lES PAPES ET lA PLACE DE :1
LA FEMME DANS LA VIE PUBLIQUE il
6=====-"""",,,,,,,,,,"===;;;;;;=======lj
mes y
breuses.
rcpresentati!s,
naux.
Cest W1 processus qu'ü faut encoura-
_!
r-
ger.
'PouJ.}f. .1\~ 2'T-lUS
Très chers frères et sœurs,
1. C' est un ~ signe des temps. que le
rôle de la remme soit toujours plus re-
connu non seulement dans le milieu fami-·
liai. mais aussi dans l'horiwn plus vaste:
de touteS les acrivités sociales. Sans la:
ccntribution dt! la femnu., la sociiri est:
moins vivantt!, la cuhun. moins riche, la!
:JlQix moins stable. C'est pourquoi les si·,
tuatiODS dans l.csqueI1cs l'on empêche Icsi
femmes· de développer toutes lems capa·,
cités et d'offrir la riehesse de leurs donsi
doivent être considérees comme profOB-I·
dément injustes, non seulement envers
les remmes elles-mêmes mais aussi envers \
toute la sociêté.
n est certain "ue leur Y!lorisatigl!.~l!:­
tra-familiale, particul1èrement'ààiiS la pc!-
riOàeOue:aes remplissent les rôles piusi
délicats de la maœmitê. doit s'accompliri
dans. le respect de ce rôle fondamental.
Mais. une fois cette exigence assurée, il.
faut tout mettre en œU\Te. et ceci fenne·
ment. p.!!W- qÙe -s"'ouvrè aUX:· feÎnm~'
plHLKr.aî1.d /!S"~€t! pp.!!~b!t! ~aQLlQ~!~:
domamcs QëIi Ciifrurc. de l' Ccononue. de,
IElpoûùque et de la ...ie ccd,esiale eUe··
même, pour que la coexistence humaine
tout entière soit toujours plus eruichiel
.par les dons propres de j'homme et de lai
~emrne. 1
,-. :l-
}a--_r~.!l
Plus Que jamais. notre tâche est au--
jourcl'hui de passer des aspirations a
l'action. Il nous faut faire en sorte Que ce
oui a êtè affirmé au ni.... eau universel de-
vienne réalité dans ta lIie quotidienne
ces lemmes de toutes les réQions du
monde. L'oppression que les femmes
cnt connue dans ,'histOIre a privé le:
genre humain d1neslimables ressaur-·
ces. La ~~nn~~~~~I~~l!!li.~~.:ÇIe laJ
Ci9nit("!tl. ~1!LP.~i!~fI~S droits fond~-;
mema.ux.des hommes s.t des temmes, la,
garantie 'POûr touteS lës femmes -aa i:iou-
voir accéder au plein exercice de ces
éroits auront des conséquences conSI-
cérables et libéreront d'immenses ré-
serves d'intelligence et d'énergie, dont a
c!wellemenl besoin un monde Qui aspire
a la oaix et à la justice.
.{' J!.u.Sei'3~ fra..:kkol'll\J.. de.. l >[~ e:k..
GJh o..c..\":f.lik' ru1L:q u.t \,.\.'.a..\-- pa.A
t~à~ da.u. te. Jlëk ~ ~1L<~)-a1-
l'l'L_pwl~~ék -N.e.Lde. 4 li--" ru-
C<Gl'l-~ ,
. L'activité féminine se déploie en gmnde partie dans 1
les travaux. et les occupations de la vie domestique,
qui contribuent plus et mieux qu'on nc pourrait i
généralement le ~nscr aux véritables intérêts de la i
communauté-Sociale. Mais ces intérêts exigent, en!
ôiille;Une"lêgiôn-delemmes qui disposent de plus de,
temps pour pouvoir s'y consacrer plus directement
et entièrement. ,
•
Quelles pourront done etre ces f emmes} srnon
. ,.
speCla~ 11
lement - Nous ne voulons pas dire exclusivement -
celles dont Nous parlions tout à l'heure, celles à qui 1
d'impérieuses circonstances ont dicté la mystérieuse
n vocation 1J, celles que les événements ont vouées à une 1
solitude qui n'entrait pas dans leurs prévisions ni dans
leurs aspirations et qui paraissait les condamner ù une i
vie égoïstement inutile et sans but? Et voici, au:
côntraÎre, qu'aujourd'hui leur mission se révèle multiple, .
militante, engageant toutes: leurs _ép.ergies. à tel point·
que peu d'autres, retenues qu'elles sont par les soins
de leur famille et de 1:édJ!cation."de leurs enfants, ou
-zsur.;flei::!~-=--s-a-int---joug de-la règle, seraie!:t :l.- même-
de réaliser pareille tâche. .
?i.-m .1).(. ~ ~ ~~,
.2. ,,1 _ ;1·~_ .t ~.i, 5"
Quant, à cette
·égaÎité des droits qui est si exacrérée
•
et que l on met SI fort en ayant, il faut la reconnaître
en ces choses qui sont propres à la personne et' à la,
dignÎ:-é huma.~ne, en celles qui découlent dil pacte:
nuptIal et qUI sont impliquées par la vie conjugale;;
en ces choses-là, chacun des deu.x époux jouit assu-
rément de~ mêmes droits et il est tenu à la même
<.-.- -- - -'> oblÏoo-ation; ~ns les autres choses, une certaine inégalité l
et ~e cert~e mesure sont nécessaires, celles qu'exigent 1
le bIen et les obligations de la société domestique et
l'utilité et la stabilité de l'ordre.
J
Cl
r..4..Jt XI r___..:t-:l.-u..
1-' \ •
CD"'..............M--l~
~·1 _ i::' _,1 S :C
La structure actuelle de la sociétéJ qui a pour'
fondement la parité quasi absolue de l'homme et:
de !a femme, repose sur un fallacieux supposé. Il est
vr~ sans doute que l'homme et la. femme ont, en cc
qUL regarde la. personnalité une éO"alité d'honneur
~e dignité,. de valeur ~t d'es:ime: ~r~ ~s ne sont pa~;
~~aux en to~.~. Certams don."i.1 mclmatIOns et dispo-:
SItlO~S naturelles sont propres seulement à l'hommel
ou a la femme, ou bien sont répartis inégalement!
~hcz l'un ct chez l'autre, les uns plus développés chez:
1 homme, le~ au::res chez la femme, si bien que la nature;
le.ur. a attnbue des champs d'activité et des rôles:
dlStI~Cts •. ~ n'cst point question ici de capacité OUi
de dISP~SItlO~ naturelles secondaires, comme seraient
des aptitudes ou attraits pour les lettres les arts
ou les .sciences, mais bien de qualités aU: rete~tissement
essentIel dans la vie de famille et dans la communauté
1\t. ~ AL au_
, J+ J'" ,c. -
24. 4- 1,g4:S' .r; _

La délégation' 'du Saint-Siège. COn-!
duite par une femme et composée eS-I
sentlellement de Il ab
d'ej(Périence",;,~~~,~~~~:;~~~~:
du ':
de
Parce Que tant de femmes font face ai
d'exceptionnelles difficultéS quand ellesi
cherchent à ê<luilitJrer une plus grande-
participation à la vie sociale et èCooomi-
que avec leurs resoonsabilités familia-
les, cette Conférence donne à Juste titre
une grande priorité au droit des lemmes
de jouir eftectivement d:'U2.9..;sibilités et
de conditions egaies t; cel!~s__des hol!'!:.
mes dansreurtrâVaii ainsi qye dansJ~s.:.
Stri:iëtiJresêiéciSlonneHes ci~ .Ia __!iPCi~IE!:_.
en particulier lorsque" celiès-ci concer-:
nent les femmes elles-mêmes.
Jj~ J... M'~ l''~ ~
~_~~ 1 ~ ck k ~..:c>-­
~,~ ~j - 5.~g.... ;. Q..,..
'),~
,,~ o~~~J,.. "'-'-'-''- k
5"_'3_~'5
liDlËES
Procurez-vous un cintre en fer (comme ceux
que donnent les teinturiers). Étirez-le pour lui donner
la forme d'nn cercle. Préparez des petits bouquets de
houx, de sapin et d'autres feuillages, ficelez-les avec
du fil de fer et enroulez les extrémités de ce dernier
sur le cercle (Attention au houx : il pique et peut
provoquer des réactions allergiques !),
,
'~" .-:t_"J1.('~"'-'ff.Ll~.~w..~ ___
) crest li glOIre impérissable de l'Eglise d'avoir rcndur~~'r~~)~;\'\~
à cette vérité le rang et l'honneur qui lui revenaien~1
et libéré la fémme d'une servitude dégradante contraire,
<- - - -) à la nature. Mais l'homme ct la. .femme ne peuvent!'
maintenir et perfectionner leur dignité gu'en respectant
et en mettant en pratique les qualités particulièresl
gue la. nature a données à l'un et à l'autre, qualités!
physiques et spirituelles indéfectibles, dont il n'est pas;
possible ~e détruire l'ordre sans que la nature toujoursi
ne parvienne à le rétablir. Ces caractères particuliers 1
qui distinguent les deux sexes se révèlent avec tant,
de clarté aux yeux de tous que seuls une obstination,
aveugle et un doctrinarismc non -moins funeste:
qu'utopique pourraient méconnaître ou ignorer leurl
valeur dans l'ordonnance sociale. \
P";']IL .. ~~ ~ ..:J-o
2.·1_AO _ AS)..';
t:f.-- - .- - - - - > Cependant, il reste toujours le. poi~t essentie~ .de~
la question celui que Nous a.vons stgnale : la cond1tlon
de la fem~e en est-elle devenue meilleure? L'égalité
des droits avec l'homme a fait abandonner à la femme.
le foyer où elle était reine et lui ~ imposé l'éS,alité dans
la charge et la durée du t~vail. On a mecopnu s.a..
véritable dignité et le ferme fondement de tous_~
droitS, c'est~à-dlreIë caractère propre de son être
fémmm et l'intime coordination des deux sexes; on
a perdu de vue la fin que le Créa~eur s'était proposée
pour le bien de la société humame, et surtout pour
celui de la famille (a). '
O' -X"
\--Ui.-.-1!- _ A...~
1Y- .. ~- •
n 1
~
~,,~~~ - .
'ï ~~~~
{t{t
000 liDÉES o 0 0
UNE COURONNE DE L' AVENT
Lorsque le cercle est entièrement couvert,
ajoutez pommes de pin, petites boules rouges et
ruban rouge.
Fixez enfin 4 bougies (éventuellement avec de
petits supports de bougies. Vous pourrez ainsi en
allumer nne de plus chaque dimanche de l'Avent.
Plus facile mais plus cofiteux : utilisez un
anneau de fleuriste en mousse, monté sur une base de
plastique, dans lequel vous piquerez feuillages el
bougies, et que vous tiendrez humides.
~~~~
1t#",,,1t#1t#