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Enseignant 

: Prof.MEKE MEITE

Nom et prénoms de l’étudiant : AKA KOUASSI MARDOCHE JOSEPH

Niveau : Master1

DEVOIR D’ÉTHIQUE

Thème d’exposé :Distinction entre éthique, déontologie et intégrité.

Pour justifier les comportements des travailleurs, chercheurs, apprenants dans les différents
domaines (science, littérature, sociologie, anthropologie, droit…), certains philosophes et penseurs
de l’Antiquité ont mené des recherches en vue de porter des justifications et explications à chaque
comportement. Ces comportements sont reliés à la moralité mais peuvent changer d’un moment à
l’autre selon le domaine oublié contexte dans lequel une personne s’emploi. Cette notion est appelée
éthique. Elle va faire naître des formes qui elles, vont imposer des règles, principes afin de maintenir
l’authenticité des différents domaines et éviter de reprendre les travaux déjà faits. Ils les résument
en éthique déontologie et éthique d’intégrité.

Dès lors, quelle distinction pouvons-nous porter à ces différentes notions ?

Notre travail consistera à montrer la différence entre éthique, déontologie et intégrité.

I- L’ÉTHIQUE

L’éthique, tirée du Grec <<éthos>> qui signifie <<manière de vivre>>, est une doctrine philosophique
très ancienne (antiquité) qui se trouve dans un cadre juridique et donc s’insurge dans un contexte
moral c’est-à-dire qu’elle porte sur des jugements moraux distinguant le bien du mal en matière
d’idée, de réaction, d’agissements. Ainsi dit, elle permet de justifier tous les comportements, de bien
se tenir face à une situation quelconque afin de ne pas porter atteinte aux autres. Dans les pays laïcs
par exemple, l’éthique est conciliée à la philosophie politique mais aussi, à la culture, à la religions,
aux croyances et à la tradition d’une nation, d’un peuple.

Par-ailleurs, l’éthique permet à tout un chacun de connaître ses limites dans son domaine, de
mesurer ses droits et devoirs face à toutes sortes de tentation de reprise d’idée, de travaux…) Cela
peut s’illustrer chez les chercheurs lorsqu’ils trouvent des travaux déjà faits par les autres et donc,
seul le comportement et la moralité qui elle ne change pas, peuvent l’aider à faire un choix soit
recopier le même travail en n’indiquant pas la source ou soit, recopier textuellement puis indiquer la
source.

On comprend par là que, l’éthique est le comportement qu’une personne adopte face à une situation
donnée et peut changer d’un moment à un autre. C’est en ce sens que le Dictionnaire de l’académie
française l’a définie comme une <<réflexion relative aux conduites humaines et aux valeurs qui les
fondent menée en vue d’établir une doctrine, une science de la moralité.>> En effet, il veut nous
faire savoir que l’éthique est liée aux conduites humaines puisqu’elle est tributaire de toute moralité
(indiscutable). Elle interroge et réinterroge alors en fonction des situations et de l’évolution.
Pour tout dire, l’éthique est faite pour expliquer et montrer les lois morales des différents domaines
en vue de permettre aux personnes de tenir des comportements responsables face à des situations.

II- LA DÉONTOLOGIE

La déontologie, du Grec <<déon>>, <<déontos>>, ce qui faut faire, et <<logie>> du Grec <<logos>>,
étude, science, doctrine, raison.

Le ROBERT la définit comme <<ensemble des règles et devoirs régissant une profession>>. Elle
représente une forme d’éthique indiquant le code de conduite. De là, les philosophes comme KANT
et ARISTOTE, la considèrent comme <<ce qui doit être>>

D’une façon générale, la déontologie désigne ce qui convient de faire, ce qui doit être et donc, traite
des devoirs à remplir dans l’exercice du corps d’un métier (enseignement, médecin, peinte…)

C’est pourquoi, la Grec antique la conçoit avec beaucoup de respect. En d’autres termes, il s’agit
d’interroger ses pratiques, ses coutumes ou ses applications mais, d’établir obligatoirement des
règles et des comportements dignes, spécifiques dans la mise en fonctionnement (œuvre) de sa
profession quelque soit le rôle et le niveau de responsabilité. Lorsque ces règles établies avec plus de
sincérité sont respectées, elles nécessitent d’exposer des limites et peuvent condamner. Toute règle
disciplinaire doit être régie selon le contexte dans lequel une personne s’emploie et s’applique aux
professionnels, aux intellectuels, aux travailleurs. Tout cela, strictement respecté, maintient une
bonne justice.

On note par là que toute sortie du cadre déontologie avérée devrait anéantir et réinterroger
législativement toute prise de décision recommandation, conclusion d’un processus d’évaluation
préalable. Elle remet en question, les prises de décisions établies sur base de manquement d’une
règle connue de tous. En littérature, il existe des règles et principes qui interdisent aux chercheurs de
ne pas s’approprier les travaux des autres. Lorsque ces règles ne sont pas respectées, ce chercheur
peut être poursuivi en justice et peut écoper des amendes.

III- L’INTÉGRITÉ
Larousse définit l’intégrité comme étant la <<qualité de quelqu’un, de son
comportement, d’une institution qui est intègre, honnête.>> En tant qu’une forme
d’éthique, l’intégrité est en quelque sorte, l’ensemble des valeurs qui doivent être
respectées même quand personne ne vous voit. Elle consiste de là, à respecter
strictement nos alliances et nos engagements quelque soient les désagréments qui
surgiront.
De façon générale, l’intégrité est le fait d’avoir le courage de faire le bien, d’être juste et
honnête malgré les conséquences et les retombées. Tenir ses comportements, c’est
d’être responsable, juste, crédible, sincère dans tout.
En-outre, elle se situe dans tous les domaines vu qu’il existe des lois et principes qui sont
exigées et obligatoirement respectées. Tout cela peut avoir des désagréments sur
l’esprit d’un chercheur, d’un intellectuel et c’est ce que Raph Waldo Emerson essaie de
nous expliciter plus largement lorsqu’il soutient que <<rien n’est plus sacré que
l’intégralité de notre esprit.>>
Aussi, l’intégralité attribue une marque d’originalité et de création de soi dans un
domaine quelconque.
En littérature, elle souligne le fait de ne pas citer une idée ou prendre les travaux des
autres sans indiquer la source. Celui qui utilise l’idée de son ami, doit forcément
souligner là où il a pris afin de marquer l’authenticité de cette idée. Suivant cette
démarche, le chercheur peut bien mener des recherches afin d’aboutir à un travail
original et vérifiable.

Au terme de notre analyse, nous voyons que l’éthique est faite pour tenir des
comportements face à des situations. La déontologie elle, appliquent l’ensemble des
règles qui régissent une discipline et l’intégrité qui marque l’originalité des idées,
travaux.

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