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Les Folles Aventures d’Aleb Ogars le Magnifique

« Mes chers amis, groupies et fans de toujours,

Je vais commencer cette longue épopée, où vous pourrez suivre mes aventures, ainsi que celles de
mes compagnons, et me présenter :
Je suis Aleb Ogars fils de Oleb Ogars, petit-fils de Kill SonBo. Je suis un fier gnome issu de la
branche des fées. J’ai eu une enfance particulière, heureuse bien sûr comme tout gnome, mais
parsemée de tristesse et aussi d'une promesse d’aventures.
Voyez-vous mes amis, poil au zizi, il se trouve que dans notre chère lignée, poil au nez, une
rencontre extraordinaire a eu lieu, poil aux yeux. Un dragon d’or a eu la bonne idée de conclure un
pacte secret avec mes ancêtres et je suis le tout dernier « élu » de ce mystérieux accord.
Bien sûr, on vous dira que, malgré l’honneur que cela représente, nous sommes pour le mieux
considérés comme des parias ou, aux pires ostracisés, par nos paires... de couilles. Du coup
malgré une joie de vivre propre à mon peuple, mes 20 premières années furent quelque peu
esseulées, poil aux pieds. Le zénith de cette tristesse fut l’attaque de notre petit village de
commerçants par une nuit sans lune, où les morts se sont relevés et nous ont attaqué dans la
panique générale, poil au trou de bal. Je ne dois mon salut, poil au cul, qu’à l’objet de ma mise en
marge de notre communauté, c'est-à-dire les pouvoirs qui coulent dans mes veines.
Ma famille est morte dans l’attaque et c’est avec surprise que je vis un oncle qui vivait reclus en
ermite, refaire surface quelques jours plus tard, poil au panard. Il me recueillit et me révéla que lui
aussi avait ce pouvoir mais beaucoup moins développé, poil au nez.
S’en suivirent quelques années d’apprentissage, poil au fromage, mais aussi de lecture… oui de
lecture, car mon oncle avait dans son terrier une pièce entière remplie de livres, de toutes sortes :
botanique (ta mère), herboristerie, héraldique, des ouvrages de cuisine, d’euh livres cochons...poil
au croupion, mais aussi d’histoires romantiques et des récits d’aventures, de quêtes héroïques de
courage et de liberté. Ah les grands espaces, poil aux rapaces et le frisson de l’aventure, qui a-t-il
de plus merveilleux, poil au pieu ?
C’est vers 48 ans que je pris la décision de me lancer dans ma propre aventure. Engagé comme
mercenaire, poil à l'auriculaire, pour assurer la protection de marchands, poil aux dents. Ma
puissance et mes pouvoirs ne mirent pas longtemps à me faire remarquer par une guilde de
mercenaires plutôt cosmopolite, poil à ma bite. Ma formation pratique allait (de vache) enfin
commencer et je fis mes armes avec ma nouvelle compagnie, mais nous vivons dans un plan dont
les contours forment une bulle et ma foi elle est bien étroite au final, poil anal.
J’attends le jour, ou l’Aventure avec un grand A, viendra m’extirper de ce quotidien, une aventure
remplie de mystères aux caramels, de courage et de trésors (bah, faut bien vivre).
J’espère aussi pouvoir rencontrer cet ancêtre, ce magnifique dragon d’or, poil à la nonor, qui par
écho m’a rendu si exceptionnel. Atchoum ! A vos souhaits mon ami ! »

Début des folles Aventures d’Aleb le magnifique jour 1 :


« A vos souhaits mon ami, mais qui a éternué ? Argggggg ce bruit, cette lumière !
Ahhhhhhhhhhh....
Oui, je sais ce n’est pas banal, mais c’est ainsi que commença cette aventure, suite aux
éternuements d’un magicien que j’allais rencontrer, je me suis retrouvé dans une clairière
inconnue, au beau milieu d’un marais immense. Mais surtout pendant une bataille entre des
miliciens et des morts-vivants armés jusqu’aux dents et des trolls. Mon instinct me fit
naturellement porter secours aux miliciens.

Mais je n’étais pas le seul à avoir été transporté par cette lumière et ce bruit assourdissant.
En effet, un barde qui se nomme Dorn Vilgorson, un Capitaine, ma foi fort doué à l’épée, du nom de
Bragan, étaient là également. Nous avions tous été invoqués par un jeune apprenti du nom de
Clovic.
Le pauvre petit, m’inspire de la sympathie tant il semble enseveli dans une histoire qui le dépasse,
bien au-delà de ce qu’il imagine. Il nous aurait invoqué par erreur, à la place de héros du passé,
ceux qui auraient vaincu Litocronox, un dragon maléfique. Les miliciens étaient d’ailleurs aux
prises avec ses sbires, dirigés par un sang-dragon, qui a réussi sur le moment à s’échapper.
La bataille finie et les explications de Clovic données, nous avons décidé de marcher vers l’Est, là
ou le sang-dragon s’était enfui face à la puissance de mes boules de feu ! Peut-être aussi en voyant
ses sbires se faire hacher menu par un Bragan furieux d’avoir été kidnappé de son quotidien
sûrement monotone.
Bref, nous avons retrouvé le sang-dragon prisonnier d’un Tertre errant. Non sans mal nous l’avons
libéré, j’ai dû pour cela utiliser ma veille gemme que mon oncle m’avait offerte. Il m’avait dit ceci :
« Prends cette gemme mon garçon, le jour venu où tu l’utiliseras, tu comprendras que ton épopée
commencera ! »
Bah oui, voilà ! Les dieux ont exaucé mes vœux, l’aventure m’a extirpé. Fatigué, trempé, boueux et
affamé, je suis néanmoins fou de joie ! Mon aventure commence et tous les ingrédients sont de la
partie :
Des compagnons d’infortunes, un dragon, une ville à sauver, une mystérieuse sorcière et pour
couronner le tout : nous sommes enfermés sous un dôme créé par la magie de ce
Terrifiant Dragon !
Seul point technique inquiétant, ma baguette se recharge à chaque aube, or nous avons appris du
sang-dragon que nous avons sauvé et fait prisonnier, que le temps s’écoulait différemment sous ce
dôme. Je dois faire attention de garder une charge sur ma baguette sans quoi elle risque de se
briser.
D’ailleurs ce sang-dragon, est-il irrécupérable et définitivement voué à Litocronox ou pourrait-il
devenir un compagnon d’arme ? Nous saurons cela, la prochaine fois, peut être… »

« Ce cher capitaine est décidément un triste sire : toujours grognon et prompt à se plaindre de la
situation. Dans un sens, je peux le comprendre. Il avait, semble-t-il, une vie bien organisée et un
destin tout tracé ! Mais personne ne lui a dit que la destinée est pleine d’imprévus, de surprises et
d’inconnues ?
Je ne suis pas plus rassuré que mes compères d’infortune, je prends juste les choses d’un autre
point de vue ! Certes nous pataugeons dans ce marais depuis, semble-t-il des siècles, mais n’est ce
point ainsi que les grandes épopées commencent ? Et puis nous avançons, nous avons rencontré
Rebecca et malgré quelques hésitations de ma part, nous avons accepté un marché : un service
contre un autre, pénétrer dans Noir Bois, verser le contenu d'une fiole ayant capturé le pouvoir du
soleil pour le verser sur le trône du seigneur de la forêt, le père de Rebecca, celui-ci fût tuer par un
démon et jeta les ténèbres sur le domaine.
Notre périple fut laborieux et sans le courage, les prouesses martiales et un peu d'astuce de notre
chère compagnie, cela aurait pu virer au désastre.

Mais le destin sourit aux aventuriers téméraires qui bravent le danger pour aider la damoiselle en
détresse. Nous avons réussi avec la volonté du désespoir à chasser ce démon de Noir Bois,
sanctifier le trône et lever ces ténèbres infinies. Le collier nous a été remis par Dame Rebecca et
après un bon repos nous avons pu enfin sortir de ce dôme pour nous diriger vers Palaiseau.
Sur la route j'ai bien essayé d'en apprendre un peu plus sur nos compagnons, même si Dorn ne
semble pas aux abois de se retrouver dans ce monde, je ne peux en dire autant du Capitaine. Il
semble si triste, si en colère. J'ai néanmoins une certaine affection pour ce garçon, ne dit-on pas
que les opposés s'attirent. Je suis joie il est colère, je suis enthousiasme il est tristesse et
mélancolique d'un monde qui lui manque.
Il semble sourd à l'appel de l'aventure, cela est étrange pour un guerrier. Il semble enseveli sous
les responsabilités plus que lorsque les démons de Noir Bois nous ont submergé. Je me demande
ce qui pourra lui donner le déclic.
En tout cas ce n'est pas notre arrivée en ville qui lui a rendu le sourire, en effet la ville semble
littéralement sous l'effet d'un sort puissant, les vivants transformés en pierre sombre et les rues
abondent de morts vivants, armés pour la guerre. Non sans mal, nous avons rejoint la Tour du
Maître de Clovic.
Quelque chose me dit que les présentations ne seront pas réjouissantes. »
« Ah ces bonnes vieilles Tour de magicien !
L’aventure mes amis, l’Aventure : on plonge, on manque de se noyer, on arrive dans le repère d’un
élémentaire d’eau ! Ah, la, la ! Les magiciens sont décidément de bons farceurs.
Malgré la malédiction qui s’est abattue sur la ville et nos récentes mésaventures, l’honneur est
sauvé... Nous avons enfin pu boire une bonne bière entre amis, à l’abris du danger ! Un moment
convivial qui nous a permis de mettre certaines choses au clair avec notre ami Clovik qui,
décidément, me conforte dans cette idée qu’il sera un élément essentiel de cette aventure.
C’est après avoir essayé de le secouer un peu, pour qu’il laisse de côté cette attitude d’adolescent
fragile et après qu’il a disparu dans la tour, que nous l’avons finalement retrouvé dans sa chambre.
En ayant une attitude plus « fraternelle », il nous a révélé un peu de son histoire et donner de
précieux renseignements sur son maître.
En effet Clovik est issu d’une famille maudite, atteint de lycanthropie et son maître Urbius, à force
de d’expériences et de recherches, est parvenu à l’en libérer en « scindant » son âme en deux, pour
lever la malédiction. La partie corrompue de son âme serait enterrée dans le cimetière de la ville à
l’emplacement d’une tombe du vrai nom de Clovik, qui a voulu a cette occasion redémarrer une
nouvelle vie et devenir l’apprenti de son sauveur.
Cela nous a rassuré sur la « moralité » de son maître qui nous laissait des doutes lors de notre
exploration de sa tour et des différentes salles que nous avons découvertes.
D’ailleurs, dans le laboratoire d’Urbius nous avons trouvé un drôle d’objet fait d’aiguilles, d’une
sphère et gravé de chiffre, en parcourant se note et cela fut confirmé par Clovik peu après,
l’appareil servirait à lever la pétrification de Lytochronox. Cet objet magnifique fera la fierté des
meilleurs artisans gnomes que je connais, tant sa finesse et sa complexité semble parfaite.
Décidément cet Urbius est plein de ressources.
Et je pense que nous allons devoir passer beaucoup de temps à étudier cet artefact car le pauvre
mage semble lui aussi avoir succombé à la pétrification, il est au dernier étage de sa tour derrière
une lourde porte verrouillée aussi bien mécaniquement que magiquement. Je n’ose à peine
concevoir la détresse de notre cher Capitaine, qui brûlait d’impatience de rencontrer ce mage pour
qu’il le renvoie chez lui.

Clovik mon ami, il est temps de nous montrer tes talents, de prouver une certaine valeur de tes
enseignements en sauvant à ton tour, ton maître de sa malédiction.”
Le soir du 6ème jour, depuis la pétrification de Palaiseau !
“ Un feu brûlant ravive mon courage et ma soif d’aventures, non pas que je n’aime pas les études ni
les livres, mais disons-le clairement je suis plutôt de la trempe de notre capitaine et préfère l’action
et le tumulte d’une bonne bagarre à un bon livre.
Néanmoins il nous aura fallu plusieurs jours d’études pour venir à bout de cette belle énigme :
comment fonctionne cette Chrono sphère ?

Et bien tout le monde a mis la main à l’ouvrage pour élucider ce mystère. En ouvrant l’artefact nous
avons constaté que quatre 4 coupelles y étaient intégrées sur une sorte de mécanisme entourant
un cristal. Quatre réceptacles pour quatre ingrédients magiques, représentant l’Aube, la Mort, la
Naissance et la Nuit. Nous en avons conclu, que nous devions rassembler : du sang de Cocatrix
prélevé à l'aurore pour la représentation de l’Aube, du sang de Loup-garou prélevé de nuit pour la
représentation de la Nuit des cendres d’un magicien puissant pour représenter la Mort. Et enfin,
des larmes de nouveau-né pourvus de pouvoirs magiques pour représenter la Naissance.
Suite à un raid effectué sur le beffroi de Palaiseau, à l'aube du troisième jour, nous avons pu
recueillir le sang de cocatrix. Nous avons pu faire un retour triomphal, incrémenté d'un feu
d'artifice pour rendre cet exploit héroïque !
Après nos deux jours d'études, nous allons devoir mettre des choses en ordre et faire des choix.
Les cendres d'un magicien, le grand Selmak, magicien et fondateur de cette ville, repose dans un
mausolée dans un cimetière à l'ouest de la ville. Les larmes de nouveau-né : Rebecca, notre
druidesse du marais était enceinte lors de notre rencontre et ce petit doit avoir vu le jour et même
avoir quelques mois depuis. Mais il faudrait les retrouver dans ce marais et ne pas perdre le collier
qui nous permettrait de ressortir ! Sans oublier Oraxos, le Sang-dragon qui souhaitera sa revanche,
s'il est encore en vie. Le sang de loup-garou, deux options se posent à nous.

Clovik acceptera-t-il de retrouver son âme de lycanthrope pour sauver son maître et nous faire
gagner un temps précieux ?
Ou devrons-nous traverser le lac, avec l’aide de notre ami pêcheur pour aller prélever l’ingrédient
sur un membre de la famille de Clovik ? Je doute que ce ne soit si simple.
Nous voilà donc à cette veillée du 6ème jour et les choix que nous allons faire auront forcément un
impact sur le destin de cette bourgade. Je me réjouis néanmoins que notre cher capitaine Bragan
ait retrouvé le sourire lors de notre expédition au beffroi, je le soupçonnerais même d’y avoir pris
plaisir.
Nous progressons dans notre fabuleuse aventure, que dis-je, notre quête…”.
Oh désespoir ! Mais que m’est-il passé par la tête !
Un homme poursuivi par une véritable marée de morts-vivants, qui a vu périr au moins deux de ces
compagnons, nous demande son aide pour sauver de la mort femmes, enfants ou simples
habitants de Palaiseau, lui qui est d’ailleurs un étranger à cette ville. Il a risqué sa vie pour trouver
de l’aide.

Et moi pauvre idiot, qui me moquait, il y a encore quelques jours de Bragan, je le suspect
d’appartenir de près ou de loin à cette machination et me laisse submerger par la paranoïa que
m’inspire cette ville fantôme.
Grâce à la lucidité et la bienveillance de mes amis, nous avons porté secours à ses pauvres âmes.
Peut-être que la douleur de mes propres flammes et la mort qui a failli me faucher à plusieurs
reprises lors de ce sauvetage, auront eu la vertu de me remettre dans le droit chemin et de me
rappeler à ce précepte qui est le mien depuis toujours :
“ Un étranger est un ami qui m’est encore inconnu “.
Il me fallait du repos pour être en pleine possession de mes pouvoirs pour nous rendre au
Mausolée de Selmak et nous avons décidé de partir de nuit pour rattraper un peu de temps.
Des choses étranges se passent dans ce cimetière, c’est à n’en point douter.
Mais cette “tombe” n’est en aucun cas décevante, concernant l’aventure qui nous y attend :
Une salle d’apparat, un escalier caché donnant sur un couloir empli de cadavres calcinés, une
porte verrouillée par un mécanisme déclenché, représentant un sablier dont les seuls caractères
lisibles sont : “ TEMPUS FUGUIT ” et enfin cette énigme :
L’aventure du Mausolée a bel et bien commencé …"
“Aleb Ogars , tu es un abruti ! Et un lâche de surcroît !
Mon oncle me l’avait pourtant dit maintes et maintes fois : « On ne lance pas de sorts de zone dans
un endroit étroit, triple buse ! " .
Par ma faute, j’ai considérablement blessé mes compagnons et lors de notre fuite grâce à la
présence d’esprit de Dorn, j’ai une nouvelle fois trébuché sur cette fichue robe. Elle doit encore
porter la malédiction "antifuite" que mon oncle avait mis dessus lorsque je quittais ses cours,
grâce à l’anneau d’invisibilité que je lui avais fauché.
Je vais commencer par déchirer cette robe au niveau de mes genoux, rien d’à faire d’avoir l’air bête
! Je vais tâcher de me reposer et nous allons aller secourir notre ami ! Hors de question de le
laisser se faire écorcher par cette Dominia et de Baphit, son Troll bizarre !
Je l’ai abandonné là-bas seul contre tous, lâche que je suis ! C’est impardonnable, lui qui venait de
trouver le goût pour l’aventure …
Nous arrivons mon ami, nous ferons tout pour te sauver, je te le jure !”
Et bien par miracle, Bragan s’en est sorti ! Non sans blessures mais il est vivant et c’est tout ce qui
importe pour moi. Je n’ose imaginer les viles tortures que cette macabre sorcière lui a infligé.
Après nous avoir raconté sa rencontre avec Hector Lycanis, le frère de Clovik et comment il a gardé
son sang-froid pour s’échapper avec la gemme renfermant l’âme lycan de notre compagnon, nous
lui avons laissé un peu de repos bien mérité.
Le lendemain, il nous fallait retourner dans ce marais figé dans le temps afin d’y retrouver Rebecca
et son marmot.
A ma grande surprise ce ne fût pas trop compliqué de la trouver ! Je dirais même qu’elle nous
attendait et que selon elle nous étions en retard comparé à ses prédictions sans doute. Elle nous
confia son bambin, en nous intimant l’interdiction de lui faire le moindre mal pour récupérer le but
de notre visite : ces larmichettes de bébé.
“Plus mignons ils sont, en bourrique ils te tourneront ”, j’aurais dû me souvenir de cet adage,
formulé par grand-père Ogars. Ce petit diablotin que nous voulions faire pleurer de joie ou de rire,
nous a baladé dans tout le marais, tantôt emporté par une cigogne ou diverti par un combat contre
un gigantesque crocosaure. Las de se faire mener par le bout du nez, nous avons changé de
tactique et arrêter de jouer les troublions !
Mais la faim mène à la raison et il a rejoint sa maison pour avoir son biberon. Que nenni c’est
exclamé Bragan, que dalle a bouffé pour se diable réincarné ! Il sortit de la maison en furie, excédé
par les cris du morveux. Et s’est non sans un coup de pouce de Dorn que moi-même j’ai résisté à
l’envie de le faire rôtir comme un cocatrix au lever du jour.

Le choupinou se mit à verser quelques larmes et c’était gagné. Un truc à grignoter et voilà que sa
mère réapparait.
En remerciement d’avoir veillé sur Noët, nous avons reçu de la Sève vital (2 chacun par dit, cela ne
sera pas de trop) et Rebecca nous demanda un service en retour, un peu de sang d’un certain
Pelomonius, inconnu au bataillon, mais bon, on a une ville à sauver.
En route mauvaise troupe”

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