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préparation
à l’examen
professionnel
de l’Ordre des infirmières
et infirmiers du Québec
5e édition
PRODUCTION
Annie Beaucage
Directrice adjointe, Marketing
Direction, Marketing et événements, OIIQ
Isabelle Lacroix
Chargée de projets, production
Direction, Marketing et événements, OIIQ
Annick Loupias
Correctrice d’épreuve
DISTRIBUTION
Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
Vente des publications
4200, rue Molson
Montréal (Québec) H1Y 4V4
Téléphone : 514 935-2501 ou 1 800 363-6048
Télécopieur : 514 935-3770
ventepublications@oiiq.org
oiiq.org
DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque et Archives Canada, 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2018
ISBN 978-2-89229-722-5 (5e édition, 2018)
ISBN 2-89229-310-3 (1re édition, 2003)
Note — Le terme « infirmière » est utilisé à seule fin d’alléger le texte et désigne autant
les infirmières que les infirmiers.
1re ÉDITION (2003) 2e ÉDITION (2010), mise à jour (2011)
CONCEPTION COORDINATION ET RÉDACTION
Louise-Marie Lessard, inf., Ph. D. Judith Leprohon, inf., Ph. D.
Adjointe à la directrice scientifique, OIIQ Directrice scientifique, OIIQ
Lucie Laberge, inf., M. Sc. inf.
COORDINATION ET RÉDACTION Consultante
Louise-Marie Lessard, inf., Ph. D. Manon Bellehumeur, inf., M. Sc.
Adjointe à la directrice scientifique, OIIQ Adjointe responsable des examens
Lucie Laberge, inf., M. Sc. inf. Marjolaine Bellavance, inf., Ph. D. (c.)
Consultante Adjointe à la directrice scientifique
RÉDACTION DES SITUATIONS Nicole Daigle, inf., M. Sc.
Conseillère
Pauline Audet, inf., M. Sc. inf.
Direction scientifique, OIIQ
Cégep Limoilou
Martine Bérubé, inf., B. Sc. inf. RÉDACTION DES SITUATIONS
Collège François-Xavier-Garneau Diane Barras, inf., M. Sc. (c.)
Andrée Carbonneau, inf., B. Sc. inf. Université Laval
Cégep de Lévis-Lauzon Suzanne Blais, inf., B. Sc.
Nicole Daigle, inf., M. Sc. inf. Cégep Limoilou
Cégep de Granby Haute-Yamaska Hélène Boutin, inf., M. Sc.
Julie Diotte, inf., B. Sc. (santé) Institut universitaire de cardiologie et
Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu de pneumologie de Québec
Marlène Fortin, inf., B. Sc. inf. Julie Dorion, inf., B. Sc.
Cégep Limoilou Hôpital Saint-Luc
Julie Houle, inf., M. Sc. inf. Marie-Mireille Gagnon, inf., M. Sc.
Université du Québec à Trois-Rivières CSSS de Laval
Kathleen Lechasseur, inf., M. Éd. Céline Gélinas, inf., Ph. D.
Université Laval Hôpital général juif
Francine Ménard, inf., B. Sc. inf. Danielle Gilbert, inf., B. Sc.
Cégep de Valleyfield Cégep de Lévis-Lauzon
Jocelyne Provost, inf., B. Sc. inf. Christian Godbout, inf., M. Sc.
Cégep Montmorency Institut universitaire de cardiologie et de
Monique Roberge, inf., M. Éd. pneumologie de Québec
Collège François-Xavier-Garneau Diane Guay, inf., B. Sc.
Collège Édouard-Montpetit et Université
COLLABORATIONS de Sherbrooke
COLLABORATION SPÉCIALE Louise Leduc, inf., B. Sc.
Judith Leprohon, inf., Ph. D. Hôpital Pierre-Le Gardeur
Directrice scientifique, OIIQ Gaëtane Mathieu, inf., M. Éd.
Diane St-Cyr, inf., M. Éd.
COLLABORATION INTERNE
Consultante
Carole Deshaies, inf., M. Sc.
Raymonde Drouin, inf., M. Sc. COLLABORATIONS
Marie Hénault, inf., M. Sc. COLLABORATION INTERNE
Suzanne Ladouceur, inf., M. Éd. Lorraine Bojanowski, inf., M. Sc.
Jean Lapointe, LL. M. Gestionnaire de projet
Carole Mercier, inf., M. Sc. Joël Brodeur, inf., M. Sc.
France Pedneault, LL. B. Infirmier-conseil
Jocelyne Poirier, inf., M. Éd. France Desgroseilliers, inf., M. Éd.
Lise Rochette, inf., M. Éd. Consultante
Diane Saulnier, inf., M. Sc. France Laflamme, inf., M. Sc.
Infirmière-conseil
Ginette Thériault, M. Sc. (sociologie)
Direction du développement et du soutien
Sylvie Truchon, inf., M. Sc. professionnel, OIIQ
Marie Valois, M. Sc.
COLLABORATION EXTERNE 4e ÉDITION (2016)
Louise-Marie Lessard, inf., Ph. D.
Consultante et conseillère en soins spécialisés COORDINATION ET RÉDACTION
au CHUM Chantal Lemay, inf., M. Sc.
Carlos Brailovsky, M.D., MA (Ed.) Adjointe à la direction
MCFPC (Hon), Consultant Responsable de l’examen
Julie-Alexandra Roberge, inf., M. Sc.
CONSULTATION AUPRÈS DU COMITÉ DE L’EXAMEN
Consultante
PROFESSIONNEL ET DES RESPONSABLES DES
COMITÉS D’ÉLABORATION DE L’EXAMEN VALIDATION DES SITUATIONS ET
Marie Blanchet LeGendre, inf., M. Éd. RÉDACTION DES JUSTIFICATIONS
Enseignante, Cégep de Sept-Îles Fethi Boudebza, inf., B. Sc. inf.
Nathalie Caya, inf., M. Éd. CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal
Chef d’unité, Hôpital Saint-Luc, CHUM Institut universitaire en santé mentale Douglas
Marie-France Ébacher, inf., M. Sc. Valérie Gazemar, inf., M. Éd.
Professeure agrégée et vice-doyenne aux études CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal
Faculté des sciences infirmières, Université Laval Patricia Geraldes, inf., M. Sc.
France Plouffe, inf., M.A.P. Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Coordonnatrice de programme et enseignante Charlène Joyal, inf., M. Sc.
Collège Bois-de-Boulogne CIUSSS de la Capitale-Nationale
Odette Roy, inf., M.A.P., Ph. D. Hôpital Jeffery Hale – Saint Brigid’s
Adjointe à la direction des soins infirmiers Mariepier Jubinville, M. Sc.
des volets clinique et recherche CISSS des Laurentides
Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Émilie Laplante, inf., M. Sc.
Manon Bellehumeur, inf., M. Sc.
Christine Leroux, inf., M. Sc.
Adjointe responsable des examens et
CHU de Québec
responsable du Comité d’élaboration du volet
écrit de l’examen Priscilla Malenfant, inf., M. Sc.
CIUSSS de la Capitale-Nationale
Jocelyne Labarre, inf., M. Sc.
Responsable de programme – formation continue Andréanne Pagé, inf., B. Sc. inf.
Faculté des sciences infirmières CHU de Québec
Université de Montréal et responsable du Comité Marie-Claude Perreault, inf., DESS Sc. inf.
d’élaboration du volet pratique de l’examen CHU Sainte-Justine
Marie-Josée Poirier, M. Sc.
CIUSSS de l’Outaouais
3e ÉDITION (2014)
Chantal St-Onge, inf., B. Sc.
COORDINATION CISSS de la Montérégie-Centre
Judith Leprohon, inf., Ph. D. COLLABORATION
Directrice scientifique, OIIQ
Manon Allard, inf., M. Sc.
RÉDACTION Conseillère à la direction scientifique
Louise-Marie Lessard, inf., Ph. D. Anik Desrochers, M. Sc.
Consultante Conseillère à la direction scientifique
Chantal Lemay, inf., M. Sc. Judith Leprohon, inf., Ph. D.
Conseillère Directrice scientifique, OIIQ
Responsable de l’examen professionnel et
responsable du Comité d’élaboration du volet
5e ÉDITION (2018)
pratique de l’examen
Direction scientifique, OIIQ COORDINATION ET RÉDACTION
COLLABORATION Chantal Lemay, inf., M. Sc.
Directrice adjointe, examens, OIIQ
Manon Allard, inf., M. Sc.
Conseillère, Responsable du Comité d’élaboration Anik Desrochers, inf., M. Sc.
du volet écrit de l’examen Conseillère, OIIQ
Direction scientifique, OIIQ
VALIDATION DES SITUATIONS ET
RÉDACTION DES JUSTIFICATIONS
Mélina Boiteau, inf., B. Sc. inf.
CIUSSS de la Capitale-Nationale
Institut universitaire en santé mentale de Québec
Fethi Boudebza, inf., M. Sc. (c.)
CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal
Institut universitaire en santé mentale Douglas
Luce Côté, inf., M. Éd.
Université de Sherbrooke
Patricia Geraldes, inf., M. Sc.
CISSS de Laval
Pr Bruno Hogue, inf., M. Sc. physiologie, CSI (c.)
Université de Sherbrooke
Annie Lacroix, inf., M. Sc. inf.
CHU Sainte-Justine
Christine Leroux, inf., M. Sc. inf.
CHU de Québec – Université Laval
Louise-Marie Lessard, inf., Ph. D.
Consultante
Marie-Claude Perreault, inf., DESS Sc. inf.
CHU Sainte-Justine
Lorraine Plante, inf., LL. M.
Institut Philippe-Pinel-de-Montréal
Véronic Poulin, inf., B. Sc. inf.
CIUSSS Estrie – CHUS
Pre Isabelle Reeves, inf., Bio Med, Ph. D.
Université de Sherbrooke
Sylvie Rey, inf., Ph. D. (c.)
Université Laval
Karolle Saint Jean, inf., M. Éd.
Collège Dawson
Marie Savaria, inf., M. Sc. inf.
CISSS de la Montérégie-Centre
Chantal St-Onge, inf., B. Sc. inf.
CISSS de la Montérégie-Centre
Josée Tardif, inf., M. Éd.
Cégep de l’Outaouais
COLLABORATION
Olivier Rémillard, M. Éd.
Conseiller pédagogique, OIIQ
REMERCIEMENTS
Nous remercions tous les membres des comités
d’élaboration de l’examen qui ont participé
à l’élaboration des situations ainsi que toutes les
infirmières qui ont participé à la validation de ce
document à différentes étapes de son élaboration.
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION.............................................................................................................................. 9
1
CHAPITRE : SE FAMILIARISER AVEC L’EXAMEN ....................................... 11
AVANT-PROPOS.............................................................................................................................. 34
LES SITUATIONS ............................................................................................................................ 43
INTRODUCTION
1. À l’exception des infirmières et infirmiers diplômés en France visés par l’Arrangement de recon
naissance mutuelle des qualifications professionnelles France-Québec qui ont réussi le stage
d’adaptation.
2. La première édition de ce document a été produite avec le soutien financier du ministère des
Relations avec les citoyens et de l’Immigration.
Chaque question est accompagnée d’un exemple de raisonnement
permettant de déterminer la bonne réponse. On y présente également les
raisons pour lesquelles les autres choix s’avèrent erronés.
CHAPITRE 1
1
LE CONTENU DE L’EXAMEN
L’examen professionnel a pour but d’évaluer l’aptitude de la candidate à exercer la profession
infirmière à partir d’un échantillon de situations cliniques représentatif du champ d’exercice de
l’infirmière. Il évalue donc l’intégration, par la candidate, des connaissances, des habiletés, des
CHAPITRE
attitudes et du jugement exercé en vue de prendre les décisions cliniques qui s’imposent et d’inter-
venir de façon appropriée dans des situations cliniques semblables à celles qui se présentent dans
la pratique d’une infirmière débutante.
L’examen est constitué d’environ 50 situations cliniques distinctes, ce qui représente de 135 à
150 questions à choix de réponses. De deux à cinq questions se rapportent à une même situation
clinique. Chacune des situations cliniques comprend une vignette contextuelle qui renseigne sur l’âge
du client, son sexe et son environnement (ex. : unité de chirurgie), ainsi que sur sa situation de santé
particulière. Cette vignette doit être prise en considération tout au long de la situation clinique pour
répondre aux questions. Elle est suivie de vignettes complémentaires comprenant des éléments addi-
tionnels relatifs à la situation clinique initiale. Ces ajouts, présentés dans des encadrés facilement
repérables, comprennent les données nécessaires pour répondre aux questions subséquentes.
Les questions servent à déterminer si la candidate à la profession infirmière peut effectuer une
évaluation clinique, intervenir, assurer la continuité des soins, y compris la détermination et l’ajuste-
ment du plan thérapeutique infirmier (PTI), ainsi que justifier ses décisions cliniques dans diverses
situations. Les questions liées à une même situation clinique peuvent se rapporter à une ou plusieurs
des activités infirmières.
Le modèle à la page suivante permet de représenter la compétence professionnelle de l’infirmière
12
par rapport à trois composantes. Dans l’examen, les questions se situent toujours dans un contexte
dont les éléments sont donnés dans une vignette initiale et dans les vignettes complémentaires
précédant certaines questions (composante contextuelle). Les questions dans les diverses situa-
tions cliniques se rapportent à neuf dimensions professionnelles (composante professionnelle) et
font appel à différentes connaissances, habiletés et attitudes (composante fonctionnelle) que l’infir-
mière doit posséder et appliquer selon les particularités de la situation clinique, en tenant compte
des valeurs et des croyances qui sous-tendent la profession et de celles du client.
Champ relationnel
Champ éthique/déontologique
8
Champ juridique
te ue Situation n° 2
Champ opérationnel
s Situation n° 1
an xt
Composante
fonctionnelle
m
po te
o
es
Composante C n
qu
co Soins
de santé
lini
professionnelle
nsc
tio
Personne /
ua
CHAPITRE
1
LA COMPOSANTE CONTEXTUELLE (SITUATION CLINIQUE)
Chaque situation clinique concerne une personne (client, famille et proches) avec ses caractéris-
tiques (âge, habitudes de vie, étape de vie, etc.) et son environnement (physique, socioculturel, etc.),
qui vit une situation pouvant être liée à une pathologie, à un examen diagnostique ou à un traite-
ment médical ou chirurgical, ou pouvant comporter des risques (chute, lésion de pression, suicide,
CHAPITRE
etc.). Ces éléments déterminent le contexte dans lequel l’infirmière doit intervenir.
Le choix des situations cliniques évaluées dans l’examen professionnel est influencé par :
• les divers domaines de la pratique, notamment les soins généraux en médecine et en chirurgie,
en gériatrie, en périnatalité, en pédiatrie, en santé mentale et en psychiatrie;
• les examens diagnostiques ainsi que les traitements médicaux ou chirurgicaux les plus courants
(angiographie, chirurgie abdominale, chirurgie orthopédique, alimentation parentérale, etc.);
• les situations comportant des risques (chute, plaie et lésion de pression, violence, suicide,
contention, etc.);
• les problèmes et enjeux de santé publique (vaccination, cancer du sein, alcoolisme, etc.).
LA COMPOSANTE PROFESSIONNELLE
14 Une situation clinique comporte plusieurs activités de l’infirmière, dont certaines sont fondamentales,
eu égard à l’aptitude à exercer. Les différentes activités de l’infirmière évaluées dans l’examen
se rapportent à neuf dimensions professionnelles regroupées en trois catégories. Ces dimensions
délimitent le contenu des activités visées par l’examen : la capacité de la candidate à évaluer
la situation, à intervenir et à assurer la continuité des soins. Selon la situation, les questions de
l’examen se rapportent à l’une des dimensions professionnelles ou à plusieurs d’entre elles. Une
description de chacune de ces dimensions figure dans le tableau suivant.
CHAPITRE
standardisés, examens diagnostiques, etc.)
Évaluation initiale les données de base pertinentes, en les
analysant et en les interprétant. Ce profil
porte sur la situation de santé du client
ou sur un aspect particulier, par exemple
lorsqu’un nouveau problème survient durant
Évaluation la période de soins ou de suivi.
clinique
Activités de surveillance clinique et
d’évaluation des résultats obtenus chez le
client, y compris l’analyse et l’interprétation
Évaluation en cours
des données recueillies à cette fin. Elles
d’évolution
consistent à établir des liens entre les
données de l’évaluation initiale et celles
des évaluations subséquentes.
Interventions relatives
Interventions à la promotion de la santé Prévention de la maladie, des accidents, des
cliniques et la prévention problèmes sociaux et du suicide : activités
visant à réduire les risques pour la santé
du client et à lui permettre de déceler les
problèmes potentiels ou de s’adapter à ses
problèmes actuels de santé.
Dans l’examen, bien que la proportion accordée à chacune de ces dimensions professionnelles
puisse varier, environ 30 % des points portent sur l’évaluation de la situation clinique, environ 60 %
sur les interventions cliniques et environ 10 % sur la continuité des soins.
CHAPITRE
• déterminer les éléments de surveillance;
• apprécier les résultats d’un traitement selon les effets recherchés;
• identifier un problème ou une complication (constat de l’évaluation);
• etc.
LA COMPOSANTE FONCTIONNELLE
L’ensemble des connaissances que l’infirmière doit posséder pour exercer la profession et faire face
aux situations cliniques se rapporte à divers champs : scientifique, relationnel, éthique et déonto
logique, juridique, organisationnel et opérationnel. Cet ensemble comprend les connaissances
théoriques, ainsi que les attitudes et les habiletés requises pour exercer la profession infirmière.
L’examen n’évalue pas directement les connaissances théoriques, mais plutôt comment la candi-
date les utilise pour prendre des décisions et intervenir dans chaque situation clinique. Le tableau
suivant présente la définition des différents champs de connaissances.
CHAPITRE
en même temps.
Les informations exactes quant au lieu, à la date et à l’horaire de l’examen seront données lors de la
convocation. L’examen peut se tenir dans des salles de cours d’établissements d’enseignement (uni-
versités ou cégeps), dans des établissements hôteliers ou dans des centres de congrès. La salle où
doivent se présenter les candidates est indiquée à l’entrée de l’établissement, le matin de l’examen.
La correction
Tout d’abord, les grilles sont numérisées (deux feuilles par candidate). La numérisation des feuilles-
réponses est réalisée par un lecteur optique.
Chaque situation de l’examen vaut 100 points. Les différentes questions découlant d’une situation
19
sont pondérées selon leur importance relative dans la situation.
Par la suite, il faut prévoir du temps pour traiter les données, produire les résultats et les bulletins,
puis déposer ceux-ci dans le dossier de chaque personne. De plus, chacune des étapes mention-
nées fait l’objet d’une double vérification.
Quelques semaines plus tard, la candidate qui a échoué peut consulter une rétroaction qualita-
tive collective qui porte notamment sur les principales difficultés rencontrées par les candidates à
l’échelle provinciale lors de cet examen. Tous les établissements d’enseignement ainsi que toutes
les directrices des soins infirmiers reçoivent cette rétroaction.
La reprise de l’examen
La candidate à l’examen a droit à trois essais, c’est-à-dire qu’après un premier échec, deux reprises
sont permises. Le Service aux étudiantes de l’OIIQ informe la candidate des modalités prévues pour
la reprise.
Référence
Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. (2009). Mosaïque des compétences cliniques de l’infirmière :
compétences initiales (2e éd.). Montréal, Québec : OIIQ.
20
CHAPITRE 2
SE DONNER DES MOYENS EFFICACES
2 Le degré de maîtrise des connaissances et des habiletés requises pour être apte à exercer n’est pas
le seul facteur qui contribue à la réussite d’un examen. Ainsi, le Guide de préparation à l’examen
professionnel constitue un autre moyen de se familiariser avec la forme et le contenu de l’examen
CHAPITRE
de l’OIIQ.
Consolider ses connaissances, affiner son jugement et gérer le stress provoqué par l’examen consti-
tuent des moyens pour favoriser la réussite. De plus, planifier un échéancier pour l’étude prépa-
ratoire à l’examen permet de répartir les activités à réaliser de façon réaliste et de se réajuster,
s’il y a lieu. Enfin, le fait de connaître des stratégies pratiques pour aborder l’examen est aussi un
avantage.
Se préparer, c’est se donner des moyens efficaces de réussir à l’examen professionnel. Les moyens
suivants peuvent convenir à certaines candidates, alors que d’autres choisiront d’utiliser des stra-
tégies d’étude différentes qui leur ont été profitables dans le passé.
Définition
EXEMPLE DE COMPARAISON
CHAPITRE
Facteurs déclenchants
Anatomophysiopathologie
Complications possibles
À court terme
À long terme
Manifestations cliniques,
signes de détérioration
de la condition
Tests et examens
diagnostiques, y compris
la préparation et le suivi
Traitements médicaux
et autres
Expérience de santé
Soins infirmiers
Évaluation 23
Intervention
Continuité
Ces deux stratégies d’étude visent à activer les connaissances afin que la candidate soit apte à
évaluer, à intervenir ou à assurer la continuité des soins dans différents contextes cliniques. De
cette manière, elle peut arriver à démontrer l’intégration de ses connaissances pour être en mesure,
notamment :
Champ relationnel
- Quels sont les principes de communication, de relation
thérapeutique ou d’enseignement à utiliser auprès
d’un adolescent?
FONCTIONNELLE
- Comment développer une relation de confiance avec
un adolescent qui présente une maladie chronique? …
3. COMPOSANTE
Champ juridique TE E
N L
- Quels sont les renseignements qui peuvent être transmis aux SA EL
PO XTU
parents, compte tenu de l’âge de l’adolescent? … M E
CO NT
1.
Champ éthique et déontologique 2. COMPOSANTE CO
- D’un point de vue déontologique, doit-on respecter le refus PROFESSIONNELLE
de l’adolescent de suivre son traitement? …
Champ organisationnel
- Quelles sont les ressources disponibles pour l’aider à accepter
sa maladie? …
Situation
Champ opérationnel clinique
Adolescent sportif
- Quels sont les principes qui doivent être appliqués pour
de 14 ans hospitalisé
l’administration de l’insuline?
pour un diabète de novo
- Comment la glycémie capillaire doit-elle être mesurée? …
24 de type 1, qui refuse
d’adhérer à son traitement
Évaluation initiale Planification des soins et établissement des priorités Communication de l’information
- En quoi consistera l’examen clinique de - Quelles interventions pourraient constituer - À quel moment le médecin devrait-il
cet adolescent? des priorités de soins? … être consulté ou avisé de la condition
- Quelles manifestations cliniques peut-il présenter? de l’adolescent?
- Quelles réactions psychologiques peut-il présenter Promotion et prévention - Quelle information devrait être consignée
à l’annonce de son diagnostic? - Quelles interventions lui permettraient de prévenir au plan thérapeutique infirmier pour assurer
- Quels sont les facteurs de risque chez ce client? des complications comme une blessure au pied? … le suivi clinique de cet adolescent?
- Quelles sont les réactions possibles de la famille? … - Quelle information pertinente devrait contenir
Processus thérapeutique la note d’évolution?
Évaluation en cours d’évolution - Quels renseignements devraient être transmis
- Quel enseignement doit être donné à l’adolescent?
- Que doit-on surveiller chez ce client? (ex. : au CLSC ou à l’équipe multidisciplinaire
À sa famille?
À court terme? À long terme? de la clinique de suivi diabétique) afin
- De quels soins a-t-il besoin?
- Quels sont les résultats d’examen qui indiqueraient d’assurer la continuité des soins? …
- Quelles interventions doivent être effectuées en cas
une stabilisation de la condition? d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie? …
- Quelles sont les valeurs normales à maintenir? Coordination des soins
- Quelles réactions du client indiqueraient une réponse Réadaptation fonctionnelle et qualité de vie - Quels soins pourraient être confiés à d’autres
adéquate au traitement? intervenants? Lesquels et comment? …
- Quelles ressources pourraient aider l’adolescent
- Qu’est-ce qui pourrait influencer les résultats,
à s’adapter à sa nouvelle situation?
outre la non-adhésion au traitement? …
- Quelles interventions lui permettraient de maintenir
ses activités sportives? …
Constats de l’évaluation
- Quels sont les problèmes susceptibles de se présenter
chez cet adolescent?
- Lesquels pourraient nécessiter un suivi clinique?
(ex. : non-adhésion au traitement) …
CHAPITRE
D’autres stratégies, comme schématiser ses idées selon des concepts, peuvent aussi être utiles à
la candidate pour se préparer à l’examen. Selon leurs préférences, les candidates peuvent utiliser
ces différentes stratégies d’étude individuellement ou en groupe.
Pour répondre de façon spécifique à une question, il faut considérer l’information dans la vignette
contextuelle. À titre d’exemple, la décision d’administrer un anxiolytique ou de faire un autre type
d’intervention auprès d’un client qui présente de l’insomnie doit s’appuyer sur une analyse de la
situation. Le client en phase préopératoire bénéficierait d’un anxiolytique, alors que la personne
en delirium peut avoir tout simplement besoin d’être rassurée dans son nouvel environnement, ou
conduite aux toilettes. Bref, toute décision clinique trouvée dans une réponse doit être adaptée à la
situation particulière du client et résulter de son analyse.
Même si le contexte d’une situation n’est pas familier à la candidate, cela ne doit pas l’empêcher
de répondre. Par exemple, si elle n’a jamais été en présence d’une situation d’ablation de cataracte
en chirurgie d’un jour, elle peut néanmoins procéder à l’évaluation du client en se basant sur les
connaissances et les habiletés acquises en soins pré et postopératoires, ainsi que sur ses connais-
sances au sujet des pathologies de l’œil.
L’encadré suivant présente des exemples d’éléments significatifs à repérer lors de la lecture et de
l’analyse d’une situation clinique.
• L’âge du client peut influer sur l’interprétation des signes et des symptômes d’un
problème de santé. Par exemple, une infection chez la personne âgée peut d’abord
se manifester par un delirium, les signes et symptômes habituellement associés
CHAPITRE
Quelles autres données La réponse choisie doit inclure la donnée clinique la plus
recueillez-vous pour compléter pertinente et prioritaire à recueillir en tenant compte
l’évaluation de…? de la condition clinique particulière du client.
CHAPITRE
comme l’auscultation abdominale, ou de données cliniques
Que surveillez-vous auprès de…
à rechercher, comme l’apparition de crépitants.
afin de détecter une complication?
Les activités d’évaluation peuvent être des examens
physiques, de l’observation des comportements, de
Cible : exercer la surveillance
l’analyse des résultats des prélèvements, etc.
clinique.
Les données cliniques significatives à surveiller peuvent
être une anormalité ou une détérioration de la condition
clinique du client.
Que recherchez-vous pour évaluer La réponse choisie doit préciser les changements positifs
l’efficacité des interventions escomptés à la suite des interventions effectuées auprès
effectuées auprès de…? du client et selon sa condition clinique.
Quel est votre constat La réponse choisie doit refléter la conclusion la plus 27
d’évaluation? probable de l’analyse de la situation clinique.
Quelle est votre priorisation La réponse choisie doit énoncer la priorité de soins
des soins? en tenant compte de l’urgence de la situation et
de l’organisation des soins, notamment, si la candidate
est seule ou non pour intervenir.
Cible : déterminer les priorités
de soins.
Administrez-vous le
RÉPONSES ET PRÉCISIONS
Quelles activités de soins confiez- La réponse choisie doit indiquer les activités qui, selon l’état
vous à l’infirmière auxiliaire? du client, peuvent être confiées à l’infirmière auxiliaire ou
à un autre membre de l’équipe soignante (selon le champ
d’exercice de chacun).
Cible : coordonner les soins.
Même dans le cas d’une activité habituellement assignée
à un autre membre de l’équipe de soins, la condition
clinique peut exiger qu’elle soit réservée à l’infirmière.
CHAPITRE
La situation clinique
Une lecture attentive des vignettes permet de se représenter globalement la situation du client
et d’y repérer l’information significative.
• Prêter attention aux éléments du contexte, aux caractéristiques du client (âge et antécédents
de santé), ainsi qu’aux données objectives et subjectives qui peuvent avoir un impact sur
la situation.
• Ne considérer que l’information donnée et éviter d’extrapoler.
• Comme la situation évolue, ne pas oublier les données fournies dans les vignettes qui précèdent.
Les questions
• Traiter chaque question individuellement.
• Se limiter à la question posée et éviter d’extrapoler.
• Prêter attention aux termes comme « prioritaire » ou « donnée supplémentaire ».
• Ne pas confondre les termes tels que « évaluation », « intervention », « priorité de soins » et
« priorité de suivi » :
29
– une évaluation est une action accomplie pour recueillir des données cliniques afin de pouvoir
formuler des hypothèses; elle permet de déterminer les besoins des clients, d’établir des
priorités, d’intervenir et d’assurer le suivi clinique requis;
– une intervention est une action accomplie pour améliorer, maintenir ou rétablir une condition
ou pour prévenir notamment une détérioration, un accident;
– une priorité de soins est une intervention essentielle à effectuer dans une situation;
– une priorité de suivi est un problème ou un besoin qui nécessite un suivi clinique devant être
inscrit au PTI.
30
CHAPITRE
Les méthodes efficaces de gestion du stress sont généralement celles qui correspondent aux goûts,
aux intérêts et à la disponibilité de chacune. Par exemple, faire de l’exercice physique tous les jours
ou au moins trois fois par semaine pour stimuler la sécrétion d’endorphines, utiliser des techniques
de relaxation, de même que faire de l’imagerie mentale et du yoga sont des formules qui ont fait
leurs preuves pour aider à gérer le stress. En outre, savoir que l’on a fait une révision systématique
de la matière contribue aussi à se donner des moyens de sentir qu’on a la maîtrise de la situation.
Plutôt que de regarder le sommet de la montagne à gravir, pourquoi ne pas essayer de la gravir
par étapes?
et l’anxiété, car les occasions sont nombreuses de vouloir réviser les différentes notions avec les
autres candidates qui, elles aussi, sont inquiètes.
Références
Bensing, K. (1999). How to study: Preparing for the CGFNS qualifying exam and the NCLEX-RN examination .
Philadelphia, PA : Commission on Graduates of Foreign Nursing Schools.
Meltzer, M., et Palau, S. M. (1993). Reading and study strategies for nursing students . Philadelphia,
PA : W. B. Saunders.
32
CHAPITRE 3
3
AVANT-PROPOS
Ce chapitre vise à familiariser la candidate avec l’examen professionnel. Il propose 12 situations cli-
niques différentes sur lesquelles portent deux ou trois questions s’apparentant à celles posées dans
l’examen. Il comporte des mises en situation, des questions avec leurs choix de réponses incluant
les justifications qui appuient la réponse attendue et permettent de comprendre le refus des autres
CHAPITRE
choix. Une section de références non exhaustives est fournie à la fin du chapitre. Elle renvoie la can-
didate à la documentation, en français ou en anglais, consultée pour la rédaction des justifications.
À l’examen, la candidate doit répondre comme une infirmière et prendre les décisions comme elle le
ferait dans sa pratique clinique. La réponse attendue aux questions doit toujours être la meilleure
possible selon le contexte décrit dans les vignettes contextuelles et complémentaires. Parfois, il
peut être intéressant de consulter tous les choix de réponses afin de faire appel aux savoirs en soins
infirmiers à mobiliser dans cette question.
Dans ce chapitre, les réponses proposées tiennent compte de la documentation scientifique dispo-
nible au moment de la publication.
34
CHAPITRE
L’application des stratégies suivantes peut être utile :
La vignette
La question
• Analyser la question :
– encercler les mots clés dans la question;
– indiquer la signification de chacun des mots clés;
– à partir de ces éléments, identifier la cible de la question ou l’activité infirmière visée par
la question.
• Interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation en fonction de la
cible de la question que vous avez identifiée.
35
La réponse
Depuis son admission, Mme Gascon a présenté des épisodes d’hyperglycémie au réveil. Hier,
le médecin a modifié l’ordonnance médicale :
• insuline HumulinMC R au repas et 1/ 2 dose hs, selon échelle;
• insuline HumulinMC N à 16 unités au déjeuner et HumulinMC N à 12 unités au souper.
Le lendemain, à 05:00, vous observez que Mme Gascon tremble et que sa peau est moite. Elle
vous dit qu’elle ressent des palpitations. Vous vérifiez sa glycémie à l’aide d’un glucomètre :
3,0 mmol/L. Mme Gascon prend 175 ml de jus d’orange.
Quinze minutes plus tard, la glycémie de Mme Gascon est à 3,6 mmol/L. Elle vous dit : « Pouvez-
vous aller me chercher un craquelin avec du beurre d’arachide? C’est ce que je prends pour
rétablir ma glycémie lorsque je suis à la maison. »
A Oui, parce que les glucides ont permis d’augmenter sa glycémie et de réduire
ses symptômes.
B Oui, parce que la prise de protéines permet de prolonger l’effet des glucides.
C Non, parce que cette collation ralentirait l’absorption des glucides.
D Non, parce que sa glycémie est toujours inférieure à 4,0 mmol/L.
A B C D E F
Acceptez-vous sa demande? 3
CHAPITRE
CIBLE DE LA QUESTION :
37
Déterminer la réponse la plus pertinente à la situation clinique.
A B C D E F
CIBLE DE LA QUESTION :
CHAPITRE
Choix de la réponse en fonction de la conclusion de l’analyse et
de l’interprétation des données, ainsi que la cible de la question
39
SOLUTION DE L’EXERCICE
Mme Gascon, âgée de 48 ans, est hospitalisée pour une cellulite à l’avant-bras gauche. Son
dossier médical indique des antécédents de diabète de type II, d’hypertension artérielle et de
dyslipidémie. Son IMC est de 25 kg/m2 et elle ne fume pas.
Depuis son admission, Mme Gascon a présenté des épisodes d’hyperglycémie au réveil. Hier,
le médecin a modifié l’ordonnance médicale :
• insuline HumulinMC R au repas et 1/ 2 dose hs, selon échelle;
• insuline HumulinMC N à 16 unités au déjeuner et HumulinMC N à 12 unités au souper.
Le lendemain, à 05:00, vous observez que Mme Gascon tremble et que sa peau est moite. Elle
vous dit qu’elle ressent des palpitations. Vous vérifiez sa glycémie à l’aide d’un glucomètre :
3,0 mmol/L. Mme Gascon prend 175 ml de jus d’orange.
Quinze minutes plus tard, la glycémie de Mme Gascon est à 3,6 mmol/L. Elle vous dit : « Pouvez-
vous aller me chercher un craquelin avec du beurre d’arachide? C’est ce que je prends pour
rétablir ma glycémie lorsque je suis à la maison. »
Acceptez-vous sa demande?
CHAPITRE
CIBLE DE LA QUESTION : Prendre une décision clinique pour déterminer les traitements
requis par l’état de santé de la cliente.
L’ordonnance médicale pour l’administration d’insuline à Mme Gascon a été modifiée hier.
Aujourd’hui, à 05:00, elle présente des manifestations cliniques d’hypoglycémie ainsi qu’une
glycémie capillaire à 3,0 mmol/L. Après que Mme Gascon a consommé 15 g de glucides simples,
sa glycémie capillaire est à 3,6 mmol/L; la cliente souhaite prendre une collation composée
de protéines.
CHAPITRE
Ne pas donner à Mme Gascon les aliments qu’elle demande, parce que l’administration
d’aliments à base de protéines ou de matières grasses ralentirait l’absorption des
glucides dans l’organisme.
Lorsque la condition clinique de Mme Gascon est stabilisée, vous discutez avec une externe en
soins infirmiers qui est jumelée avec vous. Elle se demande pourquoi Mme Gascon a fait une
hypoglycémie ce matin.
QUESTION 2
L’ordonnance médicale pour l’administration d’insuline de Mme Gascon a été modifiée hier
à cause d’épisodes d’hyperglycémie au réveil. Son ordonnance est la suivante :
• insuline HumulinMC R au repas et 1/ 2 dose HS, selon échelle;
CHAPITRE
Aujourd’hui, lors de son réveil à 05:00, Mme Gascon présente des manifestations cliniques
d’hypoglycémie, ainsi qu’une glycémie capillaire à 3,0 mmol/L.
L’insuline HumulinMC R est une insuline à action rapide dont le pic d’action, pour une injection
sous-cutanée, se situe entre 2 h et 3-4 h. Cette insuline a été administrée au souper et au
coucher selon l’échelle. L’effet de cette insuline s’est probablement fait avant minuit et elle n’a
pas d’effet sur la glycémie au réveil.
L’insuline HumulinMC N est une insuline à action intermédiaire dont le pic d’action se situe
entre 4 h et 12 h. Elle a été administrée au souper vers 17:00. Son effet peut donc modifier
la glycémie au réveil.
La réponse doit donc fournir une raison expliquant l’épisode d’hypoglycémie de ce matin de
Mme Gascon, qui tient compte de l’analyse et de l’interprétation des données.
Les pages suivantes vous présentent des exercices pour mettre en œuvre les
stratégies proposées. À votre tour!
VIGNETTE CONTEXTUELLE
Maïna, âgée de 3 mois, a été admise hier à l’unité de chirurgie à la suite d’une réparation de
fissure anale. Elle pèse 4,9 kg.
3
Ce matin, ses signes vitaux sont : PA : 86/40 mmHg, P : 110 batt./min., rythme régulier,
CHAPITRE
R : 36 resp./min., rythme régulier, amplitude normale, T : 38,6 °C.
A Seringue de 1 ml.
B Cuillère graduée de 5 ml.
C Compte-goutte de 1 ml.
D Seringue de 3 ml.
A B C D E F 43
Situation 1
QUESTIONS
Maïna a 3 mois et pèse 4,9 kg. L’ordonnance médicale indique qu’elle doit recevoir 15 mg/kg
d’acétaminophène avec une concentration de 80 mg/ml.
Chez la clientèle pédiatrique, la préparation des médicaments doit être la plus précise possible.
Lorsque la quantité de médicaments à préparer est inférieure à 10 ml, l’arrondissement de la
quantité à administrer s’effectue au dixième.
Pour calculer la dose, il faut établir la proportion entre la présentation du médicament (ici,
sa concentration) et la dose à administrer. Toutefois, il faut tout d’abord déterminer, toujours
en établissant une proportion, la quantité du médicament à administrer à un enfant en
fonction de son poids.
15 mg x
=
44
1 kg 4,9 kg
15 mg × 4,9 kg
x =
1 kg
x = 73,5 mg
Situation 1
80 mg 73,5 mg
=
1 ml y
73,5 mg × 1 ml
QUESTIONS
y =
80 mg
y = 0,91875 ml
Lorsque la quantité du médicament à préparer est inférieure à 1 ml, il est nécessaire d’utiliser
une seringue de 1 ml.
CHAPITRE
Le matériel de soin à utiliser pour administrer la dose précise d’acétaminophène
à Maïna est la seringue de 1 ml.
45
Vous avisez le médecin de l’état de Maïna et il reporte le congé de l’hôpital. La mère de Maïna
mentionne que sa fille fait de la fièvre pour la première fois. Elle demande comment s’y prendre
pour mesurer la température de Maïna à la maison.
Situation 1
Quelle méthode de prise de température recommandez-vous à la mère de Maïna?
A B C D E F
Maïna, âgée de 3 mois, est admise à l’unité de chirurgie à la suite d’une réparation de fissure
anale. Elle pèse 4,9 kg.
De la naissance à deux ans, la méthode indiquée pour la prise de la température est rectale
(1er choix) et axillaire (2e choix). Lors d’une chirurgie au niveau anal, rectal ou dans la région
intestinale basse, aucune manœuvre au niveau rectal n’est permise.
axillaire.
par voie buccale. Celle-ci n’est pas recommandée avant l’âge
de 5 ans.
VIGNETTE CONTEXTUELLE
Mme Papin a accouché de Samuel, il y a deux jours. Voici un extrait du dossier médical de
Samuel :
3
• Groupe sanguin maternel : O+; groupe sanguin du nouveau-né : A+.
CHAPITRE
• Accouchement vaginal à 39 semaines de grossesse.
• Rupture prématurée et prolongée des membranes (RPPM) 16 heures avant
l’accouchement.
• Nouveau-né présentant un céphalhématome.
Le médecin a posé un diagnostic d’ictère du nouveau-né.
Heure Urine Selles Alimentation Heure Urine Selles Alimentation Heure Urine Selles Alimentation
10:00 0 0 1 mise
re
03:15 1 0 Allaitement 01:30 1 0 Allaitement
au sein
21:30 1 0 Allaitement
A Augmenter la fréquence des mises au sein pour obtenir un minimum de 8 tétées par
Situation 2
24 heures.
B Allaiter toutes les deux heures pendant 24 heures pour favoriser une production
lactée suffisante.
C Compléter chaque tétée avec une préparation commerciale pour nourrisson pendant
24 heures afin de prévenir l’hypoglycémie.
D Favoriser la pratique du peau-à-peau pour faciliter la production de lait pendant
24 heures.
A B C D E F
Un nouveau-né allaité devrait bénéficier d’un minimum de huit tétées par jour. L’apport
hydrique est particulièrement important lorsque le nouveau-né présente un ictère physio
logique à cause du traitement de photothérapie accompagnant en général cette condition.
En après-midi, vous consultez les notes de l’infirmière auxiliaire dans le dossier de Samuel :
11:00
12:00
Samuel installé sous les lampes de photothérapie.
Appel de Mme Papin qui veut de l’aide pour réinstaller les lunettes de protection
3
de Samuel et le replacer sous les lampes de photothérapie après un allaitement
CHAPITRE
de 45 minutes. Enseignement fait pour les lunettes.
13:00 Appel de Mme Papin. Dit bercer Samuel depuis 30 minutes pour le consoler. Désire
s’assurer que les lunettes sont bien installées. Vérification du positionnement des
lunettes. Samuel replacé sous les lampes de photothérapie.
À 14:00, vous constatez que Mme Papin est assise dans le fauteuil et que Samuel dort sur elle
depuis 30 minutes. Il ne porte pas son bonnet et est enveloppé dans une couverture bien au
chaud dans les bras de sa mère.
A B C D E F
Situation 2
Identifier la cible de la question.
CIBLE DE LA QUESTION : Prodiguer les traitements requis par l’état de santé du client.
Mme Papin est assise dans le fauteuil et son nouveau-né dort sur elle depuis environ 30 minutes.
Le temps d’exposition à la lumière de photothérapie est sous-optimal.
L’intervention à effectuer auprès de cette famille est d’assurer à Samuel une exposition
maximale à la lumière de photothérapie.
Le lendemain, Mme Papin reçoit son congé de l’hôpital de son obstétricien. Elle vous dit qu’elle
est découragée, car le pédiatre de Samuel vient de lui annoncer que son fils doit rester sous
photothérapie pendant au moins 24 heures. Elle vous dit : « Mon conjoint a pris quatre jours de
congé pour rester avec les enfants. Il doit retourner au travail ce soir, je ne sais pas ce qu’on
3
va faire. »
CHAPITRE
QUESTION 3 (20 POINTS)
Quelle est la meilleure solution à proposer à Mme Papin?
A Offrir de faire une demande de consultation pour l’intervenante sociale afin d’obtenir
de l’aide pour les enfants à la maison.
B Valider la possibilité d’obtenir un tire-lait à la maison afin de continuer l’expression
du lait maternel pendant l’hospitalisation de Samuel.
C Vérifier auprès du médecin la possibilité de retourner à la maison avec un suivi dans
la communauté et une photothérapie à domicile.
D Explorer la possibilité d’avoir une chambre à l’hôpital pour Mme Papin pendant
l’hospitalisation de Samuel.
A B C D E F
51
Situation 2
CIBLE DE LA QUESTION : Coordonner les interventions de l’équipe de soins en fonction de la
situation de la cliente.
Mme Papin a reçu son congé de l’hôpital alors que Samuel n’a pas terminé son traitement de
photothérapie. Ses obligations familiales requièrent son retour à la maison.
VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Friedman, âgé de 68 ans, a été hospitalisé pour traiter un ulcère veineux à la jambe droite.
Il reçoit son congé de l’hôpital aujourd’hui et il refuse qu’une demande de suivi soit acheminée
3
aux infirmières du CISSS (mission CLSC).
CHAPITRE
Il craint que certains renseignements notés dans son dossier soient transmis à l’équipe de
cet établissement. Plus particulièrement, il ne veut pas que sa dépression, d’il y a quelques
années, ayant nécessité une hospitalisation soit divulguée à l’équipe du CISSS.
Vous transmettez à M. Friedman l’information lui permettant de prendre une décision éclairée.
A B C D E F
Situation 3
Identifier la cible de la question.
M. Friedman ne veut pas que les renseignements concernant sa dépression soient divulgués
à l’équipe du CISSS (mission CLSC). La transmission des renseignements doit respecter les
demandes du client et se limiter à ceux qui ont un lien avec la raison de la consultation.
CHAPITRE
54
La réponse C correspond à l’information
Les réponses A, B et D induisent
à transmettre à M. Friedman pour lui
M. Friedman en erreur. Seuls les
permettre de prendre une décision
renseignements pertinents pour l’équipe
éclairée quant aux activités concernant
soignante seront transmis.
son congé de l’hôpital.
Situation 3
QUESTIONS
CHAPITRE
QUESTION 2 (50 POINTS)
Lui remettez-vous son dossier médical?
A Oui, le dossier appartient au client et son accès est un droit pour celui qui en fait
la demande.
B Oui, grâce à cette consultation, M. Friedman connaîtra les renseignements qui
seront transmis au CISSS (mission CLSC).
C Non, M. Friedman risque de ne pas comprendre adéquatement l’information
contenue dans son dossier.
D Non, la transmission de l’information doit être déterminée par la responsable
au service des archives.
A B C D E F
55
Situation 3
Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.
La Loi sur les services de la santé et les services sociaux règlemente l’accès à l’information.
Les demandes doivent être adressées au responsable de l’accès aux documents de
l’établissement.
QUESTIONS
L’infirmière n’est pas autorisée à remettre le dossier médical au client qui en fait la
demande, puisque celle-ci doit être formulée au responsable de l’accès aux documents
de l’établissement (généralement le service des archives).
VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Tremblay, âgé de 65 ans, est hospitalisé pour une pneumonie.
À 09:00, vous observez que M. Tremblay est en diaphorèse. Il dit : « J’ai des brûlements
3
d’estomac depuis environ cinq minutes. » Il évalue sa douleur à 7/10 sans irradiation. Sa
CHAPITRE
douleur est apparue après l’appel de son associé, qui lui a fait part des problèmes financiers
de leur entreprise. Il dit avoir peur de mourir.
Ses signes vitaux sont : PA : 120/75 mmHg, P : 110 batt./min., rythme régulier, R : 24 resp./min.,
rythme régulier, amplitude normale, SpO2 : 95 %, T : 37,4 °C.
Dates
Médicaments Heure d’adm.
Ce jour
Pantoprazole (PantolocMC) 40 mg/co, 07:00 RC
1 co (40 mg) PO die
Hydroxyde d’aluminium et de
magnésium (DiovolMC) 200 mg/5 ml,
30 ml (1 200 mg) PO qid PRN
Lorazépam (AtivanMC) 0,5 mg/co,
1 co (0,5 mg) SL tid q 6 h PRN 57
Nitroglycérine (Nitrolingual )
MC
Situation 4
soir Stéphane Tremblay, inf.
C Nitroglycérine (NitrolingualMC).
D Pantoprazole (PantolocMC).
A B C D E F
L’état de stress stimule le système nerveux sympathique qui augmente la fréquence cardiaque
et la force de contraction du myocarde, ce qui entraîne une demande accrue en oxygène par
celui-ci.
CHAPITRE
L’administration des médicaments doit tenir compte des signes et symptômes,
ainsi que du contexte particulier de M. Tremblay. L’administration de nitroglycérine
(NitrolingualMC) est le médicament à prioriser dans cette situation. Après la première
administration et selon la situation clinique, les autres médicaments pourraient
être envisagés.
Situation 4
QUESTIONS
A B C D E F
CHAPITRE
Le stress étant un facteur précipitant les douleurs rétrosternales de M. Tremblay,
il est important de le diminuer tout en permettant au client de continuer à diriger son
entreprise. Il sera primordial pour M. Tremblay d’établir ses limites afin de réduire
les appels de son associé ou de pouvoir les prendre à un moment opportun.
Situation 4
de son associé.
QUESTIONS
3 VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Ryan, âgé de 58 ans, est admis en chirurgie d’un jour pour une cholécystectomie par lapa-
roscopie. À 15:00, M. Ryan est de retour de l’unité de soins postanesthésie (salle de réveil).
À 15:30, M. Ryan dit ne pas savoir pourquoi il ressent une douleur à 3/10 sous forme d’élan-
cement à l’épaule droite.
A B C D E F
Situation 5
La douleur à l’épaule rapportée par M. Ryan est probablement causée par le gaz carbonique
3
(CO2) injecté dans l’abdomen pendant l’intervention afin de visualiser les structures internes.
CHAPITRE
Le gaz carbonique est un irritant pour le diaphragme et le nerf phrénique. Cela peut causer une
douleur qui irradie vers l’épaule.
La douleur est provoquée par l’irritation du diaphragme causée par l’insufflation de gaz
carbonique dans la cavité abdominale.
63
Situation 5
QUESTION 2 (30 POINTS)
Que suggérez-vous à M. Ryan pour soulager la douleur à son épaule dans l’immédiat?
A B C D E F
Que suggérez-vous à M. Ryan pour soulager la douleur à son épaule dans l’immédiat?
de la douleur.
M. Ryan ressent de la douleur irradiant vers l’épaule droite à la suite d’une chirurgie par
laparoscopie. L’adoption d’une position latérale gauche avec flexion du genou droit est une
stratégie à recommander dans l’immédiat pour réduire ce type de douleur puisqu’elle permet
d’éloigner le gaz carbonique du diaphragme.
La réponse A
La réponse B est inappropriée à la condition clinique de M. Ryan.
correspond à
la suggestion à La réponse C est appropriée à la condition clinique de M. Ryan,
faire à M. Ryan mais elle ne tient pas compte qu’il vient d’arriver de l’unité de
pour soulager soins postanesthésie.
rapidement
La réponse D est inappropriée à la condition clinique de M. Ryan.
sa douleur.
QUESTIONS
À 17:30, M. Ryan se rend aux toilettes, seul, sans aucune difficulté et fait une miction de 400 ml
d’urine jaune paille. Vous observez les quatre compresses sur l’abdomen de M. Ryan : deux
sont propres, une est souillée à 25 % d’un écoulement jaunâtre et l’autre présente une trace de
sang séché. M. Ryan dit avoir bu un peu d’eau et de ne pas ressentir de nausées. Il dit ressentir
3
une douleur abdominale diffuse à 3/10.
CHAPITRE
Ses signes vitaux sont : PA : 128/88 mmHg, P : 80 batt./min., rythme régulier, R : 16 resp./min.,
rythme régulier, amplitude normale, SpO2 : 97 %, T : 36,6 °C.
A B C D E F
65
Situation 5
CIBLE DE LA QUESTION : Prendre une décision clinique.
Toutefois, un écoulement jaunâtre sur une de ses compresses pourrait signaler une
complication chirurgicale.
La décision doit être de refuser le départ de M. Ryan, parce qu’il présente un signe
de complication chirurgicale.
VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Moussa, âgé de 48 ans, est hospitalisé à la suite d’un traumatisme crânien avec hématome
sous-dural droit. Il est porteur de trachéostomie en raison d’une longue période sous ventila-
3
tion mécanique. Trois semaines après son accident, il est à l’unité de chirurgie.
CHAPITRE
M. Moussa reçoit de l’oxygène à 32 % sous coffret trachéal avec haute humidité. Il
tousse et expectore des sécrétions claires par la trachéostomie. Ses signes vitaux sont :
PA : 130/80 mmHg, P : 98 batt./min., rythme régulier, R : 18 resp./min., rythme régulier,
amplitude normale, SpO2 : 94 %, T : 36,5 °C.
Vous effectuez l’auscultation pulmonaire, et le murmure vésiculaire est audible sur toutes les
plages pulmonaires.
A B C D E F
Situation 6
Identifier la cible de la question.
CIBLE DE LA QUESTION : Décider des soins et traitements requis par la condition clinique
du client.
M. Moussa est capable de tousser et d’expectorer ses sécrétions, et le murmure vésiculaire est
audible sur toutes les plages pulmonaires à l’auscultation.
L’aspiration des sécrétions est requise lorsque le client est incapable d’expectorer ses
sécrétions et en présence de manifestations cliniques de difficulté respiratoire.
En après-midi, l’infirmière auxiliaire vous avise que M. Moussa respire plus rapidement que
ce matin.
Au chevet de M. Moussa, vous constatez qu’il est agité. Après avoir vérifié les signes vitaux et
effectué l’auscultation pulmonaire, vous recherchez des manifestations cliniques d’une com-
3
plication respiratoire.
CHAPITRE
QUESTION 2 (40 POINTS)
Quelles sont les DEUX manifestations cliniques que vous recherchez auprès de M. Moussa?
A B C D E F
69
Quelles sont les DEUX manifestations cliniques que vous recherchez auprès de M. Moussa?
Situation 6
Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.
M. Moussa est hospitalisé à la suite d’un traumatisme crânien avec hématome sous-dural
droit. Il est porteur de trachéostomie et reçoit de l’oxygène. Il présente un changement soudain
de sa condition clinique, notamment son rythme respiratoire a augmenté et il semble agité.
La prise des signes vitaux a été effectuée et l’examen physique a débuté.
En plus des données incluses dans la vignette clinique, les manifestations cliniques
respiratoires prioritaires à rechercher auprès de M. Moussa sont la cyanose, l’altération
de la coloration (par exemple, grisâtre) et l’utilisation des muscles accessoires.
VIGNETTE CONTEXTUELLE
Mme Chan, âgée de 90 ans, est hospitalisée pour une pneumonie traitée par antibiothé
rapie PO. Son dossier médical indique un trouble neurocognitif majeur (TNCM) de type
3
Alzheimer de stade léger.
CHAPITRE
Ce matin, le préposé aux bénéficiaires (PAB) propose à Mme Chan de se lever pour aller dans
le fauteuil. Celle-ci insiste pour rester au lit, car elle se dit trop faible pour se lever et se rendre
aux toilettes. Le PAB lui installe une culotte d’incontinence pour son confort.
Quatre jours après son admission, la condition respiratoire de Mme Chan s’est améliorée,
mais elle présente de l’incontinence urinaire. Lors des repas, elle prend quelques bouchées
de son plat principal ainsi qu’une portion de liquide protéiné. Elle boit en moyenne 600 ml
d’eau par jour. Elle se déplace avec l’aide du PAB. Elle vous dit en pleurant : « Je n’aime pas
cette couche. »
A B C D E F
Situation 7
Identifier la cible de la question.
Mme Chan est une personne âgée qui présente une incontinence urinaire aiguë, c’est-à-dire,
d’apparition soudaine et associée à un problème de santé. Ce type d’incontinence est,
en général, réversible. L’utilisation d’une culotte d’incontinence semble affecter Mme Chan.
Vous inscrivez une directive infirmière au plan thérapeutique infirmier (PTI) afin que le PAB
accompagne Mme Chan aux toilettes toutes les deux heures, en respectant son sommeil la nuit.
A B C D E F
Quelle autre intervention planifiez-vous afin d’assurer le suivi clinique de Mme Chan? 3
CIBLE DE LA QUESTION : Déterminer le suivi clinique requis.
CHAPITRE
Analyser et interpréter les données cliniques significatives et critiques dans la situation.
73
L’intervention à planifier concerne l’ajustement de l’apport liquidien de Mme Chan.
Situation 7
La réponse B est d’enseigner des exercices pelviens, ce qui
La réponse A
s’applique plutôt en cas d’incontinence urinaire à l’effort.
encourage
la planification La réponse C est de limiter la quantité de liquide, une
de l’hydratation intervention parfois utilisée en cas d’insuffisance cardiaque.
afin d’assurer
La réponse D est une intervention inappropriée pour
le suivi clinique de
Mme Chan, puisqu’elle présente un TNCM de type Alzheimer
l’incontinence urinaire
de stade léger et semble capable d’avertir lorsqu’elle souhaite
QUESTIONS
de Mme Chan.
utiliser les toilettes.
3 VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Gignac, âgé de 80 ans, habite en centre d’hébergement et de soins de longue durée
(CHSLD) depuis une semaine. Il a un trouble neurocognitif majeur (TNCM) de type Alzheimer.
Vous observez qu’il comprend les consignes simples, mais qu’il oublie les faits récents.
CHAPITRE
La collecte de données initiales indique qu’il a chuté plusieurs fois à la maison au cours de la
dernière année. Une grille d’évaluation du risque de chute a été remplie hier. On y constate,
entre autres, que M. Gignac présente un problème d’équilibre au lever.
Au rapport interservices, l’infirmière vous informe que M. Gignac a retiré la cloche d’appel du
mur, à trois reprises en fin de nuit. En arrivant à son chevet, vous constatez qu’il l’a encore
retirée et qu’il tente de l’enrouler autour de lui.
A B C D E F
Situation 8
Acceptez-vous sa suggestion?
CHAPITRE
La décision doit porter sur le retrait de la cloche d’appel en raison du danger potentiel
pour M. Gignac.
Le lendemain matin, M. Gignac chute en tentant de se lever seul de son lit. Il présente une
lacération au sourcil gauche, et les premiers soins lui sont prodigués.
En après-midi, vous vous rendez à la chambre de M. Gignac. Sa fille l’aide à s’installer pour
la sieste. Elle dit : « Je suis très inquiète pour mon père, il aurait pu se blesser beaucoup plus
Situation 8
gravement lors de sa chute ce matin. À titre de représentante légale de mon père, je demande
que les ridelles (côtés de lit) soient levées pendant la sieste afin d’éviter une autre chute. »
A Oui, car cette mesure est exigée par la représentante légale de M. Gignac.
B Oui, car cette mesure vise à protéger l’intégrité de M. Gignac.
QUESTIONS
A B C D E F
M. Gignac a des antécédents de chute et sa représentante légale demande que les ridelles
de lit soient levées pour assurer la sécurité de son père.
L’utilisation des ridelles constitue une mesure de contrôle lorsqu’elle a pour but la restriction
des mouvements d’un client. La représentante légale ne peut pas exiger la mise en place d’une
mesure de contrôle. De plus, les mesures de contrôle doivent être appliquées seulement dans
un contexte de risque imminent de blessure ou de violence.
76 Les ridelles de lit ne doivent pas être utilisées, puisqu’elles sont considérées comme
une mesure de contrôle et présentent un risque de blessure.
La réponse C correspond
à la décision la plus La réponse A ne tient pas compte des pouvoirs et
appropriée et à l’explication responsabilités de la représentante légale.
qui tient compte des
La réponse B ne tient pas compte des principes
principes directeurs
directeurs traitant des mesures de contrôle du MSSS.
traitant des mesures
de contrôle du ministère La réponse D correspond à la décision appropriée.
de la Santé et des Services Toutefois, l’explication ne tient pas compte des principes
QUESTIONS
Après la sieste de l’après-midi, M. Gignac refuse de se lever. Il s’agrippe à votre manche d’uni-
forme et son faciès est craintif. Il présente de la rigidité, il résiste au mouvement de se lever en
fléchissant les genoux et il a tendance à pousser son corps vers l’arrière. 3
CHAPITRE
QUESTION 3 (35 POINTS)
Que suspectez-vous au sujet de la condition de M. Gignac?
A Syndrome postchute.
B Résistance aux soins.
C Syndrome d’immobilisation.
D Parkinsonisme.
A B C D E F
Situation 8
importante au moment du lever (la rigidité, la rétropulsion et la diminution des réflexes
posturaux). Les antécédents de chute au lever (vignette précédente) constituent la source
la plus probable de ses manifestations.
QUESTIONS
VIGNETTE CONTEXTUELLE
Mme Gagné, âgée de 86 ans, est hospitalisée pour un problème de rétention urinaire depuis
24 heures. En matinée, vous observez qu’elle est alerte et qu’elle coopère lors de ses soins
3
d’hygiène.
CHAPITRE
Au dîner, vous constatez que Mme Gagné est somnolente. Elle s’éveille lorsque vous lui parlez et
s’endort à la fin de la discussion. Elle prête peu attention à ce que vous dites et elle répond aux
consignes simples après plusieurs essais en bougeant les membres lentement. Elle présente
une force motrice adéquate et égale aux membres supérieurs et inférieurs. La dimension et la
réactivité de ses pupilles sont normales. Ses signes vitaux sont : PA : 136/78 mmHg,
P : 78 batt./min., rythme régulier, R : 18 resp./min., rythme régulier, amplitude normale, T : 37,5 °C.
Une heure après le dîner, Mme Gagné circule dans le corridor avec sa fille. Cette dernière dit
que sa mère est beaucoup plus en forme qu’à midi.
En fin d’après-midi, Mme Gagné présente de nouveau les mêmes signes cliniques qu’au dîner.
Ses signes vitaux et neurologiques sont similaires à ceux évalués précédemment. Sa sonde
vésicale a drainé 500 ml d’urine jaune paille depuis ce matin.
Situation 9
A B C D E F
QUESTIONS
Mme Gagné présente des manifestations cliniques d’apparition soudaine avec fluctuation
dans le temps (une perturbation de son état de conscience qui semble fluctuer au cours
de la journée, un ralentissement psychomoteur, une difficulté d’attention et une altération
de son fonctionnement cognitif).
Elle est aussi porteuse d’une sonde urinaire, ce qui est considéré comme étant un facteur
de risque au développement d’un delirium chez la personne âgée.
3
QUESTION 2 (30 POINTS)
À la suite de votre évaluation de l’état clinique de Mme Gagné, que faites-vous en priorité?
CHAPITRE
D Établir un programme de marche.
A B C D E F
À la suite de votre évaluation de l’état clinique de Mme Gagné, que faites-vous en priorité?
Mme Gagné est une personne âgée qui présente depuis ce matin des manifestations cliniques
préoccupantes. À la dernière évaluation, elle présente de la somnolence, un ralentissement
psychomoteur, une difficulté d’attention et une altération de son fonctionnement cognitif.
Situation 9
QUESTIONS
La réponse A
correspond La réponse B est une intervention non prioritaire
à l’intervention prioritaire considérant la condition clinique de Mme Gagné.
d’aviser le médecin, car Les réponses C et D sont des interventions pour stimuler
le delirium est considéré Mme Gagné qui ne tiennent pas compte de l’urgence
comme une urgence de la situation.
gériatrique.
82
Situation 9
QUESTIONS
Le lendemain, en fin d’après-midi, vous constatez que Mme Jomas, la voisine de chambre, est
en colère envers Mme Gagné. En effet, elle l’a surprise en train d’utiliser sa brosse à dents qui
était rangée dans son tiroir. Le PAB a installé Mme Gagné dans un fauteuil avec une tablette
fixée afin qu’elle ne fouille pas dans les effets personnels de sa voisine de chambre. Il a placé
3
la cloche d’appel à proximité, assure une surveillance étroite et a laissé auprès de Mme Gagné
CHAPITRE
un journal et des serviettes à plier pour la distraire.
A B C D E F
83
Identifier la cible de la question.
Situation 9
QUESTIONS
La tablette fixée à un fauteuil est considérée comme étant une mesure de contrôle quand
celle-ci ne joue pas un rôle utilitaire (par exemple, lors des repas). Le MSSS a énoncé
six principes directeurs traitant des mesures de contrôle :
CHAPITRE
1) les mesures de contrôle sont prises pour assurer la sécurité en contexte de risque
imminent;
2) les mesures de contrôle sont envisagées en dernier recours;
3) la mesure de contrôle, lorsqu’elle est justifiée, doit être la moins contraignante possible;
4) les mesures de contrôle sont appliquées avec respect, dignité, sécurité tout en assurant
le confort et en faisant l’objet d’une supervision attentive;
5) les mesures de contrôles sont appliquées en respectant les règles de l’établissement;
6) l’utilisation des mesures de contrôle fait l’objet d’une évaluation par les
instances désignées.
84
La décision doit porter sur le retrait de la tablette fixée au fauteuil de Mme Gagné,
puisque cette mesure de contrôle est considérée comme non justifiée.
VIGNETTE CONTEXTUELLE
Mme McDonald, âgée de 89 ans, vit seule depuis le décès de son conjoint, il y a six mois. Elle
est admise à l’unité de médecine pour une investigation concernant une perte d’autonomie.
3
Pendant la collecte des données, son fils signale l’avoir trouvée décoiffée, sans maquillage
CHAPITRE
et en robe de chambre, contrairement à ses habitudes. Il dit que ses déplacements sont dif-
ficiles et plus longs, ce qui l’a empêchée d’effectuer ses activités depuis une semaine.
Lors de l’évaluation, Mme McDonald mentionne être tombée, il y a trois jours, en faisant son
ménage. Elle ne voulait pas déranger son fils. Une radiographie est prévue pour éliminer la
présence d’une fracture.
Lorsque Mme McDonald se lève pour se rendre aux toilettes, elle se déplace lentement.
Lorsque vous lui demandez si elle ressent de la douleur, elle répond avec impatience : « Non,
non, ça va. »
Situation 10
Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.
A B C D E F
Que suspectez-vous au sujet de la condition clinique de Mme McDonald et quelle donnée justifie
votre hypothèse?
Mme McDonald, une personne âgée, vit seule depuis le décès de son conjoint. Son fils rapporte
avoir observé un changement dans ses habitudes (hygiène personnelle négligée, retrait des
activités, etc.). Mme McDonald mentionne avoir fait une chute et semble avoir de la difficulté
CHAPITRE
La douleur chez la personne âgée se manifeste souvent par des symptômes atypiques tels que
la diminution des activités et la perte de l’autonomie fonctionnelle. Plusieurs personnes âgées
hésitent à rapporter la présence de douleur craignant de déranger leur entourage. De plus,
en raison de l’altération perceptuelle, la personne âgée éprouve de la difficulté à préciser les
caractéristiques de la douleur ressentie.
L’hypothèse selon laquelle Mme McDonald ressent une douleur non soulagée est la
plus probable. L’histoire de chute antérieure, la modification des habitudes de vie et
l’observation d’un déplacement au ralenti sont des données justifiant ce constat.
86
Le lendemain, à 08:15, Mme McDonald se rend aux toilettes et fait une chute.
Lors de l’examen physique, vous évaluez la douleur de Mme McDonald à l’aide d’une échelle
numérique. Mme McDonald dit ressentir une douleur à 3/10. Vous remarquez que son compor-
tement non verbal ne correspond pas à l’intensité de la douleur rapportée.
3
CHAPITRE
QUESTION 2 (30 POINTS)
Que faites-vous en priorité?
A B C D E F
Situation 10
L’évaluation de la douleur de Mme McDonald indique la présence d’une incohérence entre
son comportement non verbal et l’intensité de la douleur rapportée. À cette étape, la priorité
de soins est d’examiner cette incohérence avant de poursuivre l’évaluation clinique de
Mme McDonald.
Chez la personne âgée, l’évaluation de la douleur doit se faire en tenant compte de ses
capacités. En cas d’incohérence entre les résultats de l’évaluation de la douleur effectuée
à l’aide de l’échelle numérique et les comportements non verbaux, il est nécessaire d’utiliser
une échelle différente, notamment, l’échelle visuelle analogique, l’échelle des visages ou
QUESTIONS
l’échelle descriptive.
La priorité de soins est d’explorer l’incohérence entre les comportements non verbaux
de Mme McDonald et les résultats de l’évaluation de la douleur effectuée à l’aide de
l’échelle numérique. La meilleure action à accomplir est d’utiliser une échelle différente,
notamment, l’échelle visuelle analogique, l’échelle des visages ou l’échelle descriptive.
Mme McDonald reçoit un diagnostic de fracture de la tête du fémur. La chirurgie aura lieu
demain matin.
À 13:15, lors de votre évaluation, vous constatez que Mme McDonald présente une douleur
insupportable et qu’elle se dit inquiète concernant la chirurgie de demain.
3
CHAPITRE
Vous consultez l’extrait du formulaire d’administration des médicaments :
Situation 10
QUESTION 3 (35 POINTS)
Quel(s) médicament(s) administrez-vous?
A B C D E F
90
VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Bourque, âgé de 20 ans, est hospitalisé depuis deux jours pour un premier épisode
psychotique.
3
À 08:30, M. Bourque commence son repas. Il se lève et ferme la télévision sans demander
CHAPITRE
l’avis des autres clients. Il s’assoit à la table, il prend sa cuillère et la dépose, il prend sa four-
chette et la dépose, puis il reprend sa cuillère. Il mange une bouchée de son gruau, puis se
lève et marche jusqu’au bout du couloir. Il s’assoit près de vous, puis se relève et il dit : « Je ne
me sens pas bien, j’ai une boule dans la gorge. Je veux un calmant. »
A Manifestations d’akathisie. 91
B Manifestations de dyskinésie.
C Manifestations de dystonie.
D Manifestations d’akinésie.
Situation 11
A B C D E F
Les effets indésirables les plus fréquents de ces médicaments sont les suivants :
• olanzapine : akathisie, étourdissements, céphalées, sédation, et faiblesse;
• quétiapine : étourdissements, sédation, gain pondéral et hyperglycémie;
• lorazépam : étourdissements, somnolence et léthargie;
• benztropine : vision trouble, xérophtalmie, constipation et sécheresse de la bouche.
La réponse A
comme étant une présence de mouvements anormaux. Cela ne
correspond
correspond pas à la condition clinique de M. Bourque.
à l’hypothèse
la plus probable La réponse C fait référence à la dystonie qui se définit comme
concernant étant une contraction tonique, involontaire et incoercible. Cela
les manifestations ne correspond pas à la condition clinique de M. Bourque.
cliniques d’akathisie
La réponse D fait référence à l’akinésie qui se définit comme
présentées
étant un trouble de la motricité caractérisé par une lenteur. Cela
par M. Bourque.
ne correspond pas à la condition clinique de M. Bourque.
QUESTIONS
Deux jours plus tard, vous rencontrez M. Bourque après le départ de ses parents. Il marche de
long en large dans sa chambre. Il dit : « J’ai une boule dans la gorge et mon cœur bat vite. J’ai
besoin de quelque chose pour me calmer. Mes parents me parlent toujours de mes études et
du fait que ma session n’est peut-être pas perdue. Ils ne comprennent pas que je ne suis plus
3
capable de prendre toute cette pression. »
CHAPITRE
QUESTION 2 (40 POINTS)
Que proposez-vous à M. Bourque?
A B C D E F
Situation 11
M. Bourque présente des comportements d’agitation psychomotrice (marche de long en
large), d’anxiété (boule dans la gorge, cœur qui bat vite) et il verbalise qu’il subit beaucoup
de pression. Il précise avoir besoin de quelque chose pour se calmer.
Le besoin exprimé par M. Bourque est de retrouver le calme. Selon ses propos, il s’agit de
manifestations cliniques d’anxiété légère à modérée. Conformément aux meilleures pratiques
cliniques, il est préférable de proposer d’abord une méthode non pharmacologique.
QUESTIONS
VIGNETTE CONTEXTUELLE
M. Badour, âgé de 46 ans, a été opéré hier pour une colostomie. Vous vous rendez dans sa
chambre et constatez que son plateau de repas est renversé sur le sol. Il est assis au bord de
3
son lit, ses poings sont serrés et placés sur la table de chevet, près de son pichet d’eau. Vous
CHAPITRE
remarquez qu’il respire bruyamment, qu’il a le visage rouge et qu’il tousse à deux reprises.
Son sac de stomie est par terre. En vous voyant, il dit : « Sortez d’ici tout de suite. Laissez-moi
seul, vous aussi. Faites comme ma femme, qui vient de partir. »
A M. Badour, vous devez manipuler votre stomie avec précaution pour éviter les
complications en période postopératoire immédiate.
B M. Badour, vous devez vous accorder le temps nécessaire pour que vous et votre
conjointe puissiez vous adapter à votre nouvelle condition.
C M. Badour, vous devez ressentir beaucoup de colère face à la situation dans laquelle
vous vous retrouvez.
D M. Badour, vous devez contrôler vos émotions, la violence envers les employés
n’est pas tolérée dans notre établissement.
95
Indiquez votre réponse à l’aide d’un X.
A B C D E F
Situation 12
Identifier la cible de la question.
Que dites-vous?
CIBLE DE LA QUESTION : Intervenir auprès d’un client vivant une situation de crise ou à risque
de violence en fonction de ses besoins.
QUESTIONS
M. Badour vient de subir une intervention chirurgicale pouvant avoir une incidence sur son
bien-être physique et psychologique. L’environnement, l’apparence physique et les propos
de M. Badour témoignent d’une situation de crise ou à risque de violence.
CHAPITRE
Selon la méthode Oméga, la première intervention à effectuer dans une situation à risque
de violence est d’utiliser la technique de pacification. Il s’agit d’établir une communication
avec M. Badour et de refléter l’émotion sous-jacente à l’agressivité exprimée par celui-ci
sans porter de jugement. Il est important d’éviter de faire des demandes, de donner des
ordres, de confronter le client et de parler du comportement.
Quelques minutes après votre première intervention, vous évaluez la situation et vous voulez
déterminer l’élément déclencheur de la situation de crise de M. Badour.
3
QUESTION 2 (30 POINTS)
CHAPITRE
Que demandez-vous à M. Badour?
A Ressentez-vous de la douleur?
B Votre femme vient-elle de partir?
C Votre estime de soi est-elle diminuée?
D Êtes-vous en détresse émotionnelle?
A B C D E F
Situation 12
davantage les circonstances entourant la visite de sa conjointe.
QUESTIONS
98
Trois jours plus tard, la condition physique de M. Badour est sans particularité. Il vous confie
qu’il éprouve de la crainte relativement à sa capacité d’effectuer ses soins de stomie. Il espère
être éventuellement en mesure de les effectuer lui-même.
Situation 12
A B C D E F
CHAPITRE
de la situation.
Trois jours après la chirurgie, la condition physique de M. Badour est sans particularité et la
situation de crise semble être résolue. Toutefois, il mentionne sa crainte relativement à sa
capacité d’effectuer ses soins de stomie. Il ajoute vouloir assurer lui-même ses soins. Dans
une perspective d’accompagnement de M. Badour, il est essentiel d’intervenir afin de l’aider
à exploiter son potentiel et à recouvrer son autonomie.
L’évaluation clinique doit porter sur l’exploration des stratégies d’adaptation à mettre
99
en place pour aider M. Badour à recouvrer son autonomie.
Situation 12
La réponse A est un aspect à explorer auprès d’un client
La réponse C correspond en détresse psychologique, ce qui n’est pas
à l’exploration des le cas de M. Badour.
stratégies d’adaptation
La réponse B aborde les antécédents d’agressivité de
utilisables par
M. Badour. Cette intervention est inappropriée, puisque les
M. Badour pour favoriser
propos rapportés n’expriment pas d’émotions à cet effet.
sa réadaptation
fonctionnelle et améliorer La réponse D prend en considération les propos de
sa qualité de vie. M. Badour sans toutefois cibler l’aspect le plus pertinent
QUESTIONS