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République du Benin

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Ministère des enseignements secondaires et de la formation technique et professionnelle

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Direction départementale des enseignements secondaires et de la formation technique et


professionnelle

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Collège d’enseignement général ZONGO/ PARAKOU

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CLASSE: Seconde C

PRESENTE PAR : SOUS LA DIRECTION DE :

ABOU Arafat Mme KORA Adiza

AFFOUKOU Amour

BAI Nadjidou

BANI KOGUI Abdoul Wahid

CHABI Aubierge

EDAH Maeva

EDHOUN Modeste

DIALLO Amoussathou

HOUTON Anais

GBASIRE Faride

PLAN
Introduction

I. Clarification du thème

a- Brûlures graves

b- Transplantation de la peau

II. BRULURES ET TRANSPLANTATION DE PEAU

1- Les Causes

2- Les Manifestations

3- Les conséquences

III. CONSEILS PRATIQUES EN CAS DE BRULURES

Bibliographie

Conclusion

Débat ouvert …

INTRODUCTION

Sous l’effet des mauvaises manipulations des produits chimiques, des liquides chauds ou de vapeurs
nocives on assiste à des dangers (accidents, incendies) qui causent parfois des brûlures graves ce qui
nécessite le greffage d’un organisme vers un autre. Quelles sont alors différentes dangers que cours
les organes humains en cas des brûlures graves ? Le thème soumis à notre analyse évoque les
causes, conséquences ensuite les préventions et enfin fera ressortir les solutions appropriées à une
brûlure et à une transplantation de peau.
I. Clarification du thème

a- Brûlures graves

La brûlure est une destruction partielle ou totale pouvant concerner la peau, les parties molles des
tissus, ou même les os. La gravité de la brûlure dépend de plusieurs paramètres : sa localisation, sa
topographie (une brûlure circulaire sera toujours grave), sa profondeur (le degré de brûlure),
l'étendue de la surface endommagée (en pourcentage de la surface corporelle totale) et l'agent
causal en question.

b- Transplantation de la peau

La transplantation de peau (ou transplantation cutanée) est l'utilisation d'un morceau de peau pour
recouvrir une plaie, soit dans un but de cicatrisation par le tissu apporté, soit comme pansement.
Suivant l’origine du greffon, on parle de prélèvement autologue (fait sur le receveur lui-même) ou de
prélèvement hétérologue (fait sur une autre personne que le receveur).

II. BRULURES ET TRANSPLANTATION DE PEAU


A-BRULURE

Une brûlure peut être causée par :

* Le contact avec une source chaude (solide…)

* Le contact avec une source chaude (solide, liquide, ou gazeuse) ;

* Le contact avec une substance dite caustique ;

* Le frottement contre un objet qui peut arracher les tissus de la peau ;

* L'effet de la combustion (action d'une flamme) ;

* L’effet d'un rayonnement (le coup de soleil -rayonnement ultraviolet – rayonnement

Infrarouge) ;

* L'effet d'un courant électrique (électrisation) ;

* Le froid

* Le contact avec certains produits chimiques

^MANISFESTATIONS DES BRULURES

Une brûlure se caractérise par : son aspect, sa localisation, la présence de douleur, son étendue et
son degré.

a. Aspects d’une brûlure

La rougeur :

Douloureuse, la rougeur traduit une atteinte superficielle de la peau (atteinte de la couche externe).

ROUGEUR ET CLOQUES

Les cloques ou phlyctènes :

Uniques ou multiples et plus ou moins étendues, les cloques sont des vésicules qui traduisent une
atteinte plus profonde de la peau.

La carbonisation :

La peau, ressemblant à de la cire, est pâle ou noirâtre ou brunâtre. Toutes les couches de la peau
sont atteintes. Ces brûlures sont souvent peu douloureuses car les terminaisons nerveuses ont été
détruites. La perte de liquide est importante.

b. Localisation de la brûlure

Elle doit être décrite avec précision notamment s’il s’agit de localisations particulières comme :

* les brûlures des voies aériennes, objectivées par la présence de traces noires autour des narines et
de la bouche, la présence de toux ou crachats noirs (qui seront systématiquement recherchés en cas
de victimes d’incendie),
* les brûlures des mains, des plis de flexion, du visage

*les brûlures à proximité immédiate des orifices naturels.

c. Douleur de la brûlure

La présence de douleur spontanée associée à la brûlure renseigne sur l’atteinte ou non des structures
nerveuses.

d. Etendue de la brûlure

Le secouriste peut s’aider de la surface de la paume de la main de la victime qui est égale à 1% de sa
surface totale de la peau, quel que soit l’âge. On peut se servir de la règle de 9 de Wallace pour
déterminer la surface brulée en % : Surface de brûlure en % de surface corporelle chez l’adulte :

Inferieure a 1ans 1ans 5ans 10ans

A 9.5 8.5 6.5 5.5

B 2.75 3.25 4.0 4.25

C 2.5 2.25 2.75 3.0

surface de brulure en pourcentage corporelle chez l’enfant et chez l’adulte

Pour lʹadulte il est plus facile de retenir la règle des 9%, chaque élément suivant représente 9% de
surface corporelle :

‹ L’ensemble tête + nuque

‹ Chaque membre supérieur

‹ La face antérieure du thorax

‹ La face postérieure du thorax

‹ Face antérieure de l’abdomen (abdomen + pelvis + organes génitaux externe)

‹ Face lombaire + fesses

‹ Face antérieure de chaque membre inférieur

‹Face postérieure de chaque membre inférieur

Degré :

a-Premier degré

Apparence Une simple rougeur.


La brûlure du premier degré correspond à un simple érythème : la peau est rouge, sèche et
douloureuse. C’est par exemple le cas du coup de soleil superficiel. La peau est physiquement
intacte, il n'y a ni cloques ni arrachement.

^Mécanismes :

La brûlure du premier degré : une rougeur Atteinte de l'épiderme : Dans une brûlure du premier
degré, seul l'épiderme est touché. Sous l'épiderme, il y a vasodilatation, augmentation du diamètre
des capillaires sanguins (fins vaisseaux sanguins de la peau). Cette vasodilatation provoque le passage
de liquides des vaisseaux sanguins vers les tissus, pouvant provoquer un œdème (gonflement de la
peau) local, sans formation de cloque. Fréquemment, la brûlure du premier degré entraîne un léger
prurit (démangeaisons) d'origine nerveuse, qui disparaît en quelques jours.

Guérison

Durée :

La guérison complète de la brûlure du premier degré prend en moyenne une semaine. Vous pouvez
aider votre peau à cicatriser en appliquant un produit hydratant.

Cicatrice

La brûlure du premier degré ne concerne que l'épiderme, il n'y a donc pas de cicatrice.

En cas de brûlure du premier degré :

- laisser sur le feu l’eau froide pendant 15 minutes

- appliquer un gel apaisant, hydratant et antiseptique pendant un ou deux jours

- une fois la rougeur disparue, appliqué un produit hydratant.

b- Deuxième degré superficiel

Apparence : état normal

Caractéristiques : La brûlure du deuxième degré superficielle est caractérisée par des cloques (ou
phlyctènes) qui apparaissent, soit immédiatement, soit dans les heures suivant la brûlure.

Les cloques

Elles sont remplies d'un liquide transparent. Elles sont entourées d'une zone rouge (érythème). Cette
rougeur blanchit quand on appuie dessus avec le doigt (ce qui signifie que les vaisseaux sanguins
fonctionnent normalement).

Apparence : rupture des cloques

Rupture après la brûlure : Les cloques peuvent se rompre après la phase de brûlure (sous l'effet du
frottement, par écrasement, ...). Le derme (couche profonde de la peau) est alors à nu. La brûlure est
alors généralement une brûlure du second degré superficiel. Il faudra simplement tenir compte de
l'éclatement des cloques lors des soins en protégeant les tissus ainsi mis à nu.

Rupture lors de la brûlure : Si la rupture a lieu lors de la brûlure, la brûlure est généralement du
deuxième degré profond.

Confirmation du degré : Si la douleur est faible, les terminaisons nerveuses ont été brûlées. Si le
derme est blanc, les vaisseaux sanguins ont été détruits et le sang ne circule plus. Dans ces deux cas,
la brûlure est du second degré profond. Si la douleur est forte et le derme rouge, la brûlure est du
second degré superficiel.

Importance de cette distinction : Les traitements de la brûlure au second degré superficiel ou


profond sont radicalement différents : une consultation médicale est d'ailleurs recommandée pour le
second degré profond.

Mécanismes

Atteinte du derme : Le derme (couche profonde de la peau) est touché. La sortie très importante de
liquides d'origine vasculaire entraîne la formation d'une bulle de liquide. Cette bulle se développe à
l'interface épiderme-derme qui est une surface de moindre cohésion des tissus. Les vaisseaux
sanguins sont dilatés mais pas endommagés.

Formation d'une phlyctène (bulle remplie de liquide) : La sortie très importante de liquides d'origine
vasculaire entraîne la formation d'une bulle de liquide. Cette bulle se développe à l'interface
épiderme-derme qui est une surface de moindre cohésion des tissus. Les vaisseaux sanguins sont
dilatés mais pas endommagés.

Première étape : forte sortie de liquide

Deuxième étape : les liquides migrent dans une "bulle"

Guérison : La guérison nécessite 2 à 3 semaines. Elle ne laisse pas de cicatrice. Pour faciliter la
guérison, penser à désinfecter et à hydrater votre peau.

Association de plusieurs degrés

Description

Plusieurs degrés sont fréquemment associés, notamment lors d'une brûlure grave : par exemple, le
troisième degré au point de brûlure le plus intense, puis le second et le premier degré autour.

- Prise en charge

Lorsque plusieurs degrés de brûlure sont associés, c'est le degré le plus grave qui dicte la prise en
charge à mettre en place. Ainsi, si sur une brûlure globalement bénigne, il existe un point de brûlure
grave, c'est lui qui détermine la conduite à tenir (en l’occurrence aller consulter un médecin même si
la surface est très petite).

En résumé :

*1er degré = “coup de soleil”

* 2ème degré superficiel = Bulle (Phlyctène)


* 2ème degré profond = Approfondissement

* 3ème degré = Carbonisation / Aucune cicatrisation spontanée

Schématiquement, on peut parler de :

* Brûlures graves :

- cloque unique ou multiple d’une surface totale supérieure à celle de la moitié de la paume de la
main de la victime ;

- destruction plus profonde aspect noirâtre, blanchâtre ou brunâtre de la partie brûlée ;

-brûlures du visage, de la main, du voisinage des orifices naturels et désarticulations ; les brûlures de
la bouche et du nez feront toujours craindre la survenue rapide d’une difficulté respiratoire (brûlures
internes) ;

- rougeur étendue de la peau chez l’enfant.

* Brûlures simples :

-rougeur de la peau chez l’adulte,

-cloque d’une surface inférieure à celle de la moitié de la paume de la main de la victime.

A. Evolution et complications :

L’évolution dépend de l’agent causal, étendue, profondeur, localisation, degré de gravité, terrain
(nourrisson, sujets âgés, tares tel que le diabète) et l’infection.

Les complications à craindre sont :

* de dangers immédiats comme une défaillance circulatoire par perte de liquide ou une défaillance
respiratoire par brûlure du visage ou inhalation de gaz ou vapeur chaude ou de fumée,

* d’une douleur sévère, de conséquences plus tardives comme l’infection et les séquelles. Même
après avoir supprimé la cause de la brûlure, ces effets se poursuivent. Sans action immédiate, elle
peut s’étendre en profondeur et en surface.

B. Principe de l’action de secours

* Supprimer la cause

* Refroidir pour limiter l’étendue, soulager la douleur et le gonflement,

* Lutter contre les conséquences : détresse circulatoire et respiratoire,

* Limiter le risque d’infection.

C. C.A.T et gestes de secours à réaliser :

1) Supprimer la cause ou soustraire la victime à la cause,

2) Refroidir le plus tôt possible la surface brûlée, Refroidir les brûlures venant de se produire avec de
l’eau ruisselante pendant 5 minutes chez l’enfant, 10 minutes chez l’adulte. L’arrosage immédiat
d’une brûlure diminue son extension, limite ses conséquences et soulage la douleur. En cas de
brûlure simple, l’arrosage peut être poursuivi pour limiter la douleur tant que la victime le souhaite.
Dans le cas de brûlure grave, l’arrosage de la brûlure grave n’est réalisé que si :

* la brûlure est récente, moins de 10 minutes,

* l’étendu de la brûlure est < à 20 % (risque d’hypothermie),

*la victime est consciente.

3) Retirer les vêtements de la victime sans ôter ceux qui collent à la peau,

4) Evaluer la gravité de la brûlure

a. Si la brûlure est grave :

* Allonger le brûlé sur la région non brûlée; sauf gêne respiratoire (position demi-assise), si possible
sur un drap propre.

* Lutter contre une détresse circulatoire ou respiratoire associée

* Protéger la brûlure par un pansement ou un champ stérile sans percer les cloques.

*Protéger la victime contre le refroidissement (couverture).

*Surveiller la victime de manière continue.

b. Si la brûlure est simple :

* Continuer l’arrosage

* Protéger la brûlure par un pansement stérile et ne pas percer la cloque.

* Surveiller et demander à la victime si elle est vaccinée contre le tétanos.

* Chez l’enfant et le nourrisson, toujours référer chez un médecin.

Cas particuliers

a. Brûlures par produits chimiques :

✓ Projection sur la peau et les vêtements :

Ôter en se protégeant ou faire ôter immédiatement les vêtements imbibés de produits et les
chaussures. Arroser abondamment à grande eau, le plus tôt possible pour éliminer le produit en
cause pendant au moins 5 minutes.

✓ Projection de liquide chimique dans l’œil :

Rincer l’œil abondamment à l’eau le plus tôt possible, pendant au moins 5 minutes, en prenant soin
que l’eau de lavage ne coule pas sur l’autre œil.

b. Brûlures électriques :

Il s’agit toujours d’une brûlure grave. La conduite à tenir dépend de l’état des fonctions vitales de la
victime qui peuvent être gravement altérées immédiatement ou de façon retardée.

c. Brûlures internes respiratoires par inhalation :


Si la victime est consciente et présente des difficultés respiratoires, appliquer la conduite à tenir
devant une victime qui présente une détresse respiratoire.

d. Brûlures internes par ingestion :

*Ne pas faire vomir,

*Ne pas donner à boire,

*Allonger la victime sur le côté,

*Surveiller la victime et garder l’emballage du produit chimique en cause et le produit restant.

B-TRANSPLANTATION DE LA PEAU

Il existe aujourd’hui diverses catégories de transplantation cutanée. On peut citer :

A-Greffes en filets autologues :

Les tissus utilisés proviennent du patient lui-même. Ce sont des morceaux de peau restés intacts chez
le patient qui sont utilisés afin de soigner les zones endommagées.

B-Greffes en filets allergéniques :

Ici, les tissus pour la transplantation sont prélevés sur un cadavre humain. Ils permettent de pouvoir
disposer de grandes surfaces de peau rapidement et sans traumatisme supplémentaire pour le
patient.

C-Autogreffe :

Dans ce type de greffe, le receveur et le donneur sont identiques puisque l’on traite un patient grâce
à ses propres tissus (cellules), mais l’on peut aussi l’opérer avec des jumeaux homozygotes (ou aussi
des clones). Ce type de greffe présente un avantage très conséquent : le risque de rejet est
pratiquement nul puisque l’on greffe des éléments dont le corps (grâce au système nerveux et à HLA)
est habitué.

D-Allogreffe :

C’est le type de greffe que l’on exerce le plus, mais ce n’est certainement pas le type de greffe le plus
sûr. En effet, le donneur et le receveur ont la même espèce (être humain) mais il reste des
caractéristiques différentes au niveau du phénotype moléculaire et microscopique. C’est pour cela
que l’on prescrit généralement un traitement immunosuppresseur pour éviter le risque de rejet par
l’organisme.

E-Xénogreffe :

Dans ce type de greffe, le patient et le donneur ne sont pas de la même espèce biologique. L’on
prélève alors des tissus ou des organes sur les animaux (surtout les porcs qui ont une plus grande
compatibilité avec l’homme), seule inquiétude : la transmission à l’homme de nouveau virus ou
d’autres agents pathogènes venant du porc. En effet, tout comme le virus du SIDA vient
probablement du singe, on peut imaginer que certains microbes aujourd’hui circonscrits aux élevages
porcins s’adaptent à l’organisme humain lors de xénogreffes et se propagent ainsi au sein de notre
espèce , l’exemple parfait des virus EBOLA, …etc.

F-Isogreffe :
C’est une greffe entre des jumeaux monozygotes (les vrais jumeaux). C’est la greffe la plus efficace
puisque l’on greffe des tissus (cellules) ou organes sur une personne ayant le même complexe majeur
d’histocompatibilité car le donneur et le receveur viennent de la même cellule-œuf.

°Avantages de la transplantation de la peau

Chaque type de transplantation cutanée présente plusieurs avantages pouvant être énumérés
comme suit :

* L’avantage de la greffe de peau surtout celle en filets autologues est qu’elle permet de réaliser une
greffe permanente sans risque de rejet puisque c’est la propre peau du patient.

* Celle de la greffe en filets allo géniques est de pouvoir disposer de grandes surfaces de peau
rapidement et sans traumatisme en supplément pour le patient.

* La xénogreffe quant à elle offre aussi la possibilité d’obtenir de grandes surfaces rapidement tout
comme le cas des greffes allo géniques. De plus, il présente un coût de production moindre que les
filets allo géniques.

* La technique de transplant de feuillets épidermiques autologues présente l’avantage de créer un


remplacement permanent de la peau. Une surface de plusieurs mètres carrés peut être obtenue
après culture à partir de juste quelques centimètres carrés de tissus.

°Inconvénients de la transplantation de la peau

N’outre leurs multiples avantages, ces transplants présentent plusieurs inconvénients. Il y a :

* Le problème de manque de donneurs face aux sites endommagés, le patient n’ayant pas de zone
de peau suffisamment saine permettant le prélèvement. Cet inconvénient est retrouvé régulier au
niveau du transplant autologue.

* Après une greffe allogreffe, l’on devient dépendant des médicaments à vie puisqu'il existe toujours
un risque de rejet du greffon. Mais les patients en sont prévenus avant l'intervention, tout comme la
prise de médicaments.

III. CONSEILS PRATIQUES SUITE A UNE BRULURE

*Les brûlures au premier degré

Une brûlure au premier degré correspond par exemple à un coup de soleil important. Elle est
caractérisée par une douleur, une rougeur et une enflure de la zone touchée.
Appliquez la règle des 3 « 15 » : mettez la région touchée sous une eau fraîche à 15 degrés environ,
pendant 15 min à 15 cm du robinet afin d’atténuer la sensation de chaleur. L’eau fraîche permet de
limiter la propagation de la chaleur intense autour de la brûlure.

*Les brûlures au second degré

Lorsqu’il s’agit d’une brûlure au second degré, des cloques se forment en plus des symptômes
caractéristiques des brûlures au premier degré. Appliquez également la règle des 3 « 15 » et mettez
la région touchée sous l’eau fraîche (15 degrés environ) pendant 15 min à 15 cm du robinet.

Appliquez ensuite un pansement stérile et légèrement humide sur la blessure. Enfin, appelez les
secours ou un médecin afin d’avoir un avis médical.

*Les brûlures au troisième degré

Une brûlure au troisième degré est caractérisée par une peau raide, qui prend une couleur
inhabituelle (rouge, grise ou noire) et les organes ainsi que les tissus profonds sont exposés. Il peut
ne pas y avoir de douleur si les nerfs ont été endommagés. En cas de brûlures au troisième degré, il
est important d’appeler les secours le plus vite possible. En attendant leur arrivée, mettez la région
touchée sous l’eau fraîche et appliquez un pansement stérile et légèrement humide sur la blessure.
Attention, si les régions des mains et des pieds sont touchées, il est important de séparer les doigts et
les orteils à l’aide de pansements stériles.
Conclusion

La greffe de peau totale est un moyen simple, fiable, facile, et très efficace pour traiter les séquelles
cutanées de la brûlure. Elle garde sa place toujours comme le premier choix thérapeutique lorsqu'il
n'y a pas d'organe noble mis à nu (vaisseaux, tendons, articulations). Un bourgeon bien vascularisé,
un bon dégraissage et un bon pansement au bourdonnet restent le garant d'une bonne prise de la
greffe et d'une cicatrisation précoce, et si on associe une rééducation efficace on peut avoir une
récupération fonctionnelle dans les meilleurs délais.
BIBLIOGRAPHIE

WWW.Scribd.com

WWW.Wikipédia.com

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