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Récit de Daisy La mission africaine

Je m’appelle Miss Daisy, je suis âgée de 45 ans et suis missionnaire en Afrique, pour
tenter de prêcher la parole chrétienne parmi un peuple emprunt de cultures très animiste.
J’ai été missionnée par le gouvernement Français pour venir en aide à un prêtre Don
Giovanni, qui habite un petit village d’Arlit au Niger. J’ai été choisie en partie, parce que je
parle le wolof, dialecte principal du village où nous devions nous rendre. Ce père a été atteint
d’une grave maladie qui se propageait dans ses organes de façon inexplicable.
Arrivée sur place, je rencontre d’autres personnes qui ont été également missionnées : une
femme Médecin, prénommée Alma, un vendeur de statuettes Aristide CHAMPFORT, ancien
militaire Le Capitaine ?
Nous avons d’abord été accueillis par le gouverneur du village le Capitaine Paul
DUCHEMIN, qui nous a brossé un portrait assez sommaire de la ville et des personnalités
importantes, notamment un certain El Hadj Omar qui semblait détenir un certain pouvoir
économique, voire mafieux sur l’ensemble de la population. Nous avons donc décidé de nous
rendre ensemble chez Don Giovanni avec Sœur Bénédicte qui a passé les derniers jours à
soigner le pauvre prêtre tout endolori, et décédé peu de temps après notre venue.
J’ai été très affectée physiquement comme moralement par toute cette aventure. Mon état
s’est dégradé après m’être rendue dans la grotte où Don Giovanni avait trouvé des statuettes.
Nous avons déduit qu’elles devaient être contaminées d’un « mal » certain qui avait
empoisonné le prêtre, mais également Aristide qui a été brûlé aux mains après avoir touché
l’une d’entre elles. Nous avons également pu observer sur les murs de la grotte, d’étranges
dessins représentant des scènes dont le sens n’était pas d’emblée évident. Au cours de
l’aventure, une voyante nous a été envoyée pour nous aider à élucider certaines énigmes.
Alors que mes croyances ne s’attachent qu’à la religion chrétienne, je me suis vue possédée
par une force inexplicable s’emparant de ma raison, et me faisant perdre tout contrôle jusqu’à
vouloir me poignarder moi-même. Heureusement, les autres aventuriers ont réussi à stopper
mon geste, et les soins prodigués par la doctoresse ont pu me sauver.
Cependant, après avoir rencontré ce traître d’Hadj Omar, parce les deux hommes voulaient
négocier avec lui (certainement pour faire des affaires avec !), nous avons été pris dans une
embuscade fomentée par cet homme avide de pouvoir, et l’un de nos hommes, l’ancien
militaire, fort téméraire, mais un peu trop, a perdu la vie. Nous sommes donc revenus de cette
expédition, perdant un de nos éléments, et j’avoue être encore très affaiblie par toute cette
aventure.
Récit d’Aristide Chamfort.

C’est au service de la France que j’ai été mutilé. J’espère bien qu’un jour notre bel état me
donnera une pension pour mes valeureux services. A la demande du ministère des colonies je
suis parti vers ce village perdu au Niger. Arrivant en bonne compagnie d’une sœur par trop
bigote et au prénom étrange de Daisy, d’une doctoresse prénommé Alma et d’un vaillant
militaire à la retraite. Notre équipe avait été envoyée pour régler un épineux problème auprès
d’un ecclésiastique italien agonisant d’un mal étrange et répugnant. Le lieu de notre
investigation, ce village reculé, est vraiment en dehors des lumières de la civilisation, la
population est complètement indigène et très peu habitué à la présence des blancs. Autant dire
qu’avec deux dames nous étions vraiment l’attraction du moment. Après nous être installé
rapidement dans le dispensaire, notre doctoresse a inspecté le père Giovanni infecté par son
mal étrange. Pour ma part fatigué de notre voyage j’étais alors en train de me reposer dans
une autre partie de cet hôpital de fortune. Rapidement notre ami militaire m’a présenté des
statuettes je ne sais plus exactement dans quelles circonstances, mais il les avait trouvés dans
les affaires du prêtre. Il faut bien dire que l’administration avait été fort peu précise sur les
raisons de ma présence, mais voilà que tout ceci s’éclairait. Les statuettes sont très étranges,
dans divers matériaux, l’une d’entre elle ou peu être plusieurs m’a causé une grave brulure
rien qu’en la touchant alors qu’elle ne dégage aucune chaleur sensible. Elles sont grotesques
primitives et inquiétantes, elles provoquent l’angoisse et les cauchemars. L’une d’elle
semblait comme un fœtus ou un jeune enfant. A partir de ce moment il semble que je n’ai plus
vraiment pu être parfaitement lucide, le mal, la souffrance et la brûlure étaient lancinante et
parfois à la limite du supportable ou de la folie. Cependant pour ne pas inquiété mes
compagnons j’ai, je crois, réussi à resté très stoïque et à ne montrer que le moins possible mon
état réel d’affliction. Manifestement notre ami ancien militaire a lui aussi subi grandement
l’influence de ces statuettes maudites, au point d’ailleurs que je suppose que ce sont elles les
véritables agents de sa mort. En effet, il a été, dès qu’il s’est lui-même mis en présence de ces
« choses » ignobles, sous l’effet d’une obsession. Il a imaginé qu’étant sans aucun doute d’un
caractère unique, elle devait posséder une valeur marchande astronomique. Ce dont je ne l’en
dissuadais pas de peur de m’en faire un ennemi. En tous état de cause, lui motivé par sa
cupidité inné et moi par le noble dessin de faire avancé la connaissance de ces peuple primitif
nous avons pris la décision de concert d’en apprendre le plus possible sur leur origine.

Peu de temps après notre arrivé nous avons profité de l’hospitalité du chef de la garnison, le
Capitaine Paul DUCHEMIN, un homme un peu frustre mais donc la connaissance de la
région et des autochtones se révèlera malheureusement très fine. A l’issu d’un mémorable
repas, alors que nous dégustions un alcool fort, il aborda les sujets qui fâchent. Nous rappelant
clairement que nos étions sur un territoire dangereux, et qu’il avait finalement peu d’affection
pour celui qui mourrait lentement et très douloureusement pas très loin d’ici. Autant dire que
sur le moment il me parut fort désagréable, alors qu’en fait sans doute nous protégeait-il de ce
qu’il devait pressentir comme une affaire on ne peut plus louche. En tous cas il nous donnât
quelques conseils élémentaires et peu de temps après, parti faire la chasse aux bandits dans la
région. Si bien que le dernier défenseur de la civilisation et de la métropole ne nous était plus
du tout accessible, ni lui ni ses précieux sbires armés par la République. Nous ne nos en
rendions alors pas compte mais nous étions maintenant seuls, en frontière et sans défense
contre ce territoire hostile qu’est l’Afrique Noire. Encore quelques temps et chacun d’entre
nous allait se retrouver confronté à la terreur, l’inimaginable, l’insondable. Nous allions
découvrir une histoire ancienne et qui n’a rien à voir avec ce que nos chers professeurs nous
ont appris.

Si je me rappel bien après la première nuit où j’ai été brûlé aux mains, la fièvre me saisissait
parfois, et dans la journée qui a suivi, sans doute le lendemain de notre arrivé à Arlitz le père
est décédé. Personnellement blessé, je me rappel très bien que son corps semblait ravagé,
Alma éprouvait des difficultés à nous expliquer clairement de quoi ce malade souffrait. En
tous cas pour ma par et je ne crois pas être le seul, je sentais que cette affliction était pour le
moins horrible certes, mais aussi étrange. Car à ce moment, malgré ma blessure inexplicable,
je commençais seulement à envisager que ce à quoi nous allions nous confronté serait une
expérience extraordinaire et difficilement exprimable.

A travers les notes du père Giovanni nous avons saisi qu’il avait découvert un lieu de culte
ancien, ce lieu à l’évidence excitait sa curiosité mais aussi les craintes des indigènes. Il
s’agissait d’un lieu souterrain, une caverne proche de la commune, cachée au fond du lit d’une
rivière asséchée me semble-t-il. Nous avons résolu de nous y rendre pour éclaircir ce mystère.
Manifestement il semblait opportun d’être discret afin de ne pas attirer l’attention des
autochtones. La caverne s’est révélée à nous majestueuse, drapée dans ses secrets, comme un
long couloir bordée de nombreux tas de pierres, des tombes peut-être, qui menaient jusqu’à un
lourd autel. Mon sens inné de l’observation nous permis de découvrir que ce dernier était
mobile. Tous cet endroit nous entrainait dans une fascination morbide, qui menait à l’effroi si
bien que certain d’entre nous ne pure supporter l’atmosphère irrespirable de la crypte
intérieur. Accompagné par un seul d’entre nous, sœur Daisy il me semble, j’ai pu descendre
dans cet antre, mais auparavant je dois bien avouer que mon esprit était alors enfiévré et que
ce que j’ai vu ici me parait tellement extraordinaire que moi-même ne puis m’accorder
beaucoup de crédit. L’autel était entouré de peinture, ou bien étaient-elles dans la crypte, mes
souvenirs sont flous et comme halluciné. Ces quelques dessins représentaient divers scènes
fantastiques comme une histoire des temps anciens mêlant humains et esprits célestes
innomés. Je mets en annexes une courte description de chaque dessin comme je m’en
souviens. L’ensemble de ces œuvres étaient réparties le long de la paroi rocheuse et nous
avions cru y discerner un ordre évoquant clairement une histoire. (Suit en annexe une courte
description de chacune des œuvres, selon les souvenirs d’Aristide).
La crypte sous l’autel contenait un tombeau ou reposait une forme non-humain, son corps
tellement ancien semblait comme composée de poussière et reposait sur un lit de sable (ou
d’une chose qui y ressemblait). Nous étions là confrontés directement avec l’inexplicable : un
cadavre d’une créature n’ayant rien d’humain. Une créature semblable à ce que les hommes
de ces temps immémoriaux et peignirent sur les murs de leur caverne. Avant de nous retirer,
je commis une terrible imprudence, poussé par ma louable curiosité de rechercher dans la
tombe d’éventuels objets funéraires qui aurait pu nous éclairer d’avantage voir fournir des
preuves de cette histoire incroyable. Malheureusement cette matière se révéla elle aussi,
comme l’une des statuettes extrêmement agressive. Cette fois ci ce furent mes deux mains qui
furent brûler gravement ; la douleur intolérable qui s’en suivi m’obligea à faire cesser notre
recherche et nous sommes remonté rapidement en dehors de ce sanctuaire impie. Nous avions
cependant trouvé un petit objet métallique, que je cède volontiers à l’administration colonial.
Cet objet restera la seul preuve de notre récit. (Si possible : en annexe une pochette contenant
cette pièce de métal).

Notre état mental collectif était alors très bas, nous étions tous très choqué par nos
découvertes, c’est il me semble dans la nuit qui a suivi que Sœur Daisy certainement
profondément ébranlée dans ses convictions les plus profondes à été saisi je suppose d’une
crise de somnambulisme au court de laquelle elle a tenté de mettre fin à ses jours en se
poignardant d’elle-même au ventre. Une femme de couleur qui nous avait été adjoint par
l’administration coloniale, nous a alors expliqué que sœur Daisy avait été possédée. Je dois
avouer que mes compagnons ont certainement été dupes de cette explication mirobolante,
pour ma part afin de ne pas amener la discorde j’ai conservé mes convictions sur l’état de
faiblesse mentale de sœur Daisy pour moi et j’ai abondé dans cette pseudo explication
parfaitement ridicule. Cependant il nous apparu clairement alors que nous devions nous en
remettre à l’aide de personne qui connaissaient mieux les mythes locaux afin de comprendre
la signification clair de ce que nous avions vu. Nous avons donc cherché à prendre contact
avec un sorcier venu récemment. Le chef local du village El Hadj Omar, un indigène dont la
ruse et la méchanceté ne nous apparu que trop tard, nous indiqua que ce personnage s’était
retiré vers les montagnes. Nous avons donc entrepris de le rejoindre, sans prendre garde aux
conseils pourtant élémentaires de prudence du chef militaire coloniale, il va s’en dire que cette
inconséquence fatale était bien sur le fait de l’état d’excitation et de fatigue mentale dans
lequel nous étions tous tombé. Pour ma part, mes blessures me perturbaient alors gravement,
la douleur et la fatigue ont épaissi mon jugement, je le regrette amèrement car maintenant je
porte la responsabilité d’un mort sur mes épaules. Nous sommes donc partis à cheval avec
quelques hommes supplémentaires prêtés par ce traître de chef. Après de nombreuses heures
d’un voyage éprouvant, durement frappé par le soleil, nous avons aperçu la troupe du sorcier.
Pendant ce voyage nous avions émis un certain nombre de théorie sur la forme des montagnes
liées aux formes de montagne des dessins de la caverne. Nous avions donc plus ou moins
l’idée de nous approché d’un lieu décris par ces anciens dessins. Ce qui nous mis tous dans un
état incertain entre la crainte et la terreur. En tous cas nous avons eu soudainement la
sensation que tout ceci n’était qu’un piège destiné pour nous tuer. Notre compagnon ancien
soldat saisi d’un courage insensé s’élança l’arme au poing vers nos ennemis alors que nous
même prîmes la fuite. J’aime à penser que c’est de ce geste sauvage qu’est venu pour nous
l’opportunité de nous enfuir. Après quelques heures d’une fuite rapide, nous avons réussi à
semer nos poursuivant, sans doute la chance enfin était de notre côté. Nous avons alors rejoins
une place française à quelques jours de là d’où nous sommes revenus vers uen zone plus
hospitalière et civilisée.

Je crois devoir faire remarquer que ce chef El Hajj Omar est clairement un ennemis des
occidentaux, il est rusé et charismatique. Je conseil de traiter avec lui comme on traite avec
les serpents, ou si possible de le faire enfermé pour crime. L’entré de la caverne devrait être
scellée et autorisée uniquement à des scientifique au cœur bien accroché. Je suis sûr que les
propriétés de cette poussière dans le tombeau, se révéleront extraordinaires. Enfin je crois que
les dessins ou une terrible intuition nous fait comprendre que les créatures, si elles existent
vraiment, sont venu dans un très lointains passé, bien avant l’histoire elle-même je suppose et
ont forcée les humains à faire un travail pénible, sans doute l’extraction de cette matière dans
leurs montagnes. J’ai moi-même fais la déduction, sous le coup de mes blessures, que ce
travail et cette matière impie ont profondément imprégné la population humaine au point de la
transformer et de la blessée.

Je souhaite à nos éventuels successeurs de la chance et je leur conseil une grande prudence,
face aux indigènes mais aussi face aux matières inconnus qu’ils pourraient être amener à
trouver.

Avec mes salutations les plus respectueuses,


Aristide Champfort.

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