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et
la supervision générale de:
Pr. NJINTANG
Pr. NDJONKA
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Recommandations générales
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Nous attachons du prix au respect de ces recommandations pour le
déroulement harmonieux des travaux pratiques.
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Manipulation n°1
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pH-métrie
2- Placer 1 mL, prélevé à la pipette, du vinaigre à doser, dans une fiole jaugée de 50
mL et compléter par de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge. Homogénéiser, et
verser dans un bécher de 100 mL.
- agitation continue
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- addition puis agitation pendant une seconde
- lecture du pH.
7- A l’aide du logiciel TitrAB, simuler la courbe de dosage de cet acide faible par une
base forte en utilisant la valeur du pK a déterminé précédemment, tracer la courbe
dérivée et faire apparaître le diagramme des espèces.
L’acide phosphorique est un triacide de formule brute H 3PO4 dont les pKa sont
les suivants :2,1 ; 7,2 ;12,1. On simulera avec le logiciel « TitrAB » le dosage d’une
solution d’acide phosphorique par une solution d’hydroxyde de sodium.
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1- Se placer en mode simulation
- Volume d’acide 10 mL
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II.2.2 – Compte rendu
1- Faire un tableau des valeurs du pH en fonction du volume de solution de soude
versé
4- Mesurer le pH aux points de demi équivalence. Comparer avec les valeurs des pK a
données par simulation.
Une solution tampon est une solution dont la composition est telle que
son pH varie peu, soit par dilution soit par addition de petites quantités
d’acide ou de base. Ce pouvoir de s'opposer à des variations de pH est appelé
pouvoir tampon et est fonction de la concentration utilisée. Une solution
tampon est composée d'un mélange d'un acide faible et de sa base conjuguée
et le pH doit être voisin du pKa du couple. Elle peut être préparée de trois
manières différentes :
1- Calculer les masses des solutés K 2HPO4,3H2O et KH2PO4 qu’il faut peser pour
obtenir 0,2 L d’une solution à 0,1 mol.L-1 de chaque sel. La préparer dans une fiole
jaugée de 0,2 L. Dissoudre les solides dans environ 100 mL d’eau distillée. Agiter.
Quand tout est dissous, ajuster au trait de jauge avec de l’eau distillée;
homogénéiser.
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5- Dans une fiole jaugée de 50 mL, verser 1 mL de solution de soude à 0,1 mol.L -1.
Compléter au trait de jauge par de l’eau distillée. Agiter. Mesurer le pH.
6- Dans une fiole jaugée de 50 mL, verser 1 mL de solution de soude à 0,1 mol.L -1.
Compléter au trait de jauge par la solution tampon. Agiter. Mesurer le pH.
1- Détailler le calcul des masses des solutés K 2HPO4,3H2O et KH2PO4 qu’il faut peser
pour obtenir 0,2 L d’une solution à 0,1 mol.L-1 de chaque sel.
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Manipulation II:
Chromatographie sur couche mince des pigments verts et quelques
colorants alimentaires
I. Introduction
La chlorophylle(mot grec composé chlorós: vert et phýllon: feuille) est le
principal pigment constituant des végétaux photosynthétiques. La
chlorophylle est contenue dans les chloroplastes : de minuscules
organismes situés dans les cellules végétales vivantes, essentiellement
dans les feuilles.
La chlorophylle est constituée de plusieurs molécules de structures
chimiques très proches :
les chlorophylles a, b, c et d,
les xanthophylles et
les caroténoïdes.
Les chlorophylles a et b sont les plus abondantes chez les plantes
supérieures et algues vertes, en proportions variables suivant l’espèce.
Les chlorophylles c et d sont présentes chez les algues brunes et
cyanobactéries.
Les pigments que l'on rencontre dans les feuilles des plantes vertes
sont facilement séparés par chromatographie. Ils sont extraits par un
solvant organique (l’éthanol : CH3CH2OH ou l’acétone CH3COCH3). Les
constituants de l’extrait sont séparés par chromatographie sur colonne
puis analysé par chromatographie sur couche mince (C.C.M).
Les chlorophylles: sont très solubles dans les solvants polaires.
Les xantophylles: ont une solubilité plus ou moins importante
dans les solvants polaires, mais elles sont aussi solubles dans les
solvants apolaires.
Les carotènes: ne possèdent aucun groupement polaire et sont
solubles dans les solvants apolaires.
II.1. Matériel:
Plaque chauffante,
Feuilles vertes,
Bonbons
Éthanol
Béchers
Tubes à essai
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Papier-filtres
Bouchons de liège
Petit crochet en fer
II.2. Extraction de la chlorophylle
Prendre 5 feuilles d’une plante verte, les rincer à l’eau distillée puis
les sécher avec du papier absorbant.
• Choisir la partie vert foncée, enlever les nervures et les tiges,
puis les
couper finement.
• Mettre les feuilles coupées dans un mortier puis ajouter une
spatule de
sable (qui facilite le broyage) et 10 mL d’acétone (ou d’éthanol).
• Broyer à l'aide du pilon jusqu'à ce que le solvant prenne une couleur
vertfoncé.
• Filtrer la solution sur papier filtre (ou Büchner) : le filtrat obtenu
doit avoir
une couleur vert limpide.
• Evaporer le solvant à l’évaporateur rotatif (ou en chauffant
modérément
au bain-marie) : on obtient une pâte de couleur vert-foncé.
• Réaliser une chromatographie sur couche mince.
II.4. Chromatographie
a) Préparation de la cuve :
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L'atmosphère de la cuve doit être saturée en vapeur d'éluant.
Ceci impose d'avoir une cuve bien fermée et préparée à l'avance. Sous
la hotte, verser l’éluant dans un bécher sec de 100 mL, sur une
hauteur de ½ cm. Recouvrir la cuve avec une boîte à pétri :
• Eluant:
Ether de pétrole/Acétone/Cyclohexane : 80/15/5% ou75/20/5%
c) Dépôt de l’échantillon :
o A l’aide d’une pipette pasteur, d’un tube capillaire ou d’un
curedent, prélever une goutte d’extrait vert, la déposer à
l’emplacement marqué.
o Laisser sécher avant d’effectuer un nouveau dépôt.
o Effectuer une dizaine de dépôts au même endroit, en laissant
sécher entre chaque dépôt.
d) Elution :
o Lorsque les dépôts sont secs, introduire la plaque
verticalement
dans la cuve (la ligne de dépôt ne doit pas tremper dans l’éluant)
et refermer à l’aide de la boîte à pétri.
o Au cours de l’élution, l’éluant migre sur la plaqueen imprégnant
la silice.
o Retirer la plaque de la cuve avec des pinces, lorsque le front du
solvant est à 1 cm du bord supérieur de la plaque.
o Repérer le front du solvant au crayon. Laisser l’éluant s’évaporer
sous la hotte.
Travaux Pratiques de Chimie Organique Nadia BOULEKRAS
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e) Révélation (développement du chromatogramme):
Observer le chromatogramme et entourer au crayon, les différentes
tâches colorées qui apparaissent.
f) Analyse du chromatogramme :
On met en évidence 4 sortes de pigments, du haut vers le bas :
• Carotènes (jaune-orange) : très peu polaires.
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• Chlorophylle A (vert-bleu) : peu polaire.
• Chlorophylle B (vert-jaune) : moyennement polaire.
• Xantophylles (jaune) : polaires
g) Rapport frontal :
On appelle rapport frontal Rf d'une espèce chimique, le rapport
entre la distance x parcourue par l'espèce et la distance y parcourue
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par l'éluant pendant le même temps. Rf dépend de la nature du
produit, de l'éluant et de la phase fixe.
V. COMPTE RENDU
Introduction générale
But
Principe
Mode opératoire schématisé
Résultats
Conclusion
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Manipulation III:
Dosage spectrophotometrique de l’amidon total, l’amylose et
l’amylopectine
Principe
L’amidon (polysaccharides de réserve chez les végétaux) est une
macromolécule
constituée de deux polymères de D-glucose : Amylose et amylopectine (Figure
1). L’amylose est constitué essentiellement d’unités de D-glucoses unies
entre elles par des liaisons de type α(1→4). L’amylopectine consiste
essentiellement en unités α(1→4)-D-glucosidiques linéaires mais
branchée, par des liaisons de type α(1→6)-D-glucosidiques à tous les
24-30 unités de glucose. L’amylopectine contient plus de 10
6 résidus de D-glucose , la rendant ainsi la macromolécule biologique la
plus volumineuse qui existe. La structure primaire de l’amylopectine est
semblable à celle du glycogène (polysaccharide de réserve chez les animaux)
mais le nombre de résidus de D-glucose dans les ramifications est de l’ordre
de 8 à 12 dans le glycogène. En d’autres termes le glycogène est plus ramifié
que l’amylopectine.
Matériels et réactifs
- Bain –marie
- Spectrophotomètre UV-visible
- Tubes à essais
- Centrifugeuse
- Plaques chauffantes
- Réactif de l’iode : 0.2 g de I2 dissous dans 100 ml de KI à 2 % (w /v) dans
0.1 N HCl.
- Amidon de pomme de terre
- 1 N KOH
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- 1 N HCl
Mode opératoire
- a. Courbe d’étalonnage de l’amidon standard
Disperser 0.5 g d’amidon dans 20 ml d’eau distillée. Y ajouter 80 ml
d’eau distillée bouillante. Agiter légèrement le mélange et continuer
l’ébullition pendant 5 min sur une plaque chauffante pour obtenir une
solution d’amidon limpide. Refroidir le mélange et le compléter à un volume
de100 ml avec l’eau distillée. Ceci constitue une solution stocke d’amidon à 5
mg/ml.
La courbe d’étalonnage est établie selon le tableau ci-dessous :
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surnageant. Filtrer au besoin le surnageant et l’utiliser pour le dosage de
l’amidon.
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Manipulation IV:
Introduction:
Le lysozyme par exemple est une protéine utilisée pour ses propriétés
antibactériennes. Pour extraire et purifier cette protéine, différents procédés sont
utilisés sur votre fiche de TP.
7. A quoi servent les différents lavages qui permettent d'obtenir les fractions F1, F2
et F3? Après ces lavages, dans quelles fractions doit-on s'attendre à récupérer le
lysozyme, justifier. 2 pts
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9. Donner le principe de l'activité enzymatique utilisée dans ce TP (Ressortir la
structure des composés) 1 pt
10. Les résultats des dosages de l'activité enzymatique et des protéines dans les
différentes fractions permettent d'obtenir les résultats suivants.
Fractions F0 F1 F2 F3 F4 F5 F6
Tracer sur papier millimétré, le graphe de l'activité enzymatique (AE) en fonction des
différentes fractions. Interpréter l'allure de cette courbe. 2pts
12. On décide de contrôler la pureté de la fraction ayant présenté le plus grand pic
d'activité enzymatique par une méthode appelé isoélectrofocalisation (IEF). On
réalise à cet effet, une électrophorèse sur acétate de cellulose (Cellogel) en tampon
véronal à pH 9,2. On obtient l'électrophorégramme ci-dessous.
- +
dépôt
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