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Capteurs

&
Instrumentation
Pr. GUERBAOUI Med

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 1

COMMENT UN SYSTEME
AUTOMATIQUE ENTRE-T-IL
EN ACTION ?

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1
EXEMPLE1:
PORTE AUTOMATIQUE

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Un système automatique
s’actionne grâce à l’énergie
qu’on lui f ournit et ce, dès que
l’information de se mettre en
route lui sera parvenue.

Donner l’ordre d’agir,


c’est le rôle de
la chaîne d’information
et
apporter l’énergie c’est le rôle
de la chaîne d’énergie.

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2
Au départ, le
système est en Situation
situation de départ

d’attente… (AVANT)

PAS
D’ACTION

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Les 2 chaînes composées


d’éléments divers (piles,
CHAINE D’INFORMATION
moteurs, circuits
électroniques…) sont
Situation
prêtes à agir ! de départ
(AVANT)

CHAINE D’ENERGIE

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3
CHAINE D’INFORMATION

Situation
ACQUERIR TRAITER de départ
COMMUNIQUER
(AVANT)

CHAINE D’ENERGIE

ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE

Chaque chaîne
est une succession
d’actions réalisées
7
par des Pr.
composants…
GUERBAOUI ESTM GE/GIM

CHAINE D’INFORMATION

Situation
ACQUERIR TRAITER COMMUNIQUER de départ
(AVANT)

CHAINE D’ENERGIE

ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE

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4
Appui sur la
télécommande !
CHAINE D’INFORMATION

ACQUERIR TRAITER COMMUNIQUER

Le portail est
alimenté en
230 V ! CHAINE D’ENERGIE

ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE

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CHAINE D’INFORMATION Ouvrir le


portail
demandé !
ACQUERIR TRAITER COMMUNIQUER

CHAINE D’ENERGIE

ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE

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5
Le portail a bien
compris et transmet la
demande !
CHAINE D’INFORMATION Informations envoyées
à d’autres systèmes ou
utilisateurs

ACQUERIR TRAITER
COMMUNIQUER

Récepteur radio Circuit programmé Carte électronique

CHAINE D’ENERGIE

ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE

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Les ordres sont


transmis !
CHAINE D’INFORMATION

ACQUERIR TRAITER COMMUNIQUER

Ordres

CHAINE D’ENERGIE

ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE

Réseau 230V Relais Moteur Bras

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6
CHAINE D’INFORMATION

ACQUERIR TRAITER COMMUNIQUER

Ordres

CHAINE D’ENERGIE

ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE

Réseau 230V Relais Moteur Bras

L’énergie est arrivée,


ça doit s’ouvrir !?
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CHAINE D’INFORMATION

ACQUERIR TRAITER COMMUNIQUER

Ordres

CHAINE D’ENERGIE
OUVRIR
ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE

C’est ouvert, ça
a fonctionné !
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7
Grandeur
Récapitulatif du processus physique à
acquérir

CHAINE D’INFORMATION Informations envoyées


à d’autres systèmes ou
utilisateurs
Situation
ACQUERIR TRAITER COMMUNIQUER de départ
(AVANT)
Ordres
Informations provenant
d'un autre système ou
de l'utilisateur

CHAINE D’ENERGIE AGIR

ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE

Informations Situation
d’arrivée
Energie (APRES)
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EXEMPLE2:
Structure d’un système
automatisé de production (SAP)
:

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Tout système automatisé comporte :

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La structure simplifiée d’un ensemble automatisé peut se


décomposer en trois parties essentielles :
 Les entrées Tout Ou Rien (TOR), parf ois analogiques, destinées à
f ournir des inf ormations sur l’état du processus : f in de course, détecteur de
niveau, pressostat, thermostat, ect,

 L’automate qui traite les dif f érentes inf ormations d’entrée af in d’élaborer
les ordres,

Les sorties transmettant les ordres élaborés par l’automate, aux


dif f érents actionneurs ou pré- actionneurs : voyants, distributeurs de
vérins, contacteurs de moteur,……

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9
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Tout système automatisé comporte :

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Les capteurs

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La chaîne de mesures

Instrument
(carte d’acquisition)
Logiciel
Capteur Conditionneur
Phénomène
physique

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Caractéristiques d'une chaîne
d’instrumentation et mesure
informatisée

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La structure de base d'une chaîne de mesure comprend au minimum


quatre étages :

 Un capteur sensible aux variations d'une grandeur physique et qui, à partir de ces
variations, délivre un signal électrique.
 Un conditionneur de signal dont le rôle principal est l'amplification du signal
délivré par le capteur pour lui donner un niveau compatible avec l'unité de
numérisation; cet étage peut parfois intégrer un filtre qui réduit les perturbations
présentes sur le signal.
 Une unité de numérisation qui va échantillonner le signal à intervalles réguliers et
affecter un nombre (image de la tension) à chaque point d'échantillonnage.
 L'unité de traitement informatique peut exploiter les mesures qui sont maintenant
une suite de nombres (enregistrement, affichage de courbes, traitements
Mathématiques, transmissions des données …).

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Introduction

L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui


traduit la grandeur à acquérir en une grandeur électrique (Vm).

Celle-ci est ensuite traitée (amplif ication et f iltrage) par une structure
électronique adaptée af in de délivrer le signal (Vt). Puis, ce signal sera
converti sous f orme numérique, traité et exploité.
Signal électrique Signal électrique
traité
Vm
Vt

Acquisition de l’information
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Définition
Capteur
Un capteur est un organe de prélèvement d’information qui élabore à partir
d’une grandeur physique ,une autre grandeur physique de nature différente
( très souvent électrique). Cette grandeur représentative de la grandeur
prélevée est utilisable à des fins de mesure ou de commande.
 Le capteur est caractérisé par sa f onction : s = F(m) où s est la grandeur
de sortie ou la réponse du capteur.
Mesurande (m) Grandeur de sortie
Grandeur (s)
Capteur
physique à Grandeur physique
mesurer exploitable
(déplacement, signal logique
température…) Signal analogique
signal numérique
 La mesure de s doit permettre, avec ou sans traitement, de « rendre
accessible » la valeur de m.
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Capteur dans un système automatisé
Un capteur transforme une grandeur physique en une grandeur normée, généralement
électrique, qui peut être interprété par un dispositif de contrôle commande comme
l’API.
Mesurer une grandeur physique pour exploiter correctement un système
Automatisé il est nécessaire :
 De mesurer les variations de certaines grandeurs physiques,
La vitesse du vent pour un store automatisé
La pression d’air dans le réseau d’alimentation d’un automatisme pneumatique
La température de l’eau dans un lave-linge.

 De contrôler l’état physique de certains de ses constituants,


La position levée d’une barrière de parking,
La présence d’une pièce sur un convoyeur,
La présence de pression dans un circuit,
La position d’un chariot.

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Suivant la nature du signal exploitable les capteurs se classent en trois


catégories :

Logique : inf ormation de type tout ou rien (TOR).La f ermeture d’un


contact permet d’alimenter un circuit électrique

Etat de
Grandeur
sortie du
mesurée
capteur

Capteur Partie de Contact


TOR détection

t t

C’est une inf ormation logique, de type Tout Ou


Rien
(TOR) ouvert ou f ermé (0 ou 1)
Les détecteurs délivrent donc un signal binaire
(deux états possibles : 0 ou 1).
Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 28

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Analogique : Grandeur qui évolue dans le temps et qui peut prendre
une inf inité de valeurs. L’information à transmettre peut varier de
manière continue, comme la mesure de température d’une pièce à
l’aide d’une sonde.
Etat de Sortie analogique
Grandeur
sortie du 5V
mesurée
capteur

0V
 °C
50

t t

Le signal délivré est la traduction exacte de


la loi de variation de la grandeur physique
mesurée.

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Numérique : Une grandeur numérique est un ensemble ordonné de grandeurs


logiques. Ces inf ormations sont codées sur un nombre de bits déf inis (0 ou 1).
Information Représentation d’un signal numérique codé sur 2 bits

4 ème valeur Sortie numérique


111111

3 ème valeur
Signal numérique

000000
ème
2 valeur
 °C
50
1 ère valeur

Temps

Le signal est codé au sein même du


capteur par une électronique
associée; ces capteurs sont également
désignés par codeurs et compteurs.

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15
. II) caractéristiques d’un capteur :
Un capteur est caractérisé par :
 Etendue de mesure : Valeurs extrêmes pouvant être mesurée par le
capteur.
 Résolution : Plus petite variation de grandeur mesurable par le
capteur.
 Sensibilité : Variation du signal de sortie par rapport à la variation du
signal d'entrée.
Exemple : Le capteur de température LM35 a une sensibilité de
10mV / °C.
 Précision : Aptitude du capteur à donner pour une mesure proche de
la valeur vraie. Telque: amplitude, f orme de signal et f réquence.
 Rapidité : Temps de réaction du capteur ( c’est le temps de réponse ).
La rapidité est liée à la bande passante.

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Différents types de capteurs TOR


Exemple de solutions
techniques mises en œuvre
dans le domaine de
l’équipement des machines
Détection avec contact Détection sans contact

© Schneider Electric
Cellules photoélectriques
Interrupteur de position
© Schneider Electric
Détecteurs inductifs
Contrôle des fluides
Détecteurs capacitifs
Manutention et levage
Identification

Codeurs rotatifs

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Les deux principales catégories de
capteurs
Les capteurs avec contact Les capteurs sans contact

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Capteurs/détecteurs de position
et de déplacement
 Capteurs sans liaison mécanique
 Sortie logique: Détecteur de proximité
 Sortie analogique: Capteur de proximité

 Capteur avec liaison mécanique


 Sortie logique: Détecteur de position
 Sortie numérique: Codeur de déplacement
 Sortie analogique: Capteur de déplacement

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Capteur de position : Tout Ou Rien

a) Avec contact : Les capteurs de position sont des capteurs de


contact à action mécanique. Ils peuvent être équipés d'un galet, d'une tige
souple, d'une bille. L'information donnée par ce type de capteur est de type tout
ou rien.
- La détection électromécanique

Symbole Gamme des interrupteurs de position

Détections possibles : Tout objet solide ou non déf ormable (contact avec
l’objet)
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Détecteurs de position
 Interrupteur de fin de course:
 Sortie logique tout ou rien
 Contact avec l’objet à mesurer
 Vie utile de 30 000 000 d’opérations
 Usure et fatigue

 Boutons de commande

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Détecteurs de position (2)
 Constitution interne

37 Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM

Détecteurs de position (4)


 Types de contact:

38 Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM

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Détecteurs de position (5)
 Caractéristique électrique importante:
 Pouvoir de coupure des contacts:

- Tension continue ou alternative maximale


qui peut être coupé sans risque de claquage
(de 1 V à 380 V).

- Courant maximal qui peut être coupé (de 1


mA à plusieurs A).
39 Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM

Détecteurs de
proximité
- Inductifs
- Capacitifs
- Optiques
- Ultrasoniques
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Sans contact: Détecteur de proximité :
Les détecteurs opèrent à distance, sans contact avec
l’objet dont ils contrôlent la position (depuis 1 mm à quelques
mètres). Un détecteur de proximité interrompt ou établit un circuit
électrique en f onction de la présence ou de la non-présence d’un objet
dans sa zone sensible. Dans tous ces détecteurs la présence
de l’objet à détecter dans la zone sensible modif ie une grandeur
physique:
Un champ électromagnétique à haute f réquence dans les
détecteurs inductif s;
La capacité d’un circuit oscillant dans les détecteurs capacitif s,
Le niveau d’éclairement d’un récepteur photosensible dans les
détecteurs Photoélectriques.
Le choix d’un détecteur de proximité dépend de :
La nature du matériau constituant l’objet à détecter,
La distance de l’objet à détecter,
Des dimensions de l’emplacement disponible pour implanter le
détecteur.
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Caractéristiques générales
 Sortie logique tout-ou-rien;

 Opèrent à distance sans contact;


 Portées de 25 m à plusieurs mètres.

 Aucune pièce mécanique.

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Applications

 Contrôle de présence/absence, de fin de


course;
 Détection de passage;
 Positionnement, comptage de pièces;
 Barrages de protection.

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM


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Recommandés lorsque…

 Vitesse de l'objet à détecter rapide;

 Pièces fragiles ou petites.

44 Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM

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b/Sans contact: Détecteur de proximité photoélectrique:
Les systèmes détecteurs de proximités photoélectriques comprennent:
 un émetteur de lumière visible ou inf rarouge,
 un récepteur photosensible.
L’objet est détecté lorsqu’il interrompt, ou f ait varier, l’intensité du
f aisceau lumineux sur le récepteur.
Détections possibles : Sans contact pour tous les matériaux
opaques (non transparents), conducteurs d’électricité ou non.
Système
barrage

Système
réflex

Système
proximité
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Détecteur de proximité photoélectrique

Système de type « Barrage »


Détecteur: optocoupleur
Cible
Emetteur Recepteur

Emetteur Récepteur Symbole Image Montage

Système de type « Reflex » Système de type « Proximité »

Emetteur Emetteur
Récepteur Cible Récepteur Cible

Réflecteur
Image Montage
Image Montage

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Capteurs sans contact
Détecteur de proximité inductif D.P.I
La technologie est basée sur la variation d’un champ magnétique à l’approche
d’un objet conducteur du courant électrique.
Détections possibles : Sans contact pour tous les objets métalliques de f orme
quelconque.

Détecteur de proximité capacitif D.P.C


La technologie est basée sur la variation d’un champ électrique à
l’approche d’un objet quelconque.
Détections possibles : Sans contact pour tous types de matériaux
conducteurs et isolants (verre, huile, bois, plastique, etc).
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Détecteur de proximité capacitif D.P.C


La technologie est basée sur la variation d’un champ électrique à l’approche
d’un objet quelconque.
Détections possibles : Sans contact pour tous types de matériaux
conducteurs et isolants (verre, huile, bois, plastique, etc).

Avec un réglage précis, il est possible de détecter un objet à travers une


paroi mince et non métallique (liquide ou pulvérulent, à l’intérieur d’un récipient
f igure 15).

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Interrupteur à lame souple ILS

Ces capteurs servent à la détection sans contact de la position du


piston des vérins spéciaux. Le relais se f erme à l’approche d’un champ
magnétique (aimant permanent sur le piston du vérin) et transmet un signal
électrique.

Capteurs pour lesquels la détection est provoquée par « ef f et magnétique ».

Détections possibles : Détection de f ermeture de portes ou f enêtres


(domotique), détection de la position d’un vérin sur les systèmes automatisés
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b) Sans contact : Détecteurs de proximité

Détecteur de proximité inductif Détecteur de proximité capacitif


3 fils 2 fils

Symbole Image
Symbole Image

Capteur de proximité magnétique ILS


Présence d’un champ magnétique : Absence d’un champ magnétique :
Contact fermé Contact ouvert

Aimant permanent
Symbole Image Principe de fonctionnement d’un ILS
Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 50

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Capteurs sans contact
Détecteur ultrasons
L'émetteur envoie un train d'ondes qui va se réf léchir sur l'objet à
détecter et ensuite revenir à la source. Le temps mis (1 temps + 2 temps) pour
parcourir un aller-retour permet de déterminer la distance de l'objet par rapport
à la source. L'émetteur (quartz piézo-électrique) envoie un train d'ondes et
ensuite le capteur passe en mode réception et attend le retour du signal .
Détection possible : sans contact pour tout matériau réf léchissant, quelle que
soit sa f orme et sa couleur.

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Différents types de capteurs numériques


Pour contrôler la position et la vitesse de chariots de
manutention, de machines d’usinages, de bras de robots, etc … on utilise
souvent des codeurs optiques rotatif s, fixés à l’extrémité de l’axe de
transmission de mouvement.
- Les codeurs optiques(Mesure de positions et de déplacements).

Codeur Moteur

- Les codeurs incrémentaux


- Les codeurs absolus
Ils permettent de déterminer et contrôler la situation,
le déplacement d’un objet : ce sont des capteurs
angulaires de position.
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Principe de fonctionnement des codeurs optiques

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Le codeur incrémental
Le disque d’un codeur incrémental comporte 3 pistes : Deux pistes
A et B divisées en « n » intervalles d’angles égaux et alternativement
opaques et transparents. « n » permet de définir la résolution ou période. La
piste A est décalée de ¼ de période par rapport à B. Le déphasage entre A et
B permet de définir le sens de rotation.

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Le codeur absolu
Les codeurs absolus sont destinés à des applications de contrôle
de déplacement et de positionnement d’un mobile par codage. Le disque
d’un codeur absolu comporte plusieurs pistes jusqu’à 20, selon les
modèles. Comme les codeurs incrémentaux les pistes sont alternativement
opaques et transparentes. La résolution d’un tel capteur est de 2 à la
puissance n (avec n = nombre de pistes).

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Codeur optique incrémental

Exemple du codeur optique


incrémental de 16 positions Image Système optique

Codeur optique absolu


16 Positions 256 Positions

Exemples de codeurs optiques absolus Image

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Capteurs analogiques
Si on intéresse aux phénomènes physique mis en jeux dans les capteurs ,on peut classer ces
derniers en deux catégories.

1- Capteurs passifs

Grandeur de traduction Transformations possibles


R
Résistance R : R=f (, L, S).
 résistivité, L longueur, S section.
R= L/ S
C
capacité C : C=f (S, e, ).
S surface des armatures,
e distance entre armatures,
C= S/e  permittivité.

Inductance L : L=f (Lb, S, n, ).


L
Lb longueur de la bobine,
S surface d’une spire,
n nombre de spires,
L=n²S/Lb  perméabilité.

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 - Capteurs passifs

Il s'agit généralement d'impédance dont l'un des


paramètres déterminants est sensible à la grandeur mesurée.
La variation d'impédance résulte :
 Soit d'une variation de dimension du capteur, c'est le
principe de fonctionnement d'un grand nombre de capteur de
position, potentiomètre, inductance à noyaux mobile,
condensateur à armature mobile.

 Soit d'une déformation résultant de force ou de grandeur


s'y ramenant, pression accélération à une structure
déformable.

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2- Capteurs actifs

Effet piézoélectrique Effet photoélectrique

Force Éclairement Φ
i

e Matière
e
Cristal

Effet Hall
Effet thermoélectrique
i

Fer I B
B B
Jonction
Tc e V
e I VH
V
Cuivre
Tf

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 - Capteurs actifs
Fonctionnant en générateur, un capteur actif est généralement fondé dans son principe sur
un effet physique qui assure la conversion en énergie électrique de la forme d'énergie
propre à la grandeur physique à prélever, énergie thermique, mécanique ou de rayonnement.

Les effets physique les plus classiques sont :


 Effet thermoélectrique : Un circuit formé de deux conducteurs de nature chimique
différente, dont les jonctions sont à des températures T1 et , T2est le siège d'une force
électromotrice U d'origine thermique e(T1,T2)
 Effet piézo-électrique : L'application d'une contrainte mécanique à certains matériaux
dits piézo-électriques (le quartz par exemple) entraîne l'apparition d'une déformation et
d'une même charge électrique de signe différent sur les faces opposées.

 Effet d'induction électromagnétique : La variation du flux d'induction magnétique


dans un circuit électrique induit une tension électrique U
(détection de passage d'un objet
métallique).
 Effet photo-électrique : La libération de charges électriques dans la matière sous
l'influence d'un rayonnement lumineux ou plus généralement d'une onde
électromagnétique.
 Effet Hall : Un champ magnétique B et un courant électrique I créent dans le matériau
une différence de potentiel UH .
 Effet photovoltaïque :Des électrons et des trous sont libérés au voisinage d'une
jonction PN illuminée, leur déplacement modifie la tension U à ses bornes.

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30
Exemples de capteurs analogiques usuels
Mesure de positions et de déplacements
• Capteurs résistifs : La piste résistive est placée sur la partie f ixe du
capteur, et le mouvement mécanique à mesurer est accouplé à un
curseur qui se déplace sur celle–ci. La piste résistive est alimentée
par une tension continue 24V. On recueille entre l’une des bornes de
la piste et le curseur une tension Us qui est directement f onction de la
position du curseur sur la piste.

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Exemples de capteurs analogiques usuels


Mesure de positions et de déplacements
• Capteurs inductifs: L’avantage de ce type de capteurs réside dans
l’absence de contacts, donc d’usure entre l’élément sensible et le
corps d’épreuve. Le noyau magnétique cylindrique constituant
l’élément sensible se déplace librement dans les bobines suivant leur
axe commun. Il est prolongé par une tige reliée à l’objet mobile dont
on veut mesurer le déplacement.
Le déplacement du noyau autour de la position d’équilibre
génère une tension représentative de l’amplitude de ce déplacement et de
son sens.

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Exemples de capteurs analogiques usuels
Mesure d’effort : Jauge de contrainte
Les jauges de contrainte, parfois appelées jauges électriques
d’extensiomètrie, sont les éléments sensibles d’un capteur de force, dans
lequel une modif ication dimensionnelle est traduite par une variation de
résistance. Sont application est pour la mesure de f orce, débit……

Résistance mesuré R0 Résistance mesurée R0+ R


Support Corps déformable

R L
Piste résistive K
R L
Longueur l Longueur l+ l
Corps au repos (pas d’allongement) Corps ayant subi un étirement (effort de traction)

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Capteur de température : les thermistances ou Thermo-résistances


Les thermistances sont des semi-conducteurs thermosensibles dont la
résistance varie avec la température.
- Si la thermistance a une résistance qui diminue lorsque la température
augmente, c’est une thermistance qui a un coef f icient de température négatif
(CTN). (Cas le plus courant)
- Si la thermistance a une résistance qui augmente lorsque la température
augmente, c’est une thermistance qui a un coef f icient de température positif
(CTP).
Les solutions technologiques utilisées sont orientées vers des
matériaux à résistivité élevée, ce qui conduit à utiliser essentiellement
le nickel ou le platine malgré leur prix élevé.

RT = R0. (1 + a.T)
 RT résistance à la température
 R0 résistance à la température de 0°C
 a coef f icient de température du métal
 T température du métal en °C
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32
Thermistances
Capteurs de température
Exemple de caractéristique d’une CTN +V CC

CTN R

-
-
CTP RCTN VS =VCC*(RCT N/ RCT N+R)

+
0V
Symboles Image de thermistances Montage conditionneur d’une CTN

Capteur de température LM335


Caractéristique du LM335 Différents types de boîtiers du LM335
TO-46 SO-8
TO-92

+V C C Exemple du montage de mise en ouvre du LM335


Iz
R  La résistance R doit être déterminée de telle sorte
Vz
que Iz soit compris entre 0,4mA et 5mA.
Iz  Le potentiomètre P est facultatif. Il permet d’ajuster
Symbole P
la tension du 0°C (décalage).
Vz

0V

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Capteur de température : Thermocouples


Le principe de la mesure pour ces capteurs est basé sur l’association
de deux f ils en métaux de nature dif f érente connectés à leurs deux extrémités.
Un courant circule dans la boucle ainsi f ormée s’il y a une dif f érence de
température entre les extrémités appelées « jonctions ». On distingue :
 La jonction chaude portée à la température Tc
 La jonction f roide portée à la température Tf

La tension E obtenue, est directement liée à la dif f érence de


température et à un coef f icient « a » dépendant de la nature des deux
matériaux constituant le thermocouple: E = a. (Tc – Tf )

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Exemples de capteurs analogiques usuels
Mesure de vitesse: Génératrice tachymètrique
Une génératric e tachymètrique, appelée également dynamo
tachymètrique délivre une tension proportionnelle à sa vitesse de rotation.
Le principe de fonctionnement est basé sur la réversibilité de la machine à
courant continu. La génératrice tachymètrique est f ixée au bout de l’arbre du
moteur dont on veut connaître la vitesse de rotation.

Ex : Géné-tachy : 0 – 10V ; Moteur vitesse nominale 1500 tr/min


0V 0 tr/min
5V 750 tr/min
10 V 1500 tr/min

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Exemples de capteurs analogiques usuels


Capteurs de lumière
Photorésistance LDR
R(M )

10

LDR
Eclairement
0 E(Lux)
50
Symbole Images Exemple de caractéristique R=f(E)

Photodiode PD

I(µA)
I
20
V

PD
Rayonnement
0
(nW/Cm2)
20

Symbole Images Exemple de caractéristique I=f(E)

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 68

34
17/03/2020

Exemples de capteurs analogiques usuels


Capteurs de niveau
Capteur utilisant un flotteur Mesure hydrostatique de niveau

Mesure capacitive de niveau Mesure ultrasonique de niveau

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 69

Circuit Conditionneur
Son rôle principal est l’amplification du signal délivré par le
capteur pour lui donner un niveau compatible avec l'unité de
visualisation ou d'utilisation. Cet étage intègre généralement
l’alimentation du capteur et un filtre qui réduit les perturbations
présentes sur le signal.

70 Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM

35
Les capteurs industriels:Caractéristiques métrologiques

Capteur Conditionneur
m s
Mesurand

Mesure
Corps Transducteur Transmetteur
d’épreuve
e

Mesurage

Étendue de la mesure La résolution-Le seuil


La sensibilité La précision
La linéarité La justesse
La rapidité La f idélité
La répétabilité
La reproductibilité
Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 71

Conditionneur d’un capteur passif : Qualités

Zc
m C APTEUR C OND ITIONNEUR
Vm
g Fm

Sensibilité
Linéarité

Compensation des grandeurs d’influence

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 72

36
Conditionneur d’un capteur passif: Types de
conditionneurs

Deux types de conditionneurs


Action sur l’amplitude du signal de mesure.

1- Le montage potentiométrique
2- Le pont de Wheatstone
3- L’amplificateur opérationnel

Action sur la fréquence du signal de mesure.

1- Le circuit oscillant

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 73

Conditionneur d’un capteur passif: Correction de


linéarité

R1
Rs

es

Appareil
Vm Rd de
Rc
mesure

Montage potentiomètrique

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 74

37
Conditionneur d’un capteur passif: Correction de
linéarité
Régime petites variations

Rc Rc 0  Rc
Vm  es  es
Rs  R1  Rc Rs  R1  Rc 0  Rc
Si : Rs  R1  Rc 0  Rc
Rc 0  Rc
Vm  es
Rs  R1  Rc 0

es
Vm   Rc
Rs  R1  Rc 0

En régime des petites variations

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 75

Conditionneur d’un capteur passif: Correction de


linéarité
Alimentation par une source de courant

Si : Rs  R1  Rc
Vm  is Rc  is ( Rc 0  Rc )
Vm  is  Rc

La linéarité est immédiate


Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 76

38
Conditionneur d’un capteur passif: Correction de
linéarité
Montage push-pull

Rc10  Rc 20  Rc 0
- Rc1  ΔRc 2  Rc
Rc 2
Vm  es
Rs  Rc1  Rc 2
Rc 0  Rc
Vm  es
Rc 0 - Rc  Rs  Rc 0  Rc
Rc 0  Rc R  Rc Rc
Vm  es Vm  es c 0 Vm  es
2 Rc 0  Rs 2 Rc 0  Rs 2 Rc 0  Rs

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 77

Conditionneur d’un capteur passif: Correction de


linéarité
Limites du montage potentiométrique

Rc
Vm  es
Rs  R1  Rc
es  es 0  es Rc  Rc 0  Rc
Rc 0  Rc
Vm  (es 0  es )
Rs  R1  Rc 0  Rc

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 78

39
Conditionneur d’un capteur passif: Correction de
linéarité
montage pont de Wheatstone
es  es 0  es Rc  Rc 0  Rc Vm  VA  VB
Rc 0 R4
Equilibre  
R1  Rc 0 R3  R4

Rc 0  Rc
VA  (es 0  es )
R1  Rc 0  Rc
R4
VB  (es 0  es )
R3  R4
R1.Rc
Vm  VA  VB  es 0  es .
( R1  Rc 0  Rc ).( R1  Rc 0 )

Vm 
es 0  es  . R1.Rc
2 R1  Rc 0
Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 79

Conditionneur d’un capteur passif: Correction de


linéarité
montage pont de Wheatstone
es  es 0  es Vm  VA  VB

R2 R4
Equilibre  
R1  R2 R3  R4
R3 R2  R4 R2  R1R4  R4 R2
R3 R2  R1R4
R2 .R3  R1.R4
I d  es .
Rd .( R1  R2 ).( R3  R4 )
R2 .R3  R1.R4
Vm  Rd .I d  es .
( R1  R2 ).( R3  R4 )

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 80

40
Conditionneur d’un capteur passif: Correction de
linéarité
Montage quart de pont
es  es 0  es Vm  VA  VB
R1  R3  R4  Rc 0
R2  Rc 0  Rc
R2 .R3  R1.R4
Vm  es .
( R1  R2 ).( R3  R4 )
( Rc 0  Rc ).R3  R1.R4
Vm  es .
( R1  Rc 0  Rc ).( R3  R4 )
Rc
Vm  es .
4.Rc  2.Rc ) Non linearite

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 81

Conditionneur d’un capteur passif: Correction de


linéarité
Montage ¼ du pont de Wheatstone
es  es 0  es Vm  VA  VB

Rc
Vm  es .
4.Rc  2.Rc )

Linearisation en regime
petites variations
Rc
Rc  Rc  Vm  es .
4.Rc

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 82

41
Conditionneur d’un capteur passif:Correction de
linéarité
Montage 1/2 pont de Wheatstone
es  es 0  es Vm  VA  VB
R3  R4  Rc 0
R1  Rc 0  Rc1 R2  Rc 0  Rc 2
R2 .R3  R1.R4
Vm  es .
( R1  R2 ).( R3  R4 )
( Rc 0  Rc 2 ).Rc 0  ( Rc 0  Rc1 ).Rc 0
Vm  es .
2.Rc 0 .(2.Rc 0  Rc1  Rc 2 )
Rc 2  Rc1
Vm  es .
4.Rc 0  2.(Rc1  Rc 2 )
Rc
linearite  Rc1  Rc 2 ( push  pull ) Vm  es .
2.Rc 0
Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 83

Conditionneur d’un capteur passif: Correction de


linéarité
Montage pont entier « push pull »

Rc 0  R1  R2  R3  R4
Rc  Rc 2  Rc1  Rc3  Rc 4
R2 .R3  R1.R4
Vm  es .
( R1  R2 ).( R3  R4 )
Rc
Vm  es .
Rc 0

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 84

42
Conditionneur d’un capteur passif: Correction de
linéarité
Linéarité du pont de Wheatstone

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 85

Conditionneur du signal

Modèle de Thevenin

R2 .R3  R1.R4 R2 .R3 R .R


ec ( m )  es . R0   2 4
( R1  R2 ).( R3  R4 ) R1  R3 R2  R4

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 86

43
Conditionneur du signal

suiveur

Vm  es (m)
Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 87

Conditionneur du signal

Le capteur associé à son conditionneur est équivalent à un


générateur d’impédance interne Zc

Ri
Vm  es ( m ) . Si( Ri  R0 )  Vm  es ( m)
R0  Ri

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 88

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Conditionneur du signal

Amplif icateur non inverseur

 R 
Vm  es ( m ) .1  2 
 R1 
Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 89

Conditionneur du signal

 R 
Vm  es ( m ) .  2  Vm  e1  e2 
 R1 

Pr. GUERBAOUI ESTM GE/GIM 90

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