La plaque signalétique d’une machine à courant continu indique :
220 V ; 56 A ; 1500 tr/min La réaction magnétique d’induit est supposée parfaitement compensée, et, à la température de régime, la résistance de l’induit, de l’enroulement de compensation et des pôles auxiliaires vaut R = 0,5 Ω. La chute de tension eB aux contacts ballai-collecteur est supposée constante et égale à 2 V. La résistance de l’enroulement inducteur est égale à 120 Ω. Lors de son essai à vide en génératrice en excitation indépendante à la vitesse nominale, elle a donné les points suivants :
On se propose d’utiliser cette machine en génératrice à excitation shunt tournant à la vitesse
nominale. Les effets de passage du courant inducteur dans l’induit sont supposés négligeables. 1) Quelle est la résistance critique du rhéostat de champ rhcri permettant le désamorçage de cette génératrice ? 2) Donner la valeur du rhéostat de champ rh0 pour que la tension à vide soit égale à la tension nominale. 3) A présent, la génératrice fonctionne en régime nominal. Quelle est alors la valeur du rhéostat d’excitation rhn ? 4) Que vaut la tension à vide U0 aux bornes de cette génératrice si le rhéostat d’excitation garde la même valeur qu’en (3) ? 5) On se propose de compounder la génératrice en courte dérivation. Sachant que l’enroulement parallèle comporte np = 1500 spires par pôle inducteur, quel est le nombre de spire ns de l’enroulement série (dont on néglige la résistance) à installer par pôle inducteur pour que la génératrice précédente soit parfaitement compoundée pour son régime nominal ?