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THESE
Cote
4//+
prêsentée Loc
devant I'UNIVERSITE de MHIZ
pour l'obtention du
DIPLOME DE DOCTORAT DE MATHEMATIQUE
Speciatité: Théorie du Contrôle
présentéeet soutenuepubliquementIe 20/1012003
par
OBSERVATEURSDES SYSTEMES
ANTI-ADJOINTS DE DIMENSION
INFINIE ET APPLICATIONS
devant le Jury :
"ilililii[ifiiliiliilffiili
o22 486121 I
desSciences
Foculté - lle du Soulcy- 57O45METZ :03 873153 54 -Ïélécopie
Cedex0l -Téléphone :03 87 3l 53 33
fSGMP-AnciensArsenoux-lledu Soulcy-57045 MEIZCedex0l-Téléphone:03 87 547295 -Télécopie Q38731 5273
U N I V E R S I T ED E M E T Z CompusBridoux- Ruedu GénérolDeleskoint : 03 87 39 96 96 - Télécopie
- 57O7OMETZBorny- Tél6phone : 03 87 39 96 99
THESE
présentée
devantI'UNIVERSITE de METZ
pour I'obtentiondu
DIPLOME DE DOCTORAT DE MATHEMATIQUE
Spécialité: Théorie du Contrôle
présentee
et soutenuepubliquementle 2011012003
OBSERVATEURSDES SYSTEMES
ANTI-ADJOINTS DE DIMENSION
INFINIE ET APPLICATIONS
devant le Jurv :
#: +*'
7)Figures
4 figuressousforme de fichiers .ps
Table des matières
RESIJME
On considèredes systèmeslinéairesanti-adjoints de dimensioninfinie sur un espacede
Hilbert X. L'espaced'observationest supposéêtre un autre espacede Hilbert O. L'opéra-
teur de sortieest non bornépuisquelesmesuressontprisesau bord du domainespatial.On
supposeI'exacteobservabilitévérifiée.Il est alors possiblede construiredes observateursde
type Luenbergerqui guarantissentla stabilité exponentielledu systèmede I'erreur si une
certaine hypothèsede régularité est satisfaitepour les systèmesconsidérés.La situation en
dimensioninfinieprésenteune certainecomplexitépar rapport à la dimensionfinie,puisque
le gain trop grand peut faire divergerl'observateur.
On présenteune applicationbaséesur I'exempledu modèlerrcorps-poutrerr
pour illustrer ces
résultats. En particulier, on montre que pour toute vitesseangulaireconstanteet suffisam-
du semigroupepour le systèmede I'erreur est déterminé
ment petite, le taux de décroissance
par la borne spectralede son générateur.Par conséquenton peut régler arbitrairement la
vitessede convergencepour I'observateur.
10
INTRODUCTION GENERALE
Les problèmesde modélisationet de contrôle dessystèmesmécaniquesconstituésdes corps
rigides couplés avec les structures élastiquessont devenusun important domaine de re
cherche.
D'une part, cessystèmessont largementutilisésdansla pratiqueen ingénierie(robotsà
bras flexiblescontrôlés,véhiculesspatiauxavecantennes,panneauxsolaires,etc...).
D'autre part le mouvementde la plupart de ces systèmesest généralementdécrit par
un ensembled'équations différentiellesordinaires (EDO) couplésavec des équations aux
dérivéespartielles non linéaires (EDP). Ces types de systèmesdits hybrides ont favorisé
l'émergenced'autres théories mathématiquesgénéralisantcellesobtenuesen contrôle des
équationsd'évolutionen dimensioninfinie.
Particulièrement,le modèle à étudier représentantIa sourcede nos motivations est le
I'Body-BeamSystemrr, systèmehybridedécrit au chapitre3.
Le problèmede la stabilisation de ce systèmea été beaucoupétudié dans la littérature :
d'un frottementde type structurelet
Bailleul et Levi ont montré (cf.[Z]) qu'en présence
en absencede contrôle,le systèmea un nombrefini d'états d'équilibreen rotation.
Plus tard, Bloch et Titi [3] ont montré dansun casun peu plus compliquéde frottement
visqueux,l'existenced'une variété inertielle pour le système.
En prenant en compte I'effet d'amortissementvisqueux, il a été montré par Xu et
Bailleul (cf. [45]) que pour toute vitesseangulaireconstanteinférieureà une valeur cri-
tique (déterminéeuniquementà partir des paramètresphysiquesde la poutre), le système
est exponentiellementstabilisablepar un feedbackde type moment de contrôle seulement
(fr(t) : 0; fz(t) : 0; ls(t) : -ua(t),u > 0).
Dans le mêmesensB. d'AndréaNovelet J. M Coronont construit (cf. [t]) une autre loi
de feedbackdu moment qui stabiliseainsi asymptôtiquementet de façon globalele système
H2"(0,1)x,L2(0,1)xlR, (ft(t) : 0; fz(É) :
autourdu point d'équilibre(0,0,a.,.)dansI'espace
:
0; fg(r) :'y(Id+I: u2 dr)+Zu [] uu1d,r,1 êtantbien choisisuivantqueu* I 0 ou c,r* 0)'
Au cours de ces dernièresannées,il s'est pose comme problème : la stabilisabilité du
systèmedans le cas où les sorties (mesures)aussibien que les entrées(contrôles)sont à la
frontière (bord du domainespatial ou une partie du bord). La raisonfondamentalede cette
restriction est que dans la pratique, il est plus facile non seulementd'agir (contrôler) mais
11
aussid'accéderaux mesuresà la frontière.
le problème de la stabilisation frontière à I'extrémité libre de la poutre (x:L) a été
largementétudié.En seréférantau [21]H. laousy,C.ZXta et G. Salletont établi lastabilité
exponentielledu système (sans amortissement)pour deux contrôlesfrontières linéaires à
l ' e x t r é m i tléi b r e d el a p o u t r e( f t ( t ) : - a u t * ( L , t ) ; 1 2 ( t ) : B u t u ( L , t ) ; a , Ê > 0 ; a + Ê # 0 )
et un contrôlede type moment(f3(t) : -1@(t) - w*), ? > 0).
Plus tard, B. Chentoufet J.F Couchouronont étendules résultatsdu [21] dans [6] par
uneclassede contrôlesfrontièresnon linéaires((f1(t) : =f (ut (L,t)); f2(t) : g(u1"(L,t));
fa(t) : -l@Q) -a*) 'y,f ,g êtantdesfonctionsnon linéairesbien définies).
Dès lors que la stabilisation du systèmeest possiblepour des mesureset des lois de
feedbacksà I'extrémité libre de la poutre, il seposealorstout naturellementla stabilisabilité
du systèmepour des mesuresrecueilliesà I'autre extrémité de la poutre (encastrement).
En nous inspirantdes travaux de Coron et d'AndréaNovel (cf.[l]), on remarqueque la
loi de feedbackétablie par ces auteurs est non localiseeet donc exige la mesurede tous
les états du systèmepour être utile dans la pratique. Malheureusementl'état du système
est de dimension infinie. L'idéal serait donc de construire un observateursur le système
pour en estimer l'état en vue de faire un retour dynamiquede l'état estimé par le principe
de séparation(voir Curtain et Pritchard [8], Gauthier et Kupka [11], Sontag [34]). Ceci
constitueI'objectif de notre travail.
L'observabilitéest la propriété à partir de laquelleon peut déterminer de façon exacte
ou approchéel'état d'un systèmeconnaissantquelquesmesureset contrôle.
L'observateurest un autre systèmedynamiquequi donne une estimationde l'état du
systèmeinitial à partir des mesures.
La construction des observateursest d'une importance capitale en contrôle et appli-
cations (suivi des processus)pour les systèmesde dimensionsinfinies. Bien que l'état du
systèmesoit de dimensioninfinie on en donneune estimationà pa^rtirdesmesuresphysiques
qui sont de dimensionfinie.
On note un grand pas dans l'étude des observateursen dimensionfinie avecCelle et al
[5]. En dimensioninfinie I'observateurde type Luenbergerproposeeen 15]est aussivalable
dans le cas des systèmesbilinéairesdissipatifs avecdes entréesrégulièrementpersistentes
(voir Gauthier et al dans [12]; Xu et al [46]) bien que cesdernièresne garantissentque la
ne peut être obtenueparceque I'opérateur
stabilitéau sensfaible.La stabilitéexponentielle
t2
de sortie est supposécontinueet de dimensionsfinie.
Dans ce travail, Nousconsidéronsd'abord desopérateursde sortiesnon bornés(puisque
lesobservationssont faitesaux bordsdu domaine)et supposonsI'exacteobservabilitévérifiée
pour les systèmesconsidérés. Si ces derniers vérifient en plus une certaine hypothèsede
régularité, on montre qu'on peut construire dans ce cas des observateursde conv€rgence
exponentiellepour desgains plus petits qu'une valeurcritique. Dans ce sens,notre travail
constitueune amélioration,donc un avancement desrésultatsdu [5], [12],[46]et [8] pour la
construction des observateursde type Luenbergeren dimensioninfinie.
'rbody -beam sys-
Nous présentonsensuite une application de notre observateursur le
temrr.Da.nsce cas,I'observateurconvergeexponentiellementpour tout gain et il est possible
vue la nature de ce modèlede réglerle gain pour avoir une vitessede convergenceexponen-
tielle aussigrandeque I'on veut.
13
Chapitre 1
1.1 Introduction
Dans ce chapitre, on présente brièvement la théorie des semi-groupes d'opérateurs l!
néaires, quelques rappels sur le spectre d'un opérateur linéaire et son lien éventuel avec
le taux de croissance exponentielle du semi-groupe . On y présente aussi quelques notions
d'observabilité et d'observateurs et quelques résultats importants d'existence et de régularité
des solutions associéesà une classe de svstèmes .
I4
Définition T(t), l'opérateurA définipar :
L.2 On appellegénérateurdu semi-groupe
!=rqax
wo(A):,_lip- : ig[#
Remarque 1.1 t,r6€ [-oo,+oo).
15
I.2.2 Groupe d'opérateurs linéaires bornês
Définition bornéssur X estunefami,tle("(r))r.o d"opé-
L.4 Un Co grouped,'opérateurs
rateurs bornésde X dansX uérùfiant:
i) r(0) : I et r(t)rQ) : T(t * r), V f,r € IR.
ii) t;1;r(t)ô : ô, Yôe X.
: Aô(t),vt > o,
.t., { ottl
''-'td(o):
ôo'
Le théorèmesuivant assureI'existenceglobaledes solutions de ce problèmedans le cas
où I'opérateurest m-dissipatif,ie A dissipatifet Im(ÀI - A) : X, VÀ > 0.
16
1.3 Observabilité et observateurs
a(t) : CT(t)ôo
: ûdo(r).
Le problème de I'observabilité revient donc à I'existence d'un opérateur inverse
?;lRo) +
T : .L2(0, x
a H Ta: Ôo.
o Si 'itrest inversible,on peut observertous les étatset on pose(V)-l : T.
o D'une façon généraleiû n'est pas inversible. On montre dans ce cas sous certaines
conditions que nous ne pourrons pas observern'importe qu'elle êtat Qs, mais observerdes
états aussiprochesd" do qu'on le souhaite.Indiquonsune manièresimple de construire
I'opérateurT :
A partir de (S), on déduit que
V*a: i[*Vdo,
17
Ftc. 1.1 - Principe de I'observateur
ly': V*V.
lf tel que défini étant auteadjoint. Si N est en plus défini positif, il est inversibleet :
Ôo: N-lt*a'
: Crr(t)- u(t))
Arb(t)+ Bu(t)+ O(,R(t),
: G(R(t),u(t),s(t))
:ûo
:0.
C'est la copie du systèmeavecun terme de correction dépenda^nt du décalageentre les
sortiesréellesrecueilliesdu systèmeoriginal et les mesuresfaites sur I'observateur.L'opéra-
teur O est défini commele gain. Il serachoisiet régléde façoninternedansI'observateurpour
une vitessede convergence plus grandeque possiblede I'erreur. .R(t) vérifie habituellement
une équationde type Ricatti.
19
o L'approchef12 consisteà minimiser la norme des fonctionsde transfert.
o Dans I'approche f/o", il s'agit de minimiser I'effet des contrôles pour un pire effet des
perturbations éventuelles.
Dans la suite, on s'attardera sur quelquesprincipes fondamentaux de la théorie du
contrôle H* et de régularité des systèmesau sensde Weiss[39].
t.4 Systèmesréguliers
Soit X I'espaced'état. Soit t/ I'espaced'entrée.Soit O I'espacede sortie.On supposeque
tous les trois X,U et O sont desespacesde Hilbert munis de leur propresproduits scalaires.
Dans cette section,en suivant les travaux de Weiss[39],on considèrede façon générale,en
dimensioninfinie le systèmelinéaire temps invariant décrit par :
I oro : Aô(t)
+ Bu(t),
(II) a(t): cô(t)*Du(t),
{
I d(o): ôo.
do est dit état initial du système(ll).
ô(t) e X est appeléétat du système(Il) à I'instant t.
u(t) e L'(l},oo), t/) est le contrôle.
a(t) e L'([O,oo),O) est la sortie.
.4 est en généralun opérateurnon borné,générateurd'un C0 semi-groupesur X.
Soit B e p(A). Le domaineD(.4) muni de la normell e llt:ll (gI - A)p ll; seranotéXr
et le complétéde X muni de la norm" ll p ll-t:ll (il - A)-tp llzçseradésignéX-r. Donc
X1 c X C X-r. On peut considérerl'extensionde A telle que A e L(X,X-1) et étendre
aussile semi-groupe("(t))12s sur X-1. Pour tout 0 e p(A), (PI - A)-r peut être étendu
à I'isomorphismeisométriquede X-1 dans X. On noterales opérateurset leurs extensions
par les mêmessymboles.
B est dit opérateurde contrôle,B e L((J,y-r).On convientque B est borné s'il
appartientà L(U,X) et non bornési B f L(U,X).
C communémentappeléopérateurde sortie,appartientà L(X1,O). On note par Cn la
À extensionde C défini par :
Définition L.7 [33] On di,tqueC estun opérateurde sortie admissible pour le semi-groupe
(?(t))r>o ou tout si,mplement que Ia pai,re(A,C) est admissi,ble
s'il eriste d,eunconstantes
positiuesM,rs tellesque :
fTo
cr(ùôoll3at < M ll ôoll'x. (1.4)
J" ll
u+0 dansfl.
On suppose
2l
Dêfinition L.8 [40] Auecles mêmesnotations,B est dit opérateurde contrôleadmissible
pour le semi-groupeT(t), si pour un cer-tainz > 0 et pour tout u € .L2([0,æ),U) on a
Q,u e X, auec@"u défi,nipar
fr
@,'tt: ,k - o)Bu(o) do.
J,
Propriété L.L [,4t0]Si I'opérateurB est admissiblepour le semi,-groupe
(T(t))>_oalors, il
eriste une certaineconstantek > 0 telle quepour tout complexes € C6 pris suffisamment
grand, on a :
ll ("1- A)-'Bllrru,"r<
+
/We(s)
L.4.2 Régularité
Définition L.9 On d,it quele système(ll) ," le quadruplet(A,B,C,D) est regulierau
sensde Weisssi et seulementsi :
i) Lespa'ires(A,C) et (A,B) sont admissibles.
i,i) Im(ÀI - A)-'n c D(C^), VÀ e p(,a).
par C1(sI - A)-' n estanalytiqueet unifortnémentbomé
iii) La fonction d,etransfertd,onnée
sur un certa'inC.,.
iu) La fonction de transfertentrée-sortiedéfiniepar G(s): Ct(sI - A)-'g + D (s 6 C.)
est regulière:
Vu €U, eristeet est égaleà Du
orli3*_G(À)u
de G.
où D ilésigneI'opérateurfeed,through
Autrementdit
- A)-rBu: 0, u Ç.U
orli+_C^(À/
( 'Arrl
., : Aô(t)
+ Bu(t)
|
\I a(t) : cnÔ(t)+ Du(t)
I d(o) : ô0,
22
ad,metune soluti,onforte unique
u(t):Ka(t)+u(t)
ou
cf:(r-DK)-rc^ ( 1. 6 )
BK:B(I-Dt<1-r (1.7)
,"@ : (r -G(s)K)-'G('),
[ (1.e)
p" : (r - DK)-|D.
I
Remarque 1..3 [39, 411
L'obseraabi,lité Autrement
du système(fl) est inuariantepar un retour de sortie admissi'ble.
et K ad,mi,ssible
d,itsi (fl) est obseraable alors(flK) est obseruable.
25
1.5.3 Borne spectrale
La borne spectralede I'opérateurA est définiepar :
s(A) : sup{fte(À),
À e o(A)}' (1.10)
Souvent dans les applications en ingénierie, on relie @s(A) à S(A). Il est bien connu que
S(A) < ,o(A).Au cours de ces dernières décennies,beaucoup d'efforts ont été concentré
sur l'établissement de la condition :
S(A) : uo(A), (1 . 1 1 )
cette condition étant d'une certaine utilité dans la pratique pour certains systèmes. Remar-
quons par exemple pour le système (Voir [31])
: g'
'S('4) >I'
"(A)
Ce contre exemple nous amène à considérer de manière beaucoup plus attentionnée la
condition (1.11) dans le cas des systèmes linéaires de dimension infinie, particulièrement
les systèmes vibratoires pour lesquels (1.11) est satisfait à partir de certaines propriétés
significatives. Parmi ces propriétés, on peut citer fondamentalement le fait que les vecteurs
propres généralisésforment une base de Riesz dans I'espace d'état qui est de Hilbert.
26
On se placedansles conditionsdu théorèmeL.5.A est désignépar I'opérateuren boucle
ouverteet AK I'opérateuren bouclefermeeobtenu par un retour de sortie admissible(K dê-
signel'opérateurfeedbackde sortie admissible).Supposonsqu'une suite de vecteurspropres
de .A forment une base de Riesz dans X. Le théorèmesuivant nous donne des conditions
suffisantespour que les vecteurspropresde AK forment une base,de Rieszdans X.
AK estd,éfini,conlrne
Théorème L.6 [/tS] On supposeque (n) regulieret K ad,missi,ble.
au (1.8).De plussi :
i) dim Im(B):1
i,i) A est anti,-adjoint d,e ualeurs propres (i?,,),ex et de aecteurspropres correspondant
(d')'ero formant une baseorthonorméed'eX '
au,r aecteurspropres(/,"),,es, on suppose
ualeurspropres d,eAK associés
ii.i,)Pour (À,r),rero
qu'il eriste un ent'ierposi,tifN, et une constanteréeller ) 0 telle que :
- À",1'
tt-r * i"y,+N) ( oo, (1.13)
I
n€N
27
Chapitre 2
Dans ce chapitre, on se place da,ns un cadre théorique général. Nous proposons une
méthode théorique de construction des observateurs dans le cas des systèmes anti-adjoints
de dimension infinie.
On considère le système linéaire autonome et observé sur I'espace d'état X considéré ici
comme espace de Hilbert :
(.,
: AÔ(t)
| Ô(ù
\ u(t) : cÔ(t) (2'1)
I orol: ô0,
où A est générateur d'un C0 groupe d'opérateurs unitaires sur X et C est un opérateur
linéaire borné de Xr dans O. X1 désigne I'espace de Banach D(A) muni de la norme du
graphe :
ll p llx,:ll(0r- A)pll"
Ici on choisiA e p@) n p(-A).
Lesespacesde Hilbert X et O sont identifiésà leur dual topologiqueX' et O' respectivement.
X-1 désignantle dual topologiquede X1, le produit de dualité sur X1 x X-t, qu'on notera
( .,. )xrxX_1' €st défini commeI'extensioncontinuedu produit scalairesur X :
28
On a aussiles injectionssuivantesqui sont continueset denses:
X1c X C X-r
ll p ll"-,:ll@t+ A)-'çll* .
De plus (PI - A) e L(Xr,X) et (PI + A) e L(X,X-1) sontdesisomorphismes isométriques.
.4 ici engendreun groupe("t')r.o qui peut être étenducommeun C0 semi-groupesur X 1.
Si C. désigneI'opérateuradjoint de C, alorsC. e L(O,X-r). On supposeaussique la paire
(A,C) est exactementobservable.L'observateurque nous proposonsici est gouvernépar le
svstème:
-
| ùal : lA nc*c1lr!(t)
+ nc*s(t), Æ) o, ( 2.2)
\ 'ltol : ûo.
Dans ce qui suit on adoptela définition restreintepour la convergence
d'un observateur.
29
Remarque 2.L On doit noter que la limite supérieureet K,no, sont toutes finies du fait que
(,4,C.) est un systèmede contrôlebien pose.Lalimite inférieureet K*in sont aussifinies.
Lorsquef e D(A),les limites supérieureet inférieuresont égales(voir les identitésdansla
Proposition2.I4). Dans ce cas la conclusiondu Théorème2.1 restevalableen remplaçant
K^o, et Kmm pt les constantessuivantes:
Remarque 2.2 En général il est faux qlueKrnor: Kmin:0. Pour s'en convaincre il suffit
de considérer I'exemple suivant qui a été emprunté de la littérature [41]. Soit le système
décrit par I'EDP sur X : L2(O,I) :
Wt: W*
w(0,t)-- w(r,t) ( 2.5)
W(x,O):Wo(n)
avec l'observation
a(t): w (0,t). (2.6)
Il est évident que I'opérateur A : ô, âvecson domainede définition correspondantest le
générateurd'un Cs semigroupesur X. L'espaced'observationest O : IR..L'observateur
d'observationC : Xt --+O est tel qte C f : /(0). On peut montrerque la paire (A, C) est
admissibleet exactementobservable.De plus, le triplet (A,C*,C) est un triplet régulier.
Luenbergerquenousproposonsest gouverné
D'aprèsle principalThéorème2.1 I'observateur
par I'EDP suivante:
f,)t : Q,
CI(1,t) : 0(0,t) - o [CI(t,0)- W(0,t)) (2.7)
0(r,0) : Oo(r).
Il est aisé de trouver qlueK*o, : Kmin: |. Donc I'erreur de I'observateur Luenberger (2.7)
e : Ç)-lrV'converge vers zéro si le gain 0 < rc < 2. Cependant I'erreur diverge lorsque n> 2.
30
2.2 Preuve du théorème 2.1
Pour raison de simplicité, on considèreX comme un espacede Hilbert réel. Les mêmes
résultats sont valablesvia une légèremodification de la preuvedu théorèmedans le cas où
X est un Hilbert complexe.
(2.2)
ErRpn L ExrsrpNCEET uNrcITÉDESsoLUTIoNSDE L'oBSERVATnun
On montreque I'observateur(2.2) admet une solutionuniquedans C([0, oo),X).
Soit A" - A- n.C*Ct et e(t) : rlr(t) - ô(t). On considèreI'estimationde I'erreur qui
vérifieI'equationd'évolution:
( .,.,
: A*e(t) ,rc)0,
) u(t) (2.8)
\ r(o) : €s.
Soit le systèmeauxiliaire suivant :
I n<q : .40(r)
* c.u(t) (2.e)
t z(t) : C^CI(t).
Par hypothèsele triplet (A,C*,C) est régulier(avecI'opérateurfeedthroughnul). Soit G(s)
la fonction de transfert du triplet (A,C*,Cn) représentantle systèmeauxiliaire (2.9). Par
régularitéG(s) : Cn@I - A)-rg* € I1-(Co, L(O)) pour un certaino > 0 et
G ( s ) u: } V u e O . ( 2 .10)
"lim
On en déduit aussique I'opérateur'rfeedthrough[est nul pour le systèmeauxiliaire(2.9).
Soit la fonction (ou I'opérateur) de transfert ô(s) : lJ --+U bien poséetelle qrr" ô e
I/-(Co). On dit qu" ô1r; est une fonctionde transfert réellepositivesi ô(s) + ô(s)- > O
pourtouts€Cs.
ulu:
(G(s)u, (,lc1,l- A)-'(r - A)-tC.u,u)u
^I1;
31
: (.1(r- A)-t(r- A1-tc*u,c"r)*,,*_,
^IT*
: - A)-rc*2,À(À+ A)-Lc.u)
^If* ((s *
: --
ti m (u , \c(À + .4) - 1( s+ A) - r c.u) , \r ,G( s) .u) u.
À-*æ'
Il resteà montrerque G(s) + G(s). est positif pour tout s € C6. Par définition,on a
€,€),: o.
(1r",+ ô(s;+ô1sy.]
or'
lf -.. :...r \
z(a-c)14i, +G(s).J
< ilzar+G(s) €,€)r.
Puisquea ) c,on obtient€ : 0. DoncI'imagede (aI+ô(s)) estdense.L'opérateuraI +G@)
étant à la fois injectif et surjectifadmet un inversecontinu.A partir de (2.11)on obtient
r - r-11
lLa l + G ( s' )r l | ( - - : ,1 Vs€Cs.
lt<u) a-c
r - r-l
Donc + G(s)l € H'"(C0). D'aprèsla définition1.10,K est admissiblepour G(s) pour
lo1
rout k e (0,1/c). I
Pour le système(2.9),tout opérateurfeedbackde sortie K : -nI, K ) 0, est admissible
(où / désigneI'opérateur identité dans O). Par conséquent,le systèmesuivant obtenu en
boucleferméepar le feedbacku(t) : Kz(t)+,c{(r) est aussirégulieravec"feedthrough'rnul
(d'aprèsthéorème1.5).
nfrl : lA-nc*cnlo(r)+K€(r)
,Æ)0,
I (2.r2)
: C^Q(t).
[ ,(t)
Notonsque si €(r) : y(t), le systèmeen bouclefermée(2.I2) n'est rien d'autre que I'obser-
vateur (2.2).Commeconséquence du théorème1.4et du (1.8),I'opérateurA'est générateur
d'un C0 semi-groupeen boucleferméeet est défini par :
,(o-) : {tpe D(Cr)l@- nC.Cle e X}
[ (2.13)
| ,q^ç : (A - nC*C1)p, Vç e D(A*)
ûo)e XxX,onaA e L7""(l0,oo),O),
Depluslesystèmed'observation(2.2)estrégulieretV(/6,
tlt e C(l0,oo),X) avec
û(t) :
rlro* o [' g* C ne'A$s dr.
"'^* Jo "Q-r)A^
Etnpp II. EstrrrlntroN ExpoNENTIELLE DE L'ERREUR
Proposition 2.3 Pour tout e(0) e D(A*), la solution d,usystèmesatisfai.tles identités
suiuantes:
Ld,,
e(t) ll'* = < A"e(t),e(t)>x Q.r4)
;
"ll : -nll c11e(t)
llâ+ rIÏL K2pll R(p,A)c.c11e
ll2v (2.15)
T
, Preuve de la Proposition 2.L4
L'égalité(2.L4)est évidente.
Pour la preuvede l'égalité(2.15),on rappellequepour tout À € p(A),.R(À,A) est un isomor-
phismede X dansX-1 ; .R(À,,4)commuteavecA sur D(A) et on a aussiles convergences
suivantesdans X :
(A"e'e)
* ',)',',IT'*oui^^'u22..'à'u'ri..
: o,."*cÉ)
^i'r,i)i;?."J^l:'*lï,
x
- (pfu(p,A)nC*Cp,e)y
Aêtant antiadjoint,
+ R(8,A)nC.Cpl)x: 0.
(Ale+ R(8,A)rcC*CÉl,le
Donc
De l'identité
, @r- A)R(p,A)
: I,
on déduit que
IAR(p,,)I : [-1 + pÀ(p,A)]. (2.1e)
Du (2.19),(2.18)on déduit
De même
(A*e,e\*
\ ' 'A
: .lim (e,-ÀR(À,A)nC.C1,e)y
À+*oo
+ . lim (R(B,A)nC*Cp,-ÀR(),,A)nC.Cp)y
À+*oo
y.
A)nC*Cne)
+ . lim (R(8,A)nC.Cp, BR(8,.4)À.R(À, (2.22)
)+*oo
Les limites dans l'expression(2.22) existent et sont bien définies.En effet,
(2.24)
^Iru @(B,A)nC*Cp,-ÀR(À,A)nC.C6e)*
: -"'^IT* (cÀ.R(),
-A)R(P,A)c*cp,crc)o:
-K2(G(Ê)crc,cÉ)o,
Q.25)
A)nc.cp,BR(8, A)rc.cpl x : K2
A)).R(À, . (2.26)
P ll R(P,A)c.cp ll2y
^I@@,
pourtout e dans
(2.22),(2.23),(2.24)et (2.26)on obtientI'identitésuivante
En récapitulant
D ( A *),
'
K2P ll R(P,A)c.cp ll'x<o'K,,,o*ll cP ll2o (2.2e)
,IT-
Par suite de I'inégalitéprécédenteet de la proposition2.I4, on obtient
Ld
E(t)ll?< -rc(1- nK^o,)ll crc lllo ve e D(A*), (2.30)
t;ll
et pour tout t ) 0 on a,
fîo
at>ftneo
l- llcnu(t)lllo ll?. (2.32)
JO ztt'
avec
frt,: û,(L - nK*o,).
et
r:i;rtnl(t-n1-t1.
vers0 dansX pour tout
En conclusion,I'estimationde I'erreurtend exponentiellement
o<rc.+.
hmo,
= (t * QVai.
l'(70)l? (2.36)
où
k :..gp. l",o^
lr",*,
t€lu,7ol
Par conséquent,
1+fr ,-
t ^ o A K1^2- -T
1""^"uol* a .
leolI (2.38)
Substituer(2.38)dans (2.37)permetd'obtenir
38
Chapitre 3
39
Extremite libre de la poutre
40
Satisfaisantles conditionsfrontières :
L:EI:P:L.
Le systèmesimplifié que nous prendronsen compte pour toute la suite, est gouverné
par :
( urr(r,t) + u,,,,(x,t) : u?u(n,t) t ) 0, r € (0,1)
I
z'(g't):0 f ) 0'
| "(O't):
1I u * , ( L , t ) : u , , , ( l , t ) : 0 t)0, (3'3)
I r) : us(r),u1(0,r) : uo(r) r € (0,1)
I "(0,
I g ( t ): u , , ( o , t ) , t>o
où c.r*est une constante positive quelconque et y(t) est la seule mesure du moment de force
au point d'encastrement.
Posons
/(0): lc(O): 0}
: {r lr, r, e L2(0,1),
H'"(o,,r)
d'étatpourle système
L'espace de Hilbert
(3.3)estI'espace
x:H?(0,1)x12(0,1),
4T
L'espaced'observationest O : IR.muni de son produit scalaireusuel.
A l'aide de As défini dans (3.19)on définit I'opérateur4,. par :
D ( A , . ) : D ( A o )x n 2 t @ , t ) , (3.4)
Remarque 3.1 It a été montrépar XU et BAILLEUL dansft51 que dans le casu? < lt
I'opérateurA défini dans (3./)-(3.5) engendreun Co grouped,'opérateurs
unitaires sur X et
quel'opérateurde soriie C défini,par C(qygz) : (.pt)',(O)appart'ient
à L(X9O).
(3.6)
43
Observateur dans le cas où la vitesse angulaire c.r(t)n'est pas constante
: € ( 0 ,1 )
I u u @ , t )+ u , , , * ( n , t ) w 2 ( t ) u ( r , t ) t ) 0 , ,
I f )0,
lu(O,t):u,(o,t):0
1 u,,(I,t): urr,(I,t):0 t > 0 (3.8)
l-rrr-r"rqæet\-t"l
I t ' ( 0 ,r ) : u s ( r ) , u 1 ( 0 , r:) u o ( n ) r e (0,1),
I
I v(t):u,*(o,t), t > o.
Le lemme suivant nous renseignesur la régularité des solutionsdu système(3.8) pour
u(t) e r-(R).
f ô: A@+u2(t)Bse
I : (us,us)r.
"tol
Le systèmea une unique bonne solution donnéepar la formule de variation de constantes:
o(r) : etaiD(0)
+ ['
Jo "o-îtow2(r)Bs{.r(r)d,r'
Alors pour tout (us,us)e X, on a rD€ C(lR.,X).Si (ro,ro) e D(A), alorsO(t) est presque
partout différentiablecar ABo e L(X).
On peut toujours opérerun choin sur e tel que I'obseruateurobtenuen remplaçantu* par
tout u(t) dans (3.6) soit etponentiellement
stable. I
44
Preuve du corollaire 3.2
La preuveest essentiellementbaséesur le lemme de Gronwall.
L'observateurconsidéréici est alors régis par le système
( t:ArT+(u2(t)_u?)aot
(s.11)
t ttoli;,,
Où I'opérateur A[. est défini par :
.f (r) : etAtr"To
+ [' (u2(r)- ullaotçr1ar. (8.14)
J o "<r-,',oi,-
d
dt
(3.17)
En intégrant(3.17)entre0 et t, on a:
1t
M,ll To ll* I e-M'* dr
Jo
Mt ll To llx r.,- ' ^-Mtat1
fulr" L' I
llro ll'
a
Donc
llx"l'2,"'
s(t) 3ll t (3.18)
-P'g(t)
llr(t) ll' s Mp-Êt ll To ll" tMlae
-pr ll To ll"
M1s-at ll To llx rMlae eMrotd,après(s.lg)
o
: M, ll To llx l"-s' + s-(Ê-Mv)tl.
exponentielles'obtientpour B ) M1a, ie
La décroissance
€>max(r,;[-"-
.,1#1)
T
46
t-
\r,
ofe
G)
47
3.2 Démonstrations et remarques baséessur le modèle
considéré
'ILl": *oo;
( u:uu
- -
) u,,r, ('? v2)u: o (3.20)
: rtrr:g
I "(Ol
( u",(1) : urrr(l) :0.
48
Alors ol - u2 estvaleurproprede I'opérateurAe défini au (3.19).Pour tout n € N\{0},
on a l,, : ,? - ul. En choisissantar* suffisammentpetit tel que
0 3 r ? ( 1 1( l z 1 . . . 1 1 n . - . , (3.21)
I en I | I
ô*:1.,-" l,ô-n: | .",
: " - | v r z eN \ { o } .
Lx^nenJ L-x^nenJ
Pour la suite, on choisira (un)n>, de manière à ce que (Ôn)nez. forment une base ortho-
normée de X.
Pour n ) 1, on définit
( x n : 1 Ô n r ( u o r u o))x ,
Q,-,.:Ç,
À-t : -À"r'
s--
(u,r) : ) on"-o^"'ô"
+1""-4
n)L n>l
: ù.ne-i^ntqn
Don"-n^^'ô*+ 2
n)l n(-l
: (3.23)
Don"-n^*'ôn
n€.V.'
a(t) : (3.24)
Do,(",),,(0).-o'".
n€2,
49
où les À,-'s sont réelles et sati,sfontune relat'ion de la séparationpropre telle que pour un
certa'in7 ) 0,
À " , - À " , - r) 7 ) 0 , V,n{< n1 N'.
Notre objectif est d'appliquerIe Théorème3.3 d'Ingham (voir pages368, 371 du [18])
pour montrer I'exacteobservabilitédu système(3.3). Vue la forme (3.24)de la sortie et Ia
Définition 1.5 il suffit de montrer que (e,,),r(0) est bornéet minorépar rapport à n et que
. li* lÀ",*, - À",1' *oo. Ceciest justifié dansle lemmesuivant:
lzrl-+oo
Lemme 3.2
: rt
,Irul("'),'(o)l
- \^l: O(nz)
lÀ,"+r
l:pa:u?-u2. (3.26)
c o s hp * c o s 1 t s i n h p * s i n p (: (:
/ ) ) : )
\ s i n h p - s i n p c o s h p * c o s p I \b I \ 0/
50
u est solution non triviale du système(3.20) si et seulements i :
c'est à dire,
c o s h P l c o s*P1 : 0 (3.27)
Pour éviter la répétition des valeurs propres de I'opératetr Ar* il est suffisant de consi-
dérer le cas p > 0. L'équation (3.27) étant transcendante, on ne peut espérer une résolu-
tion algébrique, mais on peut,donner le comportement asymptôtique des solutions quand
n -r *oo. Il est aisé de constater par Rouché que les solutions positives du (3.27) ont
I'estimation suivante :
(e')"(0) : bknrt\'
D'après(3.28),
l k , l- 1 ,
- | - otæll o(;)l
tblp?"
1 t-àt
.1.1-È
l, In*
51
On en conclut donc que
:
,"I1;l("")"Xo)l\/''
De (3.22),(3.28)et (3.26)on déduit aisémentque
I
Preuvedu Lemme3.3 : Supposonspar absurdequ'il existeno e N\{0} tel que eflo(O): 0.
Alors errovérifie l'équation différentielleordinaire :
: Inoeno(r),
[ "l;Al (3.2e)
:o'
: e;o(o): e[o(l) : e!:!.o(r)
[ "",(o)
52
Lemme 3.4 Pour toute u'itesseangula'ireconstanteu* le spectreo(Ar-) de Ar- s'écrit :
o ( A , , ): ar@Ç,Yn: I , 2 , .. . , t n - r } u
{r*nlr*,:
où m estle pluspetit entier posi,tiftel queu? < I*. De plus les aecteurspropresgénéiali'sés
correspond,antsseront choisisde rnanièreà former une basede Rieszsur X et les,ualeurs
L/-n auecn * m - I sontalgébri'quement
propresun o'u, sirnples. I
L) et soit Hff le sous espo,cefemné engendré par le sous ensen'rbledes uecteurs pr-opres
(- t
{d+rlk:rntTn+1'...J.
X : HT_'O l/ff.
C:1I,1,...,1].
53
Puisqueles valeursproplesun àvecn: *'L,...,*(m - 1) sont algébriquement
simples,
la matrice d'observabilitéde Kalman est de rang maximal. D'où I'exacte observabilitédu
système(3.3) sur Hf-t.
On utilise la méthode des multiplicateurs pour montrer I'exacte observabilitésur .F/ff.
Soit (us, us)e D(A,.)la; et considérons le multiplicateur2(o -I)u, dansle système(3.3).
En intégrantpar parties,on obtient l'identité :
fr^ f7 7rl
I u ? , , ( o , t ) d t :Jo
Jo
I2 @ - r ) l u , u l f , d r +Jo l l " ? + 3 u ? , , + u 2 . u 2 ) d r d t .( 3 . 3 0 )
| Jo
On définit l'énergiee(g1,p2) par
rl
gz):
e(çr., lv'.,+ gZ- w2.pl]
dr.
Jo
Cette énergieainsi définie est consta,ntele long destrajectoires du système(3.3) :
(3.33)
- L)fu,u]f,0.1=8Mo'
ll(,0,,0)
llî . (3.35)
l, I,'o
54
En substituant(3.33), (3.34)et (3.32)dans(3.30),on déduit
C:CP*+C(I-P*).
SoientA* et -4- les restrictionsde Ar- sur f{"-l et Hff respectivement.D'après remarque
et Pazy (voir P. I22,1291)HT-t et Hff sont 4,.-admissibleet on a :
Remarque 3.6
o Pour J|, > c.r*constant, la méthode de construction des observateurssuggéréedans le
théorème2.1 n'est plus efficace,puisqueA n'est plus anti-adjointmêmesi toutesles autres
conditions du théorèmesont vérifiées.
o I'exacteobservabilitéau sensde I'inégalitéde gauchedans (1.1)est aussivraie dansle cas
où ar* < Jlr lorsquela sortie aQ) : u,,(O,t) est remplacéepa"ra(t) : u*,r(O,t) ou bien
aft) : ut r(O,t) dansle système(3.3).De plus danscesdernierscas,les opérateursde sortie
oo
ut r(O,t) : t dnei^"t(i^nerrr(0));
nêV,*
(ro,ro): t dnôn,
neV"
- Irl" + O(#),
ô-n : ôn, \n : itt?n,Fn : (n
ô, : len,iÀnen\T, n € N*,
:
en(r) [coshp,"r * sinhFnr -ri'rr"]
- cosp,,r] .
|1_,*t-###
On peut remarquer à partir de
,]ifte""'(o):t/2'
que
:
J4t",,,,(0)n-t rttr,
et
: 12'
i$ 1r"1"-2
On déduit I'inégalité de gauchede l'exacte observabilitéà partir du théorème d'Ingham
(page369du [r8]). I
t) : py2t(t)u(r,t)
E I u*,,,(r, t) + pu11(r,
z(0,t) : u,(g,t): o (3.38)
urr(O,t) : y{t)
urrr(O,t) : az(t)
Posonsde façon formelleu(n,t) : tr*S et plongeonscette sériedans (3'38)' En
"nQ)*
identifiant terme par terme, on obtient :
- Pant-z Vi >
EIaaia2 : F!/2sant-z t;
aat:O Vi > 1;
0 1 Q 1 ( r , t ) : Q z ( r , t ) +F ( r ) - u ( t ) , , € ( 0 , 1 ) ,
01Q2(r, t) : -\Qr(r,t) + u2.Q1(r, t),
C I r ( 0 , t :) A 0 r ( 0 , t ) : 0 , (3.3e)
A Z Q L ( L ,:I ) ô l f , r ( 1 , t )- - 0 ,
Q 1 ( r , 0 ): Q ? ( r ) ,O 2 ( r , 0 ): f t 3 ( u ) ,
a(t): âfQt(o,t),
où P(r) vérifie(3.7).
Remarque 3.9 Pour montrerla régularitédu triplet (A,C*,C) dansIe caso.r*: constante
quelconque,il est donc suffisantde l'étudier dansle cas(,* : 0. En effet toute fonction F(r)
peut se décomposerde ma.nièreunique comme un vecteur sommede l'élément r et d'une
fonction F'1r1e HZQ,1). f(r) € H?(0,1) représenteun opêrateurde contrôleborné de
R - I{(0,1), donc rend régulierle triplet resultant.
OJ
L'admissibilitédu couple(A,C) étant acquise,on justifie les conditionsde régularitédu
triplet (A,C*,C) par le théorèmesuivant:
- (l + a\à (t - '-O*)
l* (t a "-l+t)'lÆ)l
(3.40)
alors on a
f-'l
ilrt*+a2+r) (3.41)
{;
|llæw -.1
: stsn(fi1f
lr+ e-o+ùrûl
l.Æl
l.Æl(r - le-(l+'0)Æl)
("-Ê)'>o
<+ (a + 02 < z(a2+ Ê2)
<+ a.rgS'Æ1a2+B\t
rt _
_.-------=
1
-
a -l 0 ( o' + Ê' ) à
e n"(-tr+a'tx)3 Vr>o' (3'43)
ffi
De (3.42),(3.43)et du fait qu" lrÆl: (o'+ Ê')à: (r2 +rz1ï, on obtientbienla preuve
du Lemme3.6.
g @ ) 2 g ( 0:) \ Æ ( r - Vs > 0
"-fr),
I
Preuve du théorème 3.6
D'après(C.9), la fonction de transfert peut se mettre sousla forme
et
*)
D(s): nlÆ (r + e-tr+o .
* Jx (+"-tx + e-26 + e(c-l)/%-)]
Ona
G(s):ffi (3.46)
Pourtout r ) 0, A >0, on a :
llù(s)l< a; (3.47)
En remarquant que
:0, vs 2 0.
,ITL l'Æ (+"-tû * "-z'/x* "tr-r)/6)|
grandetelleque
On déduitqu'onpeut choisiruneconstanteréellepositivec suffisamment
(3.47),(3.48)qu'il existec ) 0,
Il s'ensuitavec(3.46),leslemmes3.6,3.7et lesinégalités
(3.4e)
lc(')l< Æ ( t - -, , vg2o.
"-e)
I
60
3.2.3 Estimation du taux de décroissanceexponentielle de I'erreur
pour (y'*:0
Analyse asymptôtique des valeurs propres de ltopérateur I' associé à I'erreur
( 0 1 e 1 ( n , t ) : e 2 ( n , t-) n ' r ( e ) , , ( 0 , t ) , t ) 0 , t € ] 0 , 1 [
I
ôrez(n,t):-fie{r,t), t}0, u €10,1[
)t - (3'50)
rr(O,t):(e1),(0,t):0, ,>0
l -
[ (rt),"(l, t) : (et),,,(l, t) 0, , > o.
U{st,...,s-} (3.51)
(
o(A*) r { À", ÀrrlÀr,: -.2n* i'ln+t't- O (tï) '
(
,,,:
u (u,,,) (3b4)
l',,',_;::î1".,',
]
61
Un nombrecomplexeÀ est valeurproprede A'si et seulementsi il existe(et,ez) non nuls
da^nsD(A') vérifiant :
( ,r: À e r+ r c . r ( e r ) " ( 0 ) ,
* À2e1-rÀn.r(e),,(o) : o,
) \ut (3.55)
: 0,
er(o): (e1).(0)
I
: (ei),,,(1) : 0.
[ (rt),,(t)
En dérivant la deuxième équation de (3.55) deux fois par rapport à la variable r, on obtient
er vérifiant
À: il-rz (3.56)
e*(r):fie{I-r) (3.57)
Alorse* vérifiel'équationdifférentielle
: g, t € (0,1)
( 4".@) - p'ae*(r)
: o,
[ '.foi: (r.),(o)
dont les solutionss'écrivent :
ôle{r) : e.(t-t)
: c 1 ( c o sph, ( 1 - r ) - c o s p ' $ - r ) ) + c z ( s i n h p ( l - n ) - s i n p ( l - r ) )
62
En intégrant deux fois cette dernière avec les conditions frontières expriméespar la
troisièmeéquationdu système(3.55),on obtient
€ {/ \n ) :
C1
-r)] + -z)l
plcosu h(r-r) *cosp(l frlri"nuG-r)+sinp(l
+ 3z -
lsinhp sinr) * T"fchpt+ cos
P,]
ct -f cosp,l-
lcorht'1t ' vve
1"""" rr 3 [tt"rt F * sin p] .
li') P,t
- :0 (3'59)
F0ù:1*cosh L r c o s t - 1 1 l1c!o s h p s i n p c o s p s i n h P ]
l.r
Remarque 3.L0
. F'?p,): r7t).
: O.
. F'fu;: 0 <+F'çtP1
o A" étant itissipatif sur X alors fteQt).Srn(p) 2 0. t
SmQt) bomé
szr C66 (3.60)
ffi"fur)---+*oo
I
Preuve du lemme 3.9 :
Supposonspar absurdeque Srn(p) --+*oo sur C6p.Alors
( s-(r) + *oo
*'
|
sur C6
{
+ *oo
[ *"1p)
L'équation(3.59)peut s'écrireasymptôtiquement
2nr
'* : sk-tut1'
o@-tut11
* qr[-l+
ff-,
Ce qui est impossiblequa^ndlpl - +oo.
Considérons à présentun voisinageV(fio^) petit de ;l'ondansCoo;
êtantdéfiniau (3.28).Sur V(ps") l'équation(3.59)peut semettre asymptôtiquement
1.r,s^
sousla forme
c o s' p * z Æ 1 s i p
n- c o s 1 t ) : O ( e - P ) . (3'61)
11'
On peut toujoursconsidérer[sinp-cosp] borné sur V(pe,). Dans ce cas (3'61) s'écrit
asymptôtiquement
* iIp psin
cos;.r p: O(+). (3.63)
"
équivalentà {(3.62) et (3.63)}.
pour tout résumer,l'équation(3.59)est asymptôtiquement
En appliquantle Lemmede Rouché,on montrequelessolutionsdel'équation (3'62)peuvent
se mettre dans Cs6sousla forme
1
F n : t f , o n +O ( ; ) (3'64)
64
En injectant (3.64)dans (3.63),on obtient
(3.65)
Remarquons que
On a donc
- 1- : lit- *otill'
(o11;)
"",|n'/ 2 Llto" n' )
En insérantcestrois dernièresequationsdans le (3.65),on obtient
kr: in'
Par suite
uo*ot4),
'n' :
o(l) 'n'''
FOn
et d'après(3.64)
in ^. I .
F n : F o ,*r U\*)'
^+
Par le (3.56),on obtient bien le résultat- T
Lemme 3.1-0
-2nSS(.4*)<0
I
Preuve du Lemme 3.10
Pour tout (Àn)nez.défini (3.52),on a fte(À,,) < s(A,i) vn e z* . Il s'ensuitque
J$nti'1";:-2n<S(A')'
Il reste à montrer que
ffie(À)<0 VÀe o(A").
65
Du fait qtrcK*o*:0 (voir lemmec.1) et de I'inégalitê(2.29),on déduit que
o'PllR(P,A)c.cPllT: o'
,IT-
Parsuite
/ - \
W e< A ' e , €) 7 ç : - r c l e 6 " ( 0 ) l ' , Y r : ( : t ) e a 1 e ' 1 . (3.66)
\e, /
L'opérateur,4" est donc dissipatifsur X. Pour e vecteurpropre de A* dans (3.66) on a
me(À)S 0 pour tout .\ e o(A').
Supposonspar absurdeque ffie(À): 0. Alors de la relation (3.66),on obtient toujours
pour € vecteurpropre de A^, errr(O):0. Dans ce cas€1 est vecteurpropre de I'opérateur
,40' Il existedonc un entier n1 € N* tel que €r : ênr vérifiant le système(3'29) augmenté
de la condition e,r,,,(O): 0. Ceciest impossibled'aprèsle Lemme3.3. On en conclut que
-2n <-S(A")< 0.
Thêorème 3.7
i,) A* a une suite d,euecteurspropresgénéral'isésqui forrnent une basede Ri,eszsur X '
i,i) It eriste un entier N > 0 tel que tous les Àn soient algébriquementsimplespour tout
n) N.
i,ii) Le tarn de croissanceerponentielledu semigroupeest d,éterminépar le spectredu géné-
rateur : ws(A^): S(A*) pour le Co semi-groupe engend're parA'' I
Lemme 3.1-L
simples.
Les ualeurspropre| (Àn)nez-d,éfinisau (3.52) sont algébriquement I
F(p): o
66
avec
avec
Pt(lt):L+e2iP'
,
et
- i + ie2(-r+i)p+ e2it'l
R,(lr) : 4"$-t)u * e-zt"a .
"2(i-t)p &,1-e-zt'
vérifie la condition :
: o'
t'tl$-Ët(P)
Donc e(i-r)ri,Qt) : F'1t): 1* eizp+ Rt(p).Notre objectif est de montrer que pour p
solutionde (3.59)à modulegrand,on a F'(p1 f 0, i.e., li"1t)l ) 0 pour lpl - +*'
Pour toute la suite de cette démonstrationdire que lpl + *oo sous entendd'après
lemme8.9 que S-(p) est bornéet ffie(p)--+*oo sur Css.Danssa forme (3.67),en dérivant
,É pat rapport à la variable p, on obtient
donc
lf"ftr)l : le(r-c)t'llP'(p)l
: une[(t-i)p]
lF'Q")l
: r[æer+$m(r)l
lp,ûr)1.
Puisque,[ner+srn(r)l) 0, il suffit alors de montrer que lP'(p)l > 0 pour p solution à
modulegrand de l'équation(3.59).
Pour cela,remârquonsque
- - + e2it'f,
i + iez(t-r)tr (3.6e)
(,='1
r + t 1 r^ z'l-e-zt"
et on montre que
Ht(p):0. (3.70)
rrrl**
En effetezipest,bornépour lpl ---+*oo donc
.. : ,. -trffie2it"
Ain4in
: o;
eà,,
r,l$-ffie2àu 1,f$*
de plus tous les autres termesen exponentielledans I'expression(3.69) ont leurs exposants
à partie réelletendantvers -oo quand lpl * +oo.
En outre,
avec
R(P):i.r-DL
/c=0
On obtient donc
-
h1r + lù - Pt(tù : s2i1t'
lztp 4i" R(iù] ,
ce qui implique
hjt+i,')-Pr!')l :
______-_:_
pl
l2i - afi,R(fi,),
| le2it"l .
lPij')l : 2le2i+l'
pour les
Donc les zéros de grand module de Pr sont simples. Montrons qu'il en est de même
zéros de grand module de F. En effet (3.68) implique
- lai(p)l
lFlQ,)l> lpifu,)l (3.72)
lpl)15èlÂi(P)l <ô'
I r , l > , + 1 P 0 , -) *l t o .
Remarque B.tl On pouma,itrernarquerque lesualeurspropresde l'opérateurA^ sontgéo-
que$: (Ôr,Ôz),'b: ('h,tlt2) sont deunuecteurs
métriquementsimples.En effet,supposons
propresd,eA* correspond,antà la même ualeurpropre À. On peut choisir des constantes
ct, c2 non simultanémentnulles tellesque€ : (er,rr) : ctÔ* c2tltsati'sfaitla cond'ition
errr(g) :0. Dans ce cas,on constatequee est aussiuecteurproprede A' coffespondant à
69
CONCLUSIONSET PERSPECTIVES
'rbody-beam systemt' en mesu-
Il est possibled'obtenir une estimation exponentielle du
rant le moment de force à I'encastrement. A partir de I'observateur construit au (3.6) pour
des mesures du moment de force à I'encastrement et de la vitesse angulaire du disque, notre
perspective est d'appliquer le principe de séparation suggéré par Gauthier et Kupka dans
pour réaliser la stabilisation du dit sys-
[11] par combinaison avec la loi de feedback du [1]
tème. A partir de la remarque 3.6, autre perspective envisageableserait un choix judicieux
de I'espace d'état en vue de construire des observateurs sur le système 3.3 augmenté de Ia
sortie gr(t) : u,,r(O,t) (ou g(t) : u,,t(O,t)) et d'en assurer Ia stabilisation. En se référant
aussi à la remarque 3.7, on peut espérerun observateur du système(3.1)avec des sorties de
dimension 3 comme indiquées au (3.37).
70
Annexe A
o A6 est maximal :
On veut montrerpar Lax Milgram queIm(l..- Ao) : L2(0,1).
Soit / e L2(0,1). On chercheun élémentu e D(As) tel que
(I + Aùu: l. (A.1)
7l
I est une forme linéaire continue. En effet on a d'après Cauchy :
:
l,(o)l r" o.l=ll/llr,1s,1ylloll,,z1o,r) (A.3)
ll,'
Or
u(r): ,Ur, dt vue H2L@,1)
lr'
et
ue(€): vae af (0,t);
,*rr, d,,y
lo'
donc, d'après le théorème de Fubini,
u(r) : d,Ed'(
uon@)
Ir- Ir'
fr fa
: dtda
Jo'*(u)1,
: - da.
lr' o u)unr@)
On en déduit d'aprèsI'inégalitéde Hôlder :
-o)'daf' w*t'oo)à
lr(")l
ll,'o ll,'
l-3
/ ill,*ll?,ro,,r
le
-3
l,(r)l'< i ll,ll'"i1.,,y,
impliquant :
^/?
s f,llrllrilo,'yvue rl(0, t)
ll'ull;,1o,ry (4.4)
l,(r)l< "Æ
u:ll/ll4r',rylloll41o,ry
(4.5)
b : H 2 " ( 0 , x1 )r 4 ( 0 , 1 ) -) R,
(r,r) H :< u)'t)>L2(o,r)
* 1u,u )n?@,t)
Ë@" I urrurr) dr
72
Il est aiséde remarquerque
- b est une forme bilinéaire
- b est H?(0,1) coercitive:
b(u,u) : + llrll?r?ro,'r
llzll21,1o,ry
-b est continue :
+ llrllr?to,tlllrllr?to,'l
b(u,u) S llzllr,1s,1yllullz,z1o,r)
LA,/
\
b(u'u): l(u)
Par un calcul direct, on montre que u satisfait l'équation suivante : pour tout u €
HïQ,L),
-
uoùananfu,*(r)o*
* I,' 1,"'
l,'1,,,@ Io'll,"1,"rîz)d,rzd,r),,,(.)d*:0.
Ceciimpliqueque,pour tout u e L2(0,L),
rrf P frt 1 frl Î', f" l .
I l u , , ( r ) +J|t JIr " î ù d , r 2 dJ, r 1 l u ( r ) dJ|'or - Ll l J t JI r fQ2)dr2dr1lu(t)dt:0'
Jo L--" I
u***, I u: l,
avecu e D(Aù.
o As symétrique.
Une double intégration par partie nous montre que
1r
I Aol,g )pz1o,L):<f ,Aog );z1o,r): T*r9,rdr Y1,g e D(Ao)
Jo
74
Annexe B
Quelquesrésultats d'algèbre
o:l
f::::l
o o t ol. (8.1)
:: lj
L_:,
Alors
i,) La matrice a admet quatre différentesualeurspropres
_ ,irr,
t2:(1.
-,nl|,
13:-(1
ta:-(1*Otlt
ii) a se décomposede la manière suiuante :
TD
ou
11ll
q q iT q
1ll1
t/(s) : FrqF"U ( 8 .2)
1111
hlzlsU
1111
Posons
s* : (e6i(r,s))ry4ya ( 8.3)
76
Annexe C
s Ô 1 ( r , s :) Ô z ( r , s )+ 2 . û ( s ) , s € C 6 ,r e ( 0 , 1 )
sÔ2(r,s): -âiÔr(r,s),
Ô,10,s; : a,Ôr(g,s) : o, (c.2)
alÔt1t,s) : ô3Ôr(1,s) : o,
0("): alÔt(0,s)'
En substituant Ia première équation dans la seconde,on obtient
77
Ô1(r,s) qui vérifiele système
':Iiii
)
et
/o\
o:| : I
\'/
Alors le système(C.3) peut se reécrire sur IRasous Ia forme :
[
I i : Ps(o),
":ag*bnsû'
Lol
ulo:*l | *lÎ] I *,0,",,
[ :l : t',*z,Iz,zf
lz,z)Lea(o)l
L
Ir -+"o)o-'
Iz,zl(-a- ro)u I
o"' 1 |
| "r lt ;l
(c.5)
où
o\, (c.6)
r:(o
\0 r)'
En outre O2y2et.I2r2 désignent respectivement les matrices carréesd'ordre 2 nulle et ldentité.
On obtient de (C.5) I'expressionde la fonction de transfert
: ry
c(r) (c.7)
:
. . /. I or,.,
^ l\-'
[ 1 , 0 [] 1 0 2 , 1
22, , 2 ] e| ," l I
\ ltzxz )/
^for"rl fol (C.8)
x [ 0 2 , 2I,z * z ] ( a + I - " " ) o - ' 1 " - : - t t
|
L J J L'J
-e-Æ - 6"-tt/x + i4Æ * eÆ
: L
' (c'e)
Æ
79
Par substitution,on a Ô1(r, s) vérifrele système
( H ç r ( * , s:) - s 2 Ô r ( r , s ) + s c ) ! ( z ) + C I !s(€zc) , z e ( 0 , 1 ) ,
t^
: :
J clt(o's) ô'cli(g,s) o, (c.11)
s): o,
s): âlÔr(1,
I a3ô'1r,
: â3ôr(o,s).
I O(")
Posons
':Iiii
)
et
(:\
n(","):l : I
t,s0!(r)1n,,,,
J
Alors le système(C.3) peut se reécriresur IR.asousla forme :
I r':a9*s
I i : pa(o),
dont les solutions sont données par :
80
Cette identité,combinée avec les conditions Ifrontièresdu (C.11)impliquent :
fol :
L'l l[02*2,r2*2]r"
li:; ] [
rr,r1"^'-"'ï']
l
l;:tl (c. 13)
+ fo'
lor,r,
I ]"
|,n,u,ïn,,,,
où J est défini au (C.6).
- ag. (c.15)
(,,) [, oîtel+ cr!(6)]
lo'"^(t-
Les coefficients(eir') sont définis au (8.3).
Le lemmesuivantjustifie qtueK^or:0 :
81
avec
cz(s,€) : s-r,F"t-'+e) -
- 6"tfttzt-1+€)-i(-l+€D
le-ottrt-'*e) "1Fr<z<-1+€)+i(-1+o)+
*n"trftt-+etl.
Pour tout Cll(g) e H?(0,1), une doubleintégrationpar partiesnousdonne :
11 71
:
'"r(',€)CIÎ(€)d( o'(',€)CI|,,(€)d( (c.20)
Jo Jo
11 1l
:
'"r(t,€)aÎ(()d.€ or(t,()o?""(€)d(, (c.21)
Jo Jo
avec
De (C.17),(C.18),(C.19),(C'20),(C.21)'on déduitque
7r
d€,
+ c,1(€))
(ct|",(€)
t/sû(s):Jou-ur€l(',€) (c.22)
où pourtout s > 0,
/( s,{ ) : o( 1) ( C .23)
(D.1)
fr
: [(r - r)upÀi - fo"{r - r)up1,d't
JrO-t)upu,d't
: (r - x)up,l,- - r)(u?,),dt,
Ir" l,t
- x)u6u,
d,tdx: o,-
- x)up*l[ t - r)(u!)*
d'rdt
lr'I",, Ir'u, Io' Ir't
,?(,- x)uu,d,r
: - x)(u2),d,r
I,' I, *u
: - a*
li"" ù"]'o*Io'f,'?u"
lo'|'?u'o'
donc'
Lrr?u'arat. (D.z)
,?(r- x)uu,d,xdt:
Ir" lr' Ir" lr'
De (D.1), (D.2), (D.6), (D.7),on obtientI'identité(3'30)'
84
Annexe E
Résultats numériquessur le
comportement asymptôtique du spectre
de AK
db
Les 3(n promlè€s vdilE propG pouf k!'10
oùp:n*iY,
R(*,a) : We(P(r,g)), I(n,a) : srn(P(r, g)),
J ( t , a ) : R 2 ( r , u )+ I 2 ( r , Y ) '
Les paramètresphysiqueséta.ntfixés (,8/ : p : 1), on fait varier rc. Les résultats nu-
mériquesqu'on obtient sont illustrésaux figuresFig.E.l- Fig.E.5.On y observeI'asymptôte
pour chaquevaleur de rc. Noter que pour de bassesfréquencesla forme géométriquevarie
en fonctionde rc.
Ci-dessousest présentéle programmeMATLAB permettant la réalisation de ces simu-
lations numériques:
clearall
real k
real z
globalk
k:,lt.p5;
for n:l :100
z(n):n*'ri-rOi12 ,
86
Les 10OpbmÈGs vdilF PmPGsPow k 10
-5
-6
87
Les 50 p€mÈns valêu6 popr€6 pourk-1 25
-2
--2-5 -2
-05
le -8 -? -6 -s
R€
88
[r, fa aI]: frninsearch( @caract,Iz(n)' 0]) ;
^
uatp(n):-2*r(1)*r(2)+ i*(r(l) 2-r(2)^ 2) ; end
uaIP:11s7r'
rual:real(ualp) ;
iual:imag(ualp);
plot(ualp,'r')
title('Les 100premièresualeursproprespour lc:1.25')
rlabel('Re')
ylabel('Im')
%%%%%%%%%%%%%%%To%%%%%To%%%%%%
function f:caract(t)
globalk
*i* * * (- * (t( t ) +i*r( 2)) )'
ff: erp(2 (r( 1) +i*r( 2)) ) + 1+ I ery( ft- 1) (r( 1) +i*t( 2)) ) + erp 2
*
+ (-erp(-2* (r( 1) +i*r( 2)) ) -t + it erp(2x(i,-1) (t( 1) +i*r@) ) ) + "'
erp(2 *i* (r( 1) +i* r( 2) ) ) ) *2 *k/ (r( 1) +t'*r( 2) ) / ( 1+i) ;
^ "
f:real(ff ) 2+imas(ff ) 2 ;
89
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