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Durée : 1h15
Exercice 1. (4 pts)
Donner une définition précise et concise des notions suivantes :
a) degré d’un sommet b) graphe connexe c) graphe fortement connexe d) circuit
e) arbre f ) arborescence de racine r g) graphe partiel h) sous-graphe.
Exercice 2. (2 pts)
Une suite décroissante (au sens large) d’entiers est graphique s’il existe un graphe (simple et
sans boucle) dont les degrés des sommets correspondent à cette suite. Par exemple, le trian-
gle à trois sommets correspond à la suite 2, 2, 2. Les suites suivantes sont-elles graphiques ?
(justifier votre réponse)
a) 4, 2, 1, 1, 1, 1 b ) 5, 3, 2, 1, 1, 1 c ) 5, 4, 3, 1, 1, 1, 1.
Exercice 3. (2 point)
Soient T1 un arbre d’ordre m et T2 un arbre d’ordre 31 et de taille 2m. Déterminer l’ordre
de T1 et la taille de T2 .
Exercice 4. (2 pts)
Soit G = (V, E) un graphe d’ordre 9 tel que dG (v) ∈ {5, 6} pour tout v ∈ V . Montrer que G
contient au moins 5 sommets de degré 6 ou au moins 6 sommets de degré 5.
Exercice 5. (2 point)
Quel est le nombre de chaı̂nes élémentaires (de longueur ≥ 1) distinctes dans un arbre d’ordre
m?
Exercice 6 (2 pts)
Dans un (tout petit !) pays, il y a exactement 15 villes. On peut aller de chaque ville à
au moins 7 autres villes du pays par une autoroute. Peut-on se rendre, par autoroute, de la
capitale du pays à chacune des autres villes ?
Exercice 7. (2 pts)
Soit G = (V, E) un arbre qui ne contient pas de sommets de degré 2. Montrer que G contient
plus de sommets pendants (c.-à-d. sommets de degré 1) que de sommets non pendants.
Exercice 8 (4 pts)
Soit G un graphe simple ayant m sommets et m−1 arêtes qui n’est pas un arbre. (On suppose
qu’un sommet isolé est un arbre ”trivial”.)
3. Prouver que G possède une composante connexe qui n’est pas un arbre.
Correction : 1. Un arbre est un graphe connexe sans cycle. Nous avons vu que
c’est équivalent à ”c’est un graphe connexe et possède m − 1 arêtes” (cf. notes
de cours, page 5)......
2. Soient G1 = (V1 , E1 ), . . . , Gp = (Vp , Ep ) les composantes connexes de G (p ≥ 2).
Supposons qu’aucune de ces composantes connexes n’est un arbre. Il s’en suit
que |Ei | ≥ |Vi |, i = 1, . . . , p. En sommant ces p inégalités, on obtient que n ≥ m, une
contradiction.
3. Supposons que chacune des composantes connexes de G est un arbre (on utilise
2
les mêmes notations de 2.), il en résulte que |Ei | = |Vi |−1, i = 1, . . . , p. En sommant
ces p égalités, on obtient n = m − p ≤ m − 2 (car p ≥ 2), une contradiction.