Thermique de Batiment

Thermique
de bâtiment
ETU D E ET ISOLATION
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Plan
I. Notions de la thermique du bâtiment ;
II. Calcul thermique selon le RTCM ;
III. L’isolation thermique ;
IV. Les ponts thermique ;
V. La maison passive.
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I. Notions de la thermique du bâtiment
L’efficacité énergétique
Les bâtiments à énergie positive
Le confort de l’été et de l’hiver
Le respect de l’environnement
Etc…
* Nécessitent la connaissance des principes de base de la thermique du bâtiment.
* Comprendre les valeurs thermiques qui caractérisent les matériaux est indispensable
pour choisir judicieusement les produits nécessaire à la réalisation d’un point de vue
technique et économique.
* En fonction de la performance thermique désirée, on est amené à déterminer
les parois d’ossature et non l’inverse.
* Une condition de réussite réside dans la conception du bâtiment et dans la qualité
de son enveloppe pour réduire les pertes thermiques (problèmes de déperditions).
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Déperditions à travers l’enveloppe du bâtiment :
Les déperditions à travers l’enveloppe du bâtiment se

situent à tous les niveaux.
Il est donc important d’en tenir compte à chaque instant de

la conception.
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Différents modes de transfert d’énergie thermique :
La conduction : C’est la transmission d’énergie de proche en proche dans la
partie solide d’un matériau.
- Même corps, température non uniforme.
- Deux corps en contact ayant des températures différentes.
- Pas de déplacement de matière.
- Présent dans les solides, liquides et gaz, mais surtout

important pour les solides.
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La Loi de la conduction (1822) : Loi de Fourier
➢φ : Densité du courant thermique W·m-2;
➢𝛌 : Conductivité thermique W·m-1·K-1;
➢θ : Température K.
Remarque : Plus le matériau est isolant moins il y a de conduction.
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Le coefficient de conductivité 𝛌 :
C’est la conductivité thermique qui indique dans quelle
proportion le matériau conduit la chaleur.
Le coefficient de conductivité est le flux de chaleur par m²,

traversant 1m d’épaisseur de matériau homogène pour une
différence de température de 1°C entre ses deux faces parallèles.
La conductivité thermique (lambda), qui dépend de la température,

est exprimée en watts par mètre-kelvin [W·m-1·K-1], ou bien en watts
par mètre-degré celsius [W·m-1·°C -1].
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La convection : Ce mécanisme de transfert de chaleur est propre aux fluides

(liquides ou gaz). Exemple : l’air.
Au contact d’un élément chaud, le fluide se met en

mouvement et se déplace vers l’élément froid au contact
duquel il perd sa chaleur créant ainsi un mouvement
vertical qui accélère les échanges thermiques
entre les deux éléments.
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La Loi de la Convection (1701) : Loi de Newton
h : Coefficient de transfert de chaleur[W/(m2.°C) ou W/(m2.K)]
Ts : Température de la surface (du solide) [K ou °C]
Tf : Température loin de la surface (du fluide) [K ou °C]
Remarque : Plus l’air est immobile moins il y a de convection
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Le rayonnement : C’est le transfert de chaleur d’un élément à un autre par onde
électromagnétique (EM) sans contact direct.
Ce mode de transfert ne nécessite pas de support matériel.
Il peut se produire dans le vide.
Remarque : Plus l’émissivité du matériau est faible moins il

y aura de transfert par rayonnement.
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La Loi du rayonnement (1884-1901) : La loi de Stefan - Bolztman
Si on a une surface idéale (corps noir)
Où, σ =5.669 x 10-8 W/(m2.K4)
Si on a une surface réelle (corps gris): l’émissivité (ε) vient réduire le flux émis par la
surface :
Dans le cas où cette surface est environnée d’une autre surface à Tenv, l’échange net de
chaleur est alors :
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Le flux thermique φ :
Le flux thermique est la quantité d’énergie ou de chaleur

passant à travers 1 m2 de paroi pendant une seconde
lorsqu’il existe un écart de température entre ses
deux faces.
𝛥𝑇
φ=𝛌
𝑒
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
Le coefficient de conductivité 𝛌 : 𝑒
=CONDUCTANCE
Flux surfacique (par m²) : Déperditions surfaciques :  [W/m²] 𝑒

=RESISTANCE


φ= 𝑒 (𝜃1 − 𝜃2)
e : l’épaisseur de la paroi en m ;
𝑤
 : la conductivité thermique de la paroi 𝑚.𝐾
.
λ est grand pour les CONDUCTEURS

λ est faible pour les ISOLANTS
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Quelques ordres de grandeur : (W.m−1.K−1)
Béton Verre Bois Carton Terre sèche Cuivre Brique rouge Ciment
Solide
1,50 0,81-1,20 0,20 0,11 0,75 390 0,63 0,3
Eau Mercure
Liquide
0,60 8,70
Air Argon Xenon Krypton Oxygène
Gaz
0,025 0,017 0,0054 0,0091 0,027
Polystyrène Mousse de
Laine Laine de bois Laine de roche Laine de verre Liège Polyisocyanurate
Isolant 0,036-0,042 0,033-0,044 0,03-0,046
expansé polyuréthane rigide
0,023
0,05 0,038-0,042 0,036 0,025
Remarque : Un matériau est considéré comme isolant si sa conductivité thermique est inférieure
à 0,065 watt par mètre-kelvin.
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Pour les matériaux homogènes les valeurs de λ sont données par :
* Des certifications spécifiques (ACERMI=L'Association pour la CERtification des Matériaux
Isolants);
* Par défaut dans la RT (Règlement Thermique).
Pour les matériaux types bloc creux, briques, entrevous, lames d’air,…etc
e
On donne directement la résistance thermique, R = .

e 0,3
Exemple: Pour le béton λ=1,5W/mK R= = = 0,20m2K/W
 1,5
La résistance thermique d’un matériau exprime sa résistance au passage de la chaleur.
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Distribution de la température à travers un mur en régime permanant:
Mur simple:
Si un milieu conducteur homogène limité par deux plans parallèles (mur), le mur est d'épaisseur e, de
conductivité thermique λ et de grande dimensions transversales dont les faces extrêmes sont à des
températures T 1 et T 2.
𝑇 (𝑋 )= 𝐴𝑥 + 𝐵
Les deux constantes A et B peuvent être évaluées à partir des conditions aux limites :
T2 −T1
𝑇(𝑋) = 𝑥 + 𝑇1
e
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Distribution de la température à travers un mur en régime permanant:
Mur simple:
En régime permanent le flux de chaleur est constant, et la loi de Fourier permet de l'exprimer :
𝜕T
Φ = - λ S.𝜕x
En obtient :
T1 −T2 T1 −T2 e
Φ=λS e
 Φ= e  Φ λ S = T1 − T2
λS
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Distribution de la température à travers un mur en régime permanant :
Mur simple :
Par analogie avec l'électricité (loi d'Ohm), qui définit l'intensité du courant comme le rapport
de la différence de potentiel électrique sur la résistance électrique.
Sur la base de cette analogie on a : la température est le potentiel thermique.
𝐞
λS
C'est la
résistance
thermique
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Mur multicouches :
Soit un mur constitués de plusieurs couches de matériaux différent (A, B et C), et on ne connait
que les températures Tf1 et Tf2 des fluides en contact avec les 2 surfaces. En régime permanent le
flux de chaleur se conserve et on a :
Φ= h𝑖 S (𝑇𝑓1 - 𝑇1) Transfert de chaleur par convection entre le fluide 1 et

la surface à température T1.
T −T
Φ = λA S . 1 2 Transfert de chaleur par conduction à travers le matériau A.
𝑒𝐴
T2 −T3
Φ = λB S . Transfert de chaleur par conduction à travers le matériau B.
𝑒𝐵
T3 −T4
Φ = λC S . Transfert de chaleur par conduction à travers le matériau C.
𝑒𝑐
Φ = he S (𝑇4 - 𝑇𝑓2) Transfert de chaleur par convection entre la surface à
température T4 et le fluide 2.
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Mur multicouches :
On a donc : Par sommation des équations précédentes partie à partie, on trouve :

1 e e e 1
Φ 𝑇𝑓1 - 𝑇𝑓2 = Φ( + A + B + C + )
𝑇𝑓1 - 𝑇1 = ; S.hi S.λA S.λB S.λC S.he
𝑆.h𝑖
Φ𝑒
𝑇1 - 𝑇2 = 𝑆.λ𝐴 ; 𝑇𝑓1 - 𝑇𝑓2 = Φ( 𝑅𝑖 + 𝑅𝐴 +𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 + 𝑅𝑒)= Φ.𝑅t
𝐴
Φ𝑒𝐵
𝑇2 - 𝑇3 = 𝑆.λ ; Schéma électrique équivalent d’un mur multicouches :
𝐵
Φ𝑒𝐶
𝑇3 - 𝑇4 = 𝑆.λ ;
𝐶
Φ
𝑇4 - 𝑇𝑓2 = 𝑆.h .
𝑒
Remarque : Coefficient d'échange superficiel intérieur par convection et rayonnement

hi=hic+hiR (de même pour he )
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Mur composite :
C'est le cas le plus rencontré où les parois ne sont pas homogènes, en supposant le
transfert unidirectionnel suivant l’axe des x.
Nous pouvons calculer la résistance thermique R équivalente du mur avec la longueur

l = l1 + l2 + l3 et une épaisseur totale E = e1 + e2 + e3 en utilisant les
lois d’association des résistances en série et en parallèle :
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Mur composite :
1
𝑅1 =
𝐿.𝑙.h1 Enfin, le flux de chaleur traversant la paroi est :
𝑒1
𝑅2 =
𝐿.𝑙.λ1
𝑒2 𝑻𝒇𝟏 −𝑻𝒇𝟐
𝑅3 =
𝐿.𝑙1 .λ1
Φ= 𝟏
𝑹𝟏 +𝑹𝟐+𝑹 +𝑹 +𝑹 +𝑹𝟔+𝑹𝟕
𝑒2 𝟑 𝟒 𝟓
𝑅4=
𝐿.𝑙2 .λ2
𝑒2
𝑅5 =
𝐿.𝑙3 .λ1
𝑒3
𝑅6 =
𝐿.𝑙.λ1
1
𝑅7 =
𝐿.𝑙.h2
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Exercice 1 :
La figure ci-dessous représente la coupe transversale d'une paroi

composite. Les températures intérieures et extérieures valent
respectivement Ti = 20°C et Te = 5°C. On note hi =10 𝑊. 𝑚-2. 𝐾-1
et he = W.15 𝑚-2. 𝐾-1 respectivement les coefficients d’échange par
convection entre le milieu ambiant et la surface de la paroi
intérieure et extérieure. Les caractéristiques des différents
matériaux constituants la paroi sont les suivantes :
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Exercice 1 :
Indices Conductivités thermiques en (W.m-1 .K-1) Epaisseurs en (cm)
1 0,35 1
2 0,15 3
3 0,03 3
4 1,40 15
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Exercice 2 :
Soit une fenêtre en verre doublé de 0.8m d’hauteur et de 1.5m de largeur. Les deux
couches en verre sont de 4mm d’épaisseur séparées par 10mm d’épaisseur d’air stagné.
Déterminer :
1. La température sur la surface de la fenêtre (côté de la salle) ?
2. Discuter les résultats ?
Données : la salle et l’extérieur sont à 20°C et -10°C avec un coefficient de transfert thermique
par convection de 10 W/m2.°C et 40 W/m2.°C respectivement.
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Exercice 3 :
On veut réduire la perte de chaleur d’un mur par 80% à l’aide d’une matière isolante,
𝛌=0,023 W.m−1.K−1. Le mur est composé d’un voille, k=0.7 W/m.°C, de 10cm d’épaisseur suivie
par 3 cm de plâtre, k=0.48 W/m.°C. Quel doit être l’épaisseur de cette isolation ?
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Le coefficient de transmission surfacique d’une paroi U :
Le coefficient U ou anciennement K indique l’importance de la transmission de chaleur par
m² pour 1°C de différence entre les ambiances limitant les faces de la paroi dans les
conditions normales.
U est l’inverse de la résistance thermique, U s’exprime en W/m²k.
est la résistance thermique des âmes d’air.
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Résistance thermique des couches

d’air non aérées :
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Exercice 4 :
Calculer le coefficient de transmission surfacique U pour les deux parois, commenter.
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Exercice 5 :
Calculer le coefficient de transmission surfacique U pour les deux parois, λ=1,15 W·m-1· °C -1.
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II. Calcul des déperditions thermique selon le RTCM
Le Règlement Thermique de Construction au Maroc
(RTCM) fixe les niveaux de performance pour les
composantes de l’enveloppe du bâtiment selon deux
approches : performancielle et prescriptive. Ces
niveaux de performance dépendent du type de bâtiment
concerné mais également du zonage climatique établi.
La carte du zonage final comprend six zones

climatiques pour une application facile et efficace du
nouveau règlement.
Ces zones, circonscrites en respectant les limites

administratives, sont représentées climatiquement par
les villes suivantes :
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Calcul du taux global des baies vitrées TGBV:
Le TGBV des espaces chauffés et/ou refroidis d’un bâtiment est défini par le rapport
entre la surface totale de leurs baies vitrées et la surface totale brute de l’ensemble de leurs
murs extérieurs :
Dans le cas où le TGBV est inférieur à 45% de la surface des murs extérieurs, les deux
approches performancielle et perspective sont applicables. L'approche prescriptive ne
s'applique pas dans le cas où le TGBV est supérieur à 45% de la surface des murs
extérieurs.
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Approche globale dite performancielle :
Les spécifications sont exprimées en termes d’exigences minimales en besoins spécifiques

annuels de l’énergie électrique de chauffage et de climatisation, par rapport à des
températures intérieures de référence (20 °C pour le chauffage et 26 °C pour la
climatisation).
Toutefois, la vérification de ces spécifications nécessite le recours à un outil de

simulation. Un logiciel de simulation simplifié sera développé et mis gratuitement à la
disposition des utilisateurs.
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Les besoins énergétiques spécifiques annuels du bâtiment liés au confort thermique

(BECTh) sont déterminés selon la formule suivante :
Avec :
- BECTh : besoins énergétiques annuels liés au confort thermique d'un bâtiment exprimés en
kWh/(m2.an) ;
- BECh : Besoins énergétiques annuels pour le chauffage exprimés en kWh/an et calculés sur la
période d'hiver pour une température intérieure de base Tch=20°C ;
-BERef : Besoins énergétiques annuels pour le refroidissement exprimés en kWh/an et calculés sur la
période d'été pour une température intérieure de base Tref = 26°C ;
-STC : Surface totale habitable conventionnellement conditionnée exprimée en m2 et égale à la somme
des surfaces des planchers hors d'œuvre.
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Les spécifications techniques minimales des performances thermiques des bâtiments

sont fixées par le RTCM conformément à l’approche performancielle suivante :
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Approche simplifiée dite prescriptive
L'approche prescriptive consiste à fixer les spécifications techniques limites acceptables

en terme de caractéristiques thermiques des parois de l'enveloppe du bâtiment et ce, en
fonction du type de bâtiment, de la zone climatique et du taux global des baies vitrées
TGBV des espaces chauffés et/ou refroidis. Ces spécifications techniques peuvent être
calculées par des logiciels de simulation énergétique de bâtiments ou par des outils
informatiques simplifiés.
Les caractéristiques thermiques des parois de l’enveloppe d’un bâtiment correspondent

aux coefficients de transmission thermique (U) des toitures, des murs extérieurs, des
planchers sur pilotis et des baies vitrées ainsi qu’au facteur solaire équivalent (FS) des baies
vitrées et à la résistance thermique (R) des planchers sur sol plein.
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Le Facteur Solaire FS :
FS : Le facteur solaire (encore noté SHGC) est la quantité d'énergie solaire, exprimée en
pourcentage (%), que l’on retrouve derrière les baies vitrées exposées au rayonnement
solaire (sans protections solaires extérieures et intérieures).
Ce pourcentage de chaleur que l'on retrouve derrière la baie vitrée, est la résultante des
phénomènes très complexes de Transmission, d'absorption et de réflexion qui ont lieu dans
le système considéré. Le coefficient FS est donné par le fabricant des vitrages.
Il est à noter que le choix du type de vitrage devrait favoriser un coefficient de

transmission du rayonnement solaire visible le plus élevé possible pour un même coefficient
FS et ce, pour assurer au mieux l'éclairage naturel des locaux.
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Le Facteur Solaire FS :
L’orientation d’un bâtiment permettra l’optimisation de certaines stratégies passives d’efficacité

énergétique :
▪L’accès à la lumière naturelle permet la réduction de l’éclairage artificiel et le stockage de la chaleur du

soleil dans une masse thermique. Les stratégies solaires passives incluent le contrôle de la lumière et
de la chaleur du soleil pour éviter l’éblouissement et la surchauffe des espaces (ce qui augmentera la
charge de climatisation).
▪Les vents dominants peuvent être utilisés pour optimiser la ventilation naturelle/hybride d’un
bâtiment.
▪La présence d’arbres sur un site donnera des opportunités d’ombrage et de protection contre les vents.
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Calcul du Facteur Solaire équivalent FS* :
FS*: est la quantité d'énergie solaire, exprimée en pourcentage (%), que l'on retrouve derrière les baies
vitrées associées à leurs protections solaires architecturales extérieures. Pour un ensemble de baies
vitrées FS* moyen est déterminé par la formule suivante :
FSi: Facteur solaire de la baie vitrée « i » des espaces chauffés et/ou refroidis.
BVi : Surface de la baie vitrée « i » des espaces chauffés et/ou refroidis.
Fmai : Coefficient de masque architectural de la baie vitrée « i » des espaces chauffés et/ou refroidis.
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Déterminer le facteur de projection (FP) :
Le facteur de projection du dispositif d'ombrage architectural est calculé comme indiqué

dans les figures suivantes :
FP=A/B
Pour les auvents horizontaux Pour les ailettes verticales
A : Largeur du débord horizontal A : Largeur du débord vertical
du masque architectural. du masque architectural.
B : Distance entre le débord B : Distance entre le débord
horizontal du masque vertical du masque
architectural et la partie architectural et la partie
inférieure de la surface vitrée. opposée de la surface vitrée.
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Calcul du Coefficient de masque architectural Fmai :
Le coefficient de masque architectural Fmai des surfaces vitrées est calculé en fonction du facteur de
projection comme indiqué dans les tableaux suivants :
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Lorsqu'un auvent et des ailettes verticales sont utilisés simultanément, les facteurs de
projection FP pour l'auvent et pour les ailettes doivent être calculés séparément et les
coefficients de masque architecturaux Final correspondants doivent être déterminés d'après
les tableaux précédents. Ensuite, on retient le coefficient de masque Fmai le plus petit
correspondant aux ailettes verticales ou à l'auvent.
=> Les spécifications techniques limites des caractéristiques thermiques de l'enveloppe des
bâtiments résidentiels sont fixées par le RCTM conformément à l'approche prescriptive comme
suit :
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III. L’isolation thermique
L’isolation thermique permet à la fois de réduire vos consommations d’énergie de chauffage

et / ou de climatisation et d’accroître le confort à l’intérieur du bâtiment .
La consommation d’énergie d’un bâtiment dépend de nombreux paramètres. Les principaux

sont la volumétrie du bâtiment, son orientation, l’étanchéité à l’air et la performance
thermique des parois, la qualité de l’installation de chauffage et de ventilation hygiénique.
Mais ce n’est pas tout : l’isolation est également bénéfique pour l’environnement car, en
réduisant les consommations, elle permet de préserver les ressources énergétiques et de
limiter les émissions de gaz à effet de serre.
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Le caractère isolant d’une paroi

dépend de l’épaisseur et de la nature des
matériaux mis en œuvre.
Pour maintenir les caractéristiques

d'isolation, il faut que l'air emprisonné
reste le plus sec possible et éviter à tout
prix les phénomènes de condensation
dans la masse de l'isolant car, la
conductivité augmente très vite avec
l’humidité.
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Exemple :
Si on remplit 40% des pores de la mousse de polyuréthanne avec de l'eau, la conductivité

thermique  augmente de 150%.
Si on double la quantité d'eau contenue dans le béton cellulaire (de 0,02 à 0,04
kgeau/kgbéton), la conductivité thermique  augmente de 50%.
D'où l'importance des pare-vapeurs qui limitent considérablement la migration de vapeur

d'eau dans les murs extérieurs.
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Les critères des isolants thermiques :
• Les isolants utilisés en toiture doivent être peu compressibles et stables dimensionnellement
pour ne pas engendrer d’efforts dans l'étanchéité due aux dilatations.
• Leur comportement vis à vis de l'eau, de la vapeur d'eau, du feu, des phénomènes
acoustiques sera aussi à considérer.
• Ils devront être faciles à poser, et compatibles avec les revêtements d'étanchéité (posés à la
flamme, par exemple).
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Classification des matériels isolants :
Produits naturels :
𝐰
Matières ( )
𝐦.𝐊
Le liège 0.03-0.05
Paille et déchet de bois aggloméré 0.044-0.053
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𝐰
Produits minéraux : Matières (
𝐦.𝐊
) Caractéristiques
Excellente résistance à la compression répartie ;

Excellent comportement à l’eau ;
Verre Produit cassant à manipuler avec soin ;
0.044
cellulaire Bonne compatibilité avec les revêtements d'étanchéité collés à chaud;
Emploi optimal en isolation des toitures de bâtiments à forte
hygrométrie (piscine, papeterie...).
Fabriquée à partir de roches volcaniques,

caractérisée par une meilleure résistance au feu que la laine de verre.
Faible résistance à la compression, emploi limité aux toitures
Laine de
0.037 inaccessibles.
roche
Bonne compatibilité avec tout revêtement d'étanchéité. Excellente
tenue au feu.
Emploi optimal sur toiture acier.
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𝐰
Matières plastiques : Matières ( ) Caractéristiques
𝐦.𝐊
Assez bonne résistance à la compression et bon comportement à

l’humidité.
Très léger, il est facile à poser et à découper
Polystyrène 0.03- Variations dimensionnelles importantes.
expansé 0.045 Il n'accepte aucun revêtement adhérent collé au bitume chaud ou à la
flamme.
Mauvaise tenue au feu excluant son emploi sur bac acier.
Emploi optimal en isolation par l'intérieur ou en vêture.
Un des meilleurs pouvoirs isolants.
Assez bonne résistance à la compression et bon comportement à
Mousse de 0.024- l'humidité.
polyuréthanne 0.029 Très léger, il est facile à poser et à découper.
L'emploi le plus important est en support d'étanchéité indépendant
sous protection lourde.
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Matières plastiques : 𝐰
Matières ( ) Caractéristiques
𝐦.𝐊
PVC
Définition : Résines thermoplastiques avec petites cellules vides
expansé ou 0.03
occlus.
cellulaire
Un meilleur pouvoir isolant.

Bonne résistance à la compression et faible comportement à l'humidité
Très léger, excellente facilité de pose.
Mousse Inférieur
Variations dimensionnelles moyennes.
Résole à 0.022
Offre une bonne compatibilité avec les revêtements d'étanchéité, la
seule mousse organique comparable aux isolants minéraux sur le plan
de la tenue au feu.
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Matières en béton :
𝐰
Matières ( ) Caractéristiques
𝐦.𝐊
Ils sont obtenus par dégagement de gaz dans le

Bétons mélange, ce qui crée de petits pores au cours de la
0.08-0.3
cellulaires prise du béton. La réaction peut se faire à froid où
à chaud (en autoclave) pour l'accélérer.
Ponce : 0.145
Bétons légers Argile expansé : 0.2 à 0.7
Pouzzolane : 0.25
Briques De nombreuses petites alvéoles
creuses multi sont séparées par les parois de
alvéolaires terres cuites.
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Isolation des fenêtres :
La qualité de la fenêtre :
Les fenêtres modernes sont toutes munies de garnitures

d’étanchéité qui leur confèrent d’excellentes performances en
termes de perméabilité à l’air et d’étanchéité à l’eau.
Des solutions performantes existent en menuiseries bois,

PVC, et aluminium à rupture de pont thermique. Les
menuiseries en aluminium sans rupture de pont thermique
sont à proscrire en raison de la forte conductivité thermique de
ce matériau (source de déperditions thermiques et d’inconfort).
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La qualité de la fenêtre :
Afin d’apporter toutes garanties à l’utilisateur et de ne

pas provoquer de désordres dans la maçonnerie, il est
conseillé de faire appel à une entreprise qualifiée.
L’amélioration de l’étanchéité à l’air d’un logement

permet de supprimer les courants d’air mais nécessite la
mise en place d’une ventilation contrôlée, capable de
faire « respirer » le logement.
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La qualité du vitrage :
Le double vitrage classique (deux verres emprisonnant

une lame d’air) est plus performant que le simple vitrage :
▪Il réduit l’effet de paroi froide ;
▪Il diminue les condensations et les déperditions

thermiques à travers les fenêtres.
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La qualité du vitrage :
Le double Vitrage à Isolation Renforcée (VIR) constitue la nouvelle génération de doubles vitrages. Une
fine couche transparente peu émissive (généralement à base d’argent) est déposée sur une des faces du
verre (coté lame d’air). Cette couche agit comme un bouclier invisible pour empêcher en hiver la chaleur
intérieure de fuir à l’extérieur. Le double Vitrage à Isolation Renforcée (VIR) a un pouvoir isolant deux à
trois fois supérieur à celui d’un double vitrage ordinaire, et plus de quatre fois supérieur à celui d’un
vitrage simple.
Il peut permettre des économies de chauffage de l’ordre de 10 % et améliore fortement les conditions de
confort. En effet, il fait disparaître l’effet de paroi froide.
Associé à un système de gestion des apports solaires (occultation extérieure), il peut contribuer à limiter
les effets de surchauffe en été.
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IV. Les ponts thermique
Définition :
Les ponts thermiques sont des défauts dans l’enveloppe

isolante, responsables de problème d’inconfort, de
consommations supplémentaires et de dégradations dans
le bâtiment.
La thermographie à l’infrarouge est un outil de

diagnostique qui permet de visualiser les températures de
surface de l’enveloppe d’un bâtiment et d’en connaitre les
points faible.
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Les ponts thermiques linéaires les plus courants et connus

sont aux liaisons :
- d’un plancher bas et d’un mur extérieur ;
- d’un plancher intermédiaire et d’un mur extérieur ;
- d’un mur de refend et d’un mur extérieur (dans ce cas, le
linéique est la hauteur du mur) ;
- d’une poutre de refend et d’un plancher bas ou d’un
plancher haut.
Les moins connus sont :

- en pourtour de menuiseries ;
- aux seuils de portes ou de portes-fenêtres ;
- à la liaison d’un plancher haut et d’un mur pignon.
21/12/2023 66
Les déperditions linéiques s’expriment par la formule :
φ = L.ψ (en W/K)
L : est la longueur de paroi considérée (périmètre, côté, hauteur) ;

ψ : est le coefficient de déperditions linéique exprimé en W/(m.K).
Les ponts thermiques provoquent non seulement des

déperditions de chaleur, mais refroidissent aussi plus
rapidement l’air chaud de la maison qui entre en contact avec
ces surfaces froides. De la condensation se forme alors, ce qui
favorise l’apparition de mauvaises odeurs et de moisissures.
21/12/2023 67
Condensation : est le passage de l’état gazeux à l’état liquide,

appelé aussi la liquéfaction, cet transition se fait de façon
isotherme càd à température constante.
La quantité de chaleur consommée pour réaliser cet

transition est :
Q = mL
Où : L est la chaleur latente (J/kg ou kcal/kg)
Remarque : On ne considère ici que les changements d’états

liés aux transitions de phase.
21/12/2023 68
L’humidité de l’air constitue un facteur de non confort pour

l’occupant et la source. De nombreux problèmes pathologiques dans le
bâtiment à cause de la condensation qu’elle engendre. L’eau de la
condensation provoque une diminution des performances de
l’enveloppe :
- dégradation des matériaux ;

- augmentation de la conductivité thermique ;
- gel ;
- etc…
Remarques :
- Il n’existe pas de solution unique pour l’ensemble de ces problèmes ;
- Le point de rosée correspond à la température à partir de laquelle
l’air ambiant se condense.
21/12/2023 69
Liaison entre un mur en pierre et un plancher bas sur terre-plein :
Problème :
Un soubassement
en béton.
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Liaison entre un mur en pierre et un plancher bas sur terre-plein :
Solution :
Ce pont thermique peut être
réduit par l’utilisation d’une
chape flottante sur isolant.
Le pont thermique est ainsi
traité par la continuité de
l’isolation entre le mur et le
plancher.
On a passer de
ψ=0,78 W/(m.K) à ψ=0,10 W/(m.K)
21/12/2023 71
Liaison entre un mur en pierre et un plancher bas sur vide :
Problème :
Un plancher bas à
entrevous isolants.
21/12/2023 72
Liaison entre un mur en pierre et un plancher bas sur vide :
Solution :
Il s’avère que le pont thermique
ci-dessus peut être réduit
efficacement par l’utilisation
d’une chape flottante sur isolant.
Le pont thermique est ici traité
par la continuité de l’isolation
entre le mur et le plancher.
On a passer de
ψ=0,30 W/(m.K) à ψ=0,06 W/(m.K)
21/12/2023 73
Liaison entre un mur en pierre et un refend :
Problème :
Un refend en pierre
ou en maçonnerie
courante.
21/12/2023 74
Liaison entre un mur en pierre et un refend :
Solution :
Ce pont thermique peut être
traité par l’ajout d’un isolant
thermique disposé entre le
refend et le mur.
On a passer de
ψ=0,41 W/(m.K) à ψ=0,08 W/(m.K)
21/12/2023 75
V. La construction passive
Une construction passive est une construction qui utilise
peu d'énergie pour demeurer confortable, à longueur
d'année. Sa structure permet de maximiser le rayonnement
solaire, qui réchauffe les objets, les planchers, les murs, ce
qui permet de réduire les besoins de chauffage en hiver.
Pour réussir la conception d’une construction passive il

est impératif de respecter un ensemble de principe :
21/12/2023 76
1- Des parois opaques bien isolées :
Les dalles de sol, les murs et les

toitures doivent être optimiser pour
éviter les dépitions thermiques, la
conductivité thermique de l’ensemble
des parois de la construction doit être
inferieur a 0.15w/m2K ;
21/12/2023 77
2- Absence des ponts thermiques entre les différents éléments de la construction :
Les ponts thermiques sont des sources importantes

de perte thermique, c’est souvent sur les ponts
thermiques qu’il y a le plus grand travail à faire et
donc les plus grandes difficultés en conception.
Il est impératif d’identifier tous les ponts thermiques

de la construction, les calculer et de vérifier qu’il ne
dégrade pas la performance de la maison ; la
conductivité linéique des ponts thermiques d’une
construction passive doit être inférieur à 0.01w/m.K.
21/12/2023 78
3- Des menuiseries performantes bien orientée et correctement posées :
Les menuiseries sont des composant essentiels de la performance d’une construction

passive, ils sont à la fois une source de perte (pont thermique), le vert est un matériau
très conducteur et ils sont sur tout la source principale en énergie qui maximise les
apports solaires puisqu’ils sont transparents.
- il doivent être correctement orienté et assurent une conductivité thermique inférieure à

0.80w/m2K ;
- l’indice de transmission des vitres doit assurer une bonne transition d’énergie ;
- il doivent être correctement poser pour exploiter les performances souhaitées.
21/12/2023 79
4- Une très bonne étanchéité à l’air :
L’étanchéité à l'air, ou perméabilité à l'air, est considérée

comme une des principales sources de déperditions
thermiques, pour les construction normale la perméabilité à
l'air maximale ne doit pas dépasser 0,6 m³/(m².h). Pour une
maison passive, l'exigence est trois fois supérieure, le débit de
fuites doit être inférieur à 0,2 m³/h/m². Dans les deux cas,
cette perméabilité à l'air est contrôlée par un test
d'infiltrométrie qui permet d'identifier et de quantifier les
fuites d'air parasites dans un bâtiment. D’où l’importance de
pare-vapeur et la qualité de la mise en œuvre de l’étanchéité
de toutes les jonctions des différents éléments de la
construction.
21/12/2023 80
5- Une ventilation double flux performante :
La ventilation double flux est un système qui permet à la fois d’extraire l’air vicié du
logement et de lui souffler de l’air frais. Son principe est basé sur l’utilisation d’un échangeur
qui récupère la chaleur de l’air expulsé afin de réchauffer l’air entrant avant de le distribuer
dans les pièces. Grâce à ce fonctionnement, l’air entrant est donc proposé à une température
un peu plus haute et permet alors de faire des économies d’énergie en termes de
consommation pour le chauffage.
Côté fonctionnement, la ventilation double flux opère en plusieurs étapes :
-Extraction de l’air vicié ;

-Récupération des calories afin de réchauffer l’air dit “frais” ;
-Filtration (enlevant au passage les poussières, pollens et autres allergènes) et soufflage de
l’air au sein du logement.
21/12/2023 81

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Thermique

I. Notions de la thermique du bâtiment ;

II. Calcul thermique selon le RTCM ;

III. L’isolation thermique ;

IV. Les ponts thermique ;

Déperditions à travers l’enveloppe du bâtiment :

Les déperditions à travers l’enveloppe du bâtiment se

Il est donc important d’en tenir compte à chaque instant de

- Deux corps en contact ayant des températures différentes.

- Pas de déplacement de matière.

- Présent dans les solides, liquides et gaz, mais surtout

➢φ : Densité du courant thermique W·m-2;

➢𝛌 : Conductivité thermique W·m-1·K-1;

Remarque : Plus le matériau est isolant moins il y a de conduction.

Le coefficient de conductivité est le flux de chaleur par m²,

La conductivité thermique (lambda), qui dépend de la température,

La convection : Ce mécanisme de transfert de chaleur est propre aux fluides

Au contact d’un élément chaud, le fluide se met en

La Loi de la Convection (1701) : Loi de Newton

h : Coefficient de transfert de chaleur[W/(m2.°C) ou W/(m2.K)]

Ts : Température de la surface (du solide) [K ou °C]

Tf : Température loin de la surface (du fluide) [K ou °C]

Remarque : Plus l’air est immobile moins il y a de convection

Ce mode de transfert ne nécessite pas de support matériel.

Il peut se produire dans le vide.

Remarque : Plus l’émissivité du matériau est faible moins il

Où, σ =5.669 x 10-8 W/(m2.K4)

Le flux thermique est la quantité d’énergie ou de chaleur

Flux surfacique (par m²) : Déperditions surfaciques :  [W/m²] 𝑒

λ est grand pour les CONDUCTEURS

La résistance thermique d’un matériau exprime sa résistance au passage de la chaleur.

Φ= h𝑖 S (𝑇𝑓1 - 𝑇1) Transfert de chaleur par convection entre le fluide 1 et

On a donc : Par sommation des équations précédentes partie à partie, on trouve :

Remarque : Coefficient d'échange superficiel intérieur par convection et rayonnement

Nous pouvons calculer la résistance thermique R équivalente du mur avec la longueur

La figure ci-dessous représente la coupe transversale d'une paroi

Indices Conductivités thermiques en (W.m-1 .K-1) Epaisseurs en (cm)

U est l’inverse de la résistance thermique, U s’exprime en W/m²k.

est la résistance thermique des âmes d’air.

Résistance thermique des couches

Calculer le coefficient de transmission surfacique U pour les deux parois, commenter.

La carte du zonage final comprend six zones

Ces zones, circonscrites en respectant les limites

Calcul du taux global des baies vitrées TGBV:

Approche globale dite performancielle :

Les spécifications sont exprimées en termes d’exigences minimales en besoins spécifiques

Toutefois, la vérification de ces spécifications nécessite le recours à un outil de

Les besoins énergétiques spécifiques annuels du bâtiment liés au confort thermique

Approche globale dite performancielle :

Les spécifications techniques minimales des performances thermiques des bâtiments

Approche simplifiée dite prescriptive

L'approche prescriptive consiste à fixer les spécifications techniques limites acceptables

Les caractéristiques thermiques des parois de l’enveloppe d’un bâtiment correspondent

Approche simplifiée dite prescriptive

Il est à noter que le choix du type de vitrage devrait favoriser un coefficient de

Approche simplifiée dite prescriptive

L’orientation d’un bâtiment permettra l’optimisation de certaines stratégies passives d’efficacité

▪L’accès à la lumière naturelle permet la réduction de l’éclairage artificiel et le stockage de la chaleur du

Approche simplifiée dite prescriptive

Calcul du Facteur Solaire équivalent FS* :

BVi : Surface de la baie vitrée « i » des espaces chauffés et/ou refroidis.

Approche simplifiée dite prescriptive

Déterminer le facteur de projection (FP) :