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Par exemple, la laine de verre est un matériaux performant pour l’isolation thermique, mais peu
performant pour l’isolation acoustique.
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1. Variété et performance des matériaux
Isolation
Ce qui isole, n’est pas le matériaux, mais c’est principalement l’air qu’il contient.
L’air a un pouvoir isolant à condition d’être piégé dans les fibres ou sous la forme de
micro-bulles.
Exemple : le polystyrène extrudé est un bon isolant car les bulles d’air sont emprisonnées, alors que le
polystyrène expansé, est un moins bon isolant, car les bulles d’air ne sont pas hermétiques.
Murs en briques :
Compromis en isolation et inertie.
Système de classification
I Incompressibilité I1 à I5
S Stabilité dans les dimensions S1 à S5
O Comportement à l’eau O1 à O3
L Traction L1 à L4
E Perméance à la vapeur d’eau E1 à E4
M0 Incombustibles
M1 Non inflammable
M2 Difficilement inflammable
M3 Moyennement inflammable
M4 Facilement inflammable
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1. Variété et performance des matériaux
Sources : Salomon Thierry, Bedel Stéphane (2001). La maison des [néga]watts, Mens : Éd. Terre vivante .
Sources : Salomon Thierry, Bedel Stéphane (2001). La maison des [néga]watts, Mens : Éd. Terre vivante .
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1. Variété et performance des matériaux
Sources : Salomon Thierry, Bedel Stéphane (2001). La maison des [néga]watts, Mens : Éd. Terre vivante .
Sources : Oliva Jean-Pierre (2001). L'isolation écologique, Mens : Éd. Terre vivante.
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1. Variété et performance des matériaux
Sources : Oliva Jean-Pierre (2001). L'isolation écologique, Mens : Éd. Terre vivante.
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2. Deux principes d’inertie thermique
• C'est la capacité thermique d'un matériau qui détermine son inertie. Plus la
capacité thermique est élevée, plus le matériau est capable de stocker et de
restituer des quantités de chaleur.
– La conductivité thermique
– La chaleur massique
– La masse volumique
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2. Deux principes d’inertie thermique
Cas n°1 :
Lorsque l’inertie thermique de définit par rapport à des flux dissipés à l’intérieur d’un
logement isolé (chauffage, climatisations, apports solaires, apports internes …), les
éléments importants sont :
La surface d’échange, cad la surface des matériaux intérieurs en contact avec les flux
thermiques;
L’effusivité thermique* qui est fonction de la conductivité thermique, de la masse
volumique et de la chaleur massique
L’épaisseur, cad la profondeur de pénétration possible du flux thermique dans le
matériau
Ainsi, en cas d’apports solaires importants le risque d’inconfort par surchauffe est
d’autant plus important que l’effusivité des matériaux de stockage et que la surface
d’échange avec les matériaux est faible.
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2. Deux principes d’inertie thermique
Cas n°2 :
Lorsque l’inertie thermique de définit par rapport à une onde thermique provenant de
l’extérieur à laquelle est soumise une paroi située en façade, on s’applique à
connaître le déphasage (cad le retard de conduction de chaleur dans le temps).
Les paramètres déterminants sont alors :
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2. Deux principes d’inertie thermique
• La capacité thermique d'une paroi est surtout utile que si elle est placée du côté
intérieur du bâtiment et isolée des conditions climatiques extérieures.
• Construire en "forte inertie", c'est donc utiliser des matériaux lourds à l'intérieur de
l'habitat afin de stocker la chaleur solaire et d'atténuer les variations de température
interne.
• À l'inverse, une maison à "faible inertie" montera vite en température au moindre rayon
de soleil sans possibilité de stocker la chaleur solaire. Les écarts de température
internes seront importants. Les risques de surchauffe élevés.
• Une forte inertie est surtout utile en cas d'occupation permanente. Une faible inertie
peut être intéressante pour des locaux à usage intermittent.
• La prise en compte pour l'habitat d'une forte inertie thermique dans la conception offre
de nombreux avantages tant au point de vue du confort de l'usager que de celui de
l'économie d'énergie et d'une logique de développement durable. Mais attention, il n'y
a pas de systématisme à son utilisation !
2. Deux principes d’inertie thermique
Inertie et ordre de grandeur
Le CSTB propose une méthode simplifiée pour quantifier l’inertie d’un bâtiment :
Coefficient d’inertie thermique = Σtoutes les surfaces [(masse surfacique utile de chaque paroi intérieure) x (surface)]
surface habitable
unité en kg / m2
Classe d’inertie
Masse par m2 habitable (kg/m2) Classe d’inertie
< 100 très faible
100 ≤ inertie < 150 faible
150 ≤ inerte < 400 moyenne
≥ 400 forte
Tab : Définitions des classes d’inertie thermique en fonction de la masse des parois
par m2 habitable
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2. Deux principes d’inertie thermique
Remarque :
La présence d’un plancher lours, pour une maison de plein pied, conduit au moins à une inertie moyenne, ce qui prouve
qu’une maison à ossature bois peut facilement être confortable, même en été.
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2. Deux principes d’inertie thermique
Sources : Oliva Jean-Pierre (2001). L'isolation écologique, Mens : Éd. Terre vivante.
Sources : Oliva Jean-Pierre (2001). L'isolation écologique, Mens : Éd. Terre vivante.
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2. Deux principes d’inertie thermique
Sources : Oliva Jean-Pierre (2001). L'isolation écologique, Mens : Éd. Terre vivante.
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2. Deux principes d’inertie thermique
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2. Deux principes d’inertie thermique
Sources : Oliva Jean-Pierre (2001). L'isolation écologique, Mens : Éd. Terre vivante.
Infos : www.assohqe.org
Les référentiels
Système de management environnemental : http://www.assohqe.org/docs/sme.pdf
Définition explicite de la qualité environnemental : http://www.assohqe.org/docs/deqe.pdf
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