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FONCTIONS
448
b) Démontrer que la suite (fn )n∈N converge uniformément sur [0, 1] vers f.
k
Indication on pourra considérer une subdivision régulière σN = N avec
9332
k∈[0,N]
N convenablement choisi.
4) Dans la suite on considère une suite équicontinue (fn )n∈N de
:167
C 0 ([0, 1] , R) telle que pour tout x ∈ [0, 1] , il existe un réel positif M(x) véri-
fiant
.210
∀ n ∈ N, |fn (x)| 6 M(x)
On considère également une suite (xn )n∈N de [0, 1] telle que l’ensemble
.230
D = {xn , n ∈ N} soit dense dans [0, 1] .
a) Soit (ϕn )n∈N une suite d’applications strictement croissantes de N dans N.
Vérifier que l’application .228
:185
ψ : N → N, p 7→ (ϕ0 ◦ ϕ1 ◦ · · · ◦ ϕp ) (p)
est strictement croissante.
4
b) Construire par récurrence une suite (ϕn )n∈N d’applications strictement crois-
3383
santes de N dans N ainsi qu’une suite (ap )p∈N de nombres réels telles que
∀ k ∈ N, fϕ0 ◦ϕ1 ◦...◦ϕk (n) (xk ) →
:888
ak
n→+∞
c) En déduire, avec les notations de la question 4) a), que pour tout k ∈ N,
0268
fψ(n) (xk ) → ak .
n→+∞
d) On admet que l’on peut alors en déduire que la suite fψ(n) n∈N converge
1085
simplement sur [0, 1] (ce n’est pas difficile quand on connait les suites de Cauchy,
hors-programme). Expliquer alors pourquoi elle converge uniformément sur [0, 1] .
ris:21
e Pa
Solution 1) Il est clair que si F est équicontinu, alors toute f ∈ F est uniformément
continue sur [0, 1] .
sité d
2) Soit (fn )n∈N une suite de C 0 ([0, 1] , R) convergeant uniformément sur [0, 1] vers une
application f . On a alors
niver
ε
∀ ε > 0, ∃ N > 0, ∀ n > N, ∀ x ∈ [0, 1] , |fn (x) − f (x)| 6
3
om:U
De plus les fonctions fn étant toutes continues, la limite f est continue sur le compact [0, 1] ,
donc uniformément continue. Ainsi
vox.c
ε
∃ α > 0, ∀ (x, y) ∈ [0, 1]2 , |x − y| 6 α ⇒ |f (x) − f (y)| 6
3
holar
372
iv.sc
CHAPITRE 5. FONCTIONS
On en déduit
Enfin les fonctions f0 , f1 , . . . , fN−1 sont toutes uniformément continues sur [0, 1] , il existe
donc un réel β > 0 tel que
Conclusion
448
L’ensemble {fn , n ∈ N} est équicontinu.
3) Soit (fn )n∈N une suite de C 0 ([0, 1] , R) convergeant simplement sur [0, 1] vers une ap-
9332
plication f. On suppose que l’ensemble F = {fn , n ∈ N} est équicontinu.
a) On commence par traduire l’équicontinuité de F :
:167
∀ ε > 0, ∃ α > 0, ∀ (x, y) ∈ [0, 1]2 , |x − y| 6 α ⇒ ∀ n ∈ N, |fn (x) − fn (y)| 6 ε
.210
Comme (fn )n∈N converge simplement sur [0, 1] vers f, on en déduit, par passage à la limite
.230
∀ (x, y) ∈ [0, 1]2 , |x − y| 6 α ⇒ |f (x) − f (y)| 6 ε
j ∈ [0, N],
3383
fn j − f j 6 ε
N N
:888
k k k k
|fn (x) − f (x)| 6 fn (x) − fn + f n − f + f − f (x) 6 3ε
N N N N
1085
Conclusion
ris:21
4) a) Soit (ϕn )n∈N une suite d’applications strictement croissantes de N dans N. On consi-
dère l’application
sité d
ψ : N → N, p 7→ (ϕ0 ◦ ϕ1 ◦ · · · ◦ ϕp ) (p)
Pour tout p ∈ N,
niver
ψ(p+1) = (ϕ0 ◦ϕ1 ◦· · ·◦ϕp+1 ) (p + 1) > (ϕ0 ◦ϕ1 ◦· · ·◦ϕp ) (p + 1) > (ϕ0 ◦ϕ1 ◦· · ·◦ϕp ) (p) = ψ(p)
om:U
suite convergente : il existe ϕ0 : N → N strictement croissante telle que fϕ0 (n) (x0 ) → a0 .
n→+∞
Supposons avoir construit ϕ0 , ϕ1 , . . . , ϕk : N → N strictement croissantes telles que
holar
373
iv.sc
CHAPITRE 5. FONCTIONS
448
conséquence de la question 3) car l’ensemble fψ(n) | n ∈ N est équicontinu (tout sous-
ensemble d’un ensemble équicontinu est encore équicontinu).
9332
C 0 ([0, 1] , R) , k.k∞ . Si F
Remarque on vient de démontrer un critère de compacité dans
est une partie fermée et équicontinue de C 0 ([0, 1] , R) , k.k∞ telle que pour tout x ∈ [0, 1] ,
:167
il existe un réel positif M(x) vérifiant
∀ f ∈ F, |f (x)| 6 M(x)
.210
.230
alors F est compacte.
la fonction Z 1
T(f ) : [0, 1] → R, x 7→ K(x, y)f (y)dy
:888
0
1) Démontrer que T(f ) est continue.
2) On note B la boule unité fermée de (E, k.k∞ ) . Démontrer que T(B) est un
0268
(f | g) = f (t)g(t)dt
0
et de sa norme k·k2 associée. Soit B2 la boule unité fermée de (E, k.k2 ) .
e Pa
Solution 1) Soit g : [0, 1] × [0, 1] → R, (x, y) 7→ K(x, y)f (y). Cette fonction est séparément
niver
Comme toute fonction constante est intégrable sur tout segment, le théorème de continuité
vox.c
des intégrales dépendant d’un paramètre permet de conclure que T(f ) est continue sur [0, 1] .
2) On va utiliser les conclusions de l’exercice précédent.
holar
374
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CHAPITRE 5. FONCTIONS
1ère étape T(B) est équicontinu. On va utiliser le fait que K est uniformément continue sur
[0, 1] × [0, 1] . En particulier, on dispose de la propriété suivante
On en déduit, pour toute f ∈ B, pour tout (x, x0 , y) ∈ [0, 1]2 tel que |x − x0 | 6 α, on a
Z 1
T(f )(x) − T(f )(x0 ) 6 K(x, y) − K(x0 , y) |f (y)| dy
0
Z 1
K(x, y) − K(x0 , y) dy 6 ε
6
0
448
(C 0 ([0, 1] , R) , k.k∞ ). En effet, soit g ∈ F. Il existe donc une suite (fn )n∈N de F qui converge
9332
uniformément sur [0, 1] vers g.
Par ailleurs, F étant équicontinu
:167
∀ ε > 0, ∃ α > 0, ∀ (x, y) ∈ [0, 1]2 , |x − y| 6 α ⇒ ∀ f ∈ F , |f (x) − f (y)| 6 ε
En particulier
.210
∀ ε > 0, ∃ α > 0, ∀ (x, y) ∈ [0, 1]2 , |x − y| 6 α ⇒ ∀ n ∈ N, |fn (x) − fn (y)| 6 ε
.230
puis, par passage à la limite
∀ (x, y) ∈ [0, 1]2 , |x − y| 6 α ⇒ |g(x) − g(y)| 6 ε .228
:185
Conclusion
∀ ε > 0, ∃ α > 0, ∀ (x, y) ∈ [0, 1]2 , |x − y| 6 α ⇒ ∀ g ∈ F, |g(x) − g(y)| 6 ε
4
3383
L’ensemble F est donc équicontinu. On en déduit en particulier que T(B) est équicontinu.
3e étape Soit x ∈ [0, 1] . Pour toute f ∈ B,
:888
Z 1 Z 1
|f (x)| = K(x, y)f (y)dy 6 |K(x, y)f (y)| dy 6 kKk∞,[0,1]2
0 0
0268
La remarque finale de l’exercice précédent permet alors de conclure que T(B) est un compact
de (C 0 ([0, 1] , R) , k.k∞ ).
1085
Z 1
T(f )(x) − T(f )(x0 ) 6 K(x, y) − K(x0 , y) |f (y)| dy
0
e Pa
sZ sZ
1 1
6 |K(x, y) − K(x0 , y)|2 dy |f (y)|2 dy 6 ε (Cauchy-Schwarz)
sité d
0 0
Z 1 Z 1 Z 1
|f (x)| =
K(x, y)f (y)dy 6 |K(x, y)f (y)| dy 6 kKk∞,[0,1]2 |f (y)| × 1dy
0 0 0
om:U
sZ
1
6 kKk∞,[0,1]2 |f (y)|2 dy 6 kKk∞,[0,1]2
0
vox.c
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