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« Il s’agit d’un travail personnel effectué dans le cadre d’une scolarité à l’Institut de
Formation en Soins Infirmiers Croix-Rouge d’Ollioules. Il ne peut faire l’objet d’une
publication en tout ou partie sans l’accord de son auteur et de l’IFSI »
1 Selon l’édition 2012 de « Repères et références statistiques » disponible sur le site Internet du
ministère de l’Education nationale, elles sont 7335. Elles, car le métier est quasi exclusivement
féminin. http://www.education.gouv.fr/cid57096/reperes-et-references-statistiques.html
« Si je puis créer une certaine qualité de
relation, l’autre pourra découvrir en lui la
capacité d’utiliser cette relation pour sa
croissance, pour le changement, et pour le
développement personnel. »
I. Introduction 1
1. Situation d’appel 2
2. Questionnement professionnel 5
3. Question de départ initiale 7
1. Pré-enquête 8
1.1 Choix de l’outil
2. Le cadre législatif 10
3. Expériences vécues 13
4. Question de départ définitive 15
2.3 Le PAI 28
3. Analyse 30
V. Hypothèse de recherche 31
1. Les objectifs 31
2. L’échantillon 31
3. Outil retenu 32
4. Guide d’entretien 33
Bibliographie 36-38
Annexes 39-42
I. Introduction
Les rôles et missions de l’Infirmière de l’Education Nationale tels que définis par le
Ministère de l’Education Nationale sont assez peu connus du grand public, et peu abordés
au cours des apports théoriques proposés par le programme actuel de formation au
Diplôme d’Etat Infirmier.
Je vais tenter de vérifier mon hypothèse à l’aide d’entretiens semi-directifs avec des
infirmières du secteur. Je proposerai une analyse des résultats obtenus via cette méthode
lors de ma soutenance orale qui aura lieu à l’issu de ce travail.
1
II. Phase d’appel
1. Situation d’appel
Il est 9h55 lorsque la sonnerie indiquant le début de la récréation retentit dans les
couloirs du lycée.
Un élève est convoqué ce jour par l’infirmière pour un entretien, suite à des problèmes de
comportement inadapté, se manifestant aussi bien en classe qu’à l’extérieur de
l’établissement. Le jeune homme a été sanctionné à maintes reprises, et rappelé à l’ordre,
mais son professeur principal a fait part de récidives quant à son attitude inappropriée
pendant les cours.
Lorsque celui-ci entre dans le hall d’attente de l’infirmerie, deux jeunes filles sont déjà
installées dans le bureau avec l’infirmière. Nous l’invitons à patienter et fermons donc la
porte séparant les deux pièces, afin de préserver la confidentialité de la prise en charge
des élèves présentes.
2
A 10h05 sonne la fin de la récréation. Les deux élèves quittent l’infirmerie pour
retourner en classe. Le jeune homme convoqué est toujours là, et entre à son tour dans le
bureau. La convocation par l’infirmière peut être prévalante sur un cours, ou du moins
constitue une excuse légitime à un retard ou une absence.
L’infirmière, qui me décrit auprès des élèves comme une collègue infirmière de
deuxième année, me propose de rester afin de procéder ensemble à cet entretien.
J’accepte et me présente, car le jeune homme semble quelque peu intrigué par ma
présence. Je lui indique qu’il peut parler sans crainte car je suis, comme l’infirmière
scolaire, assujettie au secret professionnel.
Nous retrouvons son dossier dans le logiciel de suivi des élèves (Sagesse), et nous
l’ouvrons pour nous remémorer les événements antérieurs. Cet élève s’est déjà rendu à
l’infirmerie pour des symptômes bénins, et il a également parlé à l’infirmière de ses
problèmes de comportement en classe notamment.
Il nous dit aussi ne pas se sentir à l’aise en cours, ni avoir aucune matière de
prédilection, et qu’il s’ennuie beaucoup, d’où son agitation et l’alerte donnée par ses
professeurs.
3
C’est alors qu’il prend la parole pour affirmer « de toute façon ça sert à rien, vous
pouvez pas m’aider ».
L’infirmière lui rappelle que le rôle de l’Infirmière de l’Education Nationale est entre
autres d’accompagner et d’orienter les élèves vers une réflexion ou vers d’autres
professionnels formés à l’écoute et à l’assistance, afin de l’aider à trouver des solutions à
ses problèmes.
Elle lui demande également pourquoi il pense que « ça sert à rien ». Le jeune homme
répond qu’il est trop tard, que sa place n’est pas à l’école car il a des difficultés depuis
longtemps et que personne n’a jamais rien fait pour lui.
Nous cherchons à cerner la nature des difficultés décrites par l’élève, qui précise
avoir eu du mal à comprendre les consignes lors des contrôles et mettre beaucoup plus de
temps que les autres, ne jamais terminer ses devoirs, et que, bien souvent, il lui est
reproché un manque de lisibilité de son travail écrit. Grâce à l’expérience de l’infirmière et
à ce que j’ai déjà appris au cours du stage, nous évoquons ensemble, en présence de
l’élève, une possible dyslexie.
Celui-ci nous confirme avoir déjà entendu parler de cela plus jeune, lors de sa
scolarité, mais qu’il n’a jamais été question de correction ou de compensation de celle-ci,
du moins pas dans ses souvenirs.
L’infirmière lui propose de rencontrer le médecin scolaire, présent deux jours dans
la semaine, et d’apporter à l’occasion de ce rendez-vous quelques copies de ses contrôles
effectués en classe sans correction de l’orthographe, ainsi que ceux rédigés à la maison,
après une éventuelle relecture.
Le jeune homme accepte, et nous lui demandons, avant de l’inciter à retourner en cours,
d’informer l’infirmière et son professeur principal du verdict rendu lors de son jugement
consécutif aux actes délictueux pour lesquels il est poursuivi.
Après son départ, nous relatons cet entretien dans le dossier informatisé, avant de
revenir sur les propos de l’élève et son ressenti par rapport à son vécu.
4
2. Questionnement professionnel
J’ai été interpellée par les mots du jeune homme, « de toute façon ça sert à rien,
vous pouvez pas m’aider », car il exprime par là un réel sentiment d’abandon de la part du
système éducatif ainsi que l’absence d’intervention de la santé scolaire jusqu’alors. Ses
propos mènent donc à penser que si jamais rien n’a été fait, cela ne peut pas changer à
présent, et qu’il n’est pas du ressort de l’infirmière scolaire de l’aider.
Pourtant, mon stage en soins infirmiers au sein de l’Education Nationale m’a appris
que le rôle de l’infirmière peut être déterminant sur le cours de vie des élèves et que sa
place est importante au sein de l’équipe pluridisciplinaire d’un établissement scolaire. Par
exemple, une élève de terminale atteinte de la maladie de Crohn a pu obtenir, pour le
passage de son bac, la possibilité de se rendre à n’importe quel moment à l’infirmerie,
ainsi qu’un tiers temps éventuel, afin de compenser le temps perdu pendant l’épreuve. Un
aménagement à n’utiliser qu’en cas de besoin, mais qui pourrait lui être indispensable le
jour J, et qui n’aurait pas été sans l’implication de l’infirmière scolaire.
Je jeune homme, par ses propos, montre qu’il ne considère pas l’infirmière scolaire
comme une personne ressource. Qu’est-ce qui, dans le parcours scolaire de cet élève, le
conduit à penser que l’infirmière ne peut pas l’aider ?
5
De quelle manière ses problèmes comportementaux sont-ils liés à ses difficultés
scolaires ? Cet élève semble atteint d’un trouve de type « DYS », pourquoi n’a-t-il pas été
pris en charge plus tôt ? Le jeune homme a mis du temps à évoquer ses difficultés
scolaires lors de l’entretien. La dyslexie est-elle vécue comme quelque chose de honteux
par un élève ? Vit-il cela comme un échec ? Cela m’amène à me demander si le sujet
n’est pas en quelque sorte tabou, si les élèves sont informés de leurs possibilités d’être
aidés. Ses difficultés et son désintérêt pour l’enseignement sont-il une explication à ses
comportements excessifs à l’extérieur de l’établissement ?
Cependant, l’élève a fini par lancer une phrase interpellante, presque provocatrice :
« ça sert à rien, vous pouvez pas m’aider. » Voulait-il faire passer un message, était-ce un
appel à l’aide ?
L’infirmière peut être amenée à s’intéresser à la situation d’un élève par différents
moyens, un geste désespéré, une alerte donnée par ses professeurs, par ses camarades,
ou par une demande de l’élève lui-même. Quelles sont les fonctions et les listes du rôle de
l’infirmière scolaire dans la prise en charge d’un élève en demande ou en nécessité de
soin ?
6
3. Question de départ initiale
Ces observations, tant les remarques des élèves que la réalité constatée pendant
mon stage, ajoutées aux différentes interrogations qui me viennent à l’esprit, me
conduisent à me poser la question suivante, après regroupement et tri des idées
associées :
7
III. Phase exploratoire
1. Pré-enquête
1.1 Choix de l’outil
Afin de répondre à cette question, j’ai dans un premier temps mis en place un outil
d’exploration, pour dégager certains éléments de réponse et de réflexion sur le sujet.
Pour cela, j’ai créé puis distribué un questionnaire anonyme à quarante élèves,
choisis au hasard, à la sortie et aux abords d’un établissement de l’enseignement
secondaire de l’aire toulonnaise : ANNEXE I.
J’ai choisi d’utiliser un questionnaire anonyme pour obtenir un plus grand nombre
de réponses sincères aux questions que soulèvent mes réflexions. Afin de ne pas
généraliser un petit nombre de cas, ce qui aurait été le cas si j’avais procédé à deux ou
trois entretiens, il m’a semblé plus juste d’analyser les réponses apportées par un
échantillon plus important.
La plupart des élèves affirme que l’infirmière scolaire ne leur a pas été présentée
en début d’année, comme le sont généralement, à ma connaissance, les enseignants et
responsables constituant l’équipe pédagogique.
8
Le bilan est marqué, à la question « à quoi sert l’infirmière scolaire ? »,
volontairement posée comme telle, 80% des élèves répondent que l’infirmière scolaire sert
à traiter la bobologie1 , (« distributeur de sucre, de doliprane et de préservatifs »), et même
« à rien car elle n’est jamais là ».
Les mots clés attendus étaient de l’ordre de : soigner, accompagner, écouter, aider,
orienter.
4 élèves sur les 7 ayant apporté des réponses conformes à la réalité sur le rôle de
l’infirmière scolaire sont concernés par un handicap ou une maladie (troubles de type
« dys » et maladie chronique), soit plus de la moitié d’entre eux.
Cependant, bien que les réponses fournies par 80% des élèves à la question « à
quoi sert l’infirmière scolaire ? » soient restreintes à peu de choses, si ce n’est
« discuter », qui appartiendraient à l’aspect de soin relationnel, une majorité d’entre eux
(60,71%) s’est déjà rendue à l’infirmerie de l’établissement dans l’année.
Les principaux motifs pour se rendre à l’infirmerie évoqués par les élèves
questionnés relèvent effectivement de la bobologie. Les céphalées, douleurs abdominales
et sensations de malaise (nausées, fatigue, crises de spasmophilie) sont recensées.
Certains élèves évoquent aussi le faire de se rendre à l’infirmerie pour échapper à un
cours auquel ils n’ont pas envie d’assister (« faire un tour » par exemple), mais aussi le fait
de s’y rendre pour parler à un adulte, simplement.
1GIRAC-MARINIER Carine, FLORENT Jacques. Le petit Larousse illustré 2013, les mots nouveaux. Dossier
presse : bobologie n.f. Fam., péjor. Ensemble des maux bénins qui occasionnent des interventions ou des
consultations médicales souvent abusives, aux urgences, notamm. Disponible sur :
http://www.editions-larousse.fr/Service_presse/Communique/PDF/PL2013_dossier_de_presse.pdf
2 KAPLAN Josseline, Génétique des dégénérescences maculaires [format PDF] médecine/sciences 1998 ;
14 : 1329-36 : « Décrite par Karl Stargardt au début du siècle, il s’agit d’une dystrophie maculaire pure,
caractérisée par la survenue brutale entre 7 et 12 ans d’une baisse importante de l’acuité visuelle,
d’évolution rapide, transformant en quelques mois ces enfants en amblyopes profonds. » Disponible sur :
www.inserm.fr/content/…/1/file/genetique_degenerescence_dmla.pdf
9
Les 4 élèves concernés par une maladie ou un handicap, citent pour motif le suivi
de leur pathologie ou un rende-vous avec le médecin scolaire dans leurs réponses.
1.2.2 Synthèse
La conclusion essentielle que je tire de cette analyse est qu’il existe une disparité
de perception et une certaine méconnaissance des élèves du rôle de l’infirmière de
l’Education Nationale. Assurément, le rôle de cet acteur de santé au sein du système
scolaire est mal connu et souvent dénigré.
Afin d’éclairer le sujet, j’ai retenu certains textes définissant les fonctions et
missions réelles de l’Infirmière exerçant au sein de l’Education Nationale.
2. Le cadre législatif
Rappelons que l’infirmière de l’Education Nationale est avant tout une Infirmière
Diplômée d’Etat (Infirmière DE ou IDE). Son rôle propre tel qu’elle l’exerce est précisé aux
articles R4311-1 à R311-5 du code de la santé publique.
« Relèvent du rôle propre de l’infirmier ou de l’infirmière les soins liés aux fonctions d’entretien et de
continuité de la vie et visant à compenser particulièrement ou totalement un manque ou une diminution
d’autonomie d’une personne ou d’un groupe de personne. Dans ce cadre, l’infirmier ou l’infirmière a
compétence pour prendre les initiatives et accomplir les soins qu’il juge nécessaires conformément
aux dispositions des articles R.4311-5 et R.4311-6. // identifie les besoins de la personne, pose un
diagnostic infirmier, formule des objectifs de soins, met en oeuvre les actions appropriées et les
évalue. […]3 »
3Article R 4311-3 du Code de la Santé Publique J.O n°183 du 8 août 2004 page 37087 : texte n°37086.
Disponible sur http://www.legifrance.gouv.fr
10
L’infirmière scolaire, en tant qu’IDE, « exerce sa profession dans le cadre fixé par
les Décrets n° 93-345 et 93-221 de 1993 relatifs aux règles professionnelles, des Décrets
n° 2002-194 de 2002 et 802 de 2004 relatifs aux actes professionnels4 . »
L’IDE doit avoir réussi un concours pour obtenir un poste de titulaire fonctionnaire et
d’agent public de l’Education Nationale. En référence aux chiffres avancés par Valérie
Cottin dans son ouvrage Infirmière en milieu scolaire, selon leur affectation (école
primaire, enseignement secondaire ou internat, …), elles ont en charge en moyenne 1000
à 2000 élèves.
4 COTTIN Valérie. Infirmière en milieu scolaire, écouter, soigner, dépister. Editions Elsevier Masson. 2012. p8
5 Paragraphe 3 du rapport 3968 de l’assemblée Nationale enregistrée à l’Assemblée Nationale le 17
novembre 2011. Rapport d’informations déposé par le Comité d’Evaluation et de contrôle des politiques
publiques sur la médecine scolaire, présenté par le deux députés : M. GAUDRON Gérard et Mme PINVILLE
Martine. Disponible sur : http://www.assemblee-nationale.fr/rap-info/i3968.asp
6 COTTIN Valérie. Infirmière en milieu scolaire, écouter, soigner, dépister. Editions Elsevier Masson. 2012. P7
11
relationnel ou psychologique, dès lors qu’il y a une incidence sur sa santé ou sa
scolarité.7»
Tout comme le médecin, elle doit également « Contribuer à l’intégration scolaire des
enfants et adolescents atteints de handicap8. », et « Aider à la scolarisation des enfant et
adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période.9 :
« L’élaboration du projet d’accueil individualisé est effectuée par le médecin de l’éducation nationale en
concertation étroite avec le médecin traitant. Le suivi est assuré avec l’infirmier(ère). »
Depuis le mois de mai 2012 les infirmières ont obtenu le décret sur l’intégration
statuaire en catégorie A de la fonction publique (paru le 10 mai 2012 au Journal officiel).
Ce statut vient fortifier le fait que l’infirmière scolaire travail en autonomie et fait preuves de
responsabilités. Elle prend seule des décisions en fonction de son jugement, si elle estime
qu’il y a une nécessité d’agir dans l’intérêt d’un élève.
10BO spécial n°1. de la circulaire C. n° 2001-014 du 12-1-2001 : missions des infirmières de l’Education
Nationale. Chapitre 3.2.2
12
3. Expériences vécues
Les missions réelles de l’infirmière sont donc bien éloignées de ce qu’en pensent
les élèves. Je me souviens également de ma propre scolarité, au cours de laquelle j’avais
le même point de vue, le même a priori que les élèves interrogés au sujet de l’infirmière
scolaire. Mon avis n’a changé que lorsque j’ai eu l’occasion de constater, aux côtés de
l’une d’entre elle durant 5 semaines, que j’avais bien longtemps dénigré l’étendue de ses
actions et leur complexité.
En tant que mère d’un adolescent au collège et influencée par les dires de son fils,
une étudiante infirmière m’a confié qu’elle serait tentée de penser que l’infirmière scolaire
n’est pas très utile car elle n’est pas disponible lorsque les enfants en ont le plus besoin.
Sa connaissance professionnelle vient modérer cette idée car elle a conscience que
l’infirmière fait du mieux qu’elle peut pour assumer son rôle sur un temps de présence qui
est souvent insuffisant pour prendre en charge tant d’élèves.
Il m'a été précisé que ces réponse correspondent à ce que ces personnes
imaginent dans leurs représentations idéales de l'infirmière scolaire, grâce aux
informations qu'on leur a donné ou ce qui est véhiculé, mais que cet idéal ne correspond
pas nécessairement à la réalité de ce qu'elles ont vécu.
La période de l'adolescence est certainement la plus difficile car c'est pendant cette
phase de construction que ces adultes en devenir vont faire des choix déterminants dans
leur vie personnelle et professionnelle. Selon la définition de son rôle et de ses missions,
l’Infirmière de l'Education Nationale est là pour accompagner et guider les élèves dans
cette étape de la vie qu'ils traversent durant leur scolarité au collège au lycée.
15
IV. Phase conceptuelle
La relation d'aide est elle-même alimentée par des concepts de bases qui en sont
le fondement et qui, par le travail de l'infirmière scolaire, passe avant tout par la confiance.
Cette relation va permettre à l'élève de trouver les moyens de satisfaire chacun de ses
besoins essentiels, dont la recherche est commune à tous les individus, définis dans la
pyramide de Maslow (ANNEXE II).
12PHANEUF, Margot. Communication, entretien, relation d’aide et validation. La relation d'aide une relation
de nature thérapeutique. Editions Chenelière Education. 2002. P320
16
1.1 L’information
« Cette information porte sur les différentes investigations, traitement actions de prévention qui sont
proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques fréquents au grave
normalement prévisibles qu'ils comportent ainsi que sur les autres solutions possibles et sur les
conséquences prévisibles en cas de refus. Lorsque, postérieurement à l'exécution des investigations,
traitements ou actions de prévention, les risques nouveaux sont identifiés, la personne concernée doit en
être informé, sauf en cas d'impossibilité de la retrouver. […] Cette information incombe à tous les
professionnels de santé […] »
Au-delà du cas du patient hospitalisé, l'élève scolarisé lui aussi est une personne à
prendre en soin d’une certaine manière. Avant de lui expliquer les tenants et les
aboutissants de prises en charge possibles, éventuelles solutions à ses problèmes, et
réponses à ses questions, il est important qu'elle éclaire l’élève accueilli sur ses rôles et
ses missions spécifiques, ainsi que sa place au sein du système éducatif.
Les objectifs de cette information apportée en amont d'une prise en charge quelle
qu'elle soit sont de mettre les patients dans une position de choix et d’égalité. Claude
Churchod, infirmier enseignant, écrit « Garder l ‘information pour soi constitue une forme
de prise de pouvoir », dans le sans ou tout pouvoir légitime constituant une autorité, le
pouvoir imposé se révèle être une source d’anxiété pour la personne prise en soin.
17
En ce sens, l’Infirmière de l'Education Nationale, se doit d'apporter aux élèves de
son établissement l'information nécessaire à la connaissance de ce qu'elle peut leur
apporter. Cette démarche entre dans son objectif d'instaurer une relation de confiance, il
en est la première étape : l’infirmière scolaire se présente afin de ne plus être une
inconnue.
L’infirmière scolaire peut faire circuler l'information au sujet de son rôle dans
l'établissement scolaire, et promouvoir son poste et la santé par le biais de différents
moyens :
- l'Équipe éducative
- Les messages véhiculés par les élèves entrent eux
- L’affichage
- Le CDI, les brochures, intranet
- L’IDE scolaire elle-même en entretien individuel / en présentation collective en début
d'année et tout au long de l'année à l'occasion d'actions de prévention
L'écoute est un processus qui pousse à la communication. Elle est une forme
d'accueil du message de l'autre en différentes étapes (saisir ou recevoir, entendre ou
comprendre, mémoriser, évaluer puis répondre), une mise en condition de l’élève dans le
cas de l'infirmière scolaire. Communiquer peut se faire de manière verbale. Ici, l’écoute
s'associe à la communication verbale.
« l'écoute soignante impose une implication affective avec le patient ainsi qu'une
attention particulière centrée uniquement sur le patient. Un soignant en position d'écoute
induit un relationnel particulier, proximal, avec celui qu'il écoute. On pourrait le qualifier
d'intimité professionnelle. L’écoute permet d'entendre le patient et sa souffrance
18
éventuelle, c'est-à-dire de percevoir, au-delà des sons, son humanité : ses crainte et ses
forces, ses doute et ses certitudes, ses éléments d'équilibre et de faiblesse.13 »
L’infirmière doit donc se mettre dans une disposition ou tout ce que va transmettre
l’élève est son seul intérêt, et se concentrer sur son message, sur ce qu'il vit et non
seulement sur ce qu'il dit.
L'écoute active fait appelle à une première qualité primordiale chez l'infirmière qui
est celle d'observer, car cela va permettre de déceler tout ce qui n'est pas dit. « L'écoute
constitue la toile de fond des attitudes de réceptivité et de partage nécessaire à la
communication et la relation d'aide. Elle est complémentaire à l'observation et lui est
presque inhérente. D'une importance majeure en communication fonctionnelle, elle
devient essentiel dans la relation d’aide.15 »
15PHANEUF, Margot. Communication, entretien, relation d'aide et validation. La relation d'aide une relation
de nature thérapeutique. Editions Chenelière Education. 2002. Chapitre 4. P151
19
« Ecouter, c'est accepter. C'est laisser tomber ce qui nous occupe pour donner son
temps à l'autre. L’écoute ouverte est semblable à une promenade avec un ami. On
marche à son pas, proche mais sans gêner, on se laisse conduire par lui, on s’arrête à sa
discrétion, on repart avec lui, on est là pour lui. Cela s'appelle cheminer en compagnie.16 »
Ces outils doivent être utilisés par l'infirmière de l'Education Nationale dans une
position d'empathie à l'égard de l'élève, afin de rentrer dans une relation aidante avec lui.
Les formations à l'écoute existent, l'infirmière scolaire a le droit d'en faire la demande, car
même si c'est une qualité de l'infirmière et une compétence requise pour son métier, il est
toujours possible d'en améliorer la qualité, de la réévaluer et de la réajuster.
16SALOME, Jacques. psychologies.com Ecouter, l’art de se mettre en veilleuse. Disponible sur : http://
www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Relationnel/Articles-et-Dossiers/Ecouter-l-art-de-se-mettre-
en-veilleuse. Avril 2001
17 PHANEUF, Margot, infirmière, Doctorat (Ph.D) en didactique. Membre de l’Ordre du Canada (C.M)
20
dans le domaine de la santé précise : « les stratégies et comportements qu'elle adopte ne
doivent pas être considérés en pièces détachées, mais comme un ensemble orienté vers
un but d’aide. Il ne sont en somme que le prolongement, l'extériorisation de l'intérêt que la
soignante manifestent à la personne soignée.18 »
La façon d'utiliser nos sens fait partie intégrante des manières d'être qui peuvent
nuire à la relation, au contraire la favoriser.
- Le contact visuel : comme toute infirmière qui effectue un un entretien avec un patient,
pour l'infirmière scolaire, regarder l'élève droit dans les yeux, ne pas avoir le regard
fuyant montre une certaine assurance, qui peut avoir pour effet de rassurer l’élève.
- La voix : l’intonation fait partie de la communication para-verbale, adapter le ton de sa
voix permet à l’infirmière de créer une atmosphère propice à la confidence, en fonction
de la situation et des émotions de l'interlocuteur. Cette harmonies inspire à l’élève
confiance en elle.
18PHANEUF, Margot. Communication, entretien, relation d'aide et validation. La relation d'aide une relation
de nature thérapeutique. Éditions Chenelières Education. 2002.Chapitre 2. P28
1.3.3 La Gestuelle
Selon Margot Phaneuf, certains des gestes de la soignante peuvent être perçus et
utilisés par la personne prise en soin, il est donc important de prêter attention afin de ne
pas laisser place à une interprétation négative. « Nos gestes et nos comportements en
tant que soignante traduisent aussi notre état intérieur […]. La personne malade possède
souvent une grande capacité de saisir l'embarras de la soignante et d'en profiter.
L’adolescent rebelle ou certaines personnes atteintes de troubles psychiatriques sont
particulièrement habiles le faire.21 »
Une fois ce premier travail effectué, l'infirmière scolaire, si elle se met dans une
attitude relationnelle propice, va induire une confiance réciproque au cours des entretiens
21PHANEUF, Margot. Communication, entretien, relation d'aide et validation. La relation d’aide une relation
de nature thérapeutique. Editions Chenelière Education. 2002. Chapitre 2. P29
22
qu'elle effectue avec les élèves. La façon d'accueillir l'élève va conditionner la prise en
charge. La confiance est la base de la démarche de relation, et va impliquer une facilité de
consentement de l'élève, d'adhésion à un projet, une meilleure réception des conseils
prodigués, en quelque sorte, une notion d'alliance. Cette alliance est nécessaire pour
permettre à l'infirmière de l'Education Nationale un accompagnement optimal de l'élève
dans sa scolarité.
Effectivement, l’observation est l’élément clé du repérage. D’un oeil avis », en tout
occasion l’IDE scolaire fait attention aux indices qui lui permettent de déceler quelque
chose qui tourmente un adolescent et qui peut interférer sur sa scolarité : un
comportement inadapté, une attitude (extraverti, repli, position sociale), une dépression,
un risque suicidaire, ou encore un trouble spécifique de l’apprentissage. Pour cela, il lui
faut un outil essentiel : la connaissance. L’infirmière scolaire doit donc continuellement se
former au repérage en cultivant sa connaissance du développement de l’enfant et de
l’adolescent, ainsi que le repérage des signes de passage à l’acte en matière de suicide,
22 NIGHTINGALE Florence
23
ou encore à l’interprétation d’indices comportementaux, qui tiennent compte du contexte
actuel en termes d’usage des technologies, des tendance, modes, et les risques qui y sont
associés. Par sa connaissance, elle va également être à même de repérer des anomalies
de l’apprentissage telles que des troubles de type « DYS23 », qui rappellent la situation
d’appel de ce travail.
Par ailleurs, l’article 4311-3 du décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux
parties IV et V du code de la santé publique sur l’exercice de la profession infirmière font
état de cette compétence : « Recueil des observations de toute nature susceptible de
concourir à la connaissance de l’état de santé de la personne. » « Observation et
surveillance des troubles du comportement24 . »
Si un diagnostic doit être posé, l’infirmière oriente l’élève concerné vers le médecin
scolaire, et travaille alors en collaboration. C’est le cas pour les troubles de
l’apprentissage, qui souvent, sont révélés au cours d’entretiens intuitifs avec un élève qui
se rend à l’infirmerie pour d’autres raisons, ou suite à un signalement par un professeur. Si
le problème relève de sa seule compétence et de son champ d’actions, l’infirmière de
23Les troubles de type DYS font partie des troubles spécifiques de l’apprentissage oral ou écrit : dyslexie,
dysgraphie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie, dysphasie,…
24 JO n°183 du 8 août 2004 p37087 : texte n°37086. Décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties
IV et V (dispositions réglementaires) du code de la santé publique et modifiant certaines dispositions de ce
code. Disponible sur :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichText.do?cidTexte=JORFTEXT000000421679&categorieLien=id
24
l’Education Nationale agit au mieux dans l’intérêt de l’élève, sinon le redirige vers le
professionnel compétent.
L’article 4211-1 du décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties IV et V du code
de la santé publique sur l’exercice de la profession infirmière résume son action :
« L’exercice de la profession d’infirmier ou d’infirmière comporte l’analyse, la réalisation
des soins infirmiers et leur évaluation, la contribution au recueil des données cliniques et
épidémiologiques et la participation à des actions de prévention, de dépistage, de
formation et d’éducation à la santé. »
Quelques unes des missions de l’infirmière scolaire sont, en corrélation avec son
rôle d’actrice et d’éducatrice :
- « Accueillir et accompagner les élèves. L’infirmier(ère) accueille tout élève qui le(la)
sollicite pour quelque motif que ce soir, y compris d’ordre relationnel ou psychologique,
dès lors qu’il y a une incidence sur sa santé ou sa scolarité. Après un entretien
personnalisé, moment privilégié qui permet de nouer une relation de confiance au cours
de laquelle l’élève peut y exprimer une demande, un malaise, une souffrance en toute
confidentialité, il(elle) évalue la situation, pose un diagnostic infirmier dans le cadre de
son rôle propre, met en place la démarche de soins adéquate et si l’urgence le justifie,
oriente vers la structure la plus adapté. Dûment formé(e) à cet effet il(elle) est à même
de jouer un rôle d’observation, de dépistage et de relais dans le domaine de la santé
mentale. Il(elle) assure un suivi et un accompagnement individuels, établit les relais
nécessaires au sein de l’établissement (médecins de l’Education Nationale,
assistant(e)s de service social, psychologues scolaires, conseillers d’orientation
psychologues, conseillers principaux d’éducation, enseignants…) dans la prise en
charge du ou des problèmes identifiés et travaille en étroite relation avec les parents et
les professionnels du réseau de santé. Il(elle) effectue le suivi des actes infirmiers ou de
l’orientation proposés. Dans ce cadre, il (elle) retranscrit les actes infirmiers sur le cahier
de l’infirmier(ère), et, si nécessaire, dans le dossier de santé de l’élève. Il (elle) est
attentif(ve) à renforcer l’écoute auprès des élèves et à assurer leur information sur la
maîtrise du corps. […] Il (elle) accueille également les parents.25 »
© http://www.piloter.org/qualite/roue-de-deming-PDCA.htm
Check : Vérifier. Dans plusieurs situations, l’IDE scolaires peu commencer par cette étape.
C'est le cas lors d'une alerte donnée par un professeur ou un élève. Elle va interroger des
27
autres professeurs, les camarades, afin de vérifier les informations. Elle évalue aussi ce
qu’elle a mis en place une fois les autres étape accomplies, la roue tourne
continuellement.
Act : Agir/Réagir. Suite à la conception d'un projet, d'un moyen de prise en charge du
problème rencontré par un élève, l'infirmière met en œuvre son action. Elle agit dans
l'intérêt de l'élève, et propose des réajustements en fonction de l'évolution de sa situation.
2.3 Le PAI
28
« L'élaboration du projet d'accueil individualisé est effectuée par le médecin de l'éducation
nationale en concertation étroite avec le médecin traitant. Le suivi est assuré avec l’infirmier(ère).
Les connaissances de l'infirmière sont des outils de prise en charge des élèves,
elles permettent de proposer des PAI adaptés et efficaces : Enfants sains et enfants
malades se côtoient à l'école, certains sont touchés par des maladies chroniques, causant
un handicap à l'apprentissage, comment sont-ils pris en charge à l’hôpital? L'infirmière
scolaire tient compte de l'histoire de vie les élèves, dans la relation qu'elle crée avec eux.
Les troubles de l'apprentissage nécessitent six des accompagnements différents suivant la
fonction altérée et l'ampleur du handicap qu'il causent. L'infirmière de l'éducation nationale
accompagne aussi bien la douleur psychique que ce trouble provoque que sa
compensation par un aménagement : « Jefferson est fâché avec le milieu scolaire. Il
commence à douter de lui, de ses capacités intellectuelles. Il est en grande souffrance. Le
PS a permis enfin à Jefferson d’être reconnu ‘non coupable’, mais handicapé de l’écrit.30 »
30COTTIN, Valérie. Infirmière en milieu scolaire, écouter, soigner, dépister. Edition Elsevier Masson. 2012.
P34
29
3. Analyse
Pour Rogers, « les contenus émotionnels d'une situation sont plus importants que
les contenus intellectuels », ce qui démontre que l'IDE scolaire prend idéalement en
charge un adolescent en tant qu'être humain dans toute sa complexité, et non juste le
problème qui l’amène. Cette attitude est la source d'une réciprocité de la confiance que
l’infirmière se doit d'instaurer, et semble donc absolument nécessaire pour un
accompagnement optimal des jeunes scolarisés, quelle que soit finalement la nature du
problème.
30
V. Hypothèse de recherche
1. Objectifs
Afin de tenter de vérifier cette hypothèse, je vais passer par des étapes de
confirmation de mes précédents constats et de la théorie générale exprimée dans la partie
conceptuelle de ce travail de recherche. En effet, une approbation de chacun des
éléments de la construction de mon travail viendra étayer le fondement de mon hypothèse
de recherche.
2. Echantillon
3. Outil retenu
Pour atteindre ces objectifs, j'adopte une méthode d'entretien semi-directif. En effet,
je suis à la recherche de renseignements sur le vécu et le ressenti actuel des infirmières
scolaires par rapport à leur positionnement professionnel. Celui-ci d'ailleurs, peut différer
en fonction des établissements. Les témoignages recueillis par le biais de ce type
d'entretien seront donc bien plus riches que si je les aborde avec un questionnaire
préétabli dont les réponses sont inévitablement réduite à des informations quantitatives.
En ce sens, afin d'éviter le risque de ne pas retenir une information, les entretiens seront
enregistrés, avec l'accord des personnes interviewées pour lesquelles l’anonymat sera
scrupuleusement conservé. Je pourrai ainsi les retranscrire intégralement a posteriori.
32
4. Guide d’entretien
33
VII. Conclusion provisoire
Mon mémoire a débuté par la rétrospective d'une situation que j'ai rencontrée en
stage au côté d'une infirmière d'un lycée général. Malgré l'évident investissement dont elle
fait preuve au quotidien au service de la santé et dans un objectif de réussite des élèves,
l'un d'entre m'a amené à réfléchir sur la vision collective et quasi-unanime, assez
réductrice, du rôle de l'infirmière de l'Education Nationale.
Dans un second temps, mes recherches sur le sujet ont vérifié l'importance des
qualités infirmières essentielles, telles que l'observation et l'écoute, qui entrent dans une
démarche de relation d’aide à l’élève. Cela m'a permis aussi de démontrer que les
missions d'accompagnement des élèves, souvent méconnues, sont toutefois
déterminantes au cours de la scolarité de certains. J'ai ainsi pu recenser les éléments
caractéristiques des aspects généraux et des particularités de la fonction, qui, à la suite de
mon stage, m’ont poussés à vouloir exercer le métier d'infirmière du service de santé en
faveur des élèves.
Dans l'idée d’oeuvrer à rétablir une juste perception d'un métier en manque de
reconnaissance, j'ai proposé une hypothèse de recherche qui porte sur l'évolution possible
des mentalités, qui pourraient devenir conformes à la réalité de la fonction de l'IDE
scolaire, si le public en avait la connaissance, et ainsi la possibilité de réévaluer son
jugement.
34
D'autre part, si le public doit être mieux informé et confronté aux réalités de la
profession pour faire évoluer un jugement hâtif pouvant manquer de discernement, il est
prépondérant de préparer les IDE en milieu scolaire à faire évoluer le message et les
modes de transmission. Sont-elles prêtes à cela? C'est une des questions auxquelles je
vais m'efforcer de répondre prochainement grâce à l'outil d'enquête présenté en partie VI
de cette écrit.
Ce sujet est celui que j'ai choisi d'aborder, mais bien d'autres pistes auraient pu être
explorées suite à l'analyse de ma situation de départ. Pourquoi le jeune homme reçu au
départ pour des problèmes comportementaux en vient-il à évoquer sa dyslexie? Comment
l'infirmière de l'Education Nationale prend-elle en charge les élèves nécessitant un
accompagnement thérapeutique? Quels sont, encore une fois, ses outils? Pourquoi
l'infirmière oriente-t-elle l'adolescent au comportement inadapté en classe vers le médecin
scolaire? Comment se définit le travail en collaboration de la santé scolaire au sein du
système éducatif? L'infirmière scolaire par sa posture de soignante prend-elle en charge
des élèves ou des enfants avant tout? Il est également des compétences et missions de
l'infirmière scolaire de participer à l'intégration des élèves atteints de maladie de handicap.
Ma recherche aurait également pu s’atteler au développement de ce dernier concept, mais
aussi celui de l'orientation, du sentiment de réussite d’échec, de contrat, de réalisation de
soi, d'estime de soi,…, qui dans tous les cas, viendrait démentir le stéréotype de
l’infirmière scolaire, qui n'est certainement pas la préoccupation sociétale actuelle, mais
qui intéresse en tout premier lieu les adultes de demain.
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Bibliographie
Ouvrages
COTTIN, Valérie. Infirmière en milieu scolaire, écouter, soigner, dépister. Edition Elsevier
Masson. 2012. 118 pages
Fichiers PDF
36
Pages Internet
• J.O n°183 du 8 août 2004 page 37087 : texte n°37086. Article R 4311-3 du Code de
la Santé Publique. Disponible sur : http://www.legifrance.gouv.fr - http://
w w w . l e g i f r a n c e . g o u v . f r / a f f i c h T e x t e . d o ?
cidTexte=JORFTEXT000000421679&categorieLien=id
• http://www.education.gouv.fr/cid57096/reperes-et-references-statistiques.html
37
Sources consultées non citées
• https://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-
psychiatrie/dossiers-d-information/troubles-des-apprentissages-dyslexie-
dysorthographie-dyscalculie
• https://www.dysphasie.org/images/livrettsaversailles.pdf
• http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2009-08/
accueil_handicapes_etab_ordinaire_aout_2009.pdf
• http://www.education.gouv.fr/bo/2003/34/MENE0300417C.htm
• https://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-en-situation-de-
handicap.html
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Annexes
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ANNEXE I
Ce questionnaire entre dans le cadre d'un travail de recherche pour l'obtention du Diplôme d'État
Infirmier. Il ne sera utilisé qu’à ces fins et restera strictement anonyme. Merci pour votre
participation.
PERON Sophie, 3ème année IFSI Croix-Rouge d’Ollioules.
……………….……………….……………….……………….……..
OUI NON
NON
NON
……………….……………….……………….……………….……………………
……………….……………….……………….……………….……..……………..
……………….……………….……………….……………….……..……………..
40
6. A quelle fréquence vous rendez-vous à l’infirmerie ?
Jamais
……………….……………….……………….……………….……………………
……………….……………….……………….……………….……..……………..
……………….……………….……………….……………….……..……………..
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ANNEXE II
©http://www.partages-et-questionnements.fr/article-les-modules-comportementaux-
biologiques-mis-en-lumiere-par-l-ethologie-4-4-112577171.html
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