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EPIGRAPHE
« Celui qui agit d’une main lâche s’appauvrit, Mais la main des diligents
enrichit ».
(Proverbes 10 : 4)
DEDICACE
Je dédie ce mémoire,
A mes chers frères et sœurs : Aurelie BAJANA, Ariane KAMWANYA, Mc lorry BIUMA,
Iris MISHIKA, Dann BIANGULA, Olivier MUKENDI, Emmanuela MUKENDI, Danella
MUKENDI et Arsene TSHIBINGU.
REMERCIEMENTS
Ce travail de fin du premier cycle est le fruit d’une longue persévérance de plusieurs
années de souffrances et des sacrifices que nous avons passées pour obtenir le grade
académique d’ingénieur en télécommunication à l’institut supérieur de techniques
Appliquées (ISTA/NDOLO) à Kinshasa.
Nous remercions tous les enseignants et corps administratifs de l’ISTA qu’ils trouvent
ici notre gratitude pour avoir contribué à notre formation intellectuelle et morale.
Nous remercions de vive voix, Monsieur le professeur Docteur PASI BENGI MASATA
pour avoir accepté la direction de ce mémoire.
Nos remerciements vont à l’égard de nos cousins et neveux pour tous les biens faits,
nous citons ici : Alex TSHIBINGU, Greta TSHISUAKA, Jessica MUKENDI, Lauchristia
MUKENDI, Lauriana MUKENDI, Deborah MUKENDI, Nadine NGALULA, Pamela
LUSAMBA, Papa Jojo MUKENDI et maman Mathy.
Finalement nous ne manquerons pas de remercier tous ceux qui n'ont épargné aucun
effort, de près ou de loin, pour nous permettre d'accomplir ce travail.
INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
Le tout numérique étant une réalité internationale. La TNT, a enrichit l'offre télévisuelle
et a diversifié le programme. La transition vers la télévision numérique, d’une part,
apporte une meilleure qualité des images et du son grâce à la puissance des techniques
de codage numérique, un large choix de chaînes par l’utilisation des multiplex et une
bonne qualité de réception.
D’autre part, son implémentation permet de libérer les plages de fréquences occupées
par la télévision analogique où une seule bande de fréquences est allouée pour la
diffusion d’une seule chaîne, cet effet permet aux autres services de la
télécommunication de se développer.
Les passagers de ladite hôtel éprouvent d’énormes difficultés de suivre en direct les
programmes télévisés diffusés par les chaînes étrangères. Les résidant ont
indispensablement besoin d’une architecture réseau permettant de recevoir des
programmes télévisés sans affaiblissement des signaux afin d’établir des
communications viables, rapides et sécurisées.
La question posé est de savoir, est-ce que serait-il possible de mettre en place un système
qui permettra à chaque client de bénéficier des programmes télévisés diffusés par les
chaînes locales et étrangères à partir de sa chambre ? Quel système pourrait-on utiliser
pour assurer une meilleure fiabilité du réseau ?
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
3. OBJECTIF
Notre travail porte sur la mise en place d’un réseau CATV de télédistribution pour la
desserte des programmes TV des chaines locales et étrangères avec un seul système de
réception par faisceaux hertziens et par satellite. Afin de proposer des solutions
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4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Pour élaborer ce mémoire, nous avons utilisé la méthode descriptive ayant consisté à
décrire la technique de télédistribution et la méthode déductive qui consisté à déduire
comment implanter le réseau de télédistribution des programmes TV locaux et étrangers
au sein de l’Hôtel SAVANA.
La recherche documentaire nous a permis de récolter les informations dans les ouvrages
relatifs à notre sujet.
Aussi, les informations recueillies auprès des spécialistes œuvrant dans le secteur des
télécommunications et la consultation des sites Internet ont été d’un apport considérable.
5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
I.1.1. Emetteur
L’émetteur TNT reçoit le signal TS modulé et multiplexé de six chaînes ayant chacune
un numéro de canal dont la fourchette est fixée entre 21 et 69 dont la diffusion s’effectue
à l’aide d’une antenne omnidirectionnelle.
I.1.2. Télévision
I.1.3. Numérique
Le numérique étant l’ensemble des techniques utilisant des signaux numériques, les
nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
Le numérique ne connaît que deux états à l’instar d’une ampoule électrique ; soit elle
est allumée « 1 » ou éteinte « 0 » (un signal discontinu). La figure I.2 illustre la forme
du signal numérique.
La télévision numérique est un mode de diffusion terrestre de télévision dans lequel les
signaux vidéo, audio et données ont été numérisés puis orientés dans un flux unique
ensuite multiplexés avant d’être diffusés via les ondes électromagnétiques.
paraboliques au lieu des antennes de télévision classique (dite râteau). La figure I.3
illustre les différentes étapes du réseau de la TNT.
Les différentes étapes du réseau de la TNT sont les suivantes (figure I.4) :
Numérisation
Echantillonnag
Quantification
Chaîne 1
SPTS
de service
Codage compression
Chaii
Signal audio et vidéo analogique MPEG-2
1
Multiplex de service
Ts (Transport
e Stream) Ts (protégé)
Chaîne 2
Signal audio et vidéo analogique
Codage compression
SPTS 2
Multiplexeur
MPEG-2
Modulation
Protection
données
des
Chaîne 3
Signal audio et vidéo analogique
Codage compression
MPEG-2
SPTS 3
FHFH
Chaîne 4
EX
Signal audio et vidéo analogique Codage compression
MPEG-2
SPTS 4
Chaîne 5
Signal audio et vidéo analogique Codage compression SPTS 5
MPEG-2
Pour la TNT comme pour la télévision analogique les « ondes » utilisées pour
transporter l'image sont analogiques et de façon plus générale. Ce sont d'ailleurs les
mêmes bandes de fréquences qui sont utilisées dans les 2 cas. Ce sont donc les mêmes
ondes, mais encodées différemment.
Les données aux deux bouts de la chaîne étant numériques, on peut profiter des
traitements numériques de données :
Compression des fichiers pour réduire leur taille (ce qui permet de mettre
plusieurs programmes dans un seul canal de fréquence) ;
Code correcteurs d'erreurs (on ajoute quelques données à la source, le récepteur
les utilise pour détecter et corriger les erreurs introduites par le transport de
l'information), etc.
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Comment utiliser les ressources spectrales rendues disponibles ? Chaque état peut
décider de l'affectation de cette ressource, mais souvent doit se coordonner avec d'autres
états, notamment Européens. Les usages envisagés pour l'utilisation du dividende se
divisent en deux catégories :
I.2.2.2. Fréquences en or
Les fréquences basses, celles dans la bande UHF, ont des caractéristiques physiques
de propagation radioélectrique plus robustes (moins d'atténuation) que celles des
fréquences plus hautes. Cela présente un avantage non négligeable en termes de coûts
de construction des réseaux, nécessitant un nombre plus faible d'émetteurs ou de stations
de transmission. C'est pourquoi elles sont parfois qualifiées de « fréquences en or ». Les
groupes de pression des deux « mondes », celui des télécoms et celui de l'audiovisuel,
s'affrontent donc pour que ces fréquences soient affectées par les pouvoirs publics à l'un
ou l'autre des deux usages. La figure I.5 illustre le spectre de dividende numérique.
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Le réseau mono-fréquence (SFN) ; un seul et même canal est utilisé par tous les
émetteurs pour couvrir le même territoire comme le montre la figure I.6.
Pour mieux comprendre la suite de ce travail, nous devons éclaircir les notions
suivantes :
Mais la bonne nouvelle, c’est que ceux qui possèdent des récepteurs TV analogiques
pourront recevoir les émissions numériques moyennant un décodeur qui sera très bientôt
disponible. Il n’y a donc pas de raison de paniquer ou de penser à se débarrasser de nos
bons vieux appareils analogiques, rassure Lambert Mende. Par la suite, il a précisé que
cette décision de la migration vers la TNT n’est pas le fait de la RDC. C’est une décision
de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dont la RDC est membre et
signataire des accords auxquels elle ne peut unilatéralement se soustraire.
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SD+AUX SD HD AUX
8MHz 8MHz
I.4.1. Avantages
Une meilleure qualité de réception, qui assure une image et un son plus nets et
ouvre la possibilité d’une diffusion en haute définition ;
I.4.2. Inconvénients
Les anciens récepteurs ne sont plus utilisables tels-quels ; il peut être nécessaire
d'acheter de nouveaux équipements (convertisseur analogique-numérique,
nouveau téléviseur), ou bien de souscrire à un service de télévision par
câble ou par satellite).
La consommation d'électricité augmente si la télévision et un boîtier décodeur
sont branchés en même temps.
Il peut être nécessaire de remplacer l'antenne de réception, éventuellement par
une antenne amplifiée. Ceci peut nécessiter l'intervention du syndic dans les
copropriétés.
Le changement de chaîne (zapping) est plus lent en raison des retards dus au
décodage des signaux numériques.
La modulation est le fait d’utiliser une fréquence haute (HF) pour transporter un signal
électrique tous les signaux électriques rayonnent mais plus la fréquence on dit que la
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fréquence haute « poste » le signal à transmettre. Par exemple pour la radio AM, on fait
varier l’amplitude de la porteuse proportionnellement ou signal audio.
Un signal audible à une fréquence basse (20 KHz) est porté par une fréquence de 150
à1500 KHz. Dans le cas de la FM, c’est la fréquence de la porteuse qui varie
proportionnellement au signal audio.
Dans cas de la TNT, la modulation est un peu différente on utilise un grand nombre de
porteuses côtes à côtes, on appelle ce type de modulation de OFDM (Orthogonal
Frequency Division Multiplexing.
Le principe est de repartir (multiplexer) les données sur plusieurs porteuses, en devisant
la bande de fréquence allouée.
Par exemple, une bande d’environ 8MHz est divisée en 8000 porteuses espacées de
1MHz. Les porteuses sont dites orthogonales.
Les émetteurs TNT peuvent émettre près de dix fois moins de puissance que les anciens
émetteurs pour une même couverture.
La modulation : celle dite OFDM est réalisée comme le montre la figure I.9.
Débit Filtrage et
Modulation
Convertisseur
série parallèle
6048PORTEURS
Signaux 6048
Numérique
Filtrage
Débit Dc Débit
Signal
et
+769
On obtient donc 6048 porteuses modulées par les signaux de télévision auxquelles
s’ajoutent ensuite 769 porteuses modulée par des signaux de synchronisation et de
service soit au total 6817 porteuses espacées de 1,116 KHz.
Les techniques qu’on appelle multi porteuses consistent à transmettre des données
numériques en les modulant sur un grand nombre de porteuses en même temps. Ce sont
des techniques démultiplexage en fréquence qui existent depuis longtemps. Le regain
d’intérêt actuel réside dans l’amélioration apportée pour augmenter l’efficacité spectrale
en orthogonalisant les porteuses ce qui permet d’implémenter la modulation et la
démodulation à l’aide de circuits performants de transformée de Fourier rapide.
Le multiplexage en fréquence est bénéfique pour les transmissions dans des canaux
sélectifs en fréquence qui comportent des trajets multiples. C’est pourquoi on trouve
cette technique :
Dans les normes de diffusion du son numérique dans des mobiles (DAB Digital
Audio Broadcasting) ;
Digital Video Broadcasting (abrégé en DVB, et qu'on pourrait traduire par « diffusion
vidéo numérique »), est un ensemble de normes de télévision numérique édictées par le
consortium européen DVB, et utilisées dans un grand nombre de pays.
Canal : TS modulé doit être transmis dans un canal (un spectre de fréquence) qui est
de 8 MHz et peut contenir 6 chaînes qui doivent être diffusées.
Le débit DSPTS de chacune des 6 SPTS d’un multiplex est de 4 Mbit/s ; le débit DTS
du multiplex est 24 Mbit/s
Un codage de canal permet d’obtenir un seul TS protégé (TSp) c’est à dire crypté,
embrouillé et corrigé contre les erreurs de transmission. Le débit maximale Dc pour
chacun de TS protégé est en réalité de 40 Mbit/s.
La figure I.11 illustre le spectre de la bande UHF montrant un canal TNT à côté d’un
canal TV analogique.
Un canal est une bande de fréquence dans laquelle on transmet les données, il est limité
par une fréquence inférieure et supérieure, il correspond à un spectre de fréquence.
Les émissions de la TNT sont transmises essentiellement dans la bande UHF qui va de
470 à 860 MHz ; cette Bande est divisée en canaux de largeur de 8 MHz pour la TV
analogique, numérotée de 21 à 69. La TNT reprend les mêmes canaux.
Nous n’allons pas revoir dans cette étude les principales concurrentes de la norme DVB
qui : sont les normes ATSC (Advanced Television Systems Committee), utilisées
aux États-Unis et au Canada et les normes ISDB (Integrated Services Digital
Broadcasting) utilisées au Japon et au Brésil et la nome DMB-T : (Digital Multi
Media Broadcasting Terrestrial) / Handeld utilisées par la Chine.
Le standard DVB-T est le standard largement adopté pour les transmissions terrestres.
- 6 multiplex de R1 à R6 ;
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La figure I.12 illustre le standard DVB-T qui est le standard largement adopté pour les
transmissions terrestres.
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Antenne râteau
omnidirectionnelle
Multiplex de service
TS modulé
Embrouillage
Amplificateur
Modulation
Conversion
Cryptage
TS FEC
Filtrage
FHNFHN EX TNT
SPTS
I.6.4.3. Fonctionnement
RTN Ante
SIGNAL Codage et SP
AUDIO ET compression nne
MPG-4
RAG
SIGNAL Codage et TS (Transport
AUDIO ET compression
Stream)
MPG-4
RTG A
SIGNAL
Codage et SP Cryptage, Modulation
AUDIO ET
compression C
OFDM
embrouillage,
256 QAM OFDM
MPG-4 FEC 256QAM
RTN
SIGNAL Codage et SP
C2
AUDIO ET compression
MPG-4 Antenne omnidirectionnelle
AA
SIGNAL Codage et SP
AUDIO ET compression
TELE DVB-
T2
SIGNAL
Codage et SP FHNFHNEXN
compression
AUDIO ET
MPG-4
Dans la version de deuxième génération, le DVB-T2, nous avons l’intégration des deux
systèmes (le mobile et l’émission fixe) plus la possibilité d’avoir la télévision Haute
définition (HD), le 3D, le LD et le SD. L’encodage audio est poussé plus loin dans le
DVB-T2 en ouvrant la possibilité d’encoder en MPEG2 et/ ou en MPEG4.
Les diapositives vont présenter les performances de débits (Mbps) vs robustesse (C/N)
dans un canal de 8 Mhz au regard de la limite de Shannon (capacité théorique maximale).
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Les deux systèmes de la première génération (DVB-T & ISDB-T) ont des performances
très similaires avec un léger avantage pour le DVB. Par contre le système de deuxième
génération (T2) bénéficie des avancées dans le domaine des codes correcteurs d’erreur
(FEC) et montre que l’usage des LDPC permet de se rapprocher de la capacité maximale
du canal de transmission.
Il sera aussi illustré, les différents usages possibles de cet avantage « robustesse » :
I.7. CONCLUSION
II.1. INTRODUCTION
Dans ce deuxième chapitre nous allons faire une étude sur le système de réception TV
par voie hertzienne et satellitaire. La plupart des radiodiffuseurs établis utilisent des
systèmes d'émission par faisceau Hertzien et par satellite fonctionnant dans les bandes
d'ondes métriques et décimétriques. Le problème de transmission des signaux d'image
de Télévision et des Services sonores connexes dans un canal unique d'ondes métriques
et décimétriques de 6, 7 ou 8 Mhz a eu comme conséquence l'application des techniques
de codage numérique aux transmissions par faisceau hertzien et par satellite.
II.2.1.1. Production
Le codage des composantes audio et vidéo sous une forme qui soit "transportable" et
"diffusable". Les procédés NTSC, PAL et SECAM permettent de réaliser cela par
codage et multiplexage des trois composantes vidéo RVB en incorporant le signal audio.
II.2.1.2. Transport
Cette phase assure l'acheminement des programmes vers les points de diffusion.
Différents supports de transmission tels que le câble, la fibre optique ou les faisceaux
Hertziens sont utilisés. Ce segment "transport" peut se réduire à une simple connexion
locale si les lieux de production et de diffusion sont proches.
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II.2.1.3. Diffusion
Dans le cas de la transmission hertzienne, c’est dans l’émetteur qu’est effectuée cette
modification de signal. Il en profite pour l’amplifier avant de l’envoyer vers une antenne
adaptée à la fréquence de la porteuse. L’antenne convertit le signal électrique qu’elle
reçoit via un câble en signal radio électrique qui va se propager dans l’air.
Pour la réception, il faut une antenne. Elle a pour rôle de recevoir la porteuse ainsi que
le signal qui lui est associé. Elle va convertir en signal radio électrique en signal
électrique qui va être envoyé dans un câble.
Le câble est relié à un tuner qui a pour rôle de sélectionner la fréquence de la porteuse
qui nous intéresse parmi les différents émetteurs diffusant chacun sur une porteuse
différente. Une fois le signal choisi, on utilise un démodulateur qui permet de défaire
dès que le modulateur à fait.
Cette opération permet de retrouver un signal électrique identique à celui que l’on avait
à l’entrée du modulateur. La suite est logique, on relie ce signal à un écran qui se
chargera de convertir l’électricité en image (comme expliqué dans le principe général).
Pour bien comprendre ce qui va être dit par la suite, il faut savoir qu’une télévision
intègre plusieurs éléments de la chaîne de réception d’un signal. Elle est composée d’un
écran, d’un démodulateur et d’un tuner auquel il ne reste qu’à relier une antenne.
Bien que la diffusion terrestre hertzienne ne soit plus le seul mode de consommation de
programmes de télévision, elle revêt une importance particulière. Elle a longtemps été
le seul support de diffusion. Son rôle social et politique est primordial dans le monde
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entier. Ses contraintes techniques ont modelé le parc de récepteurs et pèsent encore de
ce fait (quoique de moins en moins) sur les autres modes de diffusion.
L'émission du son se fait soit en modulation d'amplitude (M. A.), en France par exemple,
soit en modulation de fréquence (M. F.). Ces deux systèmes ont chacun leurs avantages
et leurs inconvénients, et le bilan global est bien délicat à établir.
II.4.1. Principe
Les émissions de la TNT se font pour l’essentiel dans la bande UHF qui va de 470 à 860
MHz.
Cette bande a été divisée en canaux de largeur 8 MHz pour la TV analogique, numérotés
de 21 à 69. La TNT a repris les mêmes canaux. Formule de calcul de la fréquence :
NB : il convient d'ajouter parfois un décalage (shift) de + 166 kHz destiné à éviter les
perturbations dans le canal voisin analogique
Il faut passer par un boîtier extérieur à brancher sur son téléviseur pour pouvoir
visualiser ces signaux. Ce qui implique toutes les limitations d’utilisation vues plus haut.
En effet, l’utilisation de boîtiers extérieurs pour recevoir la TNT ne sera qu’une étape
transitoire pour permettre au plus grand nombre de bénéficier des nouvelles chaînes.
Décodeur
Modem TNT
Il est prévu qu’assez rapidement (c’est d’ailleurs déjà le cas en Grande Bretagne), des
téléviseurs et des magnétoscopes comprenant des décodeurs numériques intégrés soient
mis sur le marché.
Horizontale ;
Verticale.
Il faut aussi un adaptateur TNT ou un téléviseur équipé d’un décodeur TNT.
Tous les démodulateurs actuels (ou presque) sont munis à l’arrière d’une prise « DB9 –
série RS-232 » afin de pouvoir mettre à jour le logiciel intégré en les branchant sur un
ordinateur par un câble série adapté (et des mises à jour il y en a déjà un certain nombre
sur l’Internet et il y en aura d’autres…).
Le prix dépend du matériel mais aussi et lourdement du logiciel qui peut être fort
médiocre (pas de système de recherche de chaîne correct, pas d’options et de
mémorisation de réglages, pas de mires d’écran…), et sans mises à jour possibles.
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De même, le son pourra être diffusé en « Digital 5.1 » à la seule condition d’avoir les
sorties adéquates sur l’appareil de traitement du signal numérique en réception…
Une difficulté réelle pour enregistrer certaines émissions dans le but, par
exemple, de les regarder en différé. En effet, d’une part il est impossible de
regarder une chaîne numérique tout en enregistrant une autre si l’on ne dispose
pas d’un décodeur à double syntoniseur (tuner) et double prise péritel, d’autre
part et surtout, un système de clef sera intégré à certaines émissions numériques
pour en empêcher l’enregistrement notamment sur DVD-R ou DVD-RW… Si
des producteurs encouragent ce type d’évolution technique, c’est bien qu’il y a
un intérêt certain et financier par derrière…, intérêt dont il n’est naturellement
pas fait publicité.
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La parabole satellite s'installe sur le sol, dans le jardin, dans la cour, sur le balcon, sur le
toit ou contre un mur.
Les satellites utilisés pour la diffusion directe d'émissions de télévision ou de radio, ceux
permettant les liaisons techniques entre deux continents ou ceux assurant le transport
des images d'un événement sportif depuis son lieu de déroulement sont tous situés autour
de la terre à une altitude d'environ 35800 km dans le plan de l'équateur. Cette orbite
unique permet aux satellites qui y sont situés, de tourner à la même vitesse que la terre.
Un satellite est connu par son nom (par exemple : Astra 1A, Hot Bird 2, Télécom 2B.…)
et par sa position sur l'orbite géostationnaire (19,2° Est, 13° Est, 5° Ouest pour les
exemples précédents).
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II.5.3.1. Parabole
Les antennes paraboliques de petit diamètre sont fabriquées en tôle emboutie (acier ou
aluminium). Par contre les antennes de grand diamètre, les réflecteurs sont parfois
réalisés en grillage, ce qui a pour effet de diminuer la prise au vent.
Le réflecteur ne doit pas comporter des creux ou des bosses d'une amplitude supérieure
à 5 % de la longueur d'onde, qui pour mémoire, est de 2,5 cm en TV sat et 12,5 cm en
2,4 GHz.
Amplifier immédiatement les signaux grâce à un amplificateur à bas bruit afin que les
bruits créés en aval demeurent petits comparativement aux signaux,
Limiter les pertes en ligne par abaissement de la fréquence porteuse dans la bande
intermédiaire 950-1 750 Mhz (950- 2 000 Mhz en triple-bande) dite Bande Intermédiaire
Satellite (BIS : Bande Intermédiaire Satellite)
1. Le LNB universel, qui capte toute la bande Ku (10,7-12,75 GHz) et qui ne peut
alimenter qu'un seul terminal à la fois.
2. Le LNB Twin, qui permet d'utiliser 2 terminaux de manière indépendante.
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3. Le LNB mono bloc (double tête ou DuoSat) qui permet quant à lui de pointer 2
satellites avec la même parabole (à condition qu'ils ne soient pas trop distants l'un
de l'autre), Le LNB quattro qui est destiné aux mini- réseaux collectifs et qui
permet de séparer les 4 bandes de fréquences (basse verticale, basse horizontale
et haute horizontale) autrement dit, il offre en permanence les 4 polarités sur
sorties distinctes.
La figure II.9 montre le réflecteur parabolique et la tête de réception.
II.5.3.3. Démodulateur
La tête de réception est un objet technique complexe qui assure les fonctions suivantes
:
Le risque avec un signal analogique, c’est qu’il peut être sujet à de légers parasites.
L’écran n’est pas capable de faire la différence entre du signal utile et des parasites. Lors
de la transcription sur l’écran, les parasites vont fausser l’intensité lumineuse que chacun
des points va prendre.
Pour éviter ce problème, on va transmettre un signal qui ne peut prendre que 2 valeurs
de tension (que l’on fait correspondre en numérique à 0 et 1). De cette manière, même
si à la réception, le signal est légèrement déformé, il sera très facile de retrouver la valeur
initiale.
A l’émission, pour chacune des tensions que peut prendre le signal analogique, on lui
attribue une succession de 0 et de 1.
Pour les habitués de la réception satellitaire en analogique, dans l’utilisation de tous les
jours, le passage en numérique ne change rien, on retrouve les mêmes avantages et
inconvénients (mais on reçoit plus de chaînes, souvent avec une meilleure qualité
d’image, qu’en analogique). La parabole et la tête restent identiques. Il faut juste utiliser
un récepteur capable de décoder les informations transmises en numérique.
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Un ensemble de réception satellite n'est autre qu'un récepteur super hétérodyne, à double
changement de fréquence. Toutefois, le fait que la fréquence des signaux reçus se situe
dans la bande des 10 GHz et au-dessus lui confère certaines particularités. Le synoptique
de la figure 1 présente le principe d'une chaîne de réception satellite.
Les ondes radio en provenance du satellite sont concentrées par la parabole avant d'être
reçues par une "antenne", même si ce n'est pas le nom qu'on lui donne habituellement
en hyperfréquence.
Cette antenne, contenue dans le LNB (Low Noise Block) ou LNC (Low Noise
Converter), et suivie d'un premier étage changeur de fréquence est le petit module situé
au bout de la parabole. Il reçoit une fréquence fixe provenant d'un oscillateur local et
délivre donc, en sortie, un signal à fréquence intermédiaire, beaucoup plus faible que
celle du signal reçu du satellite.
Ainsi, alors que les fréquences en provenance du satellite sont dans la gamme de 10
GHz (10,9 à 12,75 GHz pour être précis), celles sortant du LNB ou LNC sont dans la
bande 920 Mhz à 2,150 GHz, que l'on appelle la BIS ou Bande Intermédiaire Satellite.
Dans le récepteur, ces signaux arrivent sur un nouvel étage changeur de fréquence qui
reçoit, lui un signal provenant d'un oscillateur local à fréquence variable cette fois. En
effet, c'est en faisant varier cette fréquence que l'on va pouvoir sélectionner la chaîne à
recevoir.
Les fréquences d'émission de satellites s'étageant de 10,9 GHz à 12,75 GHz, on conçoit
bien que l'explication précédente doit être incomplète.
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En effet, l'écart entre ces deux fréquences correspond à une bande de fréquence de 1,8
GHz, qui ne peut donc pas rentrer dans les 1,23 GHz (2,15 GHz - 920 Mhz) que peut
recevoir le récepteur satellite. En fait, le LNB qu'on utilise peut-être un modèle mono-
bande, bi-bande ou tri-bande. Dans le premier cas, il ne contient qu'un oscillateur local
et ne permet de recevoir qu'une des bandes satellite.
La bande basse jusqu'à 11,90 GHz, avec un oscillateur local OL1 de fréquence 9,750
GHz. Une tête ou LNB bi-bande, contient deux oscillateurs locaux commutables, choisis
parmi les trois précédents, et une tête tri bande, quant à elle, les trois oscillateurs. La
figure 30 montre ainsi, à titre d'exemple, le synoptique simplifié d'une tête tri bande.
On tronçonne la grande gamme 10,950 GHz - 12,75 GHz en trois sous-gammes. Les
commutations d'oscillateurs sont effectuées automatiquement par les récepteurs, de
manière transparente pour utilisateur, d'autant plus que la gestion par microcontrôleur
de ces appareils leur permet d'indiquer toujours la fréquence exacte reçue.
Les ondes radioélectriques, ou ondes hertziennes, font partie, comme la lumière visible,
des ondes électromagnétiques qui se propagent dans le vide à la vitesse de 300 000 km/s
(dans l'atmosphère, la différence est négligeable). On les caractérise par leur fréquence
F, qui est celle par exemple du signal délivré par une antenne recevant ces ondes. Un
signal audio ou vidéo peut être transmis en modulant l'amplitude ou la fréquence de
l'onde porteuse propre à chaque canal.
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En Europe, les programmes de télévision par satellite sont en quasi-totalité émis dans la
bande de fréquence dite Ku, qui va de 10,959 à 12,750 GHz. Elle est divisée en trois :
II.6. CONCLUSION
Dans ce deuxième chapitre nous avons étalé les notions sur la transmission hertzienne
et satellitaire qui nous a permis de déduire que la qualité de réception en télévision
terrestre dépend de facteurs multiples tels notamment que le type de modulation, le
niveau de signal reçu, les échos lors de la propagation des ondes, l’atténuation, les
interférences ainsi que les équipements exploités pour la moduler. Les critères
performance à la télévision analogique hertzienne ne s’appliquent plus pour la télévision
TNT et à la norme Digital Video Broadcasting. Le chapitre suivant donnera la lumière
sur la télédistribution.
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III.1. INTRODUCTION
Dans ce troisième chapitre nous allons faire une étude sur les généralités de la
télédistribution. La télédistribution peut naturellement, et plus simplement relier les
postes récepteurs directement a une station émettrice. Les postes récepteurs peuvent être
des postes simplifiés, comportant seulement les systèmes de reproduction du son et de
l’image : ce sont des postes-esclaves, fournis par la firme de télédistribution et utilisable
seulement pour capter les émissions transmises par celle-ci.
Les équipements mis en réseau pour l’exploitation sont du type exploitant de mode
MMDS surnommé « câble hertzien » c’est un système de diffusion terrestre utilisant la
bande de 2,5 à 2,7 GHz. La diffusion MMDS peut être analogique (Pal, Secam, NTSC)
ou numérique.
Le système MMDS est interdit en France pour le réseau métropolitain dans la bande 2,5
₋ 2,7 GHz réservée aux militaires. Elle est opérationnelle en Polynésie et dans de
nombreux pays du monde. Signalons que la bande de fréquence de 2,5 à 2,7 GHz décrit
ci haut, est exploitée pour la liaison terrestre. Cependant pour les liaisons spatiales la
bande de fréquence utilisée est un peu plus élevée. Nous avons la bande C (3 GHz) et
la bande Ku (10 GHz ).
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Comme dit dans la définition, il existe suivant la technique et les dispositifs exploités
deux structures de réseau de télédistribution (télé dis) dont la structure à câble configurée
avec la fibre optique la structure à faisceau hertzien.
C'est la télévision numérique via le câble dont tous les réseaux des câblo-opérateurs
transmettent déjà le flux vidéo numérique depuis son lancement devenu la migration
progressive vers de plus en plus de chaînes en numérique est l'un des chantiers majeurs
des câblodistributeurs. Certains câblo-opérateurs wallons proposent déjà une offre
numérique.
Les réseaux câblés participent à la convergence des services avec leur offre triple Play
(opérationnelle ou en préparation). Le standard utilisé pour la transmission de la
télévision numérique sur le câble est le DVB-C.
L'émergence des réseaux IP haut débit et très haut débit permet la transmission des flux
vidéo, gros consommateurs de bande passante. Le concept de télévision subit des
transformations et des évolutions.
IPTV (Internet Protocol Télévision ou Broadband TV) est une méthode de distribution
et de transmission du contenu multimédia via un réseau IP privé à haut ou très haut débit.
Les services proposés actuellement utilisent les réseaux asymétriques xDSL (ADSL,
VDSL, ADSL2+, etc.) ou des réseaux très haut débit symétriques sur fibres optiques.
La transmission des flux vidéo par des réseaux Wifi/WiMax est aussi possible
techniquement, mais en pratique, les problèmes de sécurité liés à ces réseaux rendent les
détenteurs de contenus prudents.
Pour la diffusion d'un flux vidéo SD, une bande passante dédiée de minimum 1,5 à 3
Mbps est indispensable. Pour le lancement d'un service triple-play, la bande passante
minimale est de 6 Mbps. Elle doit en effet permettre la transmission d'au moins deux
flux vidéo SD simultanément, des flux audio et des flux de données.
Sur la télévision IPTV ne veut pas dire que les utilisateurs devront accéder à leurs
programmes de télévision via un navigateur. Les services de télévision diffusés par
Internet sont réceptionnés sur un téléviseur ou sur un écran d'ordinateur via un décodeur.
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Des services multimédias sont offerts en même temps que des services "data" habituels
et peuvent être complétés par des services de téléphonie. On obtient ainsi les offres
"triple play". Celles-ci sont déjà très répandues, en France notamment.
Avec l'IPTV les données vidéo sont transmises par réseau en paquets de données qui
peuvent être stockés sur des serveurs et puis acheminés vers des ordinateurs ou vers des
décodeurs (set top box).
A partir des décodeurs, les données vidéo sont converties en signal vidéo pour les écrans
de téléviseurs. Les formats de compression et de codage de la source vidéo pour l'IPTV
sont les mêmes que pour les transmissions classiques : codage en MPEG-2 ou MPEG-
4.
L’Internet haut débit, l'utilisateur peut, où qu'il se trouve, accéder à l'ensemble de ses
contenus multimédias (stockés en local ou aux chaînes de télévision auxquelles il est
abonné), depuis n'importe quel PC ou téléphone mobile.
Pour offrir des programmes de télévision en streaming par Internet, les chaînes de
télévision ont besoin d'un espace disque important et d'une bande passante non
négligeable afin de garantir une bonne visualisation en ligne.
Beaucoup de chaînes de télévision ont mis du contenu vidéo en ligne sur leurs sites Web.
L'utilisateur doit rechercher lui-même ces contenus. Un nouveau créneau s'ouvre donc
pour ceux qui voudraient se lancer dans l'aventure multimédia afin de faciliter l'accès à
ces contenus dans le futur.
- Fourniture d'un contenu pour une audience de niche (You Tube, projet Vénice-
Joost, AwtTV, etc.) ;
- Transmission des flux multimédia sur Internet avec des solutions de type client-
serveur ou Peer-to-Peer ;
- Solution ouverte pour toute personne ou société qui veut devenir distributeur de
contenu (par exemple les vidéo podcasts) ;
- L'offre de service peut combiner la transmission des données avec la voix ;
- Rapidité de développement de ces services ;
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Gérer les droits de distribution des contenus partout sans tenir compte des
frontières.
Trouver un modèle pour le paiement des contenus reçus ;
Assurer la sécurité des distributions des contenus (protection contre les attaques
DDoS) ;
Au niveau Internet il faut des déploiements massifs de la qualité de service (QoS)
et du multicast, internet TV implique actuellement l'usage des ordinateurs. Dans
le futur, les téléviseurs seront également connectés à Internet et l'utilisateur
pourra choisir un contenu fourni soit par un opérateur soit par Internet.
Le transfert des données vidéo par réseau sous format d'un fichier qui est
enregistré, soit sur un disque dur, soit sur un DVD afin d'être visualisé plus tard
(avec des restrictions d'usage dans une période de temps, etc.).
La VoD est soumise à des droits de distribution sur un territoire bien défini et un
utilisateur belge ne peut pas utiliser les services de VoD des pays voisins.
B. Télévision en différé
Avec les techniques IPTV, la consommation du contenu vidéo devra modifier les
habitudes et évoluer vers un fonctionnement proche du Web. Les chaînes de distribution
de contenu pourront en proposer l'accès suivant le concept "quand on veut et où on veut"
(near TV ou télévision différée) ainsi que la visualisation d'un film, d'un JT ou d'une
émission après son passage en direct moyennant paiement.
L'IPTV permettra aux téléspectateurs de créer leur propre contenu et de le diffuser via
Internet (ou tout autre réseau de distribution) pour des groupes d'intérêts, de loisirs ou
la famille (exemple : les blogs et les vidéo-blogs).
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Le contenu local et personnel prendra une place de plus en plus importante dans la vie
de tous les jours. Al Gore a créé aux Etats Unis la chaîne de télévision Curent TV avec
des émissions fabriquées par les utilisateurs.
- La disponibilité dans des endroits difficilement accessibles par les réseaux câblés
ou par la TNT.
La mise en place est très simple : il suffit de placer l'antenne et le décodeur (les
transmissions par satellite sont souvent cryptées) et le système est opérationnel.
A. Connexion privée
Dans ce cas, un privé (client ou abonné) installe son dispositif de réception satellitaire
pour une connexion à domicile sans intermédiaire pour son exploitation personnelle
c'est-à-dire l’abonné reçoit directement les signaux provenant du satellite à l’aide de ces
petits équipements (une petite antenne parabolique de 90 à 1,80 m de diamètre). Comme
nous montre la figure III.5 suivante.
B. Connexion d’entreprise
Cette connexion d’entreprise se distingue de la première par son aspect commercial mais
lui est semblable du coté réception d’autant plus que le principe est le même.
Cette catégorie de connexion possède à son tour des équipements de grande capacité,
car il reçoit des plusieurs satellites, traite ces informations puis émet de nouveau par
satellite dans une région afin que les ses abonnés puis le recevoir à domicile avec leur
équipement de réception. Voir la figure III.6 ci-dessous.
- Réception des programmes en mode mobile (voitures, bus, trains, etc. via des
terminaux vidéo mobiles) ;
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Le standard DVB-T est le standard largement adopté pour les transmissions terrestres.
Un des derniers modèles de TV tuner numérique se présente sous forme d'une clé USB
à laquelle on peut ajouter, au besoin, une petite antenne pour améliorer la capture du
signal TNT.
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L'utilisateur nomade peut ainsi capter la télévision sur son ordinateur portable partout
où ce signal est diffusé. Le logiciel stocké sur cette clé réalise toutes les fonctions d'un
décodeur de télévision numérique et permet d'enregistrer les émissions sur le disque dur.
Les TV tuners numériques ont également été implémentées sur des cartes PCMCIA. Ils
réceptionnent les programmes TV numériques terrestres sur un ordinateur à l'aide du
standard DVB-T.
Télévision mobile
Dans cette espace satellitaire, le réseau télédistribution exploite les équipements des
différentes fonctionnalités.
Dans la partie réseau du centre d’émission nous trouvons les équipements de traitement
et d’émission des signaux ci₋ après :
1. Les encodeurs
2. Les transcodeurs ;
3. Emetteurs d’émission locale ;
4. La guide d’onde ;
5. L’oscillateur
6. Les antennes d’émission ;
7. Le modulateur.
III.7.2.1. Encodeurs
III.7.2.2. Transcodeurs
C’est un terminal capable d’émettre les signaux à partir de la terre vers un satellite ou
d’en recevoir à partir d’un satellite. Il est équipé des décrypteurs ou décodeurs et des
atténuateurs capable de gérer la haute et la base fréquence. C’est grâce aux décrypteurs
de décodeurs que la télédistribution s’est investie dans son domaine commercial ; la
commercialisation des chaines aux abonnés fait appel à l’utilisation des cartes
magnétiques à puces. Voir la figure III.10 ci-dessous.
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Ils sont très spécifiques et sont incorporés des modulateurs et de l’oscillateur local. Cet
émetteur est construit par les fabricants des équipements de télédistribution de telle sorte
que chaque programme reçu soit Independent des autres pour éviter les interférences.
Ces émetteurs sont appelés « émetteurs MMDS ».
Capacité : 30 voies ;
Types de modulation : différentielle ;
Puissance d’émission : 250 w (250w) ou 1+w (+30 dBm) ;
Fréquence d’émission : 120 MHz ;
Niveau de seuil : + 83 dBm ;
Taux d’erreur : 10⁸ ;
Température : 50° C.
La liaison entre les abonnés et le centre d’émission ou de réémission se fait par la voie
des ondes. Cette structure est actuellement la plus répandue dans le monde, c’est elle
que nous allons plus développer tout au long de notre travail.
Modulateur ;
Emetteur ;
Splitter ;
Guide d’onde ;
Pylône ;
Antenne d’émission ;
Antenne de réception client ;
Mat télescopique ;
Décodeur ;
TV de réception du client.
III.7.3.1. Modem
III.7.3.2. Antennes
Pour accéder à l’internet, nous serons obligés à l’utilisation des antennes paraboliques,
car leur particularité de concentrer l’énergie émise ou reçue dans la direction choisie lui
donne un avantage conséquent. On définit aussi la notion de gain d’antennes
omnidirectionnelles.
La directivité du réflecteur d’une antenne pour une fréquence donnée est proportionnelle
au rapport de la longueur d’onde et taille du diamètre du réflecteur.
Ces phénomènes semblent limiter aujourd’hui, car la taille de l’antenne équipant les
terminaux VSAT (Very Small Aperture Terminal) fonctionne en bande Ku aux environs
de 1,60 m mais, l’exploitation de la bande Ku permet la réduction des antennes en
dessous du mètre (20 à 90 cm).
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Connecteurs F
Conçus initialement pour les télévisions et les câbles d’antennes et désormais également
utilisée avec les câbles coaxiaux qui équipent le réseau ainsi que le système de câblage.
Répartiteurs
Pour obtenir une adaptation parfaite sur câble de transmission aux pris d’un
affaiblissement assez élevé, on remplace des répartiteurs à résistances ou dérivateurs car
la répartition dans les bandes du réseau de télédistribution et l’ensemble des signaux des
fréquences différentes transmis sur câble coaxial unique ne peut évidemment être
effectué que pour un dispositif apériodique.
Décodeur (décryptage)
Les signaux émis par le fournisseur de la télédistribution sont cryptés (codés) c'est-à-
dire que l’image est verrouillée et le son parfois inaudible, le décodeur décrypte ces
signaux selon le système utilisé par la tête de résonante ou le centre de réémission et
permet donc la visualisation des émissions.
Atténuateur
L’atténuateur est un dispositif qui permet d’affaiblir le signal lorsque celui-ci est fort
lors de la réception et a tendance à gêner la vue (voir le circuit du récepteur).
Le signal avant d’attaqué le récepteur, est prélevé par un appareil de mesure spécialisé,
notamment le mesureur des champs qui détermine le niveau du signal, lorsque celui-ci
est élevé deux solutions sont envisageables :
S’il s’agit d’une antenne simple (YAGI par exemple). On réduit le nombre
d’éléments ou directeurs ;
S’il s’agit d’une antenne hélicoïdale, on élève le borne sur les lignes de
distributeur, on utilise deux types d’atténuateur de structure en T ou en π.
Antennes de réception
La transmission des images exige des bandes de fréquences de plusieurs méga hertz ne
pouvant se réaliser que sur de grandes fréquences.
Par rapports à la largeur des bandes nécessaires Il a fallu donc recouvrir à la bande VHF
et UHF dont la largeur est de 30 MHz à 300 MHz et 300 MHz à 300 MHz, d’où la
présence de ces deux antennes pour la réception de ces bandes.
Les équipements mis en réseau pour l’exploitation surnommé « câble hertzien » c’est
un système de diffusion terrestre utilisant la bande de 2,5 à 2,7 GHz. La diffusion peut
être analogique (Pal, Secam, NTSC) ou numérique.
III.8. CONCLUSION
Dans ce troisième chapitre nous venons de donner les techniques d’exploitations des
réseaux télédistributions en faisant une détaille sur sa structure et son principe de
fonctionnement.
Puis, nous avons données les modes des réseaux de télédistributions du contenu
audiovisuel et ses composantes ainsi que les différents équipements utilisés dans les
différentes liaisons.
Après avoir étudié le troisième chapitre passons au quatrième et dernier chapitre qui
traite sur l’analyse des aspects techniques d’implantation d’un réseau télédistribution
par les ondes électromagnétiques.
P a g e | 57
IV.1. INTRODUCTION
La connaissance que nous cherchons dans ce dernier chapitre est d’abord de savoir
comment dimensionner cet immeuble dans le but d’implanter du réseau de
télédistribution et aussi avoir l’idée générale sur les matériels utilisés, les types de câble
utilisé pour le transport des images et son dans le réseau de télédistribution.
La figure IV.1 illustre la photo de vue aérienne du site par le logiciel Google MAPS.
Géographie ;
Commercial ;
Administratifs ;
Adresse : Kinshasa
Latitude : -4.4419°
Longitude : 15.2663°
SAVANA Hôtel est un bâtiment à vocation commerciale, construit depuis 2016. C’est
une propriété privée appartenant à Madame Chantal LIMENGO.
Notre choix du site se porte sur SAVANA Hôtel vu que c’est un hôtel éprouvé de la
technologie de télédistribution cette optique, permettant d’intégrer la technologie de
télédistribution qui est une technologie de pointe de service de télévision.
Après vient Canal+ avec l’exploitation des liaisons satellitaires avec des grosses
antennes parabolique (1.80cm). Ce n’est que vers les années 2010, bien qu’en retard
avec la technologie de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) en RDC, plusieurs
opérateurs se lancent dans la mise en œuvre d’exploitation de télédistribution à
Kinshasa.
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- Canal + ;
- DSTV ;
- Startimes ;
- Bluesat ;
- Mediasat ;
- Easy TV.
L’hôtel que nous avons ciblé pour implanter notre réseau de télédistribution est un bien
privé commercial. Le choix des services dépend du propriétaire qui va faire les choix
des chaines. En ce jour toutes personnes veulent être connectées au monde quel que soit
le milieu où elle se trouve, cela étant dans notre réseau nous aurons à fournir tout un
bouquet de chaines de télévision étrangères et locales.
Nous avons choisi le fournisseur Canalsat et son bouquet Evasion+ dont la fréquence de
diffusion est : 12.530 MHz polarisation verticale et le débit est de 30000 Hz. Le bouquet
contient 275 chaînes de télévision. Mais nous n’allons pas utiliser toutes ces chaines de
télévisions dans notre réseau de télédistribution. Nous allons faire une sélection de
quelques chaines qui seront diffusées par câble.
Dans ce travail notre choix et mode de connexion se portent sur le mode de raccordement
par câble en utilisant le câble coaxial VATC 17 vu son faible atténuation du signal.
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Dans ce travail notre choix se porte sur le mode de raccordement par câble qui sera
encastré dans des goulottes afin de permettre une luxure de notre installation.
Antenne parabolique
3 Https: //antenne.ooreka.fr
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Antenne UHF
Une antenne UHF est une antenne à éléments parasites, utilisable aux VHF et aux
UHF.4 La figure IV.7 illustre l’antenne UHF.
LNB est une tête universelle quattro offrant une réception de signaux satellite stable.
5
La figure IV.8 illustre le LNB quattro.
Décodeur
Démodulateur (ou décodeur) : Il alimente la tête de réception puis reçoit les signaux, les
traduit puis les envoie au téléviseur. Il permet de recevoir les chaînes gratuites ou
payantes en qualité numérique. La figure IV.9 illustre le décodeur canalplus HD.
Amplificateur VHF/UHF
Multiplexeur
Le multiplexeur permet de regroupe en série sur une voie les signaux venant de n voie
en parallèles. 6 La figure IV.14 illustre le multiplexeur.
Poste téléviseur
Un téléviseur, par métonymie une télévision, ou encore par apocope une télé, est un
appareil affichant sur un écran des émissions de télévision. Il contient pour cela un
décodeur de signaux qui accepte un ou plusieurs formats de diffusion de télévision, qui
peuvent être analogiques ou numériques.7
Câble coaxial
Il transporte les signaux de la tête jusqu'au boîtier de réception. Se raccorde grâce à des
fiches « F » à visser. Sa qualité joue sur la qualité des images notamment en cas de
grande longueur. La figure IV.16 illustre le câble coaxial.
Pour réaliser l’alignement avec le satellite, l’antenne parabolique doit être orientée
suivant les paramètres suivants :
Pour pointez l’antenne parabolique sur le satellite nécessite des équipements tels que la
boussole, l’inclinomètre, récepteur GPS et analyser de spectre permettant de visualiser
le signal réceptionné pour essayer de le maximiser en tournant lentement l’antenne de
gauche à droite.
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Ensuite, il faut tournez lentement l'antenne pour avoir l’amplitude de la porteuse (le
signal reçu) la plus grande possible de 95 ou 85 pourcent.
Chaque canal ou « répéteur » (ou encore, transpondeur) est utilisé pour transmettre un
multiplex de six à dix programmes de télévision, selon le taux de compression utilisé (et
plusieurs programmes radiophoniques), selon la norme DVB-S (Digital Video
Broadcasting appliquée à la diffusion satellite) ou sa nouvelle version DVB-S2.
L’antenne YAGI VHF UHF reçoit les signaux venant du centre d’émission, le dipôle
converti les ondes électromagnétiques en un signal électrique descends du câble coaxial
amplifier puis en chemine vers le coupleur pour rejoindre le réseau satellitaire.
Pour l’installation du réseau satellitaire nous allons amener deux câbles provenant de
notre LNB Quattro jusqu’aux Switch et le faire avec 19 câbles qui est les nombres des
décodeurs, et un câble venant du DVD, le tout modulé en VHF/UHF, multiplexé puis
amplifiés suite aux atténuations dû aux pertes des branchements pour rejoindre le
coupleur ;
Et enfin tout sera multiplexé sur un flux unique grâce au coupleur, les ramener vers le
répartiteur qui dépendra aux nombre de poste téléviseur afin de connecter les câbles
directement derrière le tuner de la télévision à l’aide d’une fiche. La figure IV.19 illustre
le schéma général de l’implantation du réseau de télédistribution.
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Chaines satellitaires
Chaînes locaux
Après avoir installé nos deux réseaux, (local et étranger) nous devons posséder un plan
de fréquence pour la programmation du système. Le plan de fréquences nous permettra
d’éviter les interférences dans un canal de transmission qui a été déjà attribué au réseau
local.
N.B : Pendant l’attribution des fréquences dans les modulateurs nous devons utilisés
toujours des fréquences adjacentes ou respecter l’écart comme nous demande les types
des modulateurs utilisés. Et ensuite nous passerons dans toutes les chambres pour
reprogrammer chaque poste téléviseur. La figure IV.20 montre la programmation d’un
poste téléviseur.
Le devis qui va nous permettre d’implanter notre réseau est représenté sur le tableau IV.
13 Coupleur 1 5$ 5$
17 Cable RCA
18 Divers 30$
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IV.13. CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
La télédistribution est une installation à la fois économique et très technique qui permet
la réception et la distribution de plusieurs signaux de télévision dans un même bâtiment.
La mise en place d’un réseau de télédistribution est nécessaire dans les bâtiments
d’hôtellerie, les bâtiments résidentiels, des établissements de santé, les salles de
conférences…
De ce fait, ce système est très avantageux dans les hôtels et les bâtiments, par exemple
: il permet facilement d’augmenter le nombre de chaines de télévision mises à
disposition de chaque chambre. La télédistribution est un système fiable et souple, tout
à fait adapté pour ces types de structures et facilite également les maintenances.
Ainsi, l’installation d’une antenne à chaque étage, voire même dans chaque logement
n’est plus utile aujourd’hui. La télédistribution préserve l’aspect esthétique du bâtiment
en évitant de voir fleurir les antennes sur les façades…
Nous avons donc commencé par une présentation générale de la télévision numérique
tout en donnant ses principes fondamentaux.
Puis, la réception TV par voie hertzienne terrestre et par satellite et afin le dernier
chapitre qui a consisté à l’avant-projet d’un réseau de télédistribution par câble pour la
desserte des chaines locales et étrangères (Cas des SAVANA Hôtel). Il faut également
noter que tout au long de ce mémoire, nous avons présenté le schéma d’implantation et
donné les différentes catégories des chaînes à desservir dans les chambres, et évalué son
coût financier qui est de 3.015 Dollars.
Comme toute œuvre humaine, nous pensons que nos lecteurs auront l’amabilité de nous
apporter toutes les remarques et suggestions nécessaires pour améliorer son contenu.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
(1) Arnaud Bournel,système de télévison II, Univesité Paris XI, 2003-204, Pge, 5-
12.
WEBIOGRAPHIE
Https://.norme DVB.com
https://reseau de télédistribution.com, le 04 juillet 2021 à 20h 50
www.reseau de télédistribution.org, le 10 octobre 2021 à 15h 25.
https:// Fr. m Wikipédia .org
Https://www sotenco.com
Https : //www technno.science.net
Dictionnaire. S’engagent. Le parisien.fr
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