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Récit d’Aristide Chamfort.

C’est au service de la France que j’ai été mutilé. J’espère bien qu’un jour notre bel état me donnera une pension
pour mes valeureux services. A la demande du ministère des colonies je suis parti vers ce village perdu au Niger.
Arrivant en bonne compagnie d’une sœur par trop bigote et au prénom étrange de Daisy, d’une doctoresse
prénommé Alma et d’un vaillant militaire à la retraite. Notre équipe avait été envoyée pour régler un épineux
problème auprès d’un ecclésiastique italien agonisant d’un mal étrange et répugnant. Le lieu de notre
investigation, ce village reculé, est vraiment en dehors des lumières de la civilisation, la population est
complètement indigène et très peu habitué à la présence des blancs. Autant dire qu’avec deux dames nous étions
vraiment l’attraction du moment. Après nous être installé rapidement dans le dispensaire, notre doctoresse a
inspecté le père Giovanni infecté par son mal étrange. Pour ma part fatigué de notre voyage j’étais alors en train
de me reposer dans une autre partie de cet hôpital de fortune. Rapidement notre ami militaire m’a présenté des
statuettes je ne sais plus exactement dans quelles circonstances, mais il les avait trouvés dans les affaires du
prêtre. Il faut bien dire que l’administration avait été fort peu précise sur les raisons de ma présence, mais voilà
que tout ceci s’éclairait. Les statuettes sont très étranges, dans divers matériaux, l’une d’entre elle ou peu être
plusieurs m’a causé une grave brulure rien qu’en la touchant alors qu’elle ne dégage aucune chaleur sensible.
Elles sont grotesques primitives et inquiétantes, elles provoquent l’angoisse et les cauchemars. L’une d’elle
semblait comme un fœtus ou un jeune enfant. A partir de ce moment il semble que je n’ai plus vraiment pu être
parfaitement lucide, le mal, la souffrance et la brûlure étaient lancinante et parfois à la limite du supportable ou
de la folie. Cependant pour ne pas inquiété mes compagnons j’ai, je crois, réussi à resté très stoïque et à ne
montrer que le moins possible mon état réel d’affliction. Manifestement notre ami ancien militaire a lui aussi
subi grandement l’influence de ces statuettes maudites, au point d’ailleurs que je suppose que ce sont elles les
véritables agents de sa mort. En effet, il a été, dès qu’il s’est lui-même mis en présence de ces «  choses »
ignobles, sous l’effet d’une obsession. Il a imaginé qu’étant sans aucun doute d’un caractère unique, elle devait
posséder une valeur marchande astronomique. Ce dont je ne l’en dissuadais pas de peur de m’en faire un ennemi.
En tous état de cause, lui motivé par sa cupidité inné et moi par le noble dessin de faire avancé la connaissance
de ces peuple primitif nous avons pris la décision de concert d’en apprendre le plus possible sur leur origine.

Peu de temps après notre arrivé nous avons profité de l’hospitalité du chef de la garnison, le Capitaine Paul
DUCHEMIN, un homme un peu frustre mais donc la connaissance de la région et des autochtones se révèlera
malheureusement très fine. A l’issu d’un mémorable repas, alors que nous dégustions un alcool fort, il aborda les
sujets qui fâchent. Nous rappelant clairement que nos étions sur un territoire dangereux, et qu’il avait finalement
peu d’affection pour celui qui mourrait lentement et très douloureusement pas très loin d’ici. Autant dire que sur
le moment il me parut fort désagréable, alors qu’en fait sans doute nous protégeait-il de ce qu’il devait pressentir
comme une affaire on ne peut plus louche. En tous cas il nous donnât quelques conseils élémentaires et peu de
temps après, parti faire la chasse aux bandits dans la région. Si bien que le dernier défenseur de la civilisation et
de la métropole ne nous était plus du tout accessible, ni lui ni ses précieux sbires armés par la République. Nous
ne nos en rendions alors pas compte mais nous étions maintenant seuls, en frontière et sans défense contre ce
territoire hostile qu’est l’Afrique Noire. Encore quelques temps et chacun d’entre nous allait se retrouver
confronté à la terreur, l’inimaginable, l’insondable. Nous allions découvrir une histoire ancienne et qui n’a rien à
voir avec ce que nos chers professeurs nous ont appris.

Si je me rappel bien après la première nuit où j’ai été brûlé aux mains, la fièvre me saisissait parfois, et dans la
journée qui a suivi, sans doute le lendemain de notre arrivé à Arlitz le père est décédé. Personnellement blessé, je
me rappel très bien que son corps semblait ravagé, Alma éprouvait des difficultés à nous expliquer clairement de
quoi ce malade souffrait. En tous cas pour ma par et je ne crois pas être le seul, je sentais que cette affliction était
pour le moins horrible certes, mais aussi étrange. Car à ce moment, malgré ma blessure inexplicable, je
commençais seulement à envisager que ce à quoi nous allions nous confronté serait une expérience
extraordinaire et difficilement exprimable.

A travers les notes du père Giovanni nous avons saisi qu’il avait découvert un lieu de culte ancien, ce lieu à
l’évidence excitait sa curiosité mais aussi les craintes des indigènes. Il s’agissait d’un lieu souterrain, une
caverne proche de la commune, cachée au fond du lit d’une rivière asséchée me semble-t-il. Nous avons résolu
de nous y rendre pour éclaircir ce mystère. Manifestement il semblait opportun d’être discret afin de ne pas
attirer l’attention des autochtones. La caverne s’est révélée à nous majestueuse, drapée dans ses secrets, comme
un long couloir bordée de nombreux tas de pierres, des tombes peut-être, qui menaient jusqu’à un lourd autel.
Mon sens inné de l’observation nous permis de découvrir que ce dernier était mobile. Tous cet endroit nous
entrainait dans une fascination morbide, qui menait à l’effroi si bien que certain d’entre nous ne pure supporter
l’atmosphère irrespirable de la crypte intérieur. Accompagné par un seul d’entre nous, sœur Daisy il me semble,
j’ai pu descendre dans cet antre, mais auparavant je dois bien avouer que mon esprit était alors enfiévré et que ce
que j’ai vu ici me parait tellement extraordinaire que moi-même ne puis m’accorder beaucoup de crédit. L’autel
était entouré de peinture, ou bien étaient-elles dans la crypte, mes souvenirs sont flous et comme halluciné. Ces
quelques dessins représentaient divers scènes fantastiques comme une histoire des temps anciens mêlant humains
et esprits célestes innomés. Je mets en annexes une courte description de chaque dessin comme je m’en souviens.
L’ensemble de ces œuvres étaient réparties le long de la paroi rocheuse et nous avions cru y discerner un ordre
évoquant clairement une histoire. (Suit en annexe une courte description de chacune des œuvres, selon les
souvenirs d’Aristide).
La crypte sous l’autel contenait un tombeau ou reposait une forme non-humain, son corps tellement ancien
semblait comme composée de poussière et reposait sur un lit de sable (ou d’une chose qui y ressemblait). Nous
étions là confrontés directement avec l’inexplicable : un cadavre d’une créature n’ayant rien d’humain. Une
créature semblable à ce que les hommes de ces temps immémoriaux et peignirent sur les murs de leur caverne.
Avant de nous retirer, je commis une terrible imprudence, poussé par ma louable curiosité de rechercher dans la
tombe d’éventuels objets funéraires qui aurait pu nous éclairer d’avantage voir fournir des preuves de cette
histoire incroyable. Malheureusement cette matière se révéla elle aussi, comme l’une des statuettes extrêmement
agressive. Cette fois ci ce furent mes deux mains qui furent brûler gravement ; la douleur intolérable qui s’en
suivi m’obligea à faire cesser notre recherche et nous sommes remonté rapidement en dehors de ce sanctuaire
impie. Nous avions cependant trouvé un petit objet métallique, que je cède volontiers à l’administration colonial.
Cet objet restera la seul preuve de notre récit. (Si possible : en annexe une pochette contenant cette pièce de
métal).
Notre état mental collectif était alors très bas, nous étions tous très choqué par nos découvertes, c’est il me
semble dans la nuit qui a suivi que Sœur Daisy certainement profondément ébranlée dans ses convictions les plus
profondes à été saisi je suppose d’une crise de somnambulisme au court de laquelle elle a tenté de mettre fin à
ses jours en se poignardant d’elle-même au ventre. Une femme de couleur qui nous avait été adjoint par
l’administration coloniale, nous a alors expliqué que sœur Daisy avait été possédée. Je dois avouer que mes
compagnons ont certainement été dupes de cette explication mirobolante, pour ma part afin de ne pas amener la
discorde j’ai conservé mes convictions sur l’état de faiblesse mentale de sœur Daisy pour moi et j’ai abondé dans
cette pseudo explication parfaitement ridicule. Cependant il nous apparu clairement alors que nous devions nous
en remettre à l’aide de personne qui connaissaient mieux les mythes locaux afin de comprendre la signification
clair de ce que nous avions vu. Nous avons donc cherché à prendre contact avec un sorcier venu récemment. Le
chef local du village El Hadj Omar, un indigène dont la ruse et la méchanceté ne nous apparu que trop tard, nous
indiqua que ce personnage s’était retiré vers les montagnes. Nous avons donc entrepris de le rejoindre, sans
prendre garde aux conseils pourtant élémentaires de prudence du chef militaire coloniale, il va s’en dire que cette
inconséquence fatale était bien sur le fait de l’état d’excitation et de fatigue mentale dans lequel nous étions tous
tombé. Pour ma part, mes blessures me perturbaient alors gravement, la douleur et la fatigue ont épaissi mon
jugement, je le regrette amèrement car maintenant je porte la responsabilité d’un mort sur mes épaules. Nous
sommes donc partis à cheval avec quelques hommes supplémentaires prêtés par ce traître de chef. Après de
nombreuses heures d’un voyage éprouvant, durement frappé par le soleil, nous avons aperçu la troupe du sorcier.
Pendant ce voyage nous avions émis un certain nombre de théorie sur la forme des montagnes liées aux formes
de montagne des dessins de la caverne. Nous avions donc plus ou moins l’idée de nous approché d’un lieu décris
par ces anciens dessins. Ce qui nous mis tous dans un état incertain entre la crainte et la terreur. En tous cas nous
avons eu soudainement la sensation que tout ceci n’était qu’un piège destiné pour nous tuer. Notre compagnon
ancien soldat saisi d’un courage insensé s’élança l’arme au poing vers nos ennemis alors que nous même prîmes
la fuite. J’aime à penser que c’est de ce geste sauvage qu’est venu pour nous l’opportunité de nous enfuir. Après
quelques heures d’une fuite rapide, nous avons réussi à semer nos poursuivant, sans doute la chance enfin était
de notre côté. Nous avons alors rejoins une place française à quelques jours de là d’où nous sommes revenus
vers uen zone plus hospitalière et civilisée.

Je crois devoir faire remarquer que ce chef El Hajj Omar est clairement un ennemis des occidentaux, il est rusé et
charismatique. Je conseil de traiter avec lui comme on traite avec les serpents, ou si possible de le faire enfermé
pour crime. L’entré de la caverne devrait être scellée et autorisée uniquement à des scientifique au cœur bien
accroché. Je suis sûr que les propriétés de cette poussière dans le tombeau, se révéleront extraordinaires. Enfin je
crois que les dessins ou une terrible intuition nous fait comprendre que les créatures, si elles existent vraiment,
sont venu dans un très lointains passé, bien avant l’histoire elle-même je suppose et ont forcée les humains à
faire un travail pénible, sans doute l’extraction de cette matière dans leurs montagnes. J’ai moi-même fais la
déduction, sous le coup de mes blessures, que ce travail et cette matière impie ont profondément imprégné la
population humaine au point de la transformer et de la blessée.
Je souhaite à nos éventuels successeurs de la chance et je leur conseil une grande prudence, face aux indigènes
mais aussi face aux matières inconnus qu’ils pourraient être amené à trouver.

Avec mes salutations les plus respectueuses,


Aristide Champfort.

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