Lycée pilote de Tunis

Probabilités conditionnelles 3 Terminales Maths & sc

Mr Ben Regaya. A Eléments de corrections www.ben-regaya.net

Exercice1

a) Faux : p 2 correspond à la probabilité de tirer une boule blanche lors du premier tirage et une noire en
2 b2 2
second : p2    1 2 .
b b b
b) Vrai : Il y a  n  1 possibilités de choix du moment pour tirer une blanche, à chaque moment on a la
n 2
2  b2  b2 2
2
 n 1   1
b  b 
c) probabilité de tirer une blanche, soit pour les premiers tirages ; enfin
b b b
2 n 1   2
n1
de tirer une noire en dernier, soit pn   
b 
1 .
b 
 2  n  1   2   2  ln  2  n  1  
d) Faux : ln  pn   ln     n  1 ln 1    ln  b    n  1  ln 1    
 b n 1 
 b    b 
  2 ln  2  n  1  
 ln  b    n  1  ln 1    2 .
  b
 2  n  1 

lnx ln  2  n  1 
Or lim 2  n  1   et lim  0 donc lim 0
n x  x n 2  n  1
1 1 2 2  2
Et b 20  1  0  0 1 1 et donc ln 1   0.
b 2 b b  b
Ainsi lim ln  pn    .
n
n 1
pn 2 2  2
e) Faux : lim  lim 1    0 (limite d’une suite géométrique de raison 0 1   1 avec
n  n  1  b
n  b
 b
 2
0 1   1 ).
 b
Exercice 2
2 1 2
1. Avec un dé il y a deux multiples de 3 : 3 et 6 ; on a donc la probabilité  et la probabilité de ne pas
6 3 3
avoir de multiple de 3.
a) La probabilité d’obtenir une boule noire est alors d’après le principe des probabilité totales
1 2 2 1
p  N   p  mult de 3   p A  N   p  pas mult de 3   pB  N    0    .
3 3 4 3
1 1 2 2 5
b) p  R   p  mult de 3   p A  R   p  pas mult de 3   pB  R       ;
3 4 3 4 12
1 3 2 3
p  V   p  mult de 3   p A  V   p  pas mult de 3   pB  V      0  .
3 4 3 12
Le rouge est donc la couleur qui a la plus grande probabilité de sortir.
2 2
p B  R  
4
c) La probabilité que la boule vienne de B sachant qu’elle est rouge est : pR  B   3 4 .
p R  5 5
12
 2. On réunit toutes les boules dans une seule urne et on tire successivement trois boules que l’on pose chaque
fois devant l’urne.
a) On a les possibilités suivantes : N N N , N N N , N N N ; on ne remet pas la boule dans l’urne donc :

     
p N NN  p N p N p N  
6 5 2 5
  
8 7 6 28
    6 2 1 1
, p N NN  p N p  N  p  N      , de même
8 7 6 28


pour p N N N  ; au total cela donne bien 14 .
2 1
b) Non, ce sont des probabilités identiques… p  N    .
8 4
Exercice 3

C42 6
1. A0 l’événement « on n’a obtenu aucune boule noire » on obtient deux rouges p  A0   
C62 15

C41  C21 8
A1 l’événement «on a obtenu une seule boule noire » p  A1   
C62 15

A2 «on a obtenu deux boules noires ».

14 1
A0 , A1 et A2 forment une partition de l’univers donc p  A0   p  A1   p  A2   1  p  A2   1   .
15 15

pA1  B0     , pA2  B0   1 .
2 1 1 3 2 1
2. a) pA0  B0     ,
4 3 6 4 3 2
b) A0 , A1 et A2 forment un système complet d’événements donc d’après le principe des probabilités totales

B0   B0  A0    B0  A1    B0  A2  et donc p  B0   p  B0  A0   p  B0  A1   p  B0  A2  soit

1 6 3 8 6 1 6
encore p  B0   p A0  B0  p  A0   p A1  B0  p  A1   p A2  B0  p  A2  .  .  .  . 
6 15 6 15 6 15 15
c) p  B1   p A0  B1  p  A0   p A1  B1  p  A1   p A2  B1  p  A2 

6 2 2  8 3 1  1 8
    2     2  0  .
15  4 3  15  4 3  15 15
6  2 1 6 1 1
p  B2   p A0  B2  p  A0   p A1  B2  p  A1   p A2  B2  p  A2       0  0  .
15  4 3  15 15 15
d) On a obtenu une seule boule noire lors de ce second tirage, on connaît donc B1 . Dans cette question

on demande la probabilité conditionnelle de A1 relative à B1 .

8 1
p  A1  B1  p  A1   p A1  B1  15  2 1
pB1  A1      .
p  B1  p  B1  8 2
15
3. Soit l’événement R : « il a fallu exactement les deux tirages pour que les deux boules noires soient tirées de
l’urne » R   A1  B1    A0  B2  les deux événements sont incompatibles (c’est-a-dire d’intersection

8 1 6 1 1
nulle) donc p  R   p  A1  B1   p  A0  B2   p  A1  pA1  B1   p  A0  p A0  B2       .
15 2 15 6 3
Exercice 4

Partie I
1
On désigne par H l’événement « choisir l’urne u1 » on a p  H   et B l’événement « Obtenir trois boules
2
blanches »
3
2 1
1. Dans cette question on demande pH  B      .
4 8
2. Dans cette question on demande la probabilité de l’événement B.

H et H forment un système complet d’événements donc d’après le principe des probabilités totales

  
B   B  H   B  H et p  B   p  B  H   p B  H  p  H  pH  B   p H pH  B    
1 1 1 9
   1  .
2 8 2 16
3. Choisir l’urne u2 sachant que les boules tirées sont blanches. Est traduit par l’événement H sachant B.

 
1
p H B
pB H    p  B
2  1  16  8 .
9 2 9 9
16
Partie II
C22  C21 2 1
1. a) p  S     .
C43 4 2
2 1 1
Sachant que S est réalisé p  A / S     3 1,
3 2 1

Sachant que S est réalisé p A / S    2 1 2 1

  3  .
4 3 2 2

 
b) p  A  p  A  S   p A  S  p  S  p  A / S   p S p A / S      1
2
1 1 3
1   
2 2 4
1
p A S 2 2
2. On demande la probabilité conditionnelle de S sachant A. pA  S     .
p  A 3 3
4
Exercice 5
a)    1 2 2
 
p B1  B2  p V1 V2  p R1  R2    Proposition fausse.
3 3 9

1 2 2
b) p  A2     3  . Proposition correcte.
3 3 3
n 1
1 2 2
c) p  An       3  n1 . Proposition correcte.
 3 3 3
n 1
1
n n k 1 1   n 1
1 3 1
 p  A   2
1
d) k    2   1   somme des termes consécutifs d’une suite
k 2 k 2 3 3 2 3
3
géométrique.
n n1
1

1
lim p  Ak   lim 1     1 car 1 . Proposition fausse.
n
k 2
n  3 3