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J’observais ce spectacle étrange avec une curiosité si avide, si palpitante, si attentive, que je m’étais

oublié moi-même. Un profond sentiment de pitié me remuait jusqu’aux entrailles, et leurs rires me faisaient

peur.

Tout à coup, à travers la rêverie profonde où j’étais tombé, je vis la ronde hurlante s’arrêter et se taire.

Puis tous les yeux se tournèrent vers la fenêtre que j’occupais. « Le condamné ! Le condamné ! » crièrent-ils

tous en me montrant du doigt. Je restai pétrifié. J’ignorais d’où ils me connaissaient.

Je ne puis dire ce qui se passait en moi. Je frissonnai.

Quand j’entendis le tumultueux fracas de leurs chaînes au pied du mur, je poussai un cri, et je tombai

évanoui.

Quand je revins à moi, il faisait nuit. Je restai quelques instants éveillé, mais sans pensée et sans

souvenir.

Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo.

1) J’observais ce spectacle étrange avec une curiosité si avide, si palpitante, si attentive, que je m’étais oublié

moi-même. Un profond sentiment de pitié me remuait jusqu’aux entrailles, et leurs rires me faisaient peur.

2 )Tout à coup, à travers la rêverie profonde où j’étais tombé, je vis la ronde hurlante s’arrêter et se taire. Puis

tous les yeux se tournèrent vers la fenêtre que j’occupais. « Le condamné ! Le condamné ! » crièrent-ils tous

en me montrant du doigt.

3) Je restai pétrifié. J’ignorais d’où ils me connaissaient.

Je ne puis dire ce qui se passait en moi. Je frissonnai.

4) Quand j’entendis le tumultueux fracas de leurs chaînes au pied du mur, je poussai un cri, et je tombai

évanoui.

Quand je revins à moi, il faisait nuit. Je restai quelques instants éveillé, mais sans pensée et sans

souvenir.

Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo.


J’............................. ce spectacle étrange avec une curiosité si avide, si

palpitante, si attentive, que je m’étais …...................... moi-même. Un

profond ........................................ de pitié me …........................ jusqu’aux entrailles,

et …................................................ me …........................................ peur.

Tout à coup, à travers la rêverie profonde où j’........................................, je vis

la ronde hurlante ........................................ et se taire. Puis tous les yeux se

tournèrent vers la fenêtre que j’......................................... « Le condamné ! Le

condamné ! » crièrent-ils tous en me montrant du .........................................

Je ........................................ pétrifié. J’........................................ d’où ils me

connaissaient.

Je ne puis dire ce qui se passait en moi. Je .........................................

Quand j’........................................ le tumultueux fracas de leurs chaînes au

pied du mur, je ........................................ un cri, et je .........................................

Quand je revins à moi, il ........................................ nuit.

Je ........................................ quelques instants ........................................, mais

sans ........................................ et sans souvenir.

Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo.


J’............................. ce spectacle étrange avec une curiosité si avide, si

palpitante, si attentive, que je m’étais …...................... moi-même. Un

profond ........................................ de pitié me …........................ jusqu’aux entrailles,

et …................................................ me …........................................ peur.

Tout à coup, à travers la rêverie profonde où j’........................................, je vis

la ronde hurlante ........................................ et se taire. Puis tous les yeux se

tournèrent vers la fenêtre que j’......................................... « Le condamné ! Le

condamné ! » crièrent-ils tous en me montrant du .........................................

Je ........................................ pétrifié. J’........................................ d’où ils me

connaissaient.

Je ne puis dire ce qui se passait en moi. Je .........................................

Quand j’........................................ le tumultueux fracas de leurs chaînes au

pied du mur, je ........................................ un cri, et je .........................................

Quand je revins à moi, il ........................................ nuit.

Je ........................................ quelques instants ........................................, mais

sans ........................................ et sans souvenir.

Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo.


J’ ( observait / observai / observais ) ce spectacle étrange avec une curiosité si avide, si palpitante, si attentive,

que je m’étais (oublier / oublié / oubliait ) moi-même. Un profond sentiment de pitié me ( remuer / remué / remuait )

jusqu’aux entrailles, et ( leurs rires / leur rire / leurs rirent ) me ( faisais / faisaient / faisait ) peur.

Tout à coup, à travers la rêverie profonde où j’( étais tombé / j'étais tombée / j'été tomber ), je vis la ronde

hurlante ( S'arrêté / s’arrêter / s'arrêtait ) et se taire. Puis tous les yeux se tournèrent vers la fenêtre que j’ ( occupais /

occupai / occuper ). « Le condamné ! Le condamné ! » crièrent-ils tous en me montrant du ( dois / doigt / doit ). Je

( restais / restait / restai ) pétrifié. J’( ignorais / ignorez / ignorai ) d’où ils me connaissaient.

Je ne puis dire ce qui se passait en moi. Je ( frissonnais / frissonnai / frissonné ).

Quand j’( entendi / entendit / entendis ) le tumultueux fracas de leurs chaînes au pied du mur, je ( poussai /

pousser / poussais ) un cri, et je ( tomber / tombais / tombai ) ( évanoui / évanouis / évanouie ).

Quand je revins à moi, il ( faisait / fesait / fessait ) nuit. Je ( rester / restais / restai) quelques instants ( éveiller /

éveillé / éveillait ), mais sans pensée et sans souvenir.

Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo.

J’ ( observait / observai / observais ) ce spectacle étrange avec une curiosité si avide, si palpitante, si attentive,

que je m’étais (oublier / oublié / oubliait ) moi-même. Un profond sentiment de pitié me ( remuer / remué / remuait )

jusqu’aux entrailles, et ( leurs rires / leur rire / leurs rirent ) me ( faisais / faisaient / faisait ) peur.

Tout à coup, à travers la rêverie profonde où j’( étais tombé / j'étais tombée / j'été tomber ), je vis la ronde

hurlante ( S'arrêté / s’arrêter / s'arrêtait ) et se taire. Puis tous les yeux se tournèrent vers la fenêtre que j’ ( occupais /

occupai / occuper ). « Le condamné ! Le condamné ! » crièrent-ils tous en me montrant du ( dois / doigt / doit ). Je

( restais / restait / restai ) pétrifié. J’( ignorais / ignorez / ignorai ) d’où ils me connaissaient.

Je ne puis dire ce qui se passait en moi. Je ( frissonnais / frissonnai / frissonné ).

Quand j’( entendi / entendit / entendis ) le tumultueux fracas de leurs chaînes au pied du mur, je ( poussai /

pousser / poussais ) un cri, et je ( tomber / tombais / tombai ) ( évanoui / évanouis / évanouie ).

Quand je revins à moi, il ( faisait / fesait / fessait ) nuit. Je ( rester / restais / restai) quelques instants ( éveiller /

éveillé / éveillait ), mais sans pensée et sans souvenir.

Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo.


Aide 1: Passé simple ou imparfait ?

Pour choisir quel temps employer, nous devons déterminer la valeur de ce que nous
devons exprimer. Chaque temps peut avoir plusieurs valeurs :
 
L’imparfait peut exprimer :
• La description Ex : Elle portait une longue robe noire, ses cheveux flottaient dans le
vent.
• L'habitude Ex : tous, les jeudis, ils allaient au marché.
• Les actions qui durent Ex : la tempête faisait rage en Aquitaine.
• Les actions de second plan Ex : Annie cuisinait une soupe lorsque son four explosa.
 
Le passé simple peut exprimer
• Les actions brèves ou limitées dans le temps. Ex : Elle sursauta en entendant la
sonnerie du téléphone. De 10h à 11h, ils révisèrent leurs leçons.
• Les actions qui se succèdent. Ex : Il paya son billet, monta dans le train et ouvrit son
livre.
• Les actions de premier plan. Ex : Annie cuisinait une soupe lorsque son four explosa.

Aide 2: -er, -é ou -ait ?

Terminaison De quoi s'agit-il ? Comment le reconnaître ?


Je peux remplacer les verbes à l'infinitif du 1er groupe par un
verbe à l'infinitif du 2e ou du 3e groupe : PARTIR, PRENDRE,
C'est la terminaison des verbes du 1er FINIR, MORDRE, BOIRE...
ER
groupe à l'infinitif Exemple : J'entends les oiseaux chanter → J'entends les
oiseaux boire.

Je peux remplacer les verbes au participe du 1er groupe par


un verbe au participe du 2e ou du 3e groupe : PARTI, PRIS,
C'est la terminaison des verbes du 1er FINI, MORDU, BU...
É
groupe au participe passé Exemple : Les oiseaux ont chanté toute la journée → Les
oiseaux ont bu toute la journée.

Je peux remplacer les verbes à l'imparfait du 1er


groupe par le même verbe conjugué à un autre
AIT / AIS / C'est la terminaison des verbes temps : présent, futur, passé composé, passé simple
AIENT du 1er groupe à l'imparfait Exemple : L'oiseau chantait sur une branche ! → L'oiseau
chantera sur une branche !

Je change le sujet (je → il ) du verbe et j'observe la


C'est la terminaison des verbes terminaison. Si c'est une terminaison en -a, le verbe
AI du 1er groupe à la 1ere est bien au passé simple.
personne (je) au passé simple Exemple : Pendant 5 minutes, je chantai sous la douche !
Pendant 5 minutes, il chanta sous la douche !

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