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Les matériaux lourds de la construction tels que béton, brique, pierre, etc.
ont une grande capacité à stocker de la chaleur. Le rayonnement solaire irradiant
une paroi de brique ou de béton est, en partie, absorbé par celui-ci, transformé en
chaleur et accumulé en son sein. Cette paroi peut aussi prendre de la chaleur à de
l'air plus chaud qu'elle.
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une inertie d’absorption (capacité à stocker la chaleur du local dans les parois
internes ou périphériques).
2.2 Enjeux
Il est à noter que tous deux ont un impact immédiat sur l’Environnement,
puisque réduire les consommations implique nécessairement une diminution de la
facture énergétique.
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La Capacité thermique
La diffusivité thermique
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La vitesse de l’onde
L’effusivité thermique
Plus l’effusivité est grande, plus la chaleur interne à la pièce sera absorbée
rapidement par le mur, et donc, plus l’élévation de température dans le local sera
limité. On privilégiera les matériaux ayant une grande effusivité. Elle est donnée
par la formule suivante et s’exprime en J/°C.m2.s1/2 :
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La surface d'échange
La ventilation nocturne.
Mettre un bâtiment à forte inertie entre les mains des hommes implique
nécessairement une obligation pour eux d'apprendre à s'en servir. Non pas que
cela soit contraignant, mais il faut simplement changer les habitudes.
La réduction des apports solaires est une priorité quelle que soit l’inertie du
bâtiment considéré. Pour les locaux à occupation permanente ou diurne, les
inerties fortes sont d’autant plus nécessaires que les protections solaires sont
incomplètes.
Le climat
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Tout matériau, placé dans une ambiance dont la température est peu
différente de la sienne, se refroidit ou se réchauffe lentement et produit une courbe
d'évolution presque linéaire et plate.
Lors d'évolutions plus rapides des températures et des flux échangés, les
courbes d'évolutions obtenues sont sensiblement différentes et en fonction de la
rapidité deviennent plus pentues pour se déformer et devenir des sinusoïdes.
Notons que, s'il fallait représenter exactement les phénomènes en cause, on devrait
tenir compte de ce qui se passe des deux côtés du mur - le côté soumis à l'action
d'un flux thermique, ou d'une évolution imposée, et l'autre baignant dans une
ambiance stable ou évolutive. Situation complexe à modéliser.
Du coefficient d'échange h
De la surface d'échange S
De sa capacité thermique Cρ V ou MC
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En thermique les températures et flux peuvent varier tous deux de manières très
différentes :
Il résulte deux schémas types que l'on peut combiner entre eux.
On peut admettre que les températures à l'intérieur des volumes considérés et des
structures sont uniformes et que c'est tout le volume concerné qui varie en
température φ = λ (dT / dx).
• Ensoleillement important
Les apports solaires directs à travers les baies vitrées peuvent atteindre des
valeurs importantes. Combinés à l'ensoleillement de certains murs cet effet peut
annuler les déperditions.
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Dans une première phase, on peut considérer que la paroi est soumise à une
densité de flux constante et qu'elle se comporte comme un mur semi-infini. La
température à l'intérieur de la paroi varie beaucoup avec la profondeur x et
dépend de la diffusivité a et on observe que la température de la face soumise au
rayonnement varie très rapidement avec le temps. Ainsi certains lieux ont des
températures radiantes élevées. Le flux perdu dans l'ambiance augmente la
température de l'air.
La densité de flux que ces parois non exposées sont capables d'absorber est
directement caractérisée par l'effusivité b et indirectement par la surface S.
L’inconfort par surchauffe est d'autant plus important que l'effusivité est
faible et que la surface d'échange est faible.
À confort et perte thermique respectivement identique, il y a d'autant plus
d'accumulation de chaleur passive et donc de restitution décalée que
l'effusivité des parois est grande.
Dans le cas d'un espace sans entrée d'énergie solaire par les vitrages et sans
production interne de chaleur soumis à une variation sinusoïdale de température
extérieure, la température moyenne intérieure est égale à la température moyenne
extérieure, et la température instantanée est pratiquement égale à la température
de surfaces intérieures de l'enveloppe.
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6. Inertie et Isolation
Ces deux concepts sont parfois opposés : une isolation intérieure posée sur
un mur réduit presque totalement l’inertie de ce mur. Des doublages de murs en
bois, de revêtements de sols épais et isolants (tapis, moquette épaisse) seront
également néfastes pour l’inertie thermique.
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• soit aussi dans un élément voisin dont la résistance mécanique est plus faible.
Un toit plat sans isolation thermique est déjà fortement sollicité par les
variations de la température en sa partie supérieure. Les tensions thermiques sont
cependant tempérées par la chaleur provenant de l'intérieur du bâtiment.
Si la toiture est isolée, et que l'isolant est correctement placé sur la face
extérieure de la toiture (toiture chaude ou toiture inversée), celle-ci bénéficie de la
stabilité de température intérieure du bâtiment. Les contraintes thermiques
deviennent alors négligeables. Par contre, si l'isolant est placé sous la face
intérieure de la toiture, les variations thermiques sont augmentée, et le support ou
le béton de pente subissent donc des chocs thermiques importants et peuvent se
fissurer. Ils peuvent également entraîner des désordres dans les parois latérales
contiguës et dans la membrane d'étanchéité.
Les ponts thermiques sont des points faibles dans l'isolation thermique de
l'enveloppe du bâtiment. A ces endroits, quand il fait très frais, la température
superficielle de l'enveloppe est plus basse que celle des surfaces environnantes.
Contraintes constructives ;
Contraintes géométriques ;
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Dans le cas d'un bâtiment bien isolé, les ponts thermiques peuvent entraîner
des déperditions proportionnellement très importantes par rapport aux
déperditions totales. En outre, si on ne tient pas compte des déperditions dues aux
ponts thermiques, l'installation de climatisation peut être sous-dimensionnée.
C'est surtout le cas lorsque le bâtiment est très bien isolé et lorsque les
installations de climatisation sont dimensionnées de façon optimale.
8.4 Inconfort sur le plan de l'hygiène provoqué par les ponts thermiques
Du point de vue hygiénique et confort les moisissures doivent donc être évitées.
9. Facteur solaire
9.1 Définition
Principe énergétique
Lorsque le rayonnement solaire est intercepté par une paroi, une partie de
l'énergie incidente est directement réfléchie (RE) vers l'extérieur, une partie est
directement transmise vers l'intérieur (TEdirect) et une partie est absorbée (AE)
par le matériau. Ce dernier s'échauffant, cette énergie sera réémise d'une part vers
l'extérieur et d'autre part vers l'intérieur. Exemple: le facteur solaire d'un simple
vitrage = 0,86.
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