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EXERCICES SUR LA CONVERGENCE UNIFORME

SUITES

1. Calculer la norme infinie des fonctions f de R dans R définies ci-dessous et préciser lesquelles sont
bornées.
x
a) f (x) = arctan x b) f (x) = c) f (x) = sin(x2 )
1 + x2

x2 + sin x x3 1 − 2x2
d) f (x) = e) f (x) = f ) f (x) =
x2 + 1 x2 + 1 12 + x4

2. Etudier la convergence simple et uniforme sur R des suites (fn ) de fonctions définies ci-dessous

x sin(nx)
a) fn (x) = b) fn (x) = c) fn (x) = x arctan(nx)
1 + nx2 1 + n2 x2

3. Etudier la convergence simple et uniforme sur R de la suite de fonctions (fn )n≥0 définies par

0 si x 6= n
fn (x) = .
n3 si x = n

4. Soit a un nombre réel. Etudier la convergence simple et uniforme sur R+ de la suite (fn )n≥1 de
fonctions définies par
fn (x) = na xe−nx .

5. Etudier la convergence simple et uniforme sur [ 0, 1 ] , puis sur [ 0, a ] avec a dans ] 0, 1 [ de la suite
(fn )n≥1 de fonctions définies par
fn (x) = n(xn − xn+1 ) .

6. Etudier la convergence uniforme sur [ 0, +∞ [ , puis sur [ a, +∞ [ avec a > 0 de la suite (fn )n≥1 de
fonctions définies par
π + n2 x2
fn (x) = sin .
1 + n2 x

7. Etudier la convergence uniforme sur [ 0, 2 ] , puis sur [ 0, a ] avec a ∈ ] 0, 1 [ de la suite (fn )n≥1 de
fonctions définies par
2πxn+1
fn (x) = sin .
1 + xn

8. Soit la suite (fn )n≥0 de fonctions définies sur [ 0, +∞ [ par

xn + nx
fn (x) = .
x2n + n2x

1
a) Trouver la limite simple de la suite (fn ) sur [ 0, +∞ [ . A-t-on convergence uniforme sur cet intervalle ?

b) Montrer que pour tout couple (X, Y ) de nombres réels strictement positifs on a
X +Y 2
2 2
≤ .
X +Y X +Y
c) Si a > 0, déduire de l’inégalité précédente la convergence uniforme de la suite (fn ) sur [ a, +∞ [ .

9. Soit la suite (fn )n≥0 de fonctions définies sur [ −1, 1 ] par



fn (x) = x 2n+1 x .

a) Etudier la convergence uniforme de cette suite.


 1 
Z
b) En déduire la limite de la suite  fn (t) dt.
−1

10. Soit la suite (fn )n≥0 de fonctions définies sur [ 0, 1 ] par f0 = Id [ 0, 1 ] , et si n ≥ 0 par

1
fn+1 = 1 − (fn )2 .
4
a) Montrer que la suite (fn ) converge simplement vers une fonction constante f que l’on déterminera.

b) Montrer que si n ≥ 0 et si x ∈ [ 0, 1 ] , on a
1
|fn (x) − c| ≤ .
2n
Qu’en déduit-on ?

11. Soit (un ) une suite numérique convergente de limite u, et (vn ) une suite de ] 0, ∞ [ de limite v > 0.
Montrer que la suite (fn ) de fonctions définies sur [ 0, +∞ [ par
x + un
fn (x) =
x + vn
converge uniformément sur [ 0, +∞ [ .

12. Soit (fn ) une suite de fonctions continues sur R qui converge uniformément vers la fonction f .

a) On suppose que f est majorée. Montrer que la suite (efn ) converge uniformément sur R vers ef .

b) Donner un contre-exemple si f n’est pas bornée.

13. Soit f une fonction continue sur [ 0, 1 ] telle que f (0) = 0 et (un ) une suite de fonctions continues
sur [ 0, 1 ] qui vérifie les deux propriétés suivantes :

i) il existe M > 0, telle que, pour tout x de [ 0, 1 ] , et tout entier n, on ait |un (x)| ≤ M ,

ii) pour tout a dans ] 0, 1 [ , la suite (un ) converge uniformément vers 0 sur [ a, 1 ] .

2
Montrer que la suite (f un ) converge uniformément vers 0 sur [ 0, 1 ] .

14. Déterminer si les propriétés suivantes sont vraies ou fausses. On donnera une démonstration com-
plète dans le premier cas et un contre-exemple dans le deuxième cas. Les fonctions fn (non nécessairement
continues) sont définies sur un intervalle I.

a) Si la suite (fn ) converge uniformément vers f sur I et si f est bornée sur I, alors chaque fn est bornée
sur I.

b) Si la suite (fn ) converge uniformément vers f sur I et si la suite (gn ) converge uniformément vers g
sur I, alors (fn + gn ) converge uniformément vers f + g sur I.

c) Si la suite (fn ) converge uniformément vers f sur R et si la suite (gn ) converge uniformément vers g
sur R, alors (fn gn ) converge uniformément vers f g sur R.

d) Si la suite (fn ) converge uniformément sur [ a, b [ et si la suite numérique (fn (b)) est convergente,
alors la suite de fonctions (fn ) converge uniformément sur [ a, b ] .

e) Si la suite (fn ) converge simplement vers f sur R, et si les fonctions fn et f sont continues, alors la
convergence de la suite (fn ) est uniforme sur R.

f) Si fn et gn sont continues sur [ a, b ] , et si (fn ) et (gn ) convergent uniformément sur I, alors (fn gn )
converge uniformément sur [ a, b ] .

15. Soit fn une fonction définie et continue sur [ a, b ] . Montrer que si la suite (fn ) converge uniformé-
ment sur [ a, b [ , alors elle converge uniformément sur [ a, b ] .

SERIES

(−1)n
16. Montrer que la série de terme général converge uniformément sur [ −1, 1 ] .
n + xn

xn xn+1
17. Montrer que la série de terme général − converge uniformément sur [ −1, 1 ] .
n n+1

Montrer qu’il y a convergence normale sur [ 0, 1 ] mais pas sur [ −1, 0 ] .

18. Soit I = ] 1, +∞ [ . Pour x ∈ I, on pose



X 1
f (x) = .
n=0
1 + xn

a) Vérifier que f est définie sur I.

b) Montrer que f est continue sur I.

c) Montrer que f est de classe C1 sur I.

d) Expliquer succintement pourquoi f est C∞ sur I.

e) Montrer que lim f (x) = +∞.


x→1+

3
19. Montrer que la fonction f définie par

X 1
f (x) =
n=0
n! sinn x

est continue sur ] 0, π [ .

4
Corrigé

1. Les fonctions données sont toutes continues, donc |f |(R) est un intervalle. Lorsque f possède une
parité, on a également
|| f || ∞ = sup |f (x)| ,
x≥0

et il suffit d’étudier f sur [ 0, +∞ [ .

a) La fonction f est impaire. Sur [ 0, +∞ [ la fonction est strictement croissante et varie de 0 à π/2, donc
f est bornée et
π
|| f || ∞ = .
2
b) La fonction f est impaire. Sur [ 0, ∞ [ , elle est positive et on a

(1 + x2 ) − 2x2 1 − x2
f ′ (x) = = ,
(1 + x2 )2 (1 + x2 )2
donc f est bornée et admet un maximum pour x = 1. Alors
1
.
|| f || ∞ = f (1) =
2
p
c) L’ensemble |f |(R) est inclus dans [ 0, 1 ] , et par ailleurs f ( π/2) = 1, donc f est bornée et

|| f || ∞ = 1 .

d) On a, en utilisant l’inégalité triangulaire et en majorant | sin x| par 1,

x2 + | sin x| x2 + 1
|f (x)| ≤ 2
≤ 2 = 1,
x +1 x +1
donc |f |(R) est inclus dans [ 0, 1 ] . De plus f (π/2) = 1, donc f est bornée et

|| f || ∞ = 1 .

e) La fonction f est impaire, et quand x tend vers l’infini, f (x) ∼ x, donc f (x) tend vers +∞. La fonction
f n’est pas bornée et
|| f || ∞ = +∞ .
f) La fonction f est paire. On a

(12 + x4 )(−4x) − (1 − 2x2 )4x3 4x(x4 − x2 − 12)


f ′ (x) = = .
(12 + x4 )2 (12 + x4 )2

Le numérateur de f ′ (x) se factorise en 4x(x − 2)(x + 2)(x2 + 3). Il est positif sur [ 2, +∞ [ et négatif
sur [ 0, 2 ] , donc f décroit de f (0) = 1/12 à f (2) = −1/4 puis croit de −1/4 à 0. Il en résulte que f est
bornée et que
1
|| f || ∞ = max(|f (0)|, |f (2)|) = |f (2)| = .
4
2. a) Pour tout entier n ≥ 0, on a fn (0) = 0 et la suite (fn (0)) converge vers 0.

Si x 6= 0, on a fn (x) ∼ 1/nx et donc (fn (x)) converge encore vers 0. La suite (fn ) converge simplement
sur R et sa limite f est la fonction constante nulle.

On cherche || fn − f || ∞ = || fn || ∞ . Comme pour l’exercice 1.b) on étudie fn sur [ 0, +∞ [ . Sur cet


intervalle fn est positive et
1 − nx2
fn′ (x) = ,
(1 + nx2 )2

5

qui s’annule pour x = 1/ n. Alors
√ 1
|| fn || ∞ = fn (1/ n) = √ ,
2 n

et puisque la suite (|| fn || ∞ ) converge vers 0, il en résulte que la suite (fn ) converge uniformément vers 0
sur R.

b) Pour tout entier n ≥ 0, on a fn (0) = 0 et la suite (fn (0)) converge vers 0.

Si x 6= 0, on a, en majorant | sin(nx)| par 1,


1
|fn (x)| ≤ ,
1 + nx
1
et puisque la suite ( 1+nx ) converge vers 0 quand n tend vers l’infini, il en est de même de la suite (|fn (x)|),
donc la suite (fn ) converge simplement sur R et sa limite f est la fonction constante nulle.
sin 1
Mais la suite (fn (1/n)) est une suite constante qui vaut 2 et qui ne converge pas vers 0. La suite (fn )
ne converge pas uniformément vers 0 sur R.

c) Pour tout entier n ≥ 0, on a fn (0) = 0 et la suite (fn (0)) converge vers 0.

Si x > 0, la suite (nx) admet +∞ comme limite, et la suite (fn (x)) converge vers πx/2.

Si x < 0, la suite (nx) admet −∞ comme limite, et la suite (fn (x)) converge vers −πx/2.

La suite (fn ) converge donc simplement vers la fonction f définie par

π|x|
f (x) = .
2
Les fonctions f et fn sont paires. Etudions les variations de gn = f − fn sur [ 0, +∞ [ . La fonction gn
est positive sur cet intervalle et on a
π nx
gn′ (x) = − − arctan(nx) ,
2 1 + n2 x2
puis
1 + n2 x2 − x(2n2 x) n 2n
gn′′ (x) = −n − =− .
(1 + n2 x2 )2 1 + n2 x2 (1 + n2 x2 )2
Comm gn′′ est négative sur [ 0, +∞ [ , il en résulte que gn′ est décroissante sur cet intervalle. De plus gn′ (x)
tend vers 0 lorsque x tend vers +∞, donc gn′ est positive. Alors gn est croissante, et

|| gn || ∞ = lim gn (x) .
x→+∞

Mais, si u > 0,
π 1
− arctan u = arctan ,
2 u
donc, si x > 0,
1
.
gn (x) = x arctan
nx
Enfin, puisque lorsque u tend vers 0, on a arctan u ∼ u, on en déduit, que quand n tend vers l’infini, x
étant fixé,
1 1
gn (x) ∼ x = .
nx n

6
Alors
1
|| gn || ∞ = lim gn (x) = ,
x→+∞ n
et la suite (|| gn || ∞ ) converge vers 0. Il en résulte que la suite (fn ) converge uniformément vers f .

3. Si x est un nombre entier positif, dès que n > x, on a fn (x) = 0, et la suite (fn (x)) converge vers 0.
Dans le cas contraire, la suite (fn (x)) est la suite constante nulle et converge encore vers 0. La suite (fn )
converge donc simplement vers 0. Mais, pour tout entier naturel n, on a

|| fn || ∞ = n3 ,

et la suite (fn ) ne converge pas uniformément vers 0.

4. Pour tout entier n ≥ 1, on a fn (0) = 0 et la suite (fn (0)) converge vers 0.


Si x > 0, il résulte du comportement relatif des puissances et des exponentielles que la suite (fn (x))
converge vers 0. Donc la suite (fn ) converge simplement vers la fonction nulle.

Etudions les variations de fn . La fonction fn est positive et l’on a

fn′ (x) = na e−nx (1 − nx) ,

et la fonction fn admet un maximum pour x = 1/n. Alors

e−1
|| fn || ∞ = fn (1/n) = .
n1−a
La suite (|| fn || ∞ ) converge vers 0 si et seulement si a < 1. Donc la suite (fn ) converge uniformément
vers 0 si et seulement si a < 1.

5. Pour tout entier n ≥ 0, on a fn (1) = 0 et la suite (fn (1)) converge vers 0.


Si x ∈ [ 0, 1 [ , il résulte du comportement relatif des puissances et des exponentielles que la suite (nxn )
converge vers 0, donc (fn (x)) converge aussi vers 0, donc la suite (fn ) converge simplement vers la fonc-
tion nulle.

Etudions les variations de fn . On a

fn′ (x) = n(nxn−1 − (n + 1)xn ) = nxn−1 (n − (n + 1)x) ,


n
et la fonction fn admet un maximum pour n+1 . Comme elle est positive, on a donc
 
n
|| fn || ∞ = fn
n+1
 n  n+1 !
n n
= n −
n+1 n+1
 n
n 1
= n
n+1 1+n
 n+1
n
=
n+1
 n+1
1
= 1−
n+1
  
1
= exp (n + 1) ln 1 − .
n+1

7
Mais puisque, en zéro, on a l’équivalent ln(1 + u) ∼ u, on obtient, lorsque n tend vers l’infini,
 
1 1
ln 1 − ∼− ,
n+1 n+1

donc  
1
(n + 1) ln 1 − ∼ −1 .
n+1
  
1
La suite (n + 1) ln 1 − n+1 converge donc vers −1, et (|| fn || ∞ ) converge vers e−1 . Il en résulte que
la suite (fn ) ne converge pas uniformément sur [ 0, 1 ] .
n
Soit a tel que 0 < a < 1. Comme la suite ( n+1 ) converge vers 1, on a, à partir d’un certain rang N
n
> a,
n+1
et la fonction fn est croissante sur [ 0, a ] , donc, si n ≥ N ,

0 ≤ fn (x) ≤ fn (a) ,

c’est-à-dire
|| fn || ∞ = fn (a) ,
et comme la suite (fn (a)) converge vers 0, on en déduit que la suite (fn ) converge uniformément vers 0
sur [ 0, a ] .

6. Pour tout entier n ≥ 0, on a fn (0)  = sin2π 2=0 et la suite (fn (0)) converge vers 0.
π+n x
Si x appartient à ] 0, +∞ [ , la suite converge vers x, donc (fn (x)) converge vers sin x. Alors
1 + n2 x
si, pour tout x dans [ 0, +∞ [ , l’on pose f (x) = sin x, la suite (fn ) converge simplement vers f sur
[ 0, +∞ [ .

On a
π + n12 1
fn (1/n2 ) − f (1/n2 ) = sin − sin 2 ,
2 n
et la suite (fn (1/n2 ) − f (1/n2 )) qui converge vers 1, ne converge pas vers 0. La suite (fn ) ne converge
pas uniformément sur [ 0, +∞ [ .

Si a > 0, et si x ≥ a, en appliquant l’inégalité des accroissements finis à la fonction sinus, on obtient



π + n2 x2 |π − x|

|fn (x) − f (x)| ≤ − x = ,
1+n x2 1 + n2 x

et en utilisant l’inégalité triangulaire


π+x
|fn (x) − f (x)| ≤ .
1 + n2 x
Si l’on appelle gn (x) le membre de droite, on a

1 − n2 π
gn′ (x) = ,
(1 + n2 x)2

et la fonction gn′ est négative si n ≥ 1, donc la fonction gn est décroissante. Alors

|fn (x) − f (x)| ≤ gn (a) .

8
et la suite (gn (a)) converge vers 0. Il en résulte que la suite (fn ) converge uniformément vers f sur
[ a, +∞ [ .

7. Si 0 ≤ x < 1, la suite (xn ) admet 0 pour limite, donc la suite (fn (x)) converge vers sin 0 = 0.

Si x = 1, on a, pour tout entier n ≥ 0, la relation fn (1) = sin π = 0. La suite (fn (x)) est constante et
admet comme limite 0.

Si 1 < x ≤ 2, on peut écrire


2πxn+1 2πx
= ,
1 + xn 1 + x−n
et comme la suite (x−n ) converge vers 0, on en déduit que (fn (x)) converge vers sin 2πx.

La suite (fn ) converge simplement sur [ 0, 2 ] vers la fonction f définie par



0 si x ∈ [ 0, 1 ]
f (x) = .
sin(2πx) si x ∈ ] 1, 2 ]

On peut remarquer que f est continue sur [ 0, 2 ] .

Posons xn = α1/n , où α appartient à ] 0, 1 [ . Le nombre xn appartient à ] 0, 1 [ . On a alors

α1+1/n
fn (xn ) − f (xn ) = sin 2π ,
1+α
2πα
Alors la suite (fn (xn )) converge vers sin 1+α 6= 0. Il en résulte que la suite (fn ) ne converge pas unifor-
mément vers 0 sur [ 0, 2 ] .

Si a appartient à ] 0, 1 [ , et si t appartient à [ 0, a ] , on a, par l’inégalité des accroissements finis



2πxn+1 2πxn+1
|fn (x) − f (x)| = sin ≤ ≤ 2πxn+1 ≤ 2πan+1 ,
1 + xn 1 + xn

et puisque la suite (2πan+1 ) converge vers 0, il en résulte que la suite (fn ) converge uniformément sur
[ 0, a ] .

8. a) Si x = 0, on a pour tout n ≥ 1, l’égalité fn (0) = 1 et la suite (fn (0)) converge vers 1.


Si 0 < x ≤ 1, en mettant en facteur nx au numérateur et n2x au dénominateur, on a
xn
1 1 +
fn (x) = x nx .
n x2n
1 + 2x
n
Comme les suites (xn /nx ) et (x2n /n2x ) convergent vers 0, on en déduit que
1
fn (x) ∼ ,
nx
et la suite (fn (x)) converge vers 0.
Si x > 1, en mettant en facteur xn au numérateur et x2n au dénominateur, on a
nx
1 1 + xn
fn (x) = n .
x n2x
1 + 2n
x

9
Comme les suites (nx /xn ) et (n2x /x2n ) convergent vers 0, on en déduit que
1
fn (x) ∼ ,
xn
et la suite (fn (x)) converge simplement vers la fonction f définie par

1 x =0
f (x) = .
0 x >0
Comme les fonctions fn sont continues en 0 alors que f ne l’est pas, la convergence n’est pas uniforme
sur [ 0, ∞ [ .

b) L’inégalité proposée équivaut à (X + Y )2 ≤ 2(X 2 + Y 2 ), ou encore à X 2 − 2XY + Y 2 ≥ 0, finalement


à l’inégalité (X − Y )2 ≥ 0 qui est toujours vraie.

c) Si 0 < a ≤ x, appliquons la formule précédente avec X = nx et Y = xn , alors


2 2 2
0 ≤ fn (x) ≤ ≤ x ≤ a,
nx + xn n n
comme la suite numérique (2/na ) converge vers 0, on en déduit que la suite (fn ) converge uniformément
vers 0 sur [ a, +∞ [ .

9. a) Remarquons tout d’abord que la fonction fn est paire. Sa limite simple, si elle existe, le sera
également. On peut se contenter d’étudier la suite sur [ 0, 1 ] .

Si 0 ≤ x < 1, en écrivant
fn (x) = x · x1/(2n+1) ,
on obtient immédiatement que la suite (fn (x)) converge vers x. Ce qui reste vrai si x = 1 car fn (1) = 1,
donc la suite (fn (1)) converge vers 1.

Alors en raison de la parité, la suite fn converge simplement sur [ −1, 1 ] vers la fonction f qui à x associe
f (x) = |x|.

Etudions sur [ 1, 0 ] la fonction f − fn . On a


1 2n+2
f (x) − fn (x) = x − x1+ 2n+1 = x − x 2n+1 .
Donc
2n + 2 2n+1
1
f ′ (x) − fn′ (x) = 1 − x .
2n + 1
Cette dérivée s’annule pour
 2n+1
2n + 1
xn = .
2n + 2
La fonction f − fn est croissante sur [ 0, xn ] , décroisante sur [ xn , 1 ] et s’annule en 0 et en 1. Alors
 
√ 2n + 1 xn
|| fn − f || ∞ = (f − fn )(xn ) = xn (1 − 2n+1
xn ) = xn 1 − = .
2n + 2 2n + 2
Mais la suite (xn ) est bornée (par 1). Donc la suite (|| fn − f || ∞ ) converge vers 0. Il en résulte que la
suite fn converge uniformément vers f sur [ −1, 1 ] .
!
R1 R1
b) Alors, en raison de la convergence uniforme, la suite fn (t) dt converge vers f (t) dt. En raison
−1 −1
de la parité de f , on a
Z1 Z1
f (t) = 2 tdt = 1 .
−1 0

10
10. a) Posons
1 2
ϕ(x) = 1 − x .
4
La fonction ϕ est dérivable sur [ 0, 1 ] . Elle est décroissante et

ϕ( [ 0, 1 ] ) = [ ϕ(1), ϕ(0) ] = [ 3/4, 1 ] ⊂ [ 0, 1 ] ,

donc l’intervalle [ 0, 1 ] est stable par f . D’autre part, si x appatrient à [ 0, 1 ]


x 1
|f ′ (x)| = ≤ ,
2 2
et la fonction f est contractante de rapport 1/2. Il résulte du théorème du point fixe que f possède un
point fixe unique c dans [ 0,√1 ] qui est racine de l’équation ϕ(x) = x. Cette équation s’écrit x2 +4x−4 = 0,
et c est la racine positive 2 2 − 2.
Alors, quel que soit x dans [ 0, 1 ] la suite (fn (x)) converge vers c.

b) Si k = 1/2 est le rapport de contraction de ϕ, la fonction ϕn = ϕ ◦ · · · ◦ ϕ est contractante de rapport


k n et, pour tout entier naturel n,

|fn (x) − c| = |ϕn (x) − ϕn (c)| ≤ k n |x − c| .

Comme x et c sont dans [ 0, 1 ] , le nombre x − c appartient à [ −1, 1 ] , et donc


1
|fn (x) − c| ≤ k n = = an .
2n
Comme la suite (an ) converge vers
√ 0, l’inégalité précédente montre que la suite (fn ) converge uniformé-
ment vers la fonction constante 2 2 − 2 sur [ 0, 1 ] .

11. La suite (fn ) converge simplement sur [ 0, +∞ [ vers la fonction f définie par
x+u
f (x) = .
x+v
Si n ≥ 0, on a
x + un x+u x(un − u − vn + v) + un v − vn u
fn (x) − f (x) = − = ,
x + vn x+v (x + vn )(x + v)
donc, en utilisant l’inégalité triangulaire
x |un − u| + |vn − v| |un v − vn u|
|fn (x) − f (x)| ≤ + ,
x + vn x+v (x + vn )(x + v)
et comme
x
< 1, x+v ≥ v et x + vn ≥ vn ,
x + vn
on trouve
|un − u| + |vn − v| |un v − vn u|
|fn (x) − f (x)| ≤ + = an .
v vn v
La suite (an ) est une suite numérique qui converge vers 0, on en déduit que la suite (fn ) converge uni-
formément vers f sur [ 0, +∞ [ .

12. a) Si l’on a, pour tout x réel −M ≤ f (x) ≤ M , alors,

0 ≤ ef (x) ≤ eM .

Pour majorer |efn (x) − ef (x) |, on peut écrire

|efn (x) − ef (x) | = ef (x) |efn (x)−f (x) − 1| .

11
Soit ε > 0. Comme la fonction exponentielle est continue en 0, il existe α > 0 tel que |u| < α implique
ε
|eu − 1| < .
eM
Comme la suite (fn ) converge uniformément vers f , il existe un entier N tel que, quel que soit n ≥ N , et
quel que soit x réel,
|fn (x) − f (x)| ≤ α .
Alors
ε
|efn (x)−f (x) − 1| < ,
eM
puis
ε
|fn (x) − f (x)| ≤ eM = ε.
eM
On a donc trouvé N , tel que, pour tout x réel et tout n ≥ N ,

|fn (x) − f (x)| ≤ ε ,

ce qui montre que la suite efn converge vers ef .

b) Posons
1
fn (x) = x +
.
n
Puisque |fn (x) − f (x)| = 1/n, et que la suite (1/n) converge vers 0, la suite (fn ) suite converge donc
uniformément sur R vers la fonction f définie par f (x) = x, .

Par contre
ex+1/n − ex = ex (e1/n − 1) ,
et cette fonction n’est jamais bornée sur R. La suite (|| fn − f || ∞ ) ne converge pas vers 0, et (fn ) ne
converge pas uniformément vers ef .

13. La fonction f est continue sur [ 0, 1 ] . Elle est donc bornée. Soit m tel que, pour tout x de [ 0, 1 ]
on ait |f (x)| ≤ m.

Soit ε > 0. Comme f est continue en 0, il existe α > 0, tel que 0 ≤ x < α implique
ε
|f (x)| = |f (x) − f (0)| < .
M
Comme la suite (un ) converge uniformément vers 0 sur [ α, 1 ] , il existe N tel que n ≥ N et x ∈ [ α, 1 ]
impliquent
ε
|un (x)| < .
m
Alors, si x appartient à [ 0, α ]
ε
|(f un )(x)| = |f (x)un (x)| ≤ M = ε,
M
et si x appartient à [ α, 1 ]
ε
|(f un )(x)| = |f (x)un (x)| ≤ m = ε.
m
En résumé, si n ≥ N et si x ∈ [ 0, 1 ] , on a

|f un (x)| ≤ ε ,

ce qui montre que la suite (f un ) converge uniformément vers 0 sur [ 0, 1 ] .

12
14. a) Puisque f est bornée, il existe B tel que, pour tout x de [ 0, 1 ] , on ait

|f (x)| ≤ B .

Soit ε = 1. Il existe N tel que, quels que soient n ≥ N et x ∈ I

|fn (x) − f (x)| < 1 ,

Alors
|fn (x)| ≤ |fn (x) − f (x)| + |f (x)| ≤ B + 1 .
Donc, si n ≥ N , la fonction fn est bornée. Par contre les premières fonctions peuvent ne pas l’être.

Posons, pour tout x réel, f0 (x) = x, puis si n ≥ 1, fn (x) = 1/n, alors la suite fn converge uniformément
sur R vers la fonction nulle, mais f0 n’est pas bornée.

b) Soit ε > 0. Il existe N1 tel que n ≥ N1 et x ∈ I impliquent


ε
|fn (x) − f (x)| < .
2
Il existe N2 tel que n ≥ N2 et x ∈ I impliquent
ε
|gn (x) − g(x)| < .
2
Alors si n ≥ max(N1 , N2 ), et si x ∈ I,
ε ε
|(fn + gn )(x) − (f + g)(x)| ≤ |fn (x) − f (x)| + |gn (x) − g(x)| ≤ + = ε.
2 2
La suite (fn + gn ) converge uniforméments sur I vers f + g.

c) Si n ≥ 1, prenons fn définie, pour tout x réel, par fn (x) = x + 1/n, et f définie par f (x) = x. La
suite (fn ) converge uniformément vers f sur R. Si l’on prend gn = fn et f = g, étudions la différence
fn gn − f g. On a
 2
1 2x 1
fn (x)gn (x) − f (x)g(x) = x + − x2 = + 2.
n n n
Cette fonction tend vers l’infini en +∞ donc n’est pas bornée. Pour tout ε > 0, il existe x tel que

fn (x)gn (x) − f (x)g(x) ≥ ε .

Il en résulte que fn gn ne converge pas uniformément vers f g sur R. Par contre le résultat sera vrai avec
des hypothèses supplémentaires (voir f).

d) Notons f la limite uniforme de la suite (fn ) sur [ a, b [ et ℓ la limite de la suite (fn (b)).

Soit ε > 0. Il existe N1 tel que n ≥ N1 , et x ∈ [ a, b [ impliquent

|fn (x) − f (x)| < ε .

Il existe N2 tel que n ≥ N2 implique


|fn (b) − ℓ| < ε .
Alors si n ≥ max(N1 , N2 ), et si l’on pose

f (x) si x ∈ [ a, b [
fe(x) =
ℓ si x = b ,

on a, quel que soit x ∈ [ a, b ] ,


|fn (x) − fe(x)| < ε ,

13
et la suite (fn ) converge uniformément vers fe sur [ a, b ] .

e) Soit la fonction fn , nulle sur ] −∞, n − 1 ] ∪ [ n + 1, +∞ [ , qui vaut 1 en n et qui est linéaire affine
sur chacun des intervalles [ n − 1, n ] et [ n, n + 1 ] . Dès que n ≥ x + 1, on a fn (x) = 0 et la suite (fn (x))
tend vers 0. La suite de fonctions converge simplement vers la fonction f nulle. Par contre la convergence
n’est pas uniforme. En effet, la suite (un ) définie par

un = sup |fn (x) − f (x)|


x∈R

est constante, puisque, pour tout n, on a un = 1. La convergence n’est pas uniforme, alors que toutes les
fonctions fn et f sont continues.


n−1 n n+1

f) Les fonctions fn et gn sont continues sur un segment [ a, b ] donc bornées. Les limites uniformes
respectives f et g sont alors continues et donc bornées sur [ a, b ] . Soit A et B tels que, pour tout x
de [ a, b ] , on ait
|f (x)| ≤ A et |g(x)| ≤ B .
Alors, d’après a), il existe N1 tel que n ≥ N1 implique

|gn (x)| ≤ B + 1 .

Soit ε > 0. Il existe N2 , tel que, n ≥ N2 et x ∈ I impliquent


ε
|fn (x) − f (x)| < .
A+B+1
Il existe N3 , tel que, n ≥ N3 et x ∈ I impliquent
ε
|gn (x) − g(x)| < .
A+B+1
Soit alors N = max(N1 , N2 , N3 ), et n ≥ N . En utilisant la relation

(fn gn )(x) − (f g)(x) = (fn (x) − f (x))gn (x) + (gn (x) − g(x))f (x) ,

on déduit
|(fn gn )(x) − (f g)(x)| ≤ |fn (x) − f (x)| |gn (x)| + |gn (x) − g(x)| |f (x)| ,
et donc
ε ε
|(fn gn )(x) − (f g)(x)| ≤ (B + 1) + A = ε.
A+B+1 A+B +1
Il en résulte que la suite (fn gn ) converge vers f g.

14
15. Soit f la limite uniforme de la suite (fn ) sur [ a, b [ . Soit ε > 0. Il existe N tel que n ≥ N et
x ∈ [ a, b [ impliquent
ε
|fn (x) − f (x)| < .
4
Donc, si m ≥ n ≥ N , on a
ε
|fn (x) − fm (x)| ≤ |fn (x) − f (x)| + |f (x) − fm (x)| < .
2
Fixons n et m. Les fonctions fn et fm sont continues en b. Il existe α1 > 0 tel que b − α1 < x < b implique
ε
|fn (x) − f (x)| < ,
4
et il existe α2 > 0, et tel que b − α2 < x < b implique
ε
|fm (x) − f (x)| < .
4
Choisissons x tel que b − min(α1 , α2 ) < x < b. Alors

|fm (b) − fn (b)| ≤ |fm (b) − fm (x)| + |fm (x) − fn (x)| + |fn (x) − fn (b)| ,

donc
ε ε ε
|fm (b) − fn (b)| ≤ + + = ε.
4 2 4
Il en résulte que la suite (fn (b)) est une suite de Cauchy. Elle est donc convergente. Il résulte alors de
l’exercice 14 d), que la suite (fn ) converge uniformément sur [ a, b ] .

(−1)n (−1)n
16. En formant la différence, un (x) = − , on trouve
n + xn n
(−1)n+1 xn
un (x) = .
n(n + xn )

Mais, puisque −1 ≤ x ≤ 1
|x|n 1
|un (x)| = ≤ ,
n(n + xn ) n(n − 1)
Comme la série de terme général 1/(n(n − 1)) ∼ 1/n2 converge, la série de terme général un converge
normalement donc uniformément sur [ −1, 1 ] .

Par ailleurs la série alternée de terme général (−1)n /n converge. On peut considérer que c’est une série
de fonctions constantes qui converge uniformément sur [ −1, 1 ] . Alors

(−1)n (−1)n
n
= + un (x) ,
n+x n
et la série proposée converge uniformément sur [ −1, 1 ] , comme somme de deux séries uniformément
convergentes.

17. Considérons la somme partielle


N  n
X 
x xn+1
SN (x) = − .
n=1
n n+1

Il résulte du procédé télescopique que

xN +1
SN (x) = x − .
N +1

15
Alors, si |x| ≤ 1,
|x|N +1 1
|x − SN (x)| = ≤ .
N +1 N +1
Il en résulte que la suite SN converge uniformément vers la fonction x 7→ x sur [ −1, 1 ] .

Si l’on pose, sur [ 0, 1 ] ,


xn xn+1
un (x) = − ,
n n+1
on a
u′n (x) = xn−1 − xn = xn−1 (1 − x) .
Si x appartient à [ 0, 1 ] , la dérivée est positive, donc la fonction un est croissante, et
1
un (0) = 0 ≤ un (x) ≤ un (1) = .
n(n + 1)
On obtient
1
sup |un (x)| = .
x∈ [ 0, 1 ] n(n + 1)
2
Mais 1/[n(n + 1)] ∼ 1/n . Il en résulte que la série de terme général un (x) converge normalement sur
[ 0, 1 ] .

Si x appartient à [ −1, 0 ] , on a

(−x)n (−x)n+1
(−1)n un (x) = + ,
n n+1
et
(−1)n u′n (x) = (−1)n (xn−1 − xn ) = −(−x)n−1 (1 − x) .
Alors, la dérivée est négative, donc la fonction (−1)n un est décroissante, et
1 1
(−1)n un (0) = 0 ≤ (−1)n un (x) ≤ (−1)n un (−1) = + .
n n+1
On en déduit
1 1
sup |un (x)| = + .
x∈ [ −1, 0 ] n n+1
Mais
1 1 2n + 1 2
+ = ∼ ,
n n+1 n(n + 1) n
Il en résulte que la série de terme général un (x) ne converge pas normalement sur [ −1, 0 ] .
1
18. a) Posons fn (x) = . On a, si x > 1,
1 + xn
 n
1
0 ≤ fn (x) ≤ ,
x

et la série géométrique de terme génŕal x−n converge, donc, d’après le critère de comparaison, la série de
terme général fn (x) également. Il en résulte que f est définie sur I.

b) Soit a > 1. Si x ≥ a, on a  n
1
0 ≤ fn (x) ≤ ,
a
La série f (x) converge normalement donc uniformément sur [ a, +∞ [ . Comme les fonctions fn sont
continues sur [ a, +∞ [ , il en résulte que f est continue sur [ a, +∞ [ . Comme ceci est vrai quel que soit

16
a > 1, il en résulte que f est continue sur ] 1, +∞ [ .

c) Les fonctions fn sont de classe C1 sur ] 1, +∞ [ , et

nxn−1
fn′ (x) = − .
(1 + xn )2
On a donc  2
nxn−1 xn n
|fn′ (x)| = = .
(1 + xn )2 1 + xn xn+1
Soit a > 1. Si x ≥ a, on a
xn n n
≤ 1 et ≤ n+1 ,
1 + xn xn+1 a
donc
n
|fn′ (x)| ≤ = an ,
an+1
Mais
an+1 n+1 1
= ,
an n a
et cette suite tend vers 1/a < 1. Il résulte du critère de d’Alembert que la série de terme général
an converge, donc que la série de terme général fn′ (x) converge normalement donc uniformément sur
[ a, +∞ [ . Il résulte de b) et c) que f est de classe C1 sur [ a, +∞ [ Comme ceci est vrai quel que soit
a > 1, il en résulte que f est de classe C1 sur ] 1, +∞ [ .

d) On peut montrer par récurrence que


Pn,k (x)
fn(k) (x) = ,
(1 + xn )k+1

k
X
Pn,k (x) = Qj,k (n)xjn−k ,
j=1

où les Qj,k (n) sont des polynômes en n.

Alors
k
X xjn−k
|fn(k) (x)| ≤ |Qj,k (n)|
j=1
(1 + xn )k+1
k
X  k+1
xn 1
≤ |Qj,k (n)| .
j=1
1 + xn xn(k+1−j)+k

Alors, si x ≥ a, on obtient
k
X |Qj,k (n)|
|fn(k) (x)| ≤ .
j=1
an(k+1−j)+k

Le membre de droite est alors une somme finie de termes, qui sont chacun le terme général d’une série
convergente d’après le critère de d’Alembert. On conclut comme dans c).

e) Si x > 1, on a 1 + xn ≤ 2xn , et
1
fn (x) ≥ ,
2xn
donc
X∞
1 1 x
f (x) ≥ n
= = .
n=0
2x 2(1 − 1/x) 2(x − 1)

17
Quand x tend vers 1+ , le membre de droite tend vers +∞, donc celui de gauche également.

19. Soit [ a, b ] inclus dans ] 0, π [ . Posons


1
fn (x) = .
n! sinn x
La fonction fn est continue sur ] 0, π [ . Par ailleurs la fonction sinus est continue sur [ a, b ] et ne s’y
annule pas. Elle atteint son minimum, et ce minimum n’est pas nul, donc il existe m tel que, si x appartient
à [ a, b ] ,
sin x ≥ m > 0 .
Alors
1
0 ≤ fn (x) ≤ = an .
n!mn
Mais
an+1 1
= ,
an m(n + 1)
et cette suite tend vers 0. Il résulte du critère de d’Alembert que la série de terme général an converge,
et donc que la série de terme général fn converge normalement donc uniformément sur [ a, b ] . Alors la
fonction f est continue sur [ a, b ] , et comme ceci a lieu quels que soient a et b dans ] 0, π [ , on en déduit
que f est continue sur ] 0, π [ .

18

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