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REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE DE LA FORMATION TECHNIQUE ET
PROFESSIONNELLE DE LA RECONVERSION ET DE L’INSERTION DES JEUNES

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COLLEGE CATHOLIQUE NOTRE DAME DE LOURDES DE PORTO-NOVO (MAISON
MERE)

FRANÇAIS
Résumé de l’œuvre LE GONG A BEGAYER
D’Apollinaire AGBAZAHOU

PRESENTER PAR :

OGOUDJOBI Maxime A.O.

CLASSE : 2nde C1

SOUS LA SUPERVISION DE : Mm GNONLONFOUN Inès


PLAN
I. INTRODUCTION .......................................................

II. CORPS DU DEVOIR...................................................


 Identité de l’auteur ...........................................
 Biobibliographie.......................................................
 Biographie.............................................................

 Bibliographie.........................................................

 Etude des personnages..............................................


 Etude thématique.......................................................
 Résumé .......................................................................

III. CONCLUSION...............................................................
INTRODUCTION
La tradition depuis très fort longtemps représente en Afrique un héritage
qui se conserve et se transfert de génération en génération. Mais avec
l’avènement de la colonisation est apparue la modernité avec ses
conséquences. Ainsi, l’on assiste à un abandon progressif des valeurs
traditionnelles car elles sont jugé archaïques. L’œuvre théâ trale du
«GONG A BEGAYE » de Apollinaire AGBAZANHOU met en exergue le
thème ‘’ tradition et modernité’’ pour mener la jeunesse africaine à
réfléchir sur l’effritement des mœurs du au vent de la modernité qui rafle
tout sur son passage.
 Identité de l’auteur
L’identité d’une personne est avant tout le résumé de sa vie et de ses
créatures. Celle d’un auteur oblige à l’énumération des traits marquants qui
ont coiffé la vie de cet auteur ; c’est-a-dire à partir de sa naissance jusqu’à sa
vie professionnelle tout en incluant son origine. Le livre en étude, titré le
gong a bégayé, est écrit par Apollinaire AGBAZAHOU. Pour comprendre ce
livre, il incombe d’avoir, en deux parties, une vue plus ou moins large sur
l’identité d’Apollinaire AGBAZAHOU : la biographie et la bibliographie.

 Biobibliographie

 Biographie
Apollinaire AGBAZAHOU est un écrivain de nationalité béninoise, l’ancienne
Dahomey. Apollinaire AGBAZAHOU est un enseignant de carrière et un
homme de théâ tre, par convenance professionnelle. Il est inspecteur de
second degré. Auteurs de plusieurs pièces de théâ tre, Apollinaire
AGBAZAHOU a reçu en décembre 2011 l’oscar des grands prix Francophone
pour son inestimable contribution au développement culturel du Benin en
général et a celui du théâ tre en particulier. L’écrivain qu’il est a un leitmotiv,
celui de démystifier la littérature en de petites pages remplies de leçons.

 Bibliographie
L’écrivain Apollinaire AGBAZAHOU est un homme poly plumes qui n’a ménagé
aucun effort pour marquer son temps. Sa bibliographie se présente comme
suit :
 La batail du trô ne édité par « Plumes Soleil» (2010)
 Le gong a bégayé édité par « Plumes Soleil» 2012

 Kaletas la mascarade, flamboyant 2011

 Douloureuse amour in Même l’amour saigne « Plumes Soleil» 2012


 Cartulaire buissonnier édité par « Plumes Soleil » 2014

 L’empire noir sur la toile de l’univers in Obama et mous édité par


« Plumes Soleil » 2013
 Test de lecture (édition revue et augmentée, 2012)

 Lecture-écriture, préparation au BAC, 2012

 Communication écrite, 2011

 Cahier de lecture, 2009

 Test de lecture, 2007


 ETUDE DES PERSONNAGES
Plusieurs personnages interviennent dans l’œuvre d’Apollinaire AGBAZAHOU.
Tous ne défendent pas le même point de vue. Ainsi, une masse d’actants est
pour la modernité et l’autre pour la tradition. De plus, ces différents
personnages produisent un ensemble d’actions à travers, chacun un rô le
particulier :

Vidaho : Il est le fils du roi, le prince qui devrait prendre le relai à la suite
de son père. De son opposition brute et brutale contre la tradition, il en est
devenu, au bout de cette éducation presque initiatique, le défenseur
ardent.

 Le Roi : Père de Vidaho, il est la première autorité du royaume de


Danxomè. Il a su se contrô ler devant cette abominable scène qui
s’expliquait par le gong arraché de la main de Kpanligan par Vidaho. Par
son caractère tempérant d’expression « sage », il a su gérer sa colère en
laissant Kpanligan et Vidaho renchérir leurs argumentaires afin de voir
clair dans la situation pour ne pas punir un innocent. Il a pu aider son
enfant à devenir ami de la tradition dahoméenne.

 Migan : C’est le bourreau qui approuve les décisions du roi. Il est strict
face aux décisions du roi et est contre tous ce qui est anti tradition.
 Kpanligan : Par son rô le de griot, il est l’homme chargé de dissimiler les
messages sacrés du royaume et celui à qui le gong sacré est confié. Dans
l’exercice de sa fonction, il a été pour Vidaho un opposant, un obstacle
invétéré, tout dans le but de la préservation des us et coutumes de
Danxomè. Cependant, il a été accusé par le roi pour son lassisme et son
irresponsabilité. Il a su convaincre le prince pour son retour à la
tradition.

 Kinnoumi : Elle est la princesse et promise de Vidaho, qui invoqua la


clémence et l’indulgence du roi. Elle a essayé à son tour de moraliser
son homme charmant lorsqu’il décida de contredire la tradition

 ETUDE THEMATIQUE
Après lecture de la pièce théâ trale « Le Gong a bégayé » on peut constater
que l’auteur a fait mis en valeur une multitude de thème qui valorise le
Danxomè. En voici énumérer ci-dessous certains :

 Le sacré qui constitue le fondement du Gong a bégayé par le symbole du


gong, instrument sacré. En empêchant le Kpanligan d’accomplir sa tâ che
matinale quotidienne, le prince héritier viole un tabou du royaume du
Danxomè. Cet instrument sert à glorifier et à protéger les souverains.
 La phallocratie qui est couramment définie comme la domination des
hommes sur les femmes, elle est une imposition du symbolique du
phallus à l’ensemble de l’espèce humaine, synonyme de machisme et
sexisme. Elle dénie à la femme tout pouvoir, tout rô le autre que ceux
que l’homme lui assigne en indiquant comme le sexe faible, ou selon la
célèbre formule beauvoirienne « le deuxième sexe ».
 La justice renvoie à l’équité, mais également à la conformité aux lois. De
ce point de vue, Le Gong a bégayé apparait comme le procès de Vidaho,
contrevenant aux lois de sa communauté. Le roi incarne et demeure le
juge suprême ayant droit de vie et de mort sur l’entièreté de ses sujets
que comprend sa descendance. La justice danxomènu est présentée
comme moins expéditive, moins inhumaine et plus souple, car elle
donne la possibilité au présumé coupable de se défendre. Le roi, après
avoir entendu Kpanligan, devra écouter Vidaho à son tour avant de
décider s’il mourra ou non, pour laver l’affront voire l’offense aux
traditions du Danxomè.

 RESUME
Les éditions Plumes Soleil et Laha publient en 2013, la pièce de théâ tre "Le
gong a bégayé" d’Apollinaire AGBAZAOU. Elle est précédée d’une autre
pièce, "La bataille du trô ne" et reste dans la même verve de la royauté et
de ses ressors. Ici, au-delà du royaume du Danxomè, la moindre réplique
plaide pour une Afrique qui ne rougit plus de ses traditions, mais s’en
auréole pour compter au rendez-vous de la mondialisation. Kpanligan est
chargé à la cour royale de faire rythmer pour calmer les louanges royales.
Mais ce jour, sa besogne rencontre l’opposition de Vidaho le prince pour
qui le gong est désormais un instrument dérangeant, tapageur. Il le lui
arrache finalement ce que Kpanligan qualifie de sacrilège car à l’entendre,
le gong ne doit jamais bégayer entre les mains d’un Kpanligan. Le roi
énervé réclame la tête de Kpanligan mais le laisse d’abord ce justifier.
L’accuser se déchargea alors sur le prince Vidaho. Le roi pour sa part,
soutenant que le gong n’a jamais été un porte malheur pour Danxomè,
questionna à chaud son fils qui ne savait que répondre. La vision du prince
en question est installer un ordre nouveau : de remplacer le gong par un
instrument moderne, de ne plus immoler un homme comme un vulgaire
poulet à la moindre incartade. Le roi et son fils s’affronte verbalement
dans un choc tradition modernisme. Pendant que le roi soutient tout ce qui
est relevé de la tradition, le fils quant à lui ce fait champion de la
modernité. Le roi s’apprêtait à maudit quand Kinnoumi, la fiancée du
prince survint pour jouer l’apaisement. L’histoire étant la torche qui
éclaire les sentiers de l’avenir, le roi, appuyé de Kpanligan, réussit à
convaincre son fils en lui faisant l’historique du royaume de Danxomè. Le
fils trouva merveilleuses ses histoires d’esclavages d’entre et jarre.
CONCLUSION
En somme l’ouvrage Le Gong a bégayé que nous offre Apollinaire
AGAZAHOU ne manque pas d’intérêt. C’est un bon support pour
enseigner les bases de la narration aux apprenants. Elle met en valeur
la tradition danxomènu ainsi que les règles d’or constituants les bases
du Danxomè et réhabilite dans l’esprit de tout le monde.

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