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Guide de

préparation
à l’examen
professionnel
de l’Ordre des infirmières
et infirmiers du Québec

5e édition
PRODUCTION
Annie Beaucage
Directrice adjointe, Marketing
Direction, Marketing et événements, OIIQ

Isabelle Lacroix
Chargée de projets, production
Direction, Marketing et événements, OIIQ

CONCEPTION GRAPHIQUE ET RÉALISATION


Uzin3

RÉVISION LINGUISTIQUE ET CORRECTRICE D’ÉPREUVE


Alexandre Roberge
Conseiller linguistique
Direction, Marketing et événements, OIIQ

Annick Loupias
Correctrice d’épreuve

DISTRIBUTION
Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
Vente des publications
4200, rue Molson
Montréal (Québec) H1Y 4V4
Téléphone : 514 935-2501 ou 1 800 363-6048
Télécopieur : 514 935-3770
ventepublications@oiiq.org
oiiq.org

DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque et Archives Canada, 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2018
ISBN 978-2-89229-722-5 (5e édition, 2018)
ISBN 2-89229-310-3 (1re édition, 2003)

© Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, 2018


Tous droits réservés

Note — Le terme « infirmière » est utilisé à seule fin d’alléger le texte et désigne autant
les infirmières que les infirmiers.
1re ÉDITION (2003) 2e ÉDITION (2010), mise à jour (2011)
CONCEPTION COORDINATION ET RÉDACTION
Louise-Marie Lessard, inf., Ph. D. Judith Leprohon, inf., Ph. D.
Adjointe à la directrice scientifique, OIIQ Directrice scientifique, OIIQ
Lucie Laberge, inf., M. Sc. inf.
COORDINATION ET RÉDACTION Consultante
Louise-Marie Lessard, inf., Ph. D. Manon Bellehumeur, inf., M. Sc.
Adjointe à la directrice scientifique, OIIQ Adjointe responsable des examens
Lucie Laberge, inf., M. Sc. inf. Marjolaine Bellavance, inf., Ph. D. (c.)
Consultante Adjointe à la directrice scientifique
RÉDACTION DES SITUATIONS Nicole Daigle, inf., M. Sc.
Conseillère
Pauline Audet, inf., M. Sc. inf.
Direction scientifique, OIIQ
Cégep Limoilou
Martine Bérubé, inf., B. Sc. inf. RÉDACTION DES SITUATIONS
Collège François-Xavier-Garneau Diane Barras, inf., M. Sc. (c.)
Andrée Carbonneau, inf., B. Sc. inf. Université Laval
Cégep de Lévis-Lauzon Suzanne Blais, inf., B. Sc.
Nicole Daigle, inf., M. Sc. inf. Cégep Limoilou
Cégep de Granby Haute-Yamaska Hélène Boutin, inf., M. Sc.
Julie Diotte, inf., B. Sc. (santé) Institut universitaire de cardiologie et
Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu de pneumologie de Québec
Marlène Fortin, inf., B. Sc. inf. Julie Dorion, inf., B. Sc.
Cégep Limoilou Hôpital Saint-Luc
Julie Houle, inf., M. Sc. inf. Marie-Mireille Gagnon, inf., M. Sc.
Université du Québec à Trois-Rivières CSSS de Laval
Kathleen Lechasseur, inf., M. Éd. Céline Gélinas, inf., Ph. D.
Université Laval Hôpital général juif
Francine Ménard, inf., B. Sc. inf. Danielle Gilbert, inf., B. Sc.
Cégep de Valleyfield Cégep de Lévis-Lauzon
Jocelyne Provost, inf., B. Sc. inf. Christian Godbout, inf., M. Sc.
Cégep Montmorency Institut universitaire de cardiologie et de
Monique Roberge, inf., M. Éd. pneumologie de Québec
Collège François-Xavier-Garneau Diane Guay, inf., B. Sc.
Collège Édouard-Montpetit et Université
COLLABORATIONS de Sherbrooke
COLLABORATION SPÉCIALE Louise Leduc, inf., B. Sc.
Judith Leprohon, inf., Ph. D. Hôpital Pierre-Le Gardeur
Directrice scientifique, OIIQ Gaëtane Mathieu, inf., M. Éd.
Diane St-Cyr, inf., M. Éd.
COLLABORATION INTERNE
Consultante
Carole Deshaies, inf., M. Sc.
Raymonde Drouin, inf., M. Sc. COLLABORATIONS
Marie Hénault, inf., M. Sc. COLLABORATION INTERNE
Suzanne Ladouceur, inf., M. Éd. Lorraine Bojanowski, inf., M. Sc.
Jean Lapointe, LL. M. Gestionnaire de projet
Carole Mercier, inf., M. Sc. Joël Brodeur, inf., M. Sc.
France Pedneault, LL. B. Infirmier-conseil
Jocelyne Poirier, inf., M. Éd. France Desgroseilliers, inf., M. Éd.
Lise Rochette, inf., M. Éd. Consultante
Diane Saulnier, inf., M. Sc. France Laflamme, inf., M. Sc.
Infirmière-conseil
Ginette Thériault, M. Sc. (sociologie)
Direction du développement et du soutien
Sylvie Truchon, inf., M. Sc. professionnel, OIIQ
Marie Valois, M. Sc.
COLLABORATION EXTERNE 4e ÉDITION (2016)
Louise-Marie Lessard, inf., Ph. D.
Consultante et conseillère en soins spécialisés COORDINATION ET RÉDACTION
au CHUM Chantal Lemay, inf., M. Sc.
Carlos Brailovsky, M.D., MA (Ed.) Adjointe à la direction
MCFPC (Hon), Consultant Responsable de l’examen
Julie-Alexandra Roberge, inf., M. Sc.
CONSULTATION AUPRÈS DU COMITÉ DE L’EXAMEN
Consultante
PROFESSIONNEL ET DES RESPONSABLES DES
COMITÉS D’ÉLABORATION DE L’EXAMEN VALIDATION DES SITUATIONS ET
Marie Blanchet LeGendre, inf., M. Éd. RÉDACTION DES JUSTIFICATIONS
Enseignante, Cégep de Sept-Îles Fethi Boudebza, inf., B. Sc. inf.
Nathalie Caya, inf., M. Éd. CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal
Chef d’unité, Hôpital Saint-Luc, CHUM Institut universitaire en santé mentale Douglas
Marie-France Ébacher, inf., M. Sc. Valérie Gazemar, inf., M. Éd.
Professeure agrégée et vice-doyenne aux études CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal
Faculté des sciences infirmières, Université Laval Patricia Geraldes, inf., M. Sc.
France Plouffe, inf., M.A.P. Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Coordonnatrice de programme et enseignante Charlène Joyal, inf., M. Sc.
Collège Bois-de-Boulogne CIUSSS de la Capitale-Nationale
Odette Roy, inf., M.A.P., Ph. D. Hôpital Jeffery Hale – Saint Brigid’s
Adjointe à la direction des soins infirmiers Mariepier Jubinville, M. Sc.
des volets clinique et recherche CISSS des Laurentides
Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Émilie Laplante, inf., M. Sc.
Manon Bellehumeur, inf., M. Sc.
Christine Leroux, inf., M. Sc.
Adjointe responsable des examens et
CHU de Québec
responsable du Comité d’élaboration du volet
écrit de l’examen Priscilla Malenfant, inf., M. Sc.
CIUSSS de la Capitale-Nationale
Jocelyne Labarre, inf., M. Sc.
Responsable de programme – formation continue Andréanne Pagé, inf., B. Sc. inf.
Faculté des sciences infirmières CHU de Québec
Université de Montréal et responsable du Comité Marie-Claude Perreault, inf., DESS Sc. inf.
d’élaboration du volet pratique de l’examen CHU Sainte-Justine
Marie-Josée Poirier, M. Sc.
CIUSSS de l’Outaouais
3e ÉDITION (2014)
Chantal St-Onge, inf., B. Sc.
COORDINATION CISSS de la Montérégie-Centre
Judith Leprohon, inf., Ph. D. COLLABORATION
Directrice scientifique, OIIQ
Manon Allard, inf., M. Sc.
RÉDACTION Conseillère à la direction scientifique
Louise-Marie Lessard, inf., Ph. D. Anik Desrochers, M. Sc.
Consultante Conseillère à la direction scientifique
Chantal Lemay, inf., M. Sc. Judith Leprohon, inf., Ph. D.
Conseillère Directrice scientifique, OIIQ
Responsable de l’examen professionnel et
responsable du Comité d’élaboration du volet
5e ÉDITION (2018)
pratique de l’examen
Direction scientifique, OIIQ COORDINATION ET RÉDACTION
COLLABORATION Chantal Lemay, inf., M. Sc.
Directrice adjointe, examens, OIIQ
Manon Allard, inf., M. Sc.
Conseillère, Responsable du Comité d’élaboration Anik Desrochers, inf., M. Sc.
du volet écrit de l’examen Conseillère, OIIQ
Direction scientifique, OIIQ
VALIDATION DES SITUATIONS ET
RÉDACTION DES JUSTIFICATIONS
Mélina Boiteau, inf., B. Sc. inf.
CIUSSS de la Capitale-Nationale
Institut universitaire en santé mentale de Québec
Fethi Boudebza, inf., M. Sc. (c.)
CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal
Institut universitaire en santé mentale Douglas
Luce Côté, inf., M. Éd.
Université de Sherbrooke
Patricia Geraldes, inf., M. Sc.
CISSS de Laval
Pr Bruno Hogue, inf., M. Sc. physiologie, CSI (c.)
Université de Sherbrooke
Annie Lacroix, inf., M. Sc. inf.
CHU Sainte-Justine
Christine Leroux, inf., M. Sc. inf.
CHU de Québec – Université Laval
Louise-Marie Lessard, inf., Ph. D.
Consultante
Marie-Claude Perreault, inf., DESS Sc. inf.
CHU Sainte-Justine
Lorraine Plante, inf., LL. M.
Institut Philippe-Pinel-de-Montréal
Véronic Poulin, inf., B. Sc. inf.
CIUSSS Estrie – CHUS
Pre Isabelle Reeves, inf., Bio Med, Ph. D.
Université de Sherbrooke
Sylvie Rey, inf., Ph. D. (c.)
Université Laval
Karolle Saint Jean, inf., M. Éd.
Collège Dawson
Marie Savaria, inf., M. Sc. inf.
CISSS de la Montérégie-Centre
Chantal St-Onge, inf., B. Sc. inf.
CISSS de la Montérégie-Centre
Josée Tardif, inf., M. Éd.
Cégep de l’Outaouais

COLLABORATION
Olivier Rémillard, M. Éd.
Conseiller pédagogique, OIIQ

REMERCIEMENTS
Nous remercions tous les membres des comités
d’élaboration de l’examen qui ont participé
à l’élaboration des situations ainsi que toutes les
infirmières qui ont participé à la validation de ce
document à différentes étapes de son élaboration.
TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION.............................................................................................................................. 9

1
CHAPITRE : SE FAMILIARISER AVEC L’EXAMEN ....................................... 11

LE CONTENU DE L’EXAMEN .................................................................................................... 12


LA COMPOSANTE CONTEXTUELLE (SITUATION CLINIQUE) ................................... 14
LA COMPOSANTE PROFESSIONNELLE .............................................................................. 14
LA COMPOSANTE FONCTIONNELLE.................................................................................... 17

DES RENSEIGNEMENTS D’ORDRE PRATIQUE .................................................................. 19


LES ÉTAPES SUBSÉQUENTES .................................................................................................. 19

CHAPITRE 2 : SE PRÉPARER À L’EXAMEN ....................................................... 21

SE DONNER DES MOYENS EFFICACES ............................................................................... 22


CONSOLIDER SES CONNAISSANCES ................................................................................... 22
CONNAÎTRE DES STRATÉGIES POUR RÉPONDRE AUX QUESTIONS .................... 25

APPLIQUER DES CONSEILS PRATIQUES............................................................................. 29


GÉRER LE STRESS PROVOQUÉ PAR L’EXAMEN .............................................................. 31
ÉLABORER UN ÉCHÉANCIER RÉALISTE ............................................................................. 31

CHAPITRE 3 : RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN................ 33

AVANT-PROPOS.............................................................................................................................. 34
LES SITUATIONS ............................................................................................................................ 43
INTRODUCTION

L’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a pour but


d’assurer l’entrée dans la profession d’infirmières et d’infirmiers qualifiés.
Il s’inscrit ainsi dans la vision de l’OIIQ de façonner les soins infirmiers
de l’avenir et d’offrir à chaque Québécois des soins professionnels,
sécuritaires et de qualité.

La réussite de l’examen professionnel constitue la dernière étape


conduisant à l’obtention du permis d’exercice de la profession infirmière au
Québec. Cette étape est incontournable pour tout diplômé d’un programme
de formation donnant accès au permis, que cette formation ait été donnée
dans un collège, une université québécoise ou hors Québec1.

Pour les diplômés du Québec, passer l’examen peut représenter un défi,


mais la préparation est en continuité avec la formation reçue. Pour les
diplômés hors Québec (DHQ), ce défi est double. Ils doivent se préparer à
un examen évaluant des normes d’exercice qui sont transposées dans un
contexte de pratique plus ou moins différent de celui qu’ils connaissent et
passer un examen dont la forme ne leur est pas familière. Certains peuvent
aussi éprouver des difficultés liées à la langue.
9
Afin d’aider tous les diplômés à franchir avec succès cette étape cruciale,
l’OIIQ offre depuis 20032 le Guide de préparation à l’examen professionnel.
Simple à utiliser, ce guide est plus qu’un recueil de questions et de
situations. Il permet à ses utilisateurs de se familiariser avec la forme,
le contenu, le déroulement et les aspects organisationnels de l’examen
professionnel. De plus, il leur permet d’acquérir des stratégies efficaces, de
réviser certaines des connaissances dont il sera question dans l’examen et
de les enrichir à l’aide de justifications et de références proposées.

Cette nouvelle édition du Guide de préparation à l’examen professionnel


comprend 12 situations cliniques préparées par les comités d’élaboration
de l’examen professionnel ainsi que des renseignements relatifs à l’examen.

Le guide est subdivisé en trois chapitres. Le chapitre 1 donne des


renseignements généraux sur la forme, le contenu et le déroulement
ainsi que des d­ étails d’ordre pratique relatifs à l’examen professionnel. Le
chapitre 2 ­suggère différentes stratégies de préparation à l’examen. Enfin,
le chapitre 3 présente des situations cliniques accompagnées de questions
à choix de réponses, comme on en trouvera à l’examen professionnel.

1. À l’exception des infirmières et infirmiers diplômés en France visés par l’Arrangement de recon­
naissance mutuelle des qualifications professionnelles France-Québec qui ont réussi le stage
d’adaptation.

2. La première édition de ce document a été produite avec le soutien financier du ministère des
Relations avec les citoyens et de l’Immigration.
Chaque question est accompagnée d’un exemple de raisonnement
permettant de déterminer la bonne réponse. On y présente également les
raisons pour lesquelles les autres choix s’avèrent erronés.

On trouve également au début du chapitre 3 un mode d’utilisation portant


sur la façon d’aborder les exercices proposés. Ce chapitre fournit à
chacun l’occasion de mesurer sa capacité à effectuer le transfert de ses
connaissances et de ses habiletés dans les diverses situations cliniques
proposées.

Ce chapitre permet aussi à la candidate de se familiariser avec l’instrument


d’évaluation de la compétence utilisé dans l’examen professionnel. Sans
couvrir de manière exhaustive l’ensemble du domaine de l’exercice
infirmier, les situations présentées dans le guide s’inspirent de celles qui
sont couramment rencontrées dans la pratique infirmière et s’apparentent
à celles que la candidate trouvera dans l’examen professionnel. Signalons
qu’il s’agit d’exemples et que chaque examen comporte un ensemble
différent de situations cliniques qui abordent une variété de problèmes
plus grande que celle proposée dans le guide.
10
C’est avec beaucoup de fierté et d’enthousiasme que l’OIIQ entrevoit
l’arrivée de nouvelles infirmières et de nouveaux infirmiers au sein de la
profession pour façonner ensemble les soins infirmiers de l’avenir au nom
de la santé des Québécois!
SE FAMILIARISER
AVEC L’EXAMEN

CHAPITRE 1
1
LE CONTENU DE L’EXAMEN
L’examen professionnel a pour but d’évaluer l’aptitude de la candidate à exercer la profession
infirmière à partir d’un échantillon de situations cliniques représentatif du champ d’exercice de
l’infirmière. Il évalue donc l’intégration, par la candidate, des connaissances, des habiletés, des
CHAPITRE

attitudes et du jugement exercé en vue de prendre les décisions cliniques qui s’imposent et d’inter-
venir de façon appropriée dans des situations cliniques semblables à celles qui se présentent dans
la ­pratique d’une infirmière débutante.
L’examen est constitué d’environ 50 situations cliniques distinctes, ce qui représente de 135 à
150 ques­tions à choix de réponses. De deux à cinq questions se rapportent à une même situation
clinique. Chacune des situations cliniques comprend une vignette contextuelle qui renseigne sur l’âge
du client, son sexe et son environnement (ex. : unité de chirurgie), ainsi que sur sa situation de santé
particulière. Cette vignette doit être prise en considération tout au long de la situation clinique pour
répondre aux questions. Elle est suivie de vignettes complémentaires comprenant des éléments addi-
tionnels relatifs à la situation clinique initiale. Ces ajouts, présentés dans des encadrés facilement
repérables, comprennent les données nécessaires pour répondre aux questions subséquentes.
Les questions servent à déterminer si la candidate à la profession infirmière peut effectuer une
évaluation clinique, intervenir, assurer la continuité des soins, y compris la détermination et l’ajuste-
ment du plan thérapeutique infirmier (PTI), ainsi que justifier ses décisions cliniques dans diverses
situations. Les questions liées à une même situation clinique peuvent se rapporter à une ou plusieurs
des activités infirmières.
Le modèle à la page suivante permet de représenter la compétence professionnelle de l’infirmière
12
par rapport à trois composantes. Dans l’examen, les questions se situent toujours dans un contexte
dont les éléments sont donnés dans une vignette initiale et dans les vignettes complémentaires
précédant certaines questions (composante contextuelle). Les questions dans les diverses situa-
tions cliniques se rapportent à neuf dimensions professionnelles (composante professionnelle) et
font appel à différentes connaissances, habiletés et attitudes (composante fonctionnelle) que l’infir-
mière doit posséder et appliquer selon les particularités de la situation clinique, en tenant compte
des valeurs et des croyances qui sous-tendent la profession et de celles du client.

Se familiariser avec l’examen • Le contenu de l’examen


MOSAÏQUE
DES COMPÉTENCES CLINIQUES DE L’INFIRMIÈRE

Source : OIIQ, 2009.


Champ scientifique

Champ relationnel

Champ éthique/déontologique
8

Champ juridique

Se familiariser avec l’examen • Le contenu de l’examen


Champ organisationnel lle Situation n° 3

te ue Situation n° 2
Champ opérationnel
s Situation n° 1
an xt

Composante
fonctionnelle
m
po te
o
es

Composante C n
qu

co Soins
de santé
lini

professionnelle
nsc
tio

Personne /
ua

Évaluation initiale Client


Sit

Évaluation Évaluation en cours d’évolution


clinique Constats de l’évaluation Problématiques de santé
Planification des soins et établissement des priorités
Interventions Interventions relatives à la promotion et la prévention
cliniques Interventions relatives au processus thérapeutique
Interventions relatives à la réadaptation fonctionnelle et à la qualité de vie

Continuité Communication de l’information


des soins Coordination des soins
13
1

CHAPITRE
1
LA COMPOSANTE CONTEXTUELLE (SITUATION CLINIQUE)
Chaque situation clinique concerne une personne (client, famille et proches) avec ses caractéris-
tiques (âge, habitudes de vie, étape de vie, etc.) et son environnement (physique, socioculturel, etc.),
qui vit une situation pouvant être liée à une pathologie, à un examen diagnostique ou à un traite-
ment médical ou chirurgical, ou pouvant comporter des risques (chute, lésion de pression, suicide,
CHAPITRE

etc.). Ces éléments déterminent le contexte dans lequel l’infirmière doit intervenir.

Le choix des situations cliniques évaluées dans l’examen professionnel est influencé par :

• les divers domaines de la pratique, notamment les soins généraux en médecine et en chirurgie,
en gériatrie, en périnatalité, en pédiatrie, en santé mentale et en psychiatrie;

• les grands problèmes de santé rencontrés au Québec (maladies cardiovasculaires, diabète,


cancers, troubles neurocognitifs, problèmes de santé mentale, maladies respiratoires, etc.);

• les examens diagnostiques ainsi que les traitements médicaux ou chirurgicaux les plus courants
(angiographie, chirurgie abdominale, chirurgie orthopédique, alimentation parentérale, etc.);

• les situations comportant des risques (chute, plaie et lésion de pression, violence, suicide,
contention, etc.);

• les problèmes et enjeux de santé publique (vaccination, cancer du sein, alcoolisme, etc.).

LA COMPOSANTE PROFESSIONNELLE
14 Une situation clinique comporte plusieurs activités de l’infirmière, dont certaines sont fondamentales,
eu égard à l’aptitude à exercer. Les différentes activités de l’infirmière évaluées dans l’examen
se rapportent à neuf dimensions professionnelles regroupées en trois catégories. Ces dimensions
délimitent le contenu des activités visées par l’examen : la capacité de la candidate à évaluer
la situation, à intervenir et à assurer la continuité des soins. Selon la situation, les questions de
l’examen se rapportent à l’une des dimensions professionnelles ou à plusieurs d’entre elles. Une
description de chacune de ces dimensions figure dans le tableau suivant.

Se familiariser avec l’examen • Le contenu de l’examen


DIMENSIONS PROFESSIONNELLES

Activités visant à déterminer le profil de la


situation de santé du client, en recueillant
par divers moyens (histoire de santé,
1
examen physique, outils d’évaluation

CHAPITRE
standardisés, examens diagnostiques, etc.)
Évaluation initiale les données de base pertinentes, en les
analysant et en les interprétant. Ce profil
porte sur la situation de santé du client
ou sur un aspect particulier, par exemple
lorsqu’un nouveau problème survient durant
Évaluation la période de soins ou de suivi.
clinique
Activités de surveillance clinique et
d’évaluation des résultats obtenus chez le
client, y compris l’analyse et l’interprétation
Évaluation en cours
des données recueillies à cette fin. Elles
d’évolution
consistent à établir des liens entre les
données de l’évaluation initiale et celles
des évaluations subséquentes.

Formulation du jugement posé par


Constats de l’évaluation l’infirmière lors de l’évaluation initiale ou de
l’évaluation en cours d’évolution. 15

Établissement des priorités de soins et


de suivi clinique à partir de l’évaluation
Planification des soins et
et détermination d’un plan d’intervention en
établissement des priorités
collaboration avec le client, ses proches et les
autres professionnels, selon le cas.

Promotion de la santé : activités visant


à aider le client à maintenir ou à améliorer
sa santé, son bien-être et sa qualité de vie.

Interventions relatives
Interventions à la promotion de la santé Prévention de la maladie, des accidents, des
cliniques et la prévention problèmes sociaux et du suicide : activités
visant à réduire les risques pour la santé
du client et à lui permettre de déceler les
problèmes potentiels ou de s’adapter à ses
problèmes actuels de santé.

Activités de soins visant à aider le client


à faire face aux réactions associées à
Interventions relatives
la maladie ou à l’annonce du diagnostic,
au processus
à le soutenir dans le maintien ou le
thérapeutique
rétablissement de sa santé ou à l’aider
à mourir dans la dignité.

Se familiariser avec l’examen • Le contenu de l’examen


1 DIMENSIONS PROFESSIONNELLES

Réadaptation fonctionnelle : activités


visant à aider le client à recouvrer le plus
vite possible les fonctions qu’il a perdues
à la suite d’une maladie physique ou
CHAPITRE

Interventions relatives mentale, d’un accident ou d’un problème


Interventions
à la réadaptation de toxicomanie.
cliniques
fonctionnelle et à la
(suite)
qualité de vie
Qualité de vie : activités visant à mettre
à profit les ressources du client et de
l’environnement, ainsi qu’à l’aider à donner
un sens à sa situation de santé.

Activités visant à communiquer l’information


pertinente, afin d’assurer la continuité des
soins lors des changements d’équipe, des
pauses et des repas, ou lorsque le client est
dirigé vers une autre unité ou vers un autre
Communication
établissement de santé, ou encore lorsqu’un
de l’information
autre professionnel de la santé est consulté.
Cette information comprend notamment
16 la consignation au dossier du PTI et les
Continuité notes d’évolution justifiant les décisions
des soins qu’il contient.

Activités de coordination visant à assurer


la sécurité, la continuité et la qualité des
soins aux clients. Ces activités incluent
l’assignation des activités de soins aux
Coordination des soins
différents membres de l’équipe de soins
infirmiers dans les limites de leur champ
d’exercice ou des activités prévues dans
la description de leurs tâches.

Source : OIIQ, 2009, p. 18-24.

Dans l’examen, bien que la proportion accordée à chacune de ces dimensions professionnelles
puisse varier, environ 30 % des points portent sur l’évaluation de la situation clinique, environ 60 %
sur les interventions cliniques et environ 10 % sur la continuité des soins.

Se familiariser avec l’examen • Le contenu de l’examen


1
Ainsi, dans l’examen, les questions concernent des activités de l’infirmière qui visent notamment à :

Évaluer la situation clinique du client

• effectuer une évaluation de la condition physique et mentale du client;


• compléter une évaluation par l’identification des données additionnelles à obtenir;

CHAPITRE
• déterminer les éléments de surveillance;
• apprécier les résultats d’un traitement selon les effets recherchés;
• identifier un problème ou une complication (constat de l’évaluation);
• etc.

Intervenir dans une situation clinique

• planifier et prioriser les activités de soins requises par la situation;


• déterminer le plan de traitement d’une plaie ou d’une lésion de pression;
• enseigner au client ou à ses proches;
• prodiguer les soins et les traitements;
• appliquer une méthode de soins ou un traitement;
• assurer une présence thérapeutique;
• intervenir pour contrôler la douleur;
• intervenir en situation d’urgence;
• accompagner le client dans le processus de réadaptation fonctionnelle;
17
• établir des priorités parmi différentes activités à réaliser auprès d’un groupe de clients;
• etc.

Assurer la continuité des soins

• documenter adéquatement la condition évolutive du client et les soins prodigués;


• consigner au PTI les décisions relatives au suivi clinique;
• communiquer l’information pertinente lors d’une consultation ou d’un transfert;
• assigner des activités de soins aux différents membres de l’équipe de soins infirmiers;
• etc.

LA COMPOSANTE FONCTIONNELLE
L’ensemble des connaissances que l’infirmière doit posséder pour exercer la profession et faire face
aux situations cliniques se rapporte à divers champs : scientifique, relationnel, éthique et déonto­
logique, juridique, organisationnel et opérationnel. Cet ensemble comprend les connaissances
théoriques, ainsi que les attitudes et les habiletés requises pour exercer la profession infirmière.
L’examen n’évalue pas directement les connaissances théoriques, mais plutôt ­comment la candi-
date les utilise pour prendre des décisions et intervenir dans chaque situation clinique. Le tableau
suivant présente la définition des différents champs de connaissances.

Se familiariser avec l’examen • Le contenu de l’examen


1 Connaissances
CHAMPS DE CONNAISSANCES

Connaissances qui permettent à l’infirmière d’analyser et


d’interpréter la situation clinique, et d’effectuer les interventions
appropriées. Elles se rapportent, entre autres, à l’anatomie,
scientifiques
à la physiologie, à la pharmacologie, à la psychologie, à la
CHAPITRE

sociologie, aux examens diagnostiques et aux soins infirmiers.

Connaissances qui permettent à l’infirmière de communiquer,


Connaissances
d’enseigner, d’établir une relation thérapeutique, ainsi que de
relationnelles
conseiller et d’aider le client dans la prise en charge de sa santé.

Éthiques : connaissances découlant de l’intégration de valeurs


et orientées vers la finalité du soin. Elles permettent à l’infirmière
de justifier une décision prise pour le plus grand bien du client,
lorsque des conséquences négatives sont anticipées.
Connaissances éthiques
et déontologiques

Déontologiques : connaissances liées aux devoirs et aux


obligations qui orientent la conduite professionnelle de
l’infirmière envers le client, le public et la profession.

Connaissances relatives aux lois et aux règlements


Connaissances qui encadrent l’exercice de la profession infirmière et
18 juridiques qui déterminent les habilitations légales des différents
professionnels et intervenants.

Connaissances qui permettent à l’infirmière d’organiser ses


activités en vue de prodiguer des soins de façon optimale dans
Connaissances
une optique de continuité des soins, en collaboration avec
organisationnelles
l’équipe de soins infirmiers et l’équipe multidisciplinaire, et en
tenant compte de l’organisation des services de santé.

Connaissances qui soutiennent l’action, notamment en


ce qui a trait aux méthodes de soins, à l’utilisation d’outils
Connaissances
cliniques comme les instruments d’évaluation clinique et à la
opérationnelles
documentation des soins (notes au dossier, PTI, plan de soins
et de traitements infirmiers, etc.).

Source : OIIQ, 2009, p. 12-17.

Se familiariser avec l’examen • Le contenu de l’examen


1
DES RENSEIGNEMENTS D’ORDRE PRATIQUE
L’examen, qui se déroule sur une journée, compte des questions à choix de réponses réparties en
deux cahiers distincts. Les choix de réponses doivent être inscrits sur les feuilles-réponses fournies.
Une pause est prévue entre les deux cahiers. Toutes les candidates de la province passent l’examen

CHAPITRE
en même temps.

Les informations exactes quant au lieu, à la date et à l’horaire de l’examen seront données lors de la
convocation. L’examen peut se tenir dans des salles de cours d’établissements d’enseignement (uni-
versités ou cégeps), dans des établissements hôteliers ou dans des centres de congrès. La salle où
doivent se présenter les candidates est indiquée à l’entrée de l’établissement, le matin de l’examen.

LES ÉTAPES SUBSÉQUENTES


À la suite de la tenue de l’examen, la production des bulletins des candidates nécessite plusieurs
étapes avant qu’ils ne soient publiés. Bien que le délai d’attente puisse paraître long, il est néces-
saire pour assurer la rigueur, l’uniformité et l’équité du processus de correction pour les candidates.

La correction
Tout d’abord, les grilles sont numérisées (deux feuilles par candidate). La numérisation des feuilles-
réponses est réalisée par un lecteur optique.

Chaque situation de l’examen vaut 100 points. Les différentes questions découlant d’une situation
19
sont pondérées selon leur importance relative dans la situation.

Par la suite, il faut prévoir du temps pour traiter les données, produire les résultats et les bulletins,
puis déposer ceux-ci dans le dossier de chaque personne. De plus, chacune des étapes mention-
nées fait l’objet d’une double vérification.

Se familiariser avec l’examen • Des renseignements d’ordre pratique


1
L’envoi des résultats
Les résultats sont mis en ligne sur le portail sécurisé de l’OIIQ. Les candidates reçoivent leur résultat
individuel avec la mention « réussite » ou « échec », ainsi que leur note à l’examen par rapport à la
note de passage de 55 %. Lorsqu’il y a échec, en plus de son bulletin, la candidate peut consulter­
dans un premier temps un rapport lui indiquant où elle se situe relativement à la moyenne du
CHAPITRE

groupe selon différents éléments évalués dans le cadre de l’examen.

Quelques semaines plus tard, la candidate qui a échoué peut consulter une rétroaction qualita-
tive collective qui porte notamment sur les principales difficultés rencontrées par les candidates à
l’échelle provinciale lors de cet examen. Tous les établissements d’enseignement ainsi que toutes
les directrices des soins infirmiers reçoivent cette rétroaction.

La reprise de l’examen
La candidate à l’examen a droit à trois essais, c’est-à-dire qu’après un premier échec, deux reprises
sont permises. Le Service aux étudiantes de l’OIIQ informe la candidate des modalités prévues pour
la reprise.

Référence
Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. (2009). Mosaïque des compétences cliniques de l’infirmière :
compétences initiales (2e éd.). Montréal, Québec : OIIQ.

20

Se familiariser avec l’examen • Des renseignements d’ordre pratique


SE PRÉPARER
À L’EXAMEN

CHAPITRE 2
SE DONNER DES MOYENS EFFICACES
2 Le degré de maîtrise des connaissances et des habiletés requises pour être apte à exercer n’est pas
le seul facteur qui contribue à la réussite d’un examen. Ainsi, le Guide de préparation à l’examen
professionnel constitue un autre moyen de se familiariser avec la forme et le contenu de l’examen
CHAPITRE

de l’OIIQ.

Consolider ses connaissances, affiner son jugement et gérer le stress provoqué par l’examen consti-
tuent des moyens pour favoriser la réussite. De plus, planifier un échéancier pour l’étude prépa-
ratoire à l’examen permet de répartir les activités à réaliser de façon réaliste et de se réajuster,
s’il y a lieu. Enfin, le fait de connaître des stratégies pratiques pour aborder l’examen est aussi un
avantage.

Se préparer, c’est se donner des moyens efficaces de réussir à l’examen professionnel. Les moyens
suivants peuvent convenir à certaines candidates, alors que d’autres choisiront d’utiliser des stra-
tégies d’étude différentes qui leur ont été profitables dans le passé.

CONSOLIDER SES CONNAISSANCES


Lors de l’examen professionnel, la candidate est appelée à traiter l’information et à activer ses
connaissances afin de les appliquer judicieusement, selon le contexte de soins. L’examen vise à
vérifier l’intégration des connaissances par leur application dans une situation clinique. Des moyens
concrets, comme tous ceux qu’elle a déjà expérimentés avec succès au cours de sa formation,
22 lui permettront de faire une révision systématique et efficace des connaissances acquises : par
exemple, élaborer un plan d’étude, formuler des buts ou utiliser des stratégies d’étude adaptées
à son style d’apprentissage professionnel.

Exemples de stratégies d’étude

Stratégie : Se préparer… comparer


Afin de mieux saisir les différences entre des situations cliniques liées à des pathologies appa-
rentées, la candidate peut les comparer de façon systématique en dressant un tableau. L’exemple
présenté à la page suivante concerne le diabète.

SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Se donner des moyens efficaces


DIABÈTE

Définition
EXEMPLE DE COMPARAISON

TYPE 1 TYPE 2 GESTATIONNEL 2


Facteurs de risque

CHAPITRE
Facteurs déclenchants
Anatomophysiopathologie
Complications possibles
À court terme
À long terme

Manifestations cliniques,
signes de détérioration
de la condition

Tests et examens
diagnostiques, y compris
la préparation et le suivi

Traitements médicaux
et autres
Expérience de santé
Soins infirmiers
Évaluation 23
Intervention
Continuité

Stratégie : Se préparer… se questionner


Afin d’approfondir son étude, la candidate pourrait ajouter des éléments de contexte comme l’âge
du client pour définir différentes situations cliniques et utiliser comme aide-mémoire le modèle de
la mosaïque des compétences cliniques de l’infirmière, dont les trois composantes sont décrites au
chapitre précédent.

Ces deux stratégies d’étude visent à activer les connaissances afin que la candidate soit apte à
évaluer, à intervenir ou à assurer la continuité des soins dans différents contextes cliniques. De
cette manière, elle peut arriver à démontrer l’intégration de ses connaissances pour être en mesure,
notamment :

• d’évaluer la situation clinique du client;


• d’explorer les facteurs déclenchants;
• de reconnaître la problématique de santé par l’identification des manifestations spécifiques;
• de déceler les complications;
• de déterminer ou d’ajuster un PTI;
• de donner l’enseignement requis;
• d’expliquer les traitements et les tests diagnostiques;
• d’assurer un suivi approprié;
• etc.
SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Se donner des moyens efficaces
2
Champ scientifique
EXEMPLE DE QUESTIONNEMENT
- Quelle est la physiopathologie liée au diabète de type 1? À L’AIDE DE LA MOSAÏQUE
- Quelle est la pharmacocinétique de l’insuline?
- Quels sont les résultats normaux de :
• la glycémie?
• l’hémoglobine glyquée? …
CHAPITRE

Champ relationnel
- Quels sont les principes de communication, de relation
thérapeutique ou d’enseignement à utiliser auprès
d’un adolescent?

FONCTIONNELLE
- Comment développer une relation de confiance avec
un adolescent qui présente une maladie chronique? …

3. COMPOSANTE
Champ juridique TE E
N L
- Quels sont les renseignements qui peuvent être transmis aux SA EL
PO XTU
parents, compte tenu de l’âge de l’adolescent? … M E
CO NT
1.
Champ éthique et déontologique 2. COMPOSANTE CO
- D’un point de vue déontologique, doit-on respecter le refus PROFESSIONNELLE
de l’adolescent de suivre son traitement? …

Champ organisationnel
- Quelles sont les ressources disponibles pour l’aider à accepter
sa maladie? …
Situation
Champ opérationnel clinique
Adolescent sportif
- Quels sont les principes qui doivent être appliqués pour
de 14 ans hospitalisé
l’administration de l’insuline?
pour un diabète de novo
- Comment la glycémie capillaire doit-elle être mesurée? …
24 de type 1, qui refuse
d’adhérer à son traitement

ÉVALUATION CLINIQUE INTERVENTIONS CLINIQUES CONTINUITÉ DES SOINS

Évaluation initiale Planification des soins et établissement des priorités Communication de l’information
- En quoi consistera l’examen clinique de - Quelles interventions pourraient constituer - À quel moment le médecin devrait-il
cet adolescent? des priorités de soins? … être consulté ou avisé de la condition
- Quelles manifestations cliniques peut-il présenter? de l’adolescent?
- Quelles réactions psychologiques peut-il présenter Promotion et prévention - Quelle information devrait être consignée
à l’annonce de son diagnostic? - Quelles interventions lui permettraient de prévenir au plan thérapeutique infirmier pour assurer
- Quels sont les facteurs de risque chez ce client? des complications comme une blessure au pied? … le suivi clinique de cet adolescent?
- Quelles sont les réactions possibles de la famille? … - Quelle information pertinente devrait contenir
Processus thérapeutique la note d’évolution?
Évaluation en cours d’évolution - Quels renseignements devraient être transmis
- Quel enseignement doit être donné à l’adolescent?
- Que doit-on surveiller chez ce client? (ex. : au CLSC ou à l’équipe multidisciplinaire
À sa famille?
À court terme? À long terme? de la clinique de suivi diabétique) afin
- De quels soins a-t-il besoin?
- Quels sont les résultats d’examen qui indiqueraient d’assurer la continuité des soins? …
- Quelles interventions doivent être effectuées en cas
une stabilisation de la condition? d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie? …
- Quelles sont les valeurs normales à maintenir? Coordination des soins
- Quelles réactions du client indiqueraient une réponse Réadaptation fonctionnelle et qualité de vie - Quels soins pourraient être confiés à d’autres
adéquate au traitement? intervenants? Lesquels et comment? …
- Quelles ressources pourraient aider l’adolescent
- Qu’est-ce qui pourrait influencer les résultats,
à s’adapter à sa nouvelle situation?
outre la non-adhésion au traitement? …
- Quelles interventions lui permettraient de maintenir
ses activités sportives? …
Constats de l’évaluation
- Quels sont les problèmes susceptibles de se présenter
chez cet adolescent?
- Lesquels pourraient nécessiter un suivi clinique?
(ex. : non-adhésion au traitement) …

SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Se donner des moyens efficaces


2
Consulter ses collègues et profiter de l’expérience d’infirmières plus expérimentées en les ques-
tionnant au sujet du raisonnement qui les a menées à une décision clinique particulière contribuent
non seulement à consolider ses connaissances, mais aussi à développer son jugement clinique. Le
partage des expériences aide ainsi à promouvoir le développement de la compétence individuelle
et collective des infirmières.

CHAPITRE
D’autres stratégies, comme schématiser ses idées selon des concepts, peuvent aussi être utiles à
la candidate pour se préparer à l’examen. Selon leurs préférences, les candidates peuvent utiliser
ces différentes stratégies d’étude individuellement ou en groupe.

CONNAÎTRE DES STRATÉGIES POUR RÉPONDRE AUX QUESTIONS


L’une des façons d’augmenter ses chances de réussite est d’exercer son jugement en dévelop-
pant davantage sa capacité à analyser des situations cliniques, entre autres, en s’entraînant à
cibler l’infor­mation significative pour répondre en fonction du contexte particulier présenté dans
la vignette et ainsi éviter de répondre de façon théorique ou générale. Afin de perfectionner ses
habiletés de lecture des situations, il est suggéré d’en trouver l’idée principale, de reconnaître la
cible d’une question ou d’une situation, de repérer les mots clés, puis d’examiner la pertinence d’une
décision par rapport au contexte présenté (Meltzer et Palau, 1993).

Repérer l’information significative de la situation clinique


D’entrée de jeu, il y a lieu de se rappeler que, pour chaque situation clinique, la vignette contextuelle
est suivie d’une ou de plusieurs questions. Des vignettes complémentaires présentant d’autres
­données relatives à la situation peuvent s’ajouter. Ces données doivent être considérées pour 25
­répondre aux questions qui suivent ces vignettes complémentaires, au même titre que les données
pertinentes de la vignette initiale.

Pour répondre de façon spécifique à une question, il faut considérer l’information dans la vignette
contextuelle. À titre d’exemple, la décision d’administrer un anxiolytique ou de faire un autre type
d’intervention auprès d’un client qui présente de l’insomnie doit s’appuyer sur une analyse de la
situation. Le client en phase préopératoire bénéficierait d’un anxiolytique, alors que la personne
en delirium peut avoir tout simplement besoin d’être rassurée dans son nouvel environnement, ou
conduite aux toilettes. Bref, toute décision clinique trouvée dans une réponse doit être adaptée à la
situation particulière du client et résulter de son analyse.

Même si le contexte d’une situation n’est pas familier à la candidate, cela ne doit pas l’empêcher
de répondre. Par exemple, si elle n’a jamais été en présence d’une situation d’ablation de cataracte
en chirurgie d’un jour, elle peut néanmoins procéder à l’évaluation du client en se basant sur les
connaissances et les habiletés acquises en soins pré et postopératoires, ainsi que sur ses connais-
sances au sujet des pathologies de l’œil.

L’encadré suivant présente des exemples d’éléments significatifs à repérer lors de la lecture et de
l’analyse d’une situation clinique.

SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Se donner des moyens efficaces


2 Exemples d’informations significatives dans une situation clinique

• L’âge du client peut influer sur l’interprétation des signes et des symptômes d’un
problème de santé. Par exemple, une infection chez la personne âgée peut d’abord
se manifester par un delirium, les signes et symptômes habituellement associés
CHAPITRE

à un processus infectieux pouvant apparaître tardivement.


• Le moment ou l’heure des événements sont des données qui peuvent être déterminantes
pour l’évaluation de la condition clinique et, par conséquent, pour l’intervention. Un lien
avec une condition clinique ou un traitement peut exiger une intervention. Par exemple,
un fond utérin à 1/0 pour une cliente serait anormal à 72 h post-partum, mais normal
3 h post-partum.
• Les antécédents de santé comme l’insuffisance hépatique sont des données essentielles
à considérer au moment d’assurer la surveillance clinique d’un client qui reçoit des
opiacés.
• Le contexte comme l’environnement de soins – centre hospitalier ou centre d’héberge­
ment et de soins de longue durée (CHSLD) – est une information à considérer, eu égard
aux ressources professionnelles et techniques disponibles.
• Les habitudes de vie telles que le tabagisme, la sédentarité et la consommation d’alcool
ou de drogues sont aussi des données qui influent sur la situation d’un client.
• Le réseau de soutien dont un client dispose ou son isolement peuvent déterminer
les interventions à effectuer quand il s’agit de faire des recommandations.
26

Identifier la cible de la question pour mieux y répondre


Après avoir lu la vignette contextuelle qui décrit la situation particulière du client, la candidate
identifie la cible de la question, puis elle doit considérer les diverses réponses possibles et les
classer selon leur pertinence et leur ordre de priorité. Par la suite, la candidate examine les
choix de réponses proposés et identifie la meilleure réponse correspondant à son analyse et son
interprétation des données cliniques significatives de la situation.

L’information significative dans la situation du client et la question guident le choix de réponse


de la candidate. Il importe donc de prêter attention à ces éléments. L’encadré suivant présente
différentes formulations de questions, leur cible et le type de réponses attendues.

Exemples de questions et de réponses attendues

QUESTIONS RÉPONSES ET PRÉCISIONS

Quelles autres données La réponse choisie doit inclure la donnée clinique la plus
recueillez-vous pour compléter pertinente et prioritaire à recueillir en tenant compte
l’évaluation de…? de la condition clinique particulière du client.

Il s’agit de compléter l’évaluation déjà amorcée dans


Cible : compléter la collecte la vignette.
des données.

SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Se donner des moyens efficaces


QUESTIONS

Quelle surveillance mettez-vous


en place auprès de… afin de
RÉPONSES ET PRÉCISIONS

La réponse choisie doit inclure la surveillance prioritaire


à mettre en place selon la condition clinique particulière
2
détecter une complication? du client. Il peut s’agir d’une activité d’évaluation à faire,

CHAPITRE
comme l’auscultation abdominale, ou de données cliniques
Que surveillez-vous auprès de…
à rechercher, comme l’apparition de crépitants.
afin de détecter une complication?
Les activités d’évaluation peuvent être des examens
physiques, de l’observation des comportements, de
Cible : exercer la surveillance
l’analyse des résultats des prélèvements, etc.
clinique.
Les données cliniques significatives à surveiller peuvent
être une anormalité ou une détérioration de la condition
clinique du client.

Que recherchez-vous pour évaluer La réponse choisie doit préciser les changements positifs
l’efficacité des interventions escomptés à la suite des interventions effectuées auprès
effectuées auprès de…? du client et selon sa condition clinique.

Cible : évaluer les résultats


obtenus.

Quel est votre constat La réponse choisie doit refléter la conclusion la plus 27
d’évaluation? probable de l’analyse de la situation clinique.

Quelle hypothèse pourrait L’analyse doit tenir compte du contexte clinique,


expliquer la condition clinique de l’évolution de la condition clinique, des facteurs
de…? de risque, ainsi que de l’efficacité des médicaments
et des traitements.
Quelle complication suspectez-
vous?

Cible : déterminer un constat


d’évaluation (problème actuel
ou potentiel).

Quelle est votre priorisation La réponse choisie doit énoncer la priorité de soins
des soins? en tenant compte de l’urgence de la situation et
de l’organisation des soins, notamment, si la candidate
est seule ou non pour intervenir.
Cible : déterminer les priorités
de soins.

SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Se donner des moyens efficaces


2 QUESTIONS

Acceptez-vous la demande de…?

Administrez-vous le
RÉPONSES ET PRÉCISIONS

La réponse choisie doit énoncer la décision clinique


ainsi que les considérations cliniques, scientifiques,
déontologiques ou juridiques qui appuient celle-ci.
médicament à…?
CHAPITRE

Cible : justifier une décision


clinique.

Quel problème prioritaire La réponse choisie doit inclure le problème actuel ou


inscrivez-vous au PTI de…? potentiel selon la situation clinique particulière du client
(par opposition à un suivi standard).
Quelle directive inscrivez-vous
au PTI de…? La réponse choisie doit inclure une directive qui permet de
donner des indications précises sur l’intervention à réaliser
en fonction de la condition clinique du client.
Cible : déterminer le PTI.
Cette directive représente la conclusion de l’analyse
clinique.

Quelle information communiquez- La réponse choisie doit mentionner l’information prioritaire


vous au médecin? et essentielle qui fait état des changements significatifs
dans la condition clinique du client.
28
Cible : transmettre l’information
pertinente au médecin.

Quelles activités de soins confiez- La réponse choisie doit indiquer les activités qui, selon l’état
vous à l’infirmière auxiliaire? du client, peuvent être confiées à l’infirmière auxiliaire ou
à un autre membre de l’équipe soignante (selon le champ
d’exercice de chacun).
Cible : coordonner les soins.
Même dans le cas d’une activité habituellement assignée
à un autre membre de l’équipe de soins, la condition
clinique peut exiger qu’elle soit réservée à l’infirmière.

Quel(s) médicament(s) La réponse choisie doit refléter tous les médicaments


administrez-vous? à administrer en fonction de la condition clinique du
client. La candidate doit déterminer si un ou plusieurs
médicaments sont requis.
Cible : intervention clinique.
Les médicaments sont généralement inscrits dans
le formulaire d’administration des médicaments.
La décision d’administrer ou non les médicaments dépend
de la condition clinique, de l’heure inscrite, ainsi que de
l’application judicieuse des ordonnances collectives lorsque
celles-ci sont mentionnées dans la situation clinique.

SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Se donner des moyens efficaces


APPLIQUER DES CONSEILS PRATIQUES
Connaître au préalable les exigences de l’examen peut aussi aider à obtenir de bons résultats. Voici
des conseils pratiques pour mieux répondre aux questions.
2

CHAPITRE
La situation clinique
Une lecture attentive des vignettes permet de se représenter globalement la situation du client
et d’y repérer l’information significative.

• Prêter attention aux éléments du contexte, aux caractéristiques du client (âge et antécédents
de santé), ainsi qu’aux données objectives et subjectives qui peuvent avoir un impact sur
la situation.
• Ne considérer que l’information donnée et éviter d’extrapoler.
• Comme la situation évolue, ne pas oublier les données fournies dans les vignettes qui précèdent.

Les questions
• Traiter chaque question individuellement.
• Se limiter à la question posée et éviter d’extrapoler.
• Prêter attention aux termes comme « prioritaire » ou « donnée supplémentaire ».
• Ne pas confondre les termes tels que « évaluation », « intervention », « priorité de soins » et
« priorité de suivi » :
29
– une évaluation est une action accomplie pour recueillir des données cliniques afin de pouvoir
formuler des hypothèses; elle permet de déterminer les besoins des clients, d’établir des
priorités, d’intervenir et d’assurer le suivi clinique requis;
– une intervention est une action accomplie pour améliorer, maintenir ou rétablir une condition
ou pour prévenir notamment une détérioration, un accident;
– une priorité de soins est une intervention essentielle à effectuer dans une situation;
– une priorité de suivi est un problème ou un besoin qui nécessite un suivi clinique devant être
inscrit au PTI.

SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Appliquer des conseils pratiques


2
Les réponses
• Toujours choisir la meilleure réponse parmi celles jugées possibles dans la situation donnée.
• Choisir des réponses qui respectent l’ordre de priorité dans la situation donnée parmi les
réponses possibles.
• Éviter d’extrapoler, c’est-à-dire de choisir des réponses qui tirent des conclusions à partir
CHAPITRE

de données qui ne sont pas présentes dans la situation.


• Éviter de passer trop de temps sur chacune des questions. Dans une situation de trou de
mémoire, mettre un astérisque à côté de la question et y revenir à la fin de l’examen.
• Considérer sa première réponse comme la plus adéquate.
• Bien lire la question pour déterminer le nombre de réponses attendues :
– une question au singulier (ex. : Quel aspect…?) exige UNE seule réponse;
– une question spécifiant un nombre de réponses attendues (ex. : Quels sont les DEUX
aspects…?) exige le nombre de réponses inscrit;
– une question ne spécifiant pas le nombre de réponses demandées fait appel à votre
jugement clinique pour déterminer, selon la situation, le nombre de réponses à donner
(ex. : Quel(s) aspect(s)…?).
• Relire les questions qui ont provoqué une hésitation avant de remettre sa copie d’examen :
modifier ses réponses, au besoin en prenant soin de bien effacer sa réponse précédente.

30

SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Appliquer des conseils pratiques


2
GÉRER LE STRESS PROVOQUÉ PAR L’EXAMEN
Se doter de méthodes efficaces pour gérer son stress en planifiant un échéancier réaliste constitue
un atout pour réussir à l’examen.

Se doter de méthodes efficaces pour gérer son stress

CHAPITRE
Les méthodes efficaces de gestion du stress sont généralement celles qui correspondent aux goûts,
aux intérêts et à la disponibilité de chacune. Par exemple, faire de l’exercice physique tous les jours
ou au moins trois fois par semaine pour stimuler la sécrétion d’endorphines, utiliser des techniques
de relaxation, de même que faire de l’imagerie mentale et du yoga sont des formules qui ont fait
leurs preuves pour aider à gérer le stress. En outre, savoir que l’on a fait une révision systématique
de la matière contribue aussi à se donner des moyens de sentir qu’on a la maîtrise de la situation.
Plutôt que de regarder le sommet de la montagne à gravir, pourquoi ne pas essayer de la gravir
par étapes?

ÉLABORER UN ÉCHÉANCIER RÉALISTE


Un échéancier réaliste prévoit une préparation qui commence jusqu’à trois mois avant l’examen
(Bensing, 1999).

De deux à trois mois avant l’examen


C’est le moment de se familiariser avec la forme de l’examen, de déceler ses difficultés et de déter-
miner ses besoins, d’établir des buts à court et à long terme et de rassembler la documentation 31
nécessaire afin de faciliter la prise en charge de l’étude. Le fait d’élaborer un échéancier et de
compter les jours et le nombre d’heures à consacrer à l’étude permet de rendre l’activité de plus
en plus réelle. Enfin, choisir l’endroit où se tiendront les séances d’étude est un pas de plus vers la
concrétisation de l’examen.

De quatre à six semaines avant l’examen


La révision des notes de cours et des ouvrages devrait être terminée. C’est une période propice
pour étudier en groupe, comparer ses idées avec celles des autres. C’est aussi l’occasion de valider
ses connaissances et sa capacité à les transférer dans diverses situations cliniques. L’utilisation du
Guide de préparation à l’examen professionnel est de plus en plus appropriée. Les discussions avec
des collègues au sujet de différentes situations cliniques vécues en stage ou en exercice comme
CEPI permettent aussi d’améliorer sa démarche clinique.

Une semaine avant l’examen


La semaine qui précède l’examen devrait être réservée à la détente. Il est recommandé de prévoir
au moins deux jours de repos avant l’examen pour faciliter la concentration.

SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Appliquer des conseils pratiques


2
Le jour de l’examen
Bien s’alimenter avant l’examen, boire de l’eau et s’accorder un temps suffisant pour se rendre à
l’endroit où se déroule l’examen sont toutes des conditions qui prédisposent à aborder l’examen
de façon positive. Le fait d’arriver quelques minutes à l’avance pour se familiariser avec les lieux
permet de réduire l’anxiété. Par contre, arriver trop tôt peut contribuer à augmenter la fatigue
CHAPITRE

et l’anxiété, car les occasions sont nombreuses de vouloir réviser les différentes notions avec les
autres candidates qui, elles aussi, sont inquiètes.

Références
Bensing, K. (1999). How to study: Preparing for the CGFNS qualifying exam and the NCLEX-RN examination .
Philadelphia, PA : Commission on Graduates of Foreign Nursing Schools.
Meltzer, M., et Palau, S. M. (1993). Reading and study strategies for nursing students . Philadelphia,
PA : W. B. Saunders.

32

SE PRÉPARER À L’EXAMEN • Appliquer des conseils pratiques


RÉPONDRE AUX QUESTIONS
DE L’EXAMEN

CHAPITRE 3
3
AVANT-PROPOS
Ce chapitre vise à familiariser la candidate avec l’examen professionnel. Il propose 12 situations cli-
niques différentes sur lesquelles portent deux ou trois questions s’apparentant à celles posées dans
l’examen. Il comporte des mises en situation, des questions avec leurs choix de réponses incluant
les justifications qui appuient la réponse attendue et permettent de comprendre le refus des autres
CHAPITRE

choix. Une section de références non exhaustives est fournie à la fin du chapitre. Elle renvoie la can-
didate à la documentation, en français ou en anglais, consultée pour la rédaction des justifications.

Les vignettes comportent l’information nécessaire à l’analyse de la situation afin de pouvoir


­répondre aux questions. Chaque question de l’examen porte sur la réalisation d’une activité cli-
nique infirmière, comme décrite dans la mosaïque des compétences cliniques de l’infirmière (voir
chapitre 2). Reconnaître cette activité contribue à analyser la situation clinique, à identifier la cible
de la question et à conclure l’analyse selon le contexte.

À l’examen, la candidate doit répondre comme une infirmière et prendre les décisions comme elle le
ferait dans sa pratique clinique. La réponse attendue aux questions doit toujours être la meilleure
possible selon le contexte décrit dans les vignettes contextuelles et complémentaires. Parfois, il
peut être intéressant de consulter tous les choix de réponses afin de faire appel aux savoirs en soins
infirmiers à mobiliser dans cette question.

Dans ce chapitre, les réponses proposées tiennent compte de la documentation scientifique dispo-
nible au moment de la publication.

34

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Avant-propos


3
La situation clinique – un exemple
La situation clinique suivante propose une démarche pour répondre aux questions de l’examen
professionnel. Il s’agit d’une situation clinique telle qu’elle serait présentée à l’examen avec les
questions qui s’y rapportent. La candidate est invitée à lire la situation et à répondre aux questions
comme si elle était à l’examen.

CHAPITRE
L’application des stratégies suivantes peut être utile :

La vignette

• Identifier les données significatives et critiques de la situation clinique.


Le cas échéant, surligner cette donnée dans le texte de la vignette.

• Considérer les raisons pour lesquelles cette donnée est significative.

La question

• Analyser la question :
– encercler les mots clés dans la question;
– indiquer la signification de chacun des mots clés;
– à partir de ces éléments, identifier la cible de la question ou l’activité infirmière visée par
la question.
• Interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation en fonction de la
cible de la question que vous avez identifiée.
35
La réponse

• Formuler la meilleure réponse possible avant de consulter les choix offerts.


• Prendre connaissance des choix de réponses proposés.
• Sélectionner la meilleure réponse correspondant à la conclusion de votre analyse.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Avant-propos


3 VIGNETTE CONTEXTUELLE
Mme Gascon, âgée de 48 ans, est hospitalisée pour une cellulite à l’avant-bras gauche. Son
dossier médical indique des antécédents de diabète de type II, d’hypertension artérielle et de
dyslipidémie. Son IMC est de 25 kg/m2 et elle ne fume pas.
CHAPITRE

Depuis son admission, Mme Gascon a présenté des épisodes d’hyperglycémie au réveil. Hier,
le médecin a modifié l’ordonnance médicale :
• insuline HumulinMC R au repas et 1/ 2 dose hs, selon échelle;
• insuline HumulinMC N à 16 unités au déjeuner et HumulinMC N à 12 unités au souper.

Mme Gascon prend un morceau de fromage et deux craquelins à 21:00.

Le lendemain, à 05:00, vous observez que Mme Gascon tremble et que sa peau est moite. Elle
vous dit qu’elle ressent des palpitations. Vous vérifiez sa glycémie à l’aide d’un glucomètre :
3,0 mmol/L. Mme Gascon prend 175 ml de jus d’orange.

Quinze minutes plus tard, la glycémie de Mme Gascon est à 3,6 mmol/L. Elle vous dit : « Pouvez-
vous aller me chercher un craquelin avec du beurre d’arachide? C’est ce que je prends pour
rétablir ma glycémie lorsque je suis à la maison. »

QUESTION 1 (30 POINTS)


36 Acceptez-vous sa demande?

A Oui, parce que les glucides ont permis d’augmenter sa glycémie et de réduire
ses symptômes.
B Oui, parce que la prise de protéines permet de prolonger l’effet des glucides.
C Non, parce que cette collation ralentirait l’absorption des glucides.
D Non, parce que sa glycémie est toujours inférieure à 4,0 mmol/L.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Avant-propos


Identifier la cible de la question.

Acceptez-vous sa demande? 3

CHAPITRE
CIBLE DE LA QUESTION :

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

37
Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Avant-propos


3 Lorsque la condition clinique de Mme Gascon est stabilisée, vous discutez avec une externe en
soins infirmiers qui est jumelée avec vous. Elle se demande pourquoi Mme Gascon a fait une
hypoglycémie ce matin.
CHAPITRE

QUESTION 2 (40 POINTS)


Quelle est la cause la plus probable de l’hypoglycémie de Mme Gascon?

A L’insuline R HumulinMC reçue au souper.


B L’insuline R HumulinMC reçue au coucher.
C L’insuline N HumulinMC reçue au déjeuner.
D L’insuline N HumulinMC reçue au souper.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Identifier la cible de la question.

38 Quelle est la cause la plus probable de l’hypoglycémie de Mme Gascon?

CIBLE DE LA QUESTION :

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Avant-propos


Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


3

CHAPITRE
Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et
de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

39

SOLUTION DE L’EXERCICE
Mme Gascon, âgée de 48 ans, est hospitalisée pour une cellulite à l’avant-bras gauche. Son
dossier médical indique des antécédents de diabète de type II, d’hypertension artérielle et de
dyslipidémie. Son IMC est de 25 kg/m2 et elle ne fume pas.

Depuis son admission, Mme Gascon a présenté des épisodes d’hyperglycémie au réveil. Hier,
le médecin a modifié l’ordonnance médicale :
• insuline HumulinMC R au repas et 1/ 2 dose hs, selon échelle;
• insuline HumulinMC N à 16 unités au déjeuner et HumulinMC N à 12 unités au souper.

Mme Gascon prend un morceau de fromage et deux craquelins à 21:00.

Le lendemain, à 05:00, vous observez que Mme Gascon tremble et que sa peau est moite. Elle
vous dit qu’elle ressent des palpitations. Vous vérifiez sa glycémie à l’aide d’un glucomètre :
3,0 mmol/L. Mme Gascon prend 175 ml de jus d’orange.

Quinze minutes plus tard, la glycémie de Mme Gascon est à 3,6 mmol/L. Elle vous dit : « Pouvez-
vous aller me chercher un craquelin avec du beurre d’arachide? C’est ce que je prends pour
rétablir ma glycémie lorsque je suis à la maison. »

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Avant-propos


3
QUESTION 1

Identifier la cible de la question.

Acceptez-vous sa demande?
CHAPITRE

CIBLE DE LA QUESTION : Prendre une décision clinique pour déterminer les traitements
requis par l’état de santé de la cliente.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

L’ordonnance médicale pour l’administration d’insuline à Mme Gascon a été modifiée hier.
Aujourd’hui, à 05:00, elle présente des manifestations cliniques d’hypoglycémie ainsi qu’une
glycémie capillaire à 3,0 mmol/L. Après que Mme Gascon a consommé 15 g de glucides simples,
sa glycémie capillaire est à 3,6 mmol/L; la cliente souhaite prendre une collation composée
de protéines.

En cas d’hypoglycémie légère à modérée, l’administration de 15 g de glucides simples permet


d’augmenter rapidement la glycémie, c’est-à-dire en 15 à 20 minutes. Si 15 minutes après
la première administration de 15 g de glucides simples, la glycémie capillaire est inférieure à
4 mmol/L, une autre portion de 15 g de glucides simples doit être administrée. L’administration
d’aliments à base de protéines ou de matières grasses ralentit l’absorption des glucides dans
l’organisme.
40
La réponse doit donc énoncer la décision clinique par rapport à la demande de Mme Gascon
et fournir une explication pour appuyer cette décision. L’explication doit s’appuyer sur des
considérations scientifiques et indiquer la raison motivant la décision clinique de l’infirmière
dans la situation.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Avant-propos


Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


3

CHAPITRE
Ne pas donner à Mme Gascon les aliments qu’elle demande, parce que l’administration
d’aliments à base de protéines ou de matières grasses ralentirait l’absorption des
glucides dans l’organisme.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

Les réponses A et B ne correspondent


La réponse C correspond au traitement pas à la conclusion de l’analyse et de
requis par la condition clinique de l’interprétation des données.
Mme Gascon ainsi qu’à la raison appuyée La réponse D n’explique pas la décision
par des connaissances scientifiques. de refuser la collation contenant des
protéines. 41

Lorsque la condition clinique de Mme Gascon est stabilisée, vous discutez avec une externe en
soins infirmiers qui est jumelée avec vous. Elle se demande pourquoi Mme Gascon a fait une
hypoglycémie ce matin.

QUESTION 2

Identifier la cible de la question.

Quelle est la cause la plus probable de l’hypoglycémie de Mme Gascon?

CIBLE DE LA QUESTION : Transmettre l’information pertinente aux membres de l’équipe de


soins infirmiers.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Avant-propos


3 Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

L’ordonnance médicale pour l’administration d’insuline de Mme Gascon a été modifiée hier
à cause d’épisodes d’hyperglycémie au réveil. Son ordonnance est la suivante :
• insuline HumulinMC R au repas et 1/ 2 dose HS, selon échelle;
CHAPITRE

• insuline HumulinMC N à 16 unités au déjeuner et HumulinMC N à 12 unités


au souper.

Aujourd’hui, lors de son réveil à 05:00, Mme Gascon présente des manifestations cliniques
d’hypoglycémie, ainsi qu’une glycémie capillaire à 3,0 mmol/L.

L’insuline HumulinMC R est une insuline à action rapide dont le pic d’action, pour une injection
sous-cutanée, se situe entre 2 h et 3-4 h. Cette insuline a été administrée au souper et au
coucher selon l’échelle. L’effet de cette insuline s’est probablement fait avant minuit et elle n’a
pas d’effet sur la glycémie au réveil.

L’insuline HumulinMC N est une insuline à action intermédiaire dont le pic d’action se situe
entre 4 h et 12 h. Elle a été administrée au souper vers 17:00. Son effet peut donc modifier
la glycémie au réveil.

La réponse doit donc fournir une raison expliquant l’épisode d’hypoglycémie de ce matin de
Mme Gascon, qui tient compte de l’analyse et de l’interprétation des données.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.


42

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

L’hypoglycémie du matin résulte de l’augmentation de l’insuline HumulinMC N du souper


parce que celle-ci est une insuline à action intermédiaire dont le pic d’action se situe
entre 4 h et 12 h.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse D correspond à l’information Les réponses A, B et C témoignent d’un


expliquant la condition clinique manque de connaissances concernant
de Mme Gascon. l’action des insulines.

Les pages suivantes vous présentent des exercices pour mettre en œuvre les
stratégies proposées. À votre tour!

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Avant-propos


Situation 1

VIGNETTE CONTEXTUELLE
Maïna, âgée de 3 mois, a été admise hier à l’unité de chirurgie à la suite d’une réparation de
fissure anale. Elle pèse 4,9 kg.
3
Ce matin, ses signes vitaux sont : PA : 86/40 mmHg, P : 110 batt./min., rythme régulier,

CHAPITRE
R : 36 resp./min., rythme régulier, amplitude normale, T : 38,6 °C.

Vous décidez d’administrer une médication antipyrétique selon l’ordonnance collective


suivante : acétaminophène (TylenolMC) 80 mg/ml, 15 mg/kg PO une seule dose.

QUESTION 1 (55 POINTS)


Quel matériel de soins (dispositif) utilisez-vous pour préparer le médicament de Maïna?

A Seringue de 1 ml.
B Cuillère graduée de 5 ml.
C Compte-goutte de 1 ml.
D Seringue de 3 ml.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F 43

Situation 1
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 1

3 Identifier la cible de la question.

Quel matériel de soins (dispositif) utilisez-vous pour préparer le médicament de Maïna?

CIBLE DE LA QUESTION : Administrer des médicaments selon l’ordonnance.


CHAPITRE

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Maïna a 3 mois et pèse 4,9 kg. L’ordonnance médicale indique qu’elle doit recevoir 15 mg/kg
d’acétaminophène avec une concentration de 80 mg/ml.

Chez la clientèle pédiatrique, la préparation des médicaments doit être la plus précise possible.
Lorsque la quantité de médicaments à préparer est inférieure à 10 ml, l’arrondissement de la
quantité à administrer s’effectue au dixième.

Pour calculer la dose, il faut établir la proportion entre la présentation du médicament (ici,
sa concentration) et la dose à administrer. Toutefois, il faut tout d’abord déterminer, toujours
en établissant une proportion, la quantité du médicament à administrer à un enfant en
fonction de son poids.

Première étape : proportion permettant de déterminer la quantité du médicament


à administrer en tenant compte de l’ordonnance collective (15 mg/kg) :

15 mg x
=
44
1 kg 4,9 kg

En isolant x, on obtient l’équation suivante :

15 mg × 4,9 kg
x =
1 kg

x = 73,5 mg
Situation 1

Deuxième étape : proportion permettant de préparer la bonne quantité du médicament


en tenant compte de sa présentation.

80 mg 73,5 mg
=
1 ml y

En isolant y, on obtient l’équation suivante :

73,5 mg × 1 ml
QUESTIONS

y =
80 mg

y = 0,91875 ml

Lorsque la quantité du médicament à préparer est inférieure à 1 ml, il est nécessaire d’utiliser
une seringue de 1 ml.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 1

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


3

CHAPITRE
Le matériel de soin à utiliser pour administrer la dose précise d’acétaminophène
à Maïna est la seringue de 1 ml.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse A est une seringue de 1 ml qui


Les réponses B, C et D ne permettent
correspond au matériel de soin à utiliser
pas d’administrer une quantité précise du
pour administrer de façon précise
médicament de moins de 1 ml.
0,92 ml d’acétaminophène à Maïna.

45
Vous avisez le médecin de l’état de Maïna et il reporte le congé de l’hôpital. La mère de Maïna
mentionne que sa fille fait de la fièvre pour la première fois. Elle demande comment s’y prendre
pour mesurer la température de Maïna à la maison.

QUESTION 2 (45 POINTS)

Situation 1
Quelle méthode de prise de température recommandez-vous à la mère de Maïna?

A Prise de température rectale.


B Prise de température tympanique.
C Prise de température axillaire.
D Prise de température buccale.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.


QUESTIONS

A B C D E F

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 1

3 Identifier la cible de la question.

Quelle méthode de prise de température recommandez-vous à la mère de Maïna?

CIBLE DE LA QUESTION : Donner l’enseignement à la cliente et à la famille.


CHAPITRE

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Maïna, âgée de 3 mois, est admise à l’unité de chirurgie à la suite d’une réparation de fissure
anale. Elle pèse 4,9 kg.

De la naissance à deux ans, la méthode indiquée pour la prise de la température est rectale
(1er choix) et axillaire (2e choix). Lors d’une chirurgie au niveau anal, rectal ou dans la région
intestinale basse, aucune manœuvre au niveau rectal n’est permise.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

La méthode de prise de la température à recommander à la mère de Maïna


46 est celle de la température axillaire.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question
Situation 1

La réponse A fait référence à la prise de température par voie


rectale. En général, celle-ci constitue le premier choix pour la
La réponse C
prise de température chez le bébé. Toutefois, cette méthode
correspond à la
est à proscrire en cas de chirurgie rectale.
méthode de prise
de température La réponse B fait référence à la prise de température par voie
à recommander tympanique. Celle-ci n’est pas recommandée avant
à la mère de Maïna, l’âge de 2 ans.
soit la température
La réponse D fait référence à la prise de température
QUESTIONS

axillaire.
par voie buccale. Celle-ci n’est pas recommandée avant l’âge
de 5 ans.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 2

VIGNETTE CONTEXTUELLE
Mme Papin a accouché de Samuel, il y a deux jours. Voici un extrait du dossier médical de
Samuel :
3
• Groupe sanguin maternel : O+; groupe sanguin du nouveau-né : A+.

CHAPITRE
• Accouchement vaginal à 39 semaines de grossesse.
• Rupture prématurée et prolongée des membranes (RPPM) 16 heures avant
l’accouchement.
• Nouveau-né présentant un céphalhématome.
Le médecin a posé un diagnostic d’ictère du nouveau-né.

Jour 0 (naissance) Jour 1 Jour 2


Poids : 3 200 g Poids : 3 080 g Poids : 2 970 g

Heure Urine Selles Alimentation Heure Urine Selles Alimentation Heure Urine Selles Alimentation

10:00 0 0 1 mise
re
03:15 1 0 Allaitement 01:30 1 0 Allaitement
au sein

14:00 1 0 Allaitement 07:30 1 0 Allaitement 05:30 0 1 Allaitement

18:15 0 0 Allaitement 13:00 1 0 Allaitement 09:30 0 0 Allaitement

23:00 0 0 Allaitement 17:00 0 0 Allaitement

21:30 1 0 Allaitement

22:30 0 Méco Allaitement 47

QUESTION 1 (40 POINTS)


Quelle recommandation faites-vous à la mère de Samuel concernant l’alimentation de son fils?

A Augmenter la fréquence des mises au sein pour obtenir un minimum de 8 tétées par

Situation 2
24 heures.
B Allaiter toutes les deux heures pendant 24 heures pour favoriser une production
lactée suffisante.
C Compléter chaque tétée avec une préparation commerciale pour nourrisson pendant
24 heures afin de prévenir l’hypoglycémie.
D Favoriser la pratique du peau-à-peau pour faciliter la production de lait pendant
24 heures.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.


QUESTIONS

A B C D E F

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 2

3 Identifier la cible de la question.

Quelle recommandation faites-vous à la mère de Samuel concernant l’alimentation de son fils?

CIBLE DE LA QUESTION : Donner l’enseignement à la cliente.


CHAPITRE

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Le nouveau-né de Mme Papin présente un ictère physiologique. L’analyse de son journal


d’alimentation indique une prise alimentaire d’environ 6 tétées par 24 heures.

Un nouveau-né allaité devrait bénéficier d’un minimum de huit tétées par jour. L’apport
hydrique est particulièrement important lorsque le nouveau-né présente un ictère physio­
logique à cause du traitement de photothérapie accompagnant en général cette condition.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

L’enseignement à donner à Mme Papin est de lui recommander d’augmenter la fréquence


48 des mises au sein afin d’obtenir un minimum de huit tétées par 24 heures.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse


et de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question
Situation 2

La réponse B propose une fréquence de mises au sein en


La réponse A fonction des heures plutôt qu’en fonction du rythme du
correspond à nouveau-né pendant 24 heures.
l’enseignement requis
La réponse C est une pratique non recommandée, car elle
pour assurer l’apport
nuit à la production lactée chez la mère.
hydrique adéquat
du nouveau-né La réponse D est une pratique qui favorise la production
de Mme Papin. lactée chez la mère, mais ne répond pas au besoin
d’hydratation du nouveau-né.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 2

En après-midi, vous consultez les notes de l’infirmière auxiliaire dans le dossier de Samuel :

11:00
12:00
Samuel installé sous les lampes de photothérapie.
Appel de Mme Papin qui veut de l’aide pour réinstaller les lunettes de protection
3
de Samuel et le replacer sous les lampes de photothérapie après un allaitement

CHAPITRE
de 45 minutes. Enseignement fait pour les lunettes.
13:00 Appel de Mme Papin. Dit bercer Samuel depuis 30 minutes pour le consoler. Désire
s’assurer que les lunettes sont bien installées. Vérification du positionnement des
lunettes. Samuel replacé sous les lampes de photothérapie.
À 14:00, vous constatez que Mme Papin est assise dans le fauteuil et que Samuel dort sur elle
depuis 30 minutes. Il ne porte pas son bonnet et est enveloppé dans une couverture bien au
chaud dans les bras de sa mère.

QUESTION 2 (40 POINTS)


Quelle intervention prioritaire effectuez-vous auprès de cette famille?

A Donner l’enseignement sur la pose des lunettes de photothérapie.


B Replacer Samuel sous les lampes de photothérapie.
C Installer Samuel en peau-à-peau contre sa mère pour son bien-être.
D Remettre le bonnet sur la tête de Samuel pour conserver sa chaleur. 49

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Situation 2
Identifier la cible de la question.

Quelle intervention prioritaire effectuez-vous auprès de cette famille?

CIBLE DE LA QUESTION : Prodiguer les traitements requis par l’état de santé du client.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.


QUESTIONS

Mme Papin est assise dans le fauteuil et son nouveau-né dort sur elle depuis environ 30 minutes.
Le temps d’exposition à la lumière de photothérapie est sous-optimal.

L’efficacité du traitement de l’ictère physiologique est associée à une exposition prolongée à la


lumière de photothérapie.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 2

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

L’intervention à effectuer auprès de cette famille est d’assurer à Samuel une exposition
maximale à la lumière de photothérapie.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse B correspond La réponse A est une intervention pertinente à faire auprès


à l’intervention de de la famille pour assurer la sécurité de Samuel. Toutefois,
replacer Samuel sous les celle-ci ne tient pas compte de la priorité d’intervention
lampes de photothérapie dans la situation.
afin de lui assurer une Les réponses C et D sont des interventions pertinentes à
exposition maximale faire auprès de la famille pour assurer le bien-être de tous.
au traitement requis Toutefois, celles-ci ne tiennent pas compte de la priorité
50
par sa condition clinique. d’intervention dans la situation.
Situation 2
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 2

Le lendemain, Mme Papin reçoit son congé de l’hôpital de son obstétricien. Elle vous dit qu’elle
est découragée, car le pédiatre de Samuel vient de lui annoncer que son fils doit rester sous
photothérapie pendant au moins 24 heures. Elle vous dit : « Mon conjoint a pris quatre jours de
congé pour rester avec les enfants. Il doit retourner au travail ce soir, je ne sais pas ce qu’on
3
va faire. »

CHAPITRE
QUESTION 3 (20 POINTS)
Quelle est la meilleure solution à proposer à Mme Papin?

A Offrir de faire une demande de consultation pour l’intervenante sociale afin d’obtenir
de l’aide pour les enfants à la maison.
B Valider la possibilité d’obtenir un tire-lait à la maison afin de continuer l’expression
du lait maternel pendant l’hospitalisation de Samuel.
C Vérifier auprès du médecin la possibilité de retourner à la maison avec un suivi dans
la communauté et une photothérapie à domicile.
D Explorer la possibilité d’avoir une chambre à l’hôpital pour Mme Papin pendant
l’hospitalisation de Samuel.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F
51

Identifier la cible de la question.

Quelle est la meilleure solution à proposer à Mme Papin?

Situation 2
CIBLE DE LA QUESTION : Coordonner les interventions de l’équipe de soins en fonction de la
situation de la cliente.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Mme Papin a reçu son congé de l’hôpital alors que Samuel n’a pas terminé son traitement de
photothérapie. Ses obligations familiales requièrent son retour à la maison.

Les solutions recherchées doivent tenir compte du traitement de photothérapie de Samuel,


QUESTIONS

des obligations de Mme Papin et du maintien de la production lactée.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 2

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

La solution proposée est de planifier le traitement de photothérapie à domicile afin de


traiter Samuel, favoriser le maintien de la production lactée et répondre aux obligations
familiales de Mme Papin.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse A est une demande de consultation auprès d’une


intervenante sociale et s’applique plutôt en contexte de soins
de longue durée.
La réponse C
correspond à la La réponse B, soit l’utilisation d’un tire-lait à domicile, est
solution qui tient pertinente pour le maintien de la production lactée. Toutefois,
52 compte de l’ensemble cette solution implique une séparation non souhaitable de la
des données du mère et du nouveau-né.
contexte clinique.
La réponse D est une solution qui évite la séparation de la
mère et du nouveau-né. Toutefois, elle ne tient pas compte
des obligations familiales de Mme Papin.
Situation 2
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 3

VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Friedman, âgé de 68 ans, a été hospitalisé pour traiter un ulcère veineux à la jambe droite.
Il reçoit son congé de l’hôpital aujourd’hui et il refuse qu’une demande de suivi soit acheminée
3
aux infirmières du CISSS (mission CLSC).

CHAPITRE
Il craint que certains renseignements notés dans son dossier soient transmis à l’équipe de
cet établissement. Plus particulièrement, il ne veut pas que sa dépression, d’il y a quelques
années, ayant nécessité une hospitalisation soit divulguée à l’équipe du CISSS.

Vous transmettez à M. Friedman l’information lui permettant de prendre une décision éclairée.

QUESTION 1 (50 POINTS)


Quelle information transmettez-vous à M. Friedman?

A Le personnel soignant a besoin de connaître tous les facteurs qui risquent


d’influencer votre participation au traitement.
B Le personnel soignant est tenu au secret professionnel protégeant ainsi vos
renseignements confidentiels.
C Le personnel soignant recevra seulement les renseignements concernant le suivi
de votre ulcère au membre inférieur.
D Le personnel soignant a besoin de connaître tous vos antécédents médicaux afin
d’assurer un suivi adéquat de votre ulcère. 53

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Situation 3
Identifier la cible de la question.

Quelle information transmettez-vous à M. Friedman?

CIBLE DE LA QUESTION : Planifier les activités concernant le congé de l’hôpital en


collaboration avec le client.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 3

3 Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Friedman ne veut pas que les renseignements concernant sa dépression soient divulgués
à l’équipe du CISSS (mission CLSC). La transmission des renseignements doit respecter les
demandes du client et se limiter à ceux qui ont un lien avec la raison de la consultation.
CHAPITRE

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

L’information transmise à M. Friedman doit lui permettre de prendre une décision


éclairée au sujet de la transmission d’information en contexte de planification des
activités concernant son congé de l’hôpital.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

54
La réponse C correspond à l’information
Les réponses A, B et D induisent
à transmettre à M. Friedman pour lui
M. Friedman en erreur. Seuls les
permettre de prendre une décision
renseignements pertinents pour l’équipe
éclairée quant aux activités concernant
soignante seront transmis.
son congé de l’hôpital.
Situation 3
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 3

Grâce à votre intervention, M. Friedman comprend mieux la situation concernant la confi­


dentialité de son dossier. Il demande de consulter son dossier médical avant de prendre une
décision définitive. 3

CHAPITRE
QUESTION 2 (50 POINTS)
Lui remettez-vous son dossier médical?

A Oui, le dossier appartient au client et son accès est un droit pour celui qui en fait
la demande.
B Oui, grâce à cette consultation, M. Friedman connaîtra les renseignements qui
seront transmis au CISSS (mission CLSC).
C Non, M. Friedman risque de ne pas comprendre adéquatement l’information
contenue dans son dossier.
D Non, la transmission de l’information doit être déterminée par la responsable
au service des archives.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

55

Identifier la cible de la question.

Lui remettez-vous son dossier médical?

CIBLE DE LA QUESTION : Appliquer les règles d’accès à l’information au dossier médical.

Situation 3
Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Friedman demande à consulter son dossier médical.

La Loi sur les services de la santé et les services sociaux règlemente l’accès à l’information.
Les demandes doivent être adressées au responsable de l’accès aux documents de
l’établissement.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 3

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

L’infirmière n’est pas autorisée à remettre le dossier médical au client qui en fait la
demande, puisque celle-ci doit être formulée au responsable de l’accès aux documents
de l’établissement (généralement le service des archives).

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

Les réponses A et B ne correspondent


La réponse D correspond à l’information pas aux habiletés légales de l’infirmière à
à transmettre à M. Friedman selon l’égard de l’accès au dossier médical.
laquelle l’infirmière n’est pas autorisée La réponse C correspond à la bonne
à répondre à une demande d’accès décision, mais l’explication ne tient pas
au dossier médical. compte de l’autorité requise pour donner
56
accès à un dossier.
Situation 3
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 4

VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Tremblay, âgé de 65 ans, est hospitalisé pour une pneumonie.

À 09:00, vous observez que M. Tremblay est en diaphorèse. Il dit : « J’ai des brûlements
3
d’estomac depuis environ cinq minutes. » Il évalue sa douleur à 7/10 sans irradiation. Sa

CHAPITRE
douleur est apparue après l’appel de son associé, qui lui a fait part des problèmes financiers
de leur entreprise. Il dit avoir peur de mourir.

Ses signes vitaux sont : PA : 120/75 mmHg, P : 110 batt./min., rythme régulier, R : 24 resp./min.,
rythme régulier, amplitude normale, SpO2 : 95 %, T : 37,4 °C.

Voici un extrait de son formulaire d’administration des médicaments :

Dates
Médicaments Heure d’adm.
Ce jour
Pantoprazole (PantolocMC) 40 mg/co, 07:00 RC
1 co (40 mg) PO die
Hydroxyde d’aluminium et de
magnésium (DiovolMC) 200 mg/5 ml,
30 ml (1 200 mg) PO qid PRN
Lorazépam (AtivanMC) 0,5 mg/co,
1 co (0,5 mg) SL tid q 6 h PRN 57
Nitroglycérine (Nitrolingual )
MC

0,4 mg/vap, 1 vaporisation (0,4 mg)


SL q 5 min. pour 3 doses PRN
Signatures : nuit Rita Céleste, inf.
jour Mélanie Boileau, inf.

Situation 4
soir Stéphane Tremblay, inf.

QUESTION 1 (60 POINTS)


Quel(s) médicament(s) administrez-vous?

A Hydroxyde d’aluminium et de magnésium (DiovolMC).


B Lorazépam (AtivanMC).
QUESTIONS

C Nitroglycérine (NitrolingualMC).
D Pantoprazole (PantolocMC).

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 4

3 Identifier la cible de la question.

Quel(s) médicament(s) administrez-vous?

CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer les médicaments prescrits à administrer en fonction


CHAPITRE

de l’évaluation de la condition clinique du client.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Les effets des médicaments prescrits à M. Tremblay sont les suivants :


• pantoprazole : inhibiteur de la pompe à protons (antiulcéreux);
• hydroxyde d’aluminium : antiacide;
• lorazépam : anxiolytique;
• nitroglycérine : antiangineux.

L’état de stress stimule le système nerveux sympathique qui augmente la fréquence cardiaque
et la force de contraction du myocarde, ce qui entraîne une demande accrue en oxygène par
celui-ci.

Les signes et symptômes à rechercher en cas de douleur thoracique sont notamment :


syncope, peau moite et froide, diaphorèse, vomissement, tachycardie, rythme cardiaque
irrégulier, arythmie, souffle cardiaque, frottement péricardique, diminution de la pression
58 artérielle, diminution de la SpO2 et diminution ou absence de bruits respiratoires, douleur au
thorax, au cou, à la mâchoire, au bras ou à l’épaule, dyspnée, nausées, douleur épigastrique,
sensation d’indigestion ou brûlures d’estomac, faiblesse, anxiété, sensation de mort
imminente, palpitations.

Si suffisamment de signes et symptômes sont observés, il faut administrer les médicaments


prescrits pour soulager la douleur (par exemple, la nitroglycérine).
Situation 4
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 4

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


3

CHAPITRE
L’administration des médicaments doit tenir compte des signes et symptômes,
ainsi que du contexte particulier de M. Tremblay. L’administration de nitroglycérine
(NitrolingualMC) est le médicament à prioriser dans cette situation. Après la première
administration et selon la situation clinique, les autres médicaments pourraient
être envisagés.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse A ne convient pas. En effet, l’hydroxyde d’aluminium


et de magnésium vise à soulager la douleur gastrique, mais les
La réponse C, symptômes du client vont au-delà d’un inconfort gastrique.
administrer la
La réponse B, le lorazépam, conviendrait si les signes et 59
nitroglycérine,
symptômes montraient une anxiété pouvant mener à une
correspond
détresse psychologique.
à la conclusion
de l’analyse. La réponse D est inadéquate, entre autres, parce que ce
médicament a déjà été administré ce jour et que la dose
est journalière.

Situation 4
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 4

3 Votre intervention a permis d’éliminer le malaise de M. Tremblay. Toutefois, il reçoit un autre


appel de son associé. À la fin de la communication, il dit : « Je sais que je dois mieux gérer mon
stress, mais ce n’est pas évident. À votre avis, qu’est-ce que je devrais faire? »
CHAPITRE

QUESTION 2 (40 POINTS)


Quelle recommandation faites-vous à M. Tremblay?

A Éviter de parler de sujets qui lui occasionnent du stress.


B Informer l’infirmière dès qu’il commence à ressentir une douleur.
C Se réserver des périodes de repos et de relaxation durant la journée.
D Demander à son associé de lui laisser des messages vocaux.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Identifier la cible de la question.

60 Quelle recommandation faites-vous à M. Tremblay?

CIBLE DE LA QUESTION : Transmettre une suggestion répondant à la demande du client,


en fonction du contexte.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.


Situation 4

Les stratégies d’adaptation au stress comprennent des actions cognitives, comportementales


ou émotionnelles qui permettent de modifier le problème ou de gérer la détresse émotionnelle
causée par l’agent stressant. Ces stratégies se classent en deux catégories : celles centrées
sur le problème ou celles centrées sur les émotions.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 4

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


3

CHAPITRE
Le stress étant un facteur précipitant les douleurs rétrosternales de M. Tremblay,
il est important de le diminuer tout en permettant au client de continuer à diriger son
entreprise. Il sera primordial pour M. Tremblay d’établir ses limites afin de réduire
les appels de son associé ou de pouvoir les prendre à un moment opportun.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse A propose l’évitement, une solution qui ne


tient pas compte du contexte dans lequel M. Tremblay est
La réponse D copropriétaire d’une entreprise.
correspond
La réponse B suggère plutôt de contacter l’infirmière en
à la conclusion
présence de douleur. Ce conseil ne répond pas à la demande 61
de l’analyse, à savoir
de M. Tremblay.
un conseil permettant
à M. Tremblay La réponse C serait adaptée pour une situation où le client
de gérer le stress a peu ou pas de contrôle, en se centrant sur la gestion des
occasionné par émotions. Le fait de lui proposer des périodes de relaxation
les appels imprévus n’est pas contextualisé avec la situation de M. Tremblay. Ces
de son associé. périodes lui seront bénéfiques, mais cela ne lui permettra
pas une gestion adéquate de l’objet du stress, soit les appels

Situation 4
de son associé.

QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 5

3 VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Ryan, âgé de 58 ans, est admis en chirurgie d’un jour pour une cholécystectomie par lapa-
roscopie. À 15:00, M. Ryan est de retour de l’unité de soins postanesthésie (salle de réveil).

Ses ordonnances médicales sont :


CHAPITRE

• oxycodone (SupeudolMC) 5 mg/co, 1 co (5 mg) PO q 6 h PRN : reçu à 14:30;


• congé de l’unité après 18:00 selon évaluation infirmière;
• rendez-vous à la clinique externe de chirurgie dans un mois.

À 15:30, M. Ryan dit ne pas savoir pourquoi il ressent une douleur à 3/10 sous forme d’élan-
cement à l’épaule droite.

QUESTION 1 (30 POINTS)


Quelle explication transmettez-vous à M. Ryan?

A La douleur résulte de l’inflammation du nerf phrénique causée par les instruments


utilisés lors de la chirurgie.
B La douleur résulte du positionnement du bras et de l’épaule adopté au moment de
la chirurgie.
C La douleur résulte de l’irritation du diaphragme causée par le gaz carbonique insufflé
62 lors de la laparoscopie.
D La douleur résulte de la proximité du site d’extraction de la vésicule biliaire et de
l’épaule droite.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F
Situation 5

Identifier la cible de la question.

Quelle explication transmettez-vous à M. Ryan?

CIBLE DE LA QUESTION : Renseigner le client sur l’évolution de son état de santé.


QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 5

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Ryan a subi une laparoscopie et sa condition clinique est sans particularité.

La douleur à l’épaule rapportée par M. Ryan est probablement causée par le gaz carbonique
3
(CO2) injecté dans l’abdomen pendant l’intervention afin de visualiser les structures internes.

CHAPITRE
Le gaz carbonique est un irritant pour le diaphragme et le nerf phrénique. Cela peut causer une
douleur qui irradie vers l’épaule.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

La douleur est provoquée par l’irritation du diaphragme causée par l’insufflation de gaz
carbonique dans la cavité abdominale.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

63

Les réponses A et D sont fausses.


La réponse C correspond à l’explication
à donner à M. Ryan au sujet de sa douleur La réponse B est fausse puisque le
à l’épaule droite. positionnement n’explique pas la douleur
dans ce type de chirurgie.

Situation 5
QUESTION 2 (30 POINTS)
Que suggérez-vous à M. Ryan pour soulager la douleur à son épaule dans l’immédiat?

A D’adopter une position latérale gauche avec flexion du genou droit.


B D’appliquer de la glace sur l’épaule droite pendant 15 minutes.
C De marcher régulièrement, dans le corridor, selon sa tolérance.
D D’effectuer des exercices d’amplitude articulaire de l’épaule droite.
QUESTIONS

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 5

3 Identifier la cible de la question.

Que suggérez-vous à M. Ryan pour soulager la douleur à son épaule dans l’immédiat?

CIBLE DE LA QUESTION : Donner l’enseignement au client concernant le soulagement


CHAPITRE

de la douleur.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Ryan ressent de la douleur irradiant vers l’épaule droite à la suite d’une chirurgie par
laparoscopie. L’adoption d’une position latérale gauche avec flexion du genou droit est une
stratégie à recommander dans l’immédiat pour réduire ce type de douleur puisqu’elle permet
d’éloigner le gaz carbonique du diaphragme.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

La suggestion à faire à M. Ryan pour soulager rapidement sa douleur est d’adopter


la position latérale gauche avec flexion du genou droit.
64

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question
Situation 5

La réponse A
La réponse B est inappropriée à la condition clinique de M. Ryan.
correspond à
la suggestion à La réponse C est appropriée à la condition clinique de M. Ryan,
faire à M. Ryan mais elle ne tient pas compte qu’il vient d’arriver de l’unité de
pour soulager soins postanesthésie.
rapidement
La réponse D est inappropriée à la condition clinique de M. Ryan.
sa douleur.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 5

À 17:30, M. Ryan se rend aux toilettes, seul, sans aucune difficulté et fait une miction de 400 ml
d’urine jaune paille. Vous observez les quatre compresses sur l’abdomen de M. Ryan : deux
sont propres, une est souillée à 25 % d’un écoulement jaunâtre et l’autre présente une trace de
sang séché. M. Ryan dit avoir bu un peu d’eau et de ne pas ressentir de nausées. Il dit ressentir
3
une douleur abdominale diffuse à 3/10.

CHAPITRE
Ses signes vitaux sont : PA : 128/88 mmHg, P : 80 batt./min., rythme régulier, R : 16 resp./min.,
rythme régulier, amplitude normale, SpO2 : 97 %, T : 36,6 °C.

La conjointe de M. Ryan demande s’ils peuvent quitter l’hôpital maintenant.

QUESTION 3 (40 POINTS)


Permettez-vous à M. Ryan de quitter l’unité de chirurgie d’un jour?

A Oui, car il a éliminé une quantité adéquate d’urine.


B Oui, car il est accompagné par sa conjointe.
C Non, car il y a probabilité d’infection de la plaie.
D Non, car il y a possibilité de complication chirurgicale.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F
65

Identifier la cible de la question.

Permettez-vous à M. Ryan de quitter l’unité de chirurgie d’un jour?

Situation 5
CIBLE DE LA QUESTION : Prendre une décision clinique.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Ryan satisfait aux critères habituels permettant de déterminer un congé de l’unité de


chirurgie d’un jour : absence de saignement ou d’écoulement de plaie excessif, état de
conscience adéquat (alerte), mobilité, maîtrise de la nausée et des douleurs postopératoires,
accompagnement, etc.
QUESTIONS

Toutefois, un écoulement jaunâtre sur une de ses compresses pourrait signaler une
complication chirurgicale.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 5

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

La décision doit être de refuser le départ de M. Ryan, parce qu’il présente un signe
de complication chirurgicale.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse D correspond Les réponses A et B ne tiennent pas compte du risque de


à la décision de refuser complication chirurgicale.
le congé de l’hôpital La réponse C est une explication inappropriée à la
et la justification liée condition clinique de M. Ryan, puisque, à ce moment-ci,
au risque de complication aucune manifestation clinique ne soutient l’hypothèse
chirurgicale. d’infection de la plaie.
66
Situation 5
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 6

VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Moussa, âgé de 48 ans, est hospitalisé à la suite d’un traumatisme crânien avec hématome
sous-dural droit. Il est porteur de trachéostomie en raison d’une longue période sous ventila-
3
tion mécanique. Trois semaines après son accident, il est à l’unité de chirurgie.

CHAPITRE
M. Moussa reçoit de l’oxygène à 32 % sous coffret trachéal avec haute humidité. Il
tousse et expectore des sécrétions claires par la trachéostomie. Ses signes vitaux sont :
PA : 130/80 mmHg, P : 98 batt./min., rythme régulier, R : 18 resp./min., rythme régulier,
amplitude normale, SpO2 : 94 %, T : 36,5 °C.

Vous effectuez l’auscultation pulmonaire, et le murmure vésiculaire est audible sur toutes les
plages pulmonaires.

QUESTION 1 (60 POINTS)


Procédez-vous à l’aspiration des sécrétions de M. Moussa?

A Oui, parce qu’un bouchon muqueux peut se former.


B Oui, parce qu’il risque de contracter une pneumonie.
C Non, parce qu’il tousse et expectore ses sécrétions.
D Non, parce que la saturation en oxygène est à 94 %.
67
Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Situation 6
Identifier la cible de la question.

Procédez-vous à l’aspiration des sécrétions de M. Moussa?

CIBLE DE LA QUESTION : Décider des soins et traitements requis par la condition clinique
du client.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.


QUESTIONS

M. Moussa est capable de tousser et d’expectorer ses sécrétions, et le murmure vésiculaire est
audible sur toutes les plages pulmonaires à l’auscultation.

L’aspiration des sécrétions est requise lorsque le client est incapable d’expectorer ses
sécrétions et en présence de manifestations cliniques de difficulté respiratoire.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 6

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

L’aspiration des sécrétions de M. Moussa n’est pas requise, puisqu’il


expectore des sécrétions claires et qu’un murmure vésiculaire est présent
à l’auscultation pulmonaire.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse A est fausse, puisque l’aspiration des sécrétions


n’empêche pas la formation de bouchons muqueux. La diminution
La réponse C
de la formation de bouchons muqueux est plutôt favorisée par
correspond à la
l’humidification des sécrétions ou des voies respiratoires.
décision requise
en considérant La réponse B est fausse. Bien que M. Moussa soit à risque
68 que M. Moussa de contracter une pneumonie, il est inutile d’aspirer ses sécrétions,
est capable car il peut les expectorer.
de tousser et
La réponse D ne tient pas compte de l’ensemble des données
d’expectorer
cliniques. La saturation en oxygène n’est pas le seul aspect
ses sécrétions.
à considérer dans la décision d’aspirer ou non les sécrétions
d’un client.
Situation 6
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 6

En après-midi, l’infirmière auxiliaire vous avise que M. Moussa respire plus rapidement que
ce matin.

Au chevet de M. Moussa, vous constatez qu’il est agité. Après avoir vérifié les signes vitaux et
effectué l’auscultation pulmonaire, vous recherchez des manifestations cliniques d’une com-
3
plication respiratoire.

CHAPITRE
QUESTION 2 (40 POINTS)
Quelles sont les DEUX manifestations cliniques que vous recherchez auprès de M. Moussa?

A Turgescence des veines jugulaires.


B Hippocratisme digital.
C Utilisation des muscles accessoires.
D Battement des ailes du nez.
E Cage thoracique en tonneau.
F Teint grisâtre.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F
69

Identifier la cible de la question.

Quelles sont les DEUX manifestations cliniques que vous recherchez auprès de M. Moussa?

CIBLE DE LA QUESTION : Exercer la surveillance clinique.

Situation 6
Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Moussa est hospitalisé à la suite d’un traumatisme crânien avec hématome sous-dural
droit. Il est porteur de trachéostomie et reçoit de l’oxygène. Il présente un changement soudain
de sa condition clinique, notamment son rythme respiratoire a augmenté et il semble agité.
La prise des signes vitaux a été effectuée et l’examen physique a débuté.

Les manifestations cliniques prioritaires à rechercher sont celles liées à l’hypoxémie,


QUESTIONS

notamment la cyanose, la tachypnée, l’agitation, l’altération de la coloration (par exemple,


grisâtre) et l’utilisation des muscles accessoires.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 6

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

En plus des données incluses dans la vignette clinique, les manifestations cliniques
respiratoires prioritaires à rechercher auprès de M. Moussa sont la cyanose, l’altération
de la coloration (par exemple, grisâtre) et l’utilisation des muscles accessoires.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse A ne correspond pas à la condition clinique de


M. Moussa, puisque la turgescence des veines jugulaires est en
Les réponses C et général présente en cas de problème cardiaque ou de stade
F correspondent avancé de la maladie pulmonaire obstructive chronique.
aux manifestations
Les réponses B et E ne correspondent pas à la condition clinique
cliniques
70 de M. Moussa, puisque l’hippocratisme digital et le thorax en
à rechercher
tonneau sont des manifestations cliniques présentes en cas de
en cas d’apparition
stade avancé de la maladie pulmonaire obstructive chronique.
soudaine
Ces manifestations cliniques ne correspondent pas à l’apparition
de difficulté
soudaine de difficulté respiratoire.
respiratoire ou
d’hypoxémie La réponse D est moins pertinente à la condition de M. Moussa,
suspectée. car le battement des ailes du nez est en général une
Situation 6

manifestation observée chez la clientèle pédiatrique plutôt


que la clientèle adulte.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 7

VIGNETTE CONTEXTUELLE
Mme Chan, âgée de 90 ans, est hospitalisée pour une pneumonie traitée par antibiothé­
rapie PO. Son dossier médical indique un trouble neurocognitif majeur (TNCM) de type
3
Alzheimer de stade léger.

CHAPITRE
Ce matin, le préposé aux bénéficiaires (PAB) propose à Mme Chan de se lever pour aller dans
le fauteuil. Celle-ci insiste pour rester au lit, car elle se dit trop faible pour se lever et se rendre
aux toilettes. Le PAB lui installe une culotte d’incontinence pour son confort.

Quatre jours après son admission, la condition respiratoire de Mme Chan s’est améliorée,
mais elle présente de l’incontinence urinaire. Lors des repas, elle prend quelques bouchées
de son plat principal ainsi qu’une portion de liquide protéiné. Elle boit en moyenne 600 ml
d’eau par jour. Elle se déplace avec l’aide du PAB. Elle vous dit en pleurant : « Je n’aime pas
cette couche. »

QUESTION 1 (40 POINTS)


Quel renseignement donnez-vous à Mme Chan au sujet de l’évolution de sa condition clinique?

A Votre incontinence urinaire fait partie du processus de vieillissement normal.


B Votre incontinence urinaire est causée par une diminution du tonus des sphincters.
C Votre incontinence urinaire est une condition qui peut être réversible.
71
D Votre incontinence urinaire est reliée au TNCM de type Alzheimer.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Situation 7
Identifier la cible de la question.

Quel renseignement donnez-vous à Mme Chan au sujet de l’évolution de sa condition clinique?

CIBLE DE LA QUESTION : Intervenir afin de renseigner une cliente sur l’évolution de sa


condition clinique.
QUESTIONS

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Mme Chan est une personne âgée qui présente une incontinence urinaire aiguë, c’est-à-dire,
d’apparition soudaine et associée à un problème de santé. Ce type d’incontinence est,
en général, réversible. L’utilisation d’une culotte d’incontinence semble affecter Mme Chan.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 7

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

Le renseignement le plus pertinent à transmettre à Mme Chan concerne le caractère


temporaire et réversible de sa condition clinique.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse A est fausse, car l’incontinence


ne fait pas partie du vieillissement normal.
Il s’agit d’une pathologie.
La réponse C correspond La réponse B est un renseignement exact
au renseignement le plus pertinent mais incohérent avec le profil clinique
à transmettre à Mme Chan au sujet de Mme Chan. Cette réponse ne tient pas
du caractère temporaire et réversible compte de l’état émotif de la cliente au
72
de son incontinence urinaire. sujet du port d’une culotte d’incontinence.
La réponse D est fausse. L’incontinence
urinaire se présente dans les stades
avancés d’un TNCM de type Alzheimer.
Situation 7

Vous inscrivez une directive infirmière au plan thérapeutique infirmier (PTI) afin que le PAB
accompagne Mme Chan aux toilettes toutes les deux heures, en respectant son sommeil la nuit.

QUESTION 2 (60 POINTS)


Quelle autre intervention planifiez-vous afin d’assurer le suivi clinique de Mme Chan?
A Encourager la prise de 1,5 L de liquide par jour.
B Enseigner les exercices du plancher pelvien (Kegel).
QUESTIONS

C Limiter la quantité de liquide à 1 L par jour.


D Vérifier la culotte d’incontinence toutes les deux heures.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 7

Identifier la cible de la question.

Quelle autre intervention planifiez-vous afin d’assurer le suivi clinique de Mme Chan? 3
CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer le suivi clinique requis.

CHAPITRE
Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

L’incontinence aiguë disparaît généralement après la résolution du problème de santé initial.


Toutefois, certaines interventions infirmières contribuent à réduire les facteurs de risque de
l’incontinence urinaire, notamment sur le plan de la mobilité et de l’hydratation.

Comme le mentionne Voyer (2013), l’hydratation participe au maintien de la capacité et


l’élasticité du muscle vésical ainsi qu’à l’efficience des différentes phases du remplissage.
D’ailleurs, l’ajustement de l’apport liquidien peut aider au retour des capacités d’élimination
vésicale de la personne âgée.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

73
L’intervention à planifier concerne l’ajustement de l’apport liquidien de Mme Chan.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

Situation 7
La réponse B est d’enseigner des exercices pelviens, ce qui
La réponse A
s’applique plutôt en cas d’incontinence urinaire à l’effort.
encourage
la planification La réponse C est de limiter la quantité de liquide, une
de l’hydratation intervention parfois utilisée en cas d’insuffisance cardiaque.
afin d’assurer
La réponse D est une intervention inappropriée pour
le suivi clinique de
Mme Chan, puisqu’elle présente un TNCM de type Alzheimer
l’incontinence urinaire
de stade léger et semble capable d’avertir lorsqu’elle souhaite
QUESTIONS

de Mme Chan.
utiliser les toilettes.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 8

3 VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Gignac, âgé de 80 ans, habite en centre d’hébergement et de soins de longue durée
(CHSLD) depuis une semaine. Il a un trouble neurocognitif majeur (TNCM) de type Alzheimer.
Vous observez qu’il comprend les consignes simples, mais qu’il oublie les faits récents.
CHAPITRE

La collecte de données initiales indique qu’il a chuté plusieurs fois à la maison au cours de la
dernière année. Une grille d’évaluation du risque de chute a été remplie hier. On y constate,
entre autres, que M. Gignac présente un problème d’équilibre au lever.

Au rapport interservices, l’infirmière vous informe que M. Gignac a retiré la cloche d’appel du
mur, à trois reprises en fin de nuit. En arrivant à son chevet, vous constatez qu’il l’a encore
retirée et qu’il tente de l’enrouler autour de lui.

Votre collègue infirmière suggère de placer la cloche d’appel hors de sa portée.

QUESTION 1 (35 POINTS)


Acceptez-vous sa suggestion?

A Oui, la cloche d’appel n’est pas utilisée correctement par M. Gignac.


B Oui, la cloche d’appel présente un risque de blessure pour M. Gignac.
C Non, la cloche d’appel est un équipement de sécurité obligatoire.
74 D Non, la cloche d’appel doit être disponible en cas d’urgence.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F
Situation 8

Identifier la cible de la question.

Acceptez-vous sa suggestion?

CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer les mesures qui favorisent un environnement


sécuritaire.
QUESTIONS

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Gignac présente un TNCM de type Alzheimer et se trouve dans un nouvel environnement


de vie depuis une semaine. Il comprend les consignes simples, mais oublie les faits récents.
M. Gignac utilise de façon inadéquate la cloche d’appel, et cela entraîne un risque de blessure
pour lui.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 8

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


3

CHAPITRE
La décision doit porter sur le retrait de la cloche d’appel en raison du danger potentiel
pour M. Gignac.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse B assure La réponse A assure un environnement sécuritaire au client,


un environnement mais l’explication est erronée. En effet, il n’est pas nécessaire
sécuritaire au client et de retirer un équipement en l’absence de risque de blessure.
l’explication porte sur Les réponses C et D mettent en danger M. Gignac. Il existe
le risque de blessure d’autres moyens pour assurer la communication en
de M. Gignac remplacement de la cloche d’appel.
75

Le lendemain matin, M. Gignac chute en tentant de se lever seul de son lit. Il présente une
lacération au sourcil gauche, et les premiers soins lui sont prodigués.

En après-midi, vous vous rendez à la chambre de M. Gignac. Sa fille l’aide à s’installer pour
la sieste. Elle dit : « Je suis très inquiète pour mon père, il aurait pu se blesser beaucoup plus

Situation 8
gravement lors de sa chute ce matin. À titre de représentante légale de mon père, je demande
que les ridelles (côtés de lit) soient levées pendant la sieste afin d’éviter une autre chute. »

QUESTION 2 (30 POINTS)


Levez-vous les ridelles comme le demande la fille de M. Gignac?

A Oui, car cette mesure est exigée par la représentante légale de M. Gignac.
B Oui, car cette mesure vise à protéger l’intégrité de M. Gignac.
QUESTIONS

C Non, car cette mesure présente un risque de blessure pour M. Gignac.


D Non, car cette mesure peut déclencher des comportements d’agitation
chez M. Gignac.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 8

3 Identifier la cible de la question.

Levez-vous les ridelles comme le demande la fille de M. Gignac?

CIBLE DE LA QUESTION : Décider de l’utilisation judicieuse des mesures de contrôle.


CHAPITRE

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Gignac a des antécédents de chute et sa représentante légale demande que les ridelles
de lit soient levées pour assurer la sécurité de son père.

L’utilisation des ridelles constitue une mesure de contrôle lorsqu’elle a pour but la restriction
des mouvements d’un client. La représentante légale ne peut pas exiger la mise en place d’une
mesure de contrôle. De plus, les mesures de contrôle doivent être appliquées seulement dans
un contexte de risque imminent de blessure ou de violence.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

76 Les ridelles de lit ne doivent pas être utilisées, puisqu’elles sont considérées comme
une mesure de contrôle et présentent un risque de blessure.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question
Situation 8

La réponse C correspond
à la décision la plus La réponse A ne tient pas compte des pouvoirs et
appropriée et à l’explication responsabilités de la représentante légale.
qui tient compte des
La réponse B ne tient pas compte des principes
principes directeurs
directeurs traitant des mesures de contrôle du MSSS.
traitant des mesures
de contrôle du ministère La réponse D correspond à la décision appropriée.
de la Santé et des Services Toutefois, l’explication ne tient pas compte des principes
QUESTIONS

sociaux (MSSS) directeurs traitant des mesures de contrôle du MSSS.


(voir situation 9).

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 8

Après la sieste de l’après-midi, M. Gignac refuse de se lever. Il s’agrippe à votre manche d’uni-
forme et son faciès est craintif. Il présente de la rigidité, il résiste au mouvement de se lever en
fléchissant les genoux et il a tendance à pousser son corps vers l’arrière. 3

CHAPITRE
QUESTION 3 (35 POINTS)
Que suspectez-vous au sujet de la condition de M. Gignac?

A Syndrome postchute.
B Résistance aux soins.
C Syndrome d’immobilisation.
D Parkinsonisme.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Identifier la cible de la question.

Que suspectez-vous au sujet de la condition de M. Gignac? 77

CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer un constat d’évaluation

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Gignac présente un TNCM de type Alzheimer et des manifestations cliniques d’anxiété

Situation 8
importante au moment du lever (la rigidité, la rétropulsion et la diminution des réflexes
posturaux). Les antécédents de chute au lever (vignette précédente) constituent la source
la plus probable de ses manifestations.

QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 8

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

L’hypothèse selon laquelle M. Gignac présente des manifestations cliniques


d’un syndrome postchute est la plus probable.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse B ne tient pas compte des manifestations


cliniques de M. Gignac, puisque la résistance aux soins
s’exprime plutôt par une gamme de comportements
La réponse A est verbaux, vocaux et moteurs démontrant une forme
l’hypothèse la plus défensive (agressive).
probable au sujet
La réponse C ne tient pas compte de l’histoire de
des manifestations
78 M. Gignac, puisque le syndrome d’immobilisation résulte
cliniques d’un syndrome
plutôt de l’inactivité musculosquelettique.
postchute présentées
par M. Gignac. La réponse D ne tient pas compte des manifestations
cliniques de M. Gignac, puisque le parkinsonisme se
présente plutôt par les manifestations suivantes : lenteur
et diminution des mouvements, rigidité ou tremblements.
Situation 8
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 9

VIGNETTE CONTEXTUELLE
Mme Gagné, âgée de 86 ans, est hospitalisée pour un problème de rétention urinaire depuis
24 heures. En matinée, vous observez qu’elle est alerte et qu’elle coopère lors de ses soins
3
d’hygiène.

CHAPITRE
Au dîner, vous constatez que Mme Gagné est somnolente. Elle s’éveille lorsque vous lui ­parlez et
s’endort à la fin de la discussion. Elle prête peu attention à ce que vous dites et elle répond aux
consignes simples après plusieurs essais en bougeant les membres lentement. Elle présente
une force motrice adéquate et égale aux membres supérieurs et inférieurs. La dimension et la
réactivité de ses pupilles sont normales. Ses signes vitaux sont : PA : 136/78 mmHg,
P : 78 batt./min., rythme régulier, R : 18 resp./min., rythme régulier, amplitude normale, T : 37,5 °C.

Une heure après le dîner, Mme Gagné circule dans le corridor avec sa fille. Cette dernière dit
que sa mère est beaucoup plus en forme qu’à midi.

En fin d’après-midi, Mme Gagné présente de nouveau les mêmes signes cliniques qu’au dîner.
Ses signes vitaux et neurologiques sont similaires à ceux évalués précédemment. Sa sonde
vésicale a drainé 500 ml d’urine jaune paille depuis ce matin.

QUESTION 1 (35 POINTS)


Que suspectez-vous au sujet de la condition clinique de Mme Gagné?
79
A Manifestations cliniques de delirium hypoactif.
B Manifestations cliniques d’une infection urinaire.
C Manifestations cliniques d’ischémie cérébrale.
D Manifestations cliniques d’un trouble du sommeil.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

Situation 9
A B C D E F

QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 9

3 Identifier la cible de la question.

Que suspectez-vous au sujet de la condition clinique de Mme Gagné?

CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer un constat d’évaluation.


CHAPITRE

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Mme Gagné présente des manifestations cliniques d’apparition soudaine avec fluctuation
dans le temps (une perturbation de son état de conscience qui semble fluctuer au cours
de la journée, un ralentissement psychomoteur, une difficulté d’attention et une altération
de son fonctionnement cognitif).

Elle est aussi porteuse d’une sonde urinaire, ce qui est considéré comme étant un facteur
de risque au développement d’un delirium chez la personne âgée.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

80 L’hypothèse selon laquelle Mme Gagné présente des manifestations cliniques


d’un delirium hypoactif est la plus probable.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question
Situation 9

La réponse B suggère une infection urinaire. Malgré


la rétention urinaire, aucun autre signe clinique n’indique
La réponse A correspond la présence d’une telle condition.
à l’hypothèse la plus
La réponse C propose une ischémie cérébrale. Lors
probable au sujet
d’un trouble ischémique, il y a modification des signes
des manifestations
neurologiques, ce qui n’est pas le cas dans la situation
cliniques de delirium
de Mme Gagné.
hypoactif présentées
QUESTIONS

par Mme Gagné La réponse D concernant le trouble du sommeil n’est pas


contextualisée, il manque de l’information pour conclure
à la présence d’un tel trouble chez Mme Gagné.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 9

3
QUESTION 2 (30 POINTS)
À la suite de votre évaluation de l’état clinique de Mme Gagné, que faites-vous en priorité?

A Aviser le médecin traitant.


B Revoir le profil pharmacologique.
C Stimuler Mme Gagné lors du prochain repas.

CHAPITRE
D Établir un programme de marche.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Identifier la cible de la question.

À la suite de votre évaluation de l’état clinique de Mme Gagné, que faites-vous en priorité?

CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer l’intervention prioritaire en fonction de l’urgence


de la situation.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.


81

Mme Gagné est une personne âgée qui présente depuis ce matin des manifestations cliniques
préoccupantes. À la dernière évaluation, elle présente de la somnolence, un ralentissement
psychomoteur, une difficulté d’attention et une altération de son fonctionnement cognitif.

Une prise en charge tardive peut aggraver la perte d’autonomie.

Situation 9
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 9

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

L’intervention prioritaire est d’aviser le médecin afin de réduire les conséquences


à long terme.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse A
correspond La réponse B est une intervention non prioritaire
à l’intervention prioritaire considérant la condition clinique de Mme Gagné.
d’aviser le médecin, car Les réponses C et D sont des interventions pour stimuler
le delirium est considéré Mme Gagné qui ne tiennent pas compte de l’urgence
comme une urgence de la situation.
gériatrique.
82
Situation 9
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 9

Le lendemain, en fin d’après-midi, vous constatez que Mme Jomas, la voisine de chambre, est
en colère envers Mme Gagné. En effet, elle l’a surprise en train d’utiliser sa brosse à dents qui
était rangée dans son tiroir. Le PAB a installé Mme Gagné dans un fauteuil avec une tablette
fixée afin qu’elle ne fouille pas dans les effets personnels de sa voisine de chambre. Il a placé
3
la cloche d’appel à proximité, assure une surveillance étroite et a laissé auprès de Mme Gagné

CHAPITRE
un journal et des serviettes à plier pour la distraire.

QUESTION 3 (35 POINTS)


Êtes-vous en accord avec l’utilisation de la tablette?

A Oui, car cette mesure respecte la dignité et le confort de Mme Gagné.


B Oui, car ce contexte est peu contraignant pour Mme Gagné.
C Non, car cette mesure doit être prescrite par le médecin de Mme Gagné.
D Non, car dans ce contexte, il y a absence de risque imminent pour Mme Gagné.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

83
Identifier la cible de la question.

Êtes-vous en accord avec l’utilisation de la tablette?

CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer de maintenir les mesures de contention pour protéger


la cliente.

Situation 9
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 9

3 Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

La tablette fixée à un fauteuil est considérée comme étant une mesure de contrôle quand
celle-ci ne joue pas un rôle utilitaire (par exemple, lors des repas). Le MSSS a énoncé
six principes directeurs traitant des mesures de contrôle :
CHAPITRE

1) les mesures de contrôle sont prises pour assurer la sécurité en contexte de risque
imminent;
2) les mesures de contrôle sont envisagées en dernier recours;
3) la mesure de contrôle, lorsqu’elle est justifiée, doit être la moins contraignante possible;
4) les mesures de contrôle sont appliquées avec respect, dignité, sécurité tout en assurant
le confort et en faisant l’objet d’une supervision attentive;
5) les mesures de contrôles sont appliquées en respectant les règles de l’établissement;
6) l’utilisation des mesures de contrôle fait l’objet d’une évaluation par les
instances désignées.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

84
La décision doit porter sur le retrait de la tablette fixée au fauteuil de Mme Gagné,
puisque cette mesure de contrôle est considérée comme non justifiée.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question
Situation 9

La réponse D indique Les réponses A et B indiquent un accord avec l’utilisation


le désaccord avec de la tablette, ce qui va à l’encontre des principes
l’utilisation de la tablette directeurs traitant des mesures de contrôle du MSSS.
et se justifie selon La réponse C indique un désaccord avec l’utilisation de la
les principes directeurs tablette, mais la justification est erronée. L’infirmière peut
traitant des mesures décider d’appliquer une mesure de contrôle lorsque la
QUESTIONS

de contrôle du MSSS. situation le justifie.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 10

VIGNETTE CONTEXTUELLE
Mme McDonald, âgée de 89 ans, vit seule depuis le décès de son conjoint, il y a six mois. Elle
est admise à l’unité de médecine pour une investigation concernant une perte d’autonomie.
3
Pendant la collecte des données, son fils signale l’avoir trouvée décoiffée, sans maquillage

CHAPITRE
et en robe de chambre, contrairement à ses habitudes. Il dit que ses déplacements sont dif-
ficiles et plus longs, ce qui l’a empêchée d’effectuer ses activités depuis une semaine.

Lors de l’évaluation, Mme McDonald mentionne être tombée, il y a trois jours, en faisant son
ménage. Elle ne voulait pas déranger son fils. Une radiographie est prévue pour éliminer la
présence d’une fracture.

Lorsque Mme McDonald se lève pour se rendre aux toilettes, elle se déplace lentement.
Lorsque vous lui demandez si elle ressent de la douleur, elle répond avec impatience : « Non,
non, ça va. »

QUESTION 1 (35 POINTS)


Que suspectez-vous au sujet de la condition clinique de Mme McDonald et quelle donnée justifie
votre hypothèse?

A Hypothèse : douleur non soulagée.


Justification : histoire de chute.
85
B Hypothèse : apparition d’un delirium.
Justification : diminution soudaine de son autonomie.
C Hypothèse : présence d’une humeur dépressive.
Justification : hygiène négligée.
D Hypothèse : manifestation de deuil.
Justification : décès récent de son conjoint.

Situation 10
Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Identifier la cible de la question.


QUESTIONS

Que suspectez-vous au sujet de la condition clinique de Mme McDonald et quelle donnée justifie
votre hypothèse?

CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer un constat d’évaluation.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 10

3 Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Mme McDonald, une personne âgée, vit seule depuis le décès de son conjoint. Son fils rapporte
avoir observé un changement dans ses habitudes (hygiène personnelle négligée, retrait des
activités, etc.). Mme McDonald mentionne avoir fait une chute et semble avoir de la difficulté
CHAPITRE

à se déplacer. Elle montre de l’impatience et nie ressentir de la douleur.

La douleur chez la personne âgée se manifeste souvent par des symptômes atypiques tels que
la diminution des activités et la perte de l’autonomie fonctionnelle. Plusieurs personnes âgées
hésitent à rapporter la présence de douleur craignant de déranger leur entourage. De plus,
en raison de l’altération perceptuelle, la personne âgée éprouve de la difficulté à préciser les
caractéristiques de la douleur ressentie.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

L’hypothèse selon laquelle Mme McDonald ressent une douleur non soulagée est la
plus probable. L’histoire de chute antérieure, la modification des habitudes de vie et
l’observation d’un déplacement au ralenti sont des données justifiant ce constat.
86

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question
Situation 10

La réponse B propose une hypothèse de delirium qui se


La réponse A caractérise par une modification soudaine et fluctuante de l’état
correspond de conscience accompagnée de modifications des perceptions
à l’hypothèse et du comportement. Cela ne correspond pas à la condition
la plus probable clinique de Mme McDonald.
au sujet de
La réponse C n’est pas la meilleure hypothèse, car une humeur
la condition clinique
dépressive est caractérisée par la présence de manifestations
de Mme McDonald,
cliniques (apparence négligée, isolement, modification de
soit la présence
l’humeur) pendant plus de 14 jours. Or, Mme McDonald présente
de la douleur
QUESTIONS

des manifestations depuis seulement une semaine.


non soulagée,
hypothèse La réponse D n’est pas la meilleure hypothèse. Bien que le
qui se justifie sentiment de perte ressenti à la suite d’un décès puisse conduire
par l’antécédent à un changement des habitudes de vie, les autres observations
de chute. (antécédent de chute, ralentissement lors des déplacements)
révèlent plutôt la présence de douleur non soulagée.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 10

Le lendemain, à 08:15, Mme McDonald se rend aux toilettes et fait une chute.

Lors de l’examen physique, vous évaluez la douleur de Mme McDonald à l’aide d’une échelle
numérique. Mme McDonald dit ressentir une douleur à 3/10. Vous remarquez que son compor-
tement non verbal ne correspond pas à l’intensité de la douleur rapportée.
3

CHAPITRE
QUESTION 2 (30 POINTS)
Que faites-vous en priorité?

A Je complète l’histoire de la chute.


B J’évalue la présence de comportements de témérité.
C J’utilise l’échelle visuelle analogique.
D Je remplis un rapport de déclaration d’incident ou d’accident.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Identifier la cible de la question. 87

Que faites-vous en priorité?

CIBLE DE LA QUESTION : Établir les priorités de soins et déterminer la meilleure action


à accomplir.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Situation 10
L’évaluation de la douleur de Mme McDonald indique la présence d’une incohérence entre
son comportement non verbal et l’intensité de la douleur rapportée. À cette étape, la priorité
de soins est d’examiner cette incohérence avant de poursuivre l’évaluation clinique de
Mme McDonald.

Chez la personne âgée, l’évaluation de la douleur doit se faire en tenant compte de ses
capacités. En cas d’incohérence entre les résultats de l’évaluation de la douleur effectuée
à l’aide de l’échelle numérique et les comportements non verbaux, il est nécessaire d’utiliser
une échelle différente, notamment, l’échelle visuelle analogique, l’échelle des visages ou
QUESTIONS

l’échelle descriptive.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 10

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

La priorité de soins est d’explorer l’incohérence entre les comportements non verbaux
de Mme McDonald et les résultats de l’évaluation de la douleur effectuée à l’aide de
l’échelle numérique. La meilleure action à accomplir est d’utiliser une échelle différente,
notamment, l’échelle visuelle analogique, l’échelle des visages ou l’échelle descriptive.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse C correspond à la priorité


Les réponses A, B et D ne sont pas les
de soins, parce que cette action permet
meilleures actions à accomplir, car elles
d’explorer l’incohérence entre les
ne tiennent pas compte de la priorité
comportements de Mme McDonald et
de soins.
l’intensité de la douleur rapportée.
88
Situation 10
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 10

Mme McDonald reçoit un diagnostic de fracture de la tête du fémur. La chirurgie aura lieu
demain matin.

À 13:15, lors de votre évaluation, vous constatez que Mme McDonald présente une douleur
insupportable et qu’elle se dit inquiète concernant la chirurgie de demain.
3

CHAPITRE
Vous consultez l’extrait du formulaire d’administration des médicaments :

Médicaments Heure Dates


d’adm.
Ce jour Demain
Hydromorphone (DilaudidMC) 1 mg/co, 01:00
1 co (1 mg) PO q 3 h 04:00
07:00
11:00 CJ
14:00
17:00
20:00
23:00
Acétaminophène (TylenolMC) 500 mg/co, 09:00 CJ
1 co (500 mg) PO q 4 h PRN
Hydromorphone (DilaudidMC) 2 mg/ml,
0,125 ml (0,25 mg) par voie
sous‑cutanée­q 4 h PRN 89

Lorazépam (AtivanMC) 0,5 mg/co,


1 co (0,5 mg) SL q 6 h PRN
Signatures : nuit
jour Charles Janvier, inf.
soir

Situation 10
QUESTION 3 (35 POINTS)
Quel(s) médicament(s) administrez-vous?

A Acétaminophène (TylenolMC) PO.


B Hydromorphone (DilaudidMC) PO.
C Hydromorphone (DilaudidMC) sous-cutanée.
QUESTIONS

D Lorazépam (AtivanMC) SL.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 10

3 Identifier la cible de la question.

Quel(s) médicament(s) administrez-vous?

CIBLE DE LA QUESTION : Décider de l’administration de médicaments.


CHAPITRE

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Mme McDonald présente une douleur insupportable malgré l’administration d’hydromorphone


(DilaudidMC) prescrit régulièrement. Elle peut recevoir un analgésique PRN par voie sous-
cutanée. L’acétaminophène est indiqué en co-analgésie avec les analgésiques opiacés.
Le lorazépam est prescrit en cas d’anxiété grave.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

Deux des médicaments sont indiqués : l’hydromorphone par voie sous-cutanée


et l’acétaminophène.

90

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

Les réponses A et C La réponse B suggère l’hydromorphone PO, qui ne peut


Situation 10

correspondent aux être administrée à ce moment-ci (13:15).


médicaments à administrer : La réponse D suggère un médicament prescrit pour
acétaminophène (TylenolMC) une anxiété associée à une détresse psychologique.
PO et hydromorphone Mme McDonald ne présente aucune manifestation de
(DilaudidMC) sous-cutanée. détresse psychologique.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 11

VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Bourque, âgé de 20 ans, est hospitalisé depuis deux jours pour un premier épisode
psychotique.
3
À 08:30, M. Bourque commence son repas. Il se lève et ferme la télévision sans demander

CHAPITRE
l’avis des autres clients. Il s’assoit à la table, il prend sa cuillère et la dépose, il prend sa four-
chette et la dépose, puis il reprend sa cuillère. Il mange une bouchée de son gruau, puis se
lève et marche jusqu’au bout du couloir. Il s’assoit près de vous, puis se relève et il dit : « Je ne
me sens pas bien, j’ai une boule dans la gorge. Je veux un calmant. »

Voici un extrait de son profil de médicaments :


• olanzapine (Zyprexa ZydisMC) 5 mg/co, 1 co PO bid;
• quétiapine (SeroquelMC) 25 mg/co, 1 co PO bid PRN;
• lorazépam (AtivanMC) 1 mg/co, 1 co PO q 30 min PRN,
maximum 3 doses/24 heures si anxiété;
• benztropine (CogentinMC) 2 mg/co, 1 co PO bid PRN.

QUESTION 1 (60 POINTS)


Quelle est votre hypothèse concernant les manifestations cliniques présentées par M. Bourque?

A Manifestations d’akathisie. 91
B Manifestations de dyskinésie.
C Manifestations de dystonie.
D Manifestations d’akinésie.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

Situation 11
A B C D E F

Identifier la cible de la question.

Quelle est votre hypothèse concernant les manifestations cliniques présentées


par M. Bourque?
QUESTIONS

CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer un constat d’évaluation.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 11

3 Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Bourque présente des manifestations cliniques d’agitation psychomotrice. Son profil


de médicaments indique qu’il reçoit de l’olanzapine, de la quétiapine, du lorazépam et
du benztropine.
CHAPITRE

Les effets indésirables les plus fréquents de ces médicaments sont les suivants :
• olanzapine : akathisie, étourdissements, céphalées, sédation, et faiblesse;
• quétiapine : étourdissements, sédation, gain pondéral et hyperglycémie;
• lorazépam : étourdissements, somnolence et léthargie;
• benztropine : vision trouble, xérophtalmie, constipation et sécheresse de la bouche.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

L’hypothèse selon laquelle M. Bourque présente des manifestations cliniques


d’akathisie, soit de l’agitation et un besoin irrépressible de bouger, reliées à la prise
d’olanzapine est la plus probable.
92

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse B fait référence à la dyskinésie qui se définit


Situation 11

La réponse A
comme étant une présence de mouvements anormaux. Cela ne
correspond
correspond pas à la condition clinique de M. Bourque.
à l’hypothèse
la plus probable La réponse C fait référence à la dystonie qui se définit comme
concernant étant une contraction tonique, involontaire et incoercible. Cela
les manifestations ne correspond pas à la condition clinique de M. Bourque.
cliniques d’akathisie
La réponse D fait référence à l’akinésie qui se définit comme
présentées
étant un trouble de la motricité caractérisé par une lenteur. Cela
par M. Bourque.
ne correspond pas à la condition clinique de M. Bourque.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 11

Deux jours plus tard, vous rencontrez M. Bourque après le départ de ses parents. Il marche de
long en large dans sa chambre. Il dit : « J’ai une boule dans la gorge et mon cœur bat vite. J’ai
besoin de quelque chose pour me calmer. Mes parents me parlent toujours de mes études et
du fait que ma session n’est peut-être pas perdue. Ils ne comprennent pas que je ne suis plus
3
capable de prendre toute cette pression. »

CHAPITRE
QUESTION 2 (40 POINTS)
Que proposez-vous à M. Bourque?

A De prendre son lorazépam (AtivanMC).


B De prendre son benztropine (CogentinMC).
C D’éviter les visites de ses parents.
D De procéder à des techniques de relaxation.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Identifier la cible de la question. 93

Que proposez-vous à M. Bourque?

CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer les mesures qui favorisent le bien-être du client.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Situation 11
M. Bourque présente des comportements d’agitation psychomotrice (marche de long en
large), d’anxiété (boule dans la gorge, cœur qui bat vite) et il verbalise qu’il subit beaucoup
de pression. Il précise avoir besoin de quelque chose pour se calmer.

Le besoin exprimé par M. Bourque est de retrouver le calme. Selon ses propos, il s’agit de
manifestations cliniques d’anxiété légère à modérée. Conformément aux meilleures pratiques
cliniques, il est préférable de proposer d’abord une méthode non pharmacologique.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 11

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

La mesure proposée doit cibler une intervention non pharmacologique pouvant


agir sur l’anxiété légère à modérée exprimée par M. Bourque, comme la relaxation.
Les techniques de relaxation sont utilisées pour induire la détente, ce qui aide à diminuer
les réactions physiologiques de l’anxiété.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

La réponse A, qui porte sur l’administration du lorazépam,


est une intervention réservée aux situations d’anxiété
aiguë ou en cas d’échec lors de l’application des
méthodes complémentaires.

94 La réponse D est La réponse B, qui porte sur l’administration du benztropine,


une intervention est une intervention visant à réduire les symptômes
pouvant agir extrapyramidaux des médicaments antipsychotiques,
sur l’anxiété exprimée alors que M. Bourque présente des manifestations
par M. Bourque. cliniques d’anxiété.

La réponse C n’est pas une intervention judicieuse, car il


est préférable d’aider M. Bourque à accroître son répertoire
Situation 11

de ressources personnelles, notamment le développement


de stratégies de gestion de son anxiété.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 12

VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Badour, âgé de 46 ans, a été opéré hier pour une colostomie. Vous vous rendez dans sa
chambre et constatez que son plateau de repas est renversé sur le sol. Il est assis au bord de
3
son lit, ses poings sont serrés et placés sur la table de chevet, près de son pichet d’eau. Vous

CHAPITRE
remarquez qu’il respire bruyamment, qu’il a le visage rouge et qu’il tousse à deux reprises.
Son sac de stomie est par terre. En vous voyant, il dit : « Sortez d’ici tout de suite. Laissez-moi
seul, vous aussi. Faites comme ma femme, qui vient de partir. »

QUESTION 1 (40 POINTS)


Que dites-vous?

A M. Badour, vous devez manipuler votre stomie avec précaution pour éviter les
compli­cations en période postopératoire immédiate.
B M. Badour, vous devez vous accorder le temps nécessaire pour que vous et votre
conjointe puissiez vous adapter à votre nouvelle condition.
C M. Badour, vous devez ressentir beaucoup de colère face à la situation dans laquelle
vous vous retrouvez.
D M. Badour, vous devez contrôler vos émotions, la violence envers les employés
n’est pas tolérée dans notre établissement.

95
Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Situation 12
Identifier la cible de la question.

Que dites-vous?

CIBLE DE LA QUESTION : Intervenir auprès d’un client vivant une situation de crise ou à risque
de violence en fonction de ses besoins.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 12

3 Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

M. Badour vient de subir une intervention chirurgicale pouvant avoir une incidence sur son
bien-être physique et psychologique. L’environnement, l’apparence physique et les propos
de M. Badour témoignent d’une situation de crise ou à risque de violence.
CHAPITRE

Selon la méthode Oméga, la première intervention à effectuer dans une situation à risque
de violence est d’utiliser la technique de pacification. Il s’agit d’établir une communication
avec M. Badour et de refléter l’émotion sous-jacente à l’agressivité exprimée par celui-ci
sans porter de jugement. Il est important d’éviter de faire des demandes, de donner des
ordres, de confronter le client et de parler du comportement.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

L’intervention doit refléter la colère de M. Badour.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


96
de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

Les réponses A et D sont confrontantes


La réponse C permet de refléter l’émotion pour M. Badour. Celles-ci sont à éviter en
sous-jacente à l’agressivité exprimée situation de détresse psychologique.
Situation 12

par M. Badour. La réponse B ne reflète pas l’émotion


sous-jacente exprimée par M. Badour.
QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 12

Quelques minutes après votre première intervention, vous évaluez la situation et vous voulez
déterminer l’élément déclencheur de la situation de crise de M. Badour.
3
QUESTION 2 (30 POINTS)

CHAPITRE
Que demandez-vous à M. Badour?

A Ressentez-vous de la douleur?
B Votre femme vient-elle de partir?
C Votre estime de soi est-elle diminuée?
D Êtes-vous en détresse émotionnelle?

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.

A B C D E F

Identifier la cible de la question.

Que demandez-vous à M. Badour?


97
CIBLE DE LA QUESTION : Explorer l’élément déclencheur de la situation.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Quelques minutes après l’intervention initiale, il est important de poursuivre la stratégie


de pacification auprès de M. Badour. Ses propos mettent en lumière la nécessité d’explorer

Situation 12
davantage les circonstances entourant la visite de sa conjointe.

QUESTIONS

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 12

3 Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données


CHAPITRE

L’intervention doit porter sur l’exploration des aspects concernant la visite


de la conjointe de M. Badour.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

Les réponses A, C et D sont des aspects


La réponse B correspond à l’exploration intéressants à explorer avec M. Badour.
des aspects concernant la visite Toutefois, dans le contexte d’une
de la conjointe de M. Badour. intervention de pacification, ils ne tiennent
pas compte des propos du client.

98

Trois jours plus tard, la condition physique de M. Badour est sans particularité. Il vous confie
qu’il éprouve de la crainte relativement à sa capacité d’effectuer ses soins de stomie. Il espère
être éventuellement en mesure de les effectuer lui-même.
Situation 12

QUESTION 3 (30 POINTS)


Quel aspect approfondissez-vous maintenant avec M. Badour?

A La présence d’idées suicidaires.


B Les antécédents d’agressivité.
C Les stratégies d’adaptation antérieures.
D La capacité d’effectuer ses soins de stomie.

Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.


QUESTIONS

A B C D E F

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


Situation 12

Identifier la cible de la question.

Quel aspect approfondissez-vous maintenant avec M. Badour? 3


CIBLE DE LA QUESTION : Effectuer une évaluation en ciblant un aspect particulier

CHAPITRE
de la situation.

Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.

Trois jours après la chirurgie, la condition physique de M. Badour est sans particularité et la
situation de crise semble être résolue. Toutefois, il mentionne sa crainte relativement à sa
capacité d’effectuer ses soins de stomie. Il ajoute vouloir assurer lui-même ses soins. Dans
une perspective d’accompagnement de M. Badour, il est essentiel d’intervenir afin de l’aider
à exploiter son potentiel et à recouvrer son autonomie.

Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.

Conclusion de l’analyse et de l’interprétation des données

L’évaluation clinique doit porter sur l’exploration des stratégies d’adaptation à mettre
99
en place pour aider M. Badour à recouvrer son autonomie.

Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et


de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question

Situation 12
La réponse A est un aspect à explorer auprès d’un client
La réponse C correspond en détresse psychologique, ce qui n’est pas
à l’exploration des le cas de M. Badour.
stratégies d’adaptation
La réponse B aborde les antécédents d’agressivité de
utilisables par
M. Badour. Cette intervention est inappropriée, puisque les
M. Badour pour favoriser
propos rapportés n’expriment pas d’émotions à cet effet.
sa réadaptation
fonctionnelle et améliorer La réponse D prend en considération les propos de
sa qualité de vie. M. Badour sans toutefois cibler l’aspect le plus pertinent
QUESTIONS

en contexte de réadaptation comme celui de M. Badour.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Les questions


3
RÉFÉRENCES
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CHAPITRE

Québec : Pearson ERPI.


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RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE L’EXAMEN • Références


NOTES

GUIDE DE PRÉPARATION À L’EXAMEN PROFESSIONNEL • Notes


NOTES

GUIDE DE PRÉPARATION À L’EXAMEN PROFESSIONNEL • Notes


NOTES

GUIDE DE PRÉPARATION À L’EXAMEN PROFESSIONNEL • Notes

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