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Techniques de Santé
اﻟﻣﻌﮭداﻟﻌﺎﻟﻲ ﻟﻠﻣﮭن اﻟﺗﻣرﯾﺿﯾﺔ
وﺗﻘﻧﯾﺎت اﻟﺻﺣﺔ ﺑﺎﻟﻌﯾون
2018-2019
Sommaire
page
Produits étalons 14
Dosages conductimétriques 20
Avant le TP
Se protéger correctement.
Ranger et organiser sa paillasse en repérant le matériel mis à disposition.
Évaluer les risques en lisant les pictogrammes de sécurité sur les flacons.
Pendant le TP
Ranger le tabouret sous la paillasse et manipuler debout et calmement.
Après chaque utilisation, refermer les flacons.
Manipuler sous la hotte chaque fois que la toxicité d’un produit l’exige.
Ne jamais diriger vers un camarade l’ouverture d’un tube à essais que l’on chauffe.
Ne jamais agiter un tube à essais en le fermant avec le doigt.
Ne jamais sentir l’intérieur d’un récipient.
Ne jamais pipeter directement avec la bouche.
Toujours verser un acide dans de l’eau, et non le contraire, pour éviter des
projections.
Après le TP
Ne pas laisser de la verrerie contenant des solutions inconnues.
Placer les résidus dans les récipients prévus à cet effet (ne pas verser à l’évier de
produits dangereux pour l’environnement. Dans le doute, demander au professeur
!).
Laver la verrerie à grande eau et l’essuyer
Ranger la paillasse
Se laver les mains
3. Risques inhérents aux produits chimiques
Les dangers, plus ou moins élevés, que présentent les produits chimiques sont les suivants :
Intoxication, brûlure, irritation : Certains produits chimiques présentent un risque
d'intoxication, de brûlure ou d'irritation, soit par action immédiate, soit après une exposition
prolongée ou répétée. Ils peuvent alors affecter l'organe ou les tissus qui sont en leur contact,
(comme l'œil, la peau ou une muqueuse), un organe éloigné (comme le foie ou les poumons) ou
l'organisme tout entier, en entraînant alors des maladies très graves, telles que le benzolisme ou le
cancer. Leur pénétration dans l'organisme s'effectue par inhalation, absorption cutanée ou
ingestion.
- On trouvera dans les ouvrages de sécurité et dans les catalogues commerciaux des
indications utiles sur les risques inhérents aux produits chimiques ; ces risques sont classés
nuls, faibles, moyens ou élevés, selon la nature du produit.
I / INTRODUCTION .
L'analyse quantitative minérale a pour but la détermination de la quantité de matière (
exprimée en g / L ou en mol / L ) d'une espèce chimique contenue dans une solution aqueuse .
Elle utilise différentes méthodes dont l'emploi dépend de la nature de la substance analysée,
parmi ces méthodes on a :
1° L'analyse volumétrique ou volumétrie :
Elle s'effectue en prélevant une prise d'essai précise de la solution à doser sur laquelle on fait
agir une solution antagoniste de titre connu avec précision ( solution étalonnée ) . Au point
d'équivalence on note le volume versé qui nous permet de calculer la quantité de matière de
l'espèce dosée .
Pour qu’une réaction soit susceptible d’être utilisée en analyse quantitative volumétrique
elle doit répondre aux conditions suivantes:
- Elle doit être totale, c’est à dire entraîner la disparition complète d’au moins un des corps
à doser.
- Elle doit être pratiquement instantanée.
-Les impuretés dus corps à doser ne doivent pas avoir d’influence.
Le point d'équivalence peut être repéré :
- Soit par changement de coloration d'un indicateur coloré : acidimétrie , alcalimétrie ,
oxydo-réduction
- Soit par apparition d'un précipité : argentimétrie .
- Soit par apparition ou disparition d'une coloration : manganimétrie , iodométrie .
2° L'analyse physico-chimique ( analyse instrumentale ) :
Elle utilise des instruments donnant la variation d'une grandeur physique ( pH , E , ... ) en
fonction du temps ou du volume versé . Le traçage des courbes obtenus nous permet de
déterminer la quantité de matière de l'espèce dosée .
On distingue : la pHmétrie , la conductimétrie , la potentiométrie , spectrophotométrie....etc
.
3° La gravimétrie :
Elle consiste à déduire la quantité de matière par pesée d'un précipité obtenu par action d'un
réactif approprié sur la solution à doser .
II/ DEFINITIONS .
a) Solution à doser :
C'est une solution de concentration inconnue .
b) Solution étalon :
C'est une solution préparée par dissolution d'une masse précise d'une substance étalon , la
concentration d'une telle solution ne varie pas avec le temps .
Une substance étalon doit répondre aux critères suivants :
- La substance doit être chimiquement pure, c’est à dire qu’elle ne doit pas contenir
d’impuretés dans des quantités telles qu’elles puissent influencer la précision de l’analyse (
degré de pureté minimum garantie supérieur 99,9%).
- La composition de la substance doit strictement correspondre à sa formule. Par exemple
les hydrates cristallins doivent contenir une quantité d’eau égale à celle qui correspond à leur
formules.
- La substance doit être stable lorsqu’on la conserve à l’état solide ou dans la solution .
- Il est préférable de choisir des substances dont la masse molaire est assez élevée ( dans la
mesure du possible) et ce pour augmenter les masses pesées et par la suite diminuer
l’incertitude relative.
c) Solution étalonnée ou solution titrante :
Solution dont la concentration a été déterminée par étalonnage .
d) Indicateur coloré :
Espèce chimique qui change de couleur suivant la nature du milieu , on distingue les
indicateurs colorés acido-basique et les indicateurs colorés redox .
b) Dosage en retour .
Dans ce type de dosage , l'espèce à doser est attaquée par une quantité connue et en excès
d'une espèce antagoniste titrée . L'excès est dosé par la solution dosante .
Exemple : Dosage de la solution d'ions chlorures par la méthode de Charpentier-Volhard .
Les ions Cl - sont placés en présence d'une quantité connue et en excès d'ions Ag+ :
L'excès d'ions Ag+ est dosé par une solution titrée de thiocyanate de potassium KSCN .
Le résultat d'une mesure doit comporter autant de chiffres significatifs que l'erreur .
b) Erreur relative .
Le rapport x / x est appelé erreur relative , elle permet d'apprécier la précision avec
laquelle a été faite la mesure .
c) Incertitude absolue .
Soit l'expression :
C = 1000 . m . d / M . v . ou d : désigne le degré de pureté .
avec : m = ( 2,5000 + 0,0001 ) g .
v = ( 11,5 + 0,2 ) mL .
d = ( 99,8 + 0,2 ) .
C = 0,0998 mol / L .
A.N C / C = ( m / m ) + ( v / v ) + ( d / d ) .
C / C = 0,00487 0,5 .
Donc : C = C . 0,5 .
d) Quelques ordres de grandeurs
- La gravimétrie est généralement plus précise que la volumétrie.
- L’incertitude relative est en générale supérieure à0,2% en volumétrie.
- l’incertitude sur les fioles et les pipettes jaugées est considérée égale à 0,1% lorsque celle-
ci n’est pas indiquée .
e) Reproductibilité des résultats.
Au cours d’un dosage les résultats ne sont pas reproductibles et ceci est due à un certains
nombre de petites causes d’erreurs qui peuvent jouer dans sens ou dans un autre ( erreurs
aléatoires) qui sont dues à la fois à la méthode chimique et à l’appareil de mesure . Elles
affectent la fidélité de la mesure . On peut alors utiliser les résultats des mesures pour fixer
l’incertitude au moyens des méthodes statistiques.
Dans la pratique courantes on effectue souvent trois essais qui doivent être plus ou moins
concordants et on en prend la moyenne , l’incertitude sur la valeur moyenne et estimée on
prenant la moyenne des écarts entre la moyenne et les différents essais.
Exemple :
Au cours d’un dosage on obtenu les tombées de burettes suivantes:
ESSAI N° 1 2 3
TOMBEE DE BURETTE 10,5 mL 10,7mL 10,8mL
INDICATEURS REDOX :
E° ( en V ) ( 1 ) Virage
à pH = 7 et à 20°C
Bleu de méthylène + 0,01 bleu - incolore
Dichloro-2,6 phénol-indophénol + 0,23 bleu - incolore
Diphénylamine + 0,76 bleu - incolore
Acide diphénylaminesulfonique - 4 ( + 0,83 ( 2 ) violet - incolore
sel de baryum )
Ferroïne + 1,06 ( 2 ) rouge - bleu pâle
( 1 ) : potentiel de virage ( 50 % d’indicateur réduit )
( 2 ) : H2SO4 1M
PRODUITS ETALONS
Produit Masse molaire (en g / mol ) Nom
KI 166.00 iodure de potassium
H2C2O4 , 2 H2O 126.08 acide oxalique dihydraté
Na2C2O4 134.00 oxalate de sodium
FeSO4,( NH4)SO4,6 392.14 sel de Mohr
H2O
I2 253.8 iode
Na2S2O3 , 5 H2O 248.18 thiosulfate de sodium
KIO3 214.00 iodate de potassium
K2Cr2O7 294.18 dichromate de potassium
As2O3 197.8 anhydride arsénieux
KHC8H4O4 204.23 hydrogénophtalate de K
Na2H4O7 , 10 H2O 381.37 tétraborate de sodium
hydraté
KHCO3 100.12 hydrogénocarbonate de K
Na2CO3 105,99 carbonate de sodium
anhydre
NaCl 58.45 chlorure de sodium
AgNO3 169.87 nitrate d’argent
KCl 74.56 chlorure de potassium
KSCN 97.18 thiocyanate de potassium
NH4SCN 76.12 thiocyanate d’ammonium
MgSO4 , 7 H2O 246.38 sulfate de magnésium
hydraté
Zn 65.37 zinc
KMnO4 158.04 permanganate de
potassium
METHODES DE NEUTRALISATION
ACIDIMETRIE-ALCALIMETRIE.
I/PRINCIPE DE LA METHODE.
Les dosages d’acidimétrie et d’alcalimétrie reposent sur les réactions que donnent les acides
et les bases lorsqu’il sont mis en présence.
Acide + Base Sel + Eau .
Lorsqu’on ajoute à une solution d’un acide ou d’une base une solution antagoniste on
assiste à un changement brutal de pH aux alentours du point d’équivalence ,ce changement de
pH peut être exploité pour la mise en évidence de l’équivalence.
L’équivalence est mise en évidence soit par :
- L’utilisation d’un indicateur coloré de pH.
- Le tracé expérimental de la courbe pH = f (volume ajouté).
- Le tracé expérimental de la courbe = f (volume ajouté).
a/En acidimétrie.
Les solutions titrantes utilisées en acidimétrie sont:
- HCl ( parfois ).
- H2SO4 ( le plus souvent).
H2SO4 est le plus utilisé car il est très stable , son titre peut rester inchangé pendant des
années ( en flacon bouché), et pour la haute précision de son étalonnage ( gravimétrie).
HCl est utilisé quand on ne peut pas utiliser H2SO4 ( présence de Ba2+ , Pb2+,....).
Les substances étalons utilisées sont :
Le Borax , KHSO4 ,Na2CO3 ....
b/En alcalimétrie.
Comme solution titrantes on utilise :
NaOH aqueuse si on travaille en milieu aqueux .
KOH alcoolique si on travaille en milieu non aqueux.
Les substances étalons utilisées sont :
H2SO4 , lui même étalonné par gravimétrie.
l’hydrogenophtalate de K.
L’acide oxalique...
pKi-1 pKi+1
FORME ACIDE HA(coleur1) FORME BASIC A- (couleur 2)
Teinte
sensible
IV/ INFLUENCE DE LA FORCE D’UN ACIDE SUR LA PRECISION DE SON DOSAGE ET LE CHOIX D’UN
INDICATEUR COLORE.
Sur le graphe N°1 donnée en annexe on a les courbes de dosage de plusieurs monoacide de
forces différentes et ce pour Ca = 0.100 mol/L et Cb = 0.001 mol/l ( solution de NaOH).
On constate que plus l’acide est faible (pKa grand) plus le saut de pH devient moins
important donc la variation de pH de part et d’autre de l’équivalence moins importante et par
la suite le dosage moins précis et le chois de l’indicateur est limité.
Pour les acides très faibles ,pKa 10 , le dosage devient impossible ( car on a presque pas
de variation de pH aux alentours de Ve) pH 1 unité pour V 1 mL ,or l’indicateur vire
sur deux unités de pH il faut plus qu’un mL pour voir le virage de l’indicateur.
DOSAGES CONDUCTIMETRIQUES
I/ DEFINITION .
Les dosages conductimétriques sont des dosages volumétriques des solutions
électrolytiques Le point d'équivalence est repéré par la mesure de la conductance de la solution
.
Dosage de HCl
PKa= PKa=3
4
4° Appareillage expérimental .
Il comprend :
a) Un conductimètre muni de :
- un sélecteur de gamme .
- un cadran de lecture de la conductivité .
Conductivité
COMPLEXOMETRIE
DONNÉES THÉORIQUES
I/ DÉFINITION.
La complexometrie est une technique de dosage volumétrique des cations métalliques basée sur l'emploi de
réactifs dits complexants.
L'un des réactifs le plus utilisé en complexometrie est le sel disodique de l'acide éthylène diamine
tetracetique de formule :
NaOOC COOH
N --- -CH2 ----CH2 ----N ; 2H2O (EDTA); M = 372,24
g/mol
NaOOC COOH
Ce sel est souvent écrit sous la forme symbolique Na 2H2Y,2H2O.
Il existe sous différents noms commerciaux ; Complexant III ; Titriplex III ; Idranal ; Trilon ; etc
- Cette réaction est caractérisée par sa constante d'équilibre appelée constante de dissociation du complexe
Kd tel que :
Kd (Ca2+) = 2.10-11
Kd (Zn2+) = 2.10-17
Kd (Hg2+) = 1,6.10-22
2/Stabilité :
La stabilité du complexe dépend :
a) De la valeur de Kd qui est caractéristique du cation, le complexe est d'autant plus stable que son Kd est
petit exemple les 3 cations ci -dessous sont classés par stabilité décroissante : (Hg 2+) (Zn2+) (Ca2+)
b) Du pH de la solution
Le complexe est d'autant plus stable que la concentration en H3O+ est faible ; la stabilité augmente avec le
pH de la solution.
M 2+ + ind (M-ind) 2+
Ce complexe se forme dans un domaine de pH bien déterminé ; Donc il est nécessaire de réaliser le dosage
en milieu tampon (la valeur du pH dépend de du métal à doser et de l'indicateur utilisé).
D'autre part, lorsqu'il y a compétition entre plusieurs complexes il se forme toujours le complexe le plus
stable. Donc à la fin du dosage le complexe (M-ind)2+ est détruit par l'EDTA :
(M-ind)2+ + (H2Y)2- (MY)2- + ind + 2 H+
I/BUT.
Utiliser une balance et la verrerie appropriée qui permet de préparer une solution de
concentration donnée (pipette graduée ou jaugée, propipette ou seringue à pipeter,
burette, fiole jaugée).
Réaliser une dilution.
Savoir respecter les consignes de sécurité lors de l’utilisation de certaines substances
chimiques.
II/ DEFINITIONS :
Dans une solution, les solutés (sous forme solide, liquide) sont usuellement présents en faible
quantité, contrairement au solvant qui est l’espèce très largement majoritaire.
La concentration massique d’un soluté, notée Cm, représente la masse m de soluté dissous
par litre de solution.
La masse volumique d'un liquide ou d'un solide est la masse de matériau par unité de
volume. Elle est notée μ (« mû ») ou ρ (« rhô ») et est déterminée par la relation :
III/ MANIPULATION.
1- Préparation V=100mL d'une solution de HCl de concentration C=0.1mol/L à
partir d’une solution commerciale ( T : pourcentage de pureté, d : la densité, M :
la masse molaire
a- Calculer la concentration C0 de la solution commerciale
b- Calculer le volume Vp à prélever pour préparer la solution désirée
c- Suivre le mode opératoire suivant :
Verser la solution de concentration connue dans un bécher et rincer la pipette jaugée avec
un peu de solution.
Prélever à l’aide de la pipette jaugée et de la propipette le volume de solution et
l’introduire dans une fiole jaugée.
Remplir la fiole à moitié avec de l’eau distillée.
Boucher la fiole et homogénéiser le mélange
Ajuster au trait de jauge de la fiole à l’aide de la pissette d’eau distillée, en alignant le bas
du ménisque sur le trait de jauge.
Boucher la fiole et l’homogénéiser en la retournant plusieurs fois. La solution est prête
TP2 :COMPLEXOMETRIE
PRÉPARATION ET ÉTALONNAGE D’UNE SOLUTION D’EDTA
I/BUT.
Préparer et étalonner une solution d’EDTA à 0,01 mol/L par une solution étalon de CaCO 3.
II/ MANIPULATION.
Calculer puis peser la masse d’EDTA qu’il faut pour préparer 1 L de cette solution.
Dissoudre la masse peser dans un litre.
Conserver la solution préparée dans un flacon en plastique.
c- ÉTALONNAGE.
1° Principe.
A pH 12, on ajoute une pointe de spatule de réactif de Patton et Reeder (Calcon ), celui-ci
complexe d’abord une petite fraction d’ions Ca2+, ce qui donne à la solution une coloration
violette due au complexe
(Ca-Ind ) 2+ :
Puis l’EDTA détruit le complexe moins stable ( Ca-Ind ) 2+ au profit du complexe stable (
Ca-Y )2-, l’indicateur libéré colore la solution en bleu franc :
2° Mode opératoire.
Dans un erlenmeyer de dosage mettre :
- E = 20,00 ml de la solution de CaCO3.
- Ajouter 50 ml d’eau distillée.
- Ajouter 10 ml de soude à 1 mol / l ou une pastille de soude.
- Une pointe de spatule de réactif de Patton et Reeder (calcon ).
Doser immédiatement par l’EDTA (pour éviter la précipitation du carbonate de calcium )
jusqu’au virage du violet au bleu franc.
Soit Ve la tombée de burette.
3° Calculs.
La réaction est : (H2Y)2- + Ca2+ (CaY)2- + 2 H+
2+
Le nombre de moles de Ca initialement présents est : n1 = Co . E / 1000
Le nombre de moles d'EDTA versées à l'équivalence est : n2 = Ce . Ve / 1000
Si Ce est la concentration cherchée de l'EDTA . A l'équivalence on à : n1 = n2
Donc :
Ce = Co. E / Ve .
TP3 :COMPLEXOMETRIE
DOSAGE DU MAGNÉSIUM
I/ BUT DU TP.
Faire le dosage d’une solution d’ions magnésium (Mg2+) par la solution étalonnée
d’E.D.T.A.
II. Principe
La solution d’ions Mg2+ est amenée à un pH convenable ( pH = 10 ) par addition du tampon
ammoniacal. On ajoute le NET qui complexe une fraction du cation, ce qui donne à la solution
une coloration violette due au complexe (Mg-NET) 2+ :
En fin de dosage l’EDTA détruit le complexe (Mg-NET) 2+ libérant ainsi le NET qui donne
une coloration bleue à la solution :
H2Y2+ + (Mg-NET) 2+ (Mg-Y) 2- + NET + 2 H+
.
violet bleu
La coloration bleue de la solution indique le point d’équivalence.
III/MODE OPÉRATOIRE.
Dans un erlenmeyer mettre :
- E = 20,00 ml de la solution à doser d’ions Mg.
- 50ml d’eau distillée.
- 50ml du tampon ammoniacal ( pH = 10 ) .
- Une pointe de spatule de NET.
- Tiédir à 45 °C pour favoriser la complexation.
- Verser l’EDTA, en agitant après chaque goutte ajoutée, jusqu’au virage du NET au bleu
franc.
Soit Ve la tombée de burette.
IV/CALCUL.
- le nombre de moles d’ions Mg initialement présents est : n1 = CMg . E / 1000 .
- le nombre de moles d’EDTA versées est : n2 = Ce . Ve / 1000 .
A l’équivalence : n1 = n2 .
D’où : CMg = Ce.Ve / E.
IV/ RÉSULTATS.
Le compte-rendu doit faire apparaître les résultats des deux manipulations sous forme de
tableaux.
Les concentrations doivent être calculées avec leur incertitude.
TP4 : IODOMETRIE
PRÉPARATION ET ÉTALONNAGE D'UNE SOLUTION DE THIOSULFATE
I/ BUT
Cette manipulation a pour but de préparer une solution de thiosulfate à environ 0,05 mol /
L, puis l’étalonner par une solution d'iodate de potassium.
II/ PRÉPARATION.
a- Présentation.
le thiosulfate de sodium est utilisé pour doser l'iode libéré au cours des dosages
iodométriques
Le thiosulfate de sodium se trouve dans le commerce sous la formule Na2S2O3 , 5 H2O,
dont la masse molaire M = 248,18 g / mol, et sous forme de cristaux blancs dont le degré de
pureté minimum est de l'ordre de 99,5 %, cependant il n'est pas possible de préparer
directement une solution de titre connu car Na2S2O3 se combine à l'oxygène et au dioxyde de
carbone dissous dans l'eau, ce qui modifie légèrement son titre. Le dioxyde de carbone
décompose lentement le thiosulfate en donnant un dépôt de soufre. Si on laisse reposer une
solution de thiosulfate on constate qu'au bout de quelques jours la liqueur se trouble et qu'il se
forme un dépôt blanchâtre.
Il faudra donc préparer tout d'abord une solution trop riche, la laisser reposer huit à quinze
jours et puis l'étalonner.
Le thiosulfate est un réducteur :
2 S2O32- S4O62- + 2 e-
Pour préparer un litre de Na2S2O3 à 0,05 mol / L, on doit peser m = 0,05 x M x 1 = 12,41 g
(on ne tiendra pas compte du degré de pureté car on étalonnera la solution plus tard ).
b- Mode opératoire.
Peser environ 12,41 g de Na2S2O3 , 5H2O et les dissoudre comme d'habitude dans un litre
d'eau déminéralisée, laisser reposer pendant 15 jours dans un flacon bouché à l'abri de la
lumière.
La filtrer si nécessaire et puis l'étalonner par KIO3.
La solution de Na2S2O3 se conserve pendant plusieurs mois à l'abri de la lumière.
KIO3 , iodate de potassium existe dans le commerce sous forme de poudre blanche, avec un
degré de pureté minimum P min = 99,5 et de masse moléculaire M = 214 g / mol.
Il est donc possible de préparer directement à partir de ce produit une solution de titre
connu avec précision.
2- Mode opératoire.
Peser environ exactement m = 0,2144 g d'iodate de potassium séché à 150°C, les dissoudre
dans exactement 100,00 mL d'H2O selon la méthode classique.
b- Principe de l'étalonnage.
12 H+aq + 2 IO3-- + 10 I- 6 I 2 + 6 H 2O
L'iode libéré est dosé par le thiosulfate contenu dans la burette, selon la réaction 2
Connaissant le nombre de mole de KIO3 présente dans l'erlen, on peut connaître le nombre
de mole d'iode libéré, et par la suite le nombre de mole de S2O32- versé, et puisqu'on connaît le
volume versé de S2O32- on en déduit la concentration de Na2S2O3
c- Mode opératoire.
C S2O32- = 6 ( E x C1 ) / Ve .
TP5 : MANGANIMETRIE
PREPARATION ET ETALONNAGE D'UNE SOLUTION DE KMnO4
I- BUT.
Cette manipulation a pour but de préparer 500 ml d'une solution de KMnO4 à 0,02 mol/l et
de déterminer son titre exact à l'aide d'une solution étalon d'oxalate de sodium .
II- PRINCIPE .
Le permanganate de potassium KMnO4 (M = 158,03 g / mol ) se trouve dans le commerce
à l'état très pur sous forme de cristaux violets , cependant , on ne peut pas préparer
directement une solution de titre exactement connu , car l'eau contient des substances
organiques ou autres qui sont oxydées par le permanganate , ce qui entraîne une baisse légère
de son titre dans les 8 à 15 jours qui suivent sa préparation dans l'eau .
On prépare donc une solution légèrement plus riche , on la laisse reposer pendant 10 à 15
jours puis on l'étalonne par une solution étalon d'oxalate de sodium .
La manipulation se fait donc en deux étapes :
- Etape N°1 : Préparation d'une solution de KMnO4 de titre environ 0,02 mol/l .
- Etape N°2 : Etalonnage de cette solution par une solution étalon de Na2C2O4 .
III- MANIPULATION .
5 - Calcul .
Etablir la formule de calcul de la concentration de KMnO4
Calculer C KMnO4 et Erreur ! Source du renvoi introuvable.C KMnO4
TP6 :ACIDIMETRIE
DOSAGE D'UNE SOLUTION D'ACIDE PHOSPHORIQUE H3PO4
I/ BUT :
le but de cette manipulation est de doser une solution de H3PO4 par une solution étalonnée
de soude .
II/ PRESENTATION .
L'acide phosphorique a une masse molaire M = 98 g/mol , il est solide quand il est anhydre .
Dans le commerce on le trouve dans le commerce sous forme d'un liquide sirupeux . L'acide
officinal a une densité de 1,35 , il contient 50%.
H3PO4 est un triacide , mais ses acidités ont des forces différentes ; la première est forte
(pK1 = 2,2 ) , la seconde est faible ( pK2 = 7,2 ) , la troisième est très faible (pK3 =12 )
Quand on ajoute de la soude NaOH à H3PO4 on aura successivement les réactions
suivantes :
Si le nombre de mole de NaOH ajouté est égale à celui de H3PO4 , on obtient une solution
ne contenant que NaH2PO4 et H2O dont le pH est environ 4,7 , c'est la première équivalence .
Si le nombre de mole de NaOH ajouté est égale au double du nombre de mole de H 3PO4 ,
on transforme en premier lieu H3PO4 en NaH2PO4 et puis ce dernier en Na2HPO4 , d'où la
solution ne contient que Na2HPO4 et H2O qui a un pH d'environ 9,6 , c'est la deuxième
équivalence .
Cette dernière réaction n'est pas totale car PO43- est une base assez forte .
Il est à noter ( voir pH metrie cours 3 CI ) qu'au alentours de l'équivalence le pH varie
considérablement ( saut de pH ) , donc si on utilise comme indicateur de pH le vert de
bromocrésol qui a une zone de virage comprise entre 3,8 et 5,4 , on va s'arrêter à la première
équivalence donc n NaOH = n H3PO4 .
Par contre si on utilise comme indicateur de pH la phénolphtaleine dont la zone de virage
est comprise entre 8,2 et 9,8 , on s'arrêtera à la deuxième équivalence , et par la suite on aura n
H3PO4 = 1/2 n NaOH .
Pr Mahmoud Rahal Page 37
Institut Supérieur des professions Infirmières et
Techniques de Santé
اﻟﻣﻌﮭداﻟﻌﺎﻟﻲ ﻟﻠﻣﮭن اﻟﺗﻣرﯾﺿﯾﺔ
وﺗﻘﻧﯾﺎت اﻟﺻﺣﺔ ﺑﺎﻟﻌﯾون
Remarque :
Dans notre labo on ne dispose pas de vert de bromocrésol , on le remplacera par le rouge de
méthyle qui a la zone de virage comprise entre 4,4 et 6,2 la forme acide est rouge alors que la
forme basique est jaune . On veillera à ne s'arrêter qu'à la coloration orange .
On ajoute à l'erlen deux gouttes d' orange de méthyle et deux gouttes de , on aura
successivement passage de la coloration rouge à la coloration jaune en première équivalence ,
puis passage de la coloration jaune à la coloration rose en deuxième équivalence .
V/ CALCULS ET RAPPORT .
a/ Doser H3PO4 par la première méthode , et expliquer votre choix de la prise d'essai .
Faites trois essais précis et calculer C H3PO4 et C H3PO4 .
b/ Doser H3PO4 par la deuxième méthode et comparer les deux volumes d'équivalence .
Déduire si la solution de départ contenait uniquement H3PO4 ou un mélange de H3PO4 et
NaH2PO4 .
c/ Faire un essai par la méthode « C » sans faire de calculs .
I/ BUT
Le but de cette manipulation est de doser une solution de Na2CO3 par une solution
étalonnée d’acide sulfurique.
II/ PRESENTATION
III/PRINCIPE DU DOSAGE
Na2CO3est un sel qui un caractère d’une dibase en effet lorsqu’on le dissout dans l’eau on a
la réaction suivante :
O2 H
Na2CO3 + Na 2+ + CO32-.
Et Si on ajoute aux ions CO32- des ions H3O+ on aura progressivement les deux réactions
suivantes :
Donc Si on ajoute à une solution de carbonate de sodium une solution d’acide sulfurique on
transforme les carbonates dans un premier temps en ions bicarbonates HCO3-, puis, dans un
deuxième temps, les bicarbonates en acide carbonique (CO2+H2O).
On aura les deux réactions de dosage suivantes :
Cb x E = 2 x C H2SO4 X VE1
Cb x E = C H2SO4 x VE2
Remarque :
Pour que le dosage soit correct il faut :
- Éviter l’hydrolyse des bicarbonates selon la réaction :
2HCO3- CO2 + CO32-
- Éviter que le CO2 formé au cours du dosage (CO2 dissout = H2CO3 )ne s’échappe du
milieu réactionnel.
Pour ces deux raisons on prendra les précautions suivantes :
- Travailler avec des concentrations des carbonates inférieurs à 0,05 mol/L pour
cela on dilue si nécessaire, après un premier dosage la solution initiale.
- Ou/et Travailler dans un bain d’eau glace.
- Ou/et Ajouter une pointe de spatule de NaCl dans la prise d’essai.
IV/MANIPULATION
V/ MODE OPÉRATOIRE
Dans un erlenmeyer mettre :
- Une prise d’essai E.
- 100 mL d’eau distillée.
- Une pointe de spatule de NaCl .
- 2 gouttes de la .
Doser par la solution de H2SO4 jusqu'à décoloration de la solution, noter VE1 .
Ajouter 2 gouttes du rouge de méthyle, et continuer le dosage jusqu’au virage de
l’indicateur, noter VE2 .
VI/CALCUL ET RÉSULTATS
Rassembler les résultats dans un tableau.
Calculer C et C de H2SO4 dilué.
Calculer C1 de CO32- en utilisant VE1 .
Calculer C2 de CO32- en utilisant VE2 .
Calculer l’incertitude sur les deux valeurs C1 et C2 .
Comparer C1 et C2 et essayer d’interpréter s’il y a une différence.
I/ DEFINITION.
La pH-mètrie est un dosage potentiométrique d'une solution acide ou basique suivi par la
mesure du pH en fonction du volume ajoute de la solution titrante.
II/ ELECTRODES.
a) Electrode de référence.
C'est une électrode au calomel dont le potentiel est : Eref = 0,25 V à 25 °C.
b) Electrode indicatrice .
C'est une électrode de verre (très fragile) , elle est constituée d’une petite boule en verre
spécial dans la quelle on a une solution d’HCl à (0,1 mol/L) et saturée en AgCl dans laquelle
trompe un fil d’Ag .
Le verre qui constitue la boule est un verre semi-perméable aux ions H3O+ ; une fois
l’électrode est plongée dans une solution contenant H3O+ , il s établie un gradient de
concentration de part est d’autre de cette membrane ce qui se traduit par une différence de
potentiel (dit potentiel de jonction)
Ej = 0,06 (pHexterne – pHinterne) .
Ej = 0,06 pHsolution + cst
En T.P on utilisera une électrode combinée , c-à-d que dans le même tube de verre sont
réunies les deux électrodes indicatrice et de reference.
Donc U lue sur le voltmètre sera U = 0,06 pH +cte -Eref U = 0,06 pH +cte’
Et pour lire au lieu de U la valeur du pH on doit procéder en premier lieu en un étalonnage du pH-mètre ce qui
revient à fixer la constante cte’.
CH3COO-,OH-(en excès)
12
rouge-violet
10
phénolphtaleine CH3COO- rose
8
incolore
6
mélangetampon
CH3COOH
2
0
0 10 20 30 40
Volume ( en mL )
12
pH
V 10
0 10 20 30 40
V en ml
20
(pH )
V 15
V
10
-5
-10
-15
0 10 20 30 40
V en ml
pH
B/ TECHNIQUE DU DOSAGE .
Elle est analogue à la volumétrie classique .
1° Mettre dans un bêcher une prise d'essai E ml de la solution à doser , ajouter de l'eau
distillée jusqu'à immersion complète des électrodes . Introduire doucement le barreau
magnétique dans le bêcher .
2° Faire un essai préliminaire en ajoutant la solution titrante ml par ml . Lire la valeur du pH
après chaque addition et en même temps tracer approximativement la courbe pH = f (V)
Celle-ci comporte généralement 3 parties . le point équivalent se trouve dans la partie
presque verticale de la courbe .
3° Refaire un essai précis en procédant comme ci-dessus . Dans la zone du point
d'équivalence , ajouter la solution titrante 0,5ml par 0,5ml . Tracer en même temps sur P.M la
courbe pH = f (V) .
4° Déterminer par la méthode des tangentes parallèles le point équivalent .
5° Donner le résultat du dosage .
Remarque : On peut se servir dans la mesure du possible d’un tableur comme ‘ORIGIN’
pour tracer les courbe pH= f(Vaj) et pH = f(vaj).
IV/ MANIPULATION .
1° Etalonnage du pH-mètre .
Les caractéristiques de l'électrode de verre évoluent avec le temps. Il est nécessaire
d'étalonner le pH-mètre au début de chaque séance.
Un pH-mètre comprend généralement :
- un bouton de réglage de la température ambiante ( TEMP , SET TEM , COUNT …) .
- un bouton d'étalonnage du pH-mètre ( BUFFER , ETALONNAGE , STAND… ) .
- un ou plusieurs boutons permettant de sélectionner la mesure à effectuer ( MODE ).
a) Mise en marche .
- Brancher l’électrode et le câble de secteur.
- Choisir le mode ‘ autolock’
- Choisir le mode pH
b) Etalonnage .
- Mesurer la température de la solution tampon pH = 7
- Appuyer sur ‘digit’ puis plusieurs fois sur ‘count’ pour fixer la température indiquée par
l’appareil à la valeur mesurée , répéter l’opération 3 fois pour régler les trois chiffres
indiqués.
-Enlever le tube de protection de l'électrode et la rincer à l'eau distillée .
- Plonger l'électrode dans la solution de pH = 7,00 puis appuyer sur ‘stand’ et attendre
jusqu’à pipe sonore.
- Rincer l'électrode à l'eau distillée et la plonger dans la solution de pH = 4,00 ou pH = 9.00
puis appuyer sur ‘ slope’ et attendre jusqu’à pipe sonore. L'appareil est ainsi étalonné à la
fonction de l'électrode , rincer l'électrode .
- Ne plus toucher à aucun des réglages .
- Pour effectuer les mesure de pH tromper l’électrode dans la solution et appuyer sur
‘measure’ , attendre le pipe sonore .
2° Dosage d'une solution de soude par une solution étalonnée d'acide sulfurique .
Comme dans les généralités sur la potentiométrie , préparer le bêcher de dosage , E = 20,00
ml (demander au professeur quelle solution doit être mise dans la burette) . Il peut être
nécessaire de diluer la solution d'acide avant de faire le dosage.
Réaliser un essai préliminaire et un essai précis . Tracer en même temps la courbe : pH =
f(v) .
Déterminer le point équivalent et en déduire la concentration de la solution inconnue .
I/ BUT
Le but de cette manipulation est de doser une solution de chlorure par une solution étalonnée de
AgNO3 .
II/ ETAPES DE LA MANIPULATION.
Cette manipulation se fera en deux étapes .
- Préparation et étalonnage d'une solution à environ exactement 0,02 mol/L par une solution
étalon de NaCl selon la méthode de Mohr.
- Dosage d'une solution de chlorure de titre inconnue par la solution titrante de AgNO 3 que l'on
vient d'étalonner et ce selon la méthode de Charpentier Vohlard.
d) Emploi .
Les solution de nitrate d'argent se conserve à l'abri de la lumière .
Il est très important de travailler en milieu neutre. Il faut surtout que la solution soit
exempte d'acide nitrique qui dissoudrait le précipité de chromate d'argent . D'autre part si le
milieu est alcalin il y aurait formation d'oxyde d'argent Ag2O (précipité noir ) . Il faut donc
s'assurer que la solution est neutre . Si elle est acide , il faut neutraliser la prise d'essai par le
carbonate de sodium ( on utilise l'hélianthine comme indicateur de pH ) . On chauffe
légèrement au bain marie pour chasser CO2et on laisse refroidir avant de faire le dosage.
Si elle est basique , il faut neutraliser la prise d'essai par HNO3 ( on utilise l'hélianthine
comme indicateur de pH ) puis on ajoute un tout petit peu de carbonate de sodium pour
éliminer l'acidité en excès . On chauffe légèrement au bain marie pour chasser CO2 et on laisse
refroidir avant de faire le dosage.
REMARQUES .
- Il peut arriver qu'au cours du dosage il y ait apparition prématurée de coloration rouge à
l'endroit où tombe la goutte de nitrate d'argent par formation de chromate d'argent .Mais tant
qu'il y a du chlorure en solution cette coloration disparaît lorsqu'on agite , Ag 2CrO4 étant
décomposé par les chlorures :
Ag2CrO4 +2 Cl- 2 AgCl +CrO 42-
Ce phénomène n'est pas gênant car nous voyons d'après les équations que la même quantité
de nitrate d'argent se combine au chlorures soit directement , soit par l'intermédiaire des
chromates .
- Le dosage doit se faire à froid , Ag2CrO4 étant soluble à Chaud .
- Cette méthode est exact pour des solutions pas trop diluées , et à condition que le
chlorure à doser soit sous forme de chlorure d'un métal qui donne avec le chromate de
potassium un chromate soluble , ce qui est le cas pour les sels de sodium , de potassium , de
calcium et de zinc .
- Cette méthode peut être utilisée également pour le dosages des bromures mais elle ne convient
ni pour le dosage des iodures ni pour celui des thiocyanate en effet il y a le phénomène
D/ CALCULS .
D'après la réaction du dosage on a :
n Ag+ = n Cl - d'où C Ag+ x Ve = C Cl - x V Cl-
Donc
C Ag+ = C Cl- x E Cl- / Ve .
- Exprimer Cag en fonction de :
m : masse pesée de NaCl ( en ml ).
E : prise d’essai de la solution de NaCl ( en ml ) .
U : volume de la solution étalon de NaCl ( en ml ) .
MNaCl : masse molaire de NaCl ( en g / mol ) .
Ve : volume équivalent ou chute de burette ( en ml ) .
- Calculer cette concentration et son incertitude absolue .
A/INTRODUCTION.
On a vu que pour doser les chlorures par la méthode de Mohr il faut travailler en milieu
neutre, par contre la méthode qu’on va utiliser pour doser les chlorures dans cette partie donne
de bons résultats même en milieu acide à condition que la concentration des solutions soit
suffisamment élevée.
B/PRINCIPE.
On ajoute à une prise d’essai de la solution des chlorures un volume connu est en excès d’une
solution étalonnée de nitrate d’argent. Les chlorures précipitent donc totalement à l’état de AgCl
selon la réaction 1.
Ag+ + Cl- AgCl [1] (Ks=10-10)
L’excès de Ag+ est ensuite dosé par une solution titrée de (NH4)SCN en présence de traces
de Fe3+ (Fe2(SO4)3) selon la réaction 2.
Ag+ +SCN- AgSCN [2] (Ks=10-12)
L’équivalence est repérée par l’action des SCN sur Fe3+ ,en effet une fois l’excès de Ag+ sera
-
totalement épuisé par SCN- ce dernier réagira avec Fe3+ et donne FeSCN2+ qui impose sa
coloration rouge sang au milieu selon la réaction 3.
SCN- + Fe3+ FeSCN2+[3] (Kf=140)
C/CALCUL
D'après [ 1 ] on a : nCl = nAg réagit ...
D'après [ 2 ] on a : nSCN = nAg restant .
nAg total.= nAg réagit + nAg restant .
= nCl + nSCN
CAg . EAg = CCl . ECl + CSCN . VSCN .
D/MANIPULATION.
La manipulation comporte les étapes suivantes :
- Préparation des réactifs :
Préparation d’une solution de (NH4)SCN à environ .0,02 mol/L.
Préparation d’une solution d’alun ferrique à 120 g/L.
HNO3 à 1/2
REMARQUE
On a ajouter HNO3 pour :
1° - Empêcher la formation d’autres précipités d’argent.
2°- Empêcher la formation d’hydroxyde ferrique.
a2 résultats
- Donner la masse pesée de AgNO3
- Donner la masse pesée de NaCl puis calculer CCl- et CCl-.
- Donner sous forme d'un tableau les résultats du dosage , calculer V* et V*
- Calculer CAg et Cag
b- Dosage des Cl-
a1principe
Donner le principe de la méthode de Charpentier Vohlard .
a2 résultats
- Expliquer les calculs et la méthode de préparation de la solution de NH4SCN à partir de la
solution commerciale.
- Donner sous forme d’un tableau les résultats du dosage du thiocyanate d’ammonium par le
nitrate d’argent.
- Calculer en expliquant C NH4SCN- et C NH4SCN+.
- Donner sous forme d’un tableau les résultats des chlorures.
- Calculer en expliquant CCl- et CCl-.
I/ PRINCIPE DE L'ELECTROCOLORIMETRIE .
L'eléctrocolorimétrie met en jeu des propriétés moléculaires, dues aux éléctrons qui
participent aux liaisons chimiques intramoléculaires : l'absorption sélective des radiations est
due aux transitions électroniques entre les différentes orbitales atomiques moléculaires .
Les phénomènes d'absorption se produisent dans l'ultrat-violet, le visible et l'infra-rouge .
L'absorption des radiations électromagnétiques par la matière est un phénomène général ;
les lois de l'absorption sont les memes pour toutes les longueurs d'ondes ; on se limitera au cas
de :
- Radiations visibles , U.V et I. R proches .
- Absorption par des molécules ou ions en solution aqueuse .
Spectre des radiations électromagnétiques :
1° Loi de BEER-LAMBERT .
La loi de Beer-Lambert n'est pas toujours vérifiée . Elle ne l'est que dans certaines
conditions ; on dit que c'est une " loi limite " .
Pour que l'absorption d'une substance obéit à la li de Beer-Lambert il faut que :
- La lumière utilisée soit une lumière monochromatique .
- Les concentrations C ne soient pas trop élevées .
- Le milieu soit homogène, isotrope et non fluorescent ( abscence de phénomène de
fluorescence , abscence de particules solides en suspension ...) .
a) Monochromatisme :
Un monochromateur parfait n'existe pas en pratique, il permet seulement d'isoler une bande
de radiations aussi étroite que possible appellée " bande passante " : .
Pour une longueur et une concentration données ; le spectre d'absorption a l'allure suivant :
On remarque d'après la courbe que pour avoir une sensibilité ( / ) minimale il faut se
placer au voisinage du maximum d'absorption ( max ) .
b) Solutions diluées .
En pratique la loi de Beer-Lambert est vérifiée pour des concentrations faibles ; en général
C 10-2 mol/l
c)Influence de la température .
La température doit rester constante au cours de l'experience .
d) Milieu non trouble et non fluorescent
Si le milieu est trouble ( solution colloidale ou suspension) : une partie de l'energie
lumineuse est absorbée, l'autre est diffusée .
Si le milieu est fluorescent : une partie de la lumière est réémise dans toutes les directions .
C'est une droite passant par l'origine ( si la loi de Beer-Lambert est bien vérifiée) .
On mesure dans les mêmes conditions l'absorbance de la solution à doser et on la reporte
sur la courbe .
Cette deuxième méthode est plus précise que la précédente ; elle permet la vérification de la
loi dans le domaine des concentrations étudiées .
N° de la fiole 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
V ml de Cu2+ 2 4 6 8 10 12 14 16 18 0
V mL de NH3
5 5 5 5 5 5 5 5 5 5
concentrée
[ ] de Cu2+
% T lue
A = 2 - log % T
- En faisant varier la longueur d'onde entre 500 et 725 nm , faire une mesure toutes les 25
nm veiller vérifier le 100% de transmitance pour le blanc et pour chaque longueur d’onde .
- Lire sur le cadran la valeur de l'absorbance A .
- Compléter le tableau suivant :
500 525 550 575 600 625 650 675 700 725
(nm)
A
6° Résultat .