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EXERCICE 3 :

La plaque signalétique d’une machine à courant continu indique :


220 V ; 56 A ; 1500 tr/min
La réaction magnétique d’induit est supposée parfaitement compensée, et, à la température
de régime, la résistance de l’induit, de l’enroulement de compensation et des pôles auxiliaires
vaut R = 0,5 Ω. La chute de tension eB aux contacts ballai-collecteur est supposée constante et
égale à 2 V. La résistance de l’enroulement inducteur est égale à 120 Ω.
Lors de son essai à vide en génératrice en excitation indépendante à la vitesse nominale, elle
a donné les points suivants :

i A) 0 0,2 0,5 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 2,2 2,4 2,6
E0 (V) 20 83 156 224 258 284 301 312 321 328 333 336 340

On se propose d’utiliser cette machine en génératrice à excitation shunt tournant à la vitesse


nominale. Les effets de passage du courant inducteur dans l’induit sont supposés négligeables.
1) Quelle est la résistance critique du rhéostat de champ rhcri permettant le
désamorçage de cette génératrice ?
2) Donner la valeur du rhéostat de champ rh0 pour que la tension à vide soit égale à la
tension nominale.
3) A présent, la génératrice fonctionne en régime nominal. Quelle est alors la valeur du
rhéostat d’excitation rhn ?
4) Que vaut la tension à vide U0 aux bornes de cette génératrice si le rhéostat
d’excitation garde la même valeur qu’en (3) ?
5) On se propose de compounder la génératrice en courte dérivation. Sachant que
l’enroulement parallèle comporte np = 1500 spires par pôle inducteur, quel est le
nombre de spire ns de l’enroulement série (dont on néglige la résistance) à installer
par pôle inducteur pour que la génératrice précédente soit parfaitement compoundée
pour son régime nominal ?

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