0 · − = = =1
O A0 OA JI JI 11.8 Cas d’un objet à l’infini
On tire alors :
1 1 1
− + =
OA O A0 OF 0 Figure 11.26
B∞
;
150 Chapitre 11. Les lentilles sphériques minces
La vergence C d’une lentille mince est l’inverse de sa L’image A 1 B1 sert d’objet (virtuel pour la seconde
distance focale image. lentille qui en donne une image A 2 B2 . Donc
1 1 1
− + + = C2 (11.4)
1 O A1 O A2 O F20
C=
OF 0 L’image A 2 B2 sert d’objet (virtuel pour la troisième
lentille qui en donne une image A 3 B3 . Donc
Remarque. 1 1 1
Le symbole C utilisé pour la vergence vient du fait que − + + = C3 (11.5)
O A2 O A3 O F30
cette grandeur s’est longtemps appelée convergence.
Dans la pratique, les distances focales s’expriment en Et ainsi de suite. . .
mètres et les vergences sont alors en m−1 , unité qui a Additionnons membre à membre les relations précé-
reçu le nom de dioptrie (symbole δ). dentes. Nous avons :
En tenant compte de nos conventions d’orientation : 1 1 1 1 1
− + = + + = C1 + C2 + C3
C est positive pour une lentille convergente ; O A O A 3 O F10 O F20 O F30
C est négative pour une lentille divergente.
Une lentille unique aurait donné de l’objet AB une
image A 3 B3 telle :
1 1 1
− + = =C
11.9.1 L’expression de la vergence d’une OA O A3 OF 0
lentille mince Donc C = C1 + C2 + C3 .
Ce résultat est connu sous le nom de théorème des
La vergence d’une lentille mince est donnée par l’ex- vergences :
pression : Plusieurs lentilles mines accolées équivalent à une
lentille unique dont la vergence est égale à la somme
algébrique des vergences de chaque lentille.
1 1
C = (n − 1) +
R1 R2
C = C1 + C2 + C3 + . . .
;
151 11
11.10. Enoncés des exercices et problèmes
Exercice 2.
11.10 Enoncés des exercices et On se propose, dans les différents cas représentés sur la
figure ci-dessous, de tracer le faisceau émergent ou le
problèmes faisceau incident.
(a)
Exercice 1.
O
F F0 (b)
(b)
O
B
F0 F
F0 O F
(c)
(c)
O
F F0
F O F0
(d)
(d)
O
F0 F F0 F
O
B
;
152 Chapitre 11. Les lentilles sphériques minces
Exercice 3. Exercice 6.
11
Reproduire les schémas suivants et les compléter : Deux lentilles L 1 et L 2 sont telles que :
en construisant les images de l’objet AB ; les distances focales valent respectivement
en traçant la marche d’un faisceau issu de A. f10 = 10 cm et f20 = 20 cm.
Préciser dans chaque cas la nature de l’image. la distance des centres optiques est : O1 O2 = 30 cm.
6.1. Construire la figure et placer les foyers principaux.
B 1
B Prendre l’échelle .
4
6.2. Déterminer, dans le système optique (L 1 , L 2 ) les ca-
F A F0 A F F0 ractéristiques de l’image d’un objet AB de hauteur 1 cm
placé à 20 cm devant la lentille L 1 .
6.3. On note γ1 et γ2 le grandissement des lentilles L 1
(a) (b)
et L 2 dans la situation considérée.
Quel est le grandissement γ du système (L 1 , L 2 ).
B
B Exercice 7.
A 0 F 0 A F
F F On se propose de déterminer la distance focale f d’une
lentille convergente L .
(c) (d) (+)
O A0
Exercice 4. A F F0
;
153 11
11.10. Enoncés des exercices et problèmes
la position et la nature de l’image donnée par le système du film pour avoir une photographie nette ?
des deux lentilles. 11.2. On veut photographier un objet placé à 1 m de la
lentille.
11.2.1. Faire un schéma montrant la formation de
Exercice 9.
l’image et calculer la position de celle-ci par rapport à
la lentille.
Une lentille biconvexe L 1 , dont les faces ont le même
11.2.2. Pour que la photographie soit nette, il faut avan-
rayon de courbure R = 5 cm, est faite d’un verre d’indice
cer la lentille d’une longueur x . Déterminer la valeur de
1,5.
x.
9.1. Calculer la vergence et la distance focale de cette
11.2.3. Jusqu’à quelle distance minimale peut-on
lentille.
prendre des photographies nettes si la lentille peut
9.2. L 1 donne d’un objet réel, situé à 10 cm de son
coulisser au maximum de 6 mm ?
centre optique, une image réelle située à 20 cm de l’objet.
11.3. On photographie maintenant une personne de
Vérifier les résultats de la question précédente.
1,80 m placée à 2 m de la lentille. Quelle est la taille de
9.3. On accole à L 1 une lentille divergente L 2 , de ver-
cette personne sur la photographie ?
gence −20 dioptries. Tracer la marche à travers le sys-
tème des deux lentilles d’un faisceau lumineux parallèle
à leur axe principal.
9.4. On utilise L 1 , seule, pour observer des objets très
petits. L’oeil de l’observateur, placé au foyer principal
image, observe, en fait, l’image de l’objet dans la lentille.
9.4.1. Déterminer la position, la nature et la grandeur de
l’image A 0 B 0 d’un objet réel AB , perpendiculaire à l’axe
principal, de hauteur 1 mm, situé à 4 cm de la lentille. A
quelle distance l’image se trouve-t-elle de l’oeil ?
9.4.2. Construire l’image de l’objet AB dans la lentille
et faire apparaître sur le schéma, l’angle α0 sous lequel
l’observateur voit A 0 B 0 . (Échelles : pour les positions :
1 cm pour 2 cm.) ; pour la grandeur de l’objet : 1 cm pour
2 mm.
9.4.3. Comparer α0 à l’angle α sous lequel l’observateur
verrait à l’oeil nu l’objet AB placé à 25 cm de l’oeil. Quel
avantage présente l’utilisation de la lentille ?
Exercice 10.
Exercice 11.
;
154 Chapitre 11. Les lentilles sphériques minces
(d)
11
11.11 Solutions des exercices et
problèmes
F0 F
B 0 O
(a)
A un rayon émergent dont le prolongement passe par
B le foyer principal image, correspond un rayon inci-
dent parallèle à l’axe principal.
A un rayon émergent parallèle à l’axe principal, cor-
O F0 respond un rayon incident dont le prolongement pas-
F serait par le foyer principal objet.
Nous pouvons alors représenter pour chaque cas le fais-
ceau émergent ((a) et (b)) ou le faisceau incident ((c) et
B0
(d)) (voir figures ci-dessus).
Le rayon incident parallèle à l’axe principal émerge
de la lentille en passant par le foyer principal image.
Le rayon incident passant par le foyer principal objet Solution 2. (p. 151)
émerge de la lentille parallèlement à l’axe principal.
(b) (a)
B0 F1
F0 O F F0
F O
F10
F O F0
B0
(c)
;
155 11
11.11. Solutions des exercices et problèmes
(d)
3.2. l’image est réelle et renversée :
B
F1
F0 F0 A0
O F A F
F10
B0
2.1. Le rayon passant par le centre optique de la lentille 3.3. l’image est virtuelle et droite :
(convergente ou divergente) ne subit aucune déviation.
2.2. Le foyer secondaire est situé à l’intersection du plan
focal et du rayon parallèle au faisceau et passant par le B
centre optique.
B0
2.3. F0 O F
2.3.1. Tous les rayons du faisceau émergent convergent A A0
au foyer secondaire image F10 .
2.3.2. Tous les rayons du faisceau émergent divergent
comme s’ils venaient du foyer secondaire image F10 .
2.3.3. Tous les rayons incidents passent par le foyer se-
condaire objet F1 .
2.3.4. Tous les rayons du faisceau incident irait conver- 3.4. l’image est réelle et droite :
ger au foyer secondaire objet F1 .
Nous avons pour représentation : (voir figure (a), (b), (c),
et (d) ci-dessus). B0
B
B0
B A0
(+)
F O
Le rayon lumineux issu de A, qui arrive à A 0 sans subir
A0 A F0 de déviation passe par le centre optique de la lentille,
ce centre optique étant situé sur l’axe principal.
Position des foyers principaux de la lentille.
Considérons un rayon issu de A et parallèle à l’axe
principal. Ce rayon émerge de la lentille en passant
par le foyer principal image F 0 et par le point A 0 .
F 0 et F étant symétriques par rapport à O , on peut
écrire O F 0 = −O F .
Nature de la lentille.
En tenant compte du sens positif (sens de la lumière)
de l’axe principal, O F 0 > 0. La distance focale O F 0 est
positive. Il s’agit donc d’une lentille convergente.
En tenant compte de l’échelle, la distance focale est :
f = O F 0 = 1 · 10 = 10 cm
;
156 Chapitre 11. Les lentilles sphériques minces
B
Solution 6. (p. 152)
F0 F
O A A0 6.1. Construction de la figure
F2
F1 O1 F10 O2 F20
Marche d’un faisceau allant de B en B 0.
(+) L1 L2
0
B
f10 et f20 étant positives, L 1 et L 2 sont des lentilles conver-
B gentes.
F0 F 6.2. Caractéristiques de l’image A 0 B 0 de AB
O A A0
B
O1 A0 A1 O2
A
;
157 11
11.11. Solutions des exercices et problèmes
A 1 O2 = 30 − 20 = 10 ↔ − O A + AA 0 · O F 0 + O A · O F 0
→ O2 A 1 = −10 cm
−O A O A + AA 0 = 0
Position de A 0 B 0 par rapport à L 2 .
↔ −O A 2 + AA 0 · O F 0 − O A · AA 0 = 0
1 1 1
− + = avec AA 0 = D . posons O F 0 = f . On obtient :
O2 A 1 O2 A 01 O2 F20
O A2 + D · O A + f · D = 0 (S11.1)
O2 F20 · O2 A 1
→ O2 A0 = (S11.1) est une équation du second degré dont l’inconnu
O2 F20 + O2 A 1 est O A.
−20 · (−10) Le discriminant de cette équation est :
= = 20 cm = O2 F2
20 + 10 ∆ = D 2 − 4D · f .
Donc l’image finale A 0 B 0 se forme au foyer principal ob- L’équation (S11.1) n’admet deux solutions (donc deux
jet de L 2 . positions de la lentille) que si :
Grandeur de A 0 B 0 D 2 − 4D · f > 0 donc si D > 4 f .
Pour D > 4 f , l’équation (S11.1) admet deux solutions
A0 B 0 O2 A 0 −20 correspondant à deux positions de O , puisque A est fixe :
γ2 = = = = +2
A 1 B1 O2 A 1 −10
−D + D 2 − 4D · f
p
γ2 >0 → A 0 B 0 a le même sens que A 1 B1 . O1 A =
2
γ2 =2 → A 0 B 0 est deux fois plus grande que A 1 B1 . −D + D 2 − 4D · f
p
et O2 A =
2
En résumé, le système optique (L 1 , L 2 ) donne de AB une O1 O2 =d = O1 A + AO2 = O1 A − O2 A
image A 0 B 0 : D
p
D 2 − 4D · f
virtuelle ; =− +
2 2
renversée ; p
deux fois plus grande que AB . D D 2 − 4D · f
− − −
6.3. Exprimons le grandissement γ en fonction de γ1 et 2 2
γ2 : Æ
O1 O2 = D 2 − 4D · f
A 1 B1 Æ
γ1 = → d = D 2 − 4D · f
AB
A0 B 0 → d 2 =D 2 − 4D · f
γ2 =
A 1 B1 D2 −d2
→f =
A0 B 0 4D
γ= A.N. D = 1,5 m ; d = 64,8 cm ;
AB
1, 52 − 0, 6482
A0 B 0 A 1 B1 f = = 0,305 m = 30,5 cm.
= · 4 · 1, 5
A 1 B1 A 1 B1 7.2. Vérification du résultat.
=γ2 · γ1
γ =γ1 · γ2 = (−1) · (2) = −2
;
158 Chapitre 11. Les lentilles sphériques minces
B0
La distance focale est l’inverse de la vergence.
1 1
f1 = = = 0,05 m = 5 cm.
C1 20
9.2. Orientons l’axe principal de la lentille dans le sens
B
de propagation de la lumière.
Si A est le point de l’objet situé sur l’axe principal et A 0
F0 O A F A0 son image, on a, d’après la formule de position :
1 1 1
C= =− +
OF 0 OA O A0
Avec O A = −10 cm = −0,1 m et
O A 0 = O A + AA 0 = −10 + 20 = 10 cm = 0,1 m
Remarque: On peut vérifier cette construction par le cal- 1 1
cul. C =− + = +20δ.
−0, 1 0, 1
De la formule de conjugaison 9.3. Marche d’un faisceau à travers le système des deux
1 1 1 lentilles.
− + =
OA O A0 OF 0 L1
OA ·OF 0
→ O A0 =
OA +OF 0
avec O A = 15 cm et OF 0 = −20 cm,
(+15) · (−20)
O A0 = = 60 cm
(+15) + (−20)
O A 0 > 0 =⇒ l’image est réelle.
8.2. Vergence et nature de la lentille. L2
D’après la relation de position, la vergence C est : La vergence du système des deux lentilles est donnée par
1 1 1 le théorème des vergences.
C= =− +
OF 0 O A O A0
L’image étant deux fois plus grande que l’objet, C = C1 + C2 = +20 − 20 = 0
A0 B 0 O A0 La vergence du système est nulle. Le système n’est ni
= = −2 (car O A 0 > 0 et O A < 0)
AB OA convergent, ni divergent.
1 1 3 Le faisceau parallèle à l’axe principal émerge du système
C =− − =− parallèlement à l’axe principal.
O A 2O A 2O A
9.4. Caractéristiques de l’image A 0 B 0 :
avec O A = −20 cm = −0,2 m D’après la formule de position,
3 1 1 1
C =− = 7, 5δ =− +
2 · (−0, 2)
OF 0 OA O A0
La vergence étant positive, la lentille est convergente. OA ·OF 0
8.3. Position et nature de l’image donnée par le système =⇒ O A 0 =
des deux lentilles. OA +OF 0
L’image donnée par la lentille convergente est située A.N. OA = −4 cm ; OF = 5 cm ;
à 2 × 20 = 40 cm de son centre optique, donc à (−4) · (+5)
O A0 = = −20 cm.
40 − 25 = 15 cm en arrière du centre optique de la len- (−4) + (+5)
tille divergente pour laquelle elle est objet virtuel. O A 0 < 0 → A 0 B 0 est une image virtuelle.
On se trouve donc ramené au cas de la première ques- Elle est située à 20 cm en avant de la lentille et à
tion. 20 + 5 = 25 cm de l’oeil.
L’image définitive est donc réelle et située à 60 cm de la Grandeur de l’image.
lentille divergente. D’après la formule de grandissement,
A0 B 0 O A0 −20
γ= = = = +5
AB OA −4
;
159 11
11.11. Solutions des exercices et problèmes
;
160 Chapitre 11. Les lentilles sphériques minces
O A 02 = O A 01 + ∆x = 5 + 0, 6 = 5,6 cm
D’après la formule de position,
1 1 1 O A 02 · O F 0
=− + =⇒ O A 2 =
OF 0 O A2 O A 02 O F 0 − O A 02
A.N. O A 02 = 5,6 cm ; OF 0 = −5 cm ;
(5, 6 · (5))
O A2 = = −46,67 cm.
5 − 5, 6
11.5. Taille de la personne sur le film.
Calculons d’abord la distance O A 0 . D’après la formule
de position,
1 1 1 OA ·OF 0
=− + → O A0 =
OF 0 OA O A0 OA −OF 0
A.N. O A = 2 m ; = 5 cm OF 0 = 0,05 m ;
O A 0 = 0,0513 m = 5,13 cm.
Taille de l’image.
D’après la formule de grandissement,
A0 B 0 O A0 O A0
γ= = → A 0 B 0 = AB ·
AB OA OA
A.N. AB = 1,8 m ; O A 0 = 0,0513 m ; O A = 2 m ;
= A 0 B 0 = 0,046 m = 4,6 cm.
;
161 12
L’oeil réduit
12.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
;
162 Chapitre 12. L’oeil réduit
L’oeil constitue un système optique compliqué don- On appelle pouvoir séparateur de l’oeil ou acuité vi-
nant d’un objet une image réelle renversée qui doit se suelle ε, la plus petite distance angulaire de deux point
former sur la rétine. A et B vus séparément.
On peut simplifier ce système optique en le rempla-
çant par une lentille convergente diaphragmée située à Figure 12.3
15 mm de la rétine. A
Figure 12.2 e "
;
163 12
12.5. Les défaut de l’accommodation
;
164 Chapitre 12. L’oeil réduit
;
165 12
12.7. Solutions des exercices et problèmes
;
166 Chapitre 12. L’oeil réduit
1 1
D’après la formule de position, C =− + = 2, 5δ.
12 1 1 1
0, 2 −0, 4
D’après le théorème des vergences,
− + =
OA O A0 OF 0 C = C1 + C2 → C2 = C − C1 = 2, 5 − (−1) = 3, 5
d’où C2 = 3, 5δ.
avec O A = −x , O A 0 = −1,2 m ; O F 0 = 0,36 m. On a donc :
5.3. Rayon de courbure de L 2 .
1 1 1 L’expression de la vergence est donnée par :
+ =
x O A0 O F 0
1 1
OA ·OF 0 C =(n − 1) +
→x = R1 R2
O A0 − O F 0
avec R1 = R2 = R ,
= 0,277 m = 27,7 cm
2 2(n − 1)
4.3. Distance x de l’oeil à la lentille. C2 =(n − 1) →R =
R C2
La lentille L donne de A une image A 0 (située au P.P. de
l’oeil). D’après la relation de position, A.N. n = 1, 5 ; C2 = 3, 5δ ; R = 0,286 m = 28,6 cm.
1 1 1
− + =
OA O A0 OF 0
En orientant l’axe principal dans le sens de propagation
de la lumière, O A = −(0, 30 − x ) ; O A 0 = −(1, 20 − x ).
La relation de position devient :
1 1 1
− − = → x 2 − 1, 5x + 0, 036 = 0
0, 3 − x 1, 2 − x 0, 36
Cette équation du second dégré en x admet deux solu-
tions qui sont :
x1 = 1,47 m et x2 = 0,024 m = 2,4 cm.
La solution x1 = 1,47 m n’a pas de sens physique car la
lentille ne saurait être placée au delà du punctum proxi-
mum.
Par contre la solution x2 = 2,4 cm est logique et nous la
retenons.
;
167 13
;
168 Chapitre 13. Etude de quelques instruments d’optique
13
13.1 Généralités 13.2 La Loupe
Un instrument d’optique permet d’observer des ob- La loupe est une lentille convergente de faible dis-
jets sous un angle supérieur à l’acuité visuelle. On classe tance focale (de l’ordre de quelques centimètres).
les instruments d’optique en deux catégories : Pour que la loupe donne une image virtuelle agran-
les instruments destinés à observer les objets rap- die, il faut que l’objet soit placé entre le plan focal objet
prochés ; exemples : la loupe, le microscope ; et la lentille.
les instruments destinés à observer les objets éloi- L’oeil est placé derrière la loupe, au voisinage du foyer
gnés ; par exemple la lunette astronomique. principal image.
Mettre au point un instrument d’optique, c’est ame- La mise au point se fait en modifiant la distance de
ner l’image entre le punctum proximum et le punctum l’objet à la loupe. La latitude de mise au point est de
remotum de l’observateur. l’ordre de quelques millimètres.
Lorsque l’oeil observe une image à l’infini ou lorsqu’il
La latitude de mise au point est la distance des po-
est placé au foyer image de la loupe, la puissance de la
sitions extrêmes entre lesquelles doit se trouver l’objet
loupe est égale à sa vergence. C’est la puissance intrin-
pour que l’image soit vue par l’observateur.
sèque Pi .
1
Pi =
13.1.3 La puissance d’un instrument OF 0
d’optique Figure 13.1
B
On appelle puissance d’un instrument d’optique le
rapport de l’angle α0 sous lequel on voit l’image (dia- α
α 0
P=
AB
13.2.3 Le grossissement
où α0 est en radians(rad) ; AB en mètres (m) et P en
d étant la distance minimale de vision distincte, on
dioptrie (δ)
démontre que le grossissement de la loupe est :
G =p ·d
13.1.4 Grossissement d’un instrument
d’optique où P en dioptrie (δ) est la puissance de la loupe ; d en
mètre et G est sans unité.
Puisque d dépend de l’observateur, pour cataloguer
On appelle grossissement d’un instrument d’optique,
les loupes du point de vue commercial, on prend une
le rapport du diamètre apparent α0 de l’image au dia- 1
mètre apparent α de l’objet observé à l’oeil nu à la dis- distance d conventionnelle de 25 cm = m et la puis-
4
tance minimale de vision distincte. sance intrinsèque Pi .
α0 On obtient le grossissement commercial :
G=
α Pi
Gc =
4
G n’a pas d’unité car c’est un quotient de deux gran-
deurs de même nature.
;
169 13
13.3. Le microscope
Oculaire
∆, O F10 , O F2 en mètres (m) et Pi en dioptrie (δ).
13.3.4 Le grossissement
B2 G =P ·d
L’image virtuelle définitive A 2 B2 est droite par rap- où P en dioptries (δ) est la puissance de la loupe ; d en
port à A 1 B1 , mais renversée par rapport à l’objet AB . mètre et G est sans unité.
De même, le grossissement commercial est :
Pi
Gc =
4
;
170 Chapitre 13. Etude de quelques instruments d’optique
13
13.4 La lunette astronomique 13.5 Enoncés des exercices et
problèmes
Une lunette astronomique est composée de deux sys-
tèmes optiques assimilables à des lentilles minces :
l’objectif est une lentille convergente de grande dis- Exercice 1.
tance focale, pouvant varier suivant les lunettes, de
1 m à 20 m ; il donne d’un bjet AB situé à l’infini une On veut utiliser une lentille convergente comme loupe.
image A 1 B1 dans son plan focal image ; L’observateur a une distance minimale de vision dis-
l’oculaire est une lentille convergente de quelques tincte d m = 0,25 m et voit distinctement jusqu’à l’infini.
Il place l’oeil au foyer de la lentille.
centimètres de distance focale ; il sert de loupe pour
1.1. Quelle doit être la distance focale maximale f 0 de
observer l’image A 1 B1 . α0
la lentille pour que le rapport = G (Grossissement)
α
Figure 13.3 de l’angle α0 sous lequel on voit l’image sans accommo-
Objectif Oculaire der, c’est-à-dire à l’infini, à l’angle α sous lequel on voit
l’objet, à la distance d m , soit supérieur à l’unité ?
1.2. Le grossissement de la loupe est 5. Quelle est sa dis-
B∞ F10 tance focale ?
A2 F2 A 1 1.3. De combien peut-on déplacer l’objet observé par
α
A∞ O1 O2 F20 rapport à la loupe, pour que l’image se déplace entre d m
et l’infini (punctum remotum de l’oeil normal), la dis-
B1 tance focale étant celle calculée à la question 2 ?
Exercice 2.
;
171 13
13.5. Enoncés des exercices et problèmes
Exercice 5.
L1
5.1. On considère une lentille mince biconvexe L 1 , de
6.2.1. Calculer :
centre optique O1 , faite d’un verre d’indice n = 1, 5, de
La position de l’image A 0 B 0 de AB à travers la lentille
vergence C1 = 100 dioptries.
L1 ;
5.1.1. Déterminer les rayons de courbure des faces de
la dimension algébrique de l’image A 0 B 0 ;
cette lentille sachant qu’ils sont égaux.
Le grandissement de la lentille L 1 dans ces condi-
5.1.2. On dispose d’un objet de grandeur 2,0 cm situé à
tions.
1,5 cm du centre optique de cette lentille dans un plan
6.2.2. L’image A 0 B 0 est-elle réelle ou virtuelle, droite ou
de front devant la lentille.
renversée par rapport à AB ? Justifier les réponses.
Déterminer la position, la nature, le sens et la grandeur
6.2.3. Confirmer la position de l’image par une
de l’image donnée par L 1 (A étant sur l’axe principal).
construction géométrique à l’échelle 1.
Tracer la marche d’un faisceau lumineux issu de B et tra-
3. 6.2.1. On vient alors placer une seconde lentille
versant le système.
mince convergente L 2 , de distance focale image
5.2. On considère à présent une autre lentille mince
L 2 , de centre optique O2 de vergence C2 = 50 dioptries. O2 F20 = 50 mm, de telle façon que O2 A = −40 mm. Les
Un observateur myope veut s’en servir comme loupe. Il deux axes optiques sont confondus.
place dans ce cas son oeil au foyer principal image. Son Représenter le dispositif comprenant L 1 et L 2 et l’objet
punctum proximum est à 8,0 cm et son punctum remo- AB dans sa position ci-dessus (échelle 1).
tum à 40,0 cm. 6.2.2. L’image A 0 B 0 joue le rôle d’objet réel pour la len-
5.2.1. Calculer la latitude de mise au point tille L 2 .
5.2.2. Pour corriger sa myopie, quelles sont la nature et 6.2.3. Calculer la position et la dimension de l’image.
00 00
la vergence de la lentille qu’il doit associer à son oeil ? A B de A 0 B 0 à travers la lentille L 2 . En déduire dans ces
5.3. La lentille L 1 sert d’objectif à un microscope et la conditions le grandissement de la lentille L 2 et le gran-
lentille L 2 d’oculaire. Les deux systèmes sont alors dis- dissement du système optique (L 1 , L 2 ).
;
172 Chapitre 13. Etude de quelques instruments d’optique
00 00
6.2.4. L’image A B est-elle réelle ou virtuelle ? Justifier
13 la réponse.
00 00
6.2.5. Représenter l’image A B sur une construction. 13.6 Solutions des exercices et
Confirmer sa position en traçant la marche du faisceau
lumineux issu de B , limité au départ par les rayons B O1 problèmes
et B I , passant par B 0 et se propageant vers L 2 et au delà
de L 2 .
De quel instrument rapprochez-vous ce système ?
Solution 1. (p. 170)
B1 B
F0
α α0 α0
A1 F A O
dm
;
173 13
13.6. Solutions des exercices et problèmes
;
174 Chapitre 13. Etude de quelques instruments d’optique
4.2. Distance O1 A.
Si l’image A 1 B1 de l’objet AB a travers l’objectif est dans
le plan focal objet de l’oculaire, on a :
O1 A 1 = O1 O2 + O2 F2 (Relation de Chasles)
;
175 13
13.6. Solutions des exercices et problèmes
En remplaçant O1 A 1 par sa valeur trouvée en (S13.1), on avec R1 = R2 = +R (les deux faces étant convexes)
a: 2 2(n − 1)
C1 = (n − 1) →R =
O1 O2 − O2 F20 · O1 F10 R C1
O1 A = 2(1, 5 − 1)
O1 F10 − O1 O2 + O2 F20 A.N. n = 1, 5 ; C1 = 100δ ; R = = 0,01 m = 1 cm.
100
A.N. O1 O2 = 18 cm ; O2 F20 = 5 cm ; O1 F10 = 1 cm. 5.2.
5.2.1. Position de l’image A 1 B1 de l’objet AB :
O1 A = −1,08 cm. (O1 A est négatif ; l’objet AB est bien
En orientant l’axe principal dans le sens de propagation
réel)
de la lumière, la formule de position s’écrit :
4.3. Calcul de la puissance optique P du microscope.
α0 (en radian) 1 1 1 O1 A · O1 F10
P (en dioptrie) = − + = → O1 A 1 =
AB (en mètre) O1 A O1 A 1 O1 F10 O1 A + O1 F10
Considérons le triangle rectangle B1 A 1 O2 on a : 1 1
A.N. O1 A = −1,5 cm ; O1 F10 = = = 0,01 m = 1 cm ;
0A 1 B1 C1 100
tan α = ≈ α0 (S13.2)
O2 A 1 O1 A 1 = 3 cm.
5.2.2. Nature de l’image A 1 B1 :
car α0est petit. Les triangles O1 AB et O1 A 1 B1 sont homo-
thétiques et on a : O1 A 01 > 0 → l’image est réelle.
5.2.3. Sens et grandeur de l’image.
A 1 B1 O1 A 1 O1 A 1 D’après la formule de grandissement, on a :
= → A 1 B1 = · AB
AB O1 A O1 A
A 1 B1 O1 A 1
La relation (S13.2) devient : γ1 = =
AB O1 A
AB O1 A 1
α0 = · (S13.3) +3
O2 A 1 O1 A A.N. O1 A 1 = 3 cm ; O1 A = −1,5 cm ; γ1 = = −2.
−1, 5
La puissance P est alors : γ1 < 0 → L’image est renversée par rapport à l’objet.
α0 O1 A 1
P= = (Les distances étant en m) A.N. A 1 B1
AB O2 A 1 · O1 A |γ1 | = → A 1 B1 = |γ1 | · AB = 2.2 = 4 cm
AB
O1 A 1 = O1 O2 − O2 F20 = 18 − 5 = 13 cm = 0,13 m Construisons la marche d’un faisceau issu de B .
A 1 O2 = F2 O2 = 5 cm = 0,05 m ; 5.3.
O1 A = 1,08 cm = 0,0108 m ; P = 240δ. 5.3.1. Calculons la latitude de mise au point.
1 1
B C2 = 50δ → O2 F20 = = = 0,02 m = 2 cm
C2 50
La latitude de mise au point est la distance des positions
α extrêmes entre lesquelles doit se trouver l’objet pour que
A
l’image reste dans le champ de vision distincte de l’oeil
d
de l’observateur.
4.4. Calcul du grossissement G : Vision au punctum proximum.
AB L’image se trouve au punctum proximum c’est-à-dire
tan α = ≈ α (car α est petit).
d à 8 cm de l’oeil soit à 8−2 = 6 cm du centre optique O2
En utilisant les relation (S13.2) et (S13.3), le grossisse- de L 2 . L’objet se trouve alors à une position A donnée
ment commercial G s’écrit : par la formule de position :
AB · O1 A 1
B2 L2
α0 A 1 O2 · O1 A AB · O1 A 1 d O1 A 1 · d
G= = = · =
α AB A 1 O2 · O1 A AB A 1 O2 · O1 A
B
d F20
Oeil
A.N. d = 25 cm = 0,25 m ; O1 A 1 = 13 cm = 0,13 m ; A2 F2 A O2
A 1 O2 = 0,05 m ; O1 A = 0,0108 m ; G = 60. Relation entre P f2
et G .
PP
En comparant les expressions de P et de G , on constate
que :
O1 A 1
G= ·d =P ·d →G =P ·d
A 1 O2 · O1 A
;
176 Chapitre 13. Etude de quelques instruments d’optique
;
177 13
13.6. Solutions des exercices et problèmes
(1)
AF1
O1 F10 A0
F20
B
(+)
1 cm
1 cm (+)
L1
(+)
6.2.3. Construction géométrique de l’image A 0 B 0 à
(+)
l’échelle 1.
K
L2
B0
J
O2
A F1 F10 F2 F20
O1 A0 O2
B
(+)
B0
A0
1 cm
F2
1 cm (+)
L1
L2
1 cm
1 cm
6.3.
6.3.1. Schéma du dispositif.
O1 O2 = O1 A 0 + A 0 O2 = O1 A 0 − O2 A 0
F10
00 00
6.3.2. Position de l’image A B .
L1
00 00
Déterminons la position A B par rapport à L 2 en cal-
culant O2 A”.
F1
A
1 1 1 O2 A 0 · O2 F20
− + = → O2 A 00 =
O2 A 0 O2 A 00 O2 F20 O2 F20 + O2 A 0
A 00
;
178 Chapitre 13. Etude de quelques instruments d’optique
A 1 B1 A0 B 0 O2 A 0
α= γ= = = −6, 37 → O2 A 0 = −6, 37 · O2 A 1
O1 F10 A 1 B1 O2 A 1
L’angle α0 sous lequel on voit l’image définitive est Portons cette valeur dans la formule de conjugaison :
l’angle que font tous les rayons issus de B1 avec l’axe 1 1 1
du système, après passage à travers l’oculaire. Donc : − + =
A 1 B1 O2 A 1 −6, 37 · O2 A 1 O2 F20
tan (α0 ) = ≈ α0 car α0 est petit.
O2 A 1 1 1 1
A 1 et F2 étant confondus, on a : →− 1+ =
O2 A 1 6, 37 O2 F20
A 1 B1
α0 =
1
O2 F2 → O2 A 1 = −O2 F20 1 +
6, 37
Le rapport G peut alors s’écrire :
A 1 B1 A.N. O2 F20 = 0, 02 → O2 A 1 = −0,0231 m = −23,1 mm.
Par rapport à la question (1), on doit reculer l’oculaire de
α0
O F O1 F1
G= = 2 2 = (23, 1 − 20) = 3,1 mm.
α A 1 B1 O2 F2
Position de l’écran.
O1 F1 L’écran est alors à la distance C2 A 0 de la lentille oculaire,
A.N. O1 F10 = 0,90 m ; O2 F20 = 0,02 m ; G = 45. soit :
Calculons α0 connaissant α O2 A 0 = − 6, 37 · O2 A 1 = −6, 37(−0, 0231)
α0
G= → α0 = G · α = 45 × 0,5° = 22,5° O2 A 0 =0,147 m
α
7.2. Si l’on recule l’oculaire, à partir de la position pré- L’écran est donc à 147 mm derrière l’oculaire.
cédente, l’image A 1 B1 , qui joue le rôle d’objet pour l’ocu-
laire, est en avant du plan focal objet. L’oculaire en don-
nera une image réelle.
L2
L1
B0
B∞
O1 A 1 F2 F20
α F10 O2 A0
B∞
B1
;
179 14
;
180 Chapitre 14. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries C, E
Exercice 2.
Exercice 1. Presbytie
Myopie
Optique géométrique
Hypermétropie
1.1. Réflection et réfraction de la lumière
Dans un vase contenant de l’eau, on introduit un miroir-
pian (M ) dont la surface réfléchissante est inclinée d’un 2.2. Étude du microscope
angle β inconnu sur la surface libre que l’on admettra 2.2.1. Décrire sommairement le principe du micro-
horizontale. scope.
Un rayon lumineux tombe sur la surface de l’eau sous 2.2.2. Définir l’intervalle optique ∆ d’un microscope.
une incidence i = 30°. Après réfraction dans l’eau, il ar- 2.2.3. L’intervalle optique ∆ d’un microscope vaut
rive perpendiculairement sur la surface réfléchissante 10 cm. Son oculaire et son objectif ont respectivement
du miroir. La figure ci-dessous traduit la situation. pour distances focales f1 = 2 cm et f2 = 2 mm.
Calculer sa puissance intrinsèque P .
air
i Exercice 3.
Énergie électrique
β 3.1. Échanges d’énergie dans un circuit électrique
Un générateur (E = 20,00 V, r = 1 Ω) est monté aux
bornes d’une portion de circuit comprenant :
un résistor de résistance R = 20 Ω ;
un moteur l’électrique de f.c.é.m. E 0 = 12 V et de ré-
(M ) eau sistance interne r 0 = 2 Ω.
1.1.1. Tracer la marche du rayon lumineux à travers le et montés en parallèle
système optique. 3.1.1. Faire le schéma du circuit.
1.1.2. Calculer l’angle de réfraction r du rayon lumi- 3.1.2. L’intensité I du courant produit par le générateur
neux dans l’eau. vaut 3,2 V. Calculer :
1.1.3. En déduire la valeur de l’angle d’inclinaison β du 3.1.2.1. Les intensités I1 et I2 des courants respective-
miroir sur la surface libre de l’eau. ment dans le moteur et dans le résistor R .
On prendra l’indice de réfraction de l’eau : 3.1.2.2. Le rendement ρ du moteur.
n = 4/3. 3.1.3. Établir le diagramme des échanges d’énergie
1.2. Lentilles entre les dipôles du circuit ci-dessus lorsque le généra-
1.2.1. Construire graphiquement l’image définitive teur fonctionne.
A 00 B 00 de l’objet AB que donne le système lentille 3.2. Étude d’un alternateur
(L )-miroir-plan (M ) représenté sur la figure ci-dessous. 3.2.1. Énoncer la loi de Lenz.
3.2.2. Établir la liste des éléments principaux d’un alter-
nateur et donner le rôle de chacun.
sens de propagation (M) 3.2.3. Expliquer sommairement le fonctionnement
della lumière (L ) d’un alternateur.
(B )
Exercice 4.
A F O F0
Énergie mécanique
Une voiture de masse m = 1000 kg en mouvement,
aborde une cote qu’on assimile à un plan incliné dans le
sens de la montée, avec une vitesse v0 = 20 m s−1 , la ligne
de plus grande pente du plan est inclinée d’un angle α
;
181 14
14.1. Enoncé des sujets d’examen
sur l’horizontale. Elle se déplace sous l’action d’une force ressort. Calculer, l’intensité F de la force que le ressort
#„
motrice d’intensité constante F et parallèle à la route. exerce sur le solide.
Après avoir parcouru une distance d = 80 m, sa vitesse 5.2.2. On lâche le solide et le ressort se détend, entraî-
ne vaut plus que 18 m s−1 . Les forces de frottement sur nant le solide qui part du repos.
la route sont équivalentes à une force unique d’intensité 5.2.2.1. Définir : énergie mécanique.
constante f = 200 N. 5.2.2.2. Exprimer, l’énergie mécanique du système {res-
4.1. En utilisant le théorème de l’énergie cinétique, cal- sort – solide} à une position quelconque du solide.
culer l’intensité de la force motrice lors du parcours ci- 5.2.2.3. En admettant que l’énergie mécanique du sys-
dessus. tème se conserve, déterminer à quelle distance d de son
4.2. Le niveau de référence pour l’énergie potentielle point de départ la vitesse du solide s’annule.
de pesanteur du système {voiture–Terre} est pris à l’ho-
rizontale du point de la route où commence la montée.
Calculer, à la fin du parcours ci-dessus : Exercice 6.
4.2.1. L’énergie cinétique EC de la voiture.
4.2.2. L’énergie potentielle EP du système {voiture– Optique géométrique
Terre}. 6.1. Le prisme
4.2.3. L’énergie mécanique E du système {voiture– Un rayon S I arrive sous incidence, normale sur la face
Terre}. AC d’un prisme en verre d’indice n = 1,5 et dont la sec-
Prendre sin α = 0,04 et g = 10 N kg−1 . tion principale à la forme d’un triangle rectangle isocèle
(voir figure ci-dessous).
A
45°
14.1.2 Enoncé – Probatoire 2013 S
I
;
182 Chapitre 14. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries C, E
;
183 14
14.1. Enoncé des sujets d’examen
14.1.3 Enoncé – Probatoire 2014 cette hauteur quand l’enfant s’éloigne de la statue.
10.2. Instruments d’optique
10.2.1. A l’aide d’un schéma, donner le principe de for-
Examen: Probatoire Séries: C, E mation et la nature de l’image obtenue par un micro-
scope d’un petit objet placé avant le foyer objet de l’ob-
Session: 2014 Durée: 2 heures
jectif.
Épreuve: Physique Coef.: 3 10.2.2. Un microscope possède les caractéristiques sui-
vantes :
Intervalle optique : ∆ = 16 cm ;
Exercice 9. distance focale de l’objectif : f1 = 5 mm ;
distance focale de l’oculaire : f2 = 5 cm.
Optique géométrique A travers cet appareil, on observe l’image d’un objet AB
9.1. Les lentilles situé à la distance d = 5,15 mm devant l’objectif. Déter-
Une lentille convergente de vergence C = 10 D donne miner la position p 0 par rapport à l’objectif de l’image
d’un objet réel AB = 5 cm normal à l’axe principal une définitive.
image virtuelle 5 fois plus grande.
9.1.1. Déterminer par calcul les positions de :
9.1.1.1. l’objet ; Exercice 11.
9.1.1.2. l’image.
9.1.2. A l’échelle E = 1/5, construire l’objet et de Énergie électrique
l’image. 11.1. Définir la capacité d’un accumulateur.
9.2. Étude d’un prisme. 11.2. Étude de la production d’un courant alternatif.
11.2.1. Énoncer la loi de Lenz.
11.2.2. Une bobine circulaire comportant N = 2000
(N ) spires de rayon moyen r = 15 cm chacune tourne à la
vitesse angulaire ω = 20π rad s−1 autour d’un axe de rota-
A tion vertical (∆). Elle est plongée dans un champ magné-
tique vertical et uniforme de module B = 0,1 T et dont
les lignes de champ, à l’instant t = 0, font un angle ϕ = 0
avec la normale à la bobine. Le schéma ci-dessous pré-
sente la situation.
#„ #„
n 0,5 pt
B
;
184 Chapitre 14. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries C, E
14.2. Le microscope
14.2.1. Donner le principe de fonctionnement d’un mi-
14.1.4 Enoncé – Probatoire 2015 croscope.
14.2.2. Connaissant la position de l’image intermé-
diaire A 0 B 0 , compléter sur le document à remettre avec
Examen: Probatoire Séries: C, E la copie, la construction de l’objet AB et de l’image A 00 B 00
donnée par un microscope.
Session: 2015 Durée: 2 heures
Épreuve: Physique Coef.: 3 Lumière
Objectif Oculaire
B0
Exercice 13. F A 0 F10
F0 F1
Optique géométrique
13.1. Réfraction de la lumière
13.1.1. Calculer l’angle de réfraction limite α d’un
dioptre air-eau.
On donne (indice de réfraction de l’eau) = 4/3.
13.1.2. Dans un vase, on introduit de l’eau jusqu’à une Exercice 15.
hauteur h = 0,25 m. Au fond du récipient, on place une
source lumineuse ponctuelle S qui émet un cône de lu- Énergie électrique
mière d’angle au sommet α = 50°. 15.1. Production de l’énergie électrique
Le schéma ci-dessous traduit la situation : 15.1.1. Donner le principe de fonctionnement d’un al-
H ternateur.
K 15.1.2. Préciser une formule générale et les caractéris-
tiques du courant produit par un alternateur.
β h 15.2. Bilan énergétique dans un circuit électrique
On dispose d’une batterie de f.é.m. E = 12 V et de résis-
tance interne r = 0,6 Ω. Sa capacité Q vaut 60 Ah.
S 15.2.1. Définir la capacité Q d’un accumulateur.
15.2.2. Calculer la quantité d’électricité Q E qu’elle peut
13.1.2.1. Reproduire la figure ci-contre puis schémati-
produire.
ser la marche du rayon lumineux issu de S .
15.2.3. Déterminer la puissance électrique Pe engen-
13.1.2.2. Calculer l’aire A du disque lumineux qu’un œil,
drée si la batterie est mise en court-circuit ?
symétrique de la source S par rapport à la surface libre,
15.2.4. La batterie est montée aux bornes d’un électro-
peut voir dans l’eau.
lyseur de fcém E 0 = 6 V et de résistance interne r 0 = 4 Ω.
13.2. Les lentilles
Calculer l’énergie chimique E c h disponible dans l’élec-
A la distance d = 12 cm en avant d’une lentille conver-
trolyseur après 10 min de fonctionnement.
gente de vergence C = 10 D, on place un objet lumineux
AB = 3 cm.
13.2.1. Déterminer les caractéristiques de son image Exercice 16.
A 0 B 0 (position, nature et taille).
13.2.2. Énoncer le théorème des vergences.
Énergie mécanique
13.2.3. A la lentille ci-dessus, on accole une autre len-
On prendra g = 10 N kg−1
tille et l’image A 0 B 0 se rapproche de la lentille équiva-
16.1. Étude du mouvement d’une balle
lente de 3 cm. Déterminer la nature et la distance focale
A partir du sol, une balle de masse m = 70 g est lancée
de la lentille ajoutée.
verticalement vers le haut avec une vitesse v = 10 m s−1 .
;
185 14
14.1. Enoncé des sujets d’examen
50
50
la balle à l’arrivée au sol.
60
60
16.2. Mouvement d’un pendule
0 90 80 70
70 8
Liquide
Une bille ponctuelle de masse m = 50 g suspendue à un
0 90 80 70
fil rigide de longueur ` = 30 cm est écartée d’un angle
θ = 60° de la verticale. On l’abandonne sans vitesse ini-
70 8
tiale. On prendra l’énergie potentielle de pesanteur égale Air
à zéro sur le sol horizontal situé à 30 cm du point de sus-
60
60
pension de la bille.
50
50
40
Au passage par la position θ = 45°, calculer : 20 1 30
40 30
16.2.1. La vitesse v de la bille. 0 0 10 20
Disque
16.2.2. La valeur de l’énergie potentielle de pesanteur
gradué
EP .
;
186 Chapitre 14. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries C, E
par une lentille mince convergente de distance focale 19.1.1. Le passage des caisses à la vitesse de
14 f = 50,0 mm. v = 5,7 m s−1 provoque la rotation des rouleaux. Calculer
17.3.1. Calculer la vergence de la lentille et donner son la vitesse angulaire des rouleaux.
unité. 19.1.2. Calculer l’énergie cinétique d’un rouleau.
17.3.2. On photographie à l’aide de cet objectif un per- 19.1.3. Sans effectuer de calcul, expliquer pourquoi les
sonnage situé à 2,00 m en avant de celui-ci. colis peuvent être convoyés à vitesse constante de B à
17.3.2.1. Déterminer la position à donner à la pellicule D.
par rapport à l’objectif pour avoir une image nette. 19.2. En E , les colis sont chargés dans des camions
17.3.2.2. Le personnage mesurant 1,80 m et les dimen- grâce à un chariot élévateur qui les monte à une hauteur
sions utiles de la pellicule étant 24 mm×36 mm, peut-on de 1,50 m en 6,0 s.
obtenir l’image entière du sujet photographié ? On fera 19.2.1. Calculer l’énergie nécessaire à l’élévation d’un
les calculs nécessaires. colis.
19.2.2. En déduire la puissance mécanique développée
par le chariot élévateur.
Exercice 18.
;
187 14
14.2. Solution des sujets d’examen
1.2.2. Caractéristiques de A 00 B 00 :
Nature : Image réelle.
Sens : Image renversée par rapport à l’objet AB .
Hauteur :
;
188 Chapitre 14. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries C, E
I1
Solution 4. (p. 180)
14 I2
I Énergie mécanique
#„
4.1. Intensité de la force motrice F :
M (E 0 , r 0 )
(E , r ) R
Le bilan des forces extérieures appliquées à la voiture
étant : Force s’exerçant sur la voiture :
#„
RN
#„
F
A
3.1.2.
3.1.2.1. Intensités I1 et I2 de courants :
D’après la loi d’Ohm aux bornes des dipôles, on a : #„
f
UAB = E − r I α
Ep p = 0
UAB = R I2
#„
UAB = E 0 + r 0 I1 P
;
189 14
14.2. Solution des sujets d’examen
Énergie potentielle de pesanteur est l’énergie que pos- (ressort solide) à une position quelconque du solide :
sède un système du fait de la position de son centre
Em = E c + Ep
d’inertie par rapport à la Terre.
5.1.2. 1 1
or E c = m v 2 et Ep = k x 2
5.1.2.1. Énergie potentielle de pesanteur du système : 2 2
1 1
O Soit Em = m v + k x 2
2
2 2
α L 5.2.2.3. Distance d de son point de départ à laquelle la
vitesse du solide s’annule :
B
G1 G0 G2
h
∆l ∆l 0
C d
(2)
Solution 6. (p. 181)
En appliquant le principe de l’énergie cinétique
à la sphère entre les positions (1) et (2), on a :
# „ Optique géométrique
∆EC = W (Fe x )
P
6.1. Le prisme.
#„ #„ 6.1.1. Angle d’incidence r 0 du rayon transmis sur la face
⇔ E C2 − E C1 = W ( P ) + W ( T )
AB :
E = 0 car v = 0 On a : A = r + r 0 , or i = r = 0
C1 1
or : #„
W ( T ) = 0, car tangente à la trajectoire. ⇒ r 0 = A = 45°
#„
⇒ E C2 = W ( P ) 6.1.2. Angle de réfraction limite λ du dioptre air-verre :
1 1 1
⇔ m v 2 = mg h ⇔ m v 2 = mg L (1 − cos α) on a : sin λ =
2 2 n
1
⇒ v = [2g L (1 − cos α)] 2 A.N. : sin λ = 0,6666 ' 0,67 ⇒ λ = 41,81°.
6.1.3. Tracé de la marche du rayon lumineux à travers le
A.N. : v = 1,537 m s−1 ' 1,57 m s−1 prisme :
5.2. Solide accroché à un ressort horizontal.
5.2.1. Force exercée par le ressort sur le solide.
F = k ∆`
A.N. : ∆` = 4 cm ; F = 2 N
5.2.2.
5.2.2.1. Définition.
L’énergie mécanique d’un système est la somme de son
énergie cinétique et son énergie potentielle.
5.2.2.2. Expression de l’énergie mécanique du système
;
190 Chapitre 14. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries C, E
Aucune marque distinctive n’est admise 7.2.1. Explication de l’expression « lorsque la lunette est
14 A afocale »
N Cela signifie que le foyer principal image de l’objectif et
45° le foyer principal objet de l’oculaire sont confondus.
I 7.2.2.
S
r0 I0 7.2.2.1. Distance entre les centres optiques de l’objectif et
D
de l’oculaire :
on a : O1 O2 = O1 F10 + O2 F20
C B
A.N. : O1 O2 = 303 cm
R
7.2.2.2. Grossissement G de la lunette.
6.1.4. Déviation D subie par le rayon lumineux :
O2 F20
D = 90° on a : G =
O1 F10
6.2. Les lentilles minces.
A.N. : G = 100.
6.2.1. Construction de l’image A 00 B 00 de l’objet AB don-
née par le système de lentille L 1 et L 2
L1 L2
Solution 8. (p. 182)
B Énergie électrique
F20 A 0A 00 F2 8.1. Accumulateur au plomb.
A F1 O1 O2 8.1.1. Identification des courbes et justification :
F10
B 00 E (V) E (V)
B0
2 2
6.2.2. Vérification de la position de l’image intermé-
diaire A 0 B 0 obéit à la relation de conjuguaison : a b
D’après la relation de conjuguaison,
1 1
1 1 1 0 5 10 t (h) 0 5 10 t (h)
− = ,
O1 A 0 O1 A O1 F10
Courbe de décharge de l’accumulateur, car la f.é.m.
donc : diminue au cours du temps.
O1 F10 · O1 A Courbe de charge de accumulateur, car la f.é.m. aug-
O1 A 0 = . mente au cours du temps.
O1 F10 + O1 A
8.1.2. Description d’un élément de batterie plomb–acide
En prenant pour échelle : 1 cm ↔ 1 division. sulfurique :
A.N. : O1 F10 = 1,5 cm ; O1 A = 3 cm ; O1 A 0 = 3 cm Électrode positive : plaque de plomb dans laquelle est
inséré le dioxyde de plomb (PbO2 ) ;
Électrode négative : plaque de plomb dans laquelle
Solution 7. (p. 182) est inséré le plomb spongieux (Pb).
Électrolyte : solution d’acide sulfurique.
Œil et les instruments d’optique 8.1.3. Si la f.é.m. de décharge devient inférieure à 1,6 V
7.1. L’œil. pour une cellule de batterie plomb-acide sulfurique, il
7.1.1. Définition : Le punctum proximum est le point de y a risque de sulfatation ; c’est-à-dire la saturation de la
l’axe optique le plus rapproché que l’œil peut voir nette- solution en sulfate de plomb. Ce qui conduit à la détério-
ment en accommodant au maximum. ration de batterie.
7.1.2. Le défaut d’accommodation de cet l’œil est la 8.1.4. Avantages des accumulateurs plomb–acide sulfu-
myopie. rique :
Justification : Son punctum remotum est inférieur à ce- Ils fournissent une énergie électrique importante ;
lui d’un œil normal (ou son punctum proximum est in- Ils ne polluent pas lorsque le recyclage est bien suivi.
férieur à celui d’un œil normal). 8.2. Caractéristiques d’un groupe électrogène.
7.1.3. Nature et vergence des lentilles de correction : 8.2.1. AC signifie alternative current (ou courant alter-
Nature : lentille divergente. natif).
Vergence : 8.2.2.
1 8.2.2.1. Source d’énergie utilisée par le groupe électro-
C= gène : Le carburant.
OF 0
1 8.2.2.2. Forme d’énergie transformée par l’alternateur
or : O F 0 = −Dm ⇒ C = − en énergie électrique : L’énergie mécanique.
Dm
8.2.2.3. Diagramme des conversions des formes d’éner-
A.N. : Dm = 100 cm = 1 m ; C = −1D gie.
7.2. La lunette astronomique.
;
191 14
14.2. Solution des sujets d’examen
A
8.3. Information apportée par l’indication « Facteur de I1
λ1 D
puissance = 1 ». D
r λ2
Conducteur ohmique (ou que la puissance moyenne est) r 0
I2
maximale.
R
8.4. Rendement électrique de l’alternateur :
Pe
on a : ρ =
Pm 9.2.2. Représentation de l’angle de déviation D : Voir
Schéma ci-dessous
où Pe : puissance nominale à charge ; Pm : puissance
9.2.3. Rappel des quatre formules principales du
maximale.
prisme :
A.N. : Pe = 900 V A; Pm = 1000 V A;
ρ = 0,9 = 90 %.
sin i = n sin r A =r +r0
1
sin i 2 = n sin r
0 D = i 1 + i 2 − A
Optique géométrique or : A = r + r 0 = 2r
9.1. Les lentilles A
⇒r = (14.1)
9.1.1. Détermination par calcul : 2
9.1.1.1. De la position de l’objet : et Dm = i 1 + i 2 − A ⇔ Dm = 2i 1 − A
D’après la formule de conjuguaison,
Dm + A
1 1 ⇒ i1 = (14.2)
− =C 2
O A0 OA D’après la deuxième loi de Descartes relative à la réfrac-
or : A 0 B 0 = 5AB ⇔ O A 0 = 5O A tion
1 1 4 sin i 1 = n sin r (14.3)
⇒ − =C ⇔− =C
5O A OA 5·OA (14.1) et (14.2) dans (14.3)
4
⇒ OA = − Dm + A
A
5C ⇒ sin = n sin (14.4)
2 2
A.N. : O A = −0,08 m = −8 cm
9.1.1.2. De la position de l’image : La relation (14.4) permet d’avoir :
Dm + A
O A 0 = 5O A sin
2
A.N. : O A 0 = −0,4 m = −40 cm n=
A
9.1.2. Construction de l’objet et de l’image : sin
2
B0 A.N. : n = 1,52
;
192 Chapitre 14. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries C, E
= O2 A 2 + O1 F10 + ∆ + O2 F20
Objectif
A.N. :
B A 0F10 F2 A1
O1 A 2 = −110,037 mm ' −110 mm = −11 cm
A F1O1 O2 F20 Donc l’image définitive est à 11 cm en avant de l’objectif.
B1
Oculaire
Solution 11. (p. 183)
B0
Énergie électrique
Nature de l’image : Image virtuelle. 11.1. Définition :
10.2.2. Position de l’image définitive par rapport à l’ob- La capacité d’un accumulateur est la quantité d’électri-
jectif : cité que peut fournir cet accumulateur à la décharge.
Position de l’image intermédiaire par rapport à l’objec- 11.2.
tif : 11.2.1. Énoncé de la loi de Lenz :
Le sens du courant induit est tel que par ses effets élec-
1 1 1
on a : − = tromagnétiques, il s’oppose toujours à la cause qui lui a
O1 A 1 O1 A O1 F10 donné naissance.
11.2.2.
O1 A · O1 F10
⇒ O1 A 1 = 11.2.2.1. Expression de θ (t ) :
O1 A + O1 F10
θ (t ) = ωt
A.N. : O1 A = −5,15 mm, O1 F10 = 5 mm,
ω en t en s et θ en rad.
rad s−1 ,
O1 A 1 = 171,666 mm 11.2.2.2. Expression du flux ϕ(t ) :
Position de l’image intermédiaire par rapport à l’oculaire :
ϕ(t ) = N B S cos θ or : S = πr 2 , θ = ωt
on a : O1 A 1 = O1 O2 + O2 A 1
⇒ ϕ(t ) = πr 2 N B cos ωt
⇒ O2 A 1 = O1 A 1 − O1 O2 (14.1)
11.2.2.3. Montrons qu’il nait un courant alternatif dans
le circuit.
or : O1 O2 = O1 F10 + F10 O2 ϕ étant une fonction sinusoïdale du temps, varie. De
plus la fonction sinusoïdale est alternative ; ce qui pro-
= O1 F10 + F10 F2 + F2 O2
voque la naissance d’un courant induit alternatif sinu-
et F10 F2 = ∆ soïdal, qui se manifeste par le déplacement de l’aiguille
de l’ampèremètre autour de zéro entre deux positions
⇒ O1 O2 = O1 F10 + ∆ + F2 O2 (14.2) externes.
11.2.2.4. Valeur maximale de l’intensité du courant :
(14.2) dans (14.1) D’après la loi de Pouillet, on a :
⇒ O2 A 1 = O1 A 1 − (O1 F10 + ∆ + F2 O2 ) Em
Im =
R
A.N. : F2 O2 = O2 F20 = 5 cm = 50 mm,
dφ
∆ = 16 cm = 160 mm or : e = − = πr 2 N B ω sin ωt
dt
O2 A 1 = −43,334 mm
Position de l’image définitive par rapport à l’oculaire : d’où Em = πr 2 N B ω
Soit
1 1 1
on a : − = Em πr 2 N B ω
O2 A 2 O2 A 1 O2 F20 Im = =
R R
O2 A 1 · O2 F20 A.N. : Im = 0,4436A ' 0,44A.
⇒ O2 A 2 =
O2 A 1 + O2 F20
A.N. : O2 A 2 = −325,037 mm
;
193 14
14.2. Solution des sujets d’examen
#„ # „ #„ na i r
⇔ EC B − EC A = W ( P ) + W (RN ) + W ( f ) sin α =
ne a u
EC A = 0 car vA = 0
or : # „ # „ #„ 3
W (R N ) = 0 car R N ⊥ `
A.N. sin α = ⇒ α = 48,59° ' 48,6°
4
13.1.2.
#„ #„ 13.1.2.1. Tracée de la marche des rayons lumineux issus
d’où EC B = W ( P ) + W ( f )
de S :
1
⇔ m v 2 = mg ` sin β − f `
2
1 H
2` 2
⇒v = (mg sin β − f ) K
m
A.N. : v = 26,077 m s−1 ' 26,08 m s−1 β h
12.2. Énergie mécanique à la fin du trajet :
E = E B = EC B + EPB
S
1
or : EC B = mv2 13.1.2.2. Calcul de l’aire du disque :
2
EPB = mg h = mg t (L − l ) sin β on pose : R = H K ⇒ A = πr 2
1 R
d’où E = m v 2 + mg (L − `) sin β et tan β = ⇒ R = h tan β
2 h
α 2
A.N. : E = 39 427,488 J ⇒ A = π(h tan β )2 = π h tan
12.3. Calcul la vitesse v 0 acquise : 2
D’après le théorème de l’énergie cinétique :
α 2
#„ A = π h tan
∆EC = W ( F e x )
P
2
#„ # „ #„
⇔ EC0 B − EC A = W ( P ) + W (RN ) + W ( f ) A.N. A = 0,0426 m2 = 4,26 × 10−2 m2
EC A = 0 car vA = 0 13.2. Les lentilles :
or :
# „ # „ #„ 13.2.1. Caractéristiques de l’image A 0 B 0 :
W (R N ) = 0 car R N ⊥ ` Position : D’après la formule de conjugaison :
#„ #„ 1 1
d’où EC0 B = W ( P ) + W ( f ) − =C
O A0 OA
1 2 OA
⇔ m v 0 = mg ` sin β − 3` · f ⇒O A 0 =
2
1/2 1+C ·OA
6`
⇒ v 0 = 2g ` sin β − f A.N. O A 0 = 0,6 m = 60 cm
m
Donc l’image est à 60 cm derrière la lentille.
# „
A.N. : v 0 = 8,94 m s−1 Nature : l’image est réelle car O A 0 > 0.
;
194 Chapitre 14. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries C, E
Oculaire
⇒ A0 B 0 =
Objectif
· AB
OA Lumière
;
195 14
14.2. Solution des sujets d’examen
or : ECP = 0, car v f = 0 θ
l
1 v2 θ0 l
⇔ − m v 2 = −mg h ⇒ h =
2 2g #„
M T
A.N. h = 5 m. h
16.1.2. Intensité f de la résultante des forces de frotte- N
ments de l’air : h0
Le bilan des forces extérieures appliqués à la balle étant : K #„
P H
(Sol)
#„
h P
(Sol)
;
196 Chapitre 14. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries C, E
z
14 14.2.5 Solution – Probatoire 2016 Ouverture 1
Tube
P1
Optique géométrique
17.1. Réfraction de la lumière
17.1.1. Schéma complété :
Lanterne demi-cylindre
P2
Ouverture 2
0 0 10 20
20 1 N 30
30 40
40 z0
50
50
60
i1
0 90 80 70
70 8
1 1
Air i2 C= =
OF 0 f
60
60
50
50
40
40 A.N. : C = 20 D
30
20 1
0 0 10 20
30 17.3.2. 17.3.2.1. Position de la pellicule :
Disque D’après la formule de conjuguaison :
gradué
1 1 OA ·OF 0
− ⇒ O A0 =
O A0 OA OA +OF 0
Mesure de l’indice de réfraction d’un liquide
A.N. : O A = −2,00 m
17.1.2. Valeurs des angles d’incidence et de réfraction : O A 0 = 0,051 28 m = 51,28 mm
Angle incidence : i 1 = 27°. Donc la pellicule doit être à 51,3 mm derrière l’objectif.
Angle de réfraction : i 2 = 38°. 17.3.2.2. Taille de l’image du personnage :
17.1.3. Liquide placé dans la cuve : D’après la formule du grandissement, on a ;
D’après la deuxième loi de Descartes relative à la réfrac-
tion : A0 B 0 O A0 O A0
γ= = ⇒ A0 B 0 = AB
sin i 2 AB OA OA
n sin i 1 = sin i 2 ⇒ n =
sin i 1 A.N. : AB = 1,80 m, O A = −2,00 m,
A.N. : n = 1,356 A 0 B 0 = 46,152 mm ' 0,046 m
Donc le liquide placé dans la cuve est l’acétone. La taille de l’image est supérieure aux dimensions utiles
17.2. Le prisme de la pellicules ; Donc on ne peut pas obtenir l’image en-
17.2.1. Représentation du trajet de deux rayons lumi- tière du personnage photographié.
neux parallèles :
Sur l’hypoténuse de chacun des prismes, l’angle d’inci-
Solution 18. (p. 186)
dence est i = 41,8° ; cet angle est supérieur à l’angle de
réfraction limite λ = 41,8° ; Donc il y a réflexion totale.
Quelques instruments d’optique
D’où la représentation du trajet des deux rayons lumi-
18.1.
neux :
18.1.1. Définition :
Une lunette astronomique est dite afocale lorsque le
foyer principal image de l’objectif est coufondu au foyer
principal objet de l’oculaire.
18.1.2. Trace de la marche à travers la lunette de deux
rayons issus de E .
;
197 14
14.2. Solution des sujets d’examen
colis :
L1 L2
E = mg h
E∞ θ0
A1 A.N. : E = 12 000 J = 1,2 × 104 J
F2 19.2.2. Puissance mécanique développée par le chariot
F10 élévateur :
θ
θ O2 E
F1 O1 F20 P=
B1 λ
A.N. : P = 2000 W
E∞
Solution 20. (p. 186)
O1 F10 A U1 U3 M
⇒G =
O2 F20 U2
A.N. : G = 8
18.2. Position de image intermédiaire E1 :
D’après la formule de conjuguaison appliquée à l’ocu- R
laire,
D’après la loi des tensions :
1 1 1
− = U = U1 + U2 + U3
O2 A 0 O2 A 1 O2 F20
or : U1 = 0 car la résistance de l’ampèremètre est négli-
O2 F20 · O2 A 0 geable :
⇒ O2 A 1 =
O2 F20 − O2 A 0 U = E − r I2 ; U2 = R I2 ; U3 = E 0 + r 0 I2
A.N. O2 A 0 = O2 F20 + F20 A 0 = 40 − 960 = −920 mm ;
⇒ E − r I2 = R I2 + E 0 + r 0 I2
O2 F20 = 40 mm ; O2 A 1 = −38,33 mm
⇔ E − E 0 = (r + r 0 + R )I2
E −E0
Solution 19. (p. 186) d’où I2 =
r +r0 +R
20.2.2. Calcul de E 0 :
Énergie mécanique dans un entrepôt
19.1. E −E0
I2 = ⇒ E 0 = E − (r + r 0 + R )I2
19.1.1. Calcul de la vitesse angulaire des rouleaux. r +r0 +R
v A.N. : E 0 = 7,2 V
v = Rω ⇒ ω = 20.2.3. Puissance consommée par chacun des récep-
R
teurs :
A.N. : ω = 142,5 rad s−1
par le moteur :
19.1.2. Énergie cinétique d’un rouleau :
1 Pm = U3 I2 = (E 0 + r 0 I2 )I2
Ec = J∆ ω2
2 A.N. : Pm = 12,96 W
A.N. : EC = 649,8 J par le resistor :
19.1.3. Les colis peuvent être convoyés à vitesse Pr = U2 I2 = R I22
constante de B à D , car il y a les frottements.
19.2. A.N. : Pr = 6,91 W ' 6,9 W
19.2.1. Calcul de l’énergie nécessaire à l’élévation d’un
;
198 Chapitre 14. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries C, E
www.simo.education
;
199 15
;
200 Chapitre 15. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries D, TI
;
201 15
15.1. Enoncé des sujets d’examen
cée à 2 cm en avant d’une lentille convergente (L ) de dis- 5.2.1. Une pile et un accumulateur permettent tous
# „
tance focale f = 5 cm. L’objet AB est perpendiculaire à deux de produire du courant électrique continu. Quelle
l’axe principal de la lentille, A étant sur l’axe. différence fondamentale y a-t-il entre une pile et un ac-
4.1.1. En utilisant une échelle que vous indiquerez, cumulateur ?
# „ # „
construire l’image A 0 B 0 donnée de AB par la lentille (L ). 5.2.2. Un générateur (G ) de f.é.m. E = 3 V et de résis-
4.1.2. Déterminer par le calcul la position et la nature tance interne r = 3,2 Ω alimente le moteur d’un jouet, de
# „ f.c.é.m. E 0 = 2 V et de résistance interne r 0 = 1,8 Ω. Déter-
de l’image A 0 B 0 .
4.2. Défauts de l’œil miner ;
4.2.1. Définir pour un œil les termes : Punctum proxi- 5.2.2.1. l’intensité I du courant qui traverse le moteur
mum (PP) ; Punctum remotum (PR). du jouet ;
4.2.2. Citer les défauts d’accommodation de l’œil. 5.2.2.2. la puissance électrique totale fournie par le gé-
4.2.3. Après consultation et examen d’un œil, l’ophtal- nérateur (G ) ;
mologue fournit les informations suivantes au patient : 5.2.2.3. la puissance électrique transférée au moteur ;
votre œil est trop convergent ; 5.2.2.4. le rendement énergétique du générateur.
votre distance maximale de vision distincte est
D = 2 m.
Les informations données ci-dessus montrent que cet
œil est myope. Donner la distance focale d’une lentille Exercice 6.
correctrice que le patient peut coller à son œil pour ra-
mener son (PR) à l’infini. Énergie mécanique
4.3. Lunette astronomique A
L’objectif et l’oculaire d’une lunette astronomique ont (S )
respectivement pour vergence : C1 = 20 D et C2 = 50 D.
4.3.1. Calculer la distance focale de chacune de ces
deux lentilles.
4.3.2. Cette lunette est utilisée pour observer un objet
très éloigné. L’observateur effectue une mise au point de B
telle sorte que la distance O1 O2 entre les centres optiques hA
de l’objectif et de l’oculaire soit égale à 7 cm. C D
Tracer jusqu’à son émergence, la marche d’un rayon lu- (∆)
hB
mineux incident qui arrive sur l’objectif parallèlement à hC
l’axe optique du système.
Sol
Exercice 5.
Un petit solide (S ) de masse m = 250 g, peut glisser sans
Energie électrique frottements sur une piste dont le profil est donné ci-
5.1. Production d’une tension alternative dessus. Le solide est abandonné sur la piste sans vitesse
5.1.1. Déplacement d’un aimant devant une bobine initiale en A situé à l’altitude hA = 85 cm du sol. Soient
On considère un circuit fermé, constitué d’une bobine B et C deux points de la trajectoire suivie par le solide,
et d’un galvanomètre. Lorsqu’on approche le pôle sud tels que hB = 42 cm, et hC = 25 cm. On prend le plan ho-
d’un aimant droit de la bobine suivant l’axe de celle-ci, rizontal passant par C comme niveau de référence pour
l’aiguille du galvanomètre dévie. l’énergie potentielle de pesanteur.
5.1.1.1. Comment appelle-t-on le phénomène phy- 6.1. Faire le bilan des forces extérieures qui s’appliquent
sique ainsi mis en évidence ? sur le solide en un point quelconque de la piste.
6.2. Calculer :
5.1.1.2. Quelle en est la cause ? #„
5.1.1.3. Préciser l’inducteur et l’induit. 6.2.1. le travail W ( P ) effectué par le poids du solide
5.1.1.4. Faire un schéma de l’expérience et y indiquer entre A et B ;
le sens du courant induit dans la bobine. 6.2.2. l’énergie mécanique du système {solide-Terre}
5.1.2. L’alternateur lorsque le solide est en A ;
5.1.2.1. Un alternateur comprend deux parties princi- 6.2.3. l’énergie cinétique du solide en C .
pales. Quel nom donne-t-on : 6.3. Montrer que l’énergie cinétique du solide lorsqu’il
5.1.2.1.1. à la partie mobile ? arrive à l’extrémité D de la piste, est égale à celle en C (la
5.1.2.1.2. à la partie fixe ? portion C D de la piste est horizontale).
5.1.2.2. Un aimant droit constituant la partie mobile 6.4. En quittant la piste en D , le solide heurte l’extré-
d’un alternateur, tourne avec une vitesse angulaire mité d’une règle, mobile autour d’un axe horizontal (∆)
constante ω = 125 rad s−1 . Son moment d’inertie par passant par son centre de gravité et de moment d’iner-
rapport à l’axe de rotation est J = 5,12 × 10−4 kgm2 . En tie J = 6,1 × 10−3 kgm2 . La règle initialement immobile
admettant que le transfert de l’énergie mécanique en se met en rotation. On admet que le solide transfère au
énergie électrique dans cet alternateur s’effectue avec cours du choc, les 4/5 de son énergie cinétique à la règle.
un rendement de 75 %, déterminer l’énergie électrique 6.4.1. Calculer la vitesse initiale de rotation ω0 de la
que peut fournir cet alternateur. règle.
5.2. Production du courant continu 6.4.2. Cette vitesse décroît régulièrement jusqu’à s’an-
nuler. Interpréter, en faisant un inventaire des forces qui
s’appliquent sur la règle.
On prendra g = 10 N kg−1 .
;
202 Chapitre 15. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries D, TI
pareils suivants :
15 15.1.3 Enoncé – Probatoire 2014
Un générateur (E = 12 V; r = 0,5 Ω).
Un moteur électrique (E 0 = 4,5 V; r 0 = 1 Ω).
Un résistor de résistance R = 13,5 Ω.
Examen: Probatoire Séries: D, TI 8.2.1. Faire un schéma du circuit.
8.2.2. Calculer l’intensité I du courant dans le circuit.
Session: 2014 Durée: 2 heures 8.2.3. Déterminer le rendement ρ du moteur.
8.2.4. Calculer l’énergie W consommée par effet Joule
Épreuve: Physique Coef.: 2
pendant 1 h 15 min dans le circuit en kilojoules.
8.2.5. Établir le diagramme des échanges des énergies
Exercice 7. dans le moteur.
Objectif Oculaire
C0 F1 F10 F2 F20 α
Exercice 8.
Énergie électrique
8.1. Production d’un courant électrique 15.1.4 Enoncé – Probatoire 2015
8.1.1. Courant continu
Faire un schéma annoté de la pile Daniell puis écrire les
équations aux électrodes. Examen: Probatoire Séries: D, TI
8.1.2. Courant alternatif
8.1.2.1. Définir un courant alternatif. Session: 2015 Durée: 2 heures
8.1.2.2. Donner une allure graphique du courant ci- Épreuve: Physique Coef.: 2
dessus défini en fonction du temps. On montrera sur la
courbe la période et l’amplitude du courant.
8.2. Énergie électrique dans une portion de circuit
Un circuit électrique comporte, Montés en série les ap-
;
203 15
15.1. Enoncé des sujets d’examen
;
204 Chapitre 15. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries D, TI
www.simo.education
1.2. L’œil réduit :
1.2.1. Schéma annoté de l’œil réduit :
;
205 15
15.2. Solution des sujets d’examen
Diaphragme (pupille) Lentille covergente 2.3. Énergie électrique consommée dans une portion de
(cristallin) circuit :
2.3.1. Vérifions que I0 = 1A :
R1
Axe I0
principal Rétine (écran)
R2
I0
15 mm
;
206 Chapitre 15. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries D, TI
;
207 15
15.2. Solution des sujets d’examen
4.2.3. Distance focale de la lentille correctrice : Si E e est l’énergie électrique produite par l’alternateur,
OF 0 = −D m = −2m Ee 1
on a : η = ⇒ E e = ηEm = η J ω2
Em 2
4.3. Lunette astronomique :
4.3.1. Calcul de la distance focale des lentilles : A.N. : E e = 3 J
5.2. Production du courant continu :
1
on a : O F 0 = 5.2.1. La différence fondamentale entre une pile et un
C accumulateur est que :
A.N. : O1 F10 = 0,05 m = 5 cm L’accumulateur est rechargeable alors que la pile n’est
O2 F20 = 0,02 m = 2 cm pas rechargeable.
4.3.2. Tracé de la marche d’un rayon lumineux incident 5.2.1.1. Intensité du courant qui traverse le moteur :
qui arrive sur l’objectif parallèlement à l’axe optiques. D’après la loi de Pouillet :
E −E0
I=
Objectif Oculaire r +r0
A.N. : I = 0,2A
5.2.1.2. Puissance électrique totale fournie par le géné-
F2 O2 F20 rateur :
F1 O1 F10 Pf = E I
A.N. : Pf = 0,6 W
5.2.1.3. Puissance électrique transférée au moteur :
P = U I = (E − r I )I
i S N B
hA #„
P D
C
hB (∆)
hC
5.1.2. L’alternateur :
5.1.2.1. Nom donné aux parties principales d’un alter- Sol
nateur :
Partie Nom 6.2.
Partie mobile Rotor 6.2.1. Travail du poids du solide entre A et B :
#„
Partie fixe Stator WAB ( P ) = −mg h (hA − hB )
#„
5.1.2.2. Énergie électrique que peut fournir l’alterna- AN. WAB ( P = 1,075 J.
teur : 6.2.2. Énergie mécanique du système (solide–Terre) en
A:
1
on a : Em = EC = J ω2 E (A) = mg (hA − hC )
2
énergie mécanique transformée en énergie électrique. AN. E (A) = 1,5 J.
6.2.3. L’énergie cinétique du solide en C :
;
208 Chapitre 15. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries D, TI
Les frottements étant négligeables, le système est conser- Plusieurs lentilles minces accolées équivalent à une len-
15 vatif soit : tille unique dont la vergence est égale à la somme algé-
brique des vergences de chaque lentille.
E (A) = E (C )
⇔ E (A) = EC (C ) + EP (C ) or : EP (C ) = 0 C = C1 + C2 + C3 + . . .
;
209 15
15.2. Solution des sujets d’examen
+ −
Cu Zn
Solution 9. (p. 202)
Énergie mécanique
×××××××
9.1. Travail d’une force en rotation
9.1.1. Calcul de l’intensité de la force F :
On a :
Solution de sulfate Cristaux de sulfate
de cuivre (Cu2+ + SO24 – ) de cuivre (CuSO24 – ) W
W = M · θ = F · ` · 2πη ⇒ F =
2πη`
AN. F = 2,438 N ' 2,4 N
Équation des réactions aux électrodes :
9.1.2. Phénomène qui permet d’admettre l’existence
A l’anode (−) : Zn −−→ Zn2+ + 2 e−
des pertes que l’on néglige :
A la cathode (+) : Cu2+ + 2 e− −−→ Cu
Le couple de forces résistantes qui fait chauffer la meule.
8.1.2. Courant alternatif
9.2. Théorème de l’énergie cinétique et énergie méca-
8.1.2.1. Définition :
nique :
Un courant alternatif est un courant dont les valeurs sont
9.2.1. Énoncé du théorème de l’énergie cinétique :
alternativement positive et négative.
La variation de l’énergie cinétique d’un système entre
8.1.2.2. Allure graphique d’un courant alternatif.
deux instants est égale à la somme algébrique des tra-
j vaux de toutes les forces agissant sur le système entre
ces instants.
X #„
∆EC = W (F )
Im
9.2.2.
O
t 9.2.2.1. Calcul de la vitesse initiale v :
−Im Le bilan des forces extérieures appliquées à la caissette
T étant :
;
210 Chapitre 15. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries D, TI
;
211 15
15.2. Solution des sujets d’examen
Ene
r
par gie pe 15.2.5 Solution – Probatoire 2016
effe rd
t jo ue
ule
;
212 Chapitre 15. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries D, TI
vB2 #„ D
R
⇒ AB =
15 2g sin α
A.N. : AB = 8,83 m
#„
13.2. Calcul de la vitesse vC de la caissette au point C : RN
Le bilan des forces extérieures appliquées à la caissette #„
P
sur le tronçon B C étant : #„
b β
#„
RN B C
#„
P
B
#„
f C
En appliquant le théorème de l’énergie cinétique à la
caissette sur les tronçon C D et C B , on a :
#„
∆EC = W ( F e x t )
P
#„
P
#„ #„
⇔ EC0 B − ECi = WC D ( R ) + WC D ( P )
En appliquant le théorème de l’énergie cinétique à la
caissette, on a : # „ #„
+ WB C (RN ) + WB C ( f )
#„ #„
∆EC = W ( F e x ) + WB C ( P )
P
1 1 # „ #„ #„ # „ #„
⇔ m vC2 − m vB2 = W (RN ) + W ( P ) or : WC D ( R ) = WB C (RN ) = WB C ( P ) = 0
2 2 #„ # „ # „ # „ #„ # „
#„ car : R ⊥D C , RN ⊥C B , P ⊥C B
+W ( f )
# „ #„ # „ # „ #„ # „ ECi = 0 car vi = 0
or : W (RN ) = W ( P ) = 0 car RN ⊥B C , P ⊥B C #„ #„
⇒ EC0 B = WC D ( P ) + WB C ( f )
1 1
⇒ m vC2 − m vB2 = − f · B C 1
2 2 ⇔ m vB02 = mg d sin β − f · B C
v 2
t 2f · BC
⇒ vC = vB2 −
1/2
m 2f · BC
⇒ vB0 = 2g d sin β −
A.N. : vC = 4,28 m m
13.3. Calcul de la distance parcourue sur le tronçon B C : A.N. : vB0 = 0,81 m s−1
Le bilan des forces extérieures appliquées à la caissette
sur le tronçon C D étant :
#„ D Solution 14. (p. 203)
R
Lentilles minces et instruments d’optique
14.1. Lentilles minces
14.1.1. Caractéristiques de l’image A 0 B 0 de AB :
#„ Position de A 0 B 0 :
P
β 1 1 OA
C C= − ⇒ O A0 =
O A0 OA 1+C ·OA
En appliquant le théorème de l’énergie cinétique à la
A.N. : O A = −24 cm = −0,24 m ; C = −8,33 D ;
caissette, on a :
O A 0 = −0,08 m = −8 cm
X #„
∆EC = W (E e x t ) Nature de A 0 B 0 :
image virtuelle car O A 0 < 0
La vitesse enfin de parcours étant nulle, on a :
Taille de A 0 B 0 :
1 #„ #„
− m vC2 = W ( R ) + W ( P ) A0 B 0 O A0 O A0
2 γ= = ⇒ A0 B 0 = AB
#„ #„ # „ AB OA OA
or : W ( R ) = 0 car R ⊥C D
A.N. : AB = h = 2 cm ; A 0 B 0 = 0,67 cm
1
⇒ − m vC2 = −mg d sin β Sens de l’image A 0 B 0 :
2
A 0 B 0 est droite car A 0 B 0 > 0.
vC2 14.1.2. Construction graphique de A 0 B 0 :
⇒d =
2g sin β 1 1
A.N. : d = 3,61 m OF 0 = = = −0,12 m = −12 cm
C −8,33
13.4. Module vB0 de la vitesse de caissette au retour B :
Le bilan des forces extérieures appliquées à la caissette
sur les tronçons C D et C B :
;
213 15
15.2. Solution des sujets d’examen
A0 B 0
α0 étant petit, tan α ' α0 =
O A0
B A0 B 0
α0 =
O A0
B0
A.N. : A 0 B 0 = 25 mm ; O A 0 = 20 cm = 200 mm
A 0 A 0 O F α0 = 0,125 rad
F
Énergie électrique
14.2. Instruments d’optique 15.1. Production du courant continu :
14.2.1. L’œil réduit 15.1.1. Schéma annoté de la pile Daniell :
14.2.1.1. Schéma annoté de l’œil réduit :
Solution de sulfate
Diaphragme (pupille) Lentille covergente Pont salin de zinc (Zn2+ + SO24 – )
(cristallin)
+ −
Cu Zn
Axe Rétine (écran)
principal
×××××××
15 mm
;
214 Chapitre 15. Sujets d’examen – Probatoire Physique – Séries D, TI
Dans le générateur :
15 Energie électrique
Générateur : Energie
électrique engendré
Ene
r
par gie pe
effe rd
t jo ue
ule
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