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NRépublique du bénin

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Ministère de l’enseignement technique et professionnel

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Lycée technique f m Coulibaly

Thème

Le gong a bégayé

LA TRADITION ET LE MODERNISME

Classe ! 2nde og GROUPE ! 4

Membres du groupe sous la direction de

AGBOTON AMANDINE Mr djossou Guy

AKPETE PRINCE

QUENUM STELLA

Soglo Didier

Année scolaire

Plan
2023 2024
Introduction

i- Résumé DE L’ŒUVRE

ii- Etude des personnages

iii- Etude du style


iv- Etude du thème

Conclusion

Introduction

Apollinaire AGBAZAHOU est né le 23 juillet 1953 à covè dans le


département des Collines au Benin. Acteur de l’éducation béninoise, il fut
conseillé pédagogique et ensuite inspecteur de l’enseignement
secondaire. Apollinaire AGBAZAHOU est aussi connu dans le domaine
culturel pour sa participation à l’encadrement, a Abomey, des troupes
théâtrales scolaires. Son gout pour ce travail s’est au fil des années
transforme en une véritable passion pour l’art dramatique.

Le gong a bégayé est une histoire fictive que l’auteur fait dérouler dans le
palais de danxome. Quand on met pied à danxome, la cite historique du
Benin, on s’émerveille en allant à la découverte d’un tel peuple dans
l’œuvre intituler le gong a bégayé d’Apollinaire AGBAZAHOU où la
tradition et le modernisme se rencontrent. Le gong, c’est l’instrument
dont Kpanlingan, l’équivalent du griot se sert pour les rituels au palais du
roi danxome. Ce personnage qui est le dépositaire de l’histoire du
royaume, c’est à ce titre qu’intervient le respect à la tradition dans la
pièce théâtrale le gong a bégayé d’Apollinaire AGBAZAHOU qui fait
l’objet de notre exposer.

i- Résumé DE L’ŒUVRE

La pièce de théâtre le gong a bégayé nous révèle le conflit entre la


tradition et la modernité. Le prince Vidaho ayant fréquenté l’école
soutient que les pratiques traditionnelles sont rétrogrades et futiles. Il a
de ce fait arrache des mains de Kpanlingan le gong qu’il jouait, portant
ainsi préjudice aux exigences du royaume. Ceci suscita la colère du roi
qui demanda à Migan le bourreau du royaume, de le décapiter. Mais il lui
ordonna d’abord de se justifier. Kpanlingan indexa le prince qui ne nia
pas son acte et s’offrit au bourreau. Il dénonce avec verve, la méchanceté
et la barbarie orchestrées dans le royaume sous la houlette de la
tradition. Avec l’intervention de Kinnoumi, la promise de Vidaho et
l’apport du Roi puis de Kpanlingan, dont les récits ont permis d’éclairer
le prince sur l’histoire du royaume de danxome, celui-ci a finalement
compris qu’il serait indigne de sa part de rejeter ses origines et là, la
sentence de Kpanlingan a pu être levée. Il prouve ainsi son acte, que les
valeurs du danxome peuvent être pérennisées. Le Roi appelle alors sa
cour de venir boucher la jarre trouée avec lui: synonyme de l’unité.

a- Résumé (symbole 4)
Vidaho dénonce la méchanceté, la barbarie dont il a honte dans le
royaume. Le Roi, tout courrouce, le menace. Kinnoumi fit irruption et
calma le Roi tout en moralisant Vidaho. Le Roi dit à Vidaho qu’il est
l’héritier du trône. Celui-ci s’indigne de ce qu’on décide de son sort à sa
place et fait le procès de la religion endogènes puis de l’esclavage.

ii- Etude des personnages

LE ROI: c’est le souverain et l’être suprême du royaume, très sage, est


respectueux des traditions mais sait quand il faut leur amputer certains
de leurs caractères violents. Il est le père de vidaho et le représentant des
ancêtres du danxome.

Kpanlingan : Le nom signifie Maitre du gong. Il est le griot du roi. Son rôle
est de chanter des louanges aux mânes des ancêtres. Il fait partir de l’un
des grands éléments de la tradition.

Vidaho : dont le nom signifie le grand enfant est le fils héritier du royaume.
Il est tenu de suivre les parts de son père. Les allusions de Kinnoumi sa
promise laisse croient qu’il est d’une grande beauté et qu’il a un physique
irréprochable.

Kinnoumi : Ce nom signifie arrête-moi ça. Promise de vidaho ayant une


bonne maitrise de la tradition

iii- Etude du style


- figure de style
Personnification: elle consiste à faire agir une chose matérielle ou abstraire
comme une personne, prêter des comportements ou des sentiments humains a un
objet ou un animal

Ex: la sante du palais

Comparaison: elle permet de rapprocher deux éléments, c’est-à-dire, elle établit


des correspondances, des liaisons entre les êtres et les choses dont elle souligne
l’unité derrière une diversité apparente.

Ex: vous immolez un homme comme un vulgaire poulet

L’hyperbole: Elle consiste à exagérer en appréciant quelque chose ou en qualifiant


quelque chose

Ex: le palais en feu

- Proverbes
"On ne balaie pas d'un revers de main son passé"

« « La nuit est conseillère de paix »»

iv- Etude du thème


TRADITION ET MODERNISME
La modernité qui se définit comme l’ensemble de mode de vie de caractère moderne
que mène un peuple ou une partie du peuple, est le principal thème abordé par
l’auteur dans son ouvrage le gon a bégayé. A travers son développement, l’auteur a
montré les insuffisances de la modernité, enfant de la colonisation.

La tradition étant l’ensemble des connaissances et pratiques qui sont transmises de


génération en génération, le plus souvent de manière orale, mais aussi par la
conversation et l’imitation de coutumes, de comportements, de modelés et d’exemple.
Il s’agit d’héritage immatériel
En effet l’école coloniale a déraciné les enfants africains qui vont à son école ; c’est ce
que l’auteur a montré dans son ouvrage en opposant la tradition à la modernité. Pour
faire passer son message, l’auteur a utilisé des personnages comme VIDAHO ; il
incarne les modernistes, c’est-à-dire ceux qui sont allés à l’école du blanc et qui sont
suffisamment trempés dans la culture occidentale au détriment de leur culture
ancestrale c’est dire, la culture africaine.

Au début de la pièce, vidaho est le tenant de la modernité. Seul contre tous, il trouve
les pratiques de ses aïeuls barbares, dénonce les exécutions capitales, s'offre
pratiquement en victime expiatoire parce qu'il refuse d'entrer dans le moule et de
succéder à son père. Kpanlingan le prévient pourtant : "on ne balaie pas d'un revers
de main son passé». Celui que son père royal appelle le "trublion" ne tardera
pourtant pas à comprendre qu'il fait une lecture erronée de l'histoire au prisme de "la
vérité du blanc". Intervient alors le problème de la pertinence de la "vérité
scientifique". Est-elle unique ou dépend-elle des intérêts immédiats de celui qui la
proclame ? Pour Kpanlingan, plusieurs questions devraient être revisitées et de
nombreux mythes démontés. Ainsi en est-il du problème de l'esclavage, du fameux
bois d'ébène qui aurait été transbordé outre atlantique, laissant les hommes de
qualité médiocre sur place.

Conclusion
L’œuvre théâtrale LE GONG A BEGAYE de l’illustre dramaturge
Apollinaire AGBAZAHOU, est une œuvre qui témoigne à perfection de la
lutte entre la tradition et le modernisme. Imbu des idéaux de l’homme
blanc, Vidaho, le prince héritier de danxome, un des personnages
antagonistes, trouves désuètes et nuisibles les pratiques traditionnelles
de ces ancêtres.

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