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La résistance thermique est aussi trouvée sous le nom de R. Elle est en corrélation avec la
conductivité thermique mais également avec l’épaisseur d’un matériau isolant.
La résistance thermique est la capacité du matériau à résister aux variations de chaleur, c’est-
à-dire au chaud comme au froid. Elle est indiquée en m². K/W (mètre carré-kelvins par watt).
d
R=
λ
Où :
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QU’EST-CE QUE LA CONDUCTIVITÉ THERMIQUE DU BÉTON ?
La conductivité thermique c’est la capacité d’un matériau à conduire i.e. « laisser passer » la
chaleur.
On la mesure en terme de « lambda » :
Un matériau conducteur possède un lambda élevé : on dit qu’il conduit la chaleur. C’est le cas du
métal.
Un matériau isolant possède un lambda faible : il conserve bien la chaleur. C’est le cas du bois ou de
l’air au repos.
Le rôle de cette résistance est d’indiquer la qualité des matériaux afin d’aider les clients à
faire leur choix. C’est un facteur à ne pas négliger car il permet d’obtenir de meilleures
performances énergétiques pour votre logement.
Cet indicateur exprime donc la capacité du matériau à faire face aux variations de
températures, qu’elles soient basses ou au contraire élevées.
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Figure 1 : Appareil de mesure de la résistance thermique.
1. Descriptif :
Ce dispositif est destiné à étudier la résistance thermique d’une paroi. On pourra également
comparer la conduction de différents matériaux.
La résistance thermique sera déterminée à partir du flux thermique généré par la source
chaude pour maintenir la plaque supérieure à température ambiante :
RTh =(T1-T2) / Ф
Où :
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Un écran LCD sur l’appareil permet d’afficher la température de la source froide, de la source
chaude et le temps d’allumage de la source chaude. Après stabilisation de la source chaude,
l'appareil affiche les valeurs calculées de la résistance thermique RTh, de la conductivité
thermique λ et du flux thermique Ф.
2. Caractéristiques techniques :
- Clavier à membranes.
3. Composition :
En thermique, un isolant est un matériau ayant une faible conductivité thermique. Il s'oppose
aux transferts de chaleur.
Il permet notamment d'éviter les fuites de chaleur : pertes de chaleur (dans une pièce chauffée,
un four) ou gain de chaleur (un réfrigérateur, une chambre froide).
Exemples :
Ouate de cellulose, laine de roche, laine de verre, bois, caoutchouc, polystyrène, etc.
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VI. Comment connaître la résistance thermique d’un isolant ?
Même si la résistance thermique est une unité qui a tendance à intimider, il est en réalité assez
facile de la calculer.
Si vous souhaitez isoler un mur (à ce propos, nos astuces pourraient vous aider), il est assez
simple de déterminer la résistance thermique de ce dernier, en fonction de l’isolation choisie
Exemple de calcul de R en isolation :
Pour vous aider à comprendre ce calcul, partons de trois exemples précis :
Je dispose d’une laine de verre d’une conductivité de 0,030 W/(m.k.), que je souhaite
disposer en couche de 30 cm (soit 0,30 mètre). Ma résistance thermique sera donc de
10 m².K/W (0,30/0,03).
Je dispose d’un liège isolant d’une conductivité thermique de 0,04 W/(m.k.), que je
souhaite disposer en couche de 20 cm (soit 0,20 mètre). Ma résistance thermique sera
donc de 5 m².K/W (0,20/0,04).
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Et pour cause, le matériau qui constitue la paroi participe également à sa résistance thermique.
Il est évident qu’un épais mur de pierre sera plus isolant qu’une simple cloison en placo.
Exemple de quelques indices de conductivité thermique des matériaux de
construction :
Plaque de plâtre : 0,250.
Mur de pierre : 1,400.
Parpaings : 0,952.
Béton cellulaire : 0,090.
Bois léger : 0,140.
Brique : 0,390.
Multipliez ces chiffres par l’épaisseur de la cloison, pour connaître la résistance thermique de
la cloison.
Le flux thermique est la puissance thermique qui traverse une paroi, du côté "chaud" vers le
côté "froid".
S∗(θchaud−θfroid )
ϕ=
Rth
ϕ : flux thermique en W.
S : surface de la paroi en m2.
Rth : résistance thermique du matériau en m2.K.W-1.
Θ chaud et θ froid : températures de part et d'autre de la paroi (en °C ou en K)
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Conclusion :
La resistance thermique du béon est trées impotrant pour les batimant et leur capacité à
stocker de la chaleur ou de la fraîcheur dans ses murs et ses planchers.
Une des préoccupations majeure d'un concepteur est d'offrir un bâtiment bien isolé assurant
au moindre coût le confort de son utilisateur aussi bien en hiver qu'en été. L'isolation
thermique n'apporte cependant pas seule tout le confort espéré, un autre facteur entre en ligne
de compte : l'inertie thermique de la construction, qui joue à la fois un rôle de stockage et de
régulation. En effet, plus l'inertie d'un bâtiment est forte, plus il se réchauffe et se refroidit
lentement.