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Aménager son fourgonGuide de l'aménagement : tout savoir sur ... L'isolation

Tout savoir sur l’isolation d’un fourgon


Écrit par Le Van Migrateur 14 avril 2018
SOMMAIRE
14 min de lecture
L’isolation est une des parties les plus importantes de l’aménagement d’un fourgon. Elle permettra de se
sentir bien dans son van aussi bien en hiver qu’en été. Une mauvaise isolation pourrait créer de la
condensation, ce qui finirait par rouiller votre petite maison sur roues sans même que vous ne vous en
rendiez compte. Cet article a été réalisé avec l’aide de l’entreprise d’isolation belge Ecobati.
Une isolation sérieuse permet :
 Le confort avec une chaleur douce et bien répartie
 La consommation de gaz diminuée (aussi bien pour le porte monnaie que pour l’environnement)
 Autonomie accrue
 Une condensation intérieure réduite
Il ne faut donc pas négliger cette partie en se disant qu’elle ne se verra pas. Cet article a pour but de
vous donner toutes les cartes en main pour bien choisir votre isolation dans votre fourgon, en vous
montrant les avantages et les inconvénients de chaque isolant, et en vous indiquant ceux qui sont à
proscrire. Vous pourrez retrouver nos tutos écrits et en vidéo sur l’article Isoler à la laine de chanvre et
au liège : l’exemple de notre fourgon.
Cette partie a été réalisée en partenariat avec Ecobati. C’est une partie très technique, qui a nécessité
énormément de recherches, de comparaisons et de réflexion. Le but ici n’est pas de faire un inventaire
de toutes les isolations possibles en fourgon, car cela ne vous aiderait pas dans votre choix, au contraire
! Nous avons donc décidé de vous mettre toutes les isolations naturelles (à part le multicouche, qui est
un incontournable pour les petits budgets) et vraiment appropriées pour un fourgon !

Les fondamentaux thermiques à connaître

La « chaleur » se transmet de différentes façons :


 Par convection : Transfert de la chaleur par déplacement de la matière. C’est le chauffage dans
une maison qui fait élever l’air vers le haut.
 Par conduction : La chaleur se transmet sans déplacement de matière, par contact moléculaire.
ll suffit de chauffer l’extrémité d’un morceau de métal pour que la chaleur s’y propage à l’autre
bout.
 Par rayonnement : La chaleur se propage sous forme d’onde électromagnétique, notamment
les rayons infrarouges. C’est la chaleur reçue sur le visage par exemple lorsqu’on regarde un feu
de cheminée.
Dans nos camions, la chaleur se transmet essentiellement par conduction, et, l’été par
rayonnement à travers les vitres et lanterneaux (rayons du soleil)
Quelques termes sont à connaître pour vous y retrouver lors de votre choix d’isolation sur un site
internet dédié. Ces termes constituent les critères de qualité pour un fourgon.

La conductivité thermique (lambda ou λ)


Cette valeur est la capacité d’un matériau à transmettre ou à retenir la chaleur. Elle permet de
comparer la capacité à isoler. La conductivité thermique s’exprime en watts par mètre-kelvin, (W•m-1•K-
1)

Plus elle est faible et plus le matériau est isolant.

La résistance thermique (R)


Cette valeur définit la capacité d’un matériau à isoler pour une épaisseur donnée.

Plus cette valeur est élevée, plus la paroi sera isolante.

La capacité thermique (C)


Elle représente la capacité du matériau à stocker la chaleur (plus la chaleur se transmet lentement
et plus l’inertie est forte). Par exemple, le liège va beaucoup plus stocker la chaleur et il faudra plus de
temps pour qu’elle se transmette. Il faudra aussi plus de temps pour que la température intérieure
s’élève, mais le confort d’été sera ainsi amélioré.

Le déphasage (exprimé en heure)


Il est important à regarder, surtout dans un van, car c’est ce qui permet le confort d’été. Plus le
déphasage sera long (au moins 8-10h = parfait), plus le confort d’été sera important. Ajouté à ça, plus
le R est élevé, plus l’isolation thermique sera efficace.

Plus l’épaisseur sera grande, plus le déphasage sera élevé.

La résistance à l’humidité (Sd)


Les très bons isolants pour fourgons sont ceux qui parviennent à absorber puis à rejeter l’humidité.
Autrement dit, les isolants qui parviennent à réguler l’humidité. Cela leur permettra de moins
pourrir, surtout s’il y a un bon transfert d’air.
Pour savoir si la résistance à l’humidité d’un isolant est bonne, il faut regarder le coefficient de
transmission total (combien on va perdre de chaleur). Autrement dit, un lambda faible.

Plus la valeur Sd sera élevée, plus le matériau sera imperméable au passage de la vapeur
d’eau.

Les matériaux offrant le plus de perméabilité sont les produits dérivés du bois, la laine de bois, la laine
végétale et animale, la terre cuite, la chaux, le plâtre et la ouate de cellulose.

La masse volumique ou la densité (p exprimée en Kg/m3)


Cette valeur permet de connaître la masse d’un matériau. Plus cette valeur sera élevée, plus le matériau
sera capable d’emmagasiner de la chaleur par la suite . Mais attention, dans un fourgon, le poids compte
! Il faudra donc faire un compromis sur cette partie : prendre une valeur trop élevée
alourdirait trop le fourgon.
Une masse volumique est acceptable jusqu’à 150Kg/m3 dans un fourgon.

Attention ! Un matériau mal posé peut perdre 80% de ses capacités. Le respect de la pose est
donc très important !

Le tableau comparatif des isolants naturels

Cliquez sur l’image pour mieux la voir en cas de lecture difficile


Note :
1. La laine de chanvre peut aussi se retrouver dans ce que l’on appelle le trio : chanvre-lin-coton.
Présents en rouleaux et un peu plus cher, ils ont des propriétés plus intéressantes.

2. Les notes données vont de 1 à 5, 5 étant la meilleure note. Pour nous permettre de juger ces
isolants, nous nous sommes basés sur les avis trouvés sur Internet et les quelques tests que nous avons
pu réalisé en situation réelle (notamment pour le liège, le chanvre , la laine de mouton et le
multicouche).

Les vanlifers utilisent…


 La laine de verre (en complément du multicouche) : Marion & Flo de TheTravellingShed dans leur
ancien van Harrison
 Le multicouche : Julien et Mariya des carnets de routes
 Le liège (en complément du multicouche) : Dana et Steph de Le monde de Tikal dans leur Iveco
4×4 nommé Tikal
 La laine de chanvre : Hélène et Aubin de Vent contraire
De nombreux autres isolants sont possibles pour le fourgon, mais nous avons décidé de ne pas les
mettre. Apparaissent ici uniquement les isolants que nous considérons comme les meilleurs pour un
fourgon.

À éviter
Évitez absolument tout ce qui est isobulle, ouate de cellulose ou argile. Nous avons vu certaines
personnes recommander ces isolants, mais ils sont lourds, moisissent vite, ne sont pas efficaces et ont
une faible durée de vie.

Les conseils d’Ecobati pour isoler un fourgon


Ecobati est une entreprise spécialisée dans l’isolation thermique et phonique, avec une
particularité très importante : tous leurs produits sont écologiques, 100% respectueux de
l’environnement. Le plus : ils vendent également des produits de décoration écologique (peinture,
lasures, etc.). Pour faire simple : vous pouvez commander chez Ecobati les yeux fermés pour faire de
votre van un véritable petit cocon dans le respect le plus total de l’environnement.
Pourquoi nous avons choisi de travailler avec eux ? Tout simplement parce que leur site est une
véritable mine d’or d’informations sur l’isolation. Ce qui nous a donné la certitude qu’ils savent de
quoi ils parlent ! En plus, nous avions déjà entendu parler d’eux plusieurs fois. Par contre, attention,
niveau prix ils restent en général un peu plus élevés que matériaux-naturels.
Ils ont isolé et conseillé des dizaines de véhicules pour les transformer en lieu de vie sain. Selon eux, les
produits les plus adaptés à l’isolation d’un fourgon sont le liège blanc et le liège noir. Suivant
l’épaisseur utilisée, le liège s’adapte très bien à la structure des fourgons à aménager – souple pour les
rouleaux de liège blanc, rigide pour le liège noir.
Le liège blanc en tant que sous-couche a deux avantages :
 C’est un excellent isolant acoustique. Le liège absorbe les bruits d’impact, les chocs, les pas, les
grincements, ce qui apportera un excellent confort phonique.
 la sous-couche fait office de coupe froid.
Le liège blanc sous forme de dalle décorative 30×30 ou 30x60cm d’une épaisseur de 4mm servira à la
finition des sols, des murs ou du plafond. Elles sont traitées avec des huiles naturelles ou colorées
conçues pour résister aux frottements.
Le liège noir servira à l’isolation thermique et acoustique. C’est un excellent produit contre le froid et
contre la surchauffe. Ce qui est très important dans un fourgon avec un espace réduit. Il est
imputrescible même en cas d’humidité prolongée et difficilement dégradable par les rongeurs. En cas
d’incendie, il ne propage pas la flamme et surtout ne dégage pas de gaz toxique.
Il a une bonne stabilité dimensionnelle à -40° jusque -250° et une résistante à la compression. Ajouté à
cela, c’est une matière première renouvelable tous les 9 ans et la durée de vie du chêne-liège oscille
entre 150 et 200 ans.
Le liège est l’un des isolants qui compose notre fourgon actuel. Nous avons complété son installation
avec de la laine de chanvre et de la laine de mouton. Pour plus d’explications, vous pouvez aller voir
notre article Isoler à la laine de chanvre et au liège : l’exemple de notre fourgon.

Pour quelle isolation opter, au final ?

Si vous lisez cet article, c’est sûrement que vous êtes en train de rechercher l’isolation parfaite pour
votre fourgon. Mauvaise nouvelle … Elle n’existe pas ! Il existe des solutions meilleures que d’autres,
mais il existe beaucoup, beaucoup de bonnes solutions. Nous avons parlé ici uniquement de l’isolation
naturelle, mais vous hésitez peut-être avec une isolation de type Armaflex (surtout si vous avez un petit
espace). Le problème, c’est que l’isolation d’un fourgon est très difficile à choisir. Parce que, même si on
choisit une isolation naturelle (ou pas) avec de très bons chiffres sur le papier, on aura froid l’hiver et
chaud l’été. Comme dans une maison, finalement, mais en pire (comme c’est un fourgon). Passer à
l’achat pour ce pôle de l’aménagement est l’une des choses les plus difficiles, avec l’électricité.
L’isolation, parce qu’il y a beaucoup trop d’informations sur le sujet et qu’on fini par s’y perdre, et
l’électricité parce que quand on n’y connait rien, on ne sait pas par où commencer.
Si on peut vous donner un conseil, c’est : lancez-vous. Il n’y a pas d’isolation parfaite, mais il y en a
beaucoup de bonnes. En général, ce sont les mêmes qui ressortent : laine naturelle, armaflex,
polystyrène et multi couche. Le dernier est assez délicat à poser, et protège beaucoup moins bien des
températures extrêmes (c’est du vécu), mais pour les autres … Allez-y ! Ce sont toutes des bonnes
solutions. On vous conseille bien-sûr de vous tourner vers une isolation naturelle, mais il se peut que
vous ne puissiez pas à cause d’un manque de place (si vous isolez un T4 par exemple, et que vous
voulez garder le moindre millimètre de place).
 Aménager son van
 Homologuer son van
 La vie en van

Aménagement et vie en van


 Aménager son van
 Homologuer son van
 La vie en van

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Installer l’électricité : l’exemple de notre fourgon


Écrit par Le Van Migrateur 14 avril 2018

SOMMAIRE
20 min de lecture
L’électricité est a partie qui peut faire le plus peur dans l’aménagement d’un fourgon. Cela semble
complexe, et surtout dangereux. Malgré tout, en comprenant bien les grands principes de l’électricité et
en réfléchissant en amont à votre schéma électrique, c’est vraiment simple. Rien ne vous empêche de
demander conseils auprès d’un ami qui s’y connait un peu, mais l’installation soi-même est également
possible.

Le matériel nécessaire
Le niveau de difficulté

Le temps nécessaire

Le budget

Pour vous guider tout le long de l’article, retenez que le + est toujours représenté en rouge
et le – toujours représenté en bleu. Nous avons commencé par brancher le circuit + pour
terminer par le –.
Les caractéristiques de notre installation électrique
Notre installation électrique a la particularité de pouvoir fonctionner soit grâce aux panneaux solaires
soit grâce à la batterie moteur. Ainsi, en cas de panne des panneaux solaires, il nous suffit de tourner
une petite clé pour que la batterie secondaire se recharge grâce à la batterie moteur.

L’installation du tableau électrique


Dans un premier temps, il vous faudra créer le tableau électrique.
Le tableau électrique, dans le principe de celui d’une maison, est l’endroit où sont regroupés toutes
les commandes. En cas de problème, c’est ici que tout se passera. Il faut donc qu’il soit accessible. Il
se placera à côté de la batterie.

Le conseil de l’artisan du voyage


À ce moment, refaites le point sur vos appareils à brancher. Cela vous permettra de faire le point sur les
câbles et les positions à avoir. Ça ne fait jamais de mal. Quoiqu’il arrive, l’installation du tableau
technique est toujours la première chose à faire. Ce sont les câbles qui s’adaptent au tableau technique,
et pas le contraire.
Une fois votre local technique et votre batterie en place, il vous faudra y faire venir les câbles de toutes
vos installations fixes. Cette étape dépend du placement de vos installations électriques fixes. Il vous
faudra passer vos câbles et les amener jusqu’au tableau électrique de manière la plus propre possible : il
ne faut pas qu’ils se voient dans le fourgon. Prenez le temps de bien réfléchir. Toutes nos installations
fixes sont sur la paroi gauche du fourgon. Tous nos câbles se rejoignent donc au même endroit et
passent dans une goulotte derrière les sièges avant de rejoindre le tableau électrique.
Pour notre installation, nous avons fait passer tous les câbles par un petit trou créé dans le tableau
électrique. La plupart des câbles de notre installation étant sur le côté conducteur, nous les avons tous
fait passé à travers une goulotte pour plus d’esthétisme et de simplicité.

Le conseil de l’artisan du voyage


Étiquetez vos câbles pour les retrouver facilement. Une fois les aménagements réalisés par-dessus les
passages de câbles, il sera compliqué de faire le chemin inverse pour retrouver à qui appartient le câble.

Les branchements
Branchement du circuit + de la batterie moteur
Une fois vos câbles tous passés au même endroit et réunis dans votre tableau électrique, il vous faudra
préparer les câbles de batterie moteur (dans le cas où votre système électrique l’utilise). La
préparation consiste en l’installation de cosses. Il est tout à fait possible que votre installation
électrique n’utilise comme source que le panneau solaire. Dans ce cas, cette étape sera pour vous
obsolète, et vous pourrez directement passer à l’installation du panneau solaire.
Pour installer une cosse, il vous faudra l’insérer sur le câble nu avec une pince à cosse puis entourer
l’installation d’un thermocollant pour plus de propreté.
À cette étape, il faudra installer les boîtiers de dérivation s’il y en a. Nous en avons installé un pour
permettre à la batterie secondaire de se recharger sur la batterie moteur en cas de panne ou de
problème avec le panneau solaire grâce à un système de coupe batterie. Nous l’avons donc installé sur
le câble + de la batterie moteur. Quand ce boîtier de dérivation sera mis en position “fermée”, la
batterie moteur sera donc totalement désaccouplée de la batterie secondaire. Nous allons vous
expliquer comment faire ici. Si vous n’utilisez que la batterie moteur pour charger votre batterie
secondaire, uniquement le premier point vous concernera.
1. Branchez le câble + de la batterie moteur sur l’emplacement de votre coupleur/séparateur (un
coupleur/séparateur fait en sorte que la batterie secondaire ne charge que quand la batterie
moteur est en marche) prévu à cet effet (un petit schéma se trouve généralement sur la boîte,
un peu comme pour positionner des piles dans un appareil électronique). Cela nous permettra
par la suite de calculer où le couper pour le faire passer dans le boîtier de dérivation (boîtier gris
avec la clé rouge sur la photo)

2. Faites le chemin dans le boîtier de dérivation avec le câble, à vue de nez.


3. Coupez le câble à l’aide d’une pince à cosse de manière à ce qu’il atteigne le milieu du boîtier de
dérivation. Ajoutez une cosse à l’endroit coupé du câble pour pouvoir ensuite le relier à la borne
+ de la clé rouge.
4. Fixez ensuite une cosse sur la partie + de la clé préalablement fixée sur le boîtier de dérivation.
Il aura fallu au préalable passer le fil dans le trou réservé à cet effet dans la partie fixée du
boîtier de dérivation.

5. Fixez ensuite la partie du câble + directement reliée à la batterie moteur sur l’autre vis de la clé
insérée dans le boîtier de dérivation. Ainsi, nous arrivons à un schéma final comme celui-ci :

Dès que nous retirons la clé rouge, le circuit se désaccouple de la batterie moteur et la batterie
secondaire est chargée uniquement par le panneau solaire. On remet la clé en route dès qu’on veut que
la batterie moteur charge la batterie secondaire.

Le branchement des circuits + des appareils


Enfin, les câbles + de chaque appareil viendront se brancher sur le porte fusibles grâce à des
cosses plates.
Il suffira ensuite de mettre le fusible de la bonne puissance pour chaque appareil qui sera fixe, pour qu’il
puisse remplir son rôle de sécurité. On parlera ici de calibre. Pour vous expliquer la fonction que
remplira le fusible, un fusible de calibre 1A se coupera quand le courant qui le traverse atteindra ou
dépassera 1A. Le choix des fusibles est donc très important, car ils viendront stopper le circuit pour
éviter une surchauffe des câbles et un éventuel incendie.
Exemples de circuits fixes : éclairage, pompe à eau, chauffage.

Le conseil de l’artisan du voyage


Il faut pouvoir numéroter les fusibles et savoir à quoi ils correspondent. Cela permettra de pouvoir bien
choisir leur puissance, mais également de les remplacer en cas de problème.
Il faut pouvoir numéroter les fusibles et savoir à quoi ils correspondent. Cela permettra de pouvoir bien
choisir leur puissance, mais également de les remplacer en cas de problème.
Pour choisir la bonne puissance, il faudra faire 2 ou 3 calculs. Mais ils sont vraiment importants pour la
sécurité du camion et de votre habitation ! Prenons l’exemple de l’éclairage. Nous avons une bande LED
qui a une puissance de 20 Watts. On réalise la formule suivante pour convertir sa puissance en Ampère
(A) : 1bande x 20 watts / 12volts = 1,7A. Il faudra donc un fusible de calibre d’au moins 1,7A. Vous
pourrez en choisir un légèrement supérieur, par exemple 2A. Ainsi, si l’intensité de votre circuit
augmente de manière anormale, le fusible stoppera tout. Attention : il ne faut pas prendre un fusible
de calibre trop supérieur, car l’intensité pourrait alors monter bien trop haut, et les risques d’incendies
seront bien présents.
Une autre partie des câbles + sera reliée en direct sur la cosse de la batterie :
 Le convertisseur
 Le régulateur du panneau solaire
 Le coupleur/séparateur
Branchement du circuit – de la batterie moteur
Le circuit – sera beaucoup plus simple et rapide à brancher. En effet, nous avons mis toutes les
sécurités (gros fusible et disjoncteur 12V) sur le circuit +.
Il suffira de regrouper les – entre eux. Nous aurons un circuit – pour :
 La batterie moteur via le coupleur séparateur
 Le régulateur du panneau solaire
 Chaque appareil
Nous les regrouperont grâce à un Wago, qui remplit le même rôle qu’un Domino mais de manière
plus sécurisée pour un fourgon. C’est-à-dire que la Wago viendra faire la connexion entre tous les fils
grâce à un système de serrage plus fiable.
Nous allons faire 2 wago séparés et une alimentation directe sur la batterie. Il est effectivement
important de séparer le circuit – des batterie (alimentation) et le circuit – des appareils (consommation).
Il faudra donc, dans une borne wago, insérer les câbles – de :
 La batterie moteur pour qu’elle fonctionne via le coupleur/séparateur
 Du coupleur séparateur, pour le relier à la batterie secondaire et à la batterie moteur pour qu’il
remplisse son rôle
 De la batterie secondaire, pour le relier au coupleur/séparateur et à la batterie moteur

Ensuite, il faudra faire la même chose avec tous les câbles – des appareils. Tous les câbles -, qui seront
les câbles bleus à votre disposition sur le tableau électrique, devront être reliés entre eux. Nous
utiliserons donc un boîtier Wago un peu plus grand.
Si le nombre d’entrées n’est pas suffisant, il suffira d’utiliser un deuxième boîtier et de les connecter
entre eux grâce à un câble.
Vient ensuite le moment de brancher les câbles – en direct sur la batterie. Ceux qui ne passeront donc
pas par un Wago. En effet, ils n’ont pas besoin de l’intermédiaire représenté par le coupleur/séparateur
pour fonctionner.
 Le régulateur solaire : le panneau solaire charge directement la batterie, sans passer par un
coupleur séparateur
 Le convertisseur : il convertira directement l’énergie 12V de la batterie en 220V pour les prises
électriques
 Le câble reliant la batterie secondaire et le coupleur/séparateur (via la borne de
connexion rapide WAGO)
Le but de cette installation est simple : si le coupe-batterie est en marche (donc clé retirée et batterie
alimentée par panneaux), la batterie sera alimentée via le câble reliant la batterie secondaire et le
panneau solaire. Quand le coupe batterie est à l’arrêt (donc clé enclenchée), la recharge de la batterie
secondaire se fera par le câble du coupleur/séparateur et donc de la batterie moteur.
Pour réaliser ce branchement, il suffit de réunir tous les câbles entre eux et d’entremêler les bouts
dénudés.
Il faudra ensuite les insérer dans la cosse destinée au – de la batterie secondaire.

L’installation du panneau solaire sur la batterie


Nous insérerons à la fin de ce tuto écrit une vidéo réalisée par notre partenaire, Myshop-solaire.
L’installation du panneau solaire sur la batterie passera par le régulateur (boîtier bleu sur les photos). Il
coupera la liaison entre le panneau et la batterie quand celle-ci sera complètement chargée, et les
réaccouplera dès qu’un besoin de charge se fera sentir.
Pour schématiser l’installation, Myshop-solaire a réalisé un schéma très clair :

En moins d’une heure, vous pouvez brancher vos panneaux sans soucis. Il vous suffira de :
1. Coller le panneau solaire sur le toit de votre fourgon. Utilisez pour cela de la colle Sikaflex. Vous
pourrez toujorus fixer le panneau aux 4 coins avec une vis si cela vous rassure.

2. Passer les câbles dans le fourgon de manière à les relier du panneau au tableau électrique, où se
trouve le régulateur. Vous pourrez percer la carrosserie à l’aide d’une visseuse classique.

3. Relier les prises MPPT aux câbles. Dans le kit solaire, vous disposerez du matériel pour habiller le
câble de manière à le raccorder aux prises femelle déjà présentes sur le panneau solaire.
Dénudez l’extrémité des câbles se trouvant sur le toit du fourgon et habillez avec le support
fourni.
Accouplez ensuite les prises
1. Brancher les 2 câbles provenant du panneau au régulateur : le + sur le + et le – sur le –
2. Brancher le régulateur sur la batterie en direct sur la cosse.

Le branchement du convertisseur
Quand tous les câbles sont préparés, on peut passer au branchement du convertisseur.

Cette partie est très simple. Le convertisseur sera simplement relié au dock de prises électriques, qui
seront déjà munies de leur câble d’un côté et à la batterie secondaire de l’autre. Ainsi, lorsque vous
brancherez vos appareils sur ces prises, du courant 220V leur sera délivré. Voici notre installation vue du
tableau technique, et de la source du fil (le dock de prises électriques)
Faites passer le fil avec les autres, ou à un autre endroit : peu importe. Il faut qu’il rejoigne le tableau
électrique. Ensuite, une fois passé, coupez la bonne longueur : il doit aller jusqu’à la prise du
convertisseur +3/4cm pour le branchement de la prise.
Il vous faudra ensuite dénuder le bout du câble présent dans le tableau électrique. 2 fils apparaîtront
alors : les fils + et –
Une fois le câble coupé et dénudé, il faudra simplement les relier à la prise électrique qui viendra se
brancher sur le convertisseur. Comme d’habitude, le + ira sur la borne + et le – sur la borne -. La
première partie de la prise viendra se fixer en première. Il faudra la visser sur le fil pour être sûrs de sa
solidité.

Viendra ensuite se fixer la deuxième partie de la prise :

Insistez pour rentrer les câbles à l’intérieur de la prise, vissez les 2 petites vis puis branchez-la au
convertisseur : le tour est joué !

Et pour l’homologation ?
La norme sur l’électricité présente dans le guide AFNOR n’est pas une norme qu’il est obligatoire de
respecter pour obtenir son homologation. L’installation électrique n’est pas vérifiée lors du contrôle
DREAL ou Véritas/Qualigaz. Attention, cependant, soyez prudents : faites bien vérifier votre schéma et
votre dimensionnement par quelqu’un de compétent !

Vous avez des questions ?

 Vous pouvez consulter notre FAQ, dont vous retrouverez l’extrait dédié à l’électricité ci-dessous.
Si vous ne trouvez pas de réponse à votre question, n’hésitez pas à la poser en commentaire.
Nous y répondons tous les lundis avec précision et avec plaisir <3
 Vous pouvez jeter un oeil à l’accompagnement à l’aménagement que nous proposons, si vous
souhaitez être aidé dans le choix des matériaux et des équipements pour votre aménagement
 Nous avons écrit un ebook complet, le Manuel du fourgon aménagé, dans lequel vous pourrez
retrouver toutes ces informations ainsi que bien d’autres (homologation, choisir son assurance,
choisir son fourgon aménagé, etc.).
 Notre ebook de plus de 100 pages sur l’électricité en fourgon aménagé
 Nous essayons vraiment de répondre par email sur levanmigrateur@gmail.com, mais vous serez
plus sûrs d’avoir une réponse en laissant un commentaire sur l’article ou la FAQ, c’est promis <3

L’extension ÉLECTRICITÉ de notre manuel du fourgon aménagé


Retrouvez en vente sur notre blog la première extension de plus de 100 pages sur un sujet qui peut
faire peur : l’installation électrique dans un fourgon !
Rédigé en partenariat avec Adrien, de Myshop-solaire, on vous y explique tout, en vulgarisant,
comme d’habitude ! Et, comme d’habitude, on fuit dans cet ebook la culture du “toujours plus”. On vous
explique les choses de manière simple, sans surinformation et surtout … Sans oublier qu’on ne détient
pas la parole sainte !
Les antisèches VANLIFE
Un petit document PDF de 19 pages pour vous donner un aperçu de toutes les étapes quand vous
vous lancez dans la Vanlife ! Nous y avons inséré des bonus qui risquent de vous plaire <3

Aide au calcul de la répartition des charges


Un petit document PDF de moins de 10 pages pour vous aider à remplir la partie répartition des
charges du dossier RTI pour la DREAL ! Nous vous y indiquons toutes les formules à utiliser, où
chercher vos informations, comment faire la pesée, comment prendre vos mesures, etc.
Besoin d’accompagnement à l’aménagement ?

VANSITY est LA plateforme du fourgon aménagé. Nous l’avons lancé en Avril 2019, et elle a pour
objectif de vous accompagner dans l’aménagement et l’homologation de votre fourgon !
Le festival du van 100% fait maison

Le festival qui réunit ceux qui veulent aménager leur fourgon seuls, pour avoir des conseils à
travers des conférences, des ateliers et grâce à ceux qui ont déjà aménagé leur fourgon ! Les places
sont disponibles pour l’édition 2020 les 17-18 et 19 avril !
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Vous y trouverez des idées d’aménagement, des conseils, des astuces, des ressources et surtout
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