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Communication

graphique

ARCH0561-1
Pierre Hallot
Pierre Jouan, Xavier Van Rooyen, Negin Eisasadeh
Informations pratiques

• Cours
• Orientation graphique – spatiale
• Horaire
• Jeudi AM – 8h30 – 12h
• Exercices
• Lectures, travaux personnels, suivi tutoriels, extraits de MOOCS…
• Examen
• Théorique/Pratique écrit 75% + 25% exercices
• Invités
2
Sujets abordés :

• Communication
• Sémiologie graphique
• Data Visualisation - DataViz Déjà un exercice !
• Geo Visualisation - GeoViz
Phase 1
• Architectural Visualisation – ArchViz ?
Qu’est-ce que les éléments ci-joint
• Outils numériques de communication ? évoquent pour vous ?
• Médias xR ? Par groupe de 4-5 étudiants,
recherches des sujets, matières,
thématiques qui sont en lien avec
https://miro.com/app/board/o9J_lq0rC- la communication graphique.
4=/?invite_link_id=672884334245

3
Sujets abordés :

• Communication
• Sémiologie graphique
• Data Visualisation - DataViz Déjà un exercice !
• Geo Visualisation - GeoViz
• Architectural Visualisation – ArchViz ? Phase 2
• Outils numériques de communication ? Recherches une
• Médias xR ? définition/explication/exemple
d’un terme issu du brainstroming

https://miro.com/app/board/o9J_lq0rC-
4=/?invite_link_id=672884334245 Présentation par groupe en 1 min

4
5
« Cette obligation de simuler par différents outils plus
ou moins spécifiques, des essais pour esquisser et
transcrire une idée, pour imaginer, concevoir et
suggérer une réalité virtuelle à venir, sans doute, Jean-Paul Jungmann, L’image en
mais absente jusqu’à sa réalisation, semble être le architecture, de la représentation
et de son empreinteutopique. Paris
fondement de toute logique d’invention et de : Éditions de la Villette, 1996, p 7.
production et aussi de l’apprentissage du savoir-faire
dans les mêmes domaines, apprentissage qui
passera impérativement par celui des moyens de
représentations. »

6
Sémiologie - sémiotique

• Etymologie : séméion (grec) signifie signe.


• La sémiologie (ou la sémiotique) est une « science des signes » qui apparaît au début du XXe siècle et qui
consiste à « étudier les différents types de signes que nous interprétons, à en dresser une typologie, à
trouver les lois de fonctionnement des différentes catégories de signes. »
Martine Joly, Introduction à l’analyse de l’image. Paris : Arman Colin, 2018.

7
Signe

8
Graphique ?
Plan ?
Carte ?
Une introduction

9
Message ?

Objectif ?
Une
« bonne représentation »
?
Contexte ?

Public ?
Efficacité ?
10
Parallèle avec une carte

11
Sémiologie
graphique
Une introduction

12
Sémiotique

13
La sémiologie graphique est

l'ensemble des règles qui

régissent la construction

Sémiologie d'un système de

graphique signes ou langage permettant

la traduction graphique d'une

information

14
Sémiologie graphique

• Représentation graphique de l'information


• Donnée : résultat d'une observation (identification, évaluation, comptage, mesure).
• Objet (entité) : sujet de l'observation (invariant).
• Variable (composante) : caractéristique observée d'un phénomène.

Ex. Objet : station climatique - Variable: température - Phénomène: climat.


• Un objet peut être observé sur plusieurs variables
• Les valeurs observées sont les attributs de l'objet.
Objet 1 Objet 2 Objet 3
Ex. Objet : parcelle – Attributs : superficie,
adresse, nom du propriétaire, coût…
100
• Un graphique
80
• Représentation des variations des
valeurs d'une ou plusieurs variables 60
sur un ou plusieurs objets.
• L’efficacité du graphique diminue 40
rapidement lorsque le nombre de
20
variables / d’objets représentés
simultanément augmente ! 0
1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.
Sémiologie graphique

• La graphique
Jacques BERTIN 1967. Sémiologie graphique. Mouton et
Gauthier-Villars, Paris, 431 p. (copie disponible sur eCampus !)
• Moyen d'expression
• Comme le langage : avec une syntaxe et une sémantique.
• Moyen de communication
• Comme l'écriture, mais universel moyennant une codification
préalable.
• Supporte les 3 modes de lecture


Élémentaire.
Moyen.
STOP STOP
• Synoptique (contrairement à l'écriture).
• Répond aux 3 fonctions (pas simultanément)
• Enregistrement, inventaire.
• Analyse, traitement.
• Communication, transmission d’un message.
Sémiologie graphique
• Les variables graphiques
• 8 variables graphiques utilisées pour figurer les
variations des composantes:
• 2 dimensions du plan : X Y
• 6 variables rétiniennes
• Taille
• Valeur
• Grain
• « Couleur »
• Orientation
• Forme
• Modèle colorimétrique perceptuel : couleur = 3
variables
• Teinte
• Saturation
• Clarté (= valeur; ~intensité )
La teinte, la clarté
et la saturation
Sémiologie graphique A
C

• Perception des variables graphiques


• Les variations des variables graphiques sont B
perçues selon des niveaux d'organisation Forme et teinte : niveau d'organisation nominal
correspondant aux 3 échelles de mesure
classiques.
• Niveau nominal
Ex. une différence de forme est perçue comme une
différence de nature des objets.
• Niveau ordinal
Ex. une différence de valeur est perçue comme une
différence d'ordre. Valeur : niveau d'organisation ordinal
• Niveau quantitatif
Ex. une différence de taille est perçue comme une
différence de quantité. 60
250
→ Échelle de mesure de l'attribut et niveau
d'organisation de la variable graphique
doivent coïncider ! 10

Taille : niveau d'organisation quantitatif

Règle d’or n° 1
Sémiologie graphique
• Longueur et étendue des variables graphiques
• Longueur : nombre de paliers des variables Longueur du grain plus étendue en mode zonal
rétiniennes qualitatives. qu’en mode ponctuel

• Étendue : intervalle des variables rétiniennes


quantitatives.
• Influence du mode d’implantation spatiale Le nombre de teintes distinguées augmente
• Plus le symbole est grand, plus la longueur peut avec la taille du symbole
être importante.
• Les modes ponctuel et linéaire sont moins
extensibles que le mode zonal.
Épaississement de points et
→ Le nombre de modalités d’un attribut de lignes et généralisation de
qualitatif (ou l’intervalle de variation d’un lignes pour permettre une
attribut quantitatif) doit être ramené dans variation graphique
les limites de longueur (ou d’étendue)
de la variable graphique utilisée pour le
représenter !

Règle d’or n° 2
Sémiologie graphique

• Une carte = un graphique


• Les objets géographiques sur lesquels portent les variables sont formés :
• D'une composante spatiale (géométrique) : 2 dimensions.
• D'une ou plusieurs composantes thématiques : un ou plusieurs attributs.
• Carte à 2 composantes avec réservation du plan
• La représentation de la seule composante spatiale des objets occupe les 2 variables
graphiques du plan (X et Y).
• Les variables rétiniennes restent seules disponibles pour la représentation de la ou des
composante(s) thématique(s).
• Plus de 2 composantes ?
• La carte peut rester lisible avec 3 composantes (perte de la lecture synoptique) :
• La composante spatiale + 2 composantes thématiques.
• Les autres constructions (plus de 3 composantes) sont inefficaces et à proscrire
• Ex. Diagrammes imposés à l'endroit de chaque objet (cartogrammes ou carto-diagrammes).
Sémiologie graphique

De l’inutilité des « camemberts » (pie-charts)…


(source : http://datavisual.begraphic.com/)
Le plan

• Caractéristiques générales
• Le plan est significatif en tout point
• L'absence de signe (« blanc ») Cadre
signifie l'absence du phénomène.
• Le cadre de la carte ne limite pas
l'extension du phénomène. Distribution
aléatoire ou concentrée?
• Le plan est homogène
• Une convention est invariable dans le plan.
• Toute variation visuelle est significative et demande une explication (légende).
• Les dimensions X et Y du plan relèvent du niveau quantitatif
• Dans le cas de la carte : les dimensions X et Y supportent les coordonnées des objets
géographiques.
• Tout symbole graphique occupe une portion du plan.
• Conflits potentiels entre la composante spatiale et la composante thématique représentée
par les variables rétiniennes.
Le plan (1)

• Usages particuliers du plan en cartographie thématique


• Cartes illustrant la seule composante spatiale (1)
• Présence / absence d’un phénomène en chaque point de l’espace.
• Espace topologique (2)
• Le plan ne rend plus compte d'une double variation quantitative
(coordonnées), mais seulement de la topologie des objets
géographiques.
• Voisinage des objets zonaux.
• Superposition des objets linéaires et ponctuels sur les entités (2)
zonales, ou entre entités zonales.
• Positions relatives de objets ponctuels le long des objets linéaires.
Le plan (3)

• Espace non cartésien et anamorphoses


(3 & 4)
• Usage de la distance-temps, distance-coût, distance perçue, etc. au
départ d'une origine (pôle d'un système de coordonnées polaires) :
la métrique utilisée pour mesurer les distances dans le plan n'est
plus une métrique euclidienne.
• Attribution à chaque portion du plan
d'une superficie proportionnelle à
une autre composante que la
composante spatiale. (4)
• Ex. Superficies proportionnelles
aux populations, aux revenus…
Le plan
• Espace non continu (5) et (6)
• Translation / juxtaposition appliquée à une partie ou à tous les objets géographiques de manière à mettre en
évidence des régions.

Projection homolosine (Goode)

(6)

(5)

Mappemonde de De Wit (1670)


La taille
• Caractéristiques générales Perception quantitative d'une variation continue
• La variation de taille correspond à la
variation de la surface des signes.
• Seule variable rétinienne dont la variation Perception ordonnée d'une variation discrète
continue est perçue à un niveau quantitatif.
• Une variation discrète de la taille (paliers
peu nombreux et distants) est perçue à
un niveau ordonné.
• Variable dissociative
• On perçoit un signe avant tel autre en
fonction de leur taille respective (couleur Le nombre de paliers distingués de valeur graphique
et valeur ! ). augmente avec la taille des signes
• La taille d'un signe détermine le nombre
de paliers des autres variables
rétiniennes utilisées conjointement.

! Bien que légèrement plus petits, les cercles foncés


ou rouges sont perçus avant les autres !
La taille Perception quantitative : formes simples pour
faciliter l’évaluation des surfaces
• Variation de taille selon l'implantation Taille ÷ Taille ÷
Ponctuelle carré du côté carré du rayon
• Perception quantitative :
Taille ÷
• Signes centrés de surfaces proportionnelles.
hauteur d'un rectangle à base
• Signes géométriques simples. constante
• Très grande variation possible (1 ® 104).
• Perception ordonnée : Perception ordonnée : formes quelconques
de taille croissante
• Signes centrés de surfaces très différentes.
• Signes de forme quelconque
(y compris pictogrammes).
• Variation limitée de 2 à 5 paliers.
• Dans tous les cas : limitation par les seuils
de visibilité.
La taille Perception quantitative :

Linéaire Taille ÷
épaisseur du trait
• Perception quantitative :
• Lignes d'épaisseurs proportionnelles.
Perception ordonnée :
• Perception ordonnée :
• Lignes d'épaisseurs très différentes.
• Applicable à toutes les formes de traits.
• Variation limitée de 2 à 5 paliers.
• Dans tous les cas :
• Limitation par la disposition concourante
des lignes dans un réseau.
• Généralisation stricte du tracé.

Perte de localisation et
épaisseur limitée par la
disposition des traits
La taille Perception quantitative : points Bertin

Zonale
• La taille de la zone ne peut pas changer ®
variation de la taille de signes imposés dans la
zone (trame et non aplat).
• Perception quantitative : Perception ordonnée :
• Cercles disposés régulièrement et de Par variation de valeur
surfaces proportionnelles
• Perception ordonnée :
• Graisse des éléments d'une trame
géométrique. Variation de graisse : épaisseur croissante à
écartement constant dans une trame de hachures
• Permet 5 à 6 paliers.
• Taille variable d'un symbole centré dans la
Par passage à l'implantation ponctuelle
zone (rare).
• Forme quelconque.
• Limitation à 2-3 paliers.
• Limitation par la surface de la zone et la densité
de signes.
Variation de taille d'un symbole centré
La valeur
Variation de valeur entre le blanc et le noir :
• Caractéristiques générales
• Perception du rapport de noir sur blanc dans une
surface. Variation de valeur dans une teinte (intensité) :
• Min : blanc - Max : noir
• Correspond à la variable d’intensité dans une
couleur quelconque.
• Correspond au pourcentage imprimant
Perception non linéaire de la valeur :
(imprimé N / B).
• Obtenue en aplat ou tramée.
• Variable dissociative (cf. taille).
• Limite la longueur des autres variables +
Perception des signes dans l’ordre des valeurs.
• Nécessite une surface minimale des signes pour
Gamme de pourcentage imprimant de 10 en 10 % :
être perceptible.
• Perception non linéaire au niveau ordonné dans
toutes les implantations.
• Mais perception quantitative possible en
implantation continue et parfois en mode
zonal.
La valeur
Perception de la valeur : limitée par la taille
des signes en modes ponctuel et linéaire
• Variation de valeur selon l'implantation
Ponctuelle
• Variation limitée par la taille des signes.
• 3 à 5 paliers maximum.
• Formes géométriques simples.
• Plus de 10 mm².
• Obtention de la valeur par des aplats car moins de paliers en
tramés.
Linéaire
• Variation limitée par l‘épaisseur des traits.
• 2 à 4 paliers maximum.
• Traits de plus de 2 mm.
• Problèmes liés aux traits épais
(cf. taille en linéaire).
• Obtention de la valeur par des aplats.
La valeur Variation de valeur d'une trame ponctuée
(7 paliers) jusqu'à un aplat de noir
Zonale ( blanc non utilisé car = absence de données )
• Perception ordonnée :
• Meilleure perception de la notion
d'ordre en mode zonal.
• Grande variation possible.
• En aplats: de 7 à 10 paliers.
• En tramés : 5 à 8 paliers de
densité de trame (trames géométriques de points ou de Variation continue de valeur proportionnelle à
lignes). une quantité, moins efficace en mode tramé :
• N.B. Densités de trames obtenues par variation de taille et/ou de
grain.

• Perception quantitative (rarement garantie):


• Valeur proportionnelle.
• Continuité de pourcentage imprimant en aplat (la
variation continue de densité de trame est peu efficace).

( Trames continues d'après Peterson)


La valeur Canal d'une
image satellite
Implantation continue avec amélioration
• Perception quantitative : de contraste
• Valeur proportionnelle à une variable spatialement et
mathématiquement continue.
• Correspond à la notion de demi-teintes en imprimerie.
• Nbre de niveaux de gris > nbre de niveaux différenciés
par l’œil.
• Obtention :
• En mode image : palette de niveaux de gris appliquée aux
pixels.
• Impression : trame de points de résolution inférieure au
seuil de visibilité.
• Ex. de visualisation en niveaux de gris :
• Photo aérienne et canal d'une image satellite.
• MNT et estompage.

Modèle numérique de terrain


Le grain

• Caractéristiques générales
• Nombre de signes par unité de surface (notion de
densité).
• Parfois qualifié de texture
(« pattern »).
• Obtenu par l'imposition d'une trame
géométrique. Variation de Variations de grain et de valeur
• Nécessite une surface minimale des signes pour être grain et de taille à taille constante
perceptible. à valeur constante
• Perception au niveau ordonné dans toutes les
implantations.
• À taille constante des signes, une variation de
grain provoque une variation de valeur.
• Provoque un effet vibratoire aux alentours de 50
%.

Effet vibratoire d'une trame hachurée à 50 %


Le grain
Le grain

• Variation du grain selon l'implantation


Perception ordonnée, mais peu efficace en modes
ponctuel et linéaire.
Ponctuelle
• Variation limitée par la taille des signes.
• 3 à 4 paliers maximum.
• Formes géométriques simples.
• Plus de 15 mm². Variation limitée du grain dans des signes
Linéaire ponctuels de grande taille
• Variation limitée par l‘épaisseur des traits.
• 2 à 3 paliers maximum.
• Traits de 2 à 3 mm minimum.
• Problèmes liés aux traits épais
(cf. taille en linéaire).

Très faible variation possible


du grain en mode linéaire
Le grain

Zonale :
• Perception ordonnée :
• Bonne perception de la notion d'ordre en mode zonal.
• Grande variation possible
• 5 à 7 paliers de densité de trame (trames géométriques de
points ou de hachures, croisées ou non).
• Obtention :
• Création d’une variation de valeur graphique
• La variation ordonnée des densités de trames est obtenue
par une variation combinée de la taille et/ou du grain.
• Seule possibilité de faire varier la valeur graphique en dessin
manuel (sans aplats).

Valeur et grain croissants


dans une trame ponctuée
La couleur
• Modèle perceptuel de la couleur
3 composantes perçues :
• Teinte : couleur au sens courant du terme.
• Définie par une angle dans le cercle des teintes (0° =
rouge / bleu selon modèle).
• Saturation ou chromaticité : pureté de la couleur
(écart au gris).
• Définie par une proportion ou
[0..1], où 0 = gris et 1 = couleur saturée.
• Clarté / Intensité / luminance : aspect clair ou
foncé de la couleur.
• de 0 = noir à 1 = blanc.
• Correspond à la variable graphique de valeur en
monochrome.

Modèles perceptuel et additif de définition


des couleurs dans un logiciel de bureautique
(N.B. les composantes perceptuelles et additives
sont ici codées sur un octet, de 0 à 255)
La couleur
5 teintes principales et
Exemple de système perceptuel : 5 teintes secondaires
système de Munsell

Un nombre
variable de
niveaux de
saturation
(max. pour les
teintes principales)
8 niveaux de valeur entre noir et blanc
La couleur

Deux pages de la charte des couleurs de Munsell utilisée pour la détermination des sols
La couleur Cercle (ou roue)
chromatique
définissant les
• Perception de la teinte teintes (angles) et
Variation de teinte entre deux signes ou deux les saturations
plages. (distances au centre)

• Perception qualitative nominale :


• Meilleure variable graphique de perception nominale
dans tous les modes d’implantation.
• Nombre de paliers lié à la taille des signes.
• Perception sélective et associative :
• Plus efficace que toutes les autres variables
graphiques.

• Perception ordonnée :
• Sous conditions : à saturation maximale, en
implantation continue ou zonale contiguë.
• Ordonnée de part et d’autre du jaune.

Perception ordonnée des teintes


hypsométriques (implantation zonale contiguë
de plages d’altitude)
La couleur

• Perception de la clarté
Variation de la luminance d’une teinte, du clair
(blanc) au foncé (noir).
Mêmes variations d’intensité dans deux teintes
• Perception ordonnée : à saturation maximale
• Équivaut à la perception de la variation des gris avec
lesquels les luminances s’égalisent
Variation de la luminance (intensité)
• Mêmes qualités que la variable graphique de valeur, dans la teinte rouge
mais en outre peut être combinée avec une variation à saturation maximale
de teinte pour une carte de synthèse.
• Diminution de la variation de saturation avec les
valeurs extrêmes de luminance.
L’orientation L’orientation correspond à
une différence d’angle de l’axe
principal des symboles linéaires
• Caractéristiques générales
• Différence d’angles.
• Ne s’applique qu’aux signes linéaires dont le
rapport Toponyme de
hauteur / base > 4.
la planimétrie rapportée Toponyme de
• Perception sélective : la planimétrie naturelle
• Seule variable graphique. sélective en N / B.
La variation d’orientation est aussi utilisée,
• Associative (mais peu de paliers). avec une perception nominale, dans les écritures
• Jamais ordonnée. cartographiques (caractères romains # italiques)
• Efficacité relativement faible : cf. cartes d’inventaire
• Peu de paliers, quel que soit le mode
d’implantation.
• En implantation zonale : toujours utilisée en
combinaison avec une autre variable graphique
de perception nominale ou ordonnée.

La variation d’orientation des signes non linéaires


n’est pas sélective
L’orientation

• Variation de l'orientation selon l’implantation


Ponctuelle
Sélectivité assez efficace en mode ponctuel
• Perception sélective et nominale.
• 4 paliers maximum :
0° / 45° ou 60° / 90° / 120° ou 135°
Linéaire
• Très faible sélectivité : 2 paliers
(perpendiculairement ou dans le sens de la ligne). Faible sélectivité sur signes épais en mode linéaire
Zonale
• Pas de perception nominale.
• Application sur des trames :
• Hachurées : 4 paliers
0° + 45° + 90° + 135°
• Quadrillées : 2 paliers
0° + 90° / 45° + 135°
Sélectivité en mode zonal,
et seule variable sélective en noir et blanc
La forme

• Caractéristiques générales Symboles géométriques disponibles


• Variation de la forme du signe sous forme de police True Type
• Symboles géométriques.
• Pictogrammes.
• Caractères alphanumériques dans
différentes polices vectorielles
« True Type »).
• Perception associative, nominale :
Police de caractères True Type définissant des
• Généralement non sélective.
signes ponctuels « cartographiques »
• Sélectivité atteinte si les formes sont simples et peu
nombreuses.
• Seule variable graphique de perception nominale en N / B.
• Répond à la préoccupation d’inventaire.
• Impose une lecture élémentaire.
Les symboles géométriques simples sont
les seuls à supporter une perception proportionnelle
de la variation de taille
La forme
• Variation de la forme selon l’implantation
Ponctuelle
• Très grande variation possible de la forme des Exemples de pictogrammes utilisés en cartographie
pictogrammes. (cartes routières, touristiques, etc.)
• Abus fréquent…
• Difficulté de maintenir des tailles et valeurs
identiques.
• Usage de symboles standard dans différents
domaines.
Sélectivité possible en mode ponctuel
• Sélectivité atteinte en N/B avec 3 ou 4 signes avec quelques signes simples
simples seulement.
Linéaire
• Nombreux traits symboliques standard (cf. cartes
topographiques).
• Variation simultanée de la taille et du grain !

Exemples de traits symboliques


engendrant une variation de grain et de valeur
La forme Exemples de pictogrammes utilisés
en trames de poncifs

Zonale
• Disposition des symboles selon des trames de
poncifs
• Poncifs standard en cartographie topographique.
• Trames de motifs (texture)
• Motifs standard – ex. géologie.
• Trames géométriques simples
• Ponctuées.
Exemples de trames de motifs
• Lignées (faible espacement).
• Hachurées.
• Quadrillées.
• Sélectivité possible par opposition des formes de
trames géométriques. Les formes des trames géométriques simples
• Ponctuées # Hachurées.
• Hachurées # Quadrillées.

Valeur et grain croissants utilisant


deux formes de trames et un aplat central
Caractéristiques des variables graphiques

Perception :
O ordonnée
Q quantitative
≡ associative
≠ dissociative
≠ sélective
Combinaisons de l’échelle de mesure et du mode d’implantation

/ Nominal Ordonné Quantitatif

Teinte
Taille Taille proportionnelle
Ponctuel

Forme

Teinte Taille Taille proportionnelle


Linéaire

Forme

Teinte Valeur Taille proportionnelle


ex. non exclusifs
Zonal
Merci
Pierre Hallot
+32 499 298768
p.hallot@uliege.be
diva.uliege.be

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