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On peut distinguer les bruits selon leur source : bruits routiers ou aériens, bruits de 2
voisinages, etc. Certains bruits sont exceptionnels quand d’autres sont continus
(circulation…)
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Plan d’exposition au bruit
La loi n° 696 du 11 juillet 1985 relative à l’urbanisme au voisinage des aéroports et ses 5
décrets d’application ont permis une évaluation de la gêne créée par le bruit des
avions, et la traduction de cette gêne dans un plan d’exposition au bruit (PEB)
permettant d’imposer des règles d’urbanisme ; les modalités d’élaboration du PEB
sont fixées par les articles R. 147-1 à R. 147-11 du code de l’urbanisme ; une
concertation entre la population et les autorités administratives s’est également
amorcée. Le plan d’exposition au bruit établit un zonage qui permet de distinguer
des zones A de bruit très fort et B de bruit fort, dans les deux cas, à l’intérieur de ces
zones seules sont autorisés les installations liées à l’activité aéroportuaire, les
logements de fonction et les constructions nécessaires à l’activité agricole. La zone C
est considérée comme la zone de bruit modéré où des constructions individuelles
non groupées sont autorisées à condition d’être situées dans un secteur déjà
urbanisé, desservie par des équipements publics et sous réserve de n’accroître que
faiblement la capacité d’accueil de ce secteur. Dans la zone D, l’exposition est faible
toutes les constructions sont autorisées, mais doivent être insonorisées. Les frais
d’insonorisation sont à la charge du propriétaire puisque la zone D se situe à
l’extérieur du Plan de gêne sonore. Dans le cadre du PEB tous les contrats de location
de bien immobilier et tout certificat d’urbanisme accompagnant les actes de
propriété doivent préciser de manière claire la zone de bruit où se situe le bien.
La décision d’établir un PEB est prise par le préfet. Le projet de PEB est soumis pour 6
consultation aux communes concernées, à la commission consultative de
l’environnement (CCE) et à l’ACNUSA autorité de contrôle des nuisances chargée de
contrôler l’ensemble des dispositifs de lutte contre les nuisances générées par le
transport aérien sur et autour des aéroports. Elle peut émettre des recommandations
sur toute question relative aux nuisances environnementales Elle doit également
informer les riverains. Le projet, éventuellement modifié pour tenir compte des avis
exprimés, est soumis à enquête publique par le préfet. Il est alors annexé au plan
local d’urbanisme. Le PEB peut être révisé à la demande du préfet ou sur proposition
de la CCE.
Le plan d’exposition au bruit comprend une carte au 1/25 000 où sont inscrites les 7
zones de bruit futur. Les courbes sont calculées à partir d’hypothèse de trafic à court,
moyen et long terme, qui tiennent compte des évolutions des infrastructures
(nouvelle piste par exemple). Elles matérialisent les zones où une gêne sonore
pourrait exister dans les 10 à 15 années qui suivent Ce plan est un document
d’urbanisme. Les schémas de cohérence territoriale, les schémas de secteur, les plans
locaux d’urbanisme, les plans de sauvegarde et de mise en valeur ainsi que les cartes
communales doivent être compatibles avec le plan d’exposition au bruit.
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Plan de gêne sonore
La loi n° 98-335 du 3 avril 1998 relative à la lutte contre le bruit a étendu le dispositif 8
d’aide appliqué à Orly et CDG aux huit principaux aéroports de province. Sur chacun
des aéroports visés par la loi, une taxe est prélevée auprès des exploitants aériens à
chaque décollage d’aéronef de plus de 2 tonnes. L’assiette de calcul de cette taxe est
fondée sur la masse (M) de l’aéronef, le groupe acoustique de l’aéronef, l’heure du
mouvement (jour, soirée ou nuit) et un taux unitaire (t) qui est fonction de la plate-
forme. Ces fonds sont ensuite redistribués sous la forme d’une aide financière aux
riverains dont le dossier de demande d’insonorisation est accepté par le gestionnaire
de la plate-forme après qu’a été recueilli l’avis de la Commission consultative d’Aide
aux riverains (composée de représentants de l’État, du gestionnaire d’aéroport, des
communes concernés et d’associations de riverains) Pour ce faire il faut localiser les
riverains susceptibles de bénéficier d’une aide financière autour des aérodromes
concernés, c’est l’objet du Plan de gêne sonore (PGS). Il se présente sous forme d’un
rapport et d’une carte à l’échelle 1/25 000 indiquant 3 types de zones délimitées par
des courbes correspondant à des indices Lden : la zone 1 dite de très forte nuisance
comprise à l’intérieur de la courbe d’indice Lden 70, la zone 2 dite de forte nuisance,
entre la courbe d’indice Lden 70 et Lden 65 ou 62, la zone 3 dite de nuisance modérée
inclut entre la limite extérieure de la zone 2 et Lden 55. Les valeurs préconisées pour
les zones I, II et III des PGS correspondent aux zones A, B, C des PEB. Le PGS est
établi sur la base du trafic estimé, des procédures de circulation aérienne applicables
et des infrastructures qui seront en service dans l’année suivante.
Le plan est élaboré sous l’autorité du préfet coordonnateur, transmis pour avis aux 9
conseils municipaux des communes concernées, à la commission d’aide aux
riverains et à l’ACNUSA. L’information des tiers se fait notamment par voie de
publication dans les journaux locaux ou régionaux et d’affichage en mairie.
Plan
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Plan d’exposition au bruit
Bibliographie
Bibliographie sélective :
2. http://www.developpement-durable.gouv.fr/Organiser-lurbanisation ;
htmlhttp://www.acnusa.fr/index.php/fr/le-bruit/la-cartographie/pgs-plan-de-gene-
sonore/6513
Auteurs
Yvette Veyret
Richard Laganier
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Pour citer cet article
Cairn.info
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