Tales from the Darkest Dungeon

Livre I – Le Bandit
Prologue : The Letter.
« La ruine a teinté notre famille. Vous devez vous souvenir de notre vénérable
manoir, opulent et impérial. Surplombant fièrement depuis son stoïque
promontoire le dessus des terres avoisinantes. J’ai vécu toutes mes années dans
cet ancien, soi-disant lugubre manoir. D’uniques, et désarçonnant contes
suggéraient que le manoir lui-même était un lieu de passage pour des forces
extraordinaires et innommables. A travers reliques et rituelles, j’ai penché tous
mes efforts à la fouille et la récupération de ses secrets enfouis, épuisant les
restes de la fortune familiale sur des travailleurs désabusés et des pelles
robustes. Et enfin, parmi ces trous remplis de sel, sous les plus profondes
fondations, nous avons découvert ce satané portail gardant un mal antédiluvien.
Chacun de nos pas perturbaient ces terres anciennes ; nous étions dans un
royaume de mort et de folie ! A la fin, moi seul ait pu m’enfuir, hilare et tétanisé
par des chemins noircis de cette folie horrifiante. Jusqu’à ce que ma propre
conscience m’abandonne.
Vous devez vous souvenir de notre vénérable manoir, opulent et impérial. C’est
une abomination purulente désormais ! Je vous en conjure, retournez-y,
récupérez vôtre dû de naissance, et délivrez de notre famille des insatiables
ombres incessantes, du plus ténébreux des donjons… »
- Votre Ancêtre…
Le jeune homme semblait perdu dans ses pensées... Pensées qui furent
remises en place après un énième remous de la diligence.
Cela devait être la 100ème fois qu’il relisait cette lettre depuis qu’il l’avait reçu
3 mois plus tôt. Alors jeune étudiant ayant arrêté ces études par orgueil, le
voilà qui recevait cette lettre, ressemblant plus à une mauvaise blague qu’à
une sombre quête. Accompagné de cette lettre, il reçu un sac d’or. 500 pour
être exact, et un message transmis pour le messager que 10x cette somme
l’attendrait une fois arriver à l’endroit indiqué dans la lettre.
L’appel de l’aventure ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd, et il se mit
rapidement à planifier une expédition vers ce mystérieux « ténébreux
donjon ». Mais ne trouvait aucun cocher acceptant de l’y emmener. Le moins
sain d’entre eux, connu pour sa vente de provisions pour le moins unique, lui
avait expliqué que la route menant au village proche du manoir était infestée
de brigands, ayant érigé des barricades pour empêcher quiconque d’entrer…
ou plutôt sortir. Comprenant qu’il lui fallait quelques gros bras pour passer
outre cette barricade, il se dirigea vers la guilde la plus proche. Repère de
malfrats, de justiciers, mais surtout d’anciens soldats entraînés, la guilde était
le lieu parfait pour trouver des hommes capables de se débarrasser de ces
bandits.
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Après mûre réflexion, le jeune homme engagea un pieux chevalier en armure
rouillé, et un bandit tourmenté. Tous deux furent payé 200 pièces d’or, et
promis autant qu’ils pouvaient imaginer une fois la quête d’éliminer ce donjon
accompli. Les 50 pièces d’or restantes furent utilisées pour acheter quelques
provisions pour le voyage, et le cochet.
Le jour suivant, à 5h piles, les 3 hommes prièrent la route dans une diligence
pour le moins bancale, sous les gloussements intempestifs du cochet, et
quittèrent la ville en direction du manoir…

Chapitre 1 : Sur la route de la rédemption.

Voilà maintenant 2 heures que l’on roule. Le soleil commence à se lever, et

nous sommes toujours dans ce wagon mal aéré. Le petit jeune semble un
peu effrayé… Mais aussi exalté… ? Difficile à dire, le Chevalier lui reste
silencieux. II se tient droit comme un piquet et difficile de croire qu’il refuse
de retirer son heaume pour respirer.
Le silence se rompit quand une voix grave et profonde s’échappa de l’armure.
- N’ayez crainte mes amis, rien ne peut nous effrayer si nous avons tous foi
en la Lumière ! il posa sa main gantelé sur l’épaule plus frêle du jeune
héritier. L’entreprise que vous prenez est noble mon jeune camarade, nous
allons pousser ces malotrus hors de cette contrée !
Son zèle commençait à me taper sur le système. Le petit semblait apprécié
l’enthousiasme apparent de l’homme de fer, peut-être qu’il était
impressionné-
Tout à coup, le wagon se mit à trembler violemment, secoué dans tous le
sens, je pus apercevoir au loin l’infâme barricade. En instant, la diligence se
renversa, et le cochet s’était enfui sur un des chevaux. Livrés à nous-même,
le Chevalier indiqua au jeune de rester caché, et que nous allions aller
avancer jusqu’à la barricade pour libérer le passage.
Je resserrais mon écharpe rouge autour de ma bouche, sorti ma daguet et
mon pistolet usé, et le Croisé récupera les quelques vivres restants, « en cas
de blessure » disait-il. Cela sentait davantage le cleptomanie à mon goût.
Alors que nous nous enfoncions dans la forêt, nous vîmes un brigand seul.
D’un simple hochement de tête, le Chevalier approuva mon idée. Nous
attendîmes patiemment derrière un petit bsquet jusqu’à ce qu’il arrive jusqu’à
nous, où nous bondîmes en sa direction, l’attaquant par surprise. Je fus l
premier a lui asséné un coup. Horizontal avec ma dague, dévoilant une plaie
profonde, il commençait à se vider de son sang comme un porc.

Sans plus attendre, le Croisé abattit sa lame sur le crâne du brigand, le

fendant d’un coup sec. Sur son cadavre, nous avions récupéré une
cinquantaine de pièces d’or, rien de transcendant, et ses armes étaient dans
un état de rouille avancé impressionnant. Nous continuâmes prudemment. Au
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Livre I – Le Bandit
bout de quelques dizaines de mètres, nous virent une tente… Dedans, Un
rubis et 1000 pièces d’or ! Notre jour de chance… Mais nous savions tout deux
que cela signifiait la présence d’autres brigands.