Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1- Fonctions polynômes
a- Monômes
Soit a un nombre réel et n un nombre entier naturel. Toute expression de la forme 𝒂𝒙𝒏 est appelée monôme de
coefficient a et de degré n.
5
Exemple : 3𝑥 2 ; 2𝑥 5 ; 7𝑥 8 ; 2 𝑥 3 etc…
b- Polynômes
Exemple : 5𝑥 3 + 3𝑥 2 + 𝑥 − 1
2- Propriété
a- Les zéros (les racines) d’un polynôme
a est un zéro (ou racine) d’un polynôme P signifie que 𝑃(𝑎) = 0.
Soit P un polynôme de degré n et a un nombre réel. a est un zéro de P signifie que 𝑷(𝒙)peut se factoriser
sous la forme (𝒙 − 𝒂)x 𝑹(𝒙). avec 𝑹(𝒙)un polynôme de degré 𝒏 − 𝟏.
b- Polynôme du second degré
Définition
Tout polynôme qui peut s’écrire sous la forme 𝒂𝒙𝟐 +bx+c où a est un nombre réel non nul est appelé
polynôme du second degré.
Soit 𝑃(𝑥) = 𝒂𝒙𝟐 +bx+cun polynôme du second degré. Le nombre réel∆= 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄 est appelé
discriminant de 𝑃(𝑥).
c- Recherche des zéros
∆= 0 1 −𝑏
𝑥0 = 2𝑎
∆> 0 2 𝑥1 =
−𝑏−√∆
et 𝑥2 =
−𝑏+√∆
2𝑎 2𝑎
Exercice d’application
Dans chacun des cas ci-dessous, déterminez les racines éventuelles de chacun des polynômes :
Exercice d’application
𝑅(𝑥) = −𝑥 2 + 5𝑥 + 6.
3- Fonctions rationnelles
a- Définition
Une fonction rationnelle est une fonction qui s’écrit sous la forme d’un quotient de deux polynômes.
3𝑥 2 −5𝑥+3
Exemple : 𝑔(𝑥) = .
𝑥 2 −2𝑥+7
Propriété 2
1
Exemple : On donne : 𝑓(𝑥) = 𝑥−2
lim 𝑥 𝑛 = +∞ ; lim 𝑥 𝑛 = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
Exercice 1
Complète
1 1 1
3) lim = ……… ; lim = ……… ; lim = ………
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 2
1 1 1
4) lim = ……… ; lim = ……… ; lim = ………
𝑥→−∞ 𝑥 2 𝑥→+∞ 𝑥 3 𝑥→−∞ 𝑥 3
5) lim 2 = … … … ; lim 2 = … … …
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
Dans les tableaux suivants : a désigne un nombre réel ou +∞ ou −∞. 𝑙 et 𝑙 ′ désignent des nombres réels.
lim 𝑓(𝑥) 𝑙 𝑙 𝑙 +∞ −∞ +∞
𝑥→𝑎
lim 𝑔(𝑥) 𝑙′ ∞ −∞ +∞ −∞ −∞
𝑥→𝑎
On a : lim 𝑥 3 = lim 53 = 125 et lim 𝑥 2 = lim 52 = 25 donc lim ℎ(𝑥) = 125 + 25 = 150.
𝑥→5 𝑥→5 𝑥→5 𝑥→5 𝑥→5
lim 𝑔(𝑥) 𝑙′ ±∞ ±∞ +∞ −∞ −∞
𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥) 𝑙 𝑙 0 ±∞
𝑥→𝑥0
lim 𝑔(𝑥) 𝑙′ ≠ 0 ±∞ 0 ±∞
𝑥→𝑥0
𝑓(𝑥) 𝑙 0 ? ?
lim
𝑥→𝑥0 𝑔(𝑥) 𝑙′
𝒍 et 𝒍′sont deux nombres réels tels que 𝒍 𝑒𝑡 𝒍′ sont non nuls, et a un nombre réel ou une borne d’un intervalle sur
lequel les fonctions f et g sont définies :
𝑓(𝑥) 1 1
Si lim 𝑓(𝑥) = 𝑙 𝑒𝑡 lim 𝑔(𝑥) = 𝑙 ′ alorslim 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) x 𝑔(𝑥)= 𝑙 x 𝑙′
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
Point méthode
𝑓(𝑥)
Pour calculer la limite d’un quotient 𝑔(𝑥) on procède comme suit :
𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥) 1
- On écrit d’abord le quotient sous la forme de = 𝑓(𝑥) x
𝑔(𝑥) 𝑔(𝑥) 𝑔(𝑥)
1
- On calcule lim 𝑓(𝑥) puis lim 𝑔(𝑥).
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
Exercice4
Soit 𝒂 un nombre réel. Si 𝑃(𝑎) = 0 et Q(a) = 0 alors pour calculer la limite de 𝑓 en 𝑎, on procède comme suit :
- On factorise 𝑃(𝑥) et 𝑄(𝑥) par (𝑥 − 𝑎). 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 𝑎)𝑃′ (𝑥); 𝑄(𝑥) = (𝑥 − 𝑎)𝑄′(𝑥).
𝑃′(𝑥)
- On simplifie l’expression 𝑓(𝑥) par (𝑥 − 𝑎) et on obtient pour tout 𝑥 ≠ 𝑎, 𝑓(𝑥) = 𝑄′(𝑥).
𝑃′(𝑥)
- La limite en 𝒂 de la fonction 𝑄′(𝑥) si elle existe est la limite en 𝒂 de la fonction 𝑓.
Exercice 5
𝑥 3 −𝑥 2 +𝑥−1
Calcule lim
𝑥→1 𝑥 2 −1
Solution
La limite à l’infini d’un polynôme est égale à la limite à l’infini de son monôme de plus haut degré.
Propriété 2
La limite à l’infini d’une fonction rationnelle est égale à la limite à l’infini du quotient des monômes de plus haut
degré du numérateur et du dénominateur.
4𝑥 3 −3𝑥 2 +2𝑥+5
Exemple : Soit 𝑔(𝑥) =
5𝑥 5 +4𝑥 2 −7𝑥+3
1- Asymptote verticale
Il y a asymptote verticale lorsque la limite en un nombre réel d’une fonction polynôme ou rationnelle donne −∞
ou +∞.
Propriété
Soit 𝑓 une fonction et 𝒂 un nombre réel n’appartenant pas à 𝐷𝑓 on a : lim 𝑓(𝑥) = ±∞ alors la droite d’équation
𝑥→𝑎
𝑥 = 𝑎 est une asymptote verticale à(C ).
Application
𝑥−1
Soit 𝑔 une fonction définie par 𝑔(𝑥) = 𝑥−4et (𝐶𝑔 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère (O, I, J).
a- Détermine 𝐷𝑔 .
b- Calculer la limite de g en 4 à gauche et à droite.
2- Asymptote horizontale
Il y a asymptote horizontale lorsque la limite à l’infini donne un nombre réel. Dans ce cas, on écrit : la droite
d’équation 𝒚 = 𝒍est une asymptote horizontale à la courbe.
Application
2𝑥+4
Soit 𝑓(𝑥) = . Calculer la limite de 𝑓 en +∞ puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥−1
3- Asymptote oblique
Soit 𝑓 une fonction et 𝐷𝑓 son ensemble de définition. La droite (D) a pour équation 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃.
Si lim [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0 ou lim [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0 alors la droite (D) est une asymptote oblique à
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
(𝐶𝑓 ).
Application
𝑥 2 +3𝑥+4
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = .
𝑥+2
Soit 𝑓 une fonction numérique définie sur ℝ ou ℝ∗ . 𝑓 est paire si et seulement si 𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥).
Application
b- Fonction impaire
𝑓 est une fonction numérique définie sur ℝ ou ℝ∗ . 𝑓 est impaire si et seulement si : 𝑓(𝑥) = −𝑓(𝑥).
Application
𝑓 est une fonction et 𝐷𝑓 son ensemble de définition. 𝒂est un nombre réel. L’équation 𝑥 = 𝑎 est un axe de symétrie
de 𝐶𝑓 si et seulement si on a : 𝑎 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et 𝑓(𝑎 + 𝑥) = 𝑓(𝑎 − 𝑥).
Application
2- Centre de symétrie
𝑓 est une fonction et 𝐷𝑓 son ensemble de définition. 𝒂 et 𝒃 sontdes nombres réels. Le pointΩ(𝑎𝑏) est un centre de
symétrie de 𝐶𝑓 si et seulement si on a : 𝑎 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et 𝑓(𝑎 + 𝑥) + 𝑓(𝑎 − 𝑥) = 2𝑏.
Application
2𝑥+1
Soit la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative dans le plan muni d’un
4−𝑥
4
repère orthonormé (O, I, J). Démontrer que le point A (−2 ) est un centre de symétrie de (C).
𝑥 2 −3𝑥+2 1 1
𝑓(𝑥) = −5𝑥 3 ; 𝑓(𝑥) = (3𝑥 − 1)(1 − 2𝑥) ; 𝑓(𝑥) = ; 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 𝑥 2 − 4𝑥 + 1 ; 𝑓(𝑥) = ;
𝑥−4 3 𝑥−2
9
𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 +
𝑥+5
3- Dérivée et tangente
Propriété
Soit 𝑓 une fonction, (C ) sa représentation graphique et A un point d’abscisse 𝑥0 . Lorsque 𝑓 est dérivable en 𝑥0 ,
une équation de la tangente en A à (C ) est : 𝒚 = 𝒇′ (𝒙𝟎 )(𝒙 − 𝒙𝟎 ) + 𝒇(𝒙𝟎 ).
Problème 1
𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 + 2.
4) Construire (𝐶𝑔 ).
2- Fonction rationnelle
Problème 1
𝑥 2 +𝑥−6
On donne la fonction 𝑓(𝑥) = .
𝑥−1
4-b- Construis 𝐶𝑓 .
b- Propriété
Soit n et p deux entiers naturels tels que 𝟏 ≤ 𝒑 ≤ 𝒏 le nombre d’arrangement de p éléments d’un ensemble à n
éléments noté 𝐴𝑃𝑛 et se lit arrangement de p dans n.
𝑛!
𝐴𝑃𝑛 = 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2)x ……….. x (𝑛 – 𝑘 + 1) = (𝑛−𝑝)! 𝑠𝑖 𝑝 ≤ 𝑛.
𝐴27 = 7 x 6 = 42.
4
𝐴10 = 10 x 9 x 8 x 7 = 5040.
𝐴37 = 7x 6 x 5 = 210.
Remarque :
Exercice d’application 1 :
Une urne contient 3 boules rouges, 2 boules blanches et 4 boules vertes. On tire successivement sans remise 3
boules de l’urne.
B- Permutation
a- Définition
Soit E un ensemble défini de cardinal n avec n ≥ 1. On appelle permutation de E tout arrangement de n élément
de N.
b- Propriété
Soit E un ensemble fini de cardinaln ≥ 1. Le nombre de permutation de E est le nombre réel noté 𝑛! et se lit
factoriel n tel que 𝑛! = 𝑛 x (n – 1) x (n –2) x ……… x 1.
Application
4 ! ; 10 ! ; 2 !
4 ! = 4 x 3 x 2 x 1 = 24.
10 ! = 10 x 9 x 8 x 7 x 6 x 5 x 4 x 3 x 2 x 1 = 3628800.
2 ! = 2 x 1 = 2.
Application 2
Solution
C- P-listes
a- Définition
Soit E un ensemble défini et p un entier non nul. On appelle p-uplets ou p-listes de E, tout élément
{𝑥1 , 𝑥2 , … … , 𝑥𝑝 } de 𝐸 𝑝 .
b- Propriété
Soit n un entier naturel et p un entier non nul. Le nombre p-listes de n éléments de p est noté 𝒏𝒑 .
Application
Combien de mot de 6 lettres peut-on former avec les 26 lettres de l’alphabet français ?
Résolution
266 = 308915776
Remarque
Exercice d’application 2
Un sac contient 3 boules vertes, 2 boules rouges et 5 boules blanches. On tire successivement avec remise 3 boules
du sac.
Solution
B « les boules tirer sont de couleurs différentes les unes aux autres »
D- Combinaison
a- Définition
Soit E un ensemble fini et P un entier naturel non nul. On appelle combinaison de P élément de E toute partie de E
en P éléments.
b- Propriété
Soit E un ensemble fini. n et p des entiers naturels tels que : n ≥ 𝒑. Les nombres de combinaison p éléments de E
𝑝 𝑛!
à n éléments est noté : 𝐶𝑛 = .
𝑝!(𝑛−𝑝)!
Application
Une urne contient 3 boules jaunes, 2 boules vertes. On tire simultanément 2 boules de l’urne.
Résolution
PRINCIPE DE DENOMBREMENT
METHODE
Le principe de dénombrement peut être ramené au schéma du tirage de p-éléments parmi les n éléments.
1) Le tirage peut être effectué sans ordre ni répétition : c’est le cas d’un tirage simultané. Le dénombrement
utilise la formule de 𝐶𝑛𝑃 .
2) Le tirage peut être effectué en respectant un ordre mais sans répétition : c’est le cas d’un tirage successif
sans remise. Le dénombrement utilise la formule 𝐴𝑃𝑛 .
3) Le tirage peut être effectué en respectant un ordre et avec répétition : c’est le cas d’un tirage successif avec
remise. Le dénombrement utilise la formule 𝑛𝑃 .
Y A-T-IL ORDRE ?
OUI NON
𝐴𝑃𝑛 𝑛𝑃
II- Probabilité
A- Vocabulaire
Une expérience aléatoire est une expérience dont les résultats sont imprévisibles.
Chaque résultat possible à la suite d’une expérience aléatoire est appelé éventualité issu ou cas possible.
Si Ω est un est ensemble fini, alors le nombre total de toutes les éventualités est appelé cardinal de
l’univers (𝐶𝑎𝑟𝑑(Ω)).
Un évènement constitué d’une seule éventualité est appelé : évènement élémentaire.
Un évènement
Ensemble formé d'un seul élément B « Obtenir 3 »
élémentaire B
Ensemble des résultats qui se produisent avec « Obtenir un nombre inférieur
Evènement certain
certitude ou égal à 6 »
Evènement Ensemble des résultats qui ne peuvent pas se
« Obtenir 7 »
impossible produire
Evènement A et Ensemble formé des résultats à la fois « Obtenir un nombre pair au
B(𝐴 ∩ 𝐵) favorables aux évènements A et B premier »
Evènement A ou B Ensemble formé de tous les cas favorables à « Obtenir un nombre pair au
(A∪ 𝐵) l'un au moins premier »
Evènement A « Obtenir un nombre pair »
Evènement n'ayant aucun résultat favorable en
incompatible B « Obtenir un nombre
commun
(𝐴 ∩ 𝐵 = ∅) impair »
A « Obtenir un nombre
Evènement contraire Ensemble formé de tous les résultats possibles supérieur ou égal à 3 ».
de A : ̅A qui ne sont pas favorables à l'évènement A 𝐴̅ « Obtenir un nombre
inférieur à 3 »
Application 1 :
Soit le lancer de dé :
Solution
Exercice d’application 2
Solution
𝐴 ∪ 𝐶 = {2 ; 3 ; 4 ; 6}.
𝐴 ∩ 𝐶 = {6}.
𝑨 ∩ 𝑩 : C’est obtenir un nombre pair et qui est aussi un multiple de 5. Ce qui est impossible donc 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅.
Par conséquent A et B sont incompatibles.
On a : 𝐴 ∩ 𝐶: C’est obtenir un nombre pair et qui est aussi un multiple de 3. Donc 𝐴 ∩ 𝐶 = {6}. Par conséquent,
A et C ne sont pas incompatibles car ils ont 6 en commun.
Lorsque les évènements élémentaires ont tous la même chance d’être réalisé, on dit que les évènements sont
équiprobables.
Remarque : On supposerait les événements élémentaires équiprobables, chaque fois qu’une expression telle que :
élément indiscernable au toucher ; dé non pipé ; dé non truqué sera utilisée.
Exemple : dé équilibré, pièce de monnaie, tirage d’objets indiscernables dans une urne, tirage au hasard dans un
jeu de cartes.
On tire une carte au hasard dans un jeu de 52 cartes. Soit A « l’évènement : la carte tirée est un pique » ; Soit
B « l’évènement : la carte tirée est rouge » et C « la carte tirée est une figure ». Calcule les probabilité suivantes :
P(A), P(B), P(C) 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵), 𝑃(𝐴 ∩ 𝐶), 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) 𝑒𝑡 𝑃(𝐴 ∪ 𝐶).
Solution
1
Soit Ω l’univers : Ω = 52. 𝐶𝑎𝑟𝑑( Ω ) = 𝐶52 = 52.
Calculons :
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴)
𝑃(𝐴) = . Dans un jeu de 52 cartes, il y a 13 cartes pique parmi lesquelles on tire 1 seule
𝐶𝑎𝑟𝑑( Ω )
1 13 1
donc 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴) = 𝐶13 = 13 d’où 𝑃(𝐴) = 52 = 4.
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐵)
𝑃(𝐵) = . Dans un jeu de 52 cartes, il y a 26 cartes rouges parmi lesquelles on tire 1 seule donc
𝐶𝑎𝑟𝑑( Ω )
1 26 1
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐵) = 𝐶26 = 26 d’où 𝑃(𝐵) = = 2.
52
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐶)
𝑃(𝐶) = . Dans un jeu de 52 cartes, il y a 12 figures parmi lesquelles on tire 1 seule
𝐶𝑎𝑟𝑑( Ω )
1 12 3
donc 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐶) = 𝐶12 = 12 d’où 𝑃(𝐶) = = .
52 13
𝑃(𝐴 ∩ 𝐶)Signifie que la carte tirée est pique et de couleur rouge. Or dans le jeu de 52 cartes, il n’y a pas
de pique de couleur rouge d’où 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = ∅.
𝑃(𝐴 ∩ 𝐶) Signifie que la carte tirée est pique et est une figure. Or dans le jeu de 52 cartes, il y a 3 cartes
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∩𝐶) 𝐶31 3
pique-figure d’où 𝑃(𝐴 ∩ 𝐶) = = = .
𝐶𝑎𝑟𝑑(Ω) 52 52
1 1 3
𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = + −0= .
4 2 4
1 3 3 11
𝑃(𝐴 ∪ 𝐶) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐶) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐶) = + − = .
4 13 52 26
2- Probabilité d’un évènement
Définition
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴)
On appelle Probabilité d’un évènement A, le nombre réel appelé𝑃(𝐴) = .
𝐶𝑎𝑟𝑑 (Ω)
Propriété
Un sac contient deux boules rouges, quatre boules noires et trois boules blanches. On tire au hasard et
simultanément 3 boules du sac.
Solution
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑪) 𝑪𝟑𝟒 𝟒 𝟏
𝑷(𝑪) = = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒 𝟖𝟒 𝟐𝟏
C- Variable aléatoire
a- Activité
On lance trois fois de suite une pièce de monnaie parfaitement équilibrée. On gagne 200 F pour chaque pile et on
perd 100 F pour chaque face. Quels sont les gains possibles avec quelle probabilité ?
P
F 300
P 300
P F
P 0
P 300
P
F 0
P 0
F
F
F −300
Soit Ω l’univers. Ω = {𝑃𝑃𝑃; 𝑃𝑃𝐹; 𝑃𝐹𝑃; 𝑃𝐹𝐹; 𝐹𝑃𝑃; 𝐹𝑃𝐹; 𝐹𝐹𝑃; 𝐹𝐹𝐹}
Soit X le gain obtenu. L’ensemble des valeurs de X représente les gains et est noté X(Ω) = {−𝟑𝟎𝟎; 𝟎; 𝟑𝟎𝟎; 𝟔𝟎𝟎}.
1
𝑃(𝑋 = −300) =
8
3
𝑃(𝑋 = 0) =
8
3
𝑃(𝑋 = 300) =
8
1
𝑃(𝑋 = 600) =
8
Tableau récapitulatif
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 1 3 3 1
8 8 8 8
Une variable aléatoire X est une application de Ω vers ℝ. L’ensemble des valeurs de X est X(Ω) =
{𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥𝑛 }. La loi de probabilité de X est l’application qui à chaque 𝑥𝑖 ; 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛 qui associe P(X = 𝑥𝑖 ).
Remarque : ∑𝑛1 𝑃𝑖 = 1.
𝑬(𝑿) = 𝒙𝟏 𝑷𝟏 + 𝒙𝟐 𝑷𝟐 + ⋯ … . . + 𝒙𝒏 𝑷𝒏 = ∑ 𝒙𝒊 𝑷𝒊
𝒊=𝟏
Variance
On appelle variance de X le nombre réel noté 𝑽(𝑿) = 𝑬(𝑿 − 𝒎)𝟐 = 𝐸(𝑋)2 − (𝐸(𝑋))2
Ecart type
Exemple :
Dans l’exemple précédent, la variance est égale 67 500 donc : 𝜎 = √67 500 = 259,81.
Une classe de terminale comprend 20 filles et 15 garçons. Pour participer au concours Génies en herbe du lycée,
on veut former une équipe de 5 élèves.
EXERCICE 2
Un jury est composé de 5 membres choisis dans une liste de 20 personnes dont 12 hommes.
EXERCICE 3
Une urne contient 6 boules rouges et 4 boules blanches. On tire simultanément 2 boules de l’urne.
EXERCICE 4
Une urne contient 10 boules indiscernables au toucher dont 3 noires, 2 blanches et 5 rouges. On tire simultanément
3 boules dans l’urne.
La commission de discipline d’un lycée a convoqué quatorze (14) élèves, témoins de perturbations de cours dans
l’établissement. La commission a été renseignée sur le fait que cinq (5) de ces témoins ont été complices des faits
mais elle ignore leurs identités.
Dans le but d’identifier les complices, la commission a auditionné un groupe de trois élèves pris au hasard parmi
les 14.
Les probabilités seront données sous forme de fractions ayant 182 au dénominateur.
EXERCICE 6
A la fête de fin d’année du Collège Adventiste de Bouaké, on met en vente 300 billets de tombola. Le tiers
des tickets est gagnant. Un élève tire simultanément et au hasard trois (3) tickets. Les tickets sont
identiques et indiscernables.
On donnera les résultats à l’arrondi d’ordre 4.
1) Vérifier qu’il y a 100 tickets gagnants.
2) Vérifier que le nombre de tirage possibles est de 4455100.
3) Calculer la probabilité des évènements suivants :
A : « Avoir exactement un ticket gagnant ».
B : « Avoir exactement trois tickets gagnants ».
C : « N’avoir aucun ticket gagnant ».
D : « Avoir au moins un ticket gagnant ».
EXERCICE 7
Les trois machines A, B et c d’un atelier ont une production totale de 10 000 pièces du même type. Elles
produisent respectivement 2000, 3000 et 5000 pièces.
Par ailleurs, on constate que le nombre de pièces avec défaut est de 100 pour A, de 120 pour B et de 150 pour C.
2) Deux pièces sont choisies au hasard dans la production totale de manière simultanée.
Toutes les pièces ont la même probabilité d’être choisies.
a) Montrer que la probabilité P1 pour qu’elles proviennent de A est égale à 0,333.
b) Montrer que la probabilité P2 pour qu’elles aient un défaut est égale à 0,011.
c) Calculer à 10−3 près la probabilité P3 pour qu’elles proviennent de B et qu’elles soient sans défaut.
3) Deux pièces sont choisies au hasard dans l’ensemble des pièces sans défaut de manière successive. Toutes
ces pièces ayant la même probabilité d’être choisies, calculer à 10−3 près la probabilité pour qu’elles
proviennent de C.
I) On dispose de deux dés cubiques parfaitement équilibré, l’un de couleur rouge et l’autre de couleur
verte, chacun ayant ses faces numérotées de 1 à 6.
On lance simultanément les deux dés puis on relève le numéro sur la face supérieure de chacune.
On considère les évènements suivants :
A : « Les deux numéros relevés sont différents ».
B : « La somme des deux numéros est égale à 7 ».
C : « La somme des deux numéros est strictement supérieure à 10 ».
D : « La somme des deux numéros est strictement inférieure à 6 ».
E : « La différence entre les deux numéros est égale à 3 ». On précise que la différence entre deux numéros
des dés c’est la soustraction du petit numéro du plus grand.
5 1
1) Démontrer que P(A) = 6 et P(C) = 12.
2) Calculer 𝑃(𝐴 ∩ 𝐶) et en déduire 𝑃(𝐴 ∪ 𝐶).
3) Calculer P(B), P(D) et P(E).
II) L’expérience aléatoire ci-dessus est proposée dans un jeu lors d’une kermesse organisée dans un lycée.
Un joueur qui lance simultanément les deux dés :
- Gagne 2180 F si le numéro relevé sur le dé vert est 6 ou si la somme des deux numéros relevés est égale à
2;
- Gagne 1100 F si la somme des deux numéros relevés est comprise (strictement) entre 2 et 6 ;
- Et perd 790 F dans les autres cas.
On rappelle que la mise de base est de 200 F pour chaque lancer simultané des deux dés. On désigne par X la
variable aléatoire associant à chaque lancer simultané des deux dés le gain algébrique du joueur.
1.a) Justifier que les valeurs prises par X sont : −900 ; −200 ; 900 et 1980.
1 5
b) Justifier que 𝑃(𝑋 = −200) = 4 et 𝑃(𝑋 = −900) = 12.
2) Déterminer la loi de probabilité de X.
3) Démontrer que le gain algébrique moyen d’un joueur, s’il répète un grand nombre de fois cette expérience
95
est .
2
EXERCICE 9(BACCALAUREAT BLANC 2015 DU COLLEGE ADVENTISTE DE BOUAKE)
Dans une vitrine d’une bijouterie sont exposés trois bracelets, sept colliers et deux montres. A la faveur de la nuit,
un voleur a cassé la vitrine. Surpris par un passant, il s’enfuit en emportant seulement trois bijoux pris au hasard.
On suppose que tous les bijoux ont la même probabilité d’être pris par le voleur.
Pour tout nombre réel c, la fonction G définie sur 𝐼 par 𝑮(𝒙) = 𝑭(𝒙) + 𝒄 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼.
Propriété 2
𝑥 ⟼ 𝑥𝑛 1 ℝ
𝑥⟼ 𝑥 𝑛+1
𝑛+1
1 −1 ] − ∞; 0[ ou ]0 ; + ∞[
𝑥 ⟼ 𝑥 𝑛 où 𝑛 ∈ ℕ et 𝑛 ≥ 2 𝑥⟼ +𝑐
(𝑛 − 1)𝑥 𝑛−1
1 1
+ 𝑐(c ∈ ℝ) I =] − ∞; 0[
𝑥⟼ 𝑥
𝑥2 ou
I=]0 ; + ∞[
Solution
𝑓 une fonction polynôme, donc 𝑓 est continue sur ℝet elle admet des primitives sur ℝ.
𝑥 ⟼ 𝑥 4 ,𝑥 ⟼ 𝑥 3 , 𝑥 ⟼ 𝑥2 , 𝑥 ⟼ 𝑥 , 𝑥 ⟼ 1.
𝑥5 𝑥4 𝑥3 𝑥2
𝑥⟼ ,𝑥 ⟼ ,𝑥 ⟼ ,𝑥⟼ , 𝑥⟼𝑥
5 4 3 2
𝑥5 𝑥4 𝑥3 𝑥2
𝐹(𝑥) = −2x +5x +3x − 5𝑥 + 𝑐 où 𝑐 ∈ ℝ.
5 4 3 2
𝑥5 𝑥4 5𝑥 3 3𝑥 2
𝐹(𝑥) = − + + − 5𝑥 + 𝑐où 𝑐 ∈ ℝ.
5 2 3 2
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle I. Soit 𝑥0 un nombre réel appartenant à I et 𝑦0 un réel quelconque.
Solution
𝑥3 3𝑥2
𝐹(𝑥) = − + 2𝑥 + 𝑐.
3 2
1 3 1 3 5
La condition 𝐹(1) = 0 impose 𝐹(1) = 3 − 2 + 2 + 𝑐 = 0 donc 𝑐 = − 3 + 2 − 2 = − 6 alors la primitive de 𝑓 qui
𝑥3 3𝑥 2 5
s’annule pour 𝑥 = 1 est la fonction 𝐹(𝑥) = − + 2𝑥 − 6.
3 2
5- Primitive du produit d’une fonction par une constante – Primitive d’une somme de fonction
Propriété 1
Si a est un nombre réel, u et v deux fonctions de primitive respective U et Vsur un intervalle I alors :
Application3
Détermine dans chacun des cas suivants, les primitives de f sur ℝ par :
a) 𝑓(𝑥) = 2(𝑥 2 + 1)
b) 𝑓(𝑥) = −(𝑥 2 + 𝑥)
c) 𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 + 2𝑥
d) 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 𝑥.
Propriété2
Les fonctions rationnelles admettent des primitives sur tout intervalle où elles sont définies.
1- Définition et notation
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle 𝐼 et F une de ses primitives, soit a et b deux points de 𝐼. la quantité de
𝑏
F(b) – F(a) (encore notée [F(x)]𝑏𝑎 ) est appelée intégrale de 𝑓 entre a et b et est notée ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 et se lit « somme
de a à b de f ». (ou de 𝑓(𝑥)𝑑𝑥).
𝑏
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [F(x)]𝑏𝑎 ) =F(b) – F(a).
Remarque :
𝑏 𝑏
La variable x apparaissant dans l’intégrale est une variable muette, on peut aussi écrire ∫𝑎 𝑓(𝜃)𝑑𝜃 ou ∫𝑎 𝑓(𝑡)𝑑𝑡.
1
b) ∫0 (𝑥 + 1)𝑑𝑥
1
c) ∫−1(2𝑥 − 3)𝑑𝑥
1
d) ∫0 (𝑥 2 + 1)𝑑𝑥
−2
e) ∫−3 (−5𝑥)𝑑𝑥
Définition
Le plan est muni d’un repère orthogonal (O, I, J). On appelle unité d’aire (UA), l’aire du rectangle de dimensions
OI et OJ.
Propriété :
La courbe (C) désigne la courbe représentative d’une fonction f définie et dérivable sur un intervalle fermé [a ; b]
𝒃
Si 𝑓 est positive sur [a ; b] alors le nombre réel A= ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙est l’aire en unité d’aire (UA) de la partie du
plan limitée par (C), l’axe des abscisses, des droites d’équation 𝑥 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑏.
𝒃
Si f est négative sur [a ; b] alors le nombre réel A= − ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙est l’aire en unité d’aire (UA) de la
partie du plan limitée par (C), l’axe des abscisses, des droites d’équation𝑥 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑏.
Exemple :
abscisses, l’arc de courbe d’équation 𝑦 = 𝑥(𝑥 − 1)(𝑥 − 4) avec 1 ≤ 𝑥 ≤ 4. Calcule l’aire du domaine D.
Solution
Sur l’intervalle [1 ; 4] la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥(𝑥 − 1)(𝑥 − 4) est une fonction négative. L’aire du domaine est égale
à:
4 4
Aire (D) = − ∫1 𝑥(𝑥 − 1)(𝑥 − 4)𝑑𝑥 = ∫1 (−𝑥 3 + 5𝑥 2 − 4𝑥) 𝑑𝑥
𝑥4 5𝑥 3
Aire (D) = [− + − 2𝑥 2 ]14 = 11,25 𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑑 ′ 𝑎𝑖𝑟𝑒 = 11,25 x 4 = 45 𝑐𝑚2 .
4 3
b- Notation
c- Conséquence de la définition
ln(𝑎)existe si 𝑎 > 0.
𝑙𝑛 𝑥 = 𝑦 ⟺ 𝑥 = 𝑒 𝑦 (Utiliser dans la résolution d’équation)
𝑙𝑛1 = 0 ;
1
Pour tout nombre réel 𝑥 > 0, [𝑙𝑛(𝑥)]’ = 𝑥.
La fonction logarithme est strictement croissante sur ]0 ;+∞[.
d- Représentation graphique de la fonction ln
Activité
Pour déterminer l’ensemble de définition de la fonction ln, on pose que le nombre qui est devant ln est supérieur à
0, puis on résout l’équation.
Application
a) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 3𝑥 + 7ln(𝑥)
b) 𝑔(𝑥) = ln(𝑥) − 3𝑥 + 4
c) ℎ(𝑥) = 3𝑥 − 𝑙𝑛(−𝑥)
Résolution
a) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 3𝑥 + 7ln(𝑥)
b) 𝑔(𝑥) = ln(𝑥) − 3𝑥 + 4
c) ℎ(𝑥) = 3𝑥 − 𝑙𝑛(−𝑥)
Interprétation
3- Calcul de la dérivée
𝑥′
Pour calculer la dérivée de la fonction 𝑙𝑛(𝑥), on pose que 𝑙𝑛(𝑥) = 𝑥 .
1
∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, (ln(𝑥))′ = 𝑥.
4- Signe de la dérivée
5- Tableau de signe
𝑥 0 +∞
(ln 𝑥)′ +
6- Sens de variation
∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, (ln 𝑥)′ > 0 donc ln(x) est strictement croissante sur ]0; +∞[.
7- Tableau de variation
𝑥 0 +∞
(𝑙𝑛𝑥)′ +
+∞
ln(𝑥)
−∞
30 COURS DE MATHEMATIQUES − TERMINALES LITTERAIRES
8- Représentation graphique (Voir papier millimétré de l’activité ci-dessus)
Application
Résolution
Il existe un unique nombre réel noté « e » tel que𝒍𝒏 𝒆 = 𝟏. Une valeur approchée du nombre réel e est : 2,718.
b) Application
Pour résoudre une équation avec ln, il faut d’abord déterminer son ensemble de validité noté 𝐸𝑉 .
Propriété
Application 1
Solution
(𝐸1 ): ln(𝑥 + 1) = 1
Ensemble de validité :
Ensemble de validité
Ensemble de validité
3
∀𝑥 ∈ ℝ⁄𝑥 + 4 > 0 𝑒𝑡 2𝑥 − 3 > 0 ⟺ 𝑥 > −4 𝑒𝑡 𝑥 >
2
3
2
3
Alors 𝐸𝑉 =] 2 ; +∞[
ln(𝑥 + 4) = ln(2𝑥 − 3) ⟺ x + 4 = 2𝑥 − 3 ⟺ 𝑥 − 2𝑥 = −3 − 4 ⟺ −𝑥 = −7 ⟺ 𝑥 = 7 or 7 ∈ 𝐸𝑉
donc 𝑺ℝ = {𝟕}.
Application 2
a) Ecrire 𝑃(𝑥) sous la forme d’un produit de polynômes de degré 1. (Factoriser 𝑃(𝑥)).
b) En déduire les solutions de l’équation 𝑅(𝑥) = (ln 𝑥)2 − 3𝑙𝑛(𝑥) − 4 = 0.
Solution
𝑃(𝑥) = 𝑥 2 − 3𝑥 − 4.
On a : ∆ = 𝑏 2 − 4𝑎𝑐
∆ = (−3)2 − 4 x 1 x (−4)
∆ = 9 + 16
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
𝑥1 = et 𝑥2 =
2𝑎 2𝑎
3−5 3+5
𝑥1 = et 𝑥2 =
2 2
−2 8
𝑥1 = et 𝑥2 = 2
2
Application 3
Soit 𝑃(𝑥) = 2𝑥 3 − 5𝑥 2 − 𝑥 + 6
a) Calculer 𝑃(−1) puis conclure.
b) Déterminer trois nombres réels a ; b et c tels que : 𝑃(𝑥) = (𝑥 + 1)(𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐).
c) En déduire la résolution de 𝑃(𝑥) = 0.
d) On donne l’équation 𝐻(𝑥) = 2(ln 𝑥)3 − 5(ln 𝑥)2 − ln 𝑥 + 6. Utiliser les résultats précédents pour
résoudre dans ℝ l’équation 𝐻(𝑥) = 0.
Solution
𝑃(𝑥) = 2𝑥 3 − 5𝑥 2 − 𝑥 + 6
a) Calculons 𝑃(−1) puis conclure.
𝑃(−1) = 2(−1)3 − 5(−1)2 − (−1) + 6
𝑃(−1) = −2 − 5 + 1 + 6
𝑷(−𝟏) = 𝟎
Conclusion : On a :𝑃(−1) = 0 donc −1 est une racine de 𝑃(𝑥).
2𝑥 3 − 5𝑥 2 − 𝑥 + 6
𝑥+1
−2𝑥 3 − 2𝑥 2
2𝑥 2 − 7𝑥 + 6
0 − 7𝑥 2 − 𝑥
xx7𝑥 2 + 7𝑥
xx une équation ici.
Tapez
0 + 6𝑥
Tapez une+équation
6 ici.
−6𝑥 − 6
0 0
⟺ 𝑥 = −1 𝑜𝑢 2𝑥 2 − 7𝑥 + 6 = 0
On a : ∆ = 𝑏 2 − 4𝑎𝑐
∆ = (−7)2 − 4 x 2 x 6
∆ = 49 − 48
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
𝑥1 = et 𝑥2 =
2𝑎 2𝑎
7−1 7+1
𝑥1 = et 𝑥2 =
4 4
6 8
𝑥1 = 4 et 𝑥2 = 4
3
𝑥1 = 2 et 𝑥2 = 2
3
On a : 𝑥 = −1 ; 𝑥1 = 2 et 𝑥2 = 2
3
D’où 𝑺ℝ = {−𝟏 ; 2 ; 𝟐}
d) On donne l’équation 𝐻(𝑥) = 2(ln 𝑥)3 − 5(ln 𝑥)2 − ln 𝑥 + 6. Utilisons les résultats précédents pour
résoudre dans ℝ l’équation 𝐻(𝑥) = 0.
𝐻(𝑥) = 2(ln 𝑥)3 − 5(ln 𝑥)2 − ln 𝑥 + 6
3
⟺ 𝑥 = 𝑒 −1 ; 𝑥 = 𝑒 2 ; 𝑥 = 𝑒 2
𝟑
D’où 𝑺ℝ = {𝒆−𝟏 ; 𝒆𝟐 ; 𝒆𝟐 }
2) Inéquations
Pour résoudre une équation avec ln, il faut d’abord déterminer son ensemble de validité noté 𝐸𝑉 .
Propriété
𝑙𝑛(𝑎) ≥ 𝑙𝑛(𝑏) ⟺ 𝑎 ≥ 𝑏.
𝑙𝑛(𝑎) < 𝑙𝑛(𝑏) ⟺ 𝑎 < 𝑏.
Application
Solution
Ensemble de validité
Résolution de (𝐼1 )
2−𝑒 0
−4
Comme 2 − 𝑒 ∈ ] − ∞ ; 2[ Donc 𝑺ℝ = ] − ∞ ; 𝟐 − 𝒆[
Ensemble de validité
−4 0 2 3
donc 𝐸𝑉 =]3; +∞[.
Résolution de (𝐼2 )
Soit u une fonction définie et strictement positive sur un intervalle I et a un nombre réel ou une borne de I.
Application
Solution
2) Dérivée de 𝐥𝐧(𝒖)
Propriété
Soit 𝑢 une fonction définie, dérivable et strictement positive sur un intervalle I. La fonction ln(𝑢) est dérivable sur
𝑢′(𝑥)
I et on a pour tout nombre réel 𝑥 de I, (ln(𝑢))′ (𝑥) = .
𝑢(𝑥)
Calcule la dérivée de la fonction 𝑓 définie sur ] − 2 ; +∞[ par 𝑓(𝑥) = ln(3𝑥 + 6).
Application 2
Déterminer la fonction dérivée de chacune des fonctions suivantes après avoir précisé leur ensemble de définition.
a) 𝑥 ⟼ ln(3𝑥 + 5)
b) 𝑥 ⟼ ln(2𝑥 2 − 5𝑥 − 3)
c) 𝑥 ⟼ ln(−𝑥 2 + 3𝑥 − 2)
d) 𝑥 ⟼ ln(𝑥 2 + 𝑥 + 4)
𝒖′
3) Primitives des fonctions du type 𝒖
Propriété
𝑢′
Soit 𝑢 fonction définie, dérivable et qui ne s’annule pas sur un intervalle I alors la fonction a pour primitive sur
𝑢
I, les fonctions 𝑙𝑛|𝑢| + 𝑐 où c est un nombre réel.
Conséquence
Application
1 2
Détermine les primitives sur l’intervalle ]− 2 ; +∞[ de la fonction 𝑓(𝑥) = .
2𝑥+1
Solution
1
Posons 𝑢(𝑥) = 2𝑥 + 1. 𝑢 est une fonction définie, dérivable qui ne s’annule pas ]− 2 ; +∞[ et pour tout 𝑥 de
1
]− 2 ; +∞[, 𝑢′ (𝑥) = 2.
𝑢′ 1 1
𝑓 est de la forme alors les primitives sur ]− ; +∞[ de la fonction 𝑓sont les fonctions F définies sur ]− ; +∞[
𝑢 2 2
1
Par 𝐹(𝑥) = ln|2𝑥 + 1| + 𝑐. Comme 2𝑥 + 1 > 0 pour tout 𝑥 ∈ ] − 2 ; +∞[ alors 𝐹(𝑥) = ln(2𝑥 + 1) + 𝑐.
PROBLEME 1
On considère la fonction 𝑓 définie et dérivable sur ]0 ; +∞[ par 𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 1 + ln(𝑥). (C ) sa représentation
graphique dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique 2 cm.
On désigne par (C) la courbe représentative de 𝑓 dans le repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique 2cm.
5. Justifier que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans l’intervalle ]3 ; 4[.
6. a) Recopier et compléter le tableau de valeurs suivant (on donnera l’arrondi d’ordre 1 des images)
𝑥 0,25 0,5 1 2 3 4 5 6
𝑓(𝑥)
Il existe une unique fonction 𝑓 définie et dérivable sur ℝ tel que 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥) et 𝑓(0) = 1.
Cette fonction est appelée fonction exponentielle Népérienne.
2- Notation
3- Conséquence
L’ensemble de définition des fonctions exponentielles Népérienne est ℝ ou ] − ∞ ; +∞[.
La dérivée de (𝑒 𝑥 )′ = 𝑒 𝑥 .
𝑒 0 = 1.
II- Etude de fonction avec 𝒆𝒙
1- Ensemble de définition
D 𝑒 𝑥 = ℝ =] − ∞ ; +∞[.
Application
𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 4 ; 𝑔(𝑥) = 𝑒 3𝑥 − 4𝑒 𝑥 − 7
2- Limites
Propriétés
Application
a) lim 𝑒 𝑥 − 1
𝑥→+∞
b) lim 𝑒 𝑥 + 4 = +∞
𝑥→−∞
c) lim 𝑒 2𝑥 − 𝑒 𝑥 + 4
𝑥→+∞
d) lim 𝑒 2𝑥 − 𝑒 𝑥 + 4
𝑥→−∞
Solution
𝑥 −∞ + ∞
(𝑒 𝑥 ) +
+∞
𝑒𝑥
𝑒 𝑙𝑛𝑥 = 𝑥 et 𝑙𝑛𝑒 𝑥 = 𝑥
Application
𝑥 −1 −2 −3 0 1 2 3
𝑒𝑥 0,4 0,1 0,04 1 2,7 7,4 20,1
Résolution
𝐷𝑔 = ℝ =] − ∞ ; +∞[
∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = (𝑒 𝑥 − 𝑥 + 1)′ = 𝑒 𝑥 − 1
Tableau de signe
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑔′(𝑥) − 0+
Sens de variation
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑔′(𝑥) − 0 +
+∞ +∞
𝑔(𝑥)
𝑔(0) = 𝑒 0 − 0 + 1 = 1 − 0 + 1 = 2.
g) Construisons (𝐶𝑔 ).
𝑒 𝑎 x 𝑒 𝑏 = 𝑒 (𝑎+𝑏)
𝑒𝑎
= 𝑒 (𝑎−𝑏)
𝑒𝑏
(𝑒 𝑎 )𝑛 = 𝑒 𝑛𝑎
Application
𝑒 𝑥 x 𝑒 2 = 𝑒 (𝑥+2)
𝑒𝑥
= 𝑒 (𝑥+3)
𝑒 −3
(𝑒 𝑥 )4 = 𝑒 4𝑥
𝑒 2𝑥 = (𝑒 𝑥 )2
Remarque :
𝑒0 = 1
V- Equations et inéquations
Equations
Pour résoudre une équation avec expo, il faut chercher son ensemble de validité (𝐸𝑉 ).
Propriétés
Application
Solution
(𝐸1 ): 𝑒 𝑥 = 1
Ensemble de validité
𝐸𝑉 = ] − ∞ ; +∞[.
Résolution de (𝐸1 )
Ensemble de validité
𝐸𝑉 = ] − ∞ ; +∞[.
Résolution de (𝐸2 )
(𝐸3 ): 𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 − 4 = 0
Ensemble de validité
𝐸𝑉 = ] − ∞ ; +∞[.
Résolution de (𝐸3 )
𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 − 4 = 0 ⟺ (𝑒 𝑥 )2 − 3𝑒 𝑥 − 4 = 0.
∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐
∆= (−3)2 − 4 x 1 x (−4)
−𝑏 − √∆ −𝑏 + √∆
𝑋1 = 𝑒𝑡 𝑋2 =
2𝑎 2𝑎
3 − √25 3 + √25
𝑋1 = 𝑒𝑡 𝑋2 =
2 2
3−5 3+5
𝑋1 = 𝑒𝑡 𝑋2 =
2 2
−2 8
𝑋1 = 𝑒𝑡 𝑋2 =
2 2
𝑋1 = −1 𝑒𝑡 𝑋2 = 4
Inéquations
Pour résoudre une inéquation, il faut toujours chercher son ensemble de validité.
Propriété
Application
(𝐼2 ): 𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 − 4 ≤ 0
Résolution
Ensemble de validité
𝐸𝑉 = ] − ∞ ; +∞[.
Résolution de (𝐼1 )
1
𝑒 2𝑥−1 > 1 ⟺ 𝑙𝑛𝑒 2𝑥−1 > 𝑙𝑛1 ⟺ 2𝑥 − 1 > 0 ⟺ 𝑥 >
2
1
Donc𝑆ℝ = ] ; +∞[.
2
(𝐼2 ): 𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 − 4 ≤ 0
Ensemble de validité
𝐸𝑉 = ] − ∞ ; +∞[.
Résolution de (𝐼2 )
𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 − 4 ≤ 0 ⟺ (𝑒 𝑥 )2 − 3𝑒 𝑥 − 4 ≤ 0
Posons (𝑒 𝑥 )2 − 3𝑒 𝑥 − 4 = 0
∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐
∆= (−3)2 − 4 x 1 x (−4)
−𝑏 − √∆ −𝑏 + √∆
𝑋1 = 𝑒𝑡 𝑋2 =
2𝑎 2𝑎
3 − √25 3 + √25
𝑋1 = 𝑒𝑡 𝑋2 =
2 2
𝑥 −∞ 𝑙𝑛4 +∞
𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 − 4 − 0 +
Donc 𝑺ℝ = ] − ∞ ; 𝒍𝒏𝟒].
Soit 𝒖 une fonction définie sur un intervalle I et 𝒂 un nombre réel ou une borne de I.
Application
2 +2𝑥−6
Calcule la limite en −∞ et en +∞de la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 3𝑥+6 ; 𝑔(𝑥) = 𝑒 −𝑥
Solution
2- Dérivée de 𝒆𝒖
Propriété
Application
Solution
𝑢 est définie et dérivable sur ℝ et pour tout nombre réel 𝑥, 𝑢′ (𝑥) = 3 donc pour tout nombre réel𝑥, 𝑓 ′ (𝑥) =
3𝑒 3𝑥+6 .
Application
Dans chacun des cas suivants, on admet que la fonction 𝑓 est dérivable sur ℝ. Déterminer la dérivée de 𝑓.
Soit 𝒖 une fonction définie, dérivable sur I. La fonction 𝑥 ⟼ 𝑢′(𝑥)𝑒 𝑢(𝑥) admet pour primitives sur I, les
fonctions𝑥 ⟼ 𝑒 𝑢(𝑥) + 𝑐 avec 𝑐 ∈ ℝ.
Conséquence
EXERCICE
Solution
Posons 𝑢(𝑥) = 2𝑥 + 1. 𝑢 est une fonction définie, dérivable sur ℝ et pour tout 𝑥 de ℝ, 𝑢′ (𝑥) = 2.
Ainsi la fonction 𝑓 est de la forme 𝑢′𝑒 𝑢 donc les primitives de la fonction 𝑓 sur ℝ sont les fonctions F définies sur
ℝ par 𝐹(𝑥) = 𝑒 2𝑥+1 +c.
ETUDE DE FONCTIONS
Problème 1
Problème 2
Le plan est muni d’un repère orthogonal (O, I, J). L’unité graphique est 2cm sur (OI) et 1 cm sur (OJ).
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur par 𝑓(𝑥) = 1 + 𝑥 + 𝑒 𝑥 .
On note (C) la représentation graphique de f dans le repère (O, I, J)
Partie A
1) a-calculer la limite de 𝑓 en +∞ .
b-Calculer la dérivée de 𝑓 en −∞.
2) a-Calculer la limite de (𝑓(𝑥) − (1 + 𝑥)) lorsque 𝑥 tend vers −∞
b -Donner une interprétation graphique de cette limite.
3) a -Calculer la dérivée de 𝑓.
b -Démontrer que 𝑓 est strictement croissante sur ℝ .
c -Dresser le tableau de variation de 𝑓
Partie B
Dans ce tableau on donne les arrondis d’ordre 2 de (𝑥) .
𝑥 −4 −3 −2 −1,3 −1,2 −1 0,5 1 1,5 2
𝑓(𝑥) −2,98 −1,95 −0,86 −0,03 0,10 0,37 3,15 4,72 6,98 10,39
EXERCICE 3
1. a) Calculer 𝑃(1).
b) Vérifier que 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 1)(𝑥 2 + 4𝑥 + 3).
(𝐸2 ): 𝑒 3𝑥 + 3𝑒 2𝑥 − 𝑒 𝑥 − 3 = 0.
(𝐼): 𝑒 3𝑥 + 3𝑒 2𝑥 − 𝑒 𝑥 − 3 ≥ 0.
On appelle série statistique à deux caractères,la donnée de n couples (𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ) des valeurs réelles.
2- Nuage de points
a- Activité
Le tableau ci-dessous donne sur 6 années consécutives, le nombre total 𝑥𝑖 (en milliers) de touristes et la recette
annuelle 𝑦𝑖 générée (en centaine de millions de francs CFA) dans un pays.
Dans le cas du tableau précédent, les valeurs de la série sont des couples : (1 ;1) ; (2 ; 3) ; (3 ; 5) ; (5 ; 8) ; (6 ; 9) ;
(7 ; 10).
Echelle : 1 cm pour 1 millier de touristes en abscisse et 1 cm pour une centaine de millions de FCFA en ordonnée.
b- Définition
Le plan est muni d’un repère orthogonal (O, I, J). n est un nombre entier naturel non nul.
Soit S une série statistique à deux variables (X , Y) prenant les valeurs (𝒙𝟏 , 𝒚𝟏 ) ; (𝒙𝟐 , 𝒚𝟐 ) ; …… (𝒙𝒏 , 𝒚𝒏 ).
On appelle nuage de points de S, l’ensemble des n points de cordonnées (𝒙𝒊 , 𝒚𝒊 ) avec i allant de 1 à n.
3- Point moyen
Définition
On appelle point moyen d’une série statistique à double caractère (X , Y) le point de coordonnées (𝑋; 𝑌) où
𝑋 𝑒𝑡 𝑌 désignent respectivement les moyennes des séries statistiques simples de caractères X et Y.
𝟏 𝟏
On considère alors les moyennes statistiques : 𝑿 = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝑿𝒊 et 𝒀 = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝒀𝒊 .
𝒏 𝒏
Le point, noté G de coordonnées (𝑋; 𝑌) est appelé « point moyen » associé à la série statistique.
Solution
Calculons alors 𝑋 𝑒𝑡 𝑌.
𝑛
1
𝑋 = ∑ 𝑋𝑖
𝑛
𝑖=1
1+2+3+5+6+7 24
𝑋= = =4
6 6
𝑛
1
𝑌 = ∑ 𝑌𝑖
𝑛
𝑖=1
1 + 3 + 5 + 8 + 9 + 10 36
𝑌= = =6
6 6
Donc le point moyen G de la série double est G(4 ; 6).
Application 1
Le tableau suivant donne l’évolution de cinq en cinq ans du taux d’équipement en informatique des entreprises
d’un pays (en pourcentage)
Solution
100
90
80
70
Calculons la moyenne 𝑥.
0 + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 21
𝑥= = =3
7 7
Calculons la moyenne 𝑦
10 + 25 + 41 + 60 + 69 + 80 + 86 171
𝑦= = = 53
7 7
Alors 𝑮(𝟑 ; 𝟓𝟑).
Faire un ajustement linéaire d’un nuage de points, c’est tracer une droite qui passe le plus près possible de tous les
points nuages. Il existe deux méthodes d’ajustement linéaire : la méthode de Mayer et la méthode des moindres
carrés.
Soit S une série statistique double. On partage cette série en deux séries 𝑆1 𝑒𝑡 𝑆2 de la manière suivante :
On appelle droite d’ajustement par la méthode de Mayer, la droite (𝐺1 𝐺2 ) où 𝐺1 𝑒𝑡 𝐺2 sont les points moyens
respectifs des séries 𝑆1 𝑒𝑡 𝑆2.
Application1
𝑥 1 2 3 5 6 7
Solution
1) Partageons la série statistique (𝑥, 𝑦) en deux séries (𝑆1 ) et (𝑆2 ) de même effectif.
𝑆1 𝑆2
𝑋1 1 2 3 𝑋2 5 6 7
𝑌1 1 3 5 𝑌2 8 9 10
5+6+7 8+9+10
𝑥2 = = 6 et 𝑦2 = = 9 alors 𝐺2 (6 ; 9).
3 3
Valeur des Y
12
10
𝐺2
8
6
G
𝐺1
2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Propriété 1
La droite d’ajustement linéaire par la méthode de Mayer passe par le point moyen du nuage.
Solution
3
1) Démontrons qu’une équation de la droite de Mayer est : 𝑦 = 𝑥.
2
Covariance
Soit S une série statistique à deux variables (X , Y) prenant les valeurs (𝑥1 ;𝑦1 ) , (𝑥2 ;𝑦2 ), ……. , (𝑥𝑛 ;𝑦𝑛 ).
Exemple :
𝑥 1 2 3 5 6 7
𝑦 1 3 5 8 9 10
Calculons la covariance de (X, Y)
(1 x 1) + (2 x 3) + (3 x 5) + (5 x 8) + (6 x 9) + (7 x 10)
𝑐𝑜𝑣(𝑋; 𝑌) = −4x6
6
𝑐𝑜𝑣(𝑋; 𝑌) = 7
Remarque : les droites de régression passent toujours par le point moyen 𝐺(𝑋; 𝑌).
Application2
Dactylographe A B C D E F G H I J K L
Année 4 7 8 1 6 3 5 2 9 6 7 10
d’expérience
X
Nombre de 28 45 49 20 44 30 38 22 50 35 42 53
mots tapés Y
Solution
Disposition pratique : total
𝑥𝑖 4 7 8 1 6 3 5 2 9 6 7 10 68
𝑦𝑖 28 45 49 20 44 30 38 22 50 35 42 53 456
𝑥𝑖 𝑦𝑖 112 315 392 20 264 90 190 44 450 210 294 530 2911
2
𝑥𝑖 16 49 64 1 36 9 25 4 81 36 49 100 470
2
𝑦𝑖 784 2025 2401 400 1936 900 1444 484 2500 1225 1764 2809 18672
68 456
1)𝑋 = 12 = 5,67 et 𝑌 = = 38
12
470 12672 2911
2)𝑉(𝑋) = − (5,67)2 ≈ 7,02 ; 𝑉(𝑌) = − (38)2 = 112 ; 𝑐𝑜𝑣(𝑋; 𝑌) = − (5,67x38) ≈ 27,12
12 12 12
3)Déterminer une équation de la droite (D) de régression de y en x.
𝑐𝑜𝑣(𝑋;𝑌)
𝑎= ≈ 3,86 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑌 − 𝑎𝑋 ≈ 16,11 alors (D) :𝑦 = 3,86𝑥 + 16,11
𝑉(𝑋)
Définition
𝒄𝒐𝒗(𝑿;𝒀)
On appelle coefficient de corrélation linéaire le nombre réel 𝑟 tel que 𝒓 = .
√𝑽(𝑿).𝑽(𝒀)
Propriété
Remarques
La corrélation linéaire entre le caractère X et Y est d’autant meilleure que |𝑟| ce nombre réel est proche de 1. On
dit qu’il y a une forte corrélation (ou une bonne corrélation).|𝑟| ∈ [0,87 ; 1].
Intérêt
Si |𝑟| ∈ [0,87; 1] on peut faire des prévisions c’est-à-dire si on donne𝑥0 , on calcule 𝑦0 = 𝑎𝑥𝑂 + 𝑏 à partir de
l’équation de la droite de régression de 𝑦 𝑒𝑛 𝑥 et vice versa.
- Suite arithmétique ;
- Suite géométrique.
I- Suite arithmétique
1- Définition
Une suite numérique (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est dite arithmétique lorsque l’on passe d’un terme quelconque au terme suivant
en ajoutant un même nombre réel 𝑟 appelé raison.
Ainsi, une suite numérique (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est dite arithmétique s’il existe un nombre réel 𝑟 tel que :
NB : On peut choisir de définir une suite arithmétique sur l’ensemble ℕ des nombres entiers naturels comme sur
l’ensemble ℕ∗ des nombres entiers naturels non nuls. Ainsi, dans la définition précédente, l’ensemble ℕ peut être
remplacé par ℕ∗ .
𝑈0 = 125 000
Exemple 1: Soit la suite numérique (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par {
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 12 000
(𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est une suite arithmétique de raison 12000 et de premier terme 𝑈0 = 125 000.
𝑇1 = 1350
Exemple 2: Soit la suite numérique (𝑇𝑛 )𝑛 ∈ ℕ∗ . définie par { ∗
∀ 𝑛 ∈ ℕ . , 𝑇𝑛+1 = 𝑇𝑛 + 2 00
(𝑇𝑛 )𝑛 ∈ ℕ∗ . est une suite arithmétique de raison 200 et de premier terme 𝑇1 = 1350.
Application
Solution
𝐶1 = 52000
Exercice d’application
𝑈0 = 235 000
Soit la suite arithmétique (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par : {
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 15 000
Pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 = 𝑈0 + 𝑛. 𝑟.
Pour tout entier naturel 𝑛 et 𝑝, 𝑈𝑛 = 𝑈𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟
Solution
Solution
La suite est définie sur ℕ∗ donc le premier terme est 𝑈1 donc la formule est : 𝑇𝑛 = 𝑇1 + (𝑛 − 1)𝑟.
𝑇𝑛 = 14 + (𝑛 − 1) x (−2) = 14 − 2𝑛 + 2 = 16 − 2𝑛
Exercice d’application 1
𝑈0 = 1350
Soit la suite arithmétique (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par : {
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 200
Solution
Exercice d’application 2
Solution
Propriété
La somme d’un certain nombre de termes consécutifs d’une suite arithmétique est égale au produit du nombre de
termes par la moyenne des termes extrêmes de la somme ; ainsi on a :
𝑈0 +𝑈𝑛
Pour tout entiers naturels 𝑛 , on a 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ 𝑈𝑛 = (𝑛 + 1) × ( )
2
𝑈𝑝 +𝑈𝑛
Pour entiers naturels n et p tel que n≥ 𝑝, on a : 𝑈𝑝 + 𝑈𝑝+1 + ⋯ 𝑈𝑛 = (𝑛 − 𝑝 + 1) × ( )
2
NB : de 𝑈𝑝 à 𝑈𝑛 𝑖𝑙 𝑦 𝑎 (𝑛 − 𝑝 + 1) termes
Exerciced’application
𝑈0 = 125000
On donne : { Calculer la somme S des cinq premiers termes de cette suite .
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 12000
Solution
Le premier terme de la somme S est 𝑈0 = 125000 et cinquieme terme de la somme S est 𝑈4 avec
5 5
𝑆 = (𝑈0 + 𝑈4 ) = (125000 + 173000) = 745000
2 2
1) Définition
Une suite numérique (𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est dites géométrique lorsque l’on passe d’un terme quelconque à son suivant en
multipliant toujours par un même nombre réel q appelé la raison.
Ainsi ,une suite numérique (𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est dite géométrique s’il existe un nombre réel q tel que :
Remarque : On peut choisir de définir une suite géométrique sur l’ensemble ℕ des entiers naturels comme sur
l’ensemble ℕ∗ des entiers naturels non nuls . Ainsi , dans la définition précédente , l’ensemble ℕ peut être remplacé
par ℕ∗
𝑉0 = 1000000
Exemple Soit la suite arithmétique (𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par : {
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = 0,9𝑉𝑛
(𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est une suite géométrique de raison 0,9 et de premier terme 𝑉0 = 1000000
𝑊1 = 3
Soit la suite arithmétique (𝑊𝑛 )𝑛 ∈ ℕ∗ définie par : {
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑊𝑛+1 = −2𝑊𝑛
𝑉0 = 1000000
Exemple 1 : on donne : { Calculer ses trois premiers termes
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = 0,9𝑉𝑛
𝑊1 = 3
Exemple 2 Soit la suite arithmétique (𝑊𝑛 )𝑛 ∈ ℕ∗ définie par : {
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑊𝑛+1 = −2𝑊𝑛
Propriété
𝑉0 = 1000000
Exercice application 1 : On donne : { Calculer 𝑉5 𝑒𝑡 𝑉8
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = 0,9𝑉𝑛
Solution :
(𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est une suite géométrique de raison 0,9 et de premier terme 𝑉0 = 1000000 alors pour tout 𝑛 ∈ ℕ ;
𝑉𝑛 = 𝑉0 × 𝑞 𝑛 = 0,9𝑛 × 1000000
Calculer 𝑉7
Solution :
1
On applique la formule 𝑉𝑛 = 𝑉𝑝 × 𝑞 𝑛−𝑝 pour 𝑛 = 7, 𝑝 = 3 𝑞 = 2
1 1 3
𝑉7 = 𝑉3 × ( )7−3 = 12 × =
2 16 4
Propriété
1−(𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛)𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
Somme des termes consécutifs = (𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 ) × 1−(𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛)
Ainsi, si (𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est une suite géométrique de raison 𝑞 ≠ 1,on a par exemple :
1−𝑞 3
𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 = 𝑉0 × car le nombre de termes ici est 3 et le premier terme de la somme est 𝑉0
1−𝑞
Exercice d’application :
𝑉0 = 1000000
On donne la suite numérique (𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par : : {
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = 0,9𝑉𝑛
Solution
(𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est une suite géométrique de raison 0 ,9. La somme S des six premiers termes consécutif est :
1−𝑞 6
𝑆 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 + 𝑉4 + 𝑉5 = 𝑉0 × Alors
1−𝑞
1 − 0,96
𝑆 = 1000000 ×× ( ) = 4685590
1 − 0,9
Interrogation écrite
𝑉0 = 3
Soit la suite géométrique , (𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par : {
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = −2𝑉𝑛
TABLEAU RECAPITULATIF
Raison 𝑟 𝑞
𝑈𝑛 = 𝑈0 + 𝑛𝑟 𝑈𝑛 = 𝑈0 𝑞 𝑛
1 − 𝑞 𝑛+1
𝑛+1 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ +𝑈𝑛 = 𝑈0
𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ +𝑈𝑛 = (𝑈0 + 𝑈𝑛 ) 1−𝑞
2 Si 𝑞 ≠ 1
Somme des termes
consécutifs 𝑛−𝑝+1
𝑈𝑝 + 𝑈1 + ⋯ +𝑈𝑛 = (𝑈𝑝 + 𝑈𝑛 )
2 1 − 𝑞 𝑛−𝑝+1
𝑈𝑝 + 𝑈1 + ⋯ +𝑈𝑛 = 𝑈0
1−𝑞
Si 𝑞 ≠ 1
1) Définition
𝑈0 = 3
Exercice d’application : soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par : { 5 et
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 2
𝑊0 = 10
la suite (𝑊𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par : {
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑊𝑛+1 = 𝑊𝑛 − 21
Justifier que la suite (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est croissante et que la suite (𝑊𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est décroissante.
Pour une suite arithmétique (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ de raison 𝑟 on a :∀𝒏 ∈ ℕ, 𝑼𝒏 − 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒓 donc le signe de la différence
𝑼𝒏 − 𝑼𝒏+𝟏 est celui de la raison r , ainsi cette remarque fera l’objet d’une propriété.
2) Propriétés
Toute suite géométrique à termes positifs dont la raison 𝑞 vérifie 𝑞 > 1 est croissante .
Toute suite géométrique à termes positifs dont la raison 𝑞 vérifie 0 < 𝑞 < 1 est décroissante.
Toute suite géométrique à termes négatifs dont la raison 𝑞 vérifie 𝑞 > 1 est décroissante.
Toute suite géométrique à termes négatifs dont la raison 𝑞 vérifie 0 < 𝑞 < 1 est croissante .
Toute suite géométrique est constante si sa raison vaut 1.
Méthode : Comment reconnaitre qu’une suite géométrique est à termes positifs ou négatifs ?
Remarques
Si (𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est une suite géométrique de raison un nombre réel négatif, alors (𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ
n’est ni croissante ni décroissante.
Exercice d’application
a. Exprimer𝑉𝑛 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑛
b. Justifie que tout entier naturel 𝑛, 𝑉0 > 0
𝑉𝑛+1
c. Démontrer que pour tout entier naturel 𝑛, =2
𝑉𝑛
Fiche de TD
Exercice 1
1
Soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par 𝑈𝑛 = 𝑛 +3
2
1. Calculer les quatre premiers termes de cette suite
2 .Démontrer (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est une suite arithmétique dont on précisera la raison.
Exercice 2
Soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par :𝑈0 = -2 et pour tout 𝑛 ∈ ℕ,𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛 + 3
1. Calculer 𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 , 𝑈4
a) Calculer 𝑉0
b) Démontrer que (𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ est une suite géométrie dont on précisera la raison.
c)Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛
d)Justifier que 𝑈𝑛 = 2𝑛 – 3
Exercice 3
1
Soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par :𝑈0 = 3 et pour tout 𝑛 ∈ ℕ,𝑈𝑛+1 = 3 𝑈𝑛 – 4
1. Calculer 𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 , 𝑈4
2. soit la suite (𝑉𝑛 )𝑛 ∈ ℕ définie par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 6
a) Calculer 𝑉0
1
b) Démontrer que pour tout entier naturel 𝑛,on a :𝑉𝑛+1 = 3 𝑉𝑛
c) Que peut en conclure ?
d) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛
9
e) Justifie que 𝑈𝑛 = −6 + 3𝑛 .
3. Du fait de l’inflation, le cout des matériaux de construction augmente de 6%par an. Soit 𝑉𝑛 le cout de
cette maison à la fin de la 𝑛𝑖è𝑚𝑒 année.
𝑉0 = 8. 106
Démontrer que la suite (𝑉𝑛 ) est définie par : {
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = (1,06)𝑉𝑛
Seri :≪voici les quatre premiers termes d’une suite :2 ;3 ;5 ;9.Devine, Awa, le sixième terme de la suite .≫
Seri:≪Si le mysticisme est ta spécialité, alors devine moi le treizième terme de la suite.≫
1. Pose 𝑈1 = 2 ;𝑈2 = 3; 𝑈3 = 5; 𝑈4 = 9
2) Considère la suite 𝑈𝑛 défini par : 𝑈1 = 2 et pour tout entier naturel non nul , 𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛 − 1
A l’aide de cette suite, tu peux calculer les termes de proche jusqu'au treizième. Mais pour y arrive plus
rapidement, considère une deuxième suite( 𝑉𝑛 ) définie par : 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 pour tout entier naturel non nul 𝑛
b) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛. 𝑛 ∈ ℕ
Exercice 6
Le premier janvier 2009, Monsieur Nahoua est embauché dans une entreprise avec un salaire mensuel de 92000
francs. L’entreprise lui laisse le choix entre deux plans de carrière :
Plan A : son salaire mensuel augmentera de 5000 francs chaque année au premier janvier.
Plan B : son salaire mensuel augmentera de 4,5% chaque année au premier janvier.
On note :
1) Calculer 𝑈0 ; 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 ; 𝑈4 , 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑉0 ; 𝑉1 ; 𝑉2 ; 𝑉3 ; 𝑉4
On admet que 𝐶1 et 𝐶2 sont les cumuls respectifs des salaires selon les plans A et B sur 30 années de service.
a) Calculer 𝐶1 𝑒𝑡 𝐶2
b) Quelle est le plan plus avantageux si l’employer part à la retraite après 30 années de service ?