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Introduction

Introduction

Pendant l'exposition universelle de Paris en 1900, un des cinq moteurs


diesel exposés a été alimenté par de l'huile d'arachide, marquant ainsi la
première utilisation de cette source d'énergie. En raison de la prise de conscience
environnementale quant aux effets néfastes des énergies fossiles, il est impératif
de trouver et développer de nouvelles sources d'énergie durables. L'orientation
des recherches vers les énergies renouvelables est devenue un élément clé de la
politique énergétique mondiale, et il est vital de continuer à investir dans la
recherche pour développer des sources d'énergie plus propres et durables [23].
Parmi ces origines d'énergie, les bioénergies en général et les
biocarburants en particulier sont considérés comme des solutions prometteuses
pour répondre aux besoins énergétiques actuels et à court terme. Récemment, la
valorisation de la biomasse a suscité un intérêt considérable, notamment pour les
matières premières à base de glucides (céréales, betteraves et cannes à sucre), de
lignocellulose (bois, pailles et fourrages) ou d'oléagineux (huiles végétales). Les
biocarburants se divisent en deux catégories majeures : les substituts à l'essence
(bioéthanol, biobutanol et biométhanol) et les substituts au carburant diesel
(biodiesel) [1,24].
Le biocarburant diesel est une alternative renouvelable au carburant
diesel traditionnel qui présente des caractéristiques similaires à celui produit à
partir du raffinage du pétrole. Étant donné que le biocarburant diesel est
renouvelable et qu'il émet moins de substances nocives lors de sa combustion,
son utilisation est un pas vers une "énergie durable". En plus d'être un carburant
de substitution, le biocarburant diesel est souvent utilisé comme additif
lubrifiant pour le diesel traditionnel. L'ajout d'une quantité aussi faible que 1%
en volume de biocarburant diesel améliore les propriétés lubrifiantes du diesel
classique. Les esters alkylés peuvent être produits à partir d'huiles végétales ou
de graisses animales grâce à une réaction chimique appelée transestérification
[58].
Dans la réaction de transestérification, le triacylglycérol (TAG) réagit
avec un alcool (méthanol, éthanol), en présence d’un catalyseur (base ou acide)
pour produire du glycérol et des esters alkylés d’acides gras [58].

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