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EPIGRAPHE

« Celui qui agit d’une main lâche s’appauvrit, Mais la main des diligents
enrichit ».

(Proverbes 10 : 4)

MUKENDI SAMBOMBO Mike


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DEDICACE

Je dédie ce mémoire,

A mes parents MUKENDI KAMWANYA Rosine, MUKENDI Crispin, LUKUSA Paul


Martin, MISHIKA Wivine et MUKENDI Judith pour leurs Sacrifices, leur
encouragement continu et leur Dévouement inconditionnel.

A mes chers frères et sœurs : Aurelie BAJANA, Ariane KAMWANYA, Mc lorry BIUMA,
Iris MISHIKA, Dann BIANGULA, Olivier MUKENDI, Emmanuela MUKENDI, Danella
MUKENDI et Arsene TSHIBINGU.

A tous ceux qui m’ont aidé et encouragé de près ou de loin.

A tous ceux qui m’aiment et j’aime.

MUKENDI SAMBOMBO Mike


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REMERCIEMENTS

Nous remercions l’Eternel notre Dieu pour la protection, l’intelligence et la sagesse.

Ce travail de fin du premier cycle est le fruit d’une longue persévérance de plusieurs
années de souffrances et des sacrifices que nous avons passées pour obtenir le grade
académique d’ingénieur en télécommunication à l’institut supérieur de techniques
Appliquées (ISTA/NDOLO) à Kinshasa.

Nous remercions tous les enseignants et corps administratifs de l’ISTA qu’ils trouvent
ici notre gratitude pour avoir contribué à notre formation intellectuelle et morale.

Nous remercions de vive voix, Monsieur le professeur Docteur PASI BENGI MASATA
pour avoir accepté la direction de ce mémoire.

Nos remerciements s’adressent également à notre co-directeur monsieur l’assistant


MOKE Emmanuel ainsi qu’à l’ingénieur BELANGA Gervin, qui malgré leurs multiples
Occupations à bien vouloir codiriger ce travail. Leur rigueur, leur patience, l’esprit de
précision et de critique pertinent nous a profondément servi à la réalisation de cet
ouvrage.

A mes collègues compagnons de lutte : Fabrice MUHUSA, Jonathan MUKENDI,


Mechack MAKONGA, Joël KANYAMA et Ali MONGA.

Nos remerciements vont à l’égard de nos cousins et neveux pour tous les biens faits,
nous citons ici : Alex TSHIBINGU, Greta TSHISUAKA, Jessica MUKENDI, Lauchristia
MUKENDI, Lauriana MUKENDI, Deborah MUKENDI, Nadine NGALULA, Pamela
LUSAMBA, Papa Jojo MUKENDI et maman Mathy.

Finalement nous ne manquerons pas de remercier tous ceux qui n'ont épargné aucun
effort, de près ou de loin, pour nous permettre d'accomplir ce travail.

A tous mes amis et connaissances, spécialement : Christopher LUKUNGA, Grace


BOLAMBA et Grace MATANDA.

MUKENDI SAMBOMBO Mike


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LISTE DES ABREVIATIONS


ATSC : Advanced Télévision Système Commuttee
BIS : Bande Intermédiaire Satellite
CATV : Community Antenna Television
COFDM : Coded Orthogonal Frequency Division Multiplexing
DAB : Digital Audio Broadcasting
DFE : Decision Feedback Egalizer
DMT : Discrete Multi Tone
DVB : Digital Vidéo Broadcasting
DVB-C : Digital Video Broadcasting Cable
DVB-C : Digital Vidéo Broadcasting-Câble
DVB-S : Digital Video Broadcasting Satellite
DVB-T : Digital Video Broadcasting Terrestrial
DVB-T2 : Digital VidéoBroadcasting – Terrestrial °
FH : Faisceau hertzien
FTP : full time processing
GI : Guard Interval
HD : Haute Définition
HF : Haute Fréquence
LNB : Low Noise Block converter
MPEG :Moving Picture Expert Groupe
MTC : Multi-Tone Channel
NTSC : National Television Standard Committee
OFDM : Orthogonal Frequency Division Multiplex
OFDMA : Orthogonal Frequency-Division Multiple Access
QPSK : Quaternary Phase Shift Keying
SDTV : Standard Définition Television
SECAM : Séquentiel Couleur à Mémoire
SPTS : Sigle Program Stream
TNS : Television Numerique parSatellite
TNT : Télévision Numérique Terrestre
TV : Television
TVCF : télévisionen circuit fermé
TVHD : Télévision Haute Définition
UHF : Ultra High Frequency
VHF : Very High Frequency
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LISTE DES FIGURES

Figure I.1 : Émetteur TNT


Figure I.2 : Forme du signal binaire
Figure I.3 : Les différentes étapes du réseau de la TNT
Figure I.4 : Télévision numérique terrestre : TNT
Figure I.5 : Spectre de dividende numérique
Figure I.6 : Le réseau mono-fréquence (SFN)
Figure I.7 : Le réseau multifréquence (MFN)
Figure I.8 : Caractéristique de la Migration de la TAT vers la TNT (DVB-T)
Figure I.9 : Modulation OFDM
Figure I.10 : Spectre de modulation OFDM
Figure I.11 : Occupation de canal TNT et TAT
Figure I.12: Transmission terrestre (DVB-T)
Figure I.13 : Synoptique de la Norme DVB-T2
Figure II.1 : Antenne d’émission TNT
Figure II.2 : Décodeur TNT
Figure II.3 : Modem TNT
Figure II.4 : Adaptateur TNT
Figure II.5 : Télévision portatif TNT
Figure II.6 : Téléviseur équipé d’un décodeur TNT.
Figure II.7 : Connexion privée de télédistribution
Figure II.8 : Réseau de distribution via le satellite.
Figure II.9 : Réflecteur parabolique et la Tête de réception ou LNB
Figure II.10 : décodeur DVB-S.
Figure III.1 structure d’un réseau télédistribution
Figure III.2 : Principe fonctionnel d’un réseau de télédistribution.
Figure III.3 : Réseau de distribution via le câble.
Figure III.4 : Réseau de distribution via IPTV
Figure III.5 : Connexion privée de télédistribution
Figure III.6 : Connexion d’entreprise
Figure III.7 : Réseau de distribution TNT
Figure III.8 : Télévision mobile
Figure III.9 : Antenne parabolique VSAT
Figure III.10 : BUC et LNB
Figure III.11 : Modem
Figure III.12a : Montage câble coaxial sur connecteur F
Figure III.12b : Montage câble coaxial sur connecteur
Figure III.13 : Répartiteur
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Figure III.14 : Antenne de réception


Figure III.15 : Equipement de liaison
Figure IV.1 : Vue aérienne du site par le logiciel Google MAPS.
Figure IV.2 : Plan architectural de SAVANA Hôtel
Figure IV.3 : Présentation de vue en coupe de SAVANA Hôtel
Figure IV.4 : vue intérieure de la salle de gymnase
Figure IV.5 : Poste téléviseur dans une chambre.
Figure IV.6 : Antenne parabolique avec tête quattro
Figure IV.7: Antenne VHF/UHF
Figure IV.8 : LNB Quattro
Figure IV.9 : Décodeur HD
Figure IV.10 : Multi-Switch
Figure IV.11 : Modulateur UHF/VHF à double entré
Figure IV.12 : Amplificateur VHF/ UHF.
Figure IV.13 : Coupleur
Figure IV.14 : Multiplexeur
Figure IV.15 : Poste téléviseur
Figure IV.16 : Câble coaxial
Figure IV.17 : Différents connecteurs
Figure IV.18 : Coordonnées géographiques : Latitude et longitude.
Figure IV.19 : Schéma général de l’implantation du réseau de télédistribution.
Figure IV.20 : Programmation d’un poste téléviseur
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INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE

Le tout numérique étant une réalité internationale. La TNT, a enrichit l'offre télévisuelle
et a diversifié le programme. La transition vers la télévision numérique, d’une part,
apporte une meilleure qualité des images et du son grâce à la puissance des techniques
de codage numérique, un large choix de chaînes par l’utilisation des multiplex et une
bonne qualité de réception.

D’autre part, son implémentation permet de libérer les plages de fréquences occupées
par la télévision analogique où une seule bande de fréquences est allouée pour la
diffusion d’une seule chaîne, cet effet permet aux autres services de la
télécommunication de se développer.

La télédistribution des chaines de télévision est un progrès non seulement technique


dans le monde des médias, mais aussi avantageux.

Cependant, SAVANA Hôtel est un Hôtel de Luxe construit dans le standing


international situant dans la commune de la NSELE. Cette Hôtel dispose plusieurs
chambres.

Les passagers de ladite hôtel éprouvent d’énormes difficultés de suivre en direct les
programmes télévisés diffusés par les chaînes étrangères. Les résidant ont
indispensablement besoin d’une architecture réseau permettant de recevoir des
programmes télévisés sans affaiblissement des signaux afin d’établir des
communications viables, rapides et sécurisées.

La question posé est de savoir, est-ce que serait-il possible de mettre en place un système
qui permettra à chaque client de bénéficier des programmes télévisés diffusés par les
chaînes locales et étrangères à partir de sa chambre ? Quel système pourrait-on utiliser
pour assurer une meilleure fiabilité du réseau ?

2. HYPOTHESE DU TRAVAIL

Dans ce travail, nous proposons un réseau CATV de télédistribution pour desservir en


programmes TV des chaines locales et étrangères dans le bâtiment de l’hôtel. C’est dans
cette optique que nous proposons l’implantation d’un réseau de télédistribution par câble
dans cet Hôtel avec un système de réception par faisceaux hertziens et par satellite.

3. OBJECTIF

Notre travail porte sur la mise en place d’un réseau CATV de télédistribution pour la
desserte des programmes TV des chaines locales et étrangères avec un seul système de
réception par faisceaux hertziens et par satellite. Afin de proposer des solutions
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techniques et matérielles permettant d’améliorer la qualité du service de télévision dans


l’hôtel SAVANA et mettre en place un document de référence.

4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

Pour élaborer ce mémoire, nous avons utilisé la méthode descriptive ayant consisté à
décrire la technique de télédistribution et la méthode déductive qui consisté à déduire
comment implanter le réseau de télédistribution des programmes TV locaux et étrangers
au sein de l’Hôtel SAVANA.

La recherche documentaire nous a permis de récolter les informations dans les ouvrages
relatifs à notre sujet.

Aussi, les informations recueillies auprès des spécialistes œuvrant dans le secteur des
télécommunications et la consultation des sites Internet ont été d’un apport considérable.

5. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion générales, notre travail de mémoire est subdivisé


en quatre chapitres suivants :

 Chapitre I : Concept sur la télévision numérique

 Chapitre II : Système de réception TV par voie hertzienne et par satellite

 Chapitre III : La télédistribution

 Chapitre IV : Présentation de l’hôtel SAVANA et le déploiement de chaine


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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA TELEVISION NUMERIQUE

I.1. QUELQUES DEFINITIONS

I.1.1. Emetteur

Un émetteur est un dispositif d’amplification qui a la possibilité de transmettre un signal


ou élaborer une onde porteuse pour transmettre une information.

Un émetteur de radiodiffusion a pour rôle de produire un rayonnement contenant de


l’information à diffuser afin d’alimenter toutes les zones géographiques.

Le signal transmis par ces ondes radioélectriques peut être un programme de


radiodiffusion (radio, télévision), une télécommande, une conversation (radiodiffusion),
une liaison de données informatiques, une impulsion de télédétection radar. La figure
I.1 illustre un émetteur TNT.

Fig. I.1 : Émetteur TNT

L’émetteur TNT reçoit le signal TS modulé et multiplexé de six chaînes ayant chacune
un numéro de canal dont la fourchette est fixée entre 21 et 69 dont la diffusion s’effectue
à l’aide d’une antenne omnidirectionnelle.

I.1.2. Télévision

La télévision est un ensemble de techniques destinées à émettre et recevoir des


séquences audiovisuelles, appelées programmes (émissions, films et séquences
publicitaires).

La transmission de ces programmes peut se faire par ondes radioélectriques ou par


réseau câblé. L'appareil permettant d'afficher les programmes est un téléviseur

I.1.3. Numérique

C’est un ensemble conventionnel de chiffres et de nombres, se dit de la représentation


d’information.
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Le numérique étant l’ensemble des techniques utilisant des signaux numériques, les
nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Le numérique est alors la traduction en langage binaire, c’est-à-dire en série 0 et 1, de


différentes données tel que le son, le texte, les graphismes.

Le numérique ne connaît que deux états à l’instar d’une ampoule électrique ; soit elle
est allumée « 1 » ou éteinte « 0 » (un signal discontinu). La figure I.2 illustre la forme
du signal numérique.

Fig. I.2 : Forme du signal binaire

I.2. LA TELEVISION NUMERIQUE

La télévision numérique est un mode de diffusion terrestre de télévision dans lequel les
signaux vidéo, audio et données ont été numérisés puis orientés dans un flux unique
ensuite multiplexés avant d’être diffusés via les ondes électromagnétiques.

La télévision numérique terrestre (TNT) est une évolution technique en matière


de télédiffusion, fondée sur la diffusion de signaux de télévision numérique par un
réseau de réémetteurs hertziens terrestres. Par rapport à la télévision analogique
terrestre à laquelle elle se substitue, la télévision numérique terrestre permet de réduire
l'occupation du spectre électromagnétique grâce à l'utilisation de modulations plus
efficaces, d'obtenir une meilleure qualité d'image, ainsi que de réduire les coûts
d'exploitation pour la diffusion et la transmission une fois les coûts de mise à niveau
amortis.

La télévision numérique terrestre est à comparer à la télévision numérique reçue par


câble ou par satellite « TNS ». Dans ce dernier cas, la diffusion se fait non pas, par le
réseau des émetteurs terrestres, mais via un satellite (d'où l'utilisation des antennes
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paraboliques au lieu des antennes de télévision classique (dite râteau). La figure I.3
illustre les différentes étapes du réseau de la TNT.

Fig. I.3 : Les différentes étapes du réseau de la TNT

Les différentes étapes du réseau de la TNT sont les suivantes (figure I.4) :

 Le codage de sources MPEG qui consiste à la réduction de la ressource nécessaire


à la transmission d’un programme ;
 Le codage du canal qui consiste à l’ajout de redondance calculée et destinée à
permettre la correction d’erreurs de transmission affectée d’erreurs dues à la
transmission ;
 Le Multiplexage permet à mettre 5 à 6 programmes de télévision sur une même
fréquence ;
 La modulation OFDM, c’est une technique utilisée pour répartir le signal sur un
grand nombre de sous-porteuses orthogonales modulées individuellement à bas
débit ; La réception utilisée pour la décomposition des signaux vidéo.
 La réception pour le téléspectateur, l'intérêt majeur est la réception, via une
simple antenne râteau adaptée aux UHF, voire d'une antenne d'intérieur, des
chaînes de télévision diffusées en numérique
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Numérisation

Echantillonnag

Quantification
Chaîne 1
SPTS

de service
Codage compression
Chaii
Signal audio et vidéo analogique MPEG-2
1

Multiplex de service
Ts (Transport
e Stream) Ts (protégé)
Chaîne 2
Signal audio et vidéo analogique
Codage compression
SPTS 2

Multiplexeur
MPEG-2

Modulation
Protection

données
des
Chaîne 3
Signal audio et vidéo analogique
Codage compression
MPEG-2
SPTS 3
FHFH
Chaîne 4
EX
Signal audio et vidéo analogique Codage compression
MPEG-2
SPTS 4
Chaîne 5
Signal audio et vidéo analogique Codage compression SPTS 5
MPEG-2

Fig.I.4 : Télévision numérique terrestre : TNT

I.2.1. Qu’est ce qui est numérique dans la TNT

Pour la TNT comme pour la télévision analogique les « ondes » utilisées pour
transporter l'image sont analogiques et de façon plus générale. Ce sont d'ailleurs les
mêmes bandes de fréquences qui sont utilisées dans les 2 cas. Ce sont donc les mêmes
ondes, mais encodées différemment.

Ce qui est numérique dans la TNT, c'est l'information elle-même. Typiquement un


fichier vidéo - MPEG par exemple - est transporté par la modulation d'ondes
électromagnétiques. Le démodulateur extrait les données numériques du signal
électrique (analogique) reçu sur l'antenne.

Les données aux deux bouts de la chaîne étant numériques, on peut profiter des
traitements numériques de données :

 Compression des fichiers pour réduire leur taille (ce qui permet de mettre
plusieurs programmes dans un seul canal de fréquence) ;
 Code correcteurs d'erreurs (on ajoute quelques données à la source, le récepteur
les utilise pour détecter et corriger les erreurs introduites par le transport de
l'information), etc.
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I.2.2. Dividendes numériques

Le dividende numérique est l'ensemble des fréquences libérées suite au passage à


la télévision numérique terrestre et à l'arrêt de la télévision analogique. En effet, les
technologies de télédiffusion numériques occupent un spectre bien moins large que les
technologies analogiques. Selon les pays, le dividende numérique se situe en général
dans les bandes VHF (174 à 230 MHz) et UHF (470 à 862 MHz).

I.2.2.1. Utilisation du dividende

Comment utiliser les ressources spectrales rendues disponibles ? Chaque état peut
décider de l'affectation de cette ressource, mais souvent doit se coordonner avec d'autres
états, notamment Européens. Les usages envisagés pour l'utilisation du dividende se
divisent en deux catégories :

 Les réseaux de radiodiffusion, comme ceux de la télévision (TNT) ;


 Les réseaux de radiocommunication mobile (3G & 4G).

Nouveaux usages de radiodiffusion :

 De nouvelles chaînes de TV en définition standard (SDTV) ;


 De nouvelles chaînes de TV en haute définition (HDTV) ;
 Des services radiophoniques numériques (RNT) ;
 Des services de média à la demande (SMAD) ;
 De nouvelles chaînes de TV en 3D (3DTV) ;
 Un bouquet de chaînes de TV reçu en mobilité sur des terminaux personnels
(TMP).

Nouveaux usages de radio communication mobile :

 Internet haut débit mobile sur réseaux 3G (HSxPA) ;


 Internet très haut débit mobile sur réseaux 4G.

I.2.2.2. Fréquences en or

Les fréquences basses, celles dans la bande UHF, ont des caractéristiques physiques
de propagation radioélectrique plus robustes (moins d'atténuation) que celles des
fréquences plus hautes. Cela présente un avantage non négligeable en termes de coûts
de construction des réseaux, nécessitant un nombre plus faible d'émetteurs ou de stations
de transmission. C'est pourquoi elles sont parfois qualifiées de « fréquences en or ». Les
groupes de pression des deux « mondes », celui des télécoms et celui de l'audiovisuel,
s'affrontent donc pour que ces fréquences soient affectées par les pouvoirs publics à l'un
ou l'autre des deux usages. La figure I.5 illustre le spectre de dividende numérique.
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Fig. I.5 : Spectre de dividende numérique

Deux modes de transmission de la télévision numérique vont être employés :

 Le réseau mono-fréquence (SFN) ; un seul et même canal est utilisé par tous les
émetteurs pour couvrir le même territoire comme le montre la figure I.6.

Fig. I.6 : Le réseau mono-fréquence (SFN)

 Le réseau multifréquence (MFN) ; il s’agit du principe actuellement utilisé pour


les réseaux de diffusion de la télévision analogique. On va utiliser les canaux
adjacents. La figure I.7 en est une illustration.

Fig. I.7 : Le réseau multifréquence (MFN)


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Pour mieux comprendre la suite de ce travail, nous devons éclaircir les notions
suivantes :

 Bouquet de chaînes est un ensemble de chaînes diffusées par un opérateur


auxquels on peut accéder par un abonnement. Par extension, on parle maintenant
de « bouquet gratuit » sur la TNT.
 Multiplex désigne un groupe de plusieurs chaînes diffusées sur une même
fréquence hertzienne par les émetteurs de télévision TNT. Ce terme est associé à
la TNT. La télévision numérique nécessitant en effet moins de bande passante,
les chaînes de la TNT sont émises « par paquets » allant jusqu'à 5 ou 6 chaînes
sur un même canal. En analogique, seule une chaîne de télévision peut être
diffusée sur un canal ayant une bande passante de 8 MHz.

I.3. MIGRATION DE LA TNT EN RDC

Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et


Médias a tenu le 30 avril 2015 dernier un point de presse dans son cabinet du travail et
dans lequel il a annoncé ce qui suit : « La migration vers la TNT est confirmée le 17 juin
2015 ».

A propos de la migration vers la TNT, il a rappelé à l’attention de l’opinion nationale


que par l’arrêté interministériel [n° 002/TNT/CAB/M-CM/LMO/2015] du 25 avril 2015
portant définition des acteurs du nouveau paysage audiovisuel congolais, récupération
par l’État congolais des fréquences analogiques octroyées aux chaînes de télévision et
interdiction d’importation en RDC des récepteurs analogiques, le Gouvernement a
engagé le processus d’arrêt de la diffusion télévisuelle analogique pour le passage à la
diffusion de la Télévision Numérique Terrestre (TNT).

Cette migration de l’analogique vers le numérique interviendra effectivement le 17 juin


2015. Pour ce faire, il est demandé aux téléspectateurs de faire désormais attention
lorsqu’ils achètent un appareil récepteur TV afin qu’ils n’acquièrent que des récepteurs
numériques. Les importateurs et distributeurs de tels appareils doivent également savoir
qu’il est désormais interdit d’importer et de commercialiser en RDC des récepteurs TV
analogiques.

Mais la bonne nouvelle, c’est que ceux qui possèdent des récepteurs TV analogiques
pourront recevoir les émissions numériques moyennant un décodeur qui sera très bientôt
disponible. Il n’y a donc pas de raison de paniquer ou de penser à se débarrasser de nos
bons vieux appareils analogiques, rassure Lambert Mende. Par la suite, il a précisé que
cette décision de la migration vers la TNT n’est pas le fait de la RDC. C’est une décision
de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dont la RDC est membre et
signataire des accords auxquels elle ne peut unilatéralement se soustraire.
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Ensuite, le Gouvernement tient à rassurer nos compatriotes et invite au calme car il


s’emploie à répondre aux besoins y relatifs. Des facilités sont offertes aux opérateurs
des médias et aux usagers pour les accompagner dans cette phase s’agissant des
adaptations nécessaires pour être à jour par rapport aux équipements de production au
format numérique qu’ils doivent acquérir », explique le ministre.

I.3.1. Caractéristiques de la migration de la TAT vers la TNT (DVB-T)

La figure I.8 montre la caractéristique de la migration de la TAT vers la TNT (DVB-T).

TAT TNT (DVB-T) TAT TNT (DVB-


T2)

SD+AUX SD HD AUX

8MHz 8MHz

1 multiplex 6 chaines 1 multiplex DVB-T2


1 Un signal vidéo de télévision
avec Bande numériques + H.D + Services auxiliaires +
passante= 8MHz données auxiliaire DVB-T
=1 canal=1chaine avec les fréquences
de télévision récupérées en TAT + DVB-T2/H (Mobile) MPEG-4
analogique avec Ajout Radio (Vidéo) avec ACV ou H264
plusieurs numérique (DAB) (Audio)
fréquences qui +TV Mobile
seront libres après (Internet) avec
extinction de la compression MPEG-2
TAT. N.B ces ou H263 (Vidéo) et
fréquences seront MP3 ou Dolby 5.1
récupérées par la (Audio)
TNT (Dividende)

Fig. I.8 : Caractéristique de la Migration de la TAT vers la TNT (DVB-T)

I.4. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA TELEVISION NUMERIQUE

I.4.1. Avantages

 Une meilleure qualité de réception, qui assure une image et un son plus nets et
ouvre la possibilité d’une diffusion en haute définition ;

 Des services interactifs peuvent être fournis (HbbTV, « Bouton rouge ») ;


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 La transmission de la télévision en numérique est plus efficace en termes de


consommation d'énergie que la transmission en analogique 4 ;
 Réception d'un plus grand nombre de programmes et meilleure gestion des
fréquences de transmission ;
 Meilleure qualité de l'image et du son (amélioration) ;
 Meilleure compatibilité des contenus, la source audiovisuelle étant codée
 Accès aisé à des catalogues de programmes décrivant les horaires de diffusion et
les services associés ;
 Programmation aisée pour l'enregistrement du contenu- élargissement de l’offre
de programmes pour le plus grand nombre sans adaptation nécessaire de
réception ;
 Intégration aisée de la télévision interactive (l’accès à certains services
interactifs) ;
 Possibilité de visualiser plusieurs chaînes en même temps sur l'écran ;
 Usage des outils TIC multimédia ;
 intégration de la communication sur le téléviseur: appels téléphoniques, SMS,
messagerie électronique, accès à Internet, télébanking, jeux en ligne, VoD, etc. ;

I.4.2. Inconvénients

 Les anciens récepteurs ne sont plus utilisables tels-quels ; il peut être nécessaire
d'acheter de nouveaux équipements (convertisseur analogique-numérique,
nouveau téléviseur), ou bien de souscrire à un service de télévision par
câble ou par satellite).
 La consommation d'électricité augmente si la télévision et un boîtier décodeur
sont branchés en même temps.
 Il peut être nécessaire de remplacer l'antenne de réception, éventuellement par
une antenne amplifiée. Ceci peut nécessiter l'intervention du syndic dans les
copropriétés.
 Le changement de chaîne (zapping) est plus lent en raison des retards dus au
décodage des signaux numériques.

Les normes TNT changent régulièrement provoquant des coûts récurrents.


Les magnétoscopes analogiques ne peuvent enregistrer avec leur propre tuner que la
télévision analogique.

I.5. MODULATION OFDM (ORTHOGONAL FREQUENCY DIVISION


MULTIPLEXING)

La modulation est le fait d’utiliser une fréquence haute (HF) pour transporter un signal
électrique tous les signaux électriques rayonnent mais plus la fréquence on dit que la
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fréquence haute « poste » le signal à transmettre. Par exemple pour la radio AM, on fait
varier l’amplitude de la porteuse proportionnellement ou signal audio.

Un signal audible à une fréquence basse (20 KHz) est porté par une fréquence de 150
à1500 KHz. Dans le cas de la FM, c’est la fréquence de la porteuse qui varie
proportionnellement au signal audio.

Dans cas de la TNT, la modulation est un peu différente on utilise un grand nombre de
porteuses côtes à côtes, on appelle ce type de modulation de OFDM (Orthogonal
Frequency Division Multiplexing.

Le principe est de repartir (multiplexer) les données sur plusieurs porteuses, en devisant
la bande de fréquence allouée.

Par exemple, une bande d’environ 8MHz est divisée en 8000 porteuses espacées de
1MHz. Les porteuses sont dites orthogonales.

Les émetteurs TNT peuvent émettre près de dix fois moins de puissance que les anciens
émetteurs pour une même couverture.

 La modulation : celle dite OFDM est réalisée comme le montre la figure I.9.

Débit Filtrage et
Modulation
Convertisseur
série parallèle

6048PORTEURS

Signaux 6048
Numérique
Filtrage
Débit Dc Débit
Signal
et
+769

Fig.I.9 : Modulation OFDM

On obtient donc 6048 porteuses modulées par les signaux de télévision auxquelles
s’ajoutent ensuite 769 porteuses modulée par des signaux de synchronisation et de
service soit au total 6817 porteuses espacées de 1,116 KHz.

La modulation a pour rôle d’adapter le signal numérique à émettre au canal de


transmission dans la bande 11/12 GHz. Le choix du type de modulation se fait en
considérant l’occupation spectrale, les performances et la complexité du
modulateur/démodulateur.
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Les techniques qu’on appelle multi porteuses consistent à transmettre des données
numériques en les modulant sur un grand nombre de porteuses en même temps. Ce sont
des techniques démultiplexage en fréquence qui existent depuis longtemps. Le regain
d’intérêt actuel réside dans l’amélioration apportée pour augmenter l’efficacité spectrale
en orthogonalisant les porteuses ce qui permet d’implémenter la modulation et la
démodulation à l’aide de circuits performants de transformée de Fourier rapide.

Le multiplexage en fréquence est bénéfique pour les transmissions dans des canaux
sélectifs en fréquence qui comportent des trajets multiples. C’est pourquoi on trouve
cette technique :

 Dans les normes de diffusion du son numérique dans des mobiles (DAB Digital
Audio Broadcasting) ;

 De télévision numérique terrestre (DVB-T Digital Video Broadcasting


Terrestrial) ;

 De communications numériques hauts débits (ADSL synchronous Digital


Subscriber Line) sur la boucle locale téléphonique, ainsi que dans l’étude des
normes de communications pour réseaux locaux à l’intérieur des bâtiments
(Hiperlan 2 BRAN).

Suivant les applications, cette technique se nomme OFDM (Orthogonal Frequency


Division Multiplexing) ou MTC (Multi-Tone Channel). Le spectre est constitué de la
juxtaposition de 6817 porteuses espacées de 1116 Hz. La figure I.10 illustre le spectre
de la modulation OFDM.

Fig. I.10 : Spectre de modulation OFDM

La structure très particulière de ce spectre explique sa forme quasi rectangulaire. C’est


une des manières les plus efficaces d’occuper complètement un canal de largeur donnée.
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I.6. NORME DVB (DIGITAL VIDEO BROADCASTING)

I.6.1. Définition de DVB

Digital Video Broadcasting (abrégé en DVB, et qu'on pourrait traduire par « diffusion
vidéo numérique »), est un ensemble de normes de télévision numérique édictées par le
consortium européen DVB, et utilisées dans un grand nombre de pays.

I.6.2. Etude du canal

 Canal : TS modulé doit être transmis dans un canal (un spectre de fréquence) qui est
de 8 MHz et peut contenir 6 chaînes qui doivent être diffusées.

Le débit DSPTS de chacune des 6 SPTS d’un multiplex est de 4 Mbit/s ; le débit DTS
du multiplex est 24 Mbit/s

Un codage de canal permet d’obtenir un seul TS protégé (TSp) c’est à dire crypté,
embrouillé et corrigé contre les erreurs de transmission. Le débit maximale Dc pour
chacun de TS protégé est en réalité de 40 Mbit/s.

 Occupation du canal : pour la TNT l’occupation du canal est bien meilleure,


puisqu’avec une même largeur (8 MHz) on transmet 6 chaînes en qualité « normale
» (ou 3 chaînes en haute définition). Dans ce même canal, on transmet une et une
seule chaîne de télévision analogique. L’occupation optimale du canal permet avec
une même largeur (8MHz) de transmettre 6 chaînes (Multiplex) en qualité
« normal ».

La technologie TNT permet de diffuser 6, voire 7 chaînes format standard dans la


même largeur de bande qu’un canal analogique soit 8 MHz 3 chaînes en HD (Haute
Définition)

La figure I.11 illustre le spectre de la bande UHF montrant un canal TNT à côté d’un
canal TV analogique.

Fig.I.11 : Occupation de canal TNT et TAT


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Un canal est une bande de fréquence dans laquelle on transmet les données, il est limité
par une fréquence inférieure et supérieure, il correspond à un spectre de fréquence.

La capacité d’un canal de communication correspond à la vitesse maximale de transfert


des informations qui le traversent. Ce canal peut transmettre des données à l’intérieur
d’un ordinateur (exemple des bus), d’un câble, etc.

Les émissions de la TNT sont transmises essentiellement dans la bande UHF qui va de
470 à 860 MHz ; cette Bande est divisée en canaux de largeur de 8 MHz pour la TV
analogique, numérotée de 21 à 69. La TNT reprend les mêmes canaux.

Formule de calcul de la Fréquence : FMHz = 306 + 8 x numéro du canal

I.6.3. Quelques Standards du DVB

 La télévision numérique terrestre ou DVB-T ; DVB-T2 : Standards Européens ;


 La télévision numérique par câble ou DVB-C ;
 La télévision numérique par Satellite ou DVB-S (DVR2) et DVB-RCS (voie de
retour) ;
 La télévision numérique par ADSL ;
 La télévision numérique par Téléphonie mobile ou DVB-H ;
 La télévision numérique interactive ou MHP ;
 Le Réseau de télésurveillance (Télévision IP, utilisation de WIMAX,
Interconnexion des réseaux WiFi) ;
 Le Web Télé ;
 Le contrôle et Service ;
 Le contrôle d’accès DVB-CA et DVB-CI ;
 Le télétexte : DVB-TXT ;
 Télévision Interactive MHP etc.

Nous n’allons pas revoir dans cette étude les principales concurrentes de la norme DVB
qui : sont les normes ATSC (Advanced Television Systems Committee), utilisées
aux États-Unis et au Canada et les normes ISDB (Integrated Services Digital
Broadcasting) utilisées au Japon et au Brésil et la nome DMB-T : (Digital Multi
Media Broadcasting Terrestrial) / Handeld utilisées par la Chine.

I.6.4. Standard DVB-T

Le standard DVB-T est le standard largement adopté pour les transmissions terrestres.

I.6.4.1. Paramètres DVB-T

- 6 multiplex de R1 à R6 ;
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- Bande : UHF (300MHz – 3GHz) ;


- Bande Passante : 8 MHz ;
- Mode OFDM : 8k ;
- Intervalle de garde : 1/32 ;
- Modulation : 64-QAM ;
- FEC : 2/3 ;
- Principalement MFN ;
- MPEG-2 ;
- MPEG-4 ;
- GI 1/32,
- FEC 3/4.

I.6.4.2. Caractéristiques de la DVB-T

 Canal TNT : La technologie TNT permet de diffuser 6, voire 7 chaînes format


standard dans la même largeur de bande qu’un canal analogique soit 8 MHz 3
chaînes en HD (Haute Définition).

 Limitation : Cette technologie permet d’utiliser des canaux identiques, ou des


canaux adjacents, sur une même zone ou des zones limitrophes.

 Avantage : On récupère de la ressource en fréquence tout en offrant d’avantage


de chaînes.

 Ses avantages sont les suivants :


 Service gratuit par les éditeurs de programmes publics ;
 Absence de contrainte géographique et donc outil de réduction de la fracture
numérique ;
 Pas d'antenne satellite « classique » ;
 Réception des chaînes sur un ordinateur muni d'un PC-TV tuner ;
 Réception des programmes en mode mobile (voitures, bus, trains, etc. via des
terminaux vidéo mobiles), etc.

La figure I.12 illustre le standard DVB-T qui est le standard largement adopté pour les
transmissions terrestres.
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Antenne râteau
omnidirectionnelle

Accès conditionnel Modulation OFDM Amplification

Multiplex de service

TS modulé
Embrouillage

Amplificateur
Modulation

Conversion
Cryptage
TS FEC

Filtrage
FHNFHN EX TNT
SPTS

Fig. I.12: Transmission terrestre (DVB-T)

Nous allons utiliser les faisceaux hertziens numériques comme équipement de


transmission et un émetteur numérique comme équipement de diffusion.

Le multiplex (6 chaînes) est numérisé (échantillonné, quantifié et codés pour toutes


informations analogiques sauf les données) et multiplexé. Le signal TS subit un filtrage
et modulation après cryptage, embrouillage et correction d’erreur (FEC). Comme il
s’agit de la transmission terrestre DVB-T, TS amplifié est diffusé par un émetteur
numérique utilisant un faisceau hertzien numérique comme support de transmission.
Nous allons utiliser cette norme de diffusion dans notre travail.

I.6.4.3. Fonctionnement

Les informations de chaque chaîne sont d’abord codées et compressées en MPEG-2 on


obtient un ensemble de six SPTS (Single program Transport Stream ) de chaque
multiplex qui seront multiplexés et embrouillés pour obtenir un TS en fin de transmettre
sur un seul support, le signal doit être corrigé par le FEC, filtre en suite Modulé et
Amplifié pour que nous ayons un gain de transmission élevé ensuite appliqué sur un
faisceau hertzien numérique pour par transmission par visibilité directe à un autre
faisceau hertzien numérique en fin on attaque notre émetteur numérique pour le
rayonnement du signal vidéo.

I.6.5. Norme Européen DVB-T2

La DVB-T2 est une abréviation pour l'Émission de Vidéo Numérique – la Deuxième


Génération Terrestre ; c'est l'extension du DVB-T standard de télévision, publié par le
consortium DVB, conçu pour la diffusion générale de télévision terrestre numérique. Ce
système transmet l'audio numérique comprimé, la vidéo et d'autres données dans les
P a g e | 18

« pipes de couche physiques » (PLPs), en utilisant la modulation d’OFDM avec le


codage de canal enchaîné et le fait de s'intercaler. C'est de la communication
audiovisuelle actuellement dans les parties du Royaume-Uni sous le nom de marque
Freeview HD.

I.6.5.1. Schéma synoptique de la DVB-T2

La figure I.13 illustre le schéma synoptique de la DVB-T2.

RTN Ante
SIGNAL Codage et SP
AUDIO ET compression nne
MPG-4
RAG
SIGNAL Codage et TS (Transport
AUDIO ET compression
Stream)
MPG-4
RTG A
SIGNAL
Codage et SP Cryptage, Modulation
AUDIO ET
compression C
OFDM
embrouillage,
256 QAM OFDM
MPG-4 FEC 256QAM
RTN
SIGNAL Codage et SP
C2
AUDIO ET compression
MPG-4 Antenne omnidirectionnelle
AA
SIGNAL Codage et SP
AUDIO ET compression

TELE DVB-
T2
SIGNAL
Codage et SP FHNFHNEXN
compression
AUDIO ET
MPG-4

Fig.I.13 : Synoptique de la Norme DVB-T2

I.6.5.3. Caractéristiques du standard DVB-T2

La DVB-T2 est le seul standard de deuxième génération de la télévision numérique. Le


DVB-T/H était conçu en deux versions, le T pour le broadcasting et le H pour la version
mobile. Dans la conception européenne, le marché avait été partagé entre les opérateurs
de téléphonie mobile (DVB-H) et les opérateurs de Broadcasting (DVB-T), cette raison
est plus économique que technique, par contre les japonais on fait un choix différent en
optant pour la mise en commun de ces deux aspects.

Dans la version de deuxième génération, le DVB-T2, nous avons l’intégration des deux
systèmes (le mobile et l’émission fixe) plus la possibilité d’avoir la télévision Haute
définition (HD), le 3D, le LD et le SD. L’encodage audio est poussé plus loin dans le
DVB-T2 en ouvrant la possibilité d’encoder en MPEG2 et/ ou en MPEG4.

Les diapositives vont présenter les performances de débits (Mbps) vs robustesse (C/N)
dans un canal de 8 Mhz au regard de la limite de Shannon (capacité théorique maximale).
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Les deux systèmes de la première génération (DVB-T & ISDB-T) ont des performances
très similaires avec un léger avantage pour le DVB. Par contre le système de deuxième
génération (T2) bénéficie des avancées dans le domaine des codes correcteurs d’erreur
(FEC) et montre que l’usage des LDPC permet de se rapprocher de la capacité maximale
du canal de transmission.

Il sera aussi illustré, les différents usages possibles de cet avantage « robustesse » :

 Soit en maximisant le débit (à périmètre de couverture & puissance émetteur


équivalent à une première génération).
 Soit en conservant le débit & la couverture de la première génération mais en
réduisant la puissance des émetteurs d’un facteur 10 (donc même service 10 fois
moins cher en CAPEX/OPEX)

I.6.5.4. Performance relative de la DVB-T2

 comparé avec DVB-T% ISDB-T 1st niveau de la génération ;


 DVB-T2 peuvent augmenter la capacité de la charge utile pour la meme
couverture considerablement (proportion C/N) ;
 4 à 6 HDTV entretien dans un canal RF ;
 10 à16 services SDTV ;
 Spectre efficace qui sauve 70% ;
 DVB-T2 boite avec la même charge utile comme ISDB-T ;
 Réduction de pouvoir du transmetteur (meme couveture) ;
 Augmentation de la couverture par 6 à 10 dB ( meme pouvoir TX).

Le tableau I.1 compare les performances entre DVB-T et DVB-T2.

Tableau I.1 : Tableau comparatif de la performance entre DVB-T et DVB-T2


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I.7. CONCLUSION

La numérisation de la télédiffusion apparaît inéluctable, ne serait-ce que pour des


questions de gestion économique des fréquences. D'autre part, l’introduction de la
télévision numérique est un facteur de progrès : il y aura une offre élargie d’environ
centaine chaînes, une réception de meilleure qualité, des services interactifs. La
télévision numérique permettra le développement du 16/9 ainsi que de la haute
définition. Enfin, la numérisation de la télédiffusion signifie l’apparition d’un nouveau
marché à la fois pour les producteurs de programmes audiovisuels et pour les fabricants
de récepteurs. Passons maintenant au chapitre suivant qui traite deux systèmes de
réception de la télévision par voie hertzienne et par satellite.
P a g e | 21

CHAPITRE II : SYSTEME DE RECEPTION TV PAR VOIE HERTZIENNE ET


PAR SATELLITE

II.1. INTRODUCTION

Dans ce deuxième chapitre nous allons faire une étude sur le système de réception TV
par voie hertzienne et satellitaire. La plupart des radiodiffuseurs établis utilisent des
systèmes d'émission par faisceau Hertzien et par satellite fonctionnant dans les bandes
d'ondes métriques et décimétriques. Le problème de transmission des signaux d'image
de Télévision et des Services sonores connexes dans un canal unique d'ondes métriques
et décimétriques de 6, 7 ou 8 Mhz a eu comme conséquence l'application des techniques
de codage numérique aux transmissions par faisceau hertzien et par satellite.

II.2. PRODUCTION ET TRAITEMENT DU SIGNAL VIDEO

II.2.1. Production et distribution du signal vidéo analogique

II.2.1.1. Production

En sortie de la caméra, le signal vidéo se présente sous la forme de trois composantes


RVB analogiques. Le son se présente sous la forme d'un signal analogique mono ou
stéréo en bande de base.
Les traitements de production englobent le montage, le mélange ou l'incrustation de
plusieurs signaux vidéo. Ces traitements peuvent s'appliquer aux signaux produits
localement ou à distance tels que des reportages ou des programmes provenant d'autres
sites de production.

Le codage des composantes audio et vidéo sous une forme qui soit "transportable" et
"diffusable". Les procédés NTSC, PAL et SECAM permettent de réaliser cela par
codage et multiplexage des trois composantes vidéo RVB en incorporant le signal audio.

Le signal "composite" résultant transporte un programme de télévision prêt à être


modulé. D'autres opérations telles que l'insertion de données (télétexte) dans les
intervalles de "suppression trame" du signal vidéo ou l'embrouillage du signal composite
dans les systèmes à péage peuvent être réalisées en aval du studio de production.

II.2.1.2. Transport

Cette phase assure l'acheminement des programmes vers les points de diffusion.
Différents supports de transmission tels que le câble, la fibre optique ou les faisceaux
Hertziens sont utilisés. Ce segment "transport" peut se réduire à une simple connexion
locale si les lieux de production et de diffusion sont proches.
P a g e | 22

II.2.1.3. Diffusion

La phase de diffusion recouvre l'ensemble des opérations de conditionnement des


signaux composites avant leur diffusion sur les supports Hertziens terrestres, satellite,
et câble. En Hertzien terrestre, les programmes sont diffusés dans les bandes VHF et
UHF où un canal de 8MHz (6 Mhz aux USA) est attribué à chaque programme. Par
satellite, chaque programme occupe une largeur de bande qui est de 27, 33 ou 36 Mhz.

II.3. TRANSMISSION ANALOGIQUE HERTZIENNE

Pour rendre cette transmission possible, on décale le signal électrique correspondant au


signal vidéo autour d’une fréquence très élevée (que l’on nomme une porteuse). Cette
transformation de signal s’appelle la modulation.

Dans le cas de la transmission hertzienne, c’est dans l’émetteur qu’est effectuée cette
modification de signal. Il en profite pour l’amplifier avant de l’envoyer vers une antenne
adaptée à la fréquence de la porteuse. L’antenne convertit le signal électrique qu’elle
reçoit via un câble en signal radio électrique qui va se propager dans l’air.

Pour la réception, il faut une antenne. Elle a pour rôle de recevoir la porteuse ainsi que
le signal qui lui est associé. Elle va convertir en signal radio électrique en signal
électrique qui va être envoyé dans un câble.

Le câble est relié à un tuner qui a pour rôle de sélectionner la fréquence de la porteuse
qui nous intéresse parmi les différents émetteurs diffusant chacun sur une porteuse
différente. Une fois le signal choisi, on utilise un démodulateur qui permet de défaire
dès que le modulateur à fait.

Cette opération permet de retrouver un signal électrique identique à celui que l’on avait
à l’entrée du modulateur. La suite est logique, on relie ce signal à un écran qui se
chargera de convertir l’électricité en image (comme expliqué dans le principe général).

Pour bien comprendre ce qui va être dit par la suite, il faut savoir qu’une télévision
intègre plusieurs éléments de la chaîne de réception d’un signal. Elle est composée d’un
écran, d’un démodulateur et d’un tuner auquel il ne reste qu’à relier une antenne.

De son côté, le magnétoscope se compose d’un tuner, un démodulateur et une partie


chargée de convertir le signal électrique de l’image en champ magnétique qui se stocke
par magnétisation sur la bande.

II.3.1. Diffusion terrestre hertzienne

Bien que la diffusion terrestre hertzienne ne soit plus le seul mode de consommation de
programmes de télévision, elle revêt une importance particulière. Elle a longtemps été
le seul support de diffusion. Son rôle social et politique est primordial dans le monde
P a g e | 23

entier. Ses contraintes techniques ont modelé le parc de récepteurs et pèsent encore de
ce fait (quoique de moins en moins) sur les autres modes de diffusion.

II.3.2. Principe de l'émission

Les signaux correspondant à un programme de télévision analogique terrestre sont de


deux types, l'image (I) et le son (S), que l'on transmet à l'aide de deux émetteurs distincts
(I et S), alimentant d'ailleurs la même antenne.

L'émission du son se fait soit en modulation d'amplitude (M. A.), en France par exemple,
soit en modulation de fréquence (M. F.). Ces deux systèmes ont chacun leurs avantages
et leurs inconvénients, et le bilan global est bien délicat à établir.

L'image est transmise en modulation d'amplitude dite « à bande résiduelle », afin de


réduire l'encombrement hertzien (l'émission en bande latérale unique, ou B.L.U., qui
serait la plus économique en bande, est inutilisable, car le signal vidéo complet
comprend des fréquences très basses, en particulier une composante continue). Pour
cela, on fait une modulation classique à deux bandes, et l'on coupe une partie d'une des
bandes, les 4/5 environ.

II.4. TELEVISION NUMERIQUE TERRESTRE (TNT)

II.4.1. Principe

La télévision numérique est une évolution technique en matière de télédiffusion, fondée


sur la diffusion de signaux de télévision numérique par un réseau de réémetteurs
hertziens terrestres.

Par rapport à la télévision analogique terrestre à laquelle elle se substitue, la télévision


numérique terrestre permet de réduire l'occupation du spectre électromagnétique grâce
à l'utilisation de modulations plus efficaces, d'obtenir une meilleure qualité d'image,
ainsi que de réduire les coûts d'exploitation pour la diffusion et la transmission une fois
les coûts de mise à niveau amortis.

La télévision numérique terrestre est à comparer à la télévision numérique reçue par


câble ou par satellite (TNS). Dans ce dernier cas, la diffusion se fait non pas, par le
réseau des émetteurs terrestre, mais via un satellite (d'où l'utilisation d'antennes
paraboliques au lieu de l'antenne de télévision classique dite râteau).
P a g e | 24

II.4.2. Emission TNT

Bande des fréquences utilisées.1

Les émissions de la TNT se font pour l’essentiel dans la bande UHF qui va de 470 à 860
MHz.

Cette bande a été divisée en canaux de largeur 8 MHz pour la TV analogique, numérotés
de 21 à 69. La TNT a repris les mêmes canaux. Formule de calcul de la fréquence :

FMHz= 306 + 8 x numéro du canal (II.1)

Exemple : le canal 21 correspond à une fréquence

F = 306 + 21 x 8 = 474 MHz soit λ=63cm (II.2)

NB : il convient d'ajouter parfois un décalage (shift) de + 166 kHz destiné à éviter les
perturbations dans le canal voisin analogique

⇒canal 21 TNT = 474,166 MHz

II.4.3. Réception numérique hertzienne (TNT)2

On applique le même principe de transmission que pour l’analogique hertzien en y


ajoutant la numérisation du signal avant la modulation.

Pour la réception, on tombe sur le même problème que le câble en numérique :

Il faut passer par un boîtier extérieur à brancher sur son téléviseur pour pouvoir
visualiser ces signaux. Ce qui implique toutes les limitations d’utilisation vues plus haut.

Toutefois, pour la TNT, il y a un espoir de retrouver une souplesse d’emplois aussi


grande qu’avec la diffusion hertzienne analogique.

En effet, l’utilisation de boîtiers extérieurs pour recevoir la TNT ne sera qu’une étape
transitoire pour permettre au plus grand nombre de bénéficier des nouvelles chaînes.

La figure II.5 illustre une antenne d’émission TNT.

1 Jean Philippe Muller. Télévision numérique terrestre. Page 2-7.


2
www.wikipedia,télévisionnumerique, le 6 mai 2018 à 20:43
P a g e | 25

Figure II.1 : Antenne d’émission TNT

II.4.3.1. Equipement terminal de réception numérique hertzienne (TNT)

On distingue les équipements suivants :

 Décodeur

Figure II.2 : Décodeur TNT

 Modem TNT

Figure II.3 : Modem TNT


P a g e | 26

 Adaptateur péritel TNT

Figure II.4 : Adaptateur TNT

 Télévision portatif TNT

Figure II.5 : Télévision portatif TNT

II.4.3.2. Téléviseur intégré avec décodeur

Il est prévu qu’assez rapidement (c’est d’ailleurs déjà le cas en Grande Bretagne), des
téléviseurs et des magnétoscopes comprenant des décodeurs numériques intégrés soient
mis sur le marché.

De cette manière, pour l’utilisateur, la TNT bénéficiera de la même simplicité d’emplois


que la diffusion analogique hertzienne tout en bénéficiant des plus apportés par la
numérisation (meilleure image, plus de chaînes).

La TNT se reçoit avec :

 Une antenne « râteau » ;


 Une antenne d'intérieur.
L’antenne doit être montée en respectant la polarisation :

 Horizontale ;
 Verticale.
Il faut aussi un adaptateur TNT ou un téléviseur équipé d’un décodeur TNT.

La figure II.6 montre un téléviseur équipé d’un décodeur TNT.


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Figure II.6 : Téléviseur équipé d’un décodeur TNT.

II.4.4. Avantages de la télévision numérique

Ils sont exclusivement de deux ordres pour le téléspectateur ;

 Une libération de la bande de fréquence radioélectrique hertzienne, un seul canal


de fréquence numérique pouvant diffuser plusieurs programmes au lieu d’un
seul ;
 Une meilleure qualité d’image et bientôt de son, proche de celle d’un programme
enregistré sur DVD-vidéo.
N.B : La qualité de l’image, la stabilité en réception et la facilité de passer d’une chaîne
à l’autre ou d’un bouquet à l’autre sans décrochage du signal vidéo, dépendent non
seulement de la qualité de fabrication du démodulateur (hardware), mais aussi du
programme logiciel (software) chargé dans l’appareil pour traiter le système de diffusion
DVB-T et le système de compression MPEG-2.

Tous les démodulateurs actuels (ou presque) sont munis à l’arrière d’une prise « DB9 –
série RS-232 » afin de pouvoir mettre à jour le logiciel intégré en les branchant sur un
ordinateur par un câble série adapté (et des mises à jour il y en a déjà un certain nombre
sur l’Internet et il y en aura d’autres…).

Le prix dépend du matériel mais aussi et lourdement du logiciel qui peut être fort
médiocre (pas de système de recherche de chaîne correct, pas d’options et de
mémorisation de réglages, pas de mires d’écran…), et sans mises à jour possibles.
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Penser qu’ultérieurement, il sera proposé de regarder par exemple un film en version


doublée en français ou en version originale avec sous-titrage en français l’adaptateur
démodulateur devra le permettre par l’intermédiaire d’un menu interactif affichable à
l’écran.

De même, le son pourra être diffusé en « Digital 5.1 » à la seule condition d’avoir les
sorties adéquates sur l’appareil de traitement du signal numérique en réception…

II.4.5. Inconvénients du système numérique

Quatre inconvénients majeurs peuvent être dès à présent relevés ci-dessous :

 Une obligation d’installer un adaptateur et jongler avec deux télécommandes,


voire de changer son téléviseur plus son magnétoscope ou enregistreur DVD-
vidéo (ce point peut être considéré comme un avantage pour le commerce et
l’indice national de consommation…).
 Une obligation d’être dans une zone de réception hertzienne parfaite, en effet ce
système est du type tout ou rien (réception excellente ou pas de réception du
tout…). Les zones de « pénombre radioélectrique » qui permettent jusqu’à
présent une réception moyenne mais acceptable des programmes n’auront plus
rien, de même la réception avec une antenne intérieure (prisée notamment en
foyers étudiants) ne sera généralement plus possible malgré des publicités à la
limite de l’acceptable.
 Une sensibilité aux parasites. Si actuellement les parasites, trop souvent donnés
par les moteurs bricolés de deux roues, n’ont pour effet de provoquer que des
traces désagréables sur l’image du récepteur et des perturbations de son en
NICAM, en télévision numérique, il peut y avoir perte complète de l’image et du
son…
Une campagne nationale contre le parasitage radio électrique (moteurs de véhicules à
essence, moteur d’équipements électroménager, émetteurs radio) se révèlera peut-être
nécessaire comme au début des années soixante…

 Une difficulté réelle pour enregistrer certaines émissions dans le but, par
exemple, de les regarder en différé. En effet, d’une part il est impossible de
regarder une chaîne numérique tout en enregistrant une autre si l’on ne dispose
pas d’un décodeur à double syntoniseur (tuner) et double prise péritel, d’autre
part et surtout, un système de clef sera intégré à certaines émissions numériques
pour en empêcher l’enregistrement notamment sur DVD-R ou DVD-RW… Si
des producteurs encouragent ce type d’évolution technique, c’est bien qu’il y a
un intérêt certain et financier par derrière…, intérêt dont il n’est naturellement
pas fait publicité.
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Ceci explique le choix d’un système de modulation du système de réseau spécifique à


la France tout en restant dans la norme DVB-T. Il faudra donc être prudent sur les
caractéristiques du matériel à acquérir et vérifier que les prises scart/péritel sont bien
munies de sorties analogiques alimentées.

II.5. SYSTEME DE RECEPTION TV PAR SATELLITE

II.5.1. Télévision par satellite

La télévision par satellite consiste à émettre depuis un satellite en orbite géostationnaire


(à 35 850 km, qui se déplace à la même vitesse que la rotation de la Terre, donc qui
paraît « immobile » depuis le sol) des programmes de radio et de télévision, analogiques
et numériques, payants (cryptés) ou gratuits (en clair).

II.5.2. Équipements de réception

Les éléments de réception comprennent :

 Une antenne parabolique équipée d'une ou plusieurs têtes universelles (mono ou


bi-satellite) ;
 Un câble coaxial ;
 Eventuellement un sélecteur de tête pour les installations multi satellite
(DiSEqC) ;
 Un démodulateur (en diffusion analogique), ou un terminal DVB-S (en diffusion
numérique) ;
 Un câble (HDMI pour les nouveaux appareils, Péritel en Europe et RCA en
Amérique pour les anciens) reliant le récepteur au téléviseur.
La figure II.7 illustre la connexion privée de télédistribution satellitaire.

Figure II.7 : Connexion privée de télédistribution


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L'alimentation de plusieurs récepteurs avec une même antenne se fait en « étoile ».


Chaque récepteur disposant de sa propre ligne. Des têtes spécifiques sont prévues à cet
effet : « twin » pour deux lignes ou « quad » pour quatre lignes. Pour de plus grande
distribution on utilise des têtes « quattro » avec un système multi switch.

Certains récepteurs disposent de deux tuners donnant la possibilité d'enregistrer un


programme tout en regardant un autre. Ceux-ci nécessitent deux lignes. Les grandes
marques de téléviseur proposent depuis plusieurs années des modèles avec tuner DVB-
S2 (simple ou double) et emplacement CI qui permettent de s'affranchir d'un récepteur
externe.

Cette solution et particulièrement intéressante comme elle ne nécessite pas de


télécommande supplémentaire au contraire d'un récepteur. Toutefois elle n'est pas
toujours possible du fait que la plupart des opérateurs ne proposent pas de module CI,
préférant leurs « box » propriétaires.

La parabole satellite s'installe sur le sol, dans le jardin, dans la cour, sur le balcon, sur le
toit ou contre un mur.

La figure II.8 ci-dessous montre le réseau de distribution via le satellite.

Figure II.8 : Réseau de distribution via le satellite.

Les satellites utilisés pour la diffusion directe d'émissions de télévision ou de radio, ceux
permettant les liaisons techniques entre deux continents ou ceux assurant le transport
des images d'un événement sportif depuis son lieu de déroulement sont tous situés autour
de la terre à une altitude d'environ 35800 km dans le plan de l'équateur. Cette orbite
unique permet aux satellites qui y sont situés, de tourner à la même vitesse que la terre.

Un satellite est connu par son nom (par exemple : Astra 1A, Hot Bird 2, Télécom 2B.…)
et par sa position sur l'orbite géostationnaire (19,2° Est, 13° Est, 5° Ouest pour les
exemples précédents).
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II.5.3. Présentation de quelques éléments constituant le système

II.5.3.1. Parabole

La parabole est constituée de deux éléments :

 Le réflecteur parabolique et la tête de réception plus communément appelée LNB


pour Low Noise Block converter. Les ondes électromagnétiques émises par les
satellites sont concentrées par le réflecteur parabolique sur la tête de réception.
 La tête est reliée au démodulateur par un câble coaxial d'impédance 75 ohms,
dans lequel transitent différents signaux contenant les informations vidéo et son.
Le réflecteur parabolique est chargé de concentrer les ondes reçues ou émises (radar,
télévision, ISM et Wi-Fi, radio-amateurisme, faisceaux hertziens, ou ondes émises par
les astres en radioastronomie) vers l'antenne-source, qui se situe au foyer de la parabole.

Les antennes paraboliques de petit diamètre sont fabriquées en tôle emboutie (acier ou
aluminium). Par contre les antennes de grand diamètre, les réflecteurs sont parfois
réalisés en grillage, ce qui a pour effet de diminuer la prise au vent.

Le réflecteur ne doit pas comporter des creux ou des bosses d'une amplitude supérieure
à 5 % de la longueur d'onde, qui pour mémoire, est de 2,5 cm en TV sat et 12,5 cm en
2,4 GHz.

II.5.3.2. Source (cornet d'alimentation)

Le signal à émettre est produit par le transmetteur, un appareil comportant un oscillateur


local dont l'onde sera modulée puis amplifiée. Ce dernier est relié à l'antenne par un
guide d'onde ou un câble coaxial relié à un cornet d'alimentation. Le but de la source est
« d’éclairer » entièrement la surface du réflecteur avec le signal à émettre.

Dont l'élément principal est le Convertisseur, monté ici directement pour :

Amplifier immédiatement les signaux grâce à un amplificateur à bas bruit afin que les
bruits créés en aval demeurent petits comparativement aux signaux,

Limiter les pertes en ligne par abaissement de la fréquence porteuse dans la bande
intermédiaire 950-1 750 Mhz (950- 2 000 Mhz en triple-bande) dite Bande Intermédiaire
Satellite (BIS : Bande Intermédiaire Satellite)

Il existe différents types de LNB :

1. Le LNB universel, qui capte toute la bande Ku (10,7-12,75 GHz) et qui ne peut
alimenter qu'un seul terminal à la fois.
2. Le LNB Twin, qui permet d'utiliser 2 terminaux de manière indépendante.
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3. Le LNB mono bloc (double tête ou DuoSat) qui permet quant à lui de pointer 2
satellites avec la même parabole (à condition qu'ils ne soient pas trop distants l'un
de l'autre), Le LNB quattro qui est destiné aux mini- réseaux collectifs et qui
permet de séparer les 4 bandes de fréquences (basse verticale, basse horizontale
et haute horizontale) autrement dit, il offre en permanence les 4 polarités sur
sorties distinctes.
La figure II.9 montre le réflecteur parabolique et la tête de réception.

Figure II.9 : Réflecteur parabolique et la Tête de réception ou LNB

II.5.3.3. Démodulateur

Le démodulateur extrait les informations audio/vidéo transposées dans la bande (0,95


GHz – 2,15GHz) par la tête de réception. Il les convertit en signaux vidéo et son,
exploitables par un téléviseur PAL/SECAM via une prise de type péritel. De plus, il
alimente la tête de réception à travers le même câble coaxial que celui utilisé pour la
vidéo et le son.

Le démodulateur extrait les informations audio/vidéo transposées dans la bande (0,95


GHz - 2,15 GHz) par la tête de réception et les convertit en signaux vidéo et son
exploitables par un téléviseur PAL/SECAM via une prise de type péritel ou quatre fiches
RCA.

De plus, il alimente la tête de réception et le « positionneur Motorysat » et génère les


différents signaux de commande de ces derniers à travers le même câble coaxial que
celui utilisé pour la vidéo et le son.

La figure II.10 ci-dessous montre le décodeur DVB-S.


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Figure II.10 : décodeur DVB-S.

II.5.4. Informations circulant dans le câble coaxial

La description des différentes informations circulant dans le câble coaxial nécessite de


détailler le fonctionnement et la conception d'une tête de réception ou LNB.

La tête de réception est un objet technique complexe qui assure les fonctions suivantes
:

1. Collecte des ondes électromagnétiques émises par le satellite puis réfléchies et


concentrées par la parabole.
2. Réception des ondes émises horizontalement ou verticalement à l'aide d'un
commutateur interne commandé par la tension d'alimentation fournie par le
démodulateur via le câble coaxial. Lorsque la tête est alimentée sous 13 volts,
l'antenne verticale est sélectionnée, les ondes émises verticalement sont reçues ;
tandis que lorsque la tête est alimentée sous 18 volts, l'antenne horizontale est
sélectionnée, les ondes émises horizontalement sont reçues. On appelle ceci la
polarisation de la tête.
3. Transposition des fréquences des ondes reçues dans la bande (0,95GHz –
2,15GHz). Ceci dans le seul but de permettre l'utilisation de câbles coaxiaux 75
Ω standards. Les fréquences basses (10,7GHz – 11,7GHz) sont ramenées dans la
plage (950MHz –1950MHz) à l'aide d'un oscillateur local fonctionnant à
9,75GHz ; tandis que les fréquences hautes (11,7GHz –12,75GHz) sont ramenées
dans la plage (1100MHz –2150MHz) à l'aide d'un oscillateur local fonctionnant
à 10,6GHz.
Par exemple, une chaîne émise à 11GHz sera transposée à la fréquence de 1,25GHz (11–
9,75 = 1,25) alors qu'une chaîne émise à 12GHz sera transposée à la fréquence de1,4GHz
(12 – 10,6 = 1,4).

Le choix de transmission des fréquences hautes ou basses est effectué grâce au


démodulateur qui génère ou non un signal normalisé de fréquence 22 kHz et le transmet
à la tête de réception via le câble coaxial. La présence de ce dernier donne accès aux
fréquences hautes.
P a g e | 34

II.5.5. Réception numérique par satellite

On repend exactement le même principe de fonctionnement que pour la diffusion


satellitaire analogique. La seule différence, c’est que juste avant la modulation, le signal
a été numérisé.

Le risque avec un signal analogique, c’est qu’il peut être sujet à de légers parasites.
L’écran n’est pas capable de faire la différence entre du signal utile et des parasites. Lors
de la transcription sur l’écran, les parasites vont fausser l’intensité lumineuse que chacun
des points va prendre.

Pour éviter ce problème, on va transmettre un signal qui ne peut prendre que 2 valeurs
de tension (que l’on fait correspondre en numérique à 0 et 1). De cette manière, même
si à la réception, le signal est légèrement déformé, il sera très facile de retrouver la valeur
initiale.

A l’émission, pour chacune des tensions que peut prendre le signal analogique, on lui
attribue une succession de 0 et de 1.

A la réception, le signal démodulé représente une succession de 0 et 1. En fonction de


cette suite de 0 et 1, on reconstitue le signal analogique d’origine qui est prêt à être
envoyé vers l’écran.

Comme on vient de le voir, la conversion du signal en numérique à déjà l’avantage d’être


mieux immunisé contre les parasites. Mais une fois numérisé, il est possible de faire en
sorte qu’une image prenne moins de place sur les ondes pour être transmise. C’est ce
qu’on appelle la compression numérique. Entre 2 images qui se suivent, très souvent, il
n’y a que peu de différence. Là où en analogique il fallait transmettre l’image
entièrement, en numérique, il est possible de ne transmettre l’image qu’une fois et
indiquer les différences d’une image à l’autre pour les images suivantes.

Cette économie de place permet de diffuser plusieurs chaînes en même temps là où on


ne pouvait en diffuser qu’une seule du temps de l’analogique.

Pour la réception, il faut le même type de matériel que la réception satellite en


analogique, mais, bien entendu, le récepteur devra être adapté aux informations
numériques.

Pour les habitués de la réception satellitaire en analogique, dans l’utilisation de tous les
jours, le passage en numérique ne change rien, on retrouve les mêmes avantages et
inconvénients (mais on reçoit plus de chaînes, souvent avec une meilleure qualité
d’image, qu’en analogique). La parabole et la tête restent identiques. Il faut juste utiliser
un récepteur capable de décoder les informations transmises en numérique.
P a g e | 35

II.5.5.1. Principe de fonctionnement

II.5.5.1.1. Principes généraux

Un ensemble de réception satellite n'est autre qu'un récepteur super hétérodyne, à double
changement de fréquence. Toutefois, le fait que la fréquence des signaux reçus se situe
dans la bande des 10 GHz et au-dessus lui confère certaines particularités. Le synoptique
de la figure 1 présente le principe d'une chaîne de réception satellite.

Les ondes radio en provenance du satellite sont concentrées par la parabole avant d'être
reçues par une "antenne", même si ce n'est pas le nom qu'on lui donne habituellement
en hyperfréquence.

Cette antenne, contenue dans le LNB (Low Noise Block) ou LNC (Low Noise
Converter), et suivie d'un premier étage changeur de fréquence est le petit module situé
au bout de la parabole. Il reçoit une fréquence fixe provenant d'un oscillateur local et
délivre donc, en sortie, un signal à fréquence intermédiaire, beaucoup plus faible que
celle du signal reçu du satellite.

Ainsi, alors que les fréquences en provenance du satellite sont dans la gamme de 10
GHz (10,9 à 12,75 GHz pour être précis), celles sortant du LNB ou LNC sont dans la
bande 920 Mhz à 2,150 GHz, que l'on appelle la BIS ou Bande Intermédiaire Satellite.

Ce premier changement de fréquence permet de véhiculer facilement les signaux du


LNB, situé à l'extérieur de l'habitation, au récepteur situé à l'intérieur et distant bien
souvent de plusieurs dizaines de mètres, grâce à un câble coaxial, de bonne qualité, vu
les fréquences mises en jeu. Dans le cas contraire, c'est à dire sans le changement de
fréquence, il faudra véhiculer du 10 GHz ou plus jusqu'au récepteur, ce qui ne pourrait
avoir lieu qu'avec des guides d'ondes et avec des pertes considérables.

Dans le récepteur, ces signaux arrivent sur un nouvel étage changeur de fréquence qui
reçoit, lui un signal provenant d'un oscillateur local à fréquence variable cette fois. En
effet, c'est en faisant varier cette fréquence que l'on va pouvoir sélectionner la chaîne à
recevoir.

Le résultat de ce second changement de fréquence passe par un amplificateur à


fréquence intermédiaire travaillant dans la bande des 70 Mhz environ, avant d'être
démodulé pour fournir les signaux vidéo et son en bande de base.

II.5.5.1.2. Deux fréquences locales (antenne bi-bande)

Les fréquences d'émission de satellites s'étageant de 10,9 GHz à 12,75 GHz, on conçoit
bien que l'explication précédente doit être incomplète.
P a g e | 36

En effet, l'écart entre ces deux fréquences correspond à une bande de fréquence de 1,8
GHz, qui ne peut donc pas rentrer dans les 1,23 GHz (2,15 GHz - 920 Mhz) que peut
recevoir le récepteur satellite. En fait, le LNB qu'on utilise peut-être un modèle mono-
bande, bi-bande ou tri-bande. Dans le premier cas, il ne contient qu'un oscillateur local
et ne permet de recevoir qu'une des bandes satellite.

La bande basse jusqu'à 11,90 GHz, avec un oscillateur local OL1 de fréquence 9,750
GHz. Une tête ou LNB bi-bande, contient deux oscillateurs locaux commutables, choisis
parmi les trois précédents, et une tête tri bande, quant à elle, les trois oscillateurs. La
figure 30 montre ainsi, à titre d'exemple, le synoptique simplifié d'une tête tri bande.

On tronçonne la grande gamme 10,950 GHz - 12,75 GHz en trois sous-gammes. Les
commutations d'oscillateurs sont effectuées automatiquement par les récepteurs, de
manière transparente pour utilisateur, d'autant plus que la gestion par microcontrôleur
de ces appareils leur permet d'indiquer toujours la fréquence exacte reçue.

II.5.5.1.3. Polarisation de la transmission

En utilisant les propriétés des ondes électromagnétiques et plus exactement la


polarisation, il est possible de doubler la capacité de transport de la bande de fréquence
utilisée. Pour ce faire, on transmet en parallèle une porteuse en polarisation verticale (la
direction de polarisation dépend de l'orientation du champ électrique) et une autre
porteuse en polarisation horizontale. Une porteuse dans une polarisation donnée se
trouve entre 2 porteuses de la polarisation inverse.

Pour être capable de différencier la polarisation de fonctionnement, on utilise 2 tensions


continues qui servent aussi d'alimentation de la tête.

- 13V Pour la polarisation verticale ;


- 18V Pour la polarisation horizontale.
La bande C, à une gamme de fréquences comprises entre 3,7 et 4,2 GHz. La puissance
d'émission, qui lui est généralement associée, est relativement faible, en comparaison
avec la bande KU par exemple. Elle nécessite donc des paraboles de grande taille pour
sa réception et est particulièrement développée en Afrique.

II.5.5.2. Fréquence utilisée par les satellites

Les ondes radioélectriques, ou ondes hertziennes, font partie, comme la lumière visible,
des ondes électromagnétiques qui se propagent dans le vide à la vitesse de 300 000 km/s
(dans l'atmosphère, la différence est négligeable). On les caractérise par leur fréquence
F, qui est celle par exemple du signal délivré par une antenne recevant ces ondes. Un
signal audio ou vidéo peut être transmis en modulant l'amplitude ou la fréquence de
l'onde porteuse propre à chaque canal.
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En télévision par satellite, on utilise principalement des fréquences porteuses comprises


entre 3 et 30 GHz, qui sont dites « hyperfréquence » ou SHF (Super High Frequencies).

En Europe, les programmes de télévision par satellite sont en quasi-totalité émis dans la
bande de fréquence dite Ku, qui va de 10,959 à 12,750 GHz. Elle est divisée en trois :

 La bande dite B1 ou « 11 GHz » ou E.C.S. (European Communication Satellites)


comprise entre 10,950 et 11,700 GHz utilisée de façon générale en Europe sur
les ASTRA, les EUTELSAT, les INTELSAT… ;
 La bande B2 ou D.B.S., entre 11,700 et 12,500 GHz, attribuée à l'origine aux
satellites de D.B.S. de forte puissance et qui est surtout utilisée par TDF 1 et 2,
TV SAT2 et jusqu'en 1993 OLYMPUS, regroupés sur 19° W ;
 Les équipements de réception peuvent être soit simple-bande, soit double bande.
Il importe de savoir, avant de se doter d'une installation, quelles bandes on
souhaite recevoir afin d'éviter des transformations ultérieures.

II.6. CONCLUSION

Dans ce deuxième chapitre nous avons étalé les notions sur la transmission hertzienne
et satellitaire qui nous a permis de déduire que la qualité de réception en télévision
terrestre dépend de facteurs multiples tels notamment que le type de modulation, le
niveau de signal reçu, les échos lors de la propagation des ondes, l’atténuation, les
interférences ainsi que les équipements exploités pour la moduler. Les critères
performance à la télévision analogique hertzienne ne s’appliquent plus pour la télévision
TNT et à la norme Digital Video Broadcasting. Le chapitre suivant donnera la lumière
sur la télédistribution.
P a g e | 38

CHAPITRE III : TELEDISTRIBUTION

III.1. INTRODUCTION

Dans ce troisième chapitre nous allons faire une étude sur les généralités de la
télédistribution. La télédistribution peut naturellement, et plus simplement relier les
postes récepteurs directement a une station émettrice. Les postes récepteurs peuvent être
des postes simplifiés, comportant seulement les systèmes de reproduction du son et de
l’image : ce sont des postes-esclaves, fournis par la firme de télédistribution et utilisable
seulement pour capter les émissions transmises par celle-ci.

III.2. RESEAU TELEDISTRIBUTION

La télédistribution se définit comme la télévision à circuit fermé ayant une logique


strictement économique et commerciale, se distribuant soit par câble, soit par faisceau
hertzien.

La télédistribution ou la télévision en circuit fermé (aussi appelé la télévision par câble)


n’est rien d’autre qu’une installation communautaire, laquelle est destinée à distribuer
par différentes techniques de transmission, les programmes télévisés nationaux,
régionaux ou étrangers reçus, produits ou traités sur le site à un très grand nombre
d’utilisateur (abonné).

III.3. BANDES DES FREQUENCES EXPLOITEES EN TELEDISTRIBUTION

La télédistribution étant la télévision à circuit fermé, pour une logique strictement


commerciale, la transmission par câble (ou par faisceau hertzien devient un enjeu
technique et économique pour presque tous les pays qui se lancent dans les expériences
de toute sortes.

Les équipements mis en réseau pour l’exploitation sont du type exploitant de mode
MMDS surnommé « câble hertzien » c’est un système de diffusion terrestre utilisant la
bande de 2,5 à 2,7 GHz. La diffusion MMDS peut être analogique (Pal, Secam, NTSC)
ou numérique.

Le système MMDS est interdit en France pour le réseau métropolitain dans la bande 2,5
₋ 2,7 GHz réservée aux militaires. Elle est opérationnelle en Polynésie et dans de
nombreux pays du monde. Signalons que la bande de fréquence de 2,5 à 2,7 GHz décrit
ci haut, est exploitée pour la liaison terrestre. Cependant pour les liaisons spatiales la
bande de fréquence utilisée est un peu plus élevée. Nous avons la bande C (3 GHz) et
la bande Ku (10 GHz ).
P a g e | 39

III.4. STRUCTURE D’UN RESEAU TELEDISTRIBUTION

Comme dit dans la définition, il existe suivant la technique et les dispositifs exploités
deux structures de réseau de télédistribution (télé dis) dont la structure à câble configurée
avec la fibre optique la structure à faisceau hertzien.

La figure III.1 nous illustre la structure d’un réseau de télédistribution.

Figure III.1 structure d’un réseau télédistribution

III.5. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES RESEAUX DE


TELEDISTRIBUTION

La télédistribution consiste à collecter un maximum de chaînes de télévision, de radio


et de les retransmettre, après transcodage. Pour un maximum d'efficacité, il y a
interconnexion des différents réseaux, ce qui permet l'émission du numérique. Les
émissions analogiques étant à charge des stations d'antennes, le réseau national est en
fibre optique pour la transmission à haut débit (monomode 1310 nm).

Les réseaux primaires et secondaires sont en câble coaxial et nécessitent de nombreux


amplificateurs étant donné les pertes importantes.

La figure III.2 ci-dessous nous montre le principe fonctionnel d’un réseau de


télédistribution.
P a g e | 40

Figure III.2 : Principe fonctionnel d’un réseau de télédistribution.

III.6. MODE DES RESEAUX DE TELEDISTRIBUTIONS DU CONTENU


AUDIOVISUEL

La distribution du contenu audiovisuel en ligne est réalisée via différents types de


réseaux : câble de télédistribution, réseaux IP privés, Internet, satellite, télévision
numérique terrestre.

III.6.1. Réseaux de distribution via le câble

C'est la télévision numérique via le câble dont tous les réseaux des câblo-opérateurs
transmettent déjà le flux vidéo numérique depuis son lancement devenu la migration
progressive vers de plus en plus de chaînes en numérique est l'un des chantiers majeurs
des câblodistributeurs. Certains câblo-opérateurs wallons proposent déjà une offre
numérique.

L'abonné au service classique de télévision analogique devra seulement acquérir ou


louer un décodeur et le brancher entre son téléviseur et l'entrée du signal câble de
télédistribution. Les frais sont minimaux et le schéma de connexion très simple.

La figure III.3 ci-dessous nous montre le réseau de distribution via le câble.


P a g e | 41

Figure III.3 : Réseau de distribution via le câble.

Les réseaux câblés participent à la convergence des services avec leur offre triple Play
(opérationnelle ou en préparation). Le standard utilisé pour la transmission de la
télévision numérique sur le câble est le DVB-C.

III.6.2. Réseaux de distribution via IPTV et Internet TV

L'émergence des réseaux IP haut débit et très haut débit permet la transmission des flux
vidéo, gros consommateurs de bande passante. Le concept de télévision subit des
transformations et des évolutions.

III.6.2.1. Réseaux de distribution via IPTV

IPTV (Internet Protocol Télévision ou Broadband TV) est une méthode de distribution
et de transmission du contenu multimédia via un réseau IP privé à haut ou très haut débit.

Les services proposés actuellement utilisent les réseaux asymétriques xDSL (ADSL,
VDSL, ADSL2+, etc.) ou des réseaux très haut débit symétriques sur fibres optiques.
La transmission des flux vidéo par des réseaux Wifi/WiMax est aussi possible
techniquement, mais en pratique, les problèmes de sécurité liés à ces réseaux rendent les
détenteurs de contenus prudents.

Pour la diffusion d'un flux vidéo SD, une bande passante dédiée de minimum 1,5 à 3
Mbps est indispensable. Pour le lancement d'un service triple-play, la bande passante
minimale est de 6 Mbps. Elle doit en effet permettre la transmission d'au moins deux
flux vidéo SD simultanément, des flux audio et des flux de données.

Sur la télévision IPTV ne veut pas dire que les utilisateurs devront accéder à leurs
programmes de télévision via un navigateur. Les services de télévision diffusés par
Internet sont réceptionnés sur un téléviseur ou sur un écran d'ordinateur via un décodeur.
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Des services multimédias sont offerts en même temps que des services "data" habituels
et peuvent être complétés par des services de téléphonie. On obtient ainsi les offres
"triple play". Celles-ci sont déjà très répandues, en France notamment.

Avec l'IPTV les données vidéo sont transmises par réseau en paquets de données qui
peuvent être stockés sur des serveurs et puis acheminés vers des ordinateurs ou vers des
décodeurs (set top box).

A partir des décodeurs, les données vidéo sont converties en signal vidéo pour les écrans
de téléviseurs. Les formats de compression et de codage de la source vidéo pour l'IPTV
sont les mêmes que pour les transmissions classiques : codage en MPEG-2 ou MPEG-
4.

La figure III.4 ci-dessous nous montre, le réseau de distribution via IPTV

Figure III.4 : Réseau de distribution via IPTV

L'IPTV offre l'avantage d'une communication bidirectionnelle sur un réseau IP privé.


Cela permet le contrôle du flux vidéo (pauses, retour en arrière, sauvegarde, etc.), la
sélection des programmes avec des outils TIC de type Web ou une télécommande ainsi
que la gestion des priorités de transmissions avec la mise en route de la qualité de service
QoS.

Les transmissions des flux vidéo en IPTV offrent des avantages :

- Fourniture d'un contenu avec une large audience ;


- Gestion des transmissions jusqu'au client (end-to-end transmissions) ;
- Transmissions de type client-serveur ;
- Facturation des contenus transmis ;
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- Gestion des droits d'auteur ;


- Protection contre des attaques informatiques ;
- Contenu sélectionné par l'opérateur qui paye des licences aux détenteurs des
droits ;
- Offre des services combinés triple/quadruple play ;
- Démarrage des services interactifs ;
- Grande compétitivité avec les opérateurs TV classiques (câble, satellite, etc.).

III.6.2.2. Réseaux de distribution via Internet TV

Internet TV est une méthode de distribution et de transmission du contenu multimédia


via Internet. Ce type de diffusion de contenu multimédia est en pleine évolution et sera
de plus en plus utilisé et développé. Cela permet d'avoir accès aux contenus favoris
n'importe où et à n'importe quel moment.

L’Internet haut débit, l'utilisateur peut, où qu'il se trouve, accéder à l'ensemble de ses
contenus multimédias (stockés en local ou aux chaînes de télévision auxquelles il est
abonné), depuis n'importe quel PC ou téléphone mobile.

La transmission des programmes TV ou des séquences vidéo par Internet, réceptionnés


avec un navigateur web, un lecteur multimédia ou un logiciel spécifique de type peer-
to-peer, tel est le nouveau mode d'accès aux programmes des chaînes de télévision, du
contenu vidéo distribué par Internet ou du contenu personnel ou local.

Pour offrir des programmes de télévision en streaming par Internet, les chaînes de
télévision ont besoin d'un espace disque important et d'une bande passante non
négligeable afin de garantir une bonne visualisation en ligne.

Beaucoup de chaînes de télévision ont mis du contenu vidéo en ligne sur leurs sites Web.
L'utilisateur doit rechercher lui-même ces contenus. Un nouveau créneau s'ouvre donc
pour ceux qui voudraient se lancer dans l'aventure multimédia afin de faciliter l'accès à
ces contenus dans le futur.

Quelques caractéristiques de l'Internet TV :

- Fourniture d'un contenu pour une audience de niche (You Tube, projet Vénice-
Joost, AwtTV, etc.) ;
- Transmission des flux multimédia sur Internet avec des solutions de type client-
serveur ou Peer-to-Peer ;
- Solution ouverte pour toute personne ou société qui veut devenir distributeur de
contenu (par exemple les vidéo podcasts) ;
- L'offre de service peut combiner la transmission des données avec la voix ;
- Rapidité de développement de ces services ;
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- Augmentation des possibilités dans le choix des contenus.

Cependant, ce type de distribution de contenu devra trouver des solutions pour :

 Gérer les droits de distribution des contenus partout sans tenir compte des
frontières.
 Trouver un modèle pour le paiement des contenus reçus ;
 Assurer la sécurité des distributions des contenus (protection contre les attaques
DDoS) ;
 Au niveau Internet il faut des déploiements massifs de la qualité de service (QoS)
et du multicast, internet TV implique actuellement l'usage des ordinateurs. Dans
le futur, les téléviseurs seront également connectés à Internet et l'utilisateur
pourra choisir un contenu fourni soit par un opérateur soit par Internet.

A. VoD (vidéo à la demande)

Avec l'émergence des réseaux THD et le déploiement de l'IPTV, le concept de vidéo à


la demande (VoD) sera de plus en plus développé. Les deux solutions sont souvent
proposées :
 La transmission d'un flux vidéo en direct, par réseau, avec une visualisation
immédiate ;

 Le transfert des données vidéo par réseau sous format d'un fichier qui est
enregistré, soit sur un disque dur, soit sur un DVD afin d'être visualisé plus tard
(avec des restrictions d'usage dans une période de temps, etc.).

La VoD est soumise à des droits de distribution sur un territoire bien défini et un
utilisateur belge ne peut pas utiliser les services de VoD des pays voisins.

B. Télévision en différé

Avec les techniques IPTV, la consommation du contenu vidéo devra modifier les
habitudes et évoluer vers un fonctionnement proche du Web. Les chaînes de distribution
de contenu pourront en proposer l'accès suivant le concept "quand on veut et où on veut"
(near TV ou télévision différée) ainsi que la visualisation d'un film, d'un JT ou d'une
émission après son passage en direct moyennant paiement.

C. Contenu local ou personnel

L'IPTV permettra aux téléspectateurs de créer leur propre contenu et de le diffuser via
Internet (ou tout autre réseau de distribution) pour des groupes d'intérêts, de loisirs ou
la famille (exemple : les blogs et les vidéo-blogs).
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Le contenu local et personnel prendra une place de plus en plus importante dans la vie
de tous les jours. Al Gore a créé aux Etats Unis la chaîne de télévision Curent TV avec
des émissions fabriquées par les utilisateurs.

Au début, Curent TV était à la recherche d'un modèle économique ; maintenant elle


récolte un succès assez inattendu.

III.6.2.3. Réseaux de distribution via le satellite

C’est la télévision numérique par le satellite, la transmission de la télévision numérique


par les satellites est opérationnelle depuis quelques années. Parmi ses avantages, on
retiendra :

- L’indépendance par rapport à un opérateur télécoms ;

- La disponibilité dans des endroits difficilement accessibles par les réseaux câblés
ou par la TNT.

La mise en place est très simple : il suffit de placer l'antenne et le décodeur (les
transmissions par satellite sont souvent cryptées) et le système est opérationnel.

En télédistribution, d’une manière générale nous classons deux grands modes de


connexion satellitaire entre autre :

 Le mode de connexion privée ;


 Le mode de connexion d’entreprise.

A. Connexion privée

Dans ce cas, un privé (client ou abonné) installe son dispositif de réception satellitaire
pour une connexion à domicile sans intermédiaire pour son exploitation personnelle
c'est-à-dire l’abonné reçoit directement les signaux provenant du satellite à l’aide de ces
petits équipements (une petite antenne parabolique de 90 à 1,80 m de diamètre). Comme
nous montre la figure III.5 suivante.

Figure III.5 : Connexion privée de télédistribution


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B. Connexion d’entreprise

Cette connexion d’entreprise se distingue de la première par son aspect commercial mais
lui est semblable du coté réception d’autant plus que le principe est le même.

Cette catégorie de connexion possède à son tour des équipements de grande capacité,
car il reçoit des plusieurs satellites, traite ces informations puis émet de nouveau par
satellite dans une région afin que les ses abonnés puis le recevoir à domicile avec leur
équipement de réception. Voir la figure III.6 ci-dessous.

Figure III.6 : Connexion d’entreprise

III.6.2.4. Réseaux de distribution TNT

C’est la Télévision Numérique Terrestre, ce monde de la TV numérique ouvre de


nouvelles perspectives pour la télévision hertzienne. La simplicité de mise en œuvre
(petite antenne, éventuellement intérieure, et décodeur) associée à la qualité numérique
assure le succès de la formule.

Ses avantages sont les suivants :

- Service gratuit par les éditeurs de programmes publics ;

- Absence de contrainte géographique et donc outil de réduction de la fracture


numérique ;

- Pas d'antenne satellite "classique" ;

- Réception des chaînes sur un ordinateur muni d'un PC-TV tuner ;

- Réception des programmes en mode mobile (voitures, bus, trains, etc. via des
terminaux vidéo mobiles) ;
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Le standard DVB-T est le standard largement adopté pour les transmissions terrestres.

La figure III.7. Ci-dessous nous montre, le réseau de distribution TNT

Figure III.7 : Réseau de distribution TNT

La migration technologique vers la télévision numérique est prévue en deux étapes :

 Avec de simples décodeurs MPEG-2, déjà disponibles sur le marché ;

 Avec des décodeurs supportant deux méthodes de compression : MPEG-4 et


MPEG-2. Ces derniers décodeurs visent surtout la réception de la télévision haute
définition HDTV.

Une version allégée du standard DVB-T, le DVB-H permettra la réception des


programmes de télévision sur des équipements mobiles: GSM, PDA, etc.

 Télévision numérique terrestre sur ordinateur

Grâce à un décodeur TV tuner, il est possible de réceptionner la télévision numérique


sur un ordinateur. Ce type d'équipement permet également la capture du flux vidéo pour
enregistrement sur le disque dur de l'ordinateur. En plus, un TV tuner permet la réception
des programmes radio. En général, un tuner TV se présente sous un format de carte pour
les ordinateurs, interne ou externe.

Un des derniers modèles de TV tuner numérique se présente sous forme d'une clé USB
à laquelle on peut ajouter, au besoin, une petite antenne pour améliorer la capture du
signal TNT.
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L'utilisateur nomade peut ainsi capter la télévision sur son ordinateur portable partout
où ce signal est diffusé. Le logiciel stocké sur cette clé réalise toutes les fonctions d'un
décodeur de télévision numérique et permet d'enregistrer les émissions sur le disque dur.

Les TV tuners numériques ont également été implémentées sur des cartes PCMCIA. Ils
réceptionnent les programmes TV numériques terrestres sur un ordinateur à l'aide du
standard DVB-T.

 Télévision mobile

Dernière nouveauté dans le domaine des transmissions audiovisuelles, la télévision


mobile permet la réception des courtes séquences vidéo sur un équipement de type GSM
ou PDA muni d'un accès à un réseau mobile de type 3G ou DVB-H.

La figure III.8 ci-dessous nous montre, la télévision mobile.

Figure III.8 : Télévision mobile

Les sujets attractifs pour ce type de transmission sont par exemple :

- Certains programmes sportifs,

- Les publicités ciblées,

- Les menus de restaurants,

- Des versions adaptées de séries télévisées,

- Les jeux, etc.


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III.7. EQUIPEMENTS EXPLOITES EN TELEDISTRIBUTION

En réseau de télédistribution nous exploite différents équipements de transmission dont


nous pouvons définir les suivants selon les modes analysés.

 Les équipements de l’espace satellite ;


 Les équipements de l’espace terrestre ;
 Les équipements de liaison.

III.7.1. Equipements de liaison de l’espace satellitaire

Dans cette espace satellitaire, le réseau télédistribution exploite les équipements des
différentes fonctionnalités.

Nous pouvons décrire les éléments principaux de la liaison espace terre :

 L’antenne parabolique de grande taille ;


 Le récepteur émetteur satellitaire ;
 Modulateur et démodulateur satellite ;
 Empli de haute puissance.

III.7.2. Equipements de liaison l’espace terrestre

La figure III.9 ci-dessous nous montre, l’équipement de l’espace satellitaire.

Figure III.9 : Antenne parabolique VSAT

Les équipements de l’espace terrestre d’un réseau d’exploitation de télédistribution sont


subdivisés d’une manière générale en deux parties : Le centre d’émission locale du
fournisseur où l’on parle de :

 Station de réception (la réémission par le fournisseur locale) ;


P a g e | 50

 La réception locale en FH par les clients.

Dans la partie réseau du centre d’émission nous trouvons les équipements de traitement
et d’émission des signaux ci₋ après :

1. Les encodeurs
2. Les transcodeurs ;
3. Emetteurs d’émission locale ;
4. La guide d’onde ;
5. L’oscillateur
6. Les antennes d’émission ;
7. Le modulateur.

III.7.2.1. Encodeurs

Le but commercial du réseau de télédistribution nécessite le codage (cryptage) des


programmes (signaux) reçus par le fournisseur local grâce à sa station de réception
(station terrienne). C’est donc au moyen des encodeurs que ces signaux (programmes)
sont cryptés (codés) avant d’être réémis.

L’encodeur est considéré comme l’embrouilleur du type discret du point de vue


commercial, il prospecte les abonnés, recouvre les redevances, donne suite aux
réclamations d’un défaut soit de l’abonné soit du réseau.

III.7.2.2. Transcodeurs

Un transcodeur est un dispositif (appareil ou logiciel) qui permet la traduction d’un


système de télévision donné à un autre ou encore qui transforme un signal. Il existe
plusieurs types de transcodeurs : Pal, Secam etc.

III.7.2.3. Récepteur-émetteur satellitaire

C’est un terminal capable d’émettre les signaux à partir de la terre vers un satellite ou
d’en recevoir à partir d’un satellite. Il est équipé des décrypteurs ou décodeurs et des
atténuateurs capable de gérer la haute et la base fréquence. C’est grâce aux décrypteurs
de décodeurs que la télédistribution s’est investie dans son domaine commercial ; la
commercialisation des chaines aux abonnés fait appel à l’utilisation des cartes
magnétiques à puces. Voir la figure III.10 ci-dessous.
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Figure III.10 : BUC et LNB

III.7.2.4. Emetteur d’émission locale

Ils sont très spécifiques et sont incorporés des modulateurs et de l’oscillateur local. Cet
émetteur est construit par les fabricants des équipements de télédistribution de telle sorte
que chaque programme reçu soit Independent des autres pour éviter les interférences.
Ces émetteurs sont appelés « émetteurs MMDS ».

III.7.2.5. Caractéristiques de module d’émission

 Capacité : 30 voies ;
 Types de modulation : différentielle ;
 Puissance d’émission : 250 w (250w) ou 1+w (+30 dBm) ;
 Fréquence d’émission : 120 MHz ;
 Niveau de seuil : + 83 dBm ;
 Taux d’erreur : 10⁸ ;
 Température : 50° C.

III.7.3. Equipements de réception locale des signaux par les abonnés

Techniquement, il existe tout un univers des équipements et les technologies permettant


d’étendre ce réseau. Actuellement, il existe plusieurs matériels qui permettent de relier
des réseaux locaux au sein d’un réseau étendu. Ces équipements comportent chacun
leurs fonctionnalités et leurs limitations. Ils peuvent servir soit à étendre simplement la
longueur du support physique.

La liaison entre les abonnés et le centre d’émission ou de réémission se fait par la voie
des ondes. Cette structure est actuellement la plus répandue dans le monde, c’est elle
que nous allons plus développer tout au long de notre travail.

 Antenne parabolique de réception ;


 Récepteur de codeur satellitaire ;
 TV de contrôle de réception du signal satellitaire ;
 Encodeur ;
 Tv de contrôle de codage avant émission (réémission) ;
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 Modulateur ;
 Emetteur ;
 Splitter ;
 Guide d’onde ;
 Pylône ;
 Antenne d’émission ;
 Antenne de réception client ;
 Mat télescopique ;
 Décodeur ;
 TV de réception du client.

III.7.3.1. Modem

Un modem (Modulateur-Démodulateur) est un équipement qui permet à deux


ordinateurs de communiquer via ligne téléphonique des données numériques issues d’un
ordinateur (par exemple) ou d’un terminal privé, cet appareil convertit le signal
numérique en analogique à l’émission (modulation) et fait le contraire à la réception
(démodulation).

La figure III.11 nous montre, un modulateur.

Figure III.11 : modem

III.7.3.2. Antennes

Pour accéder à l’internet, nous serons obligés à l’utilisation des antennes paraboliques,
car leur particularité de concentrer l’énergie émise ou reçue dans la direction choisie lui
donne un avantage conséquent. On définit aussi la notion de gain d’antennes
omnidirectionnelles.

La directivité du réflecteur d’une antenne pour une fréquence donnée est proportionnelle
au rapport de la longueur d’onde et taille du diamètre du réflecteur.

Ces phénomènes semblent limiter aujourd’hui, car la taille de l’antenne équipant les
terminaux VSAT (Very Small Aperture Terminal) fonctionne en bande Ku aux environs
de 1,60 m mais, l’exploitation de la bande Ku permet la réduction des antennes en
dessous du mètre (20 à 90 cm).
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III.7.3.3. Dispositifs connexes des antennes de réception

 Coupleur d’antenne (Booster)

Le coupleur d’antenne couvre une gamme d’utilisation complète pour l’antenne du


réseau télédistribution et l’antenne simple. Il procède au mélange des canaux et
achemine les signaux vers le répartiteur par le biais de l’adaptateur fiche F (connecteur
F).

 Connecteurs F

Conçus initialement pour les télévisions et les câbles d’antennes et désormais également
utilisée avec les câbles coaxiaux qui équipent le réseau ainsi que le système de câblage.

La figure III.12 a et b nous illustre le montage de fiche f sur le câble coaxial.

Figure III.12a : Montage câble coaxial sur connecteur F

Vissez le connecteur sur le câble.


Coupez l’âme pour ne la laisser dépasser que 2 à 3 mm

Figure III.12b : Montage câble coaxial sur connecteur

 Répartiteurs

Pour obtenir une adaptation parfaite sur câble de transmission aux pris d’un
affaiblissement assez élevé, on remplace des répartiteurs à résistances ou dérivateurs car
la répartition dans les bandes du réseau de télédistribution et l’ensemble des signaux des
fréquences différentes transmis sur câble coaxial unique ne peut évidemment être
effectué que pour un dispositif apériodique.

La figure III.13 ci-dessous nous montre, le répartiteur


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Figure III.13 : Répartiteur

 Décodeur (décryptage)

Les signaux émis par le fournisseur de la télédistribution sont cryptés (codés) c'est-à-
dire que l’image est verrouillée et le son parfois inaudible, le décodeur décrypte ces
signaux selon le système utilisé par la tête de résonante ou le centre de réémission et
permet donc la visualisation des émissions.

 Atténuateur

L’atténuateur est un dispositif qui permet d’affaiblir le signal lorsque celui-ci est fort
lors de la réception et a tendance à gêner la vue (voir le circuit du récepteur).

Le signal avant d’attaqué le récepteur, est prélevé par un appareil de mesure spécialisé,
notamment le mesureur des champs qui détermine le niveau du signal, lorsque celui-ci
est élevé deux solutions sont envisageables :

 S’il s’agit d’une antenne simple (YAGI par exemple). On réduit le nombre
d’éléments ou directeurs ;
 S’il s’agit d’une antenne hélicoïdale, on élève le borne sur les lignes de
distributeur, on utilise deux types d’atténuateur de structure en T ou en π.

 Antennes de réception

La transmission des images exige des bandes de fréquences de plusieurs méga hertz ne
pouvant se réaliser que sur de grandes fréquences.

Par rapports à la largeur des bandes nécessaires Il a fallu donc recouvrir à la bande VHF
et UHF dont la largeur est de 30 MHz à 300 MHz et 300 MHz à 300 MHz, d’où la
présence de ces deux antennes pour la réception de ces bandes.

Voir la figure III.14 ci-dessous.


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Figure III.14 : Antenne de réception

III.7.4. Equipements de liaison

La télédistribution étant la télévision à circuit fermé pour une logique strictement


commerciale, la transmission par câble (ou par faisceau hertzien) devient un enjeu
technique et économique pour presque tous les pays qui se lancent dans l’expérience de
toutes sortes.

Les équipements mis en réseau pour l’exploitation surnommé « câble hertzien » c’est
un système de diffusion terrestre utilisant la bande de 2,5 à 2,7 GHz. La diffusion peut
être analogique (Pal, Secam, NTSC) ou numérique.

La figure III.15 ci-dessous nous montre, les équipements de liaison.

Figure III.15 : Equipement de liaison


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III.8. CONCLUSION

Dans ce troisième chapitre nous venons de donner les techniques d’exploitations des
réseaux télédistributions en faisant une détaille sur sa structure et son principe de
fonctionnement.

Puis, nous avons données les modes des réseaux de télédistributions du contenu
audiovisuel et ses composantes ainsi que les différents équipements utilisés dans les
différentes liaisons.

Après avoir étudié le troisième chapitre passons au quatrième et dernier chapitre qui
traite sur l’analyse des aspects techniques d’implantation d’un réseau télédistribution
par les ondes électromagnétiques.
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CHAPITRE IV : PRESENTATION DE L’HOTEL SAVANA ET LE


DEPLOIEMENT DE CHAINE

IV.1. INTRODUCTION

Dans ce dernier chapitre nous allons décrire le réseau de télédistribution destiné à la


desserte de chaines locales et internationales au sein de SAVANA Hôtel. Nous allons
étudier les différentes étapes de l’implantation de ce réseau, les trafics utilisés dans ce
réseau, tel que la réception de la télévision numérique par satellite en norme DVB-S et
des chaines locales en VHF/UHF.

La connaissance que nous cherchons dans ce dernier chapitre est d’abord de savoir
comment dimensionner cet immeuble dans le but d’implanter du réseau de
télédistribution et aussi avoir l’idée générale sur les matériels utilisés, les types de câble
utilisé pour le transport des images et son dans le réseau de télédistribution.

IV.2. PRESENTATION DU SITE

La figure IV.1 illustre la photo de vue aérienne du site par le logiciel Google MAPS.

Figure IV.1 : Vue aérienne du site par le logiciel Google MAPS.


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IV.3. ASPECTS TECHNIQUES DE LA MISE EN PLACE DU RESEAU DE


TELEDISTRIBUTION

Comme toute étude scientifique, avant de déployer un réseau quelconque il y a toujours


une étude au préalable, afin de dégager les différents aspects, notamment :

 Géographie ;
 Commercial ;
 Administratifs ;

IV.3.1. Aspect Géographique

SAVANA Hôtel est situé au numéro 45 de l’avenue TAMBWE au quartier SICOTRA


dans la commune de la NSELE dont les coordonnées géographiques sont les suivants :

 Adresse : Kinshasa
 Latitude : -4.4419°
 Longitude : 15.2663°

IV.3.2. Aspect commercial

SAVANA Hôtel est un bâtiment à vocation commerciale, construit depuis 2016. C’est
une propriété privée appartenant à Madame Chantal LIMENGO.

IV.4. PROCEDURE DE MISE EN PLACE

IV.4.1. Choix du site

Notre choix du site se porte sur SAVANA Hôtel vu que c’est un hôtel éprouvé de la
technologie de télédistribution cette optique, permettant d’intégrer la technologie de
télédistribution qui est une technologie de pointe de service de télévision.

IV.4.2. Présentation de réseau de télédistribution existant dans la ville KINSHASA

La technologie de la télédistribution dans la ville de Kinshasa remonte vers les années


1996, avec l’entreprise RAGA Télédistribution qui diffusait sous le mode MMDS
(système de télédistribution multipoint multicanal) tout en exploitant les ondes radio
avec les antennes hélicoïdales.

Après vient Canal+ avec l’exploitation des liaisons satellitaires avec des grosses
antennes parabolique (1.80cm). Ce n’est que vers les années 2010, bien qu’en retard
avec la technologie de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) en RDC, plusieurs
opérateurs se lancent dans la mise en œuvre d’exploitation de télédistribution à
Kinshasa.
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Actuellement, la ville Kinshasa abrite les diffuseurs satellitaires et TNT suivants :

 Réseaux de réception satellitaire

- Canal + ;
- DSTV ;

 Réseaux de réception terrestre TNT

- Startimes ;
- Bluesat ;
- Mediasat ;
- Easy TV.

IV.4.3. Choix de service

L’hôtel que nous avons ciblé pour implanter notre réseau de télédistribution est un bien
privé commercial. Le choix des services dépend du propriétaire qui va faire les choix
des chaines. En ce jour toutes personnes veulent être connectées au monde quel que soit
le milieu où elle se trouve, cela étant dans notre réseau nous aurons à fournir tout un
bouquet de chaines de télévision étrangères et locales.

IV.4.4. Choix du fournisseur

Connaissant bien les types de distributions analysées ci haut, le choix du fournisseur


dépend de services à fournir ainsi que le mode de connexion qu’il dispose pour la
distribution.

Les opérateurs de télédistribution ayant le contenu audiovisuel réalise la distribution via


différents types de réseaux câble de télédistribution, réseaux IP privés, satellite,
télévision numérique terrestre.

Nous avons choisi le fournisseur Canalsat et son bouquet Evasion+ dont la fréquence de
diffusion est : 12.530 MHz polarisation verticale et le débit est de 30000 Hz. Le bouquet
contient 275 chaînes de télévision. Mais nous n’allons pas utiliser toutes ces chaines de
télévisions dans notre réseau de télédistribution. Nous allons faire une sélection de
quelques chaines qui seront diffusées par câble.

IV.4.5. Choix du mode de connexion

Dans ce travail notre choix et mode de connexion se portent sur le mode de raccordement
par câble en utilisant le câble coaxial VATC 17 vu son faible atténuation du signal.
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IV.4.6. Choix de mode de raccordement

Dans ce travail notre choix se porte sur le mode de raccordement par câble qui sera
encastré dans des goulottes afin de permettre une luxure de notre installation.

IV.4.7. Plan architectural de SAVANA Hôtel

SAVANA Hôtel mesure 20 mètre de largeur et 35 mètres de longueur. Il contient 16


chambres à loger et on trouve dans chaque chambre une pièce pour les installations
hygiéniques. Chaque chambre mesure 4x3m, une réception à l’entrée de l’hôtel ayant
une mesure de 5,25 x 3,30 m, une pièce pour un local technique qui mesure 5x2 m, une
cuisine de 3,70 x 2,70 m et deux couloirs menant vers les chambres à l’intérieur de
l’Hôtel. Chaque couloire mesure 1,30m de largeur est de 12m de longueur. La figure
IV.2 montre le plan architectural de SAVANA Hôtel.

Figure IV.2 : Plan architectural de SAVANA Hôtel

La figure IV.3 illustre la présentation de la vue en coupe de SAVANA Hôtel.


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Figure IV.3 : Présentation de vue en coupe de SAVANA Hôtel

La figure IV.4 illustre la présentation de vue intérieure de la salle de gymnase.

Figure IV.4 : vue intérieure de la salle de gymnase

La figure IV.5 illustre le poste téléviseur dans une chambre.


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Figure IV.5 : Poste téléviseur dans une chambre.

IV .5. EQUIPEMENTS DE RECEPTION, DE TRAITEMENTS DE TERMINAL


ET DE LIAISON

IV.5.1. Equipement de réception

 Antenne parabolique

L’antenne parabolique est une antenne à réflecteur utilisée essentiellement dans la


réception des ondes satellites,3 Comme illustré à la figure IV.6.

Figure IV.6 : Antenne parabolique avec tête quattro

3 Https: //antenne.ooreka.fr
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 Antenne UHF

Une antenne UHF est une antenne à éléments parasites, utilisable aux VHF et aux
UHF.4 La figure IV.7 illustre l’antenne UHF.

Figure IV.7: Antenne VHF/UHF

 Tête LNB quattro

LNB est une tête universelle quattro offrant une réception de signaux satellite stable.
5
La figure IV.8 illustre le LNB quattro.

Figure IV.8 : LNB Quattro

IV.5.2. Equipements de traitements

 Décodeur

Démodulateur (ou décodeur) : Il alimente la tête de réception puis reçoit les signaux, les
traduit puis les envoie au téléviseur. Il permet de recevoir les chaînes gratuites ou
payantes en qualité numérique. La figure IV.9 illustre le décodeur canalplus HD.

4 Https: // Fr. m Wikipédia .org


5 Https: //www sotenco.com
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Figure IV.9 : Décodeur HD

 Switch (Répartiteur) : Sorte de prise multiple permettant de distribuer le même


signal sur plusieurs décodeurs. La figure IV.10 illustre le multi switch.

Figure IV.10 : Multi-Switch

 Modulateur VHF/UHF à double entrée

Le modulateur est un circuit électronique permettant de faire le processus de


transformation du signal de sa forme originale en une forme adapte au canal de
transmission (donc dans notre cas il convertit le signal BIS en bande VHF). La figure
IV.11 illustre le modulateur.

Figure IV.11 : Modulateur UHF/VHF à double entré


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 Amplificateur VHF/UHF

Est un montage électronique permettant d’amplifier les signaux ou un système


électronique augmentant la tension et/ou l’intensité d’un signal électrique du system.

La figure IV.12 illustre l’amplificateur VHF/ UHF.

Figure IV.12 : Amplificateur VHF/ UHF.

 Coupleur : Ce boîtier permet de connecter les arrivées des antennes terrestres et


paraboliques sur le même câble coaxial. La figure IV.13 illustre le coupleur.

Figure IV.13 : Coupleur

 Multiplexeur

Le multiplexeur permet de regroupe en série sur une voie les signaux venant de n voie
en parallèles. 6 La figure IV.14 illustre le multiplexeur.

Figure IV.14 : Multiplexeur

6 Https : //www technno.science.net


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IV.5.3. Equipement terminal

 Poste téléviseur

Un téléviseur, par métonymie une télévision, ou encore par apocope une télé, est un
appareil affichant sur un écran des émissions de télévision. Il contient pour cela un
décodeur de signaux qui accepte un ou plusieurs formats de diffusion de télévision, qui
peuvent être analogiques ou numériques.7

La figure IV.15 illustre le poste téléviseur.

Figure IV.15 : Poste téléviseur

IV.5.4. Equipement de liaison

- Câble coaxial ; RG6 (VATC 17) ;


- Câble RCA

 Câble coaxial
Il transporte les signaux de la tête jusqu'au boîtier de réception. Se raccorde grâce à des
fiches « F » à visser. Sa qualité joue sur la qualité des images notamment en cas de
grande longueur. La figure IV.16 illustre le câble coaxial.

Figure IV.16 : Câble coaxial

7 Dictionnaire. S’engagent. Le parisien.fr


P a g e | 67

 Différents connecteurs et fiches utilisés

La figure IV.17 illustre les différents connecteurs

Figure IV.17 : Différents connecteurs

IV.6. POINTAGE DE L’ANTENNE PARABOLIQUE

Pour réaliser l’alignement avec le satellite, l’antenne parabolique doit être orientée
suivant les paramètres suivants :

 L’élévation (haut-bas) : suivant la latitude Nord ou Sud du satellite ;

 L’azimut (gauche-droite) : suivant la longitude Est ou Ouest du satellite.

La figure IV.18 montre les coordonnées géographiques : Latitude et longitude.

Figure IV.18 : Coordonnées géographiques : Latitude et longitude.

Pour pointez l’antenne parabolique sur le satellite nécessite des équipements tels que la
boussole, l’inclinomètre, récepteur GPS et analyser de spectre permettant de visualiser
le signal réceptionné pour essayer de le maximiser en tournant lentement l’antenne de
gauche à droite.
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L'azimut et l’élévation exacts sont calculés à partir de la latitude et de la longitude prise


grâce au site le site internet dishpointer.

Le réglage de l'élévation de l’antenne parabolique sur le satellite demande l’utilisation


des mécanismes d’ajustement jusqu'à ce que l'inclinomètre indique l'élévation calculée.

Ensuite, il faut tournez lentement l'antenne pour avoir l’amplitude de la porteuse (le
signal reçu) la plus grande possible de 95 ou 85 pourcent.

IV.7. RECEPTION DES PROGRAMMES TV PAR SATELLITE

La télévision par satellite consiste à émettre depuis un satellite en orbite géostationnaire


(à 35 850 ou 36000 km), qui se déplace à la même vitesse que la rotation de la Terre,
donc qui paraît « immobile » depuis le sol) des programmes de radio et de télévision,
analogiques et numériques, payants (cryptés) ou gratuits (en clair).

Chaque canal ou « répéteur » (ou encore, transpondeur) est utilisé pour transmettre un
multiplex de six à dix programmes de télévision, selon le taux de compression utilisé (et
plusieurs programmes radiophoniques), selon la norme DVB-S (Digital Video
Broadcasting appliquée à la diffusion satellite) ou sa nouvelle version DVB-S2.

IV.7.1. Cordonnées du satellite SES4 22W

- Longitude : 22,02° Ouest ;


- Azimut (52,18.1° Ouest) ;
- Elévation de (79.9°) ;
- Fréquence (12530 MHz) ;
- Débit ou symbole Rate (30000) ;
- Polarisation de LNB sur Vertical ;

IV.8. RECEPTION DES PROGRAMMES TV DES CHAINES LOCALES

L’antenne YAGI VHF UHF reçoit les signaux venant du centre d’émission, le dipôle
converti les ondes électromagnétiques en un signal électrique descends du câble coaxial
amplifier puis en chemine vers le coupleur pour rejoindre le réseau satellitaire.

IV.9. INSTALLATION DU SYSTEME

Après avoir installé l’antenne UHF/VHF (YAGI) et l’antenne parabolique en utilisant


une fréquence satellitaire qui nous a permis d’établir une liaison spatiale entre la station
terrienne (Antenne parabolique) et le satellite, nous allons maintenant au local procéder
à la configuration de notre installation de la manière suivante :
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Pour l’installation du réseau satellitaire nous allons amener deux câbles provenant de
notre LNB Quattro jusqu’aux Switch et le faire avec 19 câbles qui est les nombres des
décodeurs, et un câble venant du DVD, le tout modulé en VHF/UHF, multiplexé puis
amplifiés suite aux atténuations dû aux pertes des branchements pour rejoindre le
coupleur ;

Pour l’installation du réseau local, il suffit seulement d’installer l’antennes YAGI en


direction du centre de diffusion (Mbinza Pigeon), puis amplifier les signaux à travers un
ampli CATV et rejoindre le premier réseau grâce au deuxième entrée du coupleur ;

Et enfin tout sera multiplexé sur un flux unique grâce au coupleur, les ramener vers le
répartiteur qui dépendra aux nombre de poste téléviseur afin de connecter les câbles
directement derrière le tuner de la télévision à l’aide d’une fiche. La figure IV.19 illustre
le schéma général de l’implantation du réseau de télédistribution.
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Figure IV.19 : Schéma général de l’implantation du réseau de télédistribution.


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IV.10. DIFFERENTES CATEGORIES DES CHAINE A OFFRIR AUX


CLIENTS

 Chaines satellitaires

- Sport : Info sport ;


- Cinéma : Action ;
- Généraliste : TV5 Monde ;
- Série et divertissement : Novelas ;
- Documentaire : National Geo ;
- Religion : KTO ;

 Chaînes locaux

- Digital Congo, Télé50, RTNC1, B-One TV

IV.11. CONFIGURATION ET PARAMETRAGE DU SYSTEME

Après avoir installé nos deux réseaux, (local et étranger) nous devons posséder un plan
de fréquence pour la programmation du système. Le plan de fréquences nous permettra
d’éviter les interférences dans un canal de transmission qui a été déjà attribué au réseau
local.

N.B : Pendant l’attribution des fréquences dans les modulateurs nous devons utilisés
toujours des fréquences adjacentes ou respecter l’écart comme nous demande les types
des modulateurs utilisés. Et ensuite nous passerons dans toutes les chambres pour
reprogrammer chaque poste téléviseur. La figure IV.20 montre la programmation d’un
poste téléviseur.

Figure IV.20 : Programmation d’un poste téléviseur


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IV.12. EVALUATION DU COUT DU PROJET

Avant de déployer ou d’implanter notre réseau de télédistribution, nous avons à évaluer


le coût du projet et nous avions trouvés qu’il est possible de l’implanter.

Le devis qui va nous permettre d’implanter notre réseau est représenté sur le tableau IV.

Tableau IV.1 : tableau d’évaluation du cout de réalisation.

N° Désignation Qté Pu P. total

1 Antenne parabolique 1 20$ 20$

2 Bouquet Evasion+ 19 10$ 190$

3 Antenne yagi VHF/UHF 1 15$ 15$

4 Décodeur canal SAT 19 20$ 380$

5 Lecteur DVD 1 30$ 30$

6 Switch à 24 sorties 1 500$ 500$

7 Modulateur VHF/UHF 10 50$ 500$

9 Ampli t’élèves UHF/VHF 1 150$ 150$

10 Ampli CATV VHF/UHF 1 100$ 100$

11 Multiplexeur 1 15$ 15$

12 câble coaxial VATC 17 3 Rouleau 50$ 150$

13 Coupleur 1 5$ 5$

14 LNB quattro 1 30$ 30$

15 Connecteur F 2Pq 20$ 40$

16 Répartiteur 2 100$ 200$

17 Cable RCA

18 Divers 30$
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19 Main d’œuvre 30%

20 Montant total 3015$

IV.13. CONCLUSION

Ce chapitre était consacré à l’implantation de notre réseau de télédistribution par câble


au sein de SAVANA Hôtel. Tout au long de ce chapitre nous avons présenté le site
d’implantation, décrit les équipements ainsi que donné leurs caractéristiques. Et à la fin
nous avons proposé le schéma d’implantation. Nous avons donné aussi le prix estimatif
de notre système qui est de 3.015 Dollars.
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CONCLUSION GENERALE

La télédistribution est une installation à la fois économique et très technique qui permet
la réception et la distribution de plusieurs signaux de télévision dans un même bâtiment.
La mise en place d’un réseau de télédistribution est nécessaire dans les bâtiments
d’hôtellerie, les bâtiments résidentiels, des établissements de santé, les salles de
conférences…

De ce fait, ce système est très avantageux dans les hôtels et les bâtiments, par exemple
: il permet facilement d’augmenter le nombre de chaines de télévision mises à
disposition de chaque chambre. La télédistribution est un système fiable et souple, tout
à fait adapté pour ces types de structures et facilite également les maintenances.

La télédistribution permet également aux différents logements d’un même immeuble de


disposer d’une offre large par le biais d’une seule antenne collective. Les matériels
installés permettent aussi d’obtenir une réception satellite de très bonne qualité ce qui
ne serait pas forcément le cas avec une installation individuelle.

Ainsi, l’installation d’une antenne à chaque étage, voire même dans chaque logement
n’est plus utile aujourd’hui. La télédistribution préserve l’aspect esthétique du bâtiment
en évitant de voir fleurir les antennes sur les façades…

A l’issue de notre mémoire, notre objectif était de maîtriser le mécanisme d’implantation


et de la configuration d’un réseau de télédistribution pour la desserte des programmes
TV locales et étrangers dans un Hôtel.

Nous avons donc commencé par une présentation générale de la télévision numérique
tout en donnant ses principes fondamentaux.

Et puis une étude fonctionnelle de la télédistribution ;

Puis, la réception TV par voie hertzienne terrestre et par satellite et afin le dernier
chapitre qui a consisté à l’avant-projet d’un réseau de télédistribution par câble pour la
desserte des chaines locales et étrangères (Cas des SAVANA Hôtel). Il faut également
noter que tout au long de ce mémoire, nous avons présenté le schéma d’implantation et
donné les différentes catégories des chaînes à desservir dans les chambres, et évalué son
coût financier qui est de 3.015 Dollars.

Comme toute œuvre humaine, nous pensons que nos lecteurs auront l’amabilité de nous
apporter toutes les remarques et suggestions nécessaires pour améliorer son contenu.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

(1) Arnaud Bournel,système de télévison II, Univesité Paris XI, 2003-204, Pge, 5-
12.

(2) Jean Philippe Muller, la télévionnumerique terrestre, Ed, DUNOD,p 47.

WEBIOGRAPHIE

Https://.norme DVB.com
https://reseau de télédistribution.com, le 04 juillet 2021 à 20h 50
www.reseau de télédistribution.org, le 10 octobre 2021 à 15h 25.
https:// Fr. m Wikipédia .org
Https://www sotenco.com
Https : //www technno.science.net
Dictionnaire. S’engagent. Le parisien.fr
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TABLE DES MATIERES

Table des matières


EPIGRAPHE ..................................................................................................................... I
DEDICACE ..................................................................................................................... II
REMERCIEMENTS ....................................................................................................... III
LISTE DES ABREVIATIONS ...................................................................................... IV
LISTE DES FIGURES .................................................................................................... V
INTRODUCTION GENERALE ...................................................................................... 1
1. PROBLEMATIQUE .................................................................................................... 1
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL ..................................................................................... 1
3. OBJECTIF ET INTERET DU SUJET ........................................................................ 1
4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL ............................................................................ 2
5. SUBDIVISION DU TRAVAIL................................................................................... 2
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA TELEVISION NUMERIQUE ...................... 3
I.1. QUELQUES DEFINITIONS .................................................................................... 3
I.1.1. Emetteur ................................................................................................................. 3
I.1.2. Télévision ............................................................................................................... 3
I.1.3. Numérique .............................................................................................................. 3
I.2. QU’EST-CE QUE LA TELEVISION NUMERIQUE ? ........................................... 4
I.2.1. Qu’est ce qui est numérique dans la TNT .............................................................. 6
I.2.2. Dividendes numériques .......................................................................................... 7
I.2.2.1. Utilisation du dividende ...................................................................................... 7
I.2.2.2. Fréquences en or .................................................................................................... 7
I.3. MIGRATION DE LA TNT EN RDC.......................................................................... 9
I.3.1. Caractéristiques de la migration de la TAT vers la TNT (DVB-T) ........................ 10
I.4. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA TELEVISION NUMERIQUE.... 10
I.4.1. Avantages................................................................................................................ 10
I.4.2. Inconvénients .......................................................................................................... 11
I.5. MODULATION OFDM (ORTHOGONAL FREQUENCY DIVISION
MULTIPLEXING) ............................................................................................................ 11
I.6. NORME DVB (DIGITAL VIDEO BROADCASTING) .......................................... 14
I.6.1. Définition de DVB .................................................................................................. 14
I.6.2. Etude du canal ......................................................................................................... 14
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I.6.3. Quelques Standards du DVB .................................................................................. 15


I.6.4. Standard DVB-T ..................................................................................................... 15
I.6.4.1. Paramètres DVB-T .............................................................................................. 15
I.6.4.2. Caractéristiques de la DVB-T .............................................................................. 16
I.6.4.3. Fonctionnement ................................................................................................... 17
I.6.5. Norme Européen DVB-T2 ...................................................................................... 17
I.6.5.1. Schéma synoptique de la DVB-T2 ...................................................................... 18
I.6.5.3. Caractéristiques du standard DVB-T2 ................................................................. 18
I.6.5.4. Performance relative de la DVB-T2 .................................................................... 19
........................................................................................................................................... 19
I.7. CONCLUSION .......................................................................................................... 20
CHAPITRE II : SYSTEME DE RECEPTION TV PAR VOIE HERTZIENNE ET PAR
SATELLITE ................................................................................................................... 21
II.1. INTRODUCTION .................................................................................................. 21
II.2. PRODUCTION ET TRAITEMENT DU SIGNAL VIDEO .................................. 21
II.2.1. Production et distribution du signal vidéo analogique ........................................ 21
II.2.1.1. Production ........................................................................................................ 21
II.2.1.2. Transport .......................................................................................................... 21
II.2.1.3. Diffusion .......................................................................................................... 22
II.3. TRANSMISSION ANALOGIQUE HERTZIENNE ............................................. 22
II.3.1. Diffusion terrestre hertzienne .............................................................................. 22
II.3.2. Principe de l'émission .......................................................................................... 23
II.4. TELEVISION NUMERIQUE TERRESTRE (TNT) ............................................. 23
II.4.1. Principe ............................................................................................................... 23
II.4.2. Emission TNT ..................................................................................................... 24
II.4.3. Réception numérique hertzienne (TNT) ............................................................. 24
II.4.3.1. Equipement terminal de réception numérique hertzienne (TNT) .................... 25
II.4.3.2. Téléviseur intégré avec décodeur ..................................................................... 26
II.4.4. Avantages de la télévision numérique................................................................. 27
II.4.5. Inconvénients du système numérique ................................................................. 28
II.5. SYSTEME DE RECEPTION TV PAR SATELLITE ........................................... 29
II.5.1. Télévision par satellite ........................................................................................ 29
II.5.3. Présentation de quelques éléments constituant le système ................................. 31
II.5.3.1. Parabole ............................................................................................................ 31
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II.5.3.2. Source (cornet d'alimentation) ......................................................................... 31


II.5.3.3. Démodulateur ................................................................................................... 32
II.5.4. Informations circulant dans le câble coaxial ....................................................... 33
II.5.5. Réception numérique par satellite ....................................................................... 34
II.5.5.1. Principe de fonctionnement.............................................................................. 35
II.5.5.1.1. Principes généraux ........................................................................................ 35
II.5.5.1.2. Deux fréquences locales (antenne bi-bande)................................................. 35
II.5.5.1.3. Polarisation de la transmission ...................................................................... 36
II.5.5.2. Fréquence utilisée par les satellites .................................................................. 36
II.6. CONCLUSION ...................................................................................................... 37
CHAPITRE III : TELEDISTRIBUTION ....................................................................... 38
III.1. INTRODUCTION ................................................................................................... 38
III.2. RESEAU TELEDISTRIBUTION .......................................................................... 38
III.3. BANDES DES FREQUENCES EXPLOITEES EN TELEDISTRIBUTION ........ 38
III.4. STRUCTURE D’UN RESEAU TELEDISTRIBUTION ..................................... 39
III.5. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES RESEAUX DE
TELEDISTRIBUTION ..................................................................................................... 39
III.6. MODE DES RESEAUX DE TELEDISTRIBUTIONS DU CONTENU
AUDIOVISUEL ................................................................................................................ 40
III.6.1. Réseaux de distribution via le câble .................................................................. 40
III.6.2. Réseaux de distribution via IPTV et Internet TV .............................................. 41
III.6.2.1. Réseaux de distribution via IPTV ................................................................... 41
III.6.2.2. Réseaux de distribution via Internet TV ........................................................... 43
III.6.2.3. Réseaux de distribution via le satellite.............................................................. 45
III.6.2.4. Réseaux de distribution TNT ............................................................................ 46
III.7. EQUIPEMENTS EXPLOITES EN TELEDISTRIBUTION ................................. 49
III.7.1. Equipements de liaison de l’espace satellitaire .................................................... 49
III.7.2. Equipements de liaison l’espace terrestre ............................................................ 49
III.7.2.1. Encodeurs .......................................................................................................... 50
III.7.2.2. Transcodeurs ..................................................................................................... 50
III.7.2.3. Récepteur-émetteur satellitaire ......................................................................... 50
III.7.2.4. Emetteur d’émission locale ............................................................................... 51
III.7.2.5. Caractéristiques de module d’émission............................................................. 51
III.7.3. Equipements de réception locale des signaux par les abonnés ............................ 51
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III.7.3.1. Modem .............................................................................................................. 52


III.7.3.2. Antennes ........................................................................................................... 52
III.7.3.3. Dispositifs connexes des antennes de réception ............................................... 53
III.7.4. Equipements de liaison ........................................................................................ 55
III.8. CONCLUSION ....................................................................................................... 56
CHAPITRE IV : PRESENTATION DE L’HOTEL SAVANA ET LE DEPLOIEMENT
DE CHAINE ................................................................................................................... 57
IV.1. INTRODUCTION ................................................................................................ 57
IV.2. PRESENTATION DU SITE ................................................................................ 57
IV.3. ASPECTS TECHNIQUES DE LA MISE EN PLACE DU RESEAU DE
TELEDISTRIBUTION ................................................................................................... 58
IV.3.1. Aspect Géographique ........................................................................................ 58
IV.3.2. Aspect commercial ............................................................................................ 58
IV.4. PROCEDURE DE MISE EN PLACE .................................................................. 58
IV.4.1. Choix du site ...................................................................................................... 58
IV.4.2. Présentation de réseau de télédistribution existant dans la ville KINSHASA .. 58
IV.4.3. Choix de service ................................................................................................ 59
IV.4.4. Choix du fournisseur ......................................................................................... 59
IV.4.5. Choix du mode de connexion ............................................................................ 59
IV.4.6. Choix de mode de raccordement ....................................................................... 60
IV.4.7. Plan architectural de SAVANA Hôtel ............................................................... 60
IV .5. EQUIPEMENTS DE RECEPTION, DE TRAITEMENTS DE TERMINAL, DE
LIAISON ........................................................................................................................ 62
IV.5.1. Equipement de réception ................................................................................... 62
IV.5.2. Equipements de traitements ............................................................................... 63
IV.5.3. Equipement terminal.......................................................................................... 66
IV.5.4. Equipement de liaison ....................................................................................... 66
IV.6. POINTAGE DE L’ANTENNE PARABOLIQUE ............................................... 67
IV.7. RECEPTION DES PROGRAMMES TV PAR SATELLITE ............................. 68
IV.7.1. Cordonnées du satellite SES4 22W ................................................................... 68
IV.8. RECEPTION DES PROGRAMMES TV DES CHAINES LOCALES .............. 68
IV.9. INSTALLATION DU SYSTEME ....................................................................... 68
IV.10. DIFFERENTES CATEGORIES DES CHAINE A OFFRIR AUX CLIENTS . 71
IV.11. CONFIGURATION ET PARAMETRAGE DU SYSTEME ............................ 71
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IV.12. EVALUATION DU COUT DU PROJET.......................................................... 72


IV.13. CONCLUSION .................................................................................................. 73
CONCLUSION GENERALE ......................................................................................... 74
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ........................................................................ 75
WEBIOGRAPHIE .......................................................................................................... 75
TABLE DES MATIERES .............................................................................................. 76

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