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Tassement consolidation
EXERCICE N°3
On soumet un échantillon de sable à un essai œdométrique qui donne les résultats suivants :
Masse sur le 0 24,52 73,56 171,7 367,9
plateau
Tassement 0 0,04 0,12 0,25 0,41
(mm)
SOLUTION
△𝐻𝐻
1- Le diagramme œdométrique s’obtient en portant les valeurs du tassement relatif en
𝐻𝐻0
fonction de la contrainte verticales.
Masse sur le plateau M(Kg) 0 24,52 73,56 171,7 367,9
𝑀𝑀∗𝑔𝑔
σ= (daN/cm2) 0 O,64 1,91 4,46 9,53
𝑆𝑆
ᐃH(mm) 0 0,04 0,12 0,25 0,41
ᐃH/H0 (%) 0 0,167 0,50 1,042 1,708
1,800
1,600
1,400
Déformation ᐃH/H
1,200
1,000
0,800
0,600
0,400
0,200
0,000
0,00 2,00 4,00 6,00 8,00 10,00 12,00
contrainte σ
△H
= F(σ) avec 𝐻𝐻0 = 24 𝑚𝑚𝑚𝑚 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑆𝑆 = 38,5 𝑐𝑐𝑐𝑐2
H0
Le module œdométrique correspondant à un intervalle de contrainte ᐃσ=σ2- σ1 est par définition
∆𝜎𝜎
𝐸𝐸′ = △ℎ
ℎ
Solution
Pour tracer la courbe e=f (log10 𝜎𝜎), il faut d’abord calculer les indices des vides pour charque
incrément de force
△𝐻𝐻 △𝑒𝑒 𝑒𝑒−𝑒𝑒 △𝐻𝐻
= =1+𝑒𝑒0 𝑒𝑒 = 𝑒𝑒0 −
𝐻𝐻0
(1 + 𝑒𝑒0 ) avec 𝐻𝐻0 = 24 𝑚𝑚𝑚𝑚 𝑒𝑒𝑡𝑡 𝑒𝑒0 = 1,86
𝐻𝐻0 1+𝑒𝑒0 0
σ (kN /m2) 0,05 0,1 0,2 0,4 0,8 1,6 3,2
Indice des vide (e) 1,82 1,81 1,80 1,74 1,40 0,80 0,16
indice des
2,00vides Courbe oedomètrique
1,80
1,60
1,40 B
1,20
1,00
0,80
0,60
0,40
0,20 C
logσ
0,00
0,01 0,1 𝜎𝜎𝐶𝐶 =0,53 1 10
Le coefficient de compressibilité se détermine par la pente de branche BC par l’intermédiaire de la
formule suivante
∆𝑒𝑒 0,8−1,4
Indice de compressibilité 𝐶𝐶𝐶𝐶 = − =− =2
log10 𝜎𝜎 log10 1,6−log10 0,8
EXERCICE N°5
On soumet un échantillon d’argile à un essai œdométrique qui donne les résultats suivants :
Temps 0,1 0,2 0,3 0,5 1 2,5 5 10 20 50 100 200 500 1400
(min)
Indice des 1,700 1,690 1,683 1,675 1,650 1,600 1,550 1,504 1,451 1,432 1,421 1,418 1,409 1,400
vides e
Sachant que la hauteur initiale de l’échantillon est de 24 mm et son indice des vides est égale à 1,86.
Déterminer le coefficient de consolidation de l’argile
Solution
1,75
1,7
1,65
1,6
1,55
1,5
1,45
1,4
1,35
1,3
0,1 1 10 100 1000 10000
Figure 5.1
Exercice N°6
Etant donnée la faible épaisseur de la couche d’argile compressible comparée à la largeur du remblai,
on peut admettre avec une bonne approximation que la distribution des contraintes apportées par la
charge due au remblai est uniforme au sein de la couche d’argile.
On a donc : ∆𝜎𝜎 = 𝐻𝐻𝑟𝑟 ∗ 𝛾𝛾𝑟𝑟 = 2,40 ∗ 21 = 50 𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘 = 0,50 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑/𝑐𝑐𝑐𝑐2
Calculons la contrainte verticale effective initiale de la couche d’argile (𝜎𝜎0′ = 𝐻𝐻 ∗ (𝛾𝛾𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 − 𝛾𝛾𝑤𝑤 ))
1 + 𝑤𝑤 1 + 0,69
𝛾𝛾𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 = 𝛾𝛾𝑑𝑑 ∗ � � = 27 ∗ = 15,95 𝑘𝑘𝑘𝑘/𝑚𝑚3
1 + 𝑒𝑒 1 + 1,86
𝜎𝜎0′ = 2 ∗ (15,95 − 10) = 11,91 ≈ 12 𝑘𝑘𝑘𝑘/𝑚𝑚2 =0,12 daN/cm 2
Nous avons trouvé à la question 1 de l’exercice 4 que 𝜎𝜎0′ = 0,53 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑/𝑐𝑐𝑐𝑐2 , on a donc 𝜎𝜎0′ < 𝜎𝜎𝑐𝑐′ donc
l’argile est surconsolidée.
Après construction du remblai, la contrainte effective actuelle au centre de la couche d’argile à pour
valeur : 𝜎𝜎0′ + ∆𝜎𝜎 = 0,12 + 0,5 =0,62 daN/cm 2 𝜎𝜎0′ + ∆𝜎𝜎 > 𝜎𝜎𝑐𝑐′
𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑘𝑘𝑁𝑁
∆𝜎𝜎1 = 𝜎𝜎𝑐𝑐′ ∗ 𝑒𝑒 0,187 − 𝜎𝜎0′ = 0,5 ∗ 1,54 − 0,12 = 0,65 = 65 2 = 65 𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘
𝑐𝑐𝑐𝑐2 𝑚𝑚
∆𝜎𝜎1 65
La hauteur du remblai 𝐻𝐻𝑟𝑟′ = = = 3,1 𝑚𝑚
𝛾𝛾𝑟𝑟 21
Donc la surépaisseur du remblai à prévoir est ∆𝐻𝐻𝑟𝑟 = 𝐻𝐻𝑟𝑟′ − 𝐻𝐻𝑟𝑟 = 3,1 − 2,40 = 0,70 𝑚𝑚
On décide diminuer le temps de consolidation par l’utilisation des drains de sable verticaux
transversant la couche compressible jusqu’au gravier, et disposés en plan suivant une trame
en triangle équilatéral.
Le diamètre des drains est 2r et la distance des axes entre deux drains verticaux est 2R. les
drains ont tous le même diamètre.
L’écoulement qui se produira dans la couche compressible est le résultat de la superposition
d’un écoulement vertical et d’un écoulement horizontal
𝐶𝐶𝑣𝑣𝑣𝑣 ∗𝑡𝑡 𝐶𝐶𝑣𝑣𝑣𝑣 ∗𝑡𝑡
On’ a 𝑇𝑇𝑣𝑣 = 𝑇𝑇𝑟𝑟 =
ℎ2 (2𝑅𝑅)2
𝑘𝑘ℎ
Le coefficient de consolidation radial 𝐶𝐶𝑣𝑣𝑣𝑣 = ∗ 𝐶𝐶𝑣𝑣𝑣𝑣
𝑘𝑘𝑣𝑣
On démontre dans ces conditions que le degré de consolidation U est donné par la relation :
1-U= (1-Uz) (1-Ur)
En pratique on utilise en général des drains dont le diamètre varie entre 0,3m et 0,8 m, et les
espacements entre deux drains voisins variant entre 2,5 m et 7,5 m.
Etant donnée que 𝑘𝑘ℎ = 5 ∗ 𝑘𝑘𝑣𝑣 , on obtient 𝐶𝐶𝑣𝑣𝑣𝑣 = 5 ∗ 1,15 ∗ 103 𝑐𝑐𝑐𝑐2 /𝑠𝑠
On ‘a vu précédemment que pour l’écoulement vertical on avait Uz=61,3%.
On cherche à obtenir au bout de 4 mois, la valeur U=99,4%.
Donc : 1-Ur= (1-U)/(1-Uz)=(1-0,994)/(1-0,613)=0,016 Ur=0,99
Le tableau 3H donne en f onction de U, et de la géométrie du système de drainage
caractérisée par R / r.
𝐶𝐶 ∗𝑡𝑡 5 ,75 X 10−3 1,2 X 8,64 X 106
Par ailleurs, nous avons : 𝑇𝑇𝑧𝑧 = (2𝑅𝑅)
𝑣𝑣𝑣𝑣
2 =
4𝑅𝑅2 ∗104
Formule dans laquelle R est exprimé en mètres. D'où :
Tr = l ,49/ R 2 •
Fig. 3.20
Le méme module oedométrique et la meme densité conduisent aux memes valeurs de
tassement total. Donc S∞=34 cm
En revanche on obtient un résultat différent en ce qui concerne le temps de consilidation.
D’après la théorie approchée de Absi, le bicouche est équivalent à une couche unique
d’épaisseur H’=4,0 m, (H’=2h’) et de coefficient de consolidation apparent Cva tel que :
𝐻𝐻 2 𝐻𝐻 2 4002
𝐶𝐶𝑣𝑣𝑣𝑣 = = = = 0,99 ∗ 10−3 𝑐𝑐𝑐𝑐2 /𝑠𝑠
ℎ𝑖𝑖 𝐻𝐻1 𝐻𝐻2 2 1,5 ∗ 102 2,5 ∗ 102
∑ (𝐶𝐶 + 𝐶𝐶 ) ( + )
𝐶𝐶𝑣𝑣𝑣𝑣 𝑣𝑣1 𝑣𝑣2 �1,15 ∗ 10−3 �4,5 ∗ 10−4