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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE TERTIÈRE ET TECHNOLOGIQUE LOKO
D’ABIDJAN
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Avant-propos
Ce nous est vraiment agréable de vous présenter notre exposé réalisé de
concert avec tous les membres du groupe, en effet étudiants à l’Université
Tertiaire et Technologique LOKO (UTT-LOKO), nous avons la trame
d’exposer sur l’impact des vibrations sur l’espace urbain.
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I-GENERALITE
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environnementales représentent à elles seules une source d'inconfort et de gêne
non négligeable pour de nombreux habitants.
II- DEFINITION
1) La Vibration
Une vibration est un mouvement d'oscillation des particules d'un milieu
élastique (par exemple les sols ou le bâtiment lui-même) de part et d'autre d'une
position d'équilibre. Celle-ci peut être caractérisée par les paramètres suivants
: l'amplitude de la vibration ainsi que sa fréquence.
2) L’espace Urbain
L'espace urbain est l'ensemble, d'un seul tenant, de plusieurs aires urbaines et
des communes multipolarisées qui s'y rattachent.
Les progrès du monde moderne ont amélioré les conditions de vie d'une partie
des individus au détriment de la qualité de vie d'une autre partie. Cette
constatation banale est encore plus vraie lorsqu'il s'agit de l'espace urbain
(Moch et Maramotti, 1995). Ainsi, pendant que des milliers de voyageurs
bénéficient des transports en commun souterrains, certains riverains des
immeubles situés au-dessus des lignes de métro se plaignent des vibrations
engendrées par le passage des rames. En souhaitant améliorer le transport des
passagers, la création des bus articulés a parfois occasionné une gêne vibratoire
pour les habitants résidant sur le trajet de ces bus. Les travaux de démolition et
de construction au sein des villes représentent une multiexposition importante
pour les riverains qui y sont temporairement exposés, de par les niveaux
sonores et vibratoires élevés qu'ils suscitent. Enfin, dans un cadre plus
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périurbain, lorsque les tirs à l'explosif liés aux exploitations de carrière se
"rapprochent" trop près des habitations, ils constituent un fléau pour leurs
occupants. Ces quelques situations qui ne sont en rien exhaustives révèlent que
les sources de vibrations que l'environnement peut produire sont multiples, et
qu'elles sont souvent synonymes de gêne pour ceux qui les subissent.
Globalement, on distingue deux catégories de vibrations, celles dues aux
transports et celles issues du voisinage. Les premières se subdivisent en deux
groupes, concernant la circulation routière et le trafic ferroviaire, et les
secondes comprennent les travaux de génie civil, les tirs à l'explosif et les
industries (nommées "installations classées").
1) Vibration Routiere
Les vibrations provoquées par la circulation routière ont une double origine.
D'une part, les défauts de la route (nids de poule, plaques d'égout, etc.)
provoquent par réaction, des variations de forces de contact pneus/chaussée.
Cela se traduit par des vibrations dans le sol qui se propagent jusqu'aux
fondations. Les fréquences restent inférieures à 50 Hz avec un maximum entre
10 et 20 Hz. Ces niveaux ne dépassent que très rarement 2 à 3 mm/s et sont
généralement la conséquence soit d'une dégradation très visible de la chaussée,
soit d'une augmentation sensible du trafic des bus ou des poids lourds. D'autre
part, les bruits de moteurs ou les effets de souffle qui se propagent par voie
aérienne peuvent également faire vibrer les parois des immeubles (parois
souples, vitres, objets fragiles sur les étagères). La gêne qui en résulte est
souvent confondue avec le bruit qui accompagne ces phénomènes et se trouve
parfois traitée comme un problème d'acoustique
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2) Les Vibrations Ferroviaires
Elles ont pour origine le développement de défaut sur les voies. Ainsi, l'usure
ondulatoire qui correspond à des ondulations longitudinales à la surface des
rails se développe surtout sur le réseau du métro, en raison du tracé sinueux et
du trafic homogène, et elle peut augmenter le niveau vibratoire jusqu'à 10dB.
Les appareils de voie et les joints de rails sont aussi des points faibles qui
accroissent les niveaux vibratoires (et sonores), d'autant qu'ils se dégradent
rapidement. En effet, un appareil de voie provoque une augmentation d'environ
10dB (interruption du roulement au croisement de deux files au cœur de
l'appareil et présence de joints non soudés), et s'il se dégrade, le niveau
vibratoire peut s'accroître jusqu'à 20dB de plus qu'une voie courante. La nature
du contact métallique induit des fréquences nettement plus élevées, jusqu'à
1000 Hz. Heureusement le sol constitue un filtre et au niveau des immeubles
riverains, elles sont comprises entre 30 et 150 Hz avec un maximum à 70 Hz.
Les niveaux enregistrés chez les habitants sont du même ordre de grandeur que
pour le trafic routier (les parois des immeubles vibrent entre 18 et 75 Hz), et
ces fréquences font partie du domaine audible. Ici aussi, les problèmes de
vibrations sont intimement liés à ceux du bruit, dans le cas du métro aérien, par
exemple, au passage des rames, la structure métallique de certains ponts vibre
et génère un bruit sourd qui s'ajoute au bruit classique
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4) Les Vibrations Des Tirs A L'explosif
Les vibrations produites par les tirs constituent l'une des nuisances inévitables
liées à l'emploi des explosifs. Comme nous l'avons vu précédemment, des tirs
peuvent avoir lieu lors des travaux de génie civil (chantier de construction d'une
autoroute, par exemple, avec des creusements de galeries ou de tranchées dans
des massifs rocheux), mais ils proviennent surtout de l'exploitation des
carrières. L'origine n'appartient pas directement à l'espace urbain dans le sens
où les sources ne proviennent pas de l'intérieur des villes (comme c'est le cas
pour la circulation routière ou ferroviaire), mais elles touchent les populations
des communes situées à proximités des lieux de tirs.
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voire complexes dans la mesure où l'impact subjectif au niveau des individus
n'est pas forcément corrélé aux données objectives. Quelles sont les variables
qui entrent en jeu? Pour répondre à cette question, il faut reprendre la définition
du phénomène vibratoire.
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tassement des sols peut être à l'origine de dégradations. Enfin, on peut noter le
rôle de la longueur d'onde des mouvements du sol qui détermine les déphasages
entre les divers points d'une structure en contact avec le sol, donc les
mouvements différentiels. Si la longueur d'onde est très supérieure à la
dimension de l'immeuble, l'ensemble de la structure se déplace dans la même
direction ou avec des mouvements différentiels faibles. Ainsi, par exemple,
pour une longueur d'onde égale au double de la longueur de la construction, les
mouvements des extrémités de celle-ci sont opposés, ce qui créé des
mouvements différentiels maximum. Le relevé des mesures vibratoires possède
également une influence. Ainsi, pour l'estimation de la gêne des riverains, on
aura tendance à se préoccuper des mouvements localisés au niveau des
planchers, en milieu de pièce par exemple (dans le cas d'une personne se
plaignant d'être réveillée par des vibrations qui font "trembler" son lit), et non
pas sur les fondations qui mesurent davantage les risques de dégradation pour
l'habitation. Si les quelques caractéristiques intrinsèques au stimulus vibratoire
que nous venons de citer permettent de comprendre l'action des vibrations sur
les constructions, elles ne sont pas suffisantes pour établir les critères de
nuisances. C'est pourquoi depuis plusieurs années, parallèlement à l'approche
physique, l'étude physiologique des vibrations contribue à déterminer
l'influence des différents facteurs présents au niveau de la perception
notamment en ce qui concerne les variables propres au sujet ou à la situation
dans laquelle les vibrations sont ressenties, et qui peuvent jouer un rôle pour
l'évaluation de celles-ci.
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V-QUEL EST L’IMPACT DES VIBRATIONS DANS
L’ESPACE URBAIN
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corps; cependant, la réponse humaine ne devient pas pour autant identique à
celle produite par une excitation solidienne. Enfin, il faut remarquer l'existence
de la perception d'effets attribués aux vibrations, tels que certains dommages
affectant les fondations (ruptures de conduite) ou les bâtiments (fissures dans
les enduits par exemple). Différents points sensibles aux vibrations ont été
recensés tels que les vitres, les murs, les sols, les planchers, le mobilier, la
vaisselle, les bibelots, les appareils électro ménagers, les téléviseurs, la Hi-Fi,
les ordinateurs. Les diverses recherches sur les vibrations routières montrent
que les vibrations des fenêtres sont évoquées généralement dans 90% des cas.
Celles des planchers et des murs, moins fréquemment citées, sont toutefois plus
caractéristiques de la gêne spécifique aux vibrations, par différenciation avec
celle attribuée au bruit. Par ailleurs, certains dégâts sont attribués aux
vibrations, essentiellement des fissures dans les murs (approximativement 20%
des personnes citant les vibrations), et l'endommagement d'objets ou
d'équipement électriques (10%). Les effets sur les personnes sont la
perturbation du sommeil, celle de l'écoute d'émissions phoniques ou de
conversations, etc., toutes conséquences que l'on pourrait aussi bien attribuer
au bruit qu'aux vibrations. Il ressort des enquêtes que le terme "vibrations" peut
recouvrir des sens différents, car l'on trouve dans les entretiens ouverts les
synonymes suivants: bruits (de fond, sourds, gros bruits), tremblements,
trépidations, ébranlements, résonances. Toutefois, l'anxiété évoquée par
certaines personnes pourrait constituer une réponse spécifique à la présence de
vibrations, avec les connotations qui lui sont associées (peur que ça s'écroule,
insécurité, etc.). En résumé, l'étude de la gêne due aux vibrations routières
montre que les niveaux vibratoires dans les habitations situées au voisinage des
voies routières dépassent fréquemment le seuil de perception des vibrations
couramment admis, et qu'au-delà de ce seuil, la gêne augmente très vite. La
reconnaissance de la nuisance "vibrations" s'accompagne généralement de gêne
exprimée (Favre, 1984). D'autre part, la superposition du bruit et des vibrations
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entraîne une confusion chez les riverains exposés, et il semble que lors de cette
multi exposition, c'est le bruit qui dicte la réponse au sujet (Maramotti, 1994).
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circulation ferroviaire souterraine. Les habitants déclarent percevoir les
vibrations mais ne s'en plaignent pas. A l'inverse, en présence de
représentations négatives (foule, promiscuité, stress,) le jugement est
immédiatement négatif, et les habitants expriment une forte gêne à l'égard des
vibrations ferroviaires dues au métro, alors même que les niveaux relevés dans
les appartements sont proches du de perception (Maramotti, 1997)
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CONCLUSION
Face aux attentes fortes des citoyens et à une réglementation quasi inexistante
en vibrations, il convient aux acteurs des transports et de la construction de
prendre leurs dispositions pour anticiper les nuisances potentielles liées aux
vibrations. Les spécialistes disposent d’un savoir-faire pour développer des
méthodes d’analyse de risque adaptées aux enjeux, et pour accompagner les
décideurs et les entreprises. A l’avenir, il est très probable que les grands projets
de construction intègrent une démarche de prise en compte des nuisances
environnementales (bruit, vibration, qualité de l’air) de la phase de construction
à celle de l’exploitation des ouvrages, afin d’améliorer l’intégration de ces
ouvrages dans la ville. En termes d’innovation, on attend beaucoup des capteurs
connectés (iOT). De nouvelles méthodes de mesures dites de “sismique sans
source” sont également en développement. Elles permettent de détecter et
localiser des défauts dans une structure et également de constituer une source
naturelle pour caractériser le comportement du sol, à l’aide de la simple écoute
des vibrations ambiantes, qui sont nombreuses en ville. Les vibrations ne sont
pas seulement source de nuisances, mais peuvent être utilisées à bon escient.
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BIBLIOGRAPHIE
CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU BATIMENT (1980). Bruits
et vibrations du réseau métropolitain dans les bâtiments d'habitation. Rapport
du C.S.T.B. Convention n° 79-38 avec le Ministère parisien de transmis
l'Environnement.
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réglementation relative aux bruits émis par les installations classées.
Acoustique et techniques. n° 9.
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