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Le temps de l’Avent – mot qui signifie avènement, venue – comprend environ 4 semaines et nous
prépare à la fête de Noël.
Noël, quel mot chargé de souvenir, d’espoirs ! Mais au juste, qu’est ce que nous célébrons à Noël ?
La naissance de Jésus apporte une grande joie aux bergers, aux mages, à tous ceux qui
attendaient la « visite » de Dieu, aux humbles, aux pauvres, aux priants.
II. Le deuxième aspect du mystère de Noël, c’est la venue de Jésus non plus seulement il y
a 2000 ans, mais aujourd’hui, mais tous les jours, dans la vie de chacun de vous, de
nous.
Comment cela ? Jésus l’a dit lui-même avant de remonter à son Père : « Voici que je suis
avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » Donc, l’Avent, c’est aussi cette
préparation, cette joyeuse et confiante attente de chacun de nous : Jésus vient pour moi
aujourd’hui ! Il est vivant et Il frappe à ma porte ; si j’ouvre, Il entrera chez moi, et nous
vivrons dans une grande intimité, Lui avec moi et moi avec Lui.
Il vient, mais Il ne force pas la porte : Il frappe. Vais-je Lui ouvrir ? Et comment faire
pour savoir que c’est Lui et Lui, ouvrir ? C’est d’abord Jean Baptiste qui me le dit :
convertis-toi ! change de vie, grandis dans la prière, dans l’amour fraternel, dans la
justice. Ainsi tu prépares sa venue.
C’est aussi Marie qui nous le dit : Lis la Parole de Dieu, accueille-là dans ton cœur,
cherche Dieu là où Il se trouve : au plus profond de toi. Pour cela, fais silence, écoute !
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C’est ainsi que Jésus prendra naissance de plus en plus en nous, chaque jour.
III. Le troisième aspect du mystère de Noël : Jésus reviendra dans sa gloire. A la fin des
temps, Il remettra à Dieu son Père l’univers entier restauré dans l’amour. C’est le sens de
la fête du Christ Roi du dernier dimanche, et les lectures des premiers dimanches de
l’Avent illustrent cet aspect.
L’Avent : Jésus est venu il y a 2000 ans
Il vient chaque jour pour moi
Il reviendra dans la gloire.
Pour conclure, l’Avent, c’est le temps de Marie. Marie est celle qui a attendu, dans la
joie et dans la foi, la naissance de son enfant, de son Sauveur.
Marie a accueilli dans sa vie le Christ, Fils de Dieu : tout son quotidien a été bouleversé
par Lui, a été orienté vers Lui.
Avec elle, nous pouvons redire sans fin : viens, Seigneur Jésus !
Récapitulation :
L’Avent : temps de l’attente, du long désir, qui purifie le cœur de tout ce qui n’est pas l’essentiel.
Temps de conversion : nous avons besoin d’être sauvés, d’être relevés dans l’amour ; c’est pourquoi
nous supplions : Viens !
Temps de l’ouverture, de la disponibilité à la Parole, comme Marie.
Temps où nous croyons à la grandeur du don de Dieu : mystère de la divinité cachées dans l’enfant
de la crèche.
Temps de la foi : avec Marie, avec l’Eglise, nous croyons à la réalisation des promesses faites par
Dieu aux prophètes : Je vous enverrai un Sauveur.
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Maranatha ! Viens Seigneur Jésus !
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L’année liturgique
Noël
Naissance de Jésus
(Incarnation du Verbe
2ème personne de la Trinité)
Emmanuel : Dieu avec nous.
Avent
4 semaines
Carême : 40
jours
Pentecôte
Jésus nous envoie son Esprit-Saint
(3ème personne de la Trinité)
qui rassemble l’Eglise
Pâques
Mort et résurrection de Jésus
Il nous sauve du péché et de la
mort
Il nous donne la Vie
Il nous révèle le Père
(1ère personne de la Trinité)
Ascension
Entre Pâques et Pentecôte : 50 jours
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L’Avent
Avent Attente
Attente active
Quelque chose
Quelqu’un qui approche.
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Réveiller
Secouer
Vigilance – veilleur
Ranimer
Avancer – aller avec courage (oraison du 1er dimanche)
Si le temps de l’Avent est comme le temps du Carême, un temps privilégié de conversion dans
l’Année liturgique, l’un et l’autre n’ont pas la même tonalité, la même orientation.
S’il y a une résolution à prendre pour ce grand temps des retraites… 4 semaines … qui précède
Noël, c’est bien celle là :
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Vivre en Veilleur
Vivre éveillé
Travail personnel
1) Chercher tous les termes qu’on pourrait opposer à la veille, la vigilance, l’attente.
Lire ces articles et relever en particulier les textes où Jésus lui-même insiste sur cette attitude – et
les textes de Saint Paul allant dans le même sens.
Essayer de retrouver les passages où cette attitude est particulièrement soulignée – les relever.
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L’immaculée Conception
En Orient : au VIIIème siècle la conception de Marie est une fête où l’on célèbre le miracle supposé
d’Anne concevant Marie malgré l’âge de Joachim.
En Occident : Cette fête a trouvé peu d’écho, mais au XII ème Angleterre, solennité de la Conception
de Marie. Marie est dite immaculée parce qu’exempte du péché originel, cette souillure héréditaire
qui, depuis le péché de nos premiers parents entache tout homme venant en ce monde – Genèse 3
Cette fête arrive ensuite, en Normandie (c’était la fête de la nation normande), puis en France. A
Lyon en 1140, le chapitre cathédral l’adopte opposition de Saint Bernard, il se
réclamait de Saint Augustin qui avait vu, dans l’acte générateur lui-même, la source inévitable du
péché d’origine. Raisonnement qui fit loi durant tout le XIII ème siècle. Seuls les Franciscains
résistaient au courant et célébraient la fête de l’Immaculée Conception dans tout l’Ordre.
Le théologien Denis Scott rassurera les consciences en montrant que la rédemption préservatrice est
celle qui donne à Dieu le plus de gloire.
Autrement dit, Marie a été « préservée du péché originel par une grâce venant déjà de la mort de
son Fils (Collecte du 8 décembre ; Dogme du 8 décembre 1854 ; Apparition à Lourdes en 1858)
L’Eglise a donc conclu que Marie a bien été créée sans péché, mais de par sa naissance, de par sa
solidarité avec les hommes, elle aurait dû partager leur sort, la grâce en elle est victoire totale sur
une force de mort et de péché et cette grâce est due au sacrifice rédempteur du Christ.
Marie, comme le reste de l’Eglise, est une rachetée et le Christ la sauve pour en faire sa Mère.
Qu’elle soit préservée du péché originel ne la rend que plus semblable à son Sauveur et plus
parfaitement sauvée. Sa communion totale et originelle avec le Christ, ne lui enlève pas sa solidarité
avec les hommes, et elle est suspendue au-dessus du même abîme de péché et de mort dont Jésus
par sa croix, la préserve comme il les en retire.
Marie au pied de la croix, pleure de reconnaissance par ce sacrifice qui lui a permis d’être en
communion avec Dieu, pleine de grâce, dès sa conception.
Notre Communauté a eu une grande dévotion envers Marie Immaculée. Dès 1792 on trouve une
prière composée par la supérieure de l’Hôtel Dieu saint Nicolas de Vannes et reprise ensuite par
différentes supérieures. Après la révolution, le petit couvent est dédié à l’Immaculée Conception et
en arrivant à Malestroit les sœurs gardent ce patronage pour leur Monastère.
Dans la récitation quotidienne du chapelet outre les 5 dizaines, il est habituel dans notre
communauté d’en réciter une en l’honneur de l’Immaculée Conception.