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L’exercice
2iπ
On note j le nombre complexe e 3 .
´ 2iπ ¯3 2iπ
j3 “ e 3 “ e3 3 “ e2iπ “ 1.
c) 1 ` j ` j 2 “ 0.
π
d) ´j 2 “ ei 3 .
2. Dans un repère orthonormal direct du plan, on considère les points M, N, P d’affixes respectives
m, n, p.
a) Montrer que, si le triangle M N P est équilatéral direct, alors m ´ n “ ´j 2 pp ´ nq.
ÝÝÑ ÝÝÑ π
Si le triangle M N P est équilatéral direct, N P “ N M et pN P , N M q “ ` r2πs. On en déduit
{
3
m´n π
que “ ei 3 “ ´j 2 , d’où l’égalité demandée.
p´n
m ´ n “ ´j 2 pp ´ nq ô m ` p´1 ´ j 2 qn ` j 2 p “ 0.
1
‚ Réciproquement, supposons que m ` jn ` j 2 p “ 0. Alors, m ` p´1 ´ j 2 qn ` j 2 p “ 0, ce qui
s’écrit encore
m ´ n “ ´j 2 pp ´ nq.
ˇ ˇ ˇ ˇ
ˇm ´ nˇ m´n π ˇm ´ nˇ
D’où, ˇˇ ˇ “ 1 et argp q “ r2πs. Mais, ˇˇ ˇ “ N M et argp m ´ n q “
p´n ˇ p´n 3 p´n ˇ NP p´n
ÝÝÑ ÝÝÑ
pN P , N M q.
{
On en déduit que le triangle M N P est isocèle en N et que son angle au sommet est égal à
π
` r2πs. Le triangle est donc équilatéral de sens direct.
3
3. Utiliser le résultat de la question 2.b) pour montrer que si A, B, C, D, E, F sont six points d’un
même cercle de centre O tels que
b`c d`e f `a
Notons a, b, c, d, e, f les affixes des six points du cercle. Alors, m “ ,n“ et p “ 2 .
2 2
Calculons m ` jn ` j 2 p :
1
m ` jn ` j 2 p “ pb ` c ` jd ` je ` j 2 f ` j 2 aq.
2
Mais, b “ ´j 2 a, d “ ´j 2 c et f “ ´j 2 e. D’où,
1 1
m ` jn ` j 2 p “ p´j 2 a ` c ` jp´j 2 cq ` je ` j 2 p´j 2 eq ` j 2 aq “ pap´j 2 ` j 2 q ` cp1 ´ j 3 q ` epj ´ j 4 qq.
2 2
En tenant compte de j 4 “ j 3 ˆ j “ j, on obtient m ` jn ` j 2 p “ 0, ce qui prouve que le triangle
M N P est équilatéral direct.
2
ÝÑ ÝÝÑ b π d f b d
L’angle pOA, OBq est l’argument de et il vaut . De même pour et . Alors, “ ´j 2 , “ ´j 2 et
{
a 3 c e a c
f 2
“ ´j .
e
Si on note m, n, p les affixes des milieux, le triangle est équilatéral direct d’après la question 2.b) si et
1 1 1
seulement si m ` j n ` j 2 p “ 0. Mais, m “ pb ` cq, n “ pd ` eq et n “ pf ` aq. Il faut démontrer que
2 2 2
1 1 1
pb ` cq ` j pd ` eq ` j 2 pf ` aq “ 0.
2 2 2
En remplaçant b “ ap´j 2 q, d “ cp´j 2 q et f “ ep´j 2 q, on obtient
1
p´aj 2 ` c ` jp´cj 2 ` eq ` j 2 p´ej 2 ` aqq “ 0
2
En développant, les a se simplifient et il reste c ` jp´cj 2 q ` ej ` j 2 p´ej 2 q “ 0 ô c ´ j 3 c ` ej ´ j 4 e “ 0.
Mais, j 3 “ 1 et il reste ej ´ j 4 e “ 0. En factorisant, j’ai ejp1 ´ j 3 q “ 0 ce qui est vrai puisque j 3 “ 1.
J’ai fait le desin pour vérifier.
L’élève montre une bonne maı̂trise de l’outil nombre complexe. Il traduit corretement les propriétés
angulaires par des conditions sur les arguments de quotients de complexes. Il omet seulement de
détailler que l’égalité des longueurs OA “ OB “ OC “ OD “ OE “ OF permet de calculer avec
des complexes de module 1 et il utilise cette propriété sans la justifier.
Il montre aussi une très bonne compréhension des propriétés du complexe j. Il utilise ces propriétés
pour conduire des calculs efficaces.
On peut lui reprocher d’assimiler condition nécessaire et condition suffisante dans sa rédaction.
2- Corrigez cet exercice comme vous le feriez devant une classe de Terminale scientifique.
Voir ci-dessus.
1. En utilisant la CNS qui permet d’afffirmer qu’un triangle M N P est équilatéral direct, déduire
une CNS pour que M N P soit équilatéral indirect.
Exercice II : Soit ABCD un carré de sens direct, E tel que le triangle BCE soit équilatéral direct
et F tel que le triangle DCF soit équilatéral direct. Montrer que les points A, E et F sont alignés.