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Labo sol Matériaux – techno béton

Pr Mamadou Lamine LO

Ecole Polytechnique de THIES

Rapport de
laboratoire
Manip9: CONSOLIDATION ET INSITU

Membres du groupe
Mamadou Lamine Diaw

Abdoulaye Sène Gadiaga

Abdoul Aziz Sy Dabakh Ndiaye

Cheikh Mamadou Ndiaye

Codou Sène

Groupe 1
10/02/2020
I. BUT DE L’ESSAI

Le tassement des sols cohérents est un phénomène à long terme. Les essais in
situ ne peuvent donc fournir des résultats fiables car fournissant des résultats a
court terme.
L’essai de consolidation œdométrique en laboratoire intervient ainsi pour offrir
des résultats fiables car prenant en compte des paramètres importants comme le
facteur temps (long terme) et le tassement correspondant. Il informe donc de
manière précise sur le degré de tassement et le temps de consolidation dans les
sols cohérents. Cet essai s’effectue sur un échantillon non remanié (intact).
II. PRESENTATION DES RESULTATS

Évaluation de l’indice des vides initiale E0 :


L’indice des vides est le rapport entre le volume des vides et le volume des
solides.
Vv
E0= Vs

Or Vv = Hv*S, Vs= Hs*S (Hauteur * Section) et Hv= H - Hs

Vv Hv∗S Hv H 0−Hs
Donc Vs = Hs∗S = Hs = Hs

Mw 178.09−156.82
Or Hs=H0-Heau avec Heau= ρ w∗S = 1∗19.3
=1.102cm

D’ou Hs=1.96-1.102=0.858

Ho−Hs 1.96−0.858
E 0= = =1.28
Hs 0.858

Expression de l’indice des vides pour chaque palier de


chargement :

H−Hs
e= avec H = Ho – ΔH
Hs
H et ΔH : la hauteur et la déformation correspondant au palier de
chargement
Charge (kg) 0,5
temps 6s 15s 30s 1min 2min 4min 8min 15min 30min
lectures 7 7.5 8 8.7 9 9.7 9.9 9.9 9.9
nombre de tours 0 0 0 0 0 0 0 0 0
déformation ΔH (mm) 0.099
Hauteur initiale H0 (mm) 19.6
hauteur: H=Ho-ΔH (mm) 19.501
hauteur des particules Hs 8.58
indices des vides 1.272843823
contrainte(Kpa) 2,446

Charge (kg) 1
Temps 6s 15s 30s 1min 2min 4min 8min 15min 30min 60min
Lectures 12 12.1 12.5 12.9 13 13.5 14 14.4 14.9 15
nombre de tours 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
déformation ΔH (mm) 0.15
Hauteur initiale H0 (mm) 19.6
hauteur H=Ho-ΔH (mm) 19.45
hauteur des particules Hs 8.58
indices des vides 1.266899767
contrainte(Kpa) 4,893

Charges (kg) 2 4 8 16 32
lectures 54 90 70 35 95
nombre de tours 0 0 1 2 2
déformation ΔH (mm) 0.54 0.9 1.7 2.35 2.95
Hauteur initiale H0 (mm) 19.6
hauteur H=Ho-ΔH (mm) 19.06 18.7 17.9 17.25 16.65
hauteur des particules Hs 8.58
indices des vides 1.2214 1.1795 1.0862 1.0105 0.9406
contrainte(Kpa) 9,785 19,571 39,141 78,283 156,565

Charge 0.5 1 2 4 8 16 32
indice vide 1.27284382 1.26689977 1.2214 1.1795 1.0862 1.0105 0.9406
contraintes 2.446 4.893 9.785 19.571 39.141 78.283 156.565
Log contr 0.38845645 0.68957522 0.99056083 1.29161302 1.59263192 1.89366746 2.19469468
LOG DES CONTRAINTES
1.3

1.2

1.1

1
INDICE DES VIDES

0.9

0.8

0.7

0.6

0.5

0.4
0.2 0.7 1.2 1.7 2.2 2.7

LOG P

III. COMMENTAIRE
La courbe comporte deux segments bien distincts. Elle commence par un
segment de faible pente pour ensuite s’incliner fortement à l’approche d’une
pression appelée pression de préconsolidation. Elle représente la contrainte
effective maximale que l’échantillon d’argile a subie lors de son histoire
géologique.
La diminution de la pression entraine un léger gonflement du sol en place,
après l’érosion superficielle ou de l’échantillon de sol lors de son prélèvement.
C’est pourquoi la réduction des vides et le tassement de l’échantillon
demeurent faibles aussi longtemps que la pression appliquée sur l’échantillon
lors de l’essai reste inférieure à la pression de préconsolidation. Cela explique
que la pente du segment initial de la courbe soit faible. On appelle cette pente
l’indice de recompression symbolisé par Cr.
Pendant le chargement de l’échantillon, quand la pression dépasse celle de
préconsolidation, le tassement s’accentue et l’indice de vides diminue
considérablement. La pente du second segment de la courbe est appelé indice
de compression symbolisé par Cc.
Calcul de l’indice de recompression (Cr)
Cr est la pente du premier segment de la courbe
(e 1−e 3)
Cr ¿
log 3−log 1
1.27284382−1.2214
¿
0.99056083−0.38845645

AN : Cr= 0.08544


Calcul de l’indice de compression (Cc)
Cc la pente du deuxième segment.
(e 4−e 6) 1.1795−1.0105
Cc ¿ = 1.89366746−1.29161302
log 6−log 4

AN : Cc = 0.2807
Contrainte de préconsolidation
 Calcul de la contrainte de préconsolidation σp’:
La contrainte de préconsolidation est la plus grande contrainte que le sol
ait connue dans son histoire géologique. Elle peut être déterminée
graphiquement par la méthode de Casagrande qui consiste à :
 Déterminer le point de courbure maximale c'est-à-dire où le
rayon de courbure est le plus petit ;
 Tracer une ligue horizontale passant par ce point ;
 Tracer la ligne tangente à la courbe en ce même point ;
 Tracer la bissectrice de l’angle formé par les droites
précédemment tracées ;
 Prolonger vers le haut le segment linéaire inférieur de la courbe ;
 L’intersection de ces deux droites à pour abscisse le logarithme
de la pression de préconsolidation.

On obtient pour notre cas : σp’ = 10^1.22 = 16.59 kpa avec logP=1.22
DENSITE IN-SITU
I. A quoi sert l’essai :
Cet essai permet de déterminer certaines caractéristiques d’un sol comme ses
densités humide et sèche et sa teneur en eau sur le terrain ou encore après
tassement ou compactage d’un remblai. Ceci en vue de connaitre la résistance et
la déformabilité des couches qui le composent.

II. Présentation des résultats


Grandeurs à déterminer :
W : teneur en eau
Ph : Poids du sol humide
γh : Densité humide
γd : Densité sèche en place

Tableau récapitulatif
Parametre Signification Valeur unités masse humide(g) 500
V0 lecture initiale 75 cm3 masse sèche(g) 491.52
V1 lecture finale 270 cm3
V1-V0 volume du trou 195 cm3
Ph Poids du sol humide extrait du trou 2805 g
γh desité humide=ph/(V1-V0) 14.3846154 g/cm3
W teneur en eau du sol humide 1.72526042
γd=γh/(1+w) densité sèche en place 5.27825352 g/cm3

III. Commentaires des résultats :


La densité in-situ obtenue est de l’ordre de 5.27825352 g /cm 3 pour une teneur
en eau de 1.72526042%. La teneur en eau est très faible et cette faiblesse est
due, en partie, au fait que l’essai ait été réalisé en période sèche et en surface.
Il est à noter que la densité relative n’est pas suffisante pour caractériser les
propriétés géotechniques d’un sol. Il se peut, par exemple, que deux sols aient
des densités relatives semblables mais qu’ils aient un comportement sous
sollicitation tout à fait différent qui s’explique par un agencement des
particules différent.
Néanmoins le sol semble propice à la projection d’ouvrage. Mais une
conclusion finale ne saurait être tirée qu’après l’analyse des parties sous-
jacentes.

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