Brûlures Et Transplantation de La Peau

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Introduction

I. Clarification du thème

a- Brulures graves

b- Transplantation de la peau

II. BRULURE ET TRANSPLANTATION DE PEAU

1- Causes

2- Manifestations

3- Les conséquences

III. CONSEILS PRATIQUES EN CAS DE BRULURES

Conclusion
INTRODUCTION
Sous l’effet de l’utilisation des produits chimiques et de liquide chaude ou de vapeur
on assiste à des dangers (accidents, incendie) qui cause parfois des brulures grave ce qui
insiste le greffage d’un organisme vers un autre. Quelles sont alors différentes dangers
que cours les organes humains en cas des brû lures graves ? Le thème soumis à notre
analyse évoque les causes, conséquences ensuite les préventions et enfin fera ressortir les
solutions appropriées à une brû lure et à une transformation de peau.

I. Clarification du thème

a- Brûlures graves
La brû lure est une destruction partielle ou totale pouvant concerner la peau, les
parties molles des tissus, ou même les os. La gravité de la brû lure dépend de plusieurs
paramètres : sa localisation, sa topographie (une brû lure circulaire sera toujours grave),
sa profondeur (le degré de brû lure), l'étendue de la surface endommagée (en pourcentage
de la surface corporelle totale) et l'agent causal en question.

b- Transplantation de la peau
La transplantation de peau (ou transplantation cutanée) est l'utilisation d'un
morceau de peau pour recouvrir une plaie, soit dans un but de cicatrisation par le tissu
apporté, soit comme pansement. Suivant l’origine du greffon, on parle de prélèvement
autologue (fait sur le receveur lui-même) ou de prélèvement hétérologue (fait sur une
autre personne que le receveur).

II. BRULURE
Une brû lure peut être causée par :

 Le contact avec une source chaude (solide…)


 Le contact avec une source chaude (solide, liquide, ou gazeuse) ;
 Le contact avec une substance dite caustique ;
 Le frottement contre un objet qui peut arracher les tissus de la peau ;
 L'effet de la combustion (action d'une flamme) ;
 L’effet d'un rayonnement (le coup de soleil -rayonnement ultraviolet – rayonnement
infrarouge) ;
 L'effet d'un courant électrique (électrisation) ;
 Le froid
 Le contact avec certains produits chimiques

MANISFESTATIONS DES BRULURES

Une brû lure se caractérise par : son aspect, sa localisation, la pré sence de
douleur, son é tendue et son degré .

a. Aspects d’une brûlure

La rougeur :
Douloureuse, la rougeur traduit une atteinte
superficielle de la peau (atteinte de la couche
externe).

dé truites. La perte de liquide est


importante.
Les cloques ou phlyctènes :

Uniques ou multiples et plus


ou moins é tendues, les cloques
sont des vé sicules qui traduisent
une atteinte plus profonde de la
peau.

La carbonisation :
La peau, ressemblant à de la cire, est
pâ le ou noirâ tre ou brunâ tre. Toutes les
couches de la peau sont atteintes. Ces
brû lures sont souvent peu douloureuses
car les terminaisons nerveuses ont é té
b. Localisation de la brûlure

Elle doit ê tre dé crite avec pré cision notamment s’il s’agit de localisations
particuliè res comme :
 les brû lures des voies aé riennes, objectivé es par la pré sence de traces
noires autour des narines et de la bouche, la pré sence de toux ou de
crachats noirs (qui seront systé matiquement recherché s en cas de victimes
d’incendie),
 les brû lures des mains, des plis de flexion, du visage

 les brû lures à proximité immé diate des orifices naturels.

c. Douleur de la brûlure

La pré sence de douleur spontané e associé e à la brû lure renseigne sur


l’atteinte ou non des structures nerveuses.

d. Etendue de la brûlure

Le secouriste peut s’aider de la surface de la paume de la


main de la victime qui est é gale à 1% de sa surface totale de la
peau, quel que soit l’â ge.

On peut se servir de la règle de 9 de Wallace pour déterminer la surface brulée en % :

Surface de brûlure en % de surface corporelle chez l’adulte :

Surface de brûlure en % de surface corporelle chez l’enfant :


<1 an 1 an 5 ans 10 ans
A 9,5 8,5 6,5 5,5
B 2,75 3,25 4,0 4,25
C 2,5 2,25 2,75 3,0

Pour lʹadulte il est plus facile de retenir


la règle des 9%, chaque élément
suivant représente 9% de surface
corporelle :

‹ Lʹensemble tê te + nuque
‹ Chaque membre supé rieur
‹ La face anté rieure du thorax
‹ La face posté rieure du thorax
‹ Face antérieure de lʹabdomen
(abdomen + pelvis + organes
gé nitaux externe)
‹ Face lombaire + fesses
‹ Face anté rieure de chaque membre
infé rieur
‹Face posté rieure de chaque membre infé rieur
Degré :
Premier degré

Apparence

Une simple rougeur.


La brû lure du premier degré correspond à un simple érythème : la peau est rouge,
sèche et douloureuse. C’est par exemple le cas du coup de soleil superficiel. La peau est
physiquement intacte, il n'y a ni cloques ni arrachement.

Mécanismes :

La brûlure du premier degré : une rougeur


Atteinte de l'épiderme :
Dans une brû lure du premier degré,
seul l'épiderme est touché. Sous l'épiderme, il
y a vasodilatation, augmentation du diamètre
des capillaires sanguins (fins vaisseaux
sanguins de la peau). Cette vasodilatation
provoque le passage de liquides des vaisseaux
sanguins vers les tissus, pouvant provoquer
un œdème (gonflement de la peau) local, sans
formation de cloque. Fréquemment, la
brû lure du premier degré entraîne un léger
prurit (démangeaisons) d'origine nerveuse,
qui disparaît en quelques jours.

Guérison

Durée :
La guérison complète de la brû lure du premier degré prend en moyenne une semaine.
Vous pouvez aider votre peau à cicatriser en appliquant un produit hydratant.
Cicatrice
La brû lure du premier degré ne concerne que l'épiderme, il n'y a donc pas de cicatrice.
En cas de brû lure du premier degré :
- laisser sur le feu l’eau froide pendant 15 minutes
- appliquer un gel apaisant, hydratant et antiseptique pendant un ou deux jours
- une fois la rougeur disparue, appliquer un produit hydratant.
 
Deuxième degré superficiel

Apparence : état normal

Caractéristiques :
La brû lure du deuxième degré superficielle est caractérisée par des cloques (ou
phlyctènes) qui apparaissent, soit immédiatement, soit dans les heures suivant la brû lure.
 Les cloques
Elles sont remplies d'un liquide transparent. Elles sont entourées d'une zone rouge
(érythème). Cette rougeur blanchit quand on appuie dessus avec le doigt (ce qui signifie que
les vaisseaux sanguins fonctionnent normalement).
Apparence : rupture des cloques

Rupture après la brûlure :


Les cloques peuvent se rompre après la phase de brû lure (sous l'effet du frottement,
par écrasement, ...). Le derme (couche profonde de la peau) est alors à nu. La brû lure est
alors généralement une brû lure du second degré superficiel. Il faudra simplement tenir
compte de l'éclatement des cloques lors des soins en protégeant les tissus ainsi mis à nu.
Rupture lors de la brûlure :
Si la rupture a lieu lors de la brû lure, la brû lure est généralement du deuxième degré
profond.
Confirmation du degré :
Si la douleur est faible, les terminaisons nerveuses ont été brû lées. Si le derme est blanc, les
vaisseaux sanguins ont été détruits et le sang ne circule plus. Dans ces deux cas, la brû lure
est du second degré profond.
Si la douleur est forte et le derme rouge, la brû lure est du second degré superficiel.
Importance de cette distinction :
Les traitements de la brû lure au second degré superficiel ou profond sont radicalement
différents : une consultation médicale est d'ailleurs recommandée pour le second degré
profond.

Mécanismes

Atteinte du derme :
Le derme (couche profonde de la peau) est touché. La sortie très importante de
liquides d'origine vasculaire entraîne la formation d'une bulle de liquide. Cette bulle se
développe à l'interface épiderme-derme qui est une surface de moindre cohésion des tissus.
les vaisseaux sanguins sont dilatés mais pas endommagés.
Formation d'une phlyctène (bulle remplie de liquide) :
La sortie très importante de liquides d'origine vasculaire entraîne la formation d'une bulle
de liquide. Cette bulle se développe à l'interface épiderme-derme qui est une surface de
moindre cohésion des tissus. Les vaisseaux sanguins sont dilatés mais pas endommagés.

Première étape : forte sortie de liquide Deuxième étape : les liquides migrent dans une
"bulle"

Guérison :

La guérison nécessite 2 à 3 semaines. Elle ne laisse pas de cicatrice. Pour faciliter la


guérison, penser à désinfecter et à hydrater votre peau.

Association de plusieurs degrés

Description

Plusieurs degrés sont fréquemment associés, notamment lors d'une brû lure grave : par
exemple, le troisième degré au point de brû lure le plus intense, puis le second et le premier
degré autour.
- Prise en charge
Lorsque plusieurs degrés de brû lure sont associés, c'est le degré le plus grave qui dicte la
prise en charge à mettre en place. Ainsi, si sur une brû lure globalement bénigne, il existe un
point de brû lure grave, c'est lui qui détermine la conduite à tenir (en l’occurrence aller
consulter un médecin même si la surface est très petite).
En ré sumé :
 1er degré = “coup de soleil”
 2ème degré superficiel = Bulle (Phlyctène)

 2ème degré profond = Approfondissement

 3ème degré = Carbonisation / Aucune cicatrisation


spontanée
Sché matiquement, on peut parler de :
 Brûlures graves :
 cloque unique ou multiple d’une surface totale supérieure à celle de
la moitié de la paume de la main de la victime ;
 destruction plus profonde aspect noirâ tre, blanchâ tre ou brunâ tre de la
partie brû lé e ;
 brû lures du visage, de la main, du voisinage des orifices naturels et des
articulations ; les brû lures de la bouche et du nez feront toujours craindre la
survenue rapide d’une difficulté respiratoire (brû lures internes) ;
 rougeur é tendue de la peau chez l’enfant.
 Brûlures simples :
 rougeur de la peau chez l’adulte,
 cloque d’une surface infé rieure à celle de la moitié de la paume de la main de
la victime.
A. Evolution et complications :
L’é volution dé pend de l’agent causal, é tendue, profondeur, localisation, degré de
gravité , terrain (nourrisson, sujets â gé s, tares tel que le diabè te) et l’infection.
Les complications à craindre sont :
 de dangers immé diats comme une dé faillance circulatoire par perte de
liquide ou une dé faillance respiratoire par brû lure du visage ou
inhalation de gaz ou vapeur chaude ou de fumée,
 d’une douleur sé vè re,
de consé quences plus tardives comme l’infection et les sé quelles.
Même après avoir supprimé la cause de la brûlure, ces effets se poursuivent. Sans
action immédiate, elle peut s’étendre en profondeur et en surface.

B. Principe de l’action de secours


 Supprimer la cause

 Refroidir pour limiter l’é tendue, soulager la douleur et le gonflement,

 Lutter contre les consé quences : dé tresse circulatoire et respiratoire,

 Limiter le risque d’infection.

C. C.A.T et gestes de secours à réaliser :


1) Supprimer la cause ou soustraire la victime à la cause,

2) Refroidir le plus tôt possible la surface brûlée,

Refroidir les brû lures venant de se produire avec


de l’eau ruisselante pendant 5 minutes chez
l’enfant, 10 minutes chez l’adulte. L’arrosage
immé diat d’une brû lure diminue son extension,
limite ses consé quences et soulage la douleur. En
cas de brûlure simple, l’arrosage peut ê tre
poursuivi pour limiter la douleur tant que la
victime le souhaite.
Dans le cas de brûlure grave, l’arrosage de la brû lure grave n’est ré alisé que si
:
 la brû lure est ré cente, moins de 10 minutes,

 l’é tendu de la brû lure est < à 20 % (risque d’hypothermie),

 la victime est consciente.

3) Retirer les vêtements de la victime sans ôter ceux qui


collent à la peau,
4) Evaluer la gravité de la brûlure

a. Si la brûlure est grave :

 Allonger le brû lé sur la ré gion non brû lé e; sauf gê ne respiratoire


(position demi-assise), si possible sur un drap propre.
 Lutter contre une dé tresse circulatoire ou respiratoire associé e
 Proté ger la brû lure par un pansement ou un champ sté rile sans percer
les cloques.
 Proté ger la victime contre le refroidissement (couverture).
 Surveiller la victime de maniè re continue.
b. Si la brûlure est simple :
 Continuer l’arrosage
 Proté ger la brû lure par un pansement sté rile et ne pas percer la cloque.
 Surveiller et demander à la victime si elle est vacciné e contre le té tanos.
 Chez l’enfant et le nourrisson, toujours ré fé rer chez un mé decin.
1. Cas particuliers
- brûlures par produits chimiques :
✓ Projection sur la peau et les vêtements :
Ô ter en se proté geant ou faire ô ter immé diatement les
vê tements imbibé s de produits et les chaussures. Arroser
abondamment à grande eau, le plus tô t possible pour
é liminer le produit en cause pendant au moins 5 minutes.
✓ Projection de liquide chimique dans l’œil :
Rincer l’œil abondamment à l’eau le plus tô t possible,
pendant au moins 5 minutes, ;, en prenant soin que l’eau
de lavage ne coule pas sur l’autre œil.
b. Brûlures électriques :
Il s’agit toujours d’une brû lure grave. La conduite à tenir dé pend de l’é tat
des fonctions vitales de la victime qui peuvent ê tre gravement alté rées
immé diatement ou de façon retardé e.
c.Brûlures internes respiratoires par inhalation :
Si la victime est consciente et pré sente des difficulté s respiratoires, appliquer la
conduite à tenir devant une victime qui pré sente une dé tresse respiratoire.

d. Brûlures internes par ingestion :


 Ne pas faire vomir,
 Ne pas donner à boire,
 Allonger la victime sur le cô té ,
 Surveiller la victime et garder l’emballage du produit chimique en
cause et le produit restant.

III. CONSEILS PRATIQUES SUITE A UNE BRULURE

- Les brûlures au premier degré


Une brû lure au premier degré correspond par exemple à un coup de soleil
important. Elle est caractérisée par une douleur, une rougeur et une enflure de la zone
touchée.
Appliquez la règle des 3 « 15 » : mettez la région touchée sous une eau fraîche à 15
degrés environ, pendant 15 min à 15 cm du robinet afin d’atténuer la sensation de
chaleur. L’eau fraîche permet de limiter la propagation de la chaleur intense autour de la
brû lure.

- Les brûlures au second degré

Lorsqu’il s’agit d’une brû lure au second degré, des cloques se forment en plus des
symptô mes caractéristiques des brû lures au premier degré. Appliquez également la
règle des 3 « 15 » et mettez la région touchée sous l’eau fraîche (15 degrés environ)
pendant 15 min à 15 cm du robinet.
Appliquez ensuite un pansement stérile et légèrement humide sur la blessure. Enfin,
appelez les secours ou un médecin afin d’avoir un avis médical.

- Les brûlures au troisième degré

Une brû lure au troisième degré est caractérisée par une peau raide, qui prend une
couleur inhabituelle (rouge, grise ou noire) et les organes ainsi que les tissus profonds
sont exposés. Il peut ne pas y avoir de douleur si les nerfs ont été endommagés.  
En cas de brû lures au troisième degré, il est important d’appeler les secours le plus vite
possible. En attendant leur arrivée, mettez la région touchée sous l’eau fraîche et
appliquez un pansement stérile et légèrement humide sur la blessure.

Attention, si les régions des mains et des pieds sont touchées, il est important de séparer les
doigts et les orteils à l’aide de pansements stériles.

II. TRANSPLANTATION DE LA PEAU

Il existe aujourd’hui diverses catégories de transplantation cutanée. On peut citer :

 Greffes en filets autologues :

Les tissus utilisés proviennent du patient lui-même. Ce sont des morceaux de peau
restés intacts chez le patient qui sont utilisés afin de soigner les zones endommagées.

 Greffes en filets allergéniques :


Ici, les tissus pour la transplantation sont prélevés sur un cadavre humain. Ils
permettent de pouvoir disposer de grandes surfaces de peau rapidement et sans
traumatisme supplémentaire pour le patient.

 Autogreffe :
Dans ce type de greffe, le receveur et le donneur sont identiques puisque l’on traite un
patient grâ ce à ses propres tissus (cellules), mais l’on peut aussi l’opérer avec des
jumeaux homozygotes (ou aussi des clones). Ce type de greffe présente un avantage très
conséquent : le risque de rejet est pratiquement nul puisque l’on greffe des éléments
dont le corps (grâ ce au système nerveux et à HLA) est habitué.
 Allogreffe :

C’est le type de greffe que l’on exerce le plus, mais ce n’est certainement pas le type de
greffe le plus sû r. En effet, le donneur et le receveur ont la même espèce (être humain)
mais il reste des caractéristiques différentes au niveau du phénotype moléculaire et
microscopique. C’est pour cela que l’on prescrit généralement un traitement
immunosuppresseur pour éviter le risque de rejet par l’organisme.

 Xénogreffe :

Dans ce type de greffe, le patient et le donneur ne sont pas de la même espèce


biologique. L’on prélève alors des tissus ou des organes sur les animaux (surtout les
porcs qui ont une plus grande compatibilité avec l’homme), seule inquiétude : la
transmission à l’homme de nouveau virus ou d’autres agents pathogènes venant du porc.
En effet, tout comme le virus du SIDA vient probablement du singe, on peut imaginer
que certains microbes aujourd’hui circonscrits aux élevages porcins s’adaptent à
l’organisme humain lors de xénogreffes et se propagent ainsi au sein de notre espèce,
l’exemple parfait des virus EBOLA, …etc.

 Isogreffe :
C’est une greffe entre des jumeaux monozygotes (les vrais jumeaux). C’est la greffe la
plus efficace puisque l’on greffe des tissus (cellules) ou organes sur une personne ayant
le même complexe majeur d’histocompatibilité car le donneur et le receveur viennent de
la même cellule-œuf.

Avantages de la transplantation de la peau

Chaque type de transplantation cutanée présente plusieurs avantages pouvant être


énumérés comme suit :

 L’avantage de la greffe de peau surtout celle en filets autologues est qu’elle


permet de réaliser une greffe permanente sans risque de rejet puisque c’est la
propre peau du patient.
 Celle de la greffe en filets allogéniques est de pouvoir disposer de grandes surfaces
de peau rapidement et sans traumatisme en supplément pour le patient.
 La xénogreffe quant à elle offre aussi la possibilité d’obtenir de grandes surfaces
rapidement tout comme le cas des greffes allogéniques. De plus, il présente un coû t
de production moindre que les filets allogéniques.
 La technique de transplant de feuillets épidermiques autologues présente
l’avantage de créer un remplacement permanent de la peau. Une surface de
plusieurs mètres carrés peut être obtenue après culture à partir de juste quelques
centimètres carrés de tissus.

Inconvénients de la transplantation de la peau 


Outre leurs multiples avantages, ces transplants présentent plusieurs inconvénients.
Il y a :
 Le problème de manque de donneurs face aux sites endommagés, le patient
n’ayant pas de zone de peau suffisamment saine permettant le prélèvement. Cet
inconvénient est retrouvé régulier au niveau du transplant autologue.
 Après une greffe allogreffe, l’on devient dépendant des médicaments à vie puisqu'il
existe toujours un risque de rejet du greffon. Mais les patients en sont prévenus
avant l'intervention, tout comme la prise de médicaments.

Conclusion
La greffe de peau totale est un moyen simple, fiable, facile, et très efficace pour traiter
les séquelles cutanées de la brû lure des mains. Elle garde sa place toujours comme le
premier choix thérapeutique lorsqu'il n'y a pas d'organe noble mis à nu (vaisseaux,
tendons, articulations). Un bourgeon bien vascularisé, un bon dégraissage et un bon
pansement au bourdonnet restent le garant d'une bonne prise de la greffe et d'une
cicatrisation précoce, et si on associe une rééducation efficace on peut avoir une
récupération fonctionnelle dans les meilleurs délais.

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