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Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master
Filière :
Génie mécanique
Spécialité :
Maintenance Industrielle
Par :
Ferahtia bilal
Directeur de mémoire :
Mr Chelil ahmed
Année :2021/2022
REMERCIEMENTS
Je remercie également tous ceux qui ont aidé de près ou de loin à l’élaboration de ce
travail
Enfin, que Messieurs le président de jury et les membres qui feront l’honneur
d’examiner ce
BILAL
Introduction générale
Le compresseur est très important dans le domaine de l’industrie, par exemple dans
l’entreprise où nous avons fait une formation et c’est ce qui nous à conduit à faire
cette recherche et notre étude à ce sujet. Notre projet de fin d’étude s’inscrit dans le
cadre d’application les méthodes de la maintenance des Compresseurs. Il porte sur
l’étude des compresseurs de secteur adaptation. L’objectif de ce travail est de faire
une analyse PARETO, dans un premier temps, des compresseurs en se basant sur
l’historique des pannes. Ensuite nous avons étudié les causes et les effets de
l’organe le plus critique par la méthode d’ISHIKAWA. Dans un deuxième temps, nous
sommes établis une analyse AMDEC sur tous les organes de compresseurs à vis et
nous avons déterminé leurs criticités et décelé les plus critiques. Le but de ce travail
est de comprendre la fonction de maintenance et son importance dans ces
compresseurs à vis et leur impact sur l'industrie dans les entreprises et en suivant les
concepts et méthodes de base de cette maintenance, Il analyse les cas des
défaillances Rendre possible de prendre une décision stratégique et de proposer une
politique de maintenance efficace. Le présent rapport est constitué de trois
chapitres : Le premier chapitre est généralité sur les compresseurs et leurs
caractéristiques et le deuxième chapitre est généralité sur la maintenance.
Finalement le troisième chapitre présent l’étude de compresseur a vis.
Chapitre I :
Présentation d’usine
I) Généralités sur les grands moulins
Les Grands Moulins Belghith (Figure1) constituent l’un des plus grands
complexes meuniers de l’Est algérien. Implanté à M’daourouch, non loin du site de
l’antique Madaur romain, dans la wilaya de Souk-Ahras.
f) Moteur électrique :
l) SIGMA CONTROL 2 :
Figure 22 : commande de compresseur.
Signalisation de l'état de fonctionnement par LED tricolores
Affichage en clair
30 langues au choix
Touches à membrane avec pictogrammes
Surveillance et régulation automatiques
Modes de régulation au choix Dual, Quadro, Vario et continu, installés de série
Interfaces : Ethernet
Modules de communication en option pour Profibus DP, Modbus, Profinet et
DeviceNet
Emplacement de carte mémoire SD pour enregistrement des données et mises à
jour
Lecteur RFID
Serveur Web. [4]
.
II.2 principe de fonctionnement :
Comme son nom l'indique, le compresseur à vis utilise des mouvements rotatifs pour
comprimer l'air. A l'intérieur du compresseur, on trouve un ensemble de rotors mâles
et femelles. Ils sont conçus différemment afin que, lorsqu'ils sont tournés à l'unisson,
l'air soit piégé entre eux. Le rotor mâle a des lobes convexes et le rotor femelle a des
cavités concaves ; de cette façon, ils peuvent s'engrener sans se toucher pour
réaliser la compression. En outre, le rotor mâle aura légèrement moins de lobes que
le rotor femelle, ce qui signifie qu'il tournera plus rapidement, entraînant efficacement
le rotor femelle.
Contrairement aux compresseurs à piston qui utilisent le même principe de
compression, l'élément à vis n'est pas équipé de soupapes. En tant que tel, il peut
fonctionner à une vitesse d'arbre élevée et il n'y a pas de pertes mécaniques ou
volumétriques pour créer un déséquilibre. Cela signifie que la technologie à vis peut
combiner un grand débit avec une conception compacte et peu encombrante.
II.2.1Fonctionnement de la vis, étape par étape
1. Une soupape d'ouverture aspire le gaz dans la chambre du compresseur.
Dans la chambre se trouvent les deux rotors à vis ; lorsque la machine est en
marche, ils tournent à grande vitesse.
2. Lorsque les rotors tournent, ils emprisonnent et isolent l'air dans les cavités
entre les rotors, déplaçant ainsi l'air vers le bas de la chambre.
3. La chambre diminue en taille et s'éloigne de la valve d'ouverture. Comme le
volume diminue, la pression augmente.
4. La pression augmente et l'air est donc condensé.
5. La pression de l'air déclenche l'ouverture de la soupape de refoulement du
compresseur ’ce qui permet à l'air sous pression d'entrer dans un réservoir ou
un autre réservoir de retenue.
6. L'air est comprimé et peut être transféré vers des équipements en aval tels
que des séchoirs et des séparateurs huile/eau pour le séchage et l'élimination
de la contamination.
I .6 Conclusion :
Le compresseur mécanique est un organe mécanique destiné à augmenter par un
procédé uniquement mécanique la pression d’un gaz, il aspire l’air nécessaire et le
comprime à la pression désirée. Son rôle est de fournir de l’air à haute pression non
toxique.
Chapitre III :
La fonction maintenance et les
outils de sureté de
fonctionnement
I. Introduction :
Le fonctionnement d’une installation même dans les conditions normales entraine un
certain vieillissement usure ……etc. du matériel la maintenance est nécessaire pour
assurer une bonne exploitation par le maintien en bon état des équipements.
La maintenance a pour objectif l’augmentation de la durée de vie d’un organe d’un
sous ensemble d’un ensemble avec une réduction des couts.
Le mot français « MAINTENANCE », à l’origine était utilisé par des militaires français
signifiant, qui est une sorte de dépannage puisque l’action se situe après les dégâts.
Le mot anglais « MAINTENANCE », a été d’abord utilise dans les industries de
pointes, son sens été assez vague, englobant des idées de visites systématique, de
dépannage, de contrôle divers de changement préventif.
Le mot français « ENTRETENIR » très utilise dans les industries les plus
traditionnelles, signifie souvent < tenir le matériel en bonne état et aussi action de
faire vivre > il ne contient pas d’idée de dépannage et fait penser d’abord à l’action
préventive
Avant 1900 : on parle de réparation
1900-1970 : on utilise la notion d’entretien, avec le développement des chemins de
fer, de l’automobile, de l’aviation, etc.…
A partir de 1970 : les développements de secteurs à risques et d’outils modernes
aboutissent à la mise en œuvre de la maintenance.
II. Définition de la maintenance :
D’après la norme AFNOR X60-010, la maintenance est définie comme étant : "
l'ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état
spécifié ou en mesure d'assurer un service déterminé ".
Maintenir c'est donc effectuer des opérations (de nettoyage, graissage, visite,
réparation, révision, amélioration…etc.) qui permettent de conserver le potentiel du
matériel pour assurer la continuité et la qualité de production. Ainsi que choisir les
moyens de prévenir, de corriger ou de rénover suivant l'utilisation du matériel. L'état
d'esprit de la maintenance est de maîtriser les interventions.
III Les différents types de maintenance :
Il existe plusieurs schémas de classification de la maintenance. Nous retenons ici
celui de la norme EN13306.
Figure 1 : type de maintenance
On distingue dans le milieu industriel deux types de maintenance :
La maintenance corrective (différée et D’urgence).
La maintenance préventive (systématique et conditionnelle)
III.1 La maintenance corrective :
D'après la norme AFNOR X60-010, « maintenance exécutée après détection d'une
panne » et destinée à remettre un bien dans un état dans lequel il peut accomplir
une fonction requise.
Si l’intervention doit être immédiate, la maintenance corrective sera qualifiée
d’urgence.
Si au contraire l’intervention peut être reportée on parlera de maintenance corrective
différée.
III.1.1 Le fonctionnement de la maintenance corrective :
La maintenance corrective vise à rétablir le bien considéré dans l’état d’accomplir
une fonction requise, au moins provisoirement et/ou partiellement.
Elle comprend en particulier :
— le diagnostic de la défaillance (détection, localisation, analyse) ;
— l’action corrective ou palliative immédiate (fonction requise totale ou marche
dégradée) ;
— l’action corrective différée avec ou sans amélioration ;
— un essai de fonctionnement.
La maintenance corrective n’est pas forcément celle qui est la moins coûteuse,
d’abord parce que, pour une même intervention elle peut forcer à engager des
moyens exceptionnels justifiés par la criticité de la défaillance, d’autre part parce que
l'interruption non programmée du service ou de la production, peut avoir des
conséquences préjudiciables pour l’entreprise.
La maintenance corrective est, par définition, imprévisible mais pas forcément
imprévue :
a) Maintenance corrective « acceptée »
La recherche permanente du meilleur rapport, usage/coût, peut conduire à accepter
la défaillance d’un équipement avant d’envisager des actions de maintenance.
b) Maintenance corrective « palliative »
Action de maintenance corrective destinée à permettre à un bien d’accomplir
provisoirement tout ou partie d’une fonction requise.
Appelée couramment « dépannage », la maintenance palliative est principalement
constituée d’actions à caractère provisoire qui doivent être suivies d’actions
curatives.
c) Maintenance corrective « curative »
Action de maintenance corrective ayant pour objet de rétablir un bien dans un état
spécifié pour lui permettre d’accomplir une fonction requise.
Le résultat des actions réalisées doit présenter un caractère permanent.
Des modifications et améliorations peuvent être apportées, afin de réduire
l’occurrence d’apparition de la défaillance ou d’en limiter l’incidence.
b) Condition d’application :
Cette méthode nécessite la connaissance du comportement du matériel, les
usures, les modes de dégradations et le temps moyen du bon fonctionnement
entre deux avaries.
c) Cas d’application :
La maintenance préventive systématique peut être appliquée dans les cas
suivants : Équipements ayant un cout de défaillance élevé.
Équipements dont la panne risque de provoquer des accidents graves.
Équipements soumis à la législation en vigueur (sécurité réglementée).
Équipements dont les dépenses de fonctionnement deviennent anormalement
élevées au cours de leurs temps de service.
2. Inconvénients :
Formation des personnels qualifiés et spécifiques.
III.3.3 La maintenance prédictive :
Cette méthode consiste à surveiller et analyser de façon continue, l’état de
fonctionnement et son évolution dans le temps, les installations ou machines. En
pratique cette surveillance non seulement dans le fonctionnement normal mais aussi
pendant les phases de démarrage et l’arrêt.
La connaissance et le traitement de ces données permettent de déceler les
anomalies de fonctionnement et de décider les interventions nécessaires.
Cette méthode présente donc l’avantage d’éviter la surprise, de permettre
généralement, la planification de l’intervention et de limiter au strict minimum le
nombre d’arrêt des machines.
On outre, la gérance des pièces de rechange est facilitée et la durée des arrêts
réduite.
Remarque :
On peut faire une comparaison entre les différents types de maintenance
(synoptique récapitulatif) tableau (1).
IV. La politique de la maintenance :
La maintenance est une politique qui prend en compte :
Le choix des méthodes d’entretien (les différents modes de maintenance).
Les améliorations
La place des équipements dans le procédé de fabrication.
La formation du personnel d’entretien et de production.
Optimiser les coûts de maintenance
Aspect économique (Optimisation du coût total : de Maintenance et
d'indisponibilité)
Optimiser la politique de maintenance à partir d'une loi de fiabilité ne suffit pas. Il faut
également réaliser une analyse économique.
Le coût de maintenance et le coût d'indisponibilité (dû à la défaillance) varient en
sens inverse, dans la mesure où la réduction des temps d’indisponibilité est le
résultat d’une maintenance préventive plus efficace (figure (2)).
On sera sensiblement à l'optimum lorsque :
L'espérance du coût de maintenance ¿ L'espérance du coût d'indisponibilité
+∞
Pf ( t ) =∫−∞ F R ( x,t )f C ( x ,t )dx (3. 7)
( ) ( ( ))
β−1 β
β t−γ t−γ
f (t )= exp −
η η η
(3.8)
( ( ))
β
t−γ
F(t )=1−exp −
η
(3. 9)
( ( ))
β
t−γ
R(t )=exp −
η
(3. 10)
Le paramètre de position γ a la dimension de l'unité d'usage ( ]−∞ ,+∞ [) , permet de
définir l'origine de l'échelle du temps (qui fixe l’instant à partir duquel on étudie la
fiabilité), en supposant que pour t<γ , la probabilité de défaillance est nulle. Le
paramètre d'échelle η a aussi la dimension de l'unité d'usage (η>0). Le paramètre de
forme β (β>0) est sans dimension, permet la représentation des différents scénarios
d’évolution : Taux de défaillance constant, croissant ou décroissant. Il peut ainsi
simuler toute la courbe en baignoire de la vie du composant (fig 7) en la
décomposant en trois parties qui doivent être raccordées en respectant certaines
contraintes de continuité.
( )
β−1
f (t ) β t−γ
λ(t )= =
R(t ) η η
(3. 11)
Le taux de défaillance est une fonction du temps et les ordres de grandeurs du
paramètre de forme β sont donnés comme suit :
𝛽< 1, λ(t) décroit : caractéristique de la période de jeunesse
𝛽 = 1, λ(t) constant : indépendance du temps, on retrouve la loi exponentielle,
caractéristique de la période de maturité
𝛽>1, λ(t) croit : c'est la période de vieillissement, d'usure ou de dégradation
[ ( ) ( ( )) ]
2
2 1
V =σ 2 =η2 Γ 1+ − Γ 1+
β β
(3. 13)
( ( ))
β
t−γ
R(t )=exp −
η
(3. 14)
( )
β
1 t−γ
ln =−
R (t ) η
[ ]
1/ β
1
⇒t=γ+η ln
R(t )
L’analyse par arbre de défaillance est une méthode de type déductif. En effet, il
s’agit, à partir d’un évènement redouté défini a priori, de déterminer les
enchaînements d’évènements ou combinaisons d’évènements pouvant finalement
conduire à cet évènement. Cette analyse permet de remonter de causes en causes
jusqu’aux évènements de base susceptibles d’être à l’origine de l’évènement
redouté. Les liens entre les différents évènements identifiés sont réalisés grâce à des
portes logiques (de type « ET » et « OU »). La définition de l’évènement final, qui
fera l’objet de l’analyse, est une étape cruciale pour la construction de l’arbre. Le
tableau (2) présente les symboles ainsi que les significations qui sont utilisés dans
La modélisation d'un diagramme à structure arborescente.
Tableau 2 : Les symboles utilisés pour la construction de l'arbre
Traitements
Les principaux traitements effectués sur les arbres de défaillances sont la recherche
des coupes minimales et l'évaluation quantitative des probabilités d'occurrence.
Coupes minimales
Les coupes minimales représentent les plus petites combinaisons d'événements dont
la réalisation simultanée entraîne celle de l'événement indésirable. Elles ont pour
ordre le nombre d'événements qui les constitue.
Arbre de défaillances probabilisé
Il correspond à l’analyse quantitative. L’utilisation d’un arbre de causes de défaillance
pour évaluer la probabilité d’apparition de l’évènement in désiré repose sur les règles
classiques de calcul des probabilités composées à évènements indépendants.
Soit FXi la probabilité d'occurrence de l'événement de base Xi
- Porte « ET » : probabilité de « X1 » et « X2 » = FX1 · FX2
Pour une porte simple «ET » avec m événements de base indépendants, la
probabilité d’apparition de l’évènement in désiré TOP est:
m
P(TOP)=∏ F Xi (3. 15)
i=1
Comme nous l'avons vu précédemment, l’analyse par arbre des défaillances, vise à
déterminer, dans une démarche déductive, les causes d’un événement indésirable
ou redouté retenu a priori. A l’inverse, l’analyse par arbre d’évènements suppose la
défaillance d’un composant ou d’une partie du système et s’attache à déterminer les
évènements qui en découlent. Cette méthode est particulièrement utilisée dans le
domaine de l’analyse après accidents en vue d’expliquer les conséquences
observées résultant d’une défaillance du système où les scénarios d’accident sont
évalués de manière qualitative et quantitative. La figure (9) représente la forme
générale d'un arbre d'événements.
L'évaluation quantitative consiste à déterminer les probabilités d'apparition et les
pertes associées aux scénarios résultants, afin d'estimer mathématiquement le
risque total, et qui n’est autre que l’espérance du coût des dommages. En termes
plus simples, il s'agit de la valeur moyenne des conséquences d'événements affectés
de leur probabilité. Ainsi, un événement e1 a une probabilité d'occurrence P1 avec
une conséquence probable C1 ; de même un événement en aura une probabilité Pn
et une conséquence Cn, alors le risque total (RTotal) vaudra :
n
RTotal =P1⋅C1 + P 2⋅C 2 +. .. .. .+ Pn⋅C n=∑ P i⋅C i (3. 17)
i=1
a) Inconvénients
Nécessité d'attendre que des documents existent ;
Pas de prise en compte des combinaisons d'événements ou de pannes ;
Nécessite une compétence technique du domaine concerné.
IX.3.6 Démarche pratique de l’AMDEC
La démarche pratique de l’AMDEC se décompose en 4 étapes suivantes [6] :
c) Effet de la défaillance
Conséquences de la défaillance sur :
Le fonctionnement et l’état matériel des biens,
La disponibilité des biens,
Le coût direct et indirect de maintenance,
La qualité du produit ou du service réalisé,
La sécurité des exécutants de réalisation ou de maintenance,
L’environnement.
d) Mode de détection
Une cause de défaillance étant supposée apparue, le mode de détection est
la manière par laquelle un utilisateur (opérateur et/ou mainteneur) est
susceptible de détecter sa présence
Avant que le mode de défaillance ne se produit complètement, c’est-à-dire
bien avant que l’effet de la défaillance ne puisse se produire.
10 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons étudié les fondamentales définitions de maintenance et
les différents outils d'aide à la décision pour faire choisir la politique de maintenance
adéquate de chaque système.
Chapitre IV
Application industrielle
I. Analyse et décomposition du système :
Dans un premier lieu on a décomposé fonctionnellement le système
Régulateur d’aspiration
Séparateur
Radiateur
Sécheur
Vanne pression
Stator Cartouche
Pompe d’air
Vanne pression
β =2,55195
=1923,83 h
=0
M(t) 0,50 0,75 0,88 0,94 0,97 0,99 0,99 0,99 0,99 0,99 0,99 0,99
9 9 1 2 1 6 8 9 9 9 9 9
Tableau 5 : La maintenabilité du compresseur
D(t) 0,721 0,502 0,349 0,243 0,169 0,118 0,082 0,057 0,039 0,027 0,019 0,013
Plan de maintenance
preventive Machine : Compresseur à vis K E A S E R B S D 8 3
ملخص
يهدف هذا العمل إلى اقتراح نهج. تعاني شركاتنا من عدم وجود سياسات صيانة واضحة من أجل زيادة اإلنتاج،حاليا
يدمج. مع تطوير سياسة الصيانة على أساس االستبدال األمثل،لتقليل التكلفة اإلجمالية لصيانة عناصر الضاغط اللولبي
( النهج المقترح أنماط الفشل والتأثيرات والتحليل الحرجيةFMECA) مما يجعل من الممكن تحديد العناصر الحرجة في
والنماذج اإلحصائية للتدهور،( الضواغط لديناWeibull) ، .وتقييم الموثوقية بمرور الوقت وتقليل التكاليف المتوقعة
تظهر النتائج أن الزيادة في تكلفة الفشل تؤدي إلى تقليل الفاصل الزمني األمثل بين التدخالت وتكاليف الصيانة لها تأثير
كبير على توقعات التكلفة اإلجمالية.
التحسين، الضاغط اللولبي، الموثوقية، الصيانة:الكلمات المفتاحية.
Summary
Currently, our companies suffer from the absence of clear maintenance policies in
order to increase production. This work aims to propose an approach to reduce the
overall cost of maintenance of the elements of a screw compressor, while developing
a maintenance policy based on optimal replacement. The proposed approach
integrates the Failure Modes, Effects and Criticality Analysis (FMECA) which makes
it possible to identify the critical elements in our compressor, statistical models of
degradation (Weibull), the evaluation of reliability over time and minimization of
expected costs. The results show that the increase in the cost of failure leads to a
reduction in the optimal time interval between interventions and the maintenance
costs have a significant influence on the expectations of the total cost.
Keywords: Maintenance, reliability, screw compressor, optimization.