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UNIVERSITE ADVENTISTE D’HAITI

(UNAH)
Faculté des Sciences Infirmières
(FSI)

PRISE EN CHARGE INFIRMIÈRE CHEZ LES ADOLESCENTS(ES) DE 13 À 17


ANS NÉS(ES) AVEC LE VIH/SIDA À L’HÔPITAL UNIVERSITAIRE ISAÏE
JEANTY
ET LÉON AUDAIN UNE ETUDE DESCRIPTIVE REALISÉ DE
JANVIER A JUILLET 2019

MÉMOIRE PRÉSENTÉ PAR : ROOD-MERLIE ANDRÉ

EN ACCOMPLISSEMENT PARTIEL DES EXIGENCES ACADÉMIQUES


POUR L’OBTENTION DU GRADE DE LICENCIÉE
EN SCIENCES INFIRMIÈRES

SOUS LA SUPERVISION DU PROFESSEUR: WILLIAM MORISSEAU

Port- au- Prince, Haïti

Juillet 2019

i
RESUMÉ
Cette étude permet de mettre en évidence les pratiques de la «prise en charge
infirmière des adolescents(es) de 13 à 17 ans nés(es) avec le VIH/ Sida à L’Hôpital
Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain durant la période allant de Janvier à Mai
2019 ».
Tout adolescent né de mère séropositif pour le VIH/Sida visitant l’Hôpital se
doit de recevoir des soins holistiques. Réalisant que les adolescents constituent le
groupe le plus à risque, le plus fragilisé à cause de leur rythme de croissance élevé,
nous nous posons la question à savoir : Quel est l’état de la prise en charge infirmière
administrée aux adolescents(es) de 13 à 17 ans nés (es) avec le VIH/SIDA à l’Hôpital
Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain durant la période allant de janvier à mai
2019 ?
Pour répondre à cette interrogation, au regard du problème ainsi présenté, nous
nous donnons pour tâche les objectifs suivants:
1. Montrer le niveau de connaissance des adolescents(es) nés (e) avec le
VIH/Sida.
2. Indiquer les techniques que les infirmières peuvent utiliser pour annoncer
aux adolescents(es) leur statut sérologique pour le VIH/Sida.
3. Démontrer la qualité de la prise en charge infirmière chez les adolescents(es)
nés (es) avec le VIH/Sida à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon
Audain
Réalisée suivant l’approche quantitative, cette recherche est de nature
descriptive simple parcequ’elle a pour but d’analyser la prise en charge infirmière
administrée aux adolescents de 13 à 17 ans nés (e) avec le VIH/Sida à l’Hopital
Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain durant la période allant du mois de Janvier à
Mai 2019.
Cette enquête révèle que :
La majorité des adolescents(es) enquêtés(es) se montrent agressifs face à la nouvelle.
La majorité des adolescents(es) n’ont pas entendu parler du VIH/Sida.
La majorité des adolescents(es) ne sont pas satisfaits de l’accueil.
La majorité des infirmières n’ont pas encore reçu de séances de formation sur le VIH
En prenant en considération les résultats obtenus après la collecte des données, nous
pouvons déduire que la prise en charge administrée par les infirmières aux
adolescents(es) nés(es) avec le VIH/sida, n’a pas été tout à fait de qualité. En
conséquence, il est une obligation pour les instances concernées d’appliquer les
suggestions produites dans le travail afin que les enfants puissent connaitre un
lendemain meilleur sur le plan sanitaire et intellectuel.

ii
TABLE DES MATIERES
RESUMÉ ii
TABLE DES MATIERES iii
REMERCIEMENTS viii
AVANT- PROPOS x
SIGLES ET ABRÉVIATIONS xi
CHAPITRE I 1
I-INTRODUCTION 1
1.2 Enoncé du problème 4
1.3 Question de recherche 6
1.4 Questions spécifiques 6
1.5 But de l’étude 7
1.6 Objectifs spécifiques 7
1.7 Justification de l’étude 7
1.8 Importance du travail 8
Limitation de l’étude 9
Délimitation de l’étude 9
Organisation de l’étude 9
Définitions des mots clés 11
REVUE DE LA LITTRATURE 12
2.1 Introduction 12
2.2 Cadre théorique 12
2.2.1 Choix de la théorie 13
2.2.3 Développement du modèle de Newman 15
2.2.4 Les concepts clés de la théorie de Newman 15
2.2.4.2 Environnement 17
2.2.4.3 Santé 17
2.2.4.4 Soins infirmiers 18
2.2.4.5 Le modèle de Betty NEWMAN 18
2.3 Historicité de l’infection VIH/SIDA dans le monde et en Haïti 18
2.5 Epidémiologie du virus. 22

iii
2.6 Epidémiologie de la TME 23
2.7 VIH/Sida et adolescence 24
2.8 Moyen de prévention du VIH/Sida chez les adolescents 24
2.9 Les besoins et les conditions de vie des adolescents vivant avec le VIH/Sida 25
2.10 Mode de prise en charge à administrer aux adolescents vivant avec le VIH /Sida
26
2.10.1 L’accueil 26
2.10.2 La Confidentialité 26
2.10.3 Prise en charge à long terme 27
2.10.4 Patient symptomatique 27
2.10.5 Patient asymptomatique 28
2.11 Classification clinique du TME 29
Stade clinique 1 29
Stade clinique 2 29
Stade clinique 3 30
Stade clinique 4 30
2.13 Cycle de réplication du virus 31
2.14 Modes de transmissions du VIH/Sida 32
2.14.1 La transmission sexuelle 33
2.14.2 La transmission sanguine 33
2.14.3 La réutilisation des aiguilles usagées non stérilisées 33
2.14.4 La transmission mère enfant (TME) 34
2.14. 5 La transmission in utero précoce 34
2.14.6 La transmission in utero tardive 35
2.14.7 La transmission intrapartum 35
2.14.8 La transmission par le lait maternel 35
2.15 Comment se prépare l’annonce pour l’adolescent ? 36
2.16 Informer l’adolescent sur sa séropositivité pour le VIH/Sida. 39
2.17 Difficultés rencontrées chez les adolescents (e) après l’annonce 39
2.18 Comment faire la prise en charge des adolescents(es) nés(es) avec le VIH/Sida.
40

iv
2.19 Prévention de la transmission mère-enfant (PTME) 41
2.20 Les facteurs de risque du TME 42
2.21 Diagnostique de l’infection chez la TME 43
2.22 Education thérapeutique chez les adolescents 45
2.23 Traitement et prise en charge des adolescents 46
2.24 L’angoisse chez l’adolescent 46
2.25 Les sentiments de culpabilités chez les mères 47
Cadre Méthodologique 48
3.1. Introduction 48
3.2. Type de recherche 48
3.3 Description du contexte du déroulement de l’étude : HUIJLH 49
3.4 Déscription de la population, de l’échantillon de l’étude et du type
d’échantillonnage 50
3.5 Critères d’inclusion et d’exclusion 50
3.6 Instruments utilisées à la collecte des données 51
3.7. Identification et operationalisation des variables 51
3.7.1 Tableau des valeurs des variables à l’étude concernant les infirmières 52
3.8. Description du déroulement de la collecte des données 57
3.9. Mode de présentation et d’analyse des données, d’interprétation des résultats. 57
ANALYSE ET INTERPRETATION 59
2.12 Introduction 59
Tableau des variables pour les adolescents 60
Tableau 4.1 60
Tableau 4.2 61
Tableau 4.3 62
Tableau 4.4 63
Tableau 4.5 64
Tableau 4.6 65
Tableau 4. 7 66
Tableau 4.8 67
. Tableau 4.9 68

v
Tableau 4.10 69
Tableau 4.11 70
Tableau 4.12 71
Tableau 4.13 72
Tableau 4.14 73
Tableau 4.15 74
Variables des tableaux pour les infirmières. 75
Tableau 4.16 75
Tableau 4.17 76
Tableau.4.18 77
Tableau : 4.19 78
Tableau 4.20 79
Tableau 4.21 80
Tableau 4.22 81
Tableau 4.23 82
Tableau 4.24 83
Tableau 4.25 84
Tableau: 4.26 85
Tableau: 4.27 86
Tableau 4. 28 87
Tableau : 4.29 88
Tableau : 4.30 89
Tableau 4.31 90
Tableau 4.32 91
Tableau 4.33 92
Tableau : 4.34 93
DISCUSSION, CONCLUSION, IMPLICATIONS ET RECOMMADATIONS 94
5.1 Introduction 94
5-2 Conclusion 96
5.3 Implications de l’étude 98
4.5 Recommandation 99

vi
REFERENCES 101
ANNEXE A 104
LETTRE DE RECOMMANDATION 104
ANNEXE B 105
QUESTIONNAIRE D’ENQUÊTE 105

vii
REMERCIEMENTS

L’élaboration d’un travail de recherche n’est pas généralement l’œuvre d’une

seule personne. De ce fait, nous voulons exprimer notre gratitude envers tous ceux qui

nous ont aidés à le réaliser.

En premier lieu, nous voulons remercier notre Dieu, Jéhovah, le détenteur de

toute sagesse et sans qui ce travail n’aurait pas vu le jour.

Nous aurions manqué à notre cible de ne pas remercier notre encadreur,

Monsieur William MORISSEAU, pour son support intellectuel. Durant la période, il a

fait preuve de compétence et professionnalisme, il a été toujours disponible et ne se fait

jamais prier. Nous adressons nos remerciements les plus sincères envers notre père

chéri Raymond ANDRÉ qui a consenti d’énormes sacrifices pour nous permettre

d’effectuer ce parcours académique, malheureusement, décédé le mois passé avant la

fin de mes études et notre adorable maman Lucie Joseph Lucas ANDRÉ pour son

amour incomparable, son soutien, et qui a été toujours là pour nous durant cette

période ; notre tante Clerzulie ANDRÉ que nous considérons comme notre deuxième

mère, pour son admirable amour, son support financier ; nos frères Peterson ANDRÉ,

Woodly ANDRÉ, Woodlyn ANDRÉ pour leur amour incomparable ; nos oncles :

François ANDRÉ et Luckner Joseph LUCAS, pour leur support financier ; notre cousin

pasteur caporal PIERRE qui nous a soutenus financièrement et par de judicieux conseils

pendant nos études ; Pasteur Carlos ELFILUS pour ses conseils.

viii
Un grand merci aussi à notre meilleur ami Renel ROSENE, pour son étonnant

appui psychologique et intellectuel ; nos amis : Pasteur Lucens JOSEPH et Mackenson

ALCIME pour leurs valeureux conseils et leur encouragement ; notre ami : Reguendolf

JULMUS, pour son aide dans la dactylographie du travail. Nos amies et collègues :

Mitchara MARC, Stephania DEGUERRE, Wenschise JEAN-BAPTISTE, Jeldane

JOSEPH, Mistral M. JOSEPH, Chymeldine O. SERVIUS, Leïca R. JOAZARD, Ruth

M. MORALIEN, Frantze M. DORELY, Edwine ACHAT, pour leur amour, leurs

conseils et leur incitation dans les heures de relâchement et de découragement. Enfin,

nous présentons nos remerciement à tous ceux et celles qui, d’une manière ou d’une

autre nous ont soutenus durant ce long parcours académique ou dans la rédaction de ce

travail.

ix
AVANT- PROPOS

Le VIH/Sida est considéré comme un problème de santé publique majeur dans

le monde entier depuis son apparition en 1981. Cette pandémie ayant causé la mort des

milliers de personnes qui ne connait ni race, ni sexe, ni statut social.

A l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain, où la chercheuse a été

affectée comme stagiaire pendant une certaine période. Elle a pu constater qu’il existe

un manque de la part des infirmières lors de la prise en charge, et une manque de

connaissance des adolescents sur le VIH/sida. Tandis-que le Conseil National de santé

(CNS, 2018) affirme qu’un accueil spécifique doit être identifié et qu’un

accompagnement psychologique et social devrait être de mise afin de permettre une

bonne mise en compte. Ainsi, tout sujet séropositif au VIH doit-être initié le traitement

anti-VIH sans délai quel que soit le stade clinique et le soutient a l’observance doit être

particulièrement organisé.

Considérant l’importance de la prise en charge, dès ce moment-là la chercheuse

a fait de cette situation sa préoccupation, pour l’améliorer la prise en charge infirmière

administre aux adolescents(es) séropositifs pour le VIH/Sida. Elle espère que ce travail

apportera plus de satisfaction et contribuera à l’amélioration de la qualité de la prise en

charge. C’est un travail de recherche réalisé par la chercheuse en vue d’obtenir un

grade de licence en Sciences Infirmières.

x
SIGLES ET ABRÉVIATIONS

ADN : Acide désoxyribonucléique.

AIDS: Acquired Immuno Deficiency Syndrome.

ARV: Antirétroviral.

AZT: Zidovudine

CDC : Center for Diesease Control

CDV : Counseling et Dépistage Volontaire (Centre de dépistage volontaire)

CNS : Conseil National de Santé

ELISA : Enzyme Linked Immuno-Sorbent Assay.

Gheskio : Groupe Haïtien d’Étude du Sarcome de Kaposi et des Infections Opportuniste

GRID: Gay-Related Immune Deficiency

HIV : Human Virus Immunodéficience.

HUEH : Hopital universitaire de l’état d’Haïti

IHE : Institut haïtien de l’enfance

HUIJLA : Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain

IO : Infection Opportuniste.

xi
MSPP : Ministère de la santé publique et de la population.

MST : Maladie Sexuellement transmissible.

OMS : Organisation mondiale de la santé.

ONUSIDA : Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida

PCR : Polymerase Chair Reaction

PEC : Prise En Charge.

PVVIH : Personne vivant avec le VIH

SIDA : Syndrome d’immunodéficience Acquise.

TME : Transmission mère enfant.

UCLA : Université de Californie à los Angeles

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture

UNFPA : Fonds des nations Unies pour la population

UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’enfance

VIH : Virus Immunodéficitaire Humaine.

xii
CHAPITRE I

I-INTRODUCTION

Le Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est un type de virus qui peut

causer une maladie mortelle appelée Sida. Selon le rapport de l’Organisation mondiale

de la santé (OMS, 2017) le terme sida s’applique aux stades les plus avancés de

l’infection à VIH, définis par la survenue de l’une ou de plusieurs des vingt infections

opportunistes ou cancers liés au VIH.

Aujourd’hui, le VIH/Sida est considéré comme un problème de santé publique

majeur dans le monde entier. Depuis son apparition en 1981, cette pandémie cause la

mort d’environ 25 millions de personnes, ce qui est considéré comme étant les plus

dévastatrices de l’humanité. (Piot et al 2001). Selon l’ONUSIDA (2005), environ 40,3

millions de personnes vivent aujourd’hui avec le virus de l’immunodéficience humaine.

De ce chiffre, 2.3 millions sont des enfants de moins de 15 ans.

Une étude sur le sujet est parue dans les annales de l’académie nationale

américaine des sciences [Proceedings of the National Academy of Sciences] le 29

Octobre 2007, menée par des chercheurs américains et dirigée par Michael Woorobey,

professeur de biologie à l’Université d’Arizon. Selon cette étude, le virus du Sida serait

arrivé sur les côtes américaines aux alentours de l’année 1969 (soit plus d’une décennie

avant l’exposition de l’infection). Il aurait été introduit par un haïtien célibataire, selon

cette même étude et ce serait ensuite répandu au Canada, en Europe, en Australie et au

1
Japon. Par contre, c’est en Afrique, particulièrement l’Afrique subsaharienne

que vivent la plus forte proportion (60% soit 25,8 millions) de personnes infectées par

le virus (VIH) du Sida (ONUSIDA, 2005).

Les caraïbes constituent pourtant la deuxième zone la plus touchée dans le

monde en termes de prévalence du Sida. Selon les estimations de l’ONUSIDA(2005), la

prévalence du VIH chez l’adulte au niveau de la région varie de 0,2 à 3 %. Selon le

rapport mondial du programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida, le nombre

de PVVIH était passé de 36,3 millions en 2016 à 36,9 millions en 2017. Tandis que le

nombre de décès a été réduit de 990 000 à 940 000. Le nouveau rapport de l’ONUSIDA

pointe globalement des avances, en dépit de la légère hausse du nombre de PVVIH,

36,9 millions dont 35,1 millions d’adultes et 1,8 millions d’enfants de moins de 15 ans.

Cette augmentation est liée principalement à de nouvelles infections, estimée à 1,8

million de nouveaux cas (à titre de comparaison, ils étaient 1,9 million en 2016 et 2,8

millions en 2000) et de 2,17 millions de patients infectés de plus depuis 2016. Malgré

les grands progrès réalisés ces cinq dernières années qui ont fait baisser le taux de

prévalence du VIH à 2,2%, Haïti continue d’être le pays où la prévalence demeure la

plus élevée au monde, outre le continent Africain.

De grands défis restent également à relever dans chacune des différentes

approches (Santé, Protection, Éducation). Si l’on veut parvenir à faire reculer

définitivement l’épidémie et éteindre l’accès universel aux soins et aux traitements, la

faiblesse du système de santé haïtien est l’un des principaux obstacles à l’accès

universel aux soins. L’accès aux services de soins tant pour les raisons géographiques

qu’économiques est ainsi l’un des grands défis à relever dans un pays où 60% de la

population vit dans des zones rurales avec seulement un médecin pour 67.000 habitants.
2
Les maladies liées au VIH ont été la première cause de mortalité chez les adultes depuis

le début de l’épidémie et pour la période où le traitement n’était pas disponible. De ce

fait, environ 200 000 enfants ont perdu au moins un de leurs parents à cause du Sida.

Aujourd’hui encore, Haïti est loin d’avoir un accès universel au traitement de la

maladie et le nombre des orphelins du Sida augmente chaque jour. La majorité des

enfants ont été infectés par le virus du VIH par la transmission de la mère à l’enfant.

Une transmission pourtant facile à prévenir efficacement. En Haïti, les jeunes

constituent le groupe à risque le plus important.

La prise en charge d’un enfant infecté par le VIH doit se concevoir comme un

suivi planifié, régulier et systématique. Cette infection est en effet devenue une maladie

chronique, qui comporte des phases de stabilités (pendant lesquelles l’enfant est

apparemment asymptomatique et observant), et des phases de turbulences

(complication médicale aiguë, malnutrition annoncé du diagnostic, conduites à risque).

Dans ce cadre, les équipes de prise en charge sont confrontées à des défis

multiples. Dépister les enfants et les faire rentrer dans le système de soins de plus

précocement possible est l’un des problèmes majeurs que confrontent les professionnels

de santé, cela a un impact important lorsqu’on essaie de parvenir à maintenir ces

enfants au long cours dans le système de soins. Jean. R et al (2013) par souci d’être

utile comme prestataire de soins, nous nous proposons d’élaborer notre travail de

recherche aussi intitulé: « Prise en charge des adolescents(es) de 13 à 17 ans nés(es)

avec le VIH/Sida ».

3
1.2 Enoncé du problème

Le VIH est l’un des agents de la transmission transgénérationnelle (Eiguer, 1997

cité dans Ouriel, 2007 paragr.4). Cette transmission s’impose souvent par excès, la

transgression pouvant tenir lieu de figure paradigmatique. Pour (Granjon, 1998 cité

dans Ouriel, 2008, paragr. 3), c’est l’état brut, isolé et fragmentés que sont transmis aux

descendants les traces et les restes indélébiles, les noyaux traumatiques. C’est le défaut

de transmission qui se transmet ici, avec le secret espoir que l’enfant devienne le

déchiffreur.

Bien que cette problématique chez les adolescents semble être un passage

obligé, difficile pour tous, il est indispensable d’en préciser sa dynamique.

Ainsi, Desclaux et Raynaut, (2000) affirment dans une revue que le Sida

progresse selon les lignes de faille des sociétés et se développe là ou l’accès à

l’information à la prévention, l’indépendance économique et les respects des droits de

l’homme ne sont pas garantis pour tous.

De son côté, Bellec, (2001, cité dans N’Gondi, 2005 paragr. 12) estime que

l’infection par le VIH n’est pas une maladie contagieuse, mais une maladie

transmissible, elle est donc potentiellement évitable. Cette pandémie résulte, selon

DoliDo, de changements sociaux.

Entre autre, d’autres auteurs à l’instar de J.P CASSUTO ont prouvé que la

réduction de l’infection passe par l’application des mesures préventive au niveau de la

population générale.

Pour Brentano (cité dans Ouriel,2008 paragr. 11), les adolescents infectés tirent

bénéfice de groupes de soutien en ayant une meilleure perception d’eux-mêmes avec

une prise de conscience accrue vis-à-vis de la nécessité de poursuivre la prise des


4
médicaments , favorisant la compliance au traitement. Ainsi pour ces auteurs, ces

adolescents ont significativement un bilan biologique amélioré par ces prises en charge.

Selon le directeur du département VIH/Sida de l’OMS, Dr Gottfriend Hirnschall

(2013, 6e paragr.), les adolescents doivent disposer de services de santé et d’un soutien

adaptés à leurs besoins. Pour eux, la probabilité de bénéficier d’un dépistage du VIH est

moindre que pour les adultes et ils ont souvent besoin d’avantage de soutien que les

adultes pour poursuivre les soins et prendre les traitements.

Selon le nouveau rapport de l’OMS (2013, 8e paragr.), pour l’amélioration de la

prise en charge des adolescents, « les jeunes doivent être à même de mieux prendre en

charge leur infection à VIH et de s’occuper eux-mêmes de leurs santés », dit le Dr

Elizabeth Mason, Directeur du département santé de la mère, du nouveau-né, de

l’enfant et de l’adolescent. De ce fait, pour aider les agents de santé à appliquer ces

recommandations, l’OMS avait mis au point un nouvel outil en ligne qui était présenté

en janvier 2014. Il est basé sur des exemples pratiques tirés de programmes nationaux

qui collaborent étroitement avec des adolescents sur les questions liées au VIH. Il est

aussi un impératif qu’ils aient dans nos hôpitaux une prise en charge infirmière

professionnelle vis-à-vis des enfants qui sont infectés par le VIH sida dès la naissance,

c’est un contexte très complexe qu’on doit prendre au sérieux. Cela nous amène à

penser à un constat qu’on a fait et qui constituait pour nous un sujet de préoccupation.

Durant une période de stage qu’on a eu à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty Et

Léon Audain. Nous avons été curieuses de constater des cas de VIH/Sida chez des

enfants infectés par la TME venant dans le service CDV, pour des suivis réguliers.

Parmi ces adolescents(es), notre attention a été attirée vers l’un d’entre eux qui n’a pas

voulu prendre ses médicaments et l’infirmière de service, en ce jour-là, l’infirmière


5
n’avait pas eu vraiment le temps de dialoguer avec l’adolescente de sa maladie. Elle l’a

toute suite référée auprès du psychologue. En principe, avant de prendre cette décision,

elle devrait faire une séance d’éducation sur le VIH/Sida pour lui montrer les enjeux qui

existent s’il ne prenait pas ses médicaments. Selon ce que rapporte le Dr Elizabeth

Mason, directeur du département santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de

l’adolescent de l’OMS : « Les jeunes doivent être mieux à même de prendre en charge

leur infection à VIH et de s’occuper à eux-mêmes de leur santé ». Donc, le rôle de

l’infirmière dans la prise en charge n’est pas seulement d’enregistrer les patients mais

aussi de pratiquer une séance de counseling, et une série d’éducation thérapeutique.

D’où la problématique de l’étude: Prise en charge infirmière auprès des adolescents(es)

infectés(es) par la TME.

1.3 Question de recherche

Quel est l’état de la prise en charge infirmière administrée aux adolescents(es)

de 13 à 17 ans nés (es) avec le VIH/SIDA à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon

Audain de cite soleil durant la période allant de janvier à mai 2019 ?

1.4 Questions spécifiques

1. Quels est le niveau de connaissances des adolescents(es) nés (e) avec le VIH/SIDA

sur le VIH /Sida ?

2. Quelles sont les techniques que les infirmiers peuvent utiliser pour annoncer aux

adolescents(es) leur statut sérologique pour le VIH/Sida ?

6
3. Quelle est la qualité de la prise en charge infirmière chez les adolescents(es) nés(es)

avec le VIH /Sida à l’Hôpital Isaïe Jeanty et Léon Audain ?

1.5 But de l’étude

Le but de cette recherche consiste à analyser les pratiques de la prise en charge

infirmière des adolescents(es) de 13 à 17 ans nés(es) avec le VIH/ Sida a l’Hôpital

Universitaire Isaïe Jeanty de et Léon Audain durant la période allant de Janvier à Mai

2019.

1.6 Objectifs spécifiques

Au regard du problème ainsi présenté, la chercheuse se donne pour mission de

poursuivre les objectifs suivants:

1. Montrer le niveau de connaissance des adolescents(es) nés (e) avec le VIH/Sida.

2. Indiquer les techniques que les infirmières peuvent utiliser pour annoncer aux

adolescents(es) leur statut sérologique pour le VIH/Sida.

3. Démontrer la qualité de la prise en charge infirmière chez les adolescents(es)

nés (es) avec le VIH/Sida à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain

1.7 Justification de l’étude

Le Sida comme étant une pandémie est considérée comme un problème de santé

mondiale. De ce fait, cette situation préoccupe de nombreux chercheurs qui ont émis

pas mal de documentation sur la conduite à tenir au regard de ce fléau qui ne connait ni

race, ni sexe, ni statut social. Dans les pays sous-développés dont Haïti, les jeunes sont

les plus à risques à cause d’un manque d’éducation sexuelle. Cela est encore plus

important quand ils sont nés(es) de parents PVVIH avec le VIH/Sida par la voie trans-
7
placentaire. On comprend donc, que ces adolescents(es) nécessitent une prise en charge

globale. C’est à ce stade que la chercheuse se propose d’élaborer son travail de

recherche sur la prise en charge infirmière des adolescents(es) nés(es) avec le VIH/Sida

à L’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain. Elle reste convaincue que cette

étude apportera plus de lueur chez les adolescents(es) et qu’une meilleure prise en

charge sera de mise dans tous les centres de santé et hôpitaux où l’on reçoit les sujets

nés(es) avec le virus. Cette étude ne sera pas utile seulement aux infirmières mais

également aux parents, à la population, aux chercheurs, aux médecins et au MSPP.

1.8 Importance du travail

Ce travail de recherche permettra

1. Aux infirmières de l’Hopital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain

de participer à une meilleure prise en charge des adolescents séropositifs

pour le VIH/Sida visitant l’hôpital

2. Aux adolescents d’accepter de vivre avec la maladie et de participer

totalement aux activités qui leur sont bénéfiques lors de la prise en

charge

3. D’en servir comme source de référence à tous les chercheurs intéressés à

ce même thème d’étude

4. A la chercheuse de décrocher une licence en Sciences Infirmières.

8
Limitation de l’étude

Dans la vie, tout ce qu’une personne est en train de réaliser est teinté de

difficultés, tout comme effectuer un travail de recherche. Il a été souvent difficile de

trouver suffisamment d’informations afin de présenter un travail parfait. De plus, on

peut relater une insuffisance d’ouvrages récents traitant ce sujet dans les bibliothèques

de la place. Enfin, on ne peut pas oublier le temps alloué pour réaliser la recherche

tenant compte des exigences académiques qui coïncident avec les périodes de stages.

Délimitation de l’étude

La prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida est un sujet qui

nessecite une très grande importance et qui devait être développé plus largement sur le

territoire national plus précisément dans les centres de santé et les hôpitaux du pays.

Mais étant limité par le temps et les moyens, nous avons fait choix d’une catégorie

restreinte à savoir les adolescents (es) âgés (es) de 13 à 17 ans qui sont nés (es) avec le

VIH/Sida à L’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de Cite Soleil. La

chercheuse l’a ainsi délimité parce que le sujet étant vaste, elle a décidé de rester dans

un cercle bien précis à savoir les adolescents(es) de cette tranche d’âge qui sont nés(es)

avec le VIH/Sida.

Organisation de l’étude

Le présent mémoire comprend cinq chapitres dont le premier fait etat

l'introduction de la problématique, l’énoncé du problème, la question de recherche, les

questions spécifiques, le but et les objectifs poursuivis, la justification de l’étude, la

limitation, la délimitation, enfin la définition des mots clés et la démarche de l’étude.

9
Au chapitre II, la chercheuse présente la recension des écrits et le cadre

théorique.

Le chapitre III fait mention du cadre méthodologique du travail qui comprend le

type de recherche, la description du contexte de déroulement de l’étude, la description

de la population étudiée, le type d’échantillonnage, la description des instruments de

mesures, le déroulement de la collecte des données, la description des méthodes

d’analyses des données et le mode de présentation des résultats.

Le chapitre IV, décrit la façon dont les résultats de l’analyse des données suivie

de l’interprétation des résultats sont présentés dans la recherche.

Au chapitre V, on procède à la discussion des résultats à la conclusion, aux

implications et aux recommandations suivies des références bibliographiques et des

annexes.

10
Définitions des mots clés

Etude descriptive: C’est la description d’un phénomène ou d’un concept relatif à une

population de manière à établir les caractéristiques de cette population ou d’un

échantillon de celle-ci. (Fortin, 2010).

L’adolescente: C’est la période de croissance et de développement humain qui se situe

entre l’enfance et l’âge adulte, entre les âges de 10 et 19 ans. Elle présente une période

de transition critique dans la vie et se caractérise par un rythme important de croissance

et de changements (L’OMS, 2005).

Prise en charge : D’après le dictionnaire français Larousse 2010, la prise en charge,

c’est avoir l’obligation, le devoir de s’occuper matériellement et moralement de

quelqu’un. Prise en charge pourrait donc se traduire comme un ensemble de soins

holistique.

11
CHAPITRE II

REVUE DE LA LITTRATURE

2.1 Introduction

Quel que soit le domaine d’étude, la recension des écrits est une tâche

essentielle du processus de recherche. La recension des écrits, ou revue de la littérature,

est une étape importante de toute recherche. Elle permet de préciser le degré

d’avancement des travaux de recherche sur un sujet et de découvrir ce qui est connu et

ce qui reste à découvrir.

2.2 Cadre théorique

Tout problème de recherche doit d’abord s’intégrer dans une perspective

théorique générale. La perspective générale est garante de l’intégration de la recherche

dans la communauté scientifique. À partir de cette perspective théorique générale, nous

allons ensuite concevoir un cadre théorique spécifique à l’objet de l’étude. Le cadre

théorique est construit dans le but d’avouer, d’expliquer un problème précis (Fortin,

2010)

Le cadre théorique sert principalement à présenter un cadre d’analyse et à

généraliser des relations d’hypothèses déjà prouvées dans d’autres contextes pour tenter

de les appliquer au problème. Pour son travail de recherche, la chercheuse s’est penchée

sur une théorie déjà existante, il s’agit de celle de Betty Newman.

12
2.2.1 Choix de la théorie

Toute pratique soignante professionnelle s’inscrit normalement dans le cadre

d’une philosophie. Un soin sans théorie ne se définirait qu’au présent et serait l’œuvre

d’un soignant qui n’aurait ni capacité d’observation, ni mémoire, ni faculté de relier les

évènements entre eux. Un tel soignant serait constamment immergé dans le soin et

s’interdirait toute prise de distance vis-à-vis de ce qu’il fait, vis-à-vis des patients, vis-à-

vis des demandes médicales. Un tel soignant serait dangereux pour lui-même, pour les

patients pour la profession infirmière dans son ensemble. Dans ce travail, la chercheuse

a décidé de mener son travail de recherche suivant la philosophie de l’école la plus

développée dans la théorie générale des systèmes ; la théorie de Betty Newman.

Ce choix est fait par le fait que ce modèle porte à se concentrer sur les soins

infirmiers qui consistent à rétablir un équilibre, une stabilité, une homéostasie ou à

préserver l’énergie.

2.2.2 Biographie de Betty NEWMAN

Betty NEWMAN est née en 1924 à Lowell, un village dans le comte de

Washington, Ohio, États-Unis le long de la rivière Muskingum. En 1947, elle a obtenu

son diplôme d’infirmière autorisée à l’école des Sciences Infirmières dans un hôpital à

Akron en Ohio.

Après ces études, elle est allée en Californie, où elle a travaillé dans un Hôpital

comme infirmière, et devint finalement l’infirmière en chef. Elle a aussi exploré

d’autres domaines, et a acquis l’expérience comme une infirmière scolaire, infirmière

industrielle et instructrice clinique. En 1957, elle s’était rendue à l’Université de

13
Californie à los Angeles (UCLA) et a pris une double majeure de santé en psychologie

et en santé publique. Elle a obtenu son BS en soins infirmiers de cette institution.

En 1966, elle a complété sa maîtrise en santé Mentale et en Santé Publique de

consultation, également à l’UCLA. Elle a été reconnue comme une pionnière dans le

domaine de la population des infirmières en santé mentale communautaire.

En 1970, elle a commencé à développer le modèle de système comme un moyen

d’enseigner un cours d’introduction en soins infirmiers. Le but était de fournir un

aperçu holistique des aspects physiologiques, psychologiques, socioculturels et de

développement des êtres humains. En 1985, elle a complété son doctorat en

psychologie clinique de l’Université du Pacifique Occidental. En 1988, elle a fondé le

Groupe Newman Systems Modèle Fiduciaire, dédié à l’appui, à la promotion et à

l’intégrité du modèle Newman Systèmes pour guider l’enseignement des soins

infirmiers, de la pratique et de la recherche. En 1992, elle a reçu un doctorat

honorifique en lettres au collège Newman, Aston, en Pennsylvanie. En 1993, en raison

de ses contributions importantes dans le domaine des soins infirmiers, M. Newman a

été nommée membre honoraire de la communauté de l’American Academy of Nursing.

En 1998, elle a reçu un Doctorat Honorifique en Sciences de l’Université Grand

Valley dans l’Etat de Michigan. Pour ses dernières années, le Dr Betty Newman a

continuellement développé et rendu célèbre le modèle de Newman système grâce à son

travail d’éducatrice, auteur de consultant en santé, et en conférence. Son modèle a été

très largement accepté, et même si il a été initialement conçu pour être utilisé en soins

infirmiers et il est maintenant utilisé aussi bien par d’autres professions de la santé aussi

bien.

14
2.2.3 Développement du modèle de Newman

Betty Newman a pris l’inspiration dans le développement des théories suivantes et des

philosophes sous indiqués :

1. Pierre Tielhard de Chardin : un philosophe-prête qui croyait que l’être

humain est en constante évolution vers un état de perfection.

2. Théorie de Gestalt : Une théorie d’origine allemande qui propose que

l’interaction dynamique entre l’individu et la situation détermine l’expérience et

le comportement.

3. Syndrome général d’adoption parle surtout de la réaction d’un individu à un

stress sur les 3 niveaux : a) d’une alarme ; b) de la résistance ; c) de

l’épuisement.

4. General Systems Theory postule que le monde est constitué de systèmes qui

sont reliés entre eux.

2.2.4 Les concepts clés de la théorie de Newman

Cette théorie voit le :

1. Client comme un système ouvert comprenant une structure de base ou noyau

central de sources d’énergie qui représentent des cercles concentriques

2. Chaque cercle concentrique ou couche est constituée de cinq domaines variables

qui sont considérés et se produisent simultanément dans chacun des cercles

concentriques de clients. Il s’agit des domaines :

Physiologie: qui désigne la structure corporelle et la fonction.

Psychologique : qui se réfère à des processus mentaux, les fonctionnements et les

émotions.

15
Socioculturel: qui fait référence aux relations, et les fonctions/culturelles et activités.

Spirituel: Se réfère à l’influencé des croyances spirituelles.

Développement : qui présente les processus de développement de la vie.

Structure de base des ressources énergétiques

Cet article est également appelé le noyau central, qui est constitué des facteurs

de survie de base communs à tous les organismes. Il s’agit notamment de ce qui suit :

1) Plage de température normale : Capacité de régulation de la température

corporelle.

2) Structure génétique : La couleur des cheveux et des fonctions corporelles.

3) Modèle de réponse : Le fonctionnement des systèmes de l’organisme

homéostatique.

4) La force ou la faiblesse d’organes

5) Structure de l’ego

6) Connus ou communs : Système de valeurs.

Le système de la réponse est un système ouvert- dynamique et en constante évolution

La stabilité, ou l’homéostasie, un corps constamment dans un processus

dynamique d’entrée, de sortie, de rétroaction et de compensation, ce qui conduit à un

état d’équilibre.

2.2.4.1 Les quatre (4) Meta paradigmes des soins infirmiers selon Newman

Personne

L’être humain est une personne à part entière comme un système client et la

personne est un être multidimensionnel formé de couches. Chaque couche est

constituée de cinq variables personnes ou sous-systèmes :


16
1) Physiologique : Désigne de la structure physico-chimique et la fonction du

corps.

2) Psychologique : Désigne les processus mentaux et les émotions.

3) Socioculturel : Fait référence aux relations et aux attentes sociales/

culturelles et activités.

4) Spirituelle : Fait référence à l’influence des croyances spirituelles.

5) Développement : Désigne les processus lies au développement au cours de

la durée de vie.

2.2.4.2 Environnement

L’ensemble des forces internes et externes (Intra personnelles, interpersonnelles

et les facteurs du stress extra-personnelles) qui entourent une personne et avec lesquels

ils interagissent à un moment donné.

L’environnement interne existe dans le système client.

L’environnement extérieur existe en dehors du système client.

L’environnement crée et développe inconsciemment par le client qui est le symbole de

l’intégrité du système.

2.2.4.3 Santé

La santé est assimilée au bien-être.

« L’état dans lequel toutes les parties et sous-parties (variables) sont en harmonie avec

l’ensemble de la clientèle» (Newman, 1995).

Le système client se déplace vers la maladie et la mort quand plus d’énergie est

nécessaire que ce qui est disponible. Le système client est déplacé vers le bien-être

lorsqu’il y a plus d’énergie disponible que nécessaire

17
2.2.4.4 Soins infirmiers

Une profession unique qui est concernée par toutes les variables qui influencent

la réponse d’une personne peut être un facteur de stress.

Personne n’est considéré comme un tout, et c’est la tâche des soins infirmiers de

traiter la personne dans son ensemble.

(Newman, 1995, cité dans Delauriers, 2017, p 88) définit les soins infirmiers

comme « une action qui aide les individus, les familles et les groupes à maintenir un

niveau maximum de bien-être et l’objectif principal est la stabilité du système patient /

client, par le biais des interventions infirmières afin de réduire les facteurs de stress »

2.2.4.5 Le modèle de Betty NEWMAN

Le modèle de Newman présente les caractéristiques suivantes.

Il est logique et cohérent

Il est organisé en séquence logique

Il est assez clair et constitué une approche simple.

IL renferme des définitions facilement identifiables.

Il présente des directives sont données pour une formation en soins infirmiers et

pratique.

Il est applicable dans la pratique.

2.3 Historicité de l’infection VIH/SIDA dans le monde et en Haïti

Dans les années quatre-vingt, l’apparition d’une maladie nouvelle créa un

véritable bouleversement dans le domaine de la virologie. Le premier cas, de ce qui sera

nommé plus tard « Syndrome d’Immuno Déficience Acquise » ou SIDA a été relaté aux

Etats-Unis en Juin 1981 par le Center for Diesease Control (CDC) à Atlanta.
18
Il fut décrit chez des jeunes homosexuels l’apparition d’affections jusqu’à

présent rares provoqués par divers agents pathogènes, habituellement peu infectieux,

comme la pneumonie à pneumocystie carinii ou PPC et le sarcome de kaposi. On donne

d’abord à la maladie le nom de Gay-Related Immune Deficiency (GRID) car elle ne

semble toucher que les hommes homosexuels. À la fin de cette même année, on signale

des cas chez les utilisateurs de drogues injectables, car la maladie sort des frontières

américaines. En France, la maladie est observée chez des hémophiles transfusés; ce qui

laisse croire que l’agent infectieux est un virus. De cette même année, le nom d’AIDS

(Sida en français) est utilisé pour la première fois par le scientifique Bruce Voeller.

En 1983 Rozenbaum,(cité dans Marchandot, 2011,p14) chef de clinique à

l’hôpital Claude-Bernard à Paris réalise l’exérèse d’un ganglion cervical d’un patient

présentant des adénopathies suspectes. Au bout de quelques semaines, une activité

enzymatique fut détectée: Celle de la transcriptase inverse, ainsi qu’un phénomène de

mort des lymphocytes CD4.

En 1984, Gallo, chercheur américain du national cancer Institute, ayant décrit

les seuls rétrovirus humains connus à cette période (HTVL I et II) met en évidence ce

même virus et le nomme HTLV III pour Human T-cell Lymphotropic virus type III. Il

revendique ainsi la découverte de cet agent infectieux qui sera rebaptisé plus tard HIV

(Human Immunodeficiency Virus.

En 1986, un virus proche mais distinct du HIV-1, fut isolé par L. Montagnier et

son équipe chez des sujets atteints de Sida et ayant séjourné en Guinée-Bisseau. Il fut

nommé HIV-2 et parait moins agressif pour l’organisme que le HIV-1. Les Nations-

Unies mettent sur pieds un premier programme de lutte contre le Sida.

19
Les progrès de la recherche ont permis de mettre au point les premiers traitements.

D’où en 1987, l’AZT ou Rétrovir est le premier médicament disponible.

C’est en 1988 que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, année) proclame

le 1ͤ ͬ décembre comme la journée mondiale du Sida.

En 1989, Montréal accueille la cinquième conférence internationale sur le Sida ;

c’est la première fois que des personnes atteintes ont un droit de parole lors de ces

rencontres annuelles médicales.

La conférence internationale de 1990 se tient à San Francisco est boycottée par

plusieurs; on veut ainsi poster la fermeture des frontières américains aux personnes

atteintes. Au Québec, au cours de la même année, on voit apparaitre, un regroupement

d’organismes communautaires, la COCQ-Sida.

En 1991, un peintre de New-York, Franck Moore, crée un ruban rouge en guise

de compassion et de solidarité pour la cause du Sida. Il est porté pour la première fois

en 1992 lors des Tony Awards. Lors de la 8ͥ ͤ ͫ ͤ conférence internationale, on indique que

les femmes constituent le groupe le plus à risque et qu’elles doivent être ciblées

davantage dans les campagnes de prévention.

En 1994, on combine deux médicaments (3TC et AZT) qui se révèlent plus

efficaces que la prise d’un seul médicament. Un essai thérapeutique franco-américain

démontre que la transmission du virus de la mère au fœtus est réduite avec l’utilisation

de l’AZT.

En 1995, on note l’apparition d’une nouvelle classe d’antirétroviraux qui sont

les antis protéases (AP).

20
En 1996, la FDA approuve une autre classe de médicaments antirétroviraux. Les

inhibiteurs non nucléotidiques de la transcriptase inverse (INNTI).

En 1997, ONUSIDA estime que 30 millions de personnes vivent avec le VIH,

beaucoup plus que ce que l’on pensait. On estime qu’une personne sur 100 dans monde

vit avec le VIH et seulement une personne sur 10 d’entre elles le sait.

En 1998, l’utilisation de la prophylaxie post-exposition (PPE) pour la première

fois à San Francisco.

En 1999, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) annonce que le VIH/ Sida

est devenu le quatrième plus grand tueur dans le monde, et qu’une seule dose de

nevirapine peut réduire efficacement le risque de la transmission mère-enfant pendant

la grossesse. Et les premiers essais d’un vaccin humain contre le VIH commencent en

Thaïlande.

En 2000, l’Afrique Subsaharienne est le continent le plus durement touché par

cette épidémie.

C’est seulement en 2001 que la Chine reconnait l’existence de l’épidémie et

qu’elle met sur pied son premier programme contre le Sida. Par ailleurs, comme

plusieurs se sont élevés contre le fait que les médicaments n’étaient pas accessibles aux

pays pauvres, certaines compagnies pharmaceutiques acceptent de vendre à rabais leurs

médicaments dans certains de ces pays.

En Thaïlande en 2003, un vaccin est testé chez 2500 consommateurs de drogues

mais celui-ci se révèle inefficace. La même année, le gouvernement de l’Afrique du

Sud décide finalement de mettre en branle un plan de traitement aux antirétroviraux

(ARV) pour les millions de personnes malades. L’Organisation Mondiale de la Santé et

l’ONUSIDA mettent 5,5 milliards de dollars américains pour accroître l’accessibilité


21
aux soins pour quelques 3 millions de personnes atteintes dans les pays pauvres d’ici

2005.

En 2008 le Sida laisse derrière nous plus de 25 millions de morts. Dans un

communiqué de novembre 2007, L’ONUSIDA annonçait que « De nouvelles données

montrent que la prévalence mondiale du VIH s’est stabilisée et que le nombre de

nouvelles infections a chuté, partiellement en raison de l’impact des programmes de

lutte contre le VIH. Toutefois, on estime que 33,2 millions de personnes vivent avec le

VIH en 2007, que 2.5 millions de personnes ont été nouvellement infectées, et que, 2.1

millions de personnes sont décédées du Sida »

Les premiers cas de Sida en Haïti ont été observés à Port-au-Prince au début des

années 80, les plus anciens cas retracés rétrospectivement remontent à juillet 1978. En

1988, une enquête réalisée par les centres Gheskio à l’HUEH évaluait la séroprévalence

chez les femmes enceintes aux environs de 7%. Le centre de transmission sanguine de

Port-au-Prince en 1993 indiquait une séroprévalence de 5% chez les donneurs de sang.

Une étude réalisée en 1994 par l’Institut Haïtien de l’Enfance (IHE) dans 5 sites du

pays évaluait la séroprévalence chez les femmes enceintes à environ 10% dans les

zones urbaines et jusqu’à 4% dans les zones rurales. Aujourd’hui, Haïti et la Guyane,

sont les seuls pays de l’Amérique ou l’épidémie du Sida est généralisée dans la

population. Gaillard,(2010).

2.5 Epidémiologie du virus.

Le VIH est un rétrovirus qui affaiblit le système immunitaire et le rend

incapable de lutter contre les infections. Le VIH favorise aussi d’autres maladies, qui

peuvent, à plus ou moins long terme, entraîner la mort. Le VIH peut être de type (VIH-

1) ou de type (VIH-2). Du point de vue épidémiologique le VIH-1 est le plus fréquent à


22
l’échelle mondiale. Le VIH-2 est extrêmement rare en Amérique. Les premiers cas

d’infection par le VIH ont été décrits au début des années 1980. Depuis, l’infection par

le VIH s’est rependue sur tous les continents. Dans la région d’Amérique latine et les

caraïbes, ONUSIDA estime à 2,1 millions le nombre de PVVIH. Dumoulin,(2015)

À la fin de 2014, dans le monde 36,9 millions de personnes étaient infectées par

le VIH. À la même période, 75000 personnes étaient atteintes au Canada. En 2011, au

Québec, 19300 personnes vivaient avec le VIH. D’après les estimations de l’ONUSIDA

(2018) 36,9 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde en 2017. De

cette même année quelque 2575 personnes succombaient à des infections liées au Sida

tous les jours. Cela correspond à 940 000 décès par jour des suites du Sida en 2017,

Selon les estimations. Ce chiffre est en baisse par rapport à un nombre estimatif de 1,9

million de mort en 2004. Avec ses 11 millions d’habitants, Haïti est la plus peuplée des

nations des caraïbes, mais également avec la plus forte prévalence du VIH estimée en

2016 à 2,0%. .

2.6 Epidémiologie de la TME

Selon le rapport du MSPP/ PNLS en 2015 au niveau mondial, plus de 170 000

enfants ont été infectés par le VIH. La transmission du VIH de la mère à l’enfant est la

principale voie par laquelle ces enfants sont infectés par le VIH. La TME reste élevée

dans les pays à ressources limitées variant entre 7 et 15 %. Des études ont montré que le

risque de voir une femme vivant avec le VIH transmettre le virus à son enfant peut être

réduit à moins de 2 % grâce à un traitement antirétroviral efficace pendant la grossesse,

lors de l’accouchement et pendant la période d’allaitement. En Haïti, l’infection à VIH

représente un problème majeur de santé publique. Les résultats préliminaires de

23
l’EMMUS-VI (2017) ont montré que 2,0 % de la population adulte sont infectés par le

VIH.

Une enquête sérosentinelle en 2012 a révélé une prévalence du VIH chez les

femmes enceintes de 2,4 variant de 0,3 à 4,6 %. Les statistiques sanitaires rapportées

par la base de données de rapportage du PNLS en 2015 ont fait mention d’un taux de

transmission du VIH de la mère à l’enfant de 7,10%. Pour la même période, 85% des

femmes enceintes attendus en consultation prénatale ont bénéficié d’un test de

dépistage du VIH et, 90% d’entre elles ont reçu un TAR pour prévenir la TME.

2.7 VIH/Sida et adolescence

« L’adolescence est une période cruciale du développement » (Delaroche, 2000, p

10). Les adolescents infectés par le VIH se retrouvent dans des difficultés particulières

que le VIH vient exacerber affirment Aka Dago-Akribi et Cacou (2004). En effet, cette

pathologie qui touche le système biologique et affectif de l’adolescent déjà en crise, est

synonyme de mort et cela le perturbe profondément: être et devenir en sont brisés.

2.8 Moyen de prévention du VIH/Sida chez les adolescents

Selon le rapport de l’UNICEF qui s’est associé à des institutions chef de file

comme le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l’Organisation des

Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Organisation

Mondiale de la Santé (OMS, 2007) pour prévenir l’infection par le VIH chez les

adolescents et les jeunes, ont émis particulièrement l’accent sur les moins de 18 ans,

notamment les adolescents qui courent le plus de risque. Pour garantir l’efficacité des

mesures de prévention primaire, L’UNICEF et ses partenaires à l’ONU soutiennent des

programmes nationaux d’acquisition de connaissances pratiques dans les écoles et dans

24
les communautés, l’éducation pour les pairs, les services pour les adolescents, le conseil

et le dépistage et la communication interpersonnelle et dans les medias. En outre,

apprendre aux adolescents et aux jeunes à réduire les risques qu’ils courent, à prendre

des décisions informées et régler leurs problèmes, à faire preuve d’esprit critique, à

gérer leurs émotions et leur stress sont les différents qu’ils ont mis sur pied.

Ces programmes axés sur la réduction des risques visent à encourager :

l’abstinence; la fidélité; la diminution du nombre de partenaire; l’utilisation du

préservatif à chaque rapport sexuel; l’accès à des informations complètes et pertinentes

sur la sexualité, la santé liée à la procréation, et la consommation de drogue;

l’acquisition d’aptitudes permettant de réduire le risque et la vulnérabilité à l’infection

par le VIH, en fonction de l’âge; et des liens vers des services de santé adaptés aux

jeunes qui fournissent des conseils et le traitement des infections sexuellement

transmissibles. Pour les jeunes les plus marginalisés, comme ceux qui s’injectent de la

drogue, des services de prévention spécialisés sont aussi essentiels.

2.9 Les besoins et les conditions de vie des adolescents vivant avec le VIH/Sida

Il existe un besoin urgent de s'assurer que les adolescents vivant avec le VIH

prennent connaissance de leur état sérologique et aient accès à des programmes de

traitement et de soins anti-VIH efficaces et de qualité. En outre, les adolescents sont

confrontés à des problèmes spécifiques dans l'observance du traitement anti-VIH, à

l'absence de soutien pour la divulgation de leur état et à l'absence d'informations

concernant leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs. (ONUSIDA, 2014, 4 ͤ

paragr.)

25
2.10 Mode de prise en charge à administrer aux adolescents vivant avec le
VIH /Sida

La prise en charge clinique et thérapeutique dépendra de l’état général du

PVVIH, de l’évidence de signes et symptômes cliniques, de son consentement éclairé et

du niveau de prestation de soins. Le VIH/SIDA n’étant pas seulement un problème

biomédical mais aussi un phénomène social pluridimensionnel, l’approche

multidisciplinaire est un facteur déterminant dans la lutte contre ce fléau. Toutefois, les

éléments fondamentaux suivants doivent être pris en compte dans tous les cas de figure

et à tous les niveaux du système de santé.

2.10.1 L’accueil

L’accueil sera organisé de façon confidentielle et non discriminatoire. Ce

service fournira aux patients toutes les informations prévues dans le calendrier des

séances d’éducation sanitaire de routine. Les PVVIH seront canalisés vers un service

de soins intégrés, destiné à la prise en charge des maladies infectieuses incluant les IST,

des pathologies d’affinité comme la tuberculose et à la prise en charge psychosociale.

2.10.2 La Confidentialité

Toutes les conditions doivent être réunies pour mettre en confiance le patient et

lui assurer une confidentialité. Les dossiers seront codifiés et les numéros de code

seront utilisés pour les demandes d’examen de laboratoire et d’autres procédures para-

cliniques. Il sera remis à chaque patient son numéro de code à présenter au service

d’accueil en vue du déclassement des dossiers à chaque visite subséquente. Si le

patient perd son numéro de code, il en fera la notification à la section d’enregistrement

26
en rappelant son nom de famille ainsi que son lieu de résidence pour faciliter le

déclassement de son dossier. Une nouvelle carte lui sera donc remise.

2.10.3 Prise en charge à long terme

Cette section concerne les adolescents et les adultes éligibles à une thérapie

antirétrovirale de longue durée et comprend les soins au patient symptomatique et

asymptomatique.

2.10.4 Patient symptomatique

Le PVVIH symptomatique ou PVS se définit comme tout patient adulte infecté

au VIH et présentant des signes cliniques (voir stades cliniques en annexe) et une ou

des infections opportunistes.

Tout patient se présentant aux stades 3 ou 4 est éligible au traitement

antirétroviral même quand le compte lymphocytaire des CD4 n’est pas disponible.

En cas d’émergence d’infections opportunistes ou d’infections intercurrentes

comme la tuberculose, la thérapie antirétrovirale sera différée en fonction de l’état

clinique du patient. Ce report tiendra compte des conditions suivantes :

a) Si l’état clinique du patient est conservé, le traitement anti-tuberculeux sera

administré suivant les normes nationales.

b) En cas d’altération modérée de l’état clinique du patient, la thérapie anti-

rétrovirale devra être instituée après la phase intensive du régime de traitement anti-

tuberculeux.

27
Mais si le patient est à un stade avancé du SIDA avec une détérioration

significative de l’état clinique le traitement antirétroviral et le traitement anti-

tuberculeux seront administrés simultanément.

2.10.5 Patient asymptomatique

Le PVVIH asymptomatique est tout individu infecté au VIH mais qui ne

présente pas de symptômes ou de signes cliniques.

La conduite à tenir ainsi que le choix thérapeutique à adopter seront déterminés

par l’évolution de l’infection et le niveau des CD4. Les niveaux de CD4 sont donc des

repères importants pour initier le traitement comme l’indiquent les hypothèses

suivantes :

CD4 ≤ 200 mm3⇒ Traitement recommandé, suivi clinique chaque mois • CD4 201-

349 mm3 ⇒Suivi médical chaque mois + Traitement éventuel • CD4 350- 500 ⇒ Suivi

médical chaque 3 mois et abstention médicamenteuse. • CD4 > 500 ⇒ Suivi médical

chaque 6 mois et abstention médicamenteuse N.B : En l’absence du taux de CD4, le

traitement antirétroviral peut être entamé si le patient est en stade clinique 3 ou 4, mais

différé pour un patient en stade 1 ou 2.

Cependant, il faut rappeler que le statut clinique peut servir de guide pour

décider de l’opportunité du traitement quand pour des raisons technologiques, le

compte des CD4 n’est pas disponible. Quel régime thérapeutique adopter ?

Avant d’élaborer un protocole, il faut s’assurer de la disponibilité des molécules

qui seront utilisées dans les différents schémas à proposer. La sélection des molécules

dépend des critères suivants :

28
• Les risques de résistance • Les effets indésirables • Les pathologies intercurrentes

notamment la tuberculose qui est de loin l’infection opportuniste la plus prévalente en

Haïti

2.11 Classification clinique du TME

Stade clinique 1

 Asymptomatique

 Syndrome de lymphadenopathie généralisée

Stade clinique 2

 Hépato splénomégalie persistante non expliquée

 Éruption papillaire prurigineuse

 Infection virale étendue de verrues

 Molluscum contagiosum extensive

 Infection unguéale fongique

 Aphtes bucco récurent

 Grossissement persistant et inexpliqué de la parotide

 Érythème gingivale linéaire

 Zona

 Infection chronique ou récurrente des voies respiratoires supérieures (otite

moyenne, othorée, sinusite, amygdalite)

29
Stade clinique 3

 Malnutrition modérée inexpliquée ne répondant pas correctement à un

traitement standard diarrhée chronique inexpliquée (14 jours au plus)

 Fièvre chronique inexpliquée (au-dessus de 37.5 degré Celsius, constante ou

intermittente, pendant plus d’un mois)

 Candidose buccale persistante (après les 6 à 8 premières semaines de vie)

 Leucoplasie chevelue de la cavité buccale

 Gingivite /parodontite ulcéreuse nécrosante aigue

 Tuberculose ganglionnaire

 Tuberculose pulmonaire

 Pneumonie bactérienne grave récidivante

 Pneumopathie lymphoïde interstitielle symptomatique

 Maladie pulmonaire chronique associe au VIH y compris bronchectasie

 Anémie inexpliquée (< 8g/dl), neutropénie (< 0,5x109/13) ou

thrombosytopénie chronique (<50x109/13)

Stade clinique 4

 Amaigrissement, arrêt de croissance prématuré ou malnutrition grave

inexpliqués ne répondant pas au traitement standard

 Pneumonie à pneumocystis

 Infections bactériennes graves récidivantes (p. ex. empyème, pyomyosite,

infection osseuses ou articulaires, méningite, sauf pneumonie)

 Infection d’herpes chronique (bucco-labiale ou cutanée de plus d’un mois,

ou viscéral quelques soit le site)

30
 Tuberculose extra pulmonaire

 Sarcome de kaposi. Jean, R. et al (2013)

2.12 Manifestations cliniques du VIH chez l’adolescent

Retard staturo-pondéral

 Retard neurodévloppemental

 Infection bactériennes récurrentes

 Diarrhée récurrente ou chronique

 Fièvre d’origine inconnue

 Lymphadénopathie généralisée

 Muguet après la période néonatale

 Infections opportunistes.( Société Canadienne de pediatrie,2019)

2.13 Cycle de réplication du virus

Le VIH/Sida est un micro-organisme réduit à sa plus simple expression. Pour se

multiplier, il pénètre dans une cellule dont il utilise le matériel. Sa cible privilégiée est

le lymphocyte T CD4+ ou TCD4.

Le cycle de réplication comprend plusieurs étapes :

 La fixation ou attachement : La protéine gp 120 du VIH se fixe dans un

premier temps sur le récepteur CD4, présent sur la membrane de surface de

la cellule cible. Elle change alors de conformation et s’attache à un second

récepteur, appelé Co-récepteur.

 La fusion: Les membranes du VIH et de la cellule fusionnent créant une

discontinuité. La capside du VIH pénètre alors dans la cellule ou elle se

désagrège, libérant les deux brins d’ARN et les trois enzymes.

31
 La transcription inverse : Cette étape du cycle de réplication caractérise les

rétrovirus. Les enzyme virale, la transcriptase inverse, traduit le brin d’ARN

viral en ADN puis le duplique pour aboutir à un ADN pro viral double brin,

ressemblant à la double hélice de l’ADN humain.

 La transcriptase inverse a la particularité de commettre beaucoup d’erreurs

de « traduction ». C’est ce qui explique la très grande variabilité génétique

du VIH.

 L’intégration: une deuxième enzyme, l’intégrasse, intègre le double brin

d’ARN pro viral à l’ADN du noyau cellulaire. Celui-ci va permettre la

fabrication des diverses protéines composant le VIH par l’appareillage

cellulaire (réticulum endoplasmique et ribosome).

L’assemblage : La troisième enzyme, la protéase, découpe les longues chaines

produites pour former les différentes protéines composant le VIH. Des interactions

permettent l’assemblage d’une structure globulaire

Le bourgeonnement : Cette structure globulaire sort de la cellule infectée en

emportant un morceau du revêtement cellulaire.

La maturation : Ces particules issues du bourgeonnement sont encore immatures. La

dernière étape de maturation, essentielle, aboutit à la formation de la capside et du

noyau. Elle rend les virions capables d’infecter d’autres cellules.https://www.lecrips-

idf.net/ consulte le 13 juin 2019.

2.14 Modes de transmissions du VIH/Sida

La transmission du VIH se fait selon trois principaux modes :

32
2.14.1 La transmission sexuelle

Elle se fait par l’intermédiaire des muqueuses (Buccale, vaginal ou rectal),

lorsqu’elles sont en contact avec les secrétions sexuelles ou du sang contenant le virus.

Cette transmission est moins fréquente chez les enfants. Mais, avec les viols et les

pédophiles, on observe quelques cas. La voie homosexuelle est la plus répandue dans le

monde. A l’échelle mondiale 75 à 85 % des infections par le VIH ont été acquises à

l’occasion des rapports sexuels non protégés contre 5 à 10 % chez les homosexuels.

2.14.2 La transmission sanguine

Elle se fait à partir du contact de sang contenant le virus (transfusion de sang et

ses dérivés). Il amélioration de la sélection des donneurs et l’augmentation de la

sensibilité des tests de dépistage ont permis de diminuer considérablement le risque de

contamination par cette voie. La toxicomanie intraveineuse, les pratiques des partages

de seringue ou de produits entre les usagers de drogues par voie injectables (UDVI)

permettent l’inoculation d’une petite quantité de sang par voie intraveineuse d’une

personne infectée à une autre, ce qui conduit à la transmission de l’infection à VIH.

2.14.3 La réutilisation des aiguilles usagées non stérilisées

La contamination professionnelle; la transmission chez le personnel soignant

n’a été documentée que dans les cas d’exposition à du sang ou du liquide contenant de

façon visible du sang. Les accidents ayant entrainé une contamination par le VIH

s’étaient produits au cours des blessures et piqûre avec du matériel médicochirurgical

contaminé plus rarement ; il s’agissait d’une projection sur une peau lésée ou sur une

muqueuse, la transmission soignant soignée est exceptionnelle.

33
2.14.4 La transmission mère enfant (TME)

La TME du VIH peut survenir à différentes étapes de la grossesse (in utero,

intrapartum, au moment de l’accouchement). La contamination peut survenir aussi lors

de l’allaitement maternel.

Différents mécanismes interviennent dans la transmission qui parait

multifactorielle les facteurs liés au virus, des facteurs maternels, des facteurs liés à la

susceptibilité génétique de l’enfant, peuvent intervenir dans chacun des modes de

transmission.

 La transmission in utero, la possibilité d’infection in utero dans les semaines

précédant l’accouchement dans 1/3 des cas est connu de longue date par la mise

en évidence d’une virémie voire même des signes cliniques chez certains

enfants.

Il semble aujourd’hui que cette transmission a lieu essentiellement dans les

dernières semaines de la grossesse. Il est important de noter que la part relative de la

transmission in utero est augmentée lorsque la mère présente une charge virale élevée

ou un déficit immunitaire avancé.

2.14. 5 La transmission in utero précoce

La transmission dès le premier trimestre ou le deuxième trimestre a été évoquée

dans les anciennes études sur le fœtus issu d’interruption de grossesse. Il a même décrit

des anomalies du thymus fœtal superposable à celle des enfants atteints du SIDA.

Certaines études ont signalé un taux d’avortement supérieur à la norme chez les

femmes séropositives au VIH.

34
2.14.6 La transmission in utero tardive

Les études post-natales chez les enfants qui se révèleront infectés sont en faveur

d’une transmission et la contamination in utero a eu lieu chez un 1/3 de ces enfants.

2.14.7 La transmission intrapartum

La recherche du VIH par la PCR ou culture est négative à la naissance chez

environ 2/3 des enfants infectés. Il pourrait s’agir d’enfants infectés in utero mais dont

la charge virale est trop faible pour être détectée, qui s’élèverait secondairement du fait

de la stimulation antigénique de la vie extra utérine. Il semble maintenant acquis qu’il

s’agit véritablement d’enfants contaminés au cours de l’accouchement ; cela est

confirmé par l’étude ou la date présumée de la contamination était le jour de la

naissance chez 2/3 des enfants. Il est aussi proposé une contamination descendante des

infections in utero ou la PCR est positive dans les deux premiers jours des infections

intrapartum où elle ne devient positive que secondairement. Plusieurs travaux ont isolé

le VIH dans les sécrétions cervico-vaginales en dehors des règles, parmi lesquels on

peut citer celui de VOGT qui isole le VIH par culture des sécrétions génitales chez 4

femmes sur 14, celui de POMERNTH montra l’infestation de certaines cellules de la

sous muqueuse cervicale.

2.14.8 La transmission par le lait maternel

Le VIH peut être excrété dans le colostrum et dans le lait sous forme de

particules de cellules infectées. Mais il existe de nombreux biais possible du fait que les

femmes ayant allaité n’étaient pas comparable à celle qui ont pu choisir l’allaitement

artificiel. Le risque de transmission durant l’allaitement est en relation avec l’état

maternel, immunologique et virologique. Par ailleurs VAN Pierre et collaborateurs ont

35
montré la présence constante d’IgG, anti VIH, et l’inconstance d’IgA anti VIH et

relativement d’IgM anti VIH dans le lait maternel des femmes infectées .Une étude a

montré une augmentation de risque en cas de déficit maternel en vitamine A.

Enfin le risque de transmission augmente particulièrement en cas d’abcès

mammaire, une étude faite en Afrique du Sud a insisté sur le risque accru de

transmission lors d’un allaitement mixte par rapport à un allaitement exclusif au sein.

Les bébés qui étaient allaités et qui recevaient aussi du lait industriel avaient un taux de

contamination plus bas (18%) que les enfants qui n’avaient pas du tout été allaités

(19%) ou qui avaient été partiellement allaités (26%).Cohen,(1998).

2.15 Comment se prépare l’annonce pour l’adolescent ?

Comme l’ont cerné quelques recherches, la question de l’annonce de l’infection

au VIH est un enjeu important et il donne lieu à plusieurs stratégies. Ces patients

auraient ainsi appris leur statut infectieux avant l’âge de dix ans et certains d’entre eux

l’auraient découvert en lisant les notes des médicaments ou en regardant des émissions

de télévisions Trocme, Dollfus, Leveger, 2000 cité dans l’adolescence 2005. La

majorité était également au courant de la façon dont ils ont été infectés. L’annonce était

souvent faite par les parents qui pouvaient retarder le moment de cette révélation pour

plusieurs motifs. Parmi ceux-ci, des sentiments de culpabilité ou de honte pouvaient

intervenir, tout comme la crainte d’être rejetés. C’est pourquoi, l’annonce du statut VIH

ne se fait pas de but en blanc mais s’étend plutôt comme un processus, qui implique les

discussions en cours sur la maladie à mesure que l’enfant ou l’adolescent acquiert une

certaine maturité cognitive, sociale, émotionnelle et sexuelle.

36
 L’annonce complète : Il s’agit d’apporter des informations détaillées et des

connaissances précises sur le VIH.

 L’absence totale d’annonce : Il s’agit de garder totalement le secret autour du

diagnostic ; dans ce cas, on ne dit pas la vérité sur le diagnostic.

 L’annonce accidentelle : On révèle à l’enfant ou à l’adolescent son statut VIH

sans l’avoir préparé et de manière accidentelle. Ce type d’annonce est

généralement involontaire et survient lorsque des adultes discutent du

diagnostic, de VIH et qu’un enfant ou un adolescent surprend la conversation.

L’annonce accidentelle exige de l’agent de santé une annonce au moins

partielle de son statut VIH à l’enfant ou à l’adolescent. Il convient alors

d’évaluer dès que possible la disposition des parents/responsables à cet égard et

de discuter avec eux.

 La tromperie : On explique à l’enfant ou à l’adolescent que ses problèmes de

santé découlent d’une autre maladie ou de son comportement (le fait qu’il ne

mange pas suffisamment par exemple) ; la tromperie va souvent avec l’absence

d’annonce.

Pour annoncer sa séropositivité à un enfant ou un adolescent, il convient de

prendre en considération plusieurs limites et méthodes, en fonction de son âge. En voici

quelques exemples :

 Enfants de moins de 5 ans : à cet âge-là, un enfant est trop jeune pour

comprendre qu’il est atteint d’une maladie chronique. Il sait qu’il ne va pas

bien car il doit prendre des médicaments régulièrement. Il a besoin qu’un

responsable l’aide à prendre ses médicaments, à se rendre au centre de soins et

37
apprendre soin de sa santé. Il est possible qu’il n’aime pas aller aux

consultations à l’hôpital, mais qu’il ne soit pas capable d’exprimer librement

ses sentiments profonds. Il peut réagir de différents façon : en pleurant ou en se

montrant peu coopératif. Il ne parle pas beaucoup de l’avenir. Il n’est pas

capable de garder un secret.

 Enfants et adolescents âgés de 5 à 10 ans : un enfant ou un très jeune adolescent

de cet âge peut avoir conscience d’être malade et sentir que ce n’est pas une

bonne chose. Il pose plus de questions et attend des réponses. Il est

généralement las de la maladie et d’aller chez le médecin. Il peut culpabiliser

d’être malade et d’être un poids pour les autres. Il peut ne pas être capable de

garder un secret s’il est très jeune, mais à partir de 10 ans, on peut

habituellement lui demander de ne pas révéler quelque chose.

 Adolescents de plus de 12 ans : L’adolescent a des moyens d’obtenir des

réponses à ses questions. Il sait garder un secret et il est plus probable qu’il ne

divulgue pas sa séropositivité au VIH. Il comprend généralement la cause de la

maladie et des consultations cliniques fréquentes, mais peut rejeter l’idée de

prendre des médicaments à vie. Il peut y avoir des signes d’auto-stigmatisation.

Il fait attention à son apparence. Il peut être réceptif à de bons conseils et

devenir un soutien pour ses pairs, s’il est bien guidé et soutenu par son

entourage. Il pense à l’ avenir et veut avoir des relations avec ses pairs. Il

comprend ce qu’est la mort ; il a déjà été confronté au décès d’un membre de sa

famille et s’en souvient. (Glaser, 2018).

38
2.16 Informer l’adolescent sur sa séropositivité pour le VIH/Sida.

Le bon moment pour informer l’adolescent sur sa séropositivité pour le

VIH/Sida, c’est celui auquel l’enfant est prêt à recevoir et surtout à comprendre

l’information. Cela ne peut pas être « trop tôt » car l’enfant trop jeune ne perçoit pas ce

que signifie le VIH ; cela ne doit pas être « trop tard » car l’enfant peut se sentir trompé

s’il pense que les adultes lui ont caché une information qu’il a en réalité déjà assimilée.

En général, on considère qu’il est trop tôt avant 7 ans et trop tard après 14 ans, mais

entre les deux la marge est grande.

Afin de déterminer le bon moment pour le lui dire, l’idéal est d’avoir pu établir

une relation de confiance avec l’enfant et son entourage, de connaitre le niveau

d’information de l’enfant sur le VIH, les représentations qu’il s’en fait et ses attentes

vis-à-vis de ce que lui impose la maladie (Visites, médicaments,). Le dessin peut être

un bon outil pour faire s’exprimer les plus jeunes ou les enfants peu à l’aise avec la

parole. Le caractère de stigmatisation du VIH peut rendre la maladie particulièrement

difficile à porter et l’annonce devra être par conséquent bien encadrée.(Glaser,2018)

2.17 Difficultés rencontrées chez les adolescents (e) après l’annonce

Le VIH/sida touche l’enfant dans son corps et au niveau psychologique. Il impose

des remaniements psychologiques importants, source d’angoisse gênant son

développement et son intégration sociale. Cette annonce est culpabilisante pour eux et

on observe diverses réactions liées à l’angoisse de mort déjà présente : déni, culpabilité,

colère contre soi-même et/ou parfois dirigée vers le personnel soignant qui n’a pas pu

empêcher la transmission dans le cadre de la PTME (Aka Dago-Akribi, Sihe, 2003).

39
L’adolescent se culpabilise d’être malade qui soit d’origine de leurs parents. Mais à

l’heure de l’épanouissement sexuel, il leur en veut en même temps de lui avoir transmis

un virus mortel (cas de la transmission de la mère à l’enfant) et porte sur la mère un

regard très critique (Trocmé et al, 2002 ; Dolfus et al, 2006). Entre culpabilité et

angoisse, il peut s’avérer agressif pour s’affirmer malgré le VIH ou refuser de grandir

en ne s’investissant pas dans les activités sociales de son âge. Les conflits avec les

parents qui sont la figure d’autorité qu’il rejette, se manifestent sous la forme de

révolte, de culpabilité, de comportement marginal, comme pour s’affirmer, du refus de

prendre les médicaments pour s’opposer aux figures d’autorité ou se venger en les

faisant souffrir.

2.18 Comment faire la prise en charge des adolescents(es) nés(es) avec le


VIH/Sida.

Selon le rapport du: Conseil National de Santé (CNS, 2018) devant toute

découverte de séropositivité VIH chez un adolescent, il convient de rechercher des

circonstances anatomiques, sociales, familiales ou comportementales,

psychopathologiques ou psychiatriques susceptibles d’avoir favorisé la contamination.

La mise en place d’un suivi régulier est difficile dans ce contexte. Comme pour

tout sujet séropositif an VIH, le traitement anti-VIH doit être initié sans délai, quel que

soit le stade clinique ; le soutient à l’observance doit être particulièrement organisé dans

ce contexte. Au-delà de 18 ans, il est préférable de débuter un suivi en service adulte.

Dans ce cas, il est important de prendre en compte la vie du jeune patient, son degré de

maturité, le contexte de l’infection et de son diagnostic et le soutien familial. Se

propose souvent la question de l’information des parents chez les mineurs non

40
émancipés. Dans les cas où le refus par le jeune de se partager l’information aux parents

serait susceptible de compromettre une prise en charge urgente, le médecin peut

prodiguer des soins sans les informer, après avoir consigné dans le dossier les éléments

de cette décision et demande que le jeune soit accompagné par une personne de plus de

18 ans de son choix (loi du 4 mars 2002). Quel que soit le lieu du suivie, il est très

important d’assurer le dépistage et le suivie de l’ensemble des Infections sexuellement

transmissibles (IST). Une consultation et un suivi gynécologique incluant les besoins

contraceptifs des jeunes filles sont indispensables. S’agissant des garçons, les données

de l’examen clinique peuvent conduire à demander une consultation spécialisée

« IST ».

Dans les deux cas, la question de la prévention de la transmission à un ou une

partenaire devra être abordée notamment en termes d’usage du préservatif et de

prophylaxie post-exposition pour les partenaires. Par ailleurs, le médecin devra

anticiper le questionnement sur la procréation et les mesures possibles pour la

prévention de la transmission materno-fœtale du VIH. Un accueil spécifique sera

identifié, dans la mesure du possible, accompagné d’un environnement psychologique

et social adapté afin de permettre une prise en compte du traumatisme de l’annonce de

la séropositivité VIH.

2.19 Prévention de la transmission mère-enfant (PTME)

Prévention de la transmission mère a enfant du VIH :

Le Ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP, 2008) a établi des

directives pour la prévention de la transmission mère à l’enfant du VIH, qui doivent

être appliquées à tous les niveaux de soins.

41
Que la mère ait participé ou non à un programme de PTME, le MSPP

recommande que tous les nourrissons exposés au VIH reçoivent une prophylaxie

antirétrovirale.

Toute femme enceinte diagnostiquée VIH(+) doit être placée immédiatement

sous un protocole thérapeutique, quel que soit le terme de sa grossesse.

Chez l’enfant, la nevirapine sera utilisée à raison de 2mg/kg de poids en une

dose par jour et l’AZT 4mg/kg de poids 2 fois par jour. En cas de prématurité, l’AZT

sera utilisée à raison de 3mg/kg de poids 2 fois par jour.

2.20 Les facteurs de risque du TME

En dehors des aspects thérapeutiques

Facteurs maternels : 1) Charge virale plasmatique enlevée

2) Déficit immunitaire (CD4 bas)

3) Symptômes clinique liés au VIH/Sida

Facteurs viraux : 1) Virus VIH-1 (vs VIH-2)

Facteurs fœtaux : 1) Génétique (HLA, CCR-5)

2) Sexe féminin

3) Hypotrophie

Facteur placentaire : 1) Chorioamniotite bactérienne ou parasitaire

Facteurs obstétricaux : 1) Rupture prématuré des membranes

2) Accouchement prématuré

3) Infection génitale, MST

4) Gestes invasifs

Allaitement maternel : 1) Etat maternel (Sida, CV, CD4)

42
2) Charge virale élevée dans le lait mastite

Avec des aspects thérapeutiques

Facteurs maternels : 1) Charge virale plasmatique élevée

 TARV 2) Déficit immunitaire (DD4) bas

3) Symptômes clinique lies au VIH/Sida

Facteurs viraux : 1) Virus VIH-1 (vs VIH-2)

Facteurs fœtaux : 1) Génétique (HLA, CCR-5)

2) Sexe féminin

3) Hypotrophie

Facteur placentaire : 1) Chorioamniotite bactérienne ou parasitaire

Facteurs obstétricaux : 1) Rupture prématuré des membranes

 TARV a l’accouchement, 2) Accouchement prématuré

Césarienne programmée 3) Infection génitale, MST

4) Gestes invasifs

Allaitement maternel : 1) Etat maternel (Sida, CV, CD4)

 Allaitement artificiel 2) Charge virale élevée dans le lait mastite

 Prophylaxie post exposition chez le fœtus et le n.né. (Partisani, 2009)

2.21 Diagnostique de l’infection chez la TME

Le diagnostic de l’infection à VIH chez un enfant se fait différemment selon

l’âge auquel sont effectués les prélèvements sanguins.

 Diagnostique de l’infection à VIH-1 chez le nouveau-né: Le diagnostic utilise

les techniques de détection du virus puisque la présence d’anticorps maternels

empêche toute approche sérologique jusqu’à l’âge de 16-18 mois. La recherche

43
du virus peut se faire par PCR ADN à partir des cellules sanguines pour la

recherche de génome viral intégré, ou par détection de l’ARN VIH plasmatique

avec les techniques habituellement utilisées pour le suivi de patients

séropositifs. La recherche de virus par culture reste intéressante en cas de virus

atypiques ou variant non reconnus par les techniques moléculaires. Il s’agit le

plus souvent d’infections survenant chez des femmes d’origine africaine ; pour

faciliter le diagnostic chez le nouveau-né, il est parfois nécessaire d’adresser un

prélèvement maternel en cours de grossesse au laboratoire de virologie qui

réalisera le diagnostic, afin qu’il puisse sélectionner les techniques adaptées au

virus maternel avant de les appliquer aux échantillons de l’enfant (exemple :

Infection par un virus VIH- 1 groupe O)

 En l’absence de traitement de l’enfant, les sensibilités des deux techniques de

PCR ADN et ARN VIH plasmatique sont équivalentes. Pour poser le diagnostic

d’infection, il est nécessaire d’avoir deux prélèvement positifs, ce, quelle que

soit la technique utilisée. Inversement pour poser un diagnostic de non-

infection, il faut deux prélèvements négatifs.

 En cas de traitement préventif de la transmission virale, le diagnostic est peu

fiable tant que ce soit un traitement antirétroviral. Il faut donc deux

prélèvement négatifs hors période de traitement pour considérer un enfant

comme non infecté. Les prélèvements précoces, naissance et premières

semaines de vie, peuvent être informatifs en cas de résultats positifs, ils

permettent notamment d’affirmer une infection in utero en cas de positivité de la

naissance.

44
 En cas d’allaitement maternel, il est nécessaire de rechercher l’infection dans les

trois mois qui suivent l’arrêt définitif de l’allaitement. Cette situation peut se

rencontrer chez des nourrissons d’origine africaine.

 En cas d’infection à VIH-2, seuls les techniques de PCR ADN utilisant des

amorces spécifiques de VIH-2 sont à privilégier, du fait que la technique de

mesure de l’ARN VIH-2 plasmatique n’est pas évaluée dans le contexte du

diagnostic de l’enfant. Les mêmes règles de prescription que celles décrites pour

VIH-1, en soulignant la nécessite des deux prélèvements négatifs pour affirmer

une non infection et celle de deux prélèvements positifs pour un diagnostic

d’infection.

 Diagnostic de l’infection à VIH au-delà de l’âge de 18 mois : Les techniques

sérologiques permettent de détecter la réponse anticorps de l’enfant, elles

peuvent être utilisées selon le même algorithme que celui utilisé pour le

diagnostic de l’infection de l’adulte.www.microbes-edu.org / consulté le 5 juin

2019

2.22 Education thérapeutique chez les adolescents

L’éducation thérapeutique a, entre autres, pour objectif d’aider la personne à

conserver ‘ la sante’ et particulièrement la santé mentale, dans le cas d’une maladie

chronique. Si l’on reprend la définition de l’OMS, la santé mentale est un état de bien-

être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie,

accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie sa communauté.

Pour les adolescents séropositifs au VIH/sida, il est important de prendre en

considération le milieu de vie. L’adolescent n’est jamais seul à devoir faire face à sa

45
maladie. Il faut pouvoir lui parler avec franchise, tout en conduisant sa résilience, c’est-

à-dire : la capacité universelle que chaque personne, groupe ou communauté, à

prévenir, minimiser ou surpasser les effets dommageables de l’adversité pour qu’il

puisse conduire son avenir. Dans le contexte pédiatrique, l’éducation thérapeutique ne

s’adresse pas seulement à un individu, l’adolescent, mais a tout son entourage affectif.

Il est donc indispensable de travailler avec ‘ la famille’ car l’enfant est dépendant de

l’adulte qui le prend en charge. Wibault, (2007)

2.23 Traitement et prise en charge des adolescents

Comme souvent dans les maladies chroniques, les adolescents séropositifs au

VIH ne bénéficient pas d’une prise en charge spécifique et passent sans transition de

l’univers pédiatrique à celui des adultes. Pour les accompagner, l’association dessine-

moi un mouton les reçoit dans les ateliers spécialement élaborés pour eux.

www.doctissimo.fr/html/dossier/sida/article/ consulté le 24 juin 2019.

2.24 L’angoisse chez l’adolescent

L’existence de la maladie chronique chez l’enfant affecte profondément son

développement affectif, cognitif et relationnel. Elle est source d’une angoisse

notamment de mort aussi bien chez le patient que chez les parents. En effet, le VIH

chez l’enfant est reconnu pour entrainer des affections chroniques particulièrement

décourageantes et difficiles à traiter telles que des affections cutanées persistantes,

candidoses digestives à répétition, diarrhées chroniques et cachexies sévères (Eric,

2010). On peut noter un retard psychomoteur, du langage et divers troubles de

l’alimentation, du sommeil, des sphincters (énurésie). Si ces désordres ont une origine

somatique, ils sont reconnus en psychopathologies infantile comme pouvant être

46
consécutifs à une désorganisation psychologique (Mazet et al, 1988 ; Funck

Brentano, 1998). Ils exercent leurs effets indirectement par des perturbations induites

sur les relations affectives et sociales. Les difficultés des parents à exercer leurs

fonctions paternelles et maternelles, en raison de la fragilité de culpabilité et

d’impuissance, ne favorise ni le développement équilibré de l’enfant infecté par le VIH,

ni la construction de l’espace de la famille. Cette angoisse communicative le fragilise

psychologiquement par la crainte de perdre ses parents, en devenant autonome.

2.25 Les sentiments de culpabilités chez les mères

La révélation du diagnostic VIH de l’enfant est à l’origine d’un traumatisme

pour les parents (la mère). Cette annonce est culpabilisante pour eux et on observe

diverses réactions liées à l’angoisse de mort déjà présente : Déni, culpabilité, colère

contre soi-même et/ou parfois dirigée vers le personnel soignant qui n’a pas pu

empêcher la transmission dans le cadre de la PTME (Aka Dago-Akribi, Sihe, 2007). La

connaissance du statut de l’enfant initie parfois le test de sérologie VIH de la mère et de

la famille accroissant l’angoisse. De ce fait, la mère n’a plus la capacité d’être une

«bonne mère » qui étaye psychologiquement son enfant.

47
Chapitre III

Cadre Méthodologique

3.1. Introduction

Une étude quelle que soit sa nature nécessite la visite des lieux, avoir une

population, un milieu. Pour ce travail de recherche, ce chapitre est réservé au cadre

méthodologique de la recherche. Pour cela, nous allons présenter les différentes étapes

que nous avons suivies pour aboutir aux résultats. Il s’agit de : type de recherche, la

description de la zone de l’étude, la description de la population, de l’échantillon et du

type d’échantillonnage, l’identification des variables, l’instrument utilisé à la collecte

des données, la description du déroulement de la collecte des données, le mode de

présentation et analyse des données, l’interprétation des résultats.

3.2.Type de recherche

Cette recherche réalisée suivant l’approche quantitative est de nature descriptive

simple parcequ’elle a pour principal but d’analyser la prise en charge infirmière

administrée aux adolescents de 13 à 17 ans nés (e) avec le VIH/Sida à l’Hopital

Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain durant la période allant du mois de Janvier à

Mai 2019.

48
3.3 Description du contexte du déroulement de l’étude : HUIJLH

Sur le plan géographique, l’Hôpital Universitaire Maternité Isaïe Jeanty et Léon

Audain est situé à Cité soleil, une commune urbanisée, l’un des plus grands bidonvilles

de la capitale du pays, Port-au-Prince. La population est estimée à plus de 241. 055

habitants.

Sur le plan physique, l’Hôpital Universitaire Maternité Isaïe Jeanty et Léon

Audain a été créé en septembre 1946 par la mission médicale des Etats-Unis. Plus tard

en 1956, le gouvernement a créé une salle gynécologie. Ils ont servi plusieurs villes et

ont reçu approximativement 2700 patients par an. L’Hôpital Université Maternité Isaïe

Jeanty et Léon Audain est composé de 5 (cinq) médecins de service, 22 (vingt-deux)

infirmières, 22 (vingt-deux) auxiliaires. Le renforcement du staff offrant des services

d’éducation générale et de prévention telle que la planification familiale (PF). Des

infrastructures spécifiques sont bâties pour assister les soins en cas d’HIV et d’AIDS.

C’est un Hôpital Universitaire spécialisé en maternité, on y retrouve aussi : le

planning familial, une pédiatrie, des agents de terrain en santé communautaire, un

laboratoire médical, une salle gynécologique. L’administration de l’Hôpital

Universitaire Maternité Isaïe Jeanty et Léon Audain est composé: d’un directeur

médical, d’une infirmière en chef, d’une secrétaire et d’un comptable.

A nos jours, ce dit hôpital atteste que 7 000 femmes par année sont venues de

différentes cités et 226 patients dans le service responsable de la prise en charge des

personnes atteintes par le virus du Sida. Des groupes de support sont mis en place pour

supporter les femmes affectées par le virus de l’immuno déficience humaine (VIH).

49
3.4 Déscription de la population, de l’échantillon de l’étude et du type
d’échantillonnage

D’une manière générale, la population de l’étude constitue un élément clé et

fondamental car, elle permet de définir clairement le groupe ciblé dans le cadre de

l’étude. En effet, les personnes choisies dans le cadre de ce travail de recherche sont les

adolescents(es) de 13 à 17 ans qui sont nés (es) avec le VIH/Sida et les infirmières

évoluant à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain. À noter que la

population de l’enquête est constituée de vingt (20) infirmières travaillant dans le

CDV et de trente (30) adolescents (es).

À propos des infirmières les vingt (20) ont été choisies parce qu’elles sont les

seules à évoluer dans le service. Etant donné que ce nombre est inférieur à cent (100)

éléments, on a dû appliquer la théorie de Maurice Angers (1992) qui déclare ; «Quand

la population est de cent (100) unités, il faut mieux se renseigner sur le tout. »

Concernant les adolescents(es), le jour de l’enquête, on n’en a rencontré trente (30).

Puisque ce nombre ne dépasse pas cent (100) éléments, on a dû appliquer la théorie de

Maurice Angers (1992) qui déclare : « Quand la population est de cent (100) unités, il

faut mieux se renseigner sur le tout. » Dans ce cas, la population est confondue.

3.5 Critères d’inclusion et d’exclusion

Dans le cadre de ce travail :

Sont inclus seulement les adolescents(es) ayant 13 à 17 ans parce que nous estimons

que ce groupe parait plus fragile aux impacts du VIH/Sida.

Sont exclus ceux qui ont 12 ans et 18 ans.

50
3.6 Instruments utilisées à la collecte des données

D’après Fortin (2010), la fidélité et la validité sont deux caractéristiques

essentielles qui déterminent la qualité de tout instrument de mesure. Pour elle, la

fidélité propriété essentielle des instruments, désigne la précision et la connaissance des

résultats qu’ils fournissent. La validité d’un instrument de mesure démontre jusqu’à

qu’elle point l’instrument ou l’indicateur empirique mesure ce qu’il devrait mesurer. De

ce fait, pour collecter les donnés à la réalisation de ce travail de recherche, la

chercheuse à utilisée comme instrument à la collecte des données, deux (2)

questionnaires d’enquête dont l’un contenant dix-neuf (19) questions fermés adressé

aux infirmieres et l’autre, de quinze(15) questions fermées à l’endroit des

adoslescents(es).

3.7. Identification et operationalisation des variables

Dans le cadre de ce travail la chercheuse a identifié les variables suivants :

Les variables utilisées par la chercheuse pour les infirmimieres et les

adolescents(es) sont toutes présentées dans le questionnaire d’enquête, ce sont des

variables quantitatifs discrets et qualitatifs nominaux. Nous dressons deux (2) tableaux

pour identifier les types de variables utilisées dans l’étude. l’indicateur empirique

mesure ce qu’il devrait mesurer.

51
3.7.1 Tableau des valeurs des variables à l’étude concernant les infirmières

Variable Qualitative Quantitative

Ordinal Nominal Discret Continue

Statut matrimonial 

Tranche d’age 

Service infirmier 

Nombre d’année 

Seances de formation 

sur le VIH/Sida

Nombre 

d’adolescents (es)

nes (es) avec le

VIH/Sida recus

Comportement

professionnel face

aux adolescents(es) 

seropositif pour le

52
VIH/Sida

Performence lors de 

la prise en charge

face aux

adolescents(es)

VIH/Sida

Amabilite 

d’expliquer ce qu’est

le VIH/Sida aux

adolescents(es)

Raison 

d’apprehender les

soins lors de la prise

en charge

Mesure  

d’acompagnement

adoptees pour

maintenir les

abonnes avec le

VIH/Sida

53
Education 

therapeutique

Frequence pratiquer 

lors des seances

d’ETP

Confidentialite du 

statut serologique de

l’adolescent

Frequence 

d’education des

adolescents(es) des

precautions a prendre

sur la propagation du

virus

Adolescents se 

montre retissant a la

prise des

medicaments

Estimation de l’esprit 

d’empathie vis-à-vis

des adolescents

Capasite de maitrise 

de soi face aux

54
reactions des

adolescents

Capasite de mise en 

confiance face aux

adolescents

seropositifs pour le

VIH/Sida

3.7.2 Tableau des variables pour les adolescents(es)

Variable Qualitative Quantitative

Ordinal Nominal Discret Continue

Sexe 

Tranche d’age 

Niveau d’etude

Annonce de la 
maladie
Temps de la 
decouverte de la
maladie
Reaction face a 
cette nouvelle
Acceuil des 
infirmieres

55
Temps de 
frequentation de
ce service
Satisfaction de la 
politesse et de
l’amabilite du
personnel
soignant
Parler du 
VIH/Sida
Appreciation 
founir par
l’infirmiere
Appreciation du 
respect de
l’intimite lors de
votre consultation
Appreciation sur 
le respect et la
confidentialite
chez les
infirmieres
Attitude a l’egard 
de ce qui savent
que vous etes
porteur du VIH
Utiliter de créer 
de nouveaux
services pour
ameliorer votre
prise en charge

56
3.8. Description du déroulement de la collecte des données

Pour collecter les données nécessaires dans le cadre de ce travail de recherche

auprès de la population, la chercheuse a eu recours à un ensemble d’activités comme :

Une lettre de recommandation qui est livrée par le doyen des affaires académiques de

l’Université Adventiste D’Haïti (UNAH) pour les suites nécessaires. Ensuite, la

chercheuse s’est rendue à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty pour rencontrer les

responsables de ladite institution en question. Ces derniers l’ont référé auprès des

infirmières responsables du CDV qui lui a donné accès pour pouvoir recueillir des

informations nécessaires, auprès des adolescents et les infirmières responsables du

service après la distribution des questionnaires. En cas d’incomprehension d’une

question quelconque, des explications suplementaires ont été fournies. Après avoir

recueilli les questionnaires, nous avons fait le dépouillement, l’analyse des données et

l’interprétation des résultats.

3.9. Mode de présentation et d’analyse des données, d’interprétation des résultats.

Pour présenter, analyser et interpréter les résultats des donnés de ce travail de

recherche, nous avons utilisé la méthode d’analyse descriptive dans laquelle il y a des

fréquences absolues simple (ni), des fréquences relatives simples (hi) et des

pourcentages. Les données sont présentées dans des tableaux à l’aide des figures.

Selon Fortin (2010), présenter les données c’est accompagner le texte narratif de

tableaux et de figures illustrant les principaux résultats obtenus avec les différentes

analyses utilisées. Tandis que l’analyse des données c’est l’opération intellectuelles qui

consiste à examiner les données pour en dégager des constats par rapport au problème

57
de recherche. L’interprétation des résultats elle-même vise à donner un sens, une

signification à l’analyse des données.

Après chaque tableau, nous ferons l’analyse des données et nous ferons après

chaque figure l’interprétation des résultats.

58
CHAPITRE IV

ANALYSE ET INTERPRETATION

2.12Introduction

Pour donner plus de sens au travail, la chercheuse va présenter dans ce chapitre

les données recueillies et l’interprétation des résultats lors de l’enquête. Ainsi, elle

devient plus explicite dans son sujet et permet de bien cerner la problématique. Pour ce

faire, elle a mis en valeur les résultats obtenus lors de l’enquête sous forme de tableaux

et à l’aide des figures aux nombres de 34 numérotés dans l’ordre de 4.1 à 4.15 pour les

adolescents(es) et de 4.1 à 4.19 pour les infirmières. Dans le but de parvenir à une

conclusion judicieuse et la formulation des recommandations adéquates aux personnes

touchées.

59
Tableau des variables pour les adolescents

Tableau 4.1

Variable: Sexe des adolescents (es)

Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage


valide cumulé
Masculin 13 43.3 43.3 43.3
Féminin 17 56.7 56.7 100.0
Total 30 100.0 100.0
Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier

à mai 2019.

Selon les données du tableau 4.1, 43,3% de la population soit 13 éléments sont de sexe
masculin, 56,7% de la population soit 17 éléments sont de sexe féminin.
Fig. 4.1

D’après l’analyse du tableau ci-dessus, la majorité de la population (56,7%) sont de sexe


féminin.

60
Tableau 4.2

Variable : Tranche d’âge des adolescents (es)

Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage


valide cumulé
13 - 15 ans 22 73.3 73.3 73.3
16 - 17 ans 8 26.7 26.7 100.0
Total 30 100.0 100.0
Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier

à mai 2019.

Selon les données du Tableau 4.2, 73.3% de la population soit 22 éléments sont âgés de

13 à 15 ans, 26,7% de la population soit 8 éléments sont âgés entre 16 et 17 ans.

Fig. 4.2

Selon l’analyse des données du tableau 4.2, la majorité des adolescents (es) infectés du

VIH/Sida par la TME soit (73,3%) sont âgé de 13 à 15 ans Cela nous porte à dire que les

adolescents (es) enquêtés méritent beaucoup plus d’attention en terme de prise en

charge.

61
Tableau 4.3

Variable : Niveaux d'étude des adolescents(es) qui sont nés (es) avec le
VIH/sida
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Primaire 4 13.3 13.3 13.3
Secondaire 26 86.7 86.7 100.0
Total 30 100.0 100.0

Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier

à mai 2019.

Selon les données de ce tableau 13,3 % de la population soit 4 éléments sont aux

niveaux primaires, 86.7% de la population soit 26 éléments sont aux niveaux

secondaires.

Fig. 4.3

Selon l’analyse des données du tableau 4.3, la majorité de ces adolescents(es) sont au

niveau secondaire, ce qui permet de dire qu’ils sont plus aptes à recevoir les conseils

reçus.

62
Tableau 4.4

Variable: Annonce de la maladie

Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage


valide cumulé
Parents 22 73.3 73.3 73.3
Travailleur
8 26.7 26.7 100.0
social
Total 30 100.0 100.0

Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier

à mai 2019.

Selon les données analysées du Tableau 4.4, 73.3% de la population soit 22

éléments ont appris la nouvelle par leurs parents, 26.7% de la population soit 8 éléments

ont appris la nouvelle par un travailleur social.

Fig. 4.4

D’après l’analyse des données du tableau 4.4, la majorité des adolescents (es)

infectés par le VIH/Sida (73.3%) ont appris la nouvelle par leurs parents. Donc, leur cas

nécessite une prise en charge thérapeutique.

63
Tableau 4.5

Variable : Temps de la découverte de la maladie

Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage


valide cumulé
3 mois 6 20.0 20.0 20.0
6 mois 4 13.3 13.3 33.3
1 an 8 26.7 26.7 60.0
5 ans 10 33.3 33.3 93.3
10 ans et plus 2 6.7 6.7 100.0
Total 30 100.0 100.0
Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de

janvier à mai 2019.

D’après ce tableau ci-dessus, 20% de la population soit 6 éléments dont la


maladie a été découverte à 3 mois, 13% de la population soit 4 éléments dont la maladie
a été découverte a 6 mois, 1 an depuis 26,7% de la population soit 8 éléments ont
découvertes leur maladie, 33,3% de la population soit 10 éléments de la population ont
découvert leur maladie depuis 5 ans ,et enfin 6.7% de la population soit 2 éléments ont
découverts leur maladie, il y a 10 ans et plus.
Fig. 4.5

Selon l’analyse des données ci-dessus, la majorité de la population (33.3%) connait leur

séropositivité depuis 5ans. Cela nous fait comprendre que ces adolescents(es) sont à

risques d’attrapés d’autres infections opportunistes puisque c’est une maladie que

l’enfant devrait savoir plus précocement. Donc, ce cas nessecite une prise en charge

ponctuelle par l’éducation thérapeutique.

64
Tableau 4.6

Variable : Réaction des adolescents (es) face à cette nouvelle


Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Triste 8 26.7 26.7 26.7
Honte 4 13.3 13.3 40.0
Agressif (ve) 9 30.0 30.0 70.0
Deni 5 16.7 16.7 86.7
Idée de suicide 2 6.7 6.7 93.3
Repli sur soi 2 6.7 6.7 100.0
Total 30 100.0 100.0
Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier

à mai 2019.

Selon les données analysées du tableau 4.6, 26.7 % de la population soit 8 éléments

éprouves un sentiment de tristesse face à cette nouvelle, 13,3 % de la population soit 4

éléments sont honte, 30 % de la population soit 9 éléments se montrent agressives, 16,7

% de la population soit 5 éléments sont déni face à cette nouvelle, 6.7 % de la

population soit 2 éléments ont une idée suicidaire, 6.7 % de la population soit 2

éléments se repli sur soi

Fig.4.6

Selon les donnees du tableau ci dessus analysees , la majorite des adolescets(es)

enquetees(30%) se montre agressif donc une education lors de la prise en charge devrait

etre de mise.

65
Tableau 4. 7

4.7 Variable: Accueil des infirmiers (es)


Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Satifait (e) 4 13.3 13.3 13.3
Un peu
8 26.7 26.7 40.0
satisfait(es)
Non satisfait (e) 18 60.0 60.0 100.0
Total 30 100.0 100.0
Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de

janvier à mai 2019.

Selon les données du tableau 4.8, 13,3 % de la population soit 4 éléments sont satisfaits

de l’accueil faite par les infirmières, 26,7 % de la population soit 8 éléments sont un peu

satisfait de l’accueil, 60 % de la population soit 18 éléments ne sont pas satisfait de

l’accueil infirmière.

Fig. 4.7

D’après ce tableau ci-dessus la majorité des adolescents(es) (60%) ne sont pas

satisfaites de l’accueil.

66
Tableau 4.8

Variable : Temps de fréquentation de ce service


Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
3 mois 5 16.7 16.7 16.7
6 mois 3 10.0 10.0 26.7
1 an 12 40.0 40.0 66.7
5 ans 7 23.3 23.3 90.0
10 ans 3 10.0 10.0 100.0
Total 30 100.0 100.0
Selon le rapport du Tableau 4.8, 16.7% de la population soit 5 éléments sont 3

mois de fréquentations dans le service, 10% de la population soit 3 éléments ont 6 mois

de fréquentations dans le service, 40% de la population soit 12 éléments fréquentes le

service depuis 1 an, 23.3 % de la population soit 7 éléments ont 5 ans de fréquentations

dans le service, 10% de la population soit 3 éléments ont 10 ans et plus de fréquentation

dans le service.

Fig.8

Selon les données analyses dans ce tableau ci-dessus, la majorité des


adolescents(es) (40%) ont 1 an et plus de fréquentation dans le service. Cela voudrait
dire qu’ils n’ont pas vraiment une certaine ………………..

67
. Tableau 4.9

Variable : Satisfaction de la politesse et de l'amabilité du personnel soignant


Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Satisfait (e) 2 6.7 6.7 6.7
Un peu satisfait
10 33.3 33.3 40.0
(e)
Non satisfait (e) 18 60.0 60.0 100.0
Total 30 100.0 100.0
Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de

janvier à mai 2019

Selon le tableau 4,9, 6,7 % de la population soit 2 éléments sont satisfait de la

satisfaction de la politesse et de l’amabilité du personnel soignant, 33,3 % soit 10

éléments sont un peu satisfait de la satisfaction et l’amabilité du personnel soignant, 60

% de la population soit 18 éléments ne sont satisfaits de la politesse et l’amabilité du

personnel soignant

Fig.4.9.

Selon les données analysées du tableau ci-dessus, la majorité des adolescents(es)

enquêté (es) (60 %) de la population ne sont pas satisfaits de la politesse et l’amabilité

du personnel soignant

68
Tableau 4.10

Variables : Adolescents (es) déjà entendu parler du VIH/sida


Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Oui 12 40.0 40.0 40.0
Non 3 10.0 10.0 50.0
Pas vraiment 15 50.0 50.0 100.0
Total 30 100.0 100.0
Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de

janvier à mai 2019

Selon le tableau 4.10, 40 % de la population soit 12 éléments ont déjà entendu parler du

VIH/Sida, 10 % de la population soit 3 éléments n’ont pas entendu parler du VIH/Sida,

50 % de la population soit 15 éléments n’ont pas vraiment entendu parler du VIH/Sida.

Fig.4.10

Suivant les données graphiques du tableau 4.10 analysées, la majorité des

adolescents(es) (50 %) n’ont pas vraiment entendu parler du VIH/Sida.

69
Tableau 4.11

Variable : Appréciation des explications fournies par les infirmiers (e)


aux adolescents (es)
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Bien 11 36.7 36.7 36.7
Incommode 19 63.3 63.3 100.0
Total 30 100.0 100.0
Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de

janvier à mai 2019

Selon les données du tableau 4.11, 36,7 % de la population soit 11 éléments apprécies

bien des explications fournies par les infirmières aux adolescents(es), 63,3 % de la

population soit 19 éléments trouve incommode l’appréciation des explications fournies

par les infirmières aux adolescents(es).

Fig. 4.11

Selon les données de ce tableau ci-dessus analysées, La majorité des adolescents(es)

trouve incommode l’appréciation des explications fournies envers eux par les

infirmières.

70
Tableau 4.12

Appréciation du respect de l'intimité lors de la consultation


Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Satisfait (e) 8 26.7 26.7 26.7
Un peu satisfait
22 73.3 73.3 100.0
(e)
Total 30 100.0 100.0
Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de

janvier à mai 2019

Selon l’analyse des données du Tableau 4.12, 26,7% de la population soit 8 éléments

sont satisfaits de l’appréciation du respect de l’intimité lors de la consultation, 73,3% de

la population soit 22 éléments ne sont pas vraiment satisfaits (e) de l’appréciation du

respect de l’intimité lors de la consultation.

Fig. 4.12

D’après l’analyse des données ci-dessus, la majorité des adolescents (es) infectés(es)

(73,3%) n’apprécie pas le respect de l’intimité lors de la consultation, tout ceci explique

qu’il existe une faille au niveau de la prise en charge.

71
Tableau 4.13

Variable : Appréciation sur le respect et la confidentialité chez les infirmiers (es) du service
Modalité Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Satisfait (e) 6 20.0 20.0 20.0
Un peu satisfait
24 80.0 80.0 100.0
(e)
Total 30 100.0 100.0
Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de

janvier à mai 2019

Selon le tableau ci-dessus, 20% de la population soit 6 éléments ne sont pas satisfait (e)

de l’appréciation sur le respect et la confidentialité chez les infirmières du service, 80%

de la population soit 24 éléments ne sont pas totalement satisfait (e) de l’appréciation sur

le respect et la confidentialité chez les infirmiers (es) du service.

Fig. 4.13

D’après l’analyse des données du tableau 4.13, la majorité de la population n’est pas

vraiment satisfait (e) de l’appréciation du respect et da la confidentialité chez les

infirmières du service. Alors ce que le respect et la confidentialité est la principale clés

lors de la prise en charge d’une adolescente infecté par le VIH/sida.

72
Tableau 4.14
Variable : Attitude à l'égard de ceux qui savent que vous êtes porteur
du VIH
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Rejet 6 20.0 20.0 20.0
Indifferenc
22 73.3 73.3 93.3
e
Abandon 2 6.7 6.7 100.0
Total 30 100.0 100.0

Selon l’analyse des données ci-dessus 205 de la population soit 6 éléments se sentent a
l’égard de ceux qui savent qu’ils sont porteur du VIH, 73,3% soit 22 éléments sentais
une indifférence a l’égard de ce qui savent qu’ils sont porteur du VIH, 6,7% de la
population soit 2 éléments se sentait abandonner face aux personnes qui savent qu’ils
sont porteur du VIH.

Fig.

Selon l’analyse des données du Tableau 4.14, toute les adolescents (es) infectées par le

VIH/sida 73,3% ont une attitude d’indifférence à l’égard de ce qui savent qu’ils sont

porteur du VIH, une bonne prise en charge doivent les aider à combattre cette attitude.

73
Tableau 4.15

Variable: Utilité de créer de nouveau services pour améliorer la


prise en charge
Modalité Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Très utile 28 93.3 93.3 93.3
Peu utile 2 6.7 6.7 100.0
Total 30 100.0 100.0
Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de

janvier à mai 2019

Selon les donnes du Tableau 4.15, 93.3% de la population soit 28 éléments trouvent très

utile de créer de nouveau service pour améliorer la prise en charge, 6.7% de la

population soit 2 éléments trouvent peu utile de créer de nouveau service pour améliorer

la prise en charge.

Fig. 4.15

D’après les données du tableau ci-dessus, la majorité de la population trouve très utile

de créer de nouveau service pour améliorer la prise en charge, en vue d’aider les

adolescents(es) à se protéger pour éviter les infections opportunistes liées aux VIH/Sida.

74
Variables des tableaux pour les infirmières.

Tableau 4.16

Variable: Statut matrimonial


Modalité Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Veuve 2 10.0 10.0 10.0
Mariée 13 65.0 65.0 75.0
Célibataire 5 25.0 25.0 100.0
Total 20 100.0 100.0

Source: Enquête réalisée à L’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de


janvier à mai 2019.

Selon les données du tableau 4.16, 10% de la population soit 2 éléments sont veuves,

65% de la population soit 13 éléments sont mariées, 25% de la population soit 5

éléments sont célibataires.

Fig. 4.16

Suivant l’analyse des données ci-dessus, la majorité des infirmières enquêtées (65 %)

sont mariées.

75
Tableau 4.17

Variable: Trache d’âge des infirmières


Modalité Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Moins de 30
6 30.0 30.0 30.0
ans
31 a 36 ans 10 50.0 50.0 80.0
37 a 40 ans 2 10.0 10.0 90.0
40 ans et plus 2 10.0 10.0 100.0
Total 20 100.0 100.0

Source: Enquête réalisé à L’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier
à mai 2019.

Selon les données du tableau 4,2 30 % de la population soit 6 éléments ont moins de 30

ans, 50 % de la population soit 10 éléments ont 31 à 36 ans, 10 % de la population soit 2

éléments ont 37 à 40 ans, 10 % de la population soit 2 éléments ont 40 ans et plus.

Fig. 4.2

Suivant l’analyse des données du tableau 4.2, la majorité des infirmières enquêtées (50

%) à une tranche d’âge comprise entre 31 à 36 ans.

76
Tableau.4.18
Variables: Services infirmières
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé

counseling pediatrique 6 30.0 30.0 30.0


Unité psychosociale 9 45.0 45.0 75.0
Services soins et 5 25.0 25.0 100.0
traitements
Total 20 100.0 100.0
Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de

janvier à mai 2019.

Selon les données de ce tableau, 30 % de la population soit 6 éléments travaillent dans le

counseling pédiatrique, 45% de la population soit 9 éléments travaillent dans l’unité

psychosociale, 25 % de la population soit 5 élément travaillent dans le service soins et

traitements.

Fig. 4.18

Suivant l’analyse des données ci-dessus, la majorité des infirmières (45 %) travaille dans

l’unité psychosociale. Cela nous montre qu’il existe une faille puisque la plus forte

devrait être dans le service counseling pédiatrique afin d’orienter, informer, soutenir, et

aider les adolescents(es) dans leurs prise de médicaments et d’accepter de vivre avec

leur séropositivité pour le VIH/Sida.


77
Tableau : 4.19

Variable: Nombre d’année

Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage


valide cumulé
six mois 6 30.0 30.0 30.0
un an 4 20.0 20.0 50.0
cinq ans 7 35.0 35.0 85.0
dix ans et
3 15.0 15.0 100.0
plus
Total 20 100.0 100.0

Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de

janvier à mai 2019

Selon les données de ce tableau 30% de la population soit 6 éléments ont six mois dans

un service, 20 % de la population soit 4 éléments ont un an dans un service, 35 % de la

population soit 7 éléments ont cinq ans dans un service, 15 % de la population soit trois

éléments ont dix ans et plus dans un service

Fig. 4.19

Selon les données analysées plus haut, la majorité des infirmières (35 %) n’ont pas

vraiment beaucoup d’années de travail à l’hôpital.

78
Tableau 4.20
Variables: Séances de formation sur le VIH/Sida
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Oui 7 35.0 35.0 35.0
Non 13 65.0 65.0 100.0
Total 20 100.0 100.0

Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier

à mai 2019.

Selon les données de ce tableau, 35 % de la population soit 7 éléments ont reçu une

séance de formation sur le VIH/Sida, 65 % de la population soit 13 éléments n’ont pas

reçu une séance de formation sur le VIH/Sida.

Fig.4.20

Suivant les données graphiques du tableau 4.5 analysées, la majorité des infirmières

(65%) n’ont encore reçu une séance de formation sur le VIH/Sida. Cela nous permet de

faire comprendre que la population enquêtée ne serait pas trop en mesure d’administrer

une prise en charge avec efficacité et efficience.

79
Tableau 4.21
Variable : Nombre d'adolescents(es) ne (es) avec le VIH/sida reçus
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
1-5 3 15.0 15.0 15.0
6-9 4 20.0 20.0 35.0
10 et plus 13 65.0 65.0 100.0
Total 20 100.0 100.0
Selon les données de ce Tableau, 15% de la population soit 3 éléments sont reçus durant

les mois de janvier à mai 2019, 20% de la population soit 4 éléments sont reçus durant

les mois de janvier à mai 2019 ,65% de la population soit 13 éléments sont reçus durant

les mois de janvier à mai 2019.

Fig. 4.21

L’analyse de ce tableau ci-dessus nous permet de dire que la majorité des adolescents

(65%) sont reçus dans le service.

80
Tableau 4.22

Variable : Comportement professionnel face aux adolescents (es)


séropositif pour le VIH/Sida
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Oui 3 15.0 15.0 15.0
Non 17 85.0 85.0 100.0
Total 20 100.0 100.0

Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier
à mai 20109.

Selon les données de ce tableau 15% de la population soit 3 éléments disent que le

VIH/Sida conditionne leur comportement professionnel face aux adolescents(es)

séropositifs pour le VIH/Sida, 85% soit 17 éléments disent que le VIH /Sida ne

conditionne leur comportement professionnel face aux adolescents(es) Séropositifs pour

le VIH/Sida.

Fig.4.22

Selon les données analysées plus haut la majorité des infirmières enquêtées (85%)

répond négativement sur les conditions de leur comportement professionnel face aux

adolescents(es) séropositifs pour le VIH/Sida.

81
Tableau 4.23
Variable : Performance lors de la prise en charge face aux
adolescents(es) VIH/sida
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé

Bien 7 35.0 35.0 35.0

Parfait 4 20.0 20.0 55.0

Incommode 9 45.0 45.0 100.0

Total 20 100.0 100.0


Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier à mai 20109.
Selon les données de ce tableau, 35 % de la population soit 7 éléments dont la

performance lors de la prise en charge face aux adolescents(es) VIH/Sida est bien, 20 %

de la population soit 4 éléments dont la performance est parfaite, 45 % de la population

soit 9 éléments dont leurs performances sont incommodent.

Fig. 4.23

Compte tenu de l’analyse de ce tableau ci-dessus la majorité des infirmières (45

%) sont incommodes dans leur performance lors de la prise en charge face aux

adolescents(es) séropositif pour le VIH/Sida. Une meilleure performance du côté des

infirmières devrait être de mise pour l’amélioration de la pratique infirmière et le bien-

être des adolescents(es) lors de la prise en charge infirmière.

82
Tableau 4.24
Variable: Amabilité d'expliquer ce qu'est le VIH/Sida aux
adolescents(es)
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Toujours 6 30.0 30.0 30.0
Jamais 2 10.0 10.0 40.0
Parfois 12 60.0 60.0 100.0
Total 20 100.0 100.0

Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire et Léon Audain Isaïe Jeanty de janvier
à mai 20109.

Selon les données de ce tableau, 30% de la population soit 6 éléments ont toujours

l’amabilité d’expliquer ce qu’est le VIH/Sida aux adolescents (es), 10% de la

population soit 2 éléments n’ont jamais l’amabilité d’expliquer ce qu’est le VIH/Sida

aux adolescents(es), 60% de la population soit 12 éléments ont parfois l’amabilité

d’expliquer ce qu’est e VIH/Sida aux adolescents(es).

Fig. 4.24

Selon les données analysées de ce tableau ci-dessus, la majorité des infirmières (60%)

ont parfois l’amabilité d’expliquer ce qu’est le VIH/Sida aux adolescents. Donc, on peut

constater un manque d’éducation sur le VIH/Sida chez les adolescents lors de la prise en

charge.

83
Tableau 4.25

Variable: Raison d'appréhender les soins lors de la prise en


charge
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Oui 13 65.0 65.0 65.0
Non 7 35.0 35.0 100.0
Total 20 100.0 100.0

Source: Enquête réalisée à L’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de


janvier à mai 2019.

Selon les données de ce tableau 65% de la population soit 13 éléments avouent des

raisons d’appréhender les soins lors de la prise en charge, 35% de la population soit 7

éléments sont contre les raisons d’appréhender les soins lors de la prise en charge.

Fig.4.25

D’après l’analyse des données ci-dessus, la majorité des infirmières enquêtées (65%)

sont pour l’appréhension des soins lors de la prise en charge. Ce qui explique une

certaine angoisse chez les adolescents lors des visites en service soins et traitements

84
Tableau: 4.26

Variable: Mesures d'accompagnement adoptées pour maintenir les abonnes avec le


VIH/Sida
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Accompagnement
5 25.0 25.0 25.0
psychologique
Accompagnement
6 30.0 30.0 55.0
thérapeutique
Education socio-économique 9 45.0 45.0 100.0
Total 20 100.0 100.0
Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier
à mai 2019

Selon les données de ce tableau, 25 % de la population soit 5 éléments adopte une

mesure d’accompagnement psychologique, 30 % de la population soit 6 éléments

adoptes une mesure d’accompagnement thérapeutique, 45 % de la population soit 9

éléments adoptes une mesure d’éducation socio-économique.

Fig. 4.26

D’après l’analyse des données ci-dessus, la majorité des infirmières (45 %) adopte une

mesure d’accompagnement d’éducation socio-économique. Ce qui montre que les

infirmières n’encouragent pas les adolescents sur le plan thérapeutique afin de les aider

à conserver leur santé, plus particulièrement leur santé mentale.

85
Tableau: 4.27

Variables: Education thérapeutique

Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage


valide cumulé
Oui 8 40.0 40.0 40.0
Non 12 60.0 60.0 100.0
Total 20 100.0 100.0

Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon


Audain de janvier à mai 2019

Selon les données de ce tableau 40 % de la population soit 8 éléments

Font l’éducation thérapeutique lors de la prise en charge, 60% de la population soit 12

éléments ne font pas l’éducation thérapeutique lors de la prise en charge.

Fig.4.27

Selon les données graphiques de ce tableau, la majorité des infirmières (60%) ne fait pas

l’éducation thérapeutique lors de la prise en charge. Ce qui nous laisse comprendre

pourquoi les adolescents ne parlent pas avec franchise et se sentent souvent mise de cote

face à la communauté.

86
Tableau 4. 28

Variable : Fréquence pratiqué lors des séances d’ETP

Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage


valide cumulé
3 fois par semaine 4 20.0 20.0 20.0
Occasionnellement 13 65.0 65.0 85.0
Jamais 3 15.0 15.0 100.0
Total 20 100.0 100.0
Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier

à mai 2019.

Selon les données de ce tableau 20 % de la population soit 4 éléments pratique les

séances d’ETP 3 fois par semaine, 65 % de la population soit 13 % pratique

occasionnellement les séances d’ETP, 15 % de la population soit 3 éléments ne pratique

jamais les séances d’ETP.

Fig.4.28

Selon la donnée analysée du tableau ci-dessus, la majorité des infirmières (65 %)

pratiquent occasionnellement les séances d’ETP.

87
Tableau : 4.29

Variable : Confidentialité du statut sérologique de l'adolescent

Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage


valide cumulé
Toujours dans l'anonymat 6 30.0 30.0 30.0
Parfois 12 60.0 60.0 90.0
Jamais 2 10.0 10.0 100.0
Total 20 100.0 100.0
Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier

à mai 2019.

Selon les données analysées de ce tableau ci-dessus 30 % de la population soit 6

éléments garde toujours dans l’anonymat le statut sérologique de l’adolescent(es), 60 %

de la population soit 12 éléments garde parfois le statut sérologique de l’adolescent(es),

10 % de la population soit 2 éléments ne garde jamais le statut sérologique de

l’adolescent(es).

Fig. 4.29

Selon les données graphiques de ce tableau, la majorité des infirmières (60 %) garde

parfois le statut sérologique de l’adolescent (es). Ce qui nous montre pourquoi les

adolescents se sentent dans l’angoisse et coupable après l’annonce de leur statut

sérologique.

88
Tableau : 4.30

Variable : Fréquence d'éducation des adolescents(es) des précautions à prendre


sur la propagation du virus.

Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage


valide cumulé

Parfois 4 20.0 20.0 20.0


Jamais 13 65.0 65.0 85.0
Occasionnellement 3 15.0 15.0 100.0
Total 20 100.0 100.0
Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier

à mai 2019.

Selon les données de ce tableau 20% de la population soit 4 éléments ont éduqué les

adolescents(es) sur des précautions à prendre sur la propagation du virus, 65 % de la

population soit 13 éléments n’ont jamais éduqué les adolescents(es), 15 % de la

population soit 3 éléments fait Occasionnellement l’éducation des adolescents(es)

Fig.4.30

D’après l’analyse des données ci-dessus, la majorité des infirmières (65 %) ne peuvent

éduquer les adolescents(es) sur la propagation du virus, ce qui permet de comprendre

qu’ils ne sont pas au courant de leur maladie.

89
Tableau 4.31
Variable : Adolescents(es) se montre réticents à la prise des médicaments
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Se référer à l'unité
11 55.0 55.0 55.0
psychosociale
Faire une série de counseling 5 25.0 25.0 80.0
Les renvoyés a domiciles 4 20.0 20.0 100.0
Total 20 100.0 100.0
Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier

à mai 2019.

Selon les données de ce Tableau ,55% de la population soit 11 éléments les réfèrent a

l’unité psychosociale, 25% de la population soit 5 éléments entretient une série de

counseling, 20 % de la population soit 4 éléments les renvoient à leurs domiciles.

Fig.4.31

D’après l’analyse des données ci-dessus, la majorité des infirmières (55%) les référents

à l’unité psychosociale.

90
Tableau 4.32

Variable: Estimation de l'esprit d'empathie vis-à-vis des


adolescents(es)
Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Exellent 4 20.0 20.0 20.0
Bien 6 30.0 30.0 50.0
Passable 10 50.0 50.0 100.0
Total 20 100.0 100.0
Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier à mai 20109.

Selon les données de ce tableau, 20 % de la population soit 4 éléments s’estime excellent


de l’esprit d’empathie vis-à-vis des adolescents, 30 % de la population soit 6 éléments
s’estime bien leur esprit d’empathie, 50 % de la population soit 10 éléments s’estime
passable leur esprit d’empathie.

Fig.4.32

D’après l’analyse des données ci-dessus, la majorité des infirmières enquêtées (50%)

s’estime passable face à leurs empathies vis-à-vis des adolescents (es).

91
Tableau 4.33

Variable : Capacité de maitrise de soi face aux rections des adolescents(es)

Modalités Effectifs Pourcentage Pourcentage Pourcentage


valide cumulé
Bien 7 35.0 35.0 35.0
Assez-bien 13 65.0 65.0 100.0
Total 20 100.0 100.0

Source: Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de janvier
à mai 2019.

Selon les données de ce tableau, 35 % de la population soit 7 éléments ont une bonne

capacité de maitrise de soi face aux réactions des adolescents(es), 65 %de la population

soit 13 éléments sont assez- bien prouvé leur capacité de maitrise de soi face aux

réactions des adolescents(es).

Fig.4.33

Selon les données du tableau 4.18 analysées, La majorité des infirmières soit 65 %

prouvent assez bien leur capacité de maitrise de soi face aux réactions des

adolescents(es).

92
Tableau : 4.34

Variable : Capacité de mise en confiance face aux adolescents(es)


séropositifs pour le VIH/Sida
Modalités Pourcentage Pourcentage Pourcentage
valide cumulé
Excellent 4 20.0 20.0 20.0
Bien 7 35.0 35.0 55.0
Passable 9 45.0 45.0 100.0
Total 20 100.0 100.0

Source : Enquête réalisée à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain de


janvier à mai 2019

Selon les données de ce tableau, 20 % de la population soit 4 éléments ont une

excellente capacité de mise en confiance face aux adolescents(es) séropositifs pour le

VIH /Sida, 35 % de la population soit 7 éléments s’évaluent bien leur capacité, 45 % de

la population soit 9 éléments s’estime passable d’évaluer leur capacité de mise en

confiance face aux adolescents(es)

Fig. 4.34

Suivant l’analyse des données ci-dessus, la majorité des infirmières enquêtées (45 %) se

montrent passable d’évaluer leur capacité de mise en confiance face aux adolescents(es).

Ce qui explique un manque de confidentialité des adolescents(es) face aux infirmières.

93
CHAPITRE V

DISCUSSION, CONCLUSION, IMPLICATIONS ET RECOMMADATIONS

5.1 Introduction

Au terme de ce travail de recherche visant à analyser l’état de la prise en charge

infirmière administrée aux adolescents(es) nés(es) avec le VIH/Sida, il nous est un

impératif de présenter la discussion des résultats, la conclusion, les implications, et les

recommandations.

5.1 Discussion

Cette étude est de nature descriptive simple car elle nous permet d’élaborer notre

travail de recherche sur la prise en charge infirmière des adolescents(es) nés(es) avec le

VIH/Sida. Apres la cueillette des informations et le traitement des données,

l’investigatrice est en mesure de présenter les résultats de l’étude tout en les comparant

aux écrits déjà énoncés des auteurs cités dans le cadre théorique de la recherche de ce

travail.

Considérons l’objectif 1 : Montrer le niveau de connaissance des adolescents(es) nés(es)

avec le VIH /Sida.

En considérant les tableaux 4.4, 4.6, 4.10, 4.11, on constate que la majorité des

adolescents(es) nés(es)avec le VIH/Sida n’a pas un niveau de connaissance sur le

VIH/Sida. Cela pourrait faire croire qu’il existe un risque majeur, suivant ce qu’a

rapporté le programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA, 2014,4e

94
paragr.) Il existe un besoin urgent de s’assurer que les adolescents vivant avec le VIH

prennent connaissances de leur état sérologique et aient accès à des programmes de

traitement et de soins anti-VIH efficaces et de qualité. En outre, les adolescents sont

confrontés à des problèmes spécifiques dans l’observance du traitement anti-VIH, à

l’absence de soutien pour la divulgation de leur état et à l’absence d’informations

concernant leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs.

Considérons l’objectif 2: Indiquer les techniques que les infirmières peuvent utiliser

pour annoncer aux adolescents(es) leur statut sérologique pour le VIH/Sida.

En considérant les tableaux 4.7, 4,9, 4.28, 4.34, Vue le niveau d’étude des

adolescents(es) les infirmières pouvait utilisés d’autres méthodes tout en considérants

des limites est-ce pourquoi Elizabeth Glaser dans son livre intitulé pediatric AIDS

Foundation, 2018 affirme que les adolescents(es) de plus de 12 ans ont des moyes

d’obtenir des réponses à ses questions ils savent garder un secret et il est plus probable

qu’ils ne divulguent pas leur séropositivité au VIH.

Considérons l’objectif 3: Démontrer la qualité de la prise en charge infirmière chez les

adolescents(es) nés(es) avec le VIH/Sida a l’Hopital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon

Audain

En considérant les tableaux: 4.10, 4.20, 4.24, 4.26, 4.27, 4.29, 4,30, 4.32, 4.34,

nous montre que l’éducation reste invisible et la performance des infirmières lors de la

prise en charge est incommode. Par contre le rapport du Conseil National du Sida (CNS,

2018), déclare qu’il est important de prendre en compte la vie du jeune patient, son

degré de maturité, le contexte de l’infection et de son diagnostic et le soutien familial,

d’où un accueil spécifique sera identifié, dans la mesure du possible. Par ailleurs, le

95
médecin devra anticiper le questionnement sur la procréation et les mesure possibles

pour la prévention de la transmission materno-fœtale.

Suivant la proposition des auteurs sur la prise en charge infirmière des

adolescents(es) nés(es) avec le VIH/Sida, nous pouvons dire qu’il existe un lien entre

ceux qu’on rapporte les adolescents(es) et les infirmières faisant partie de l’enquête. De

cette dernière, nous pouvons dire qu’il existe une faille lors de la prise en charge que les

infirmières administrent aux adolescents(es).

5-2 Conclusion

Parvenue au terme de la réalisation de ce travail, l’investigatrice tend à présenter

les différentes étapes qu’elle a parcourues pour aboutir aux résultats. De prime abord,

elle se propose de mettre en évidence: La prise en charge infirmières chez les

adolescents(es) nés(es) avec le VIH/Sida à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon

Audain.

Tout adolescent ne de mère séropositif pour le VIH/Sida visitant l’Hôpital se

doit de recevoir des soins holistiques. Curieuse par cette situation qui mérite beaucoup

de prévenance parce qu’elle concerne les adolescents représentant le groupe le plus à

risque, le plus fragilisé par une période se caractérisant par un rythme de croissance

élevé, la chercheuse se demande : Quel est l’état de la prise en charge infirmière

administrée aux adolescents(es) de 13 à 17 ans nés (es) avec le VIH/SIDA à l’Hôpital

Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain durant la période allant de janvier à mai

2019 ?

Pour répondre à cette interrogation, au regard du problème ainsi présenté, la

chercheuse se donne pour mission de poursuivre les objectifs suivants:

96
4. Montrer le niveau de connaissance des adolescents(es) nés (e) avec le

VIH/Sida.

5. Indiquer les techniques que les infirmières peuvent utiliser pour annoncer aux

adolescents(es) leur statut sérologique pour le VIH/Sida.

6. Démontrer la qualité de la prise en charge infirmière chez les adolescents(es)

nés (es) avec le VIH/Sida à l’Hôpital Universitaire Isaïe Jeanty et Léon

Audain

Cette recherche réalisée suivant l’approche quantitative est de nature descriptive

simple parcequ’elle a pour principal but d’analyser la prise en charge infirmière

administrée aux adolescents de 13 à 17 ans nés (e) avec le VIH/Sida à l’Hopital

Universitaire Isaïe Jeanty et Léon Audain durant la période allant du mois de Janvier à

Mai 2019.

Cette enquête révèle que :

- La majorité des adolescents(es) infectés ont appris la nouvelle par leurs parents.

- La majorité des adolescents(es) enquêtés(es) se montrent agressifs face à la

nouvelle.

- La majorité des adolescents trouvent incommode l’appréciation des explications

fournies par les infirmières.

- La majorité des adolescents(es) n’ont pas entendu parler du VIH/Sida.

- La majorité des adolescents(es) ne sont pas satisfaits de l’accueil.

- La majorité des adolescents(es) enquêtés(es) ne sont pas satisfaits de la politesse

et l’amabilité du personnel soignant.

- La majorité des infirmières pratique occasionnellement l’éducation thérapeutique

97
- La majorité des infirmières enquêtées se trouvent passable leur capacité de mise

en confiance face aux adolescents(es)

- La majorité des infirmières enquêtées sont pour l’happreandassion lors de la

prise en charge

- La majorité des infirmières n’ont pas encore reçu de séances de formation sur le

VIH

Fort des résultats sus- mentionnés, on est en mesure de conclure que la prise en

charge prodiguée par les infirmières face aux adolescents(es) nés(es) avec le VIH/sida,

n’a pas été tout à fait de qualité et qu’il est une obligation pour les instances concernées

d’appliquer les suggestions produites dans le travail afin que les enfants puissent

connaitre un lendemain meilleur sur le plan sanitaire et intellectuel. Après avoir réalisé

ce travail, l’enquêteuse éprouve un peu de satisfaction. Néanmoins, elle pense que cette

étude servira de source de documentation pour d’autres chercheurs voulant se prononcer

sur le niveau de connaissance des infirmières vis-à-vis de la prise en charge administrée

des adolescents séropositifs pour le VIH/sida.

5.3 Implications de l’étude

Il ressort de la problématique de l’étude, en tenant compte des écrits de certains auteurs,

que le Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est un type de virus qui peut causer

une maladie mortelle appelée Sida. C’est une pathologie qu’on devrait avoir une marque

d’attention particulière.

Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, 2017) le terme

sida s’applique aux stades les plus avancés de l’infection à VIH, définis par la survenue

de l’une ou de plusieurs des vingt infections opportunistes ou cancers liés au VIH.

98
Nombreux sont les adolescents(es) qui trouve incommode, l’accueil, la performance, et

le respect de la confidentialité des infirmières à leurs égards ce que nous rapporte

différents tableaux lors de l’enquête. Rares sont les adolescents(es) qui sont au courant

de leur statut sérologique et d’un niveau de connaissance sur le terme VIH/sida. Les

professionnels de santé doit avoir une certaine ouverture d’esprit et fait preuve de

professionnalisme et maintenir des points nécessaire et avoir plus de stratégie pour

maintenir les adolescents(es) à participer pleinement et avec franchise lors de la prise en

charge infirmière. Sinon, le problème du virus de l’immuno déficience humaine (VIH)

restera une pandémie qui causera la mort de plus d’un.

4.5 Recommandation

L’élaboration d’un tel travail de recherche revêt de l’intérêt pour les infirmières

appelées à prodiguer des soins adéquats lors de la prise en charge. Par surcroît, les

recommandations qui y sont élaborées serviront d’assise aux différentes entités

concernées plus spécifiquement aux infirmières sur la qualité de la prise en charge

administrée aux adolescents nés de mère séropositifs pour le VIH/sida.

Arrivée au terme de ce travail de recherche et considérant les différents résultats

obtenus, la chercheuse trouve urgent de formuler les recommandations aux instances

suivantes :

Aux infirmières

D’administrer une meilleure prise en charge face aux adolescents(es) nés(es) avec le

VIH/Sida.

De participer plus régulièrement dans des séances de formation.

99
D’éduquer les adolescents(es) sur leur statut sérologique, el les facteurs de risques liés

au VIH/Sida

Aux parents :

De se rendre le plus tôt que possible dans un hôpital après l’accouchement pour dépister

l’enfant.

D’encourager les adolescents à vivre pleinement leur vie

D’être plus discrets sur le statut sérologique de l’enfant par rapport à la communauté où

il vit.

D’assurer de meilleures conditions de vie aux adolescents.

Aux adolescents

De collaborer avec les infirmières pour assurer l’efficacité de la prise en charge

De prendre régulièrement les médicaments

Au MSPP

D’assurer des séances de formation continue pour les infirmières en CDV

D’organiser des émissions télévisées sur les modes de transmissions du VIH/Sida

De renforcer les programmes de sensibilisation dans les centres et hôpitaux pour une

meilleure prise en charge.

100
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103
ANNEXE A
LETTRE DE RECOMMANDATION

104
ANNEXE B
QUESTIONNAIRE D’ENQUÊTE

105
UNIVERSITE ADVENTISTE D’Haïti
(UNAH)

FACULTE DES SCIENCES INFIRMIERES


(FSI)

Questionnaire d’enquête

Questionnaire d’enquête adressé aux adolescents (es) qui sont nés (e) avec le VIH/Sida
fréquentant le service VIH /Sida à L’HUIJLA de cité Soleil.

Je suis Rood-Merlie ANDRÉ, étudiante finissante en sciences infirmières a

l’Université Adventiste d’Haïti (UNAH). Ce formulaire a été conçu dans le but de

recueillir des informations relatives à la prise en charge des adolescents(e) qui sont né(e)

avec le VIH/Sida.

Cette activité est très importante puisqu’elle doit répondre à une

exigence académique pour l’obtention du grade de licence en Sciences Infirmières.

Ainsi, elle sollicite votre collaboration en vous demandant de remplir ce questionnaire

d’enquête. Les informations recueillies seront gardées dans l’anonymat et resteront

confidentielles. Votre participation en répondant aux questions suivantes sera les plus

bénéfiques.

Consigne : Encerclez la lettre correspondant à la réponse qui vous convient

1. De quel sexe êtes-vous nés (es) ?

a) Masculin b) Féminin

106
2) Quelle est votre tranche d’âge ?

a) 13 – 15 ans b) 16 - 17 ans

3) Quel est votre niveau d’étude ?

a) Primaire b) Secondaire c) Universitaires d) Autres à préciser

4) Qui est ce qui vous a annoncé votre maladie ?

a) Parents b) amis(e) c) Travailleur social d) Voisin

5) Depuis combien de temps avez-vous découvert votre séropositivité pour le


VIH/Sida ? Voisin

a) Dépressif (Ve)
b) 3 mois b) Voisin c) 6mois d) 5ans e) 10 ans et plus

6) Comment aviez-vous réagi face à cette nouvelle ?

a) Triste b) Honte c) Agressif (ve) d) Déni e) Idée de suicide f) Repli sur


soi

7) Quelle appréciation faite- vous de l’accueil des infirmiers (es) ?

a) Satisfait (e) b) Un peu satisfait(e) c) Non satisfait(e)

8) Depuis combien de temps fréquentez – vous ce service ?

a) 3 mois b) 6mois c) 5 ans d) 10 ans et plus

9) Êtes-vous satisfaites de la politesse et de l’amabilité du personnel soignant ?

a) Satisfait (e) b) Un peu satisfait(e) c) Non satisfait(e)

10) Avez-vous déjà entendu parler du VIH /Sida ?

107
a) Oui b) Non c) Pas vraiment

11) Quelle appréciation faites-vous des explications fournies par l’infirmiers (e) pour

vous aider à comprendre votre maladie ?

a) Bien b) Mauvais c) Incommode

12) Quelle appréciation faites-vous du respect de l’intimité lors de votre

consultation ?

a) Satisfait(e) b) Un peu satisfait(e) c) Non satisfait(e)

13) Quelle appréciation faite vous sur le respect et la confidentialité chez les

infirmiers (es) du service ?

a) Satisfait (e) b) un peu satisfait(e) c) Non satisfait(e)

14) Quelle est votre attitude à l’égard de ceux qui savent que vous êtes porteur du

VIH ?

a) Rejet b) Indifférence c) Abandon

15) Que pensez-vous de la création de nouveaux services pour la prise en charge ?

a) Très utile b) Peu utile c) Autres à préciser

UNIVERSITE ADVENTISTE D’Haïti


(UNAH)

FACULTE DES SCIENCES INFIRMIERES


108
(FSI)

Questionnaire d’enquête adressé au personnel infirmier travaillant dans le service


VIH /Sida à L’HUIJLA de cité Soleil.

Je suis Rood-Merlie ANDRÉ, étudiante finissante en Sciences Infirmières à

l’Université Adventiste d’Haïti (UNAH). Ce formulaire a été conçu dans le but de

recueillir des informations relatives à la prise en charge des adolescents (es) qui sont nés

(es) avec le VIH/Sida.

Cette activité est très importante puisqu’elle doit répondre à une

exigence académique pour l’obtention du grade de licence en Sciences Infirmières.

Ainsi, elle sollicite votre collaboration en vous demandant de remplir ce questionnaire

d’enquête. Les informations recueillies seront gardées dans l’anonymat et resteront

confidentielles. Votre participation en répondant aux questions suivantes sera les plus

bénéfiques.

Consigne : Encerclez la lettre correspondant à la réponse qui vous convient

16) Quel est votre statut matrimonial ?

a) Veuve b) Mariée c) Célibataire

17) Quel est votre tranche d’âge ?

a) Moins de 30 ans b) 31-36 ans c) 37-40 ans d) 40 ans et plus

109
18) Vous-êtes infirmières dans quel service ?

a) Counseling pédiatrique b) Unité psychosociale c) Services soins et


traitements

19) Combien de temps avez-vous dans le service ?

a) 6 mois b) 1 an c) 5 ans d) 10 ans et plus

20) Avez-vous reçu une formation sur le VIH/Sida ?

a) Oui B) Non

21) Combien d’adolescents nés (es) avec le VIH/Sida avez-vous reçus durant les

mois de janvier à mai 2019 ?

a) 1-5 b) 6-9 c) 10 et plus

22) Le VIH /Sida conditionne-t-il votre comportement professionnel face aux

adolescents séropositif pour le VIH /Sida ?

a) Oui b) Non

23) Comment estimez- vous votre performance lors de la prise en charge face aux

adolescents VIH /Sida ?

a) Bien b) Mauvais c) Parfait d) Incommode

24) Avez-vous l’amabilité d’expliquer aux adolescents ce qu’est le VIH/Sida ?

a) Toujours b) Jamais c) Parfois

110
25) Voyez-vous des raisons d’appréhender les soins lors de la prise en charge ?

a) Oui

b) Non

c) Autres à préciser

26) Quelles mesures d’accompagnement adoptées vous afin de maintenir les abonnés

avec le VIH/Sida ?

a) Accompagnement psychologique b) Accompagnement thérapeutique

d) Education socio-économique d) Aucune

27) L’éducation thérapeutique fait-elle partie de votre programme lors de la PC ?

a) Oui b) Non

28) Si oui à quel fréquence pratiquez-vous les séances d’ETP ?

a) Une fois par semaine b) 3 fois par semaine c) Occasionnellement

e) Jamais

29) Comment gardez-vous en toute confidentialité le statut sérologique de

l’adolescent (es) après l’annonce ?

a) Toujours dans l’anonymat b) Parfois c) Jamais

30) A quelle fréquence éduquez-vous les adolescents des précautions à prendre sur la

propagation du virus ?

a) Souvent b) Parfois c) Jamais d) Occasionnellement

111
31) Que faites-vous quand les adolescents se montrent réticents à la prise des

médicaments ?

a) Se référer à l’unité psychosociale b) Faire une série de counseling

c) Les renvoyer a domiciles d) Autres à préciser

32) Comment estimez-vous votre esprit d’empathie vis-à-vis des adolescents ?

a) Excellent b) Bien c) Mauvais d) Passable

33) Comment évaluer vous votre capacité de maitrise de soi face aux réactions des

adolescents ?

a) Bien b) Assez-bien c) Mauvaise d) Autres à préciser

34) Comment évaluez-vous votre capacité de mise en confiance face aux adolescents

séropositifs pour le VIH/Sida

a) Excellente b) Bien c) Passable d) Mauvaise

112

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